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15 e 16 e 17 e 18 e 19 e siècles Dossier de presse Peinture... italienne // nordique // française //... // Cadres anciens Une exposition inédite Natures mortes Portraits Relations presse > France, Europe du Nord : Agence Colonnes Claire Galimard, Lara Fatimi & Julie Lécuyer 00 33 1 42 60 70 10 [email protected] Visuels HD et notices des œuvres sont disponibles sur demande.

Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse

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Pour sa quatrième édition, Paris Tableau donne rendez-vous, du 13 au 16 novembre, aux collectionneurs et amateurs internationaux de peinture ancienne afin de découvrir la sélection de 26 exposants français et étrangers ; parmi eux, on compte quatre nouveaux venus, les galeries Thomas Agnew & Sons (Londres), Matteo Grassi (New York), Maurizio Nobile (Bologne) et Porcini (Naples), ainsi que deux marchands de cadres. Cette année, Paris Tableau a souhaité s’interroger sur les différentes façons de concevoir et constituer une collection, que l’on soit un collectionneur privé, une fondation ou une institution publique. En témoigne l’exposition Trois collections, une seule passion qui rassemblera des œuvres du Centraal Museum d’Utrecht, de la Fondation P. & N. de Boer, complétée par trois tableaux conservés à l’hôtel de La Vaupalière, présentés à l’occasion d’un partenariat privilégié avec AXA ART.

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Relations presse> France, Europe du Nord :

Agence ColonnesClaire Galimard, Lara Fatimi

& Julie Lécuyer00 33 1 42 60 70 10

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Renseignements pratiquesAccèsPalais BrongniartPlace de la Bourse, 75002 ParisMétro : Bourse (ligne 3, Pont de Levallois / Gallieni)Parking : Place de la Bourse

Ouverture11h > 20hDu jeudi 13 au dimanche 16 novembre 2014Nocturne jusqu’à 22h le jeudi 13 novembreFermeture à 18h30 le dimanche 16 novembre

Entrée15 € (catalogue compris) / accès libre à l’auditoriumSite internetwww.paristableau.com

Relations presse > France, Europe du Nord : Agence ColonnesClaire Galimard, Lara Fatimi & Julie Lécuyer00 33 1 42 60 70 10 / [email protected]

> Italie, Espagne : MyStudio75 SrlVilma Sarchi & Simona Salvini 00 39 02 3453 7744 / [email protected]

> UK, USA : Cawdell DouglasDiana Cawdell & Annie McGrath00 44 20 7439 2822 / [email protected]

Relations publiques> RussieEkaterina de Rochambeau - Limonad00 7 916 145 89 60 / [email protected]

LE SALON INTERNATIONAL DE LA PEINTURE ANCIENNE

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Organisateurs

Hervé Aaron, Bruno Desmarest (Didier Aaron & Cie)

Maurizio Canesso (Galerie Canesso)

Éric Coatalem (Galerie Éric Coatalem)

Bertrand Gautier (Talabardon & Gautier)

Bob Haboldt (Haboldt & Co)

Jean-François Heim

Georges De Jonckheere (De Jonckheere)

Jacques Leegenhoek

Giovanni Sarti (Galerie G. Sarti)

Claude Vittet (Galerie Claude Vittet)

SAS Paris Tableau26, rue Laffitte 75009 Paris

Président : Maurizio CanessoCommunication : Hervé Aaron, Bertrand Gautier

& Éric CoatalemBureau : Hélène Mouradian, Claire Dubois, Manon Girard

00 33 1 45 22 37 82 / [email protected]

LE SALON INTERNATIONAL DE LA PEINTURE ANCIENNE

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Paris Tableau 2014 : une quatrième édition placée sous le signe

de l’art de la collection

En 2013, Paris Tableau avait clôt sa troisième édition sur un succès : quelque 6000 visiteurs avaient fait le déplacement pour rencontrer les 24 exposants français et internationaux sélectionnés avec la plus grande rigueur. Ce chiffre de fréquentation, en croissance constante depuis la création du salon, allait de paire avec la présence accrue des musées étrangers. Véritable indice de succès, les conservateurs de nombreux musées étaient au rendez-vous : la National Gallery de Londres, le MET de New York, le Minneapolis Institute of Arts ou encore le Kunstmuseum de Bâle, tous étaient présents dès l ’ouverture. Répondant à une enquête de satisfaction organisée les jours suivants, le public, également composé d’historiens de l’art, de collectionneurs ou d’amateurs, ne tarissait pas d’éloges sur l ’atmosphère à la fois chaleureuse et sérieuse de ce salon à taille humaine. L’objectif de Paris Tableau était a lors atteint : ce sa lon est désormais une étape incontournable dans la vie du marché de l’art international.

Forte de cet acquis, la 4e édition, toujours installée dans le chaleureux écrin du Palais Brongniart, réunira, du 13 au 16 novembre, les curieux et passionnés de peinture ancienne autour d’œuvres variées : portraits, scènes de genre ou paysages du Moyen Âge au Second Empire, écoles du Nord, italienne ou française : tout l’éventail de la peinture ancienne sera ainsi déployé. Cette année, deux exposants de plus sont conviés, pour un total de 26 exposants internationaux, les meilleurs dans leur domaine ; parmi eux, on compte

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quatre nouveaux venus, les galeries Thomas Agnew & Sons (Londres), Matteo Grassi (New York), Maurizio Nobile (Bologne) et Porcini (Naples), ainsi que deux marchands de cadres. Les dix membres fondateurs Maurizio Canesso, Hervé Aaron, Éric Coatalem, Bertrand Gautier, Bob Haboldt, Jean-François Heim, Georges de Jonckheere, Jacques Leegenhoek, Giovanni Sarti et Claude Vittet réaffirment leur volonté de garder un format intime, garantissant ainsi la qualité des œuvres exposées et le confort du visiteur. Un format certes réduit mais qui s’explique aussi par l ’exigence d’excellence imposée aux participants. Dans un souci d’équité, les stands sont attribués chaque année par tirage au sort.

Quand en 2011, ces dix marchands français ont eu l’initiative de créer un salon uniquement dédié à la peinture ancienne, il s’agissait non seulement d’un pari mais aussi d’une volonté de promouvoir la peinture ancienne d’une façon différente. Lors de la première édition de Paris Tableau, cette spécialité fut présentée à travers le prisme de la collection personnelle du célèbre artiste contemporain Jef f Koons. L’année suivante, el le fut célébrée à travers un festival de cinéma présentant une sélection de films dans lesquels les artistes et leurs œuvres tenaient le premier rôle. En 2013, il s’agissait d ’explorer les voies légales et fiscales, propres au système français, encourageant la constitution de collections, via la donation sous réserve d’usufruit.

En 2011 comme en 2012, Paris Tableau créait également des ponts avec des institutions comme l’INHA via l’exposition « L’envers du tableau » ou le Mobilier National qui présentait les « Trésors retrouvés des Gobelins ».Cet te année, la peinture ancienne sera, comme précédemment, célébrée sur chaque stand d’exposants mais Paris Tableau proposera également de s’interroger sur les différentes façons de concevoir et constituer une collection, que l’on soit un collectionneur privé, une fondation ou une institution publique. Ainsi deux événements annexes viendront compléter et éclairer le travail des marchands.Tout d’abord, un colloque : Paris Tableau poursuit sa contribution à l’histoire de l’art entamée en 2013 avec l ’hommage rendu au célèbre historien de l ’art Federico Zeri à t ravers la conférence organisée conjointement avec la Fondation Zeri. Le jeudi 13 novembre procha in, Par is Tableau proposera de s’intéresser à Utrecht et le mouvement caravagesque international , t itre de ce col loque consacré au x peintres caravagesques f lamands, français et espagnols. Autour du Dr Liesbeth M. Helmus, Conservateur des peintures anciennes au Centraal Museum d’Utrecht et du Prof. Dr Volker Manuth, professeur d ’Histoire de l ’art à Radboud Universiteit , Nijmegen, et en partenariat avec la Fondation Custodia, des spécialistes venus du monde entier feront partager à un public d’amateurs éclairés leurs recherches sur la formation de ce mouvement, initiateur de nombreux autres courants picturaux.

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En complément et pour illustrer le propos du colloque, une exposition : Trois collections, une seule passion mettra en lumière trois tableaux caravagesques prêtés par le Centraal Museum d’Utrecht et une petite dizaine de chefs d ’œuvres hollandais et f lamands parmi lesquels Goltzius, Rubens et Brueghel provenant de la Fondation P. & N. de Boer à Amsterdam. Ces tableaux seront ensuite montrés lors d’une exposition à la Fondation Custodia à Paris. A l ’occasion d’un partenariat privilégié avec AXA ART, l ’exposition présentera aussi une œuvre de Philippe de Champaigne et deux natures mortes d ’Arellano habituellement conservées à l’hôtel de La Vaupalière, siège social du prestigieux groupe d’assurance.

Qu’il s’agisse de gérer un fonds déjà existant, le documenter, le mettre en valeur et le rendre accessible au public comme le font les conservateurs du musée d’Utrecht, de créer une fondation à la manière du couple de marchands néerlandais Pieter et Nellie de Boer, ou encore en restaurant un monument historique tel l’hôtel de La Vaupalière et en faire un écrin pour les œuvres de sa collection tel que le groupe AXA l’a entrepris à partir de 1998, toutes ces démarches se résument en une seule : magnifier et sauvegarder un héritage culturel commun à toute l’Europe : la peinture ancienne, du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle.

Comme chaque année, les signatures les plus prestigieuses se côtoient sur les cimaises de Paris Tableau. L’École du Nord est particulièrement mise à l’honneur cette année avec quelques toiles d’exception telles L’Atelier de Jan Frans van Daël à la Sorbonne par Philippe Van Bree à découvrir sur le stand de la Galerie Talabardon & Gautier, l’espiègle Portrait d’un jeune garçon en Cupidon de Bartholomeus van der Helst présenté par la Galerie Haboldt & Co ou encore à la Weiss Gallery un Portrait d’un Officier Habsbourg par Frans Pourbus Le Jeune.

Du côté de l’École italienne on remarquera le vibrant Christ apparaissant à Madeleine de Francesco Albani dit L’Albane à la Galerie Canesso, œuvre particulièrement intéressante pour sa technique : une huile sur cuivre. À ne pas manquer également La Sainte Famille et Saint Augustin par Gaetano Gandolfi chez le nouvel exposant Maurizio Nobile, une vue de la Piazza del Popolo par Canaletto à la Galerie Beddington ainsi qu’une éclatante Vierge à l’enfant, tempera et or sur panneau par Da Bologna à la Galerie G. Sarti. Quant à l ’École française , el le apparaîtra sur de nombreux stands à travers des maîtres comme : Claude-Joseph Vernet à la Galerie Sanct Lucas, Louis-Léopold Boi l ly et son trompe-l ’oei l d ’un grand

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réalisme à la Galerie Éric Coatalem, Simon Vouet à la Galerie Canesso ou Alexandre-François Desportes chez Jean-François Heim. Venu d’Outre-Atlantique, le Studio Grassi présentera un Portrait de Ferdinando Nerli par Louis Gauffier dont l’esquisse à la gouache est conservée à Versailles. Des écoles plus inattendues sont également mises en valeur comme l’École autrichienne, représentée à la Galerie Haboldt & Co avec Bacchus et Ariane et son pendant Bacchus et Midas de Johann Georg Platzer, l’École anglaise avec un remarquable portrait peint par William Larkin chez Derek Johns mais aussi l’École suédoise avec une toile très originale et personnelle de Johan Thomas Lundbye à la Galerie Jean-François Heim.

Entre ferveur, passion et rareté, Paris Tableau rend à la peinture ancienne sa place de mère de tous les arts. Paris Tableau, un salon où collectionner devient un art.

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Collectionner la peinture ancienne

Tous les marchands s’accordent à le dire. Chaque collectionneur est différent et entretient une relation intime avec ses tableaux. Collectionner l’art ancien, c’est entrer dans l’histoire et s’inscrire dans une longue tradition d’amateurs qui, jusqu’au milieu du XIXe siècle, hissaient au plus haut rang de la hiérarchie des genres les sujets historiques, mythologiques et religieux, avant que la modernité n’émerge et ne vienne bouleverser les codes de la peinture.Parmi les collectionneurs d’aujourd’hui, beaucoup sont de grands érudits, qui bâtissent une collection au gré de leurs envies, mais à la lumière de solides références. « La plupart connaissent ce qu’ils voient et savent ce qu’ils veulent. Ce sont des collectionneurs fidèles, que nous accompagnons au fil des années, et avec qui nous avons tissé un lien fort », explique Daisy Prevost-Marcilhacy chez De Jonckheere, galerie spécialisée en tableaux de maîtres flamands du XVe au XVIIe siècles. Certains recherchent un artiste, une école, une période, un genre (les natures mortes hollandaises, les vedute italiennes du XVIIIe siècle) ou un sujet précis, en étant très attentifs à l’état de conservation de l’œuvre, à sa provenance, à la perfection de sa technique ou à la place que le tableau occupe dans la carrière du peintre.Mais il y a également un autre type de collectionneurs, qui achètent plutôt de l’art moderne ou de l’art contemporain et qui, un jour, souhaitent acquérir une pièce ancienne exceptionnelle. « Ce sont des personnes plutôt jeunes, dans le milieu de la finance, qui ont des moyens et trouvent dans la peinture ancienne une douceur, une façon de s’évader de la dureté du

monde dans lequel ils évoluent », remarque le galeriste Jacques Leegenhoek, qui propose une sélection de tableaux français, italiens ou flamands. Même son de cloche chez De Jonckheere. « Ils apprécient plutôt le XVe et le XVIe siècles, leurs goûts peuvent se porter vers un Cranach ou un Corneille de Lyon, des artistes dont les œuvres se marient avec tous les styles, toutes les époques », explique Daisy Prevost-Marcilhacy.Que l’on soit un grand érudit ou un simple amateur, l’essentiel reste l’émotion ressentie face à un tableau qui a un passé, et une âme. « Le bagage culturel n’est pas indispensable pour apprécier une œuvre  », affirme Maurizio Canesso, spécialiste de la peinture italienne du XVe au XVIIIe siècle, membre fondateur et président du salon Paris Tableau. « Seules comptent la beauté, la rencontre esthétique. Le plaisir, la séduction priment sur la connaissance scientifique, qui peut venir par la suite en se documentant ».La peinture ancienne n’est donc pas seulement l’apanage d’une élite. Et côté prix, tout n’est pas forcément inaccessible. Le marché est stable, et, contrairement à celui de l’art contemporain, à l’abri des effets de mode et de la spéculation. « Il est possible de trouver de très beaux tableaux à des prix tout à fait raisonnables. Il vaut mieux acquérir une belle œuvre d’un petit maître qu’une œuvre mineure d’une grande signature », entend-on du côté de la galerie De Jonckheere. De quoi encourager de nouvelles vocations. « Être collectionneur n’est pas inné. On le devient par la magie d’une rencontre qui peut arriver à tout moment », conclut Maurizio Canesso. Pourquoi pas à Paris Tableau ? G. M.

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Cette année, Paris Tableau a souhaité s’interroger sur les différentes façons de concevoir et constituer une collection, que l’on soit un collectionneur privé, une fondation ou une institution publique. En témoigne l’exposition Trois collections, une seule passion qui rassemblera des oeuvres du Centraal Museum d’Utrecht, de la Fondation P. & N. de Boer, complétée par trois tableaux conservés à l’hôtel de La Vaupalière, présentés à l’occasion d’un partenariat privilégié avec AXA ART.

AXA ART, filiale du groupe AXA, est aujourd’hui le leader mondial de l’assurance des œuvres d’art et de l’art de vivre, présent dans plus de 20 pays à travers le monde.

L’assureur apporte son expertise à l’ensemble des acteurs du marché de l’art : collectionneurs privés, professionnels de l’art, musées et expositions temporaires, et collections d’entreprises, en proposant des solutions sur-mesure et adaptées à la protection de leur patrimoine artistique.

Profondément impliqué dans le marché de l’art, attaché à mieux comprendre la relation entre collectionneurs et galeries tout en les accompagnant dans les moments clés de leurs aventures artistiques, AXA ART a souhaité s’associer au prestigieux salon Paris Tableau pour sa quatrième édition, en prêtant 3 œuvres de la collection de La Vaupalière, magnifique hôtel particulier du XVIIIe siècle, classé monument historique et aujourd’hui siège du groupe AXA.

Sylvie Gleises, Directrice Générale d’AXA ART France-Bénélux-Moyen-Orient, répond aux questions d’Eric Coatalem, galeriste à Paris.

Eric Coatalem : Pouvez-vous nous expliquer d’où viennent les tableaux présentés au sein de l’exposition « Trois collections, une seule passion » ?

Sylvie Gleises : Dans le cadre de notre partenariat avec le salon Paris Tableau, nous prêtons 3 œuvres exceptionnelles qui font partie de la collection du groupe AXA. Il s’agit d’une toile de Philippe de Champaigne représentant le mythe de Céphale et Procris, toile qui est généralement exposée dans le vestibule de La Vaupalière et qui accueille le visiteur dès son entrée. Les 2 compositions florales d’Arellano - maître incontesté du genre en Espagne - ne sont quant à elles pas visibles du public car exposées dans l’antichambre au premier étage du bâtiment. Les visiteurs du salon auront donc la chance de pouvoir admirer ces œuvres rarement vues !

E.C. : Il existe donc une collection AXA ?

S.G. : Lorsque le groupe AXA a décidé en 1996, d’ installer son siège social dans l’hôtel particulier de La Vaupalière en confiant le projet au décorateur François-Joseph Graf, il fallait mettre en valeur cet écrin. Les plus grands artisans d’art français ont donc contribué à sa renaissance, et une collection de mobilier et d’objets d’art hors du commun a été acquise en une dizaine d’années seulement, auprès des plus grandes galeries et maisons de ventes françaises, afin de redonner toute sa splendeur d’origine à cette demeure.

ExpositionTrois collections, une seule passion Chefs-d’œuvre du Centraal Museum d’Utrecht, de la Fondation P. & N. de Boer et d’AXA ART

Sylvie Gleises

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E.C. : Avez-vous retiré d’autres faits marquants de cette étude ?

S. G. : Deux éléments. D’abord, bien que l’étude montre un net intérêt des collectionneurs interrogés pour le media internet, les foires et les galeries restent sans conteste les lieux d’achat prédominants. Mais le fait le plus marquant concerne probablement la psychologie des collectionneurs. Notre étude révèle en effet un lien très particulier des collectionneurs à leurs œuvres, que ce soit à travers la passion ressentie pour les œuvres, l’attachement familial évoqué, ou encore l’instinct très souvent cité dans les stratégies de collection. Ainsi, la majorité des collectionneurs sont loin d’être des spéculateurs, contrairement à ce que peuvent parfois laisser penser les gros titres sur l’explosion des valeurs sur le marché.

E.C. : Qu’est ce qui vous différencie des autres assureurs ?

S.G. : Je vous dirais que nous sommes tous passionnés par notre métier ! Notre équipe est constituée d’experts dotés d’une double compétence en histoire de l’art et en assurance. Cela nous permet de garantir un service sur-mesure à nos clients et de leur apporter des réponses rapides et adaptées en cas de sinistre.

E.C. : Comment AXA ART s’implique-t-il dans le marché de l’art ?

S.G. : Au-delà d’être un assureur, AXA ART est un véritable acteur de la communauté artistique, attaché à mieux comprendre les collectionneurs et les galeries. Nous sommes ainsi partenaires des grandes foires d’art comme Art Basel ou TEFAF, de Paris Tableau bien sûr, ou encore d’AD Intérieurs pour la dimension « art de vivre» .

E.C. : Sylvie, merci d’avoir répondu à nos questions qui nous éclairent sur votre compagnie et votre engagement au sein de notre manifestation.

E.C. : A titre personnel, qu’évoquent pour vous ces œuvres ?

S.G. : Evidemment, en tant que Directrice Générale de la première compagnie d’assurance dédiée aux objets d’art et à l’art de vivre, je suis extrêmement sensible à la beauté des pièces qui habitent ce lieu, joyaux de l’art français du XVIIIe

siècle. Elles sont toutes plus exceptionnelles les unes que les autres, et nous rappellent à chaque instant qu’au-delà d’être un assureur, AXA ART est également le garant d’un patrimoine à préserver et enrichir. Le fondement même de notre activité réside dans la valorisation et la transmission de ce patrimoine. C’est pourquoi je suis très heureuse que le public puisse aujourd’hui découvrir ces œuvres.

E.C. : Quel est le rôle d’AXA ART auprès des collectionneurs ?

S.G. : Les collectionneurs privés représentent environ la moitié de notre clientèle. Nous assurons leurs objets d’art et de collection, à leur domicile et lorsqu’ils prêtent leurs œuvres pour des expositions. Notre métier d’origine, c’est l’assurance de l’« Art ». Forts de cette expérience auprès d’une clientèle haut de gamme et exigeante, nous avons élargi notre offre avec ArtPLUS, une assurance multirisques habitation couvrant le patrimoine mobilier et immobilier de valeur, ainsi qu’avec d’autres contrats pour protéger le style de vie de nos clients : caves à vins, ou encore voitures de collection.

E.C. : Pouvez-vous nous en dresser un portrait-type ?

S.G. : AXA ART a récemment mené une étude au niveau international sur les collectionneurs, parue en mars dernier. Il s’agissait pour nous de mieux comprendre d’une façon générale notre clientèle, sa façon d’appréhender le marché et ses attentes. Cette étude nous a permis de découvrir 3 types de profils bien distincts : les « Passionnés », pour qui collectionner procure de grandes émotions, les « Traditionnalistes », qui collectionnent de génération en génération, et enfin les « Investisseurs » qui cherchent à se constituer un patrimoine.

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Trois tableaux de la collection AXA ART

Découvert par Jacques Foucart dans les années 1990, Céphale et Procris est un tableau important pour la connaissance de l’œuvre du plus flamand des peintres français du Grand Siècle, Philippe de Champaigne.

Probablement réalisé vers 1630, il témoigne des débuts parisiens de l’artiste et de son évolution picturale.

La palette utilisée laisse entrevoir son futur intérêt pour les coloris éclatants, le minutieux paysage poétique de l’arrière plan rappelle les œuvres de son ancien maître, Jacques Fouquières, tandis que l’influence de Rubens commence à être perceptible dans la représentation et l’importance données aux personnages. La touche parisienne, quant à elle, se trouve non pas dans le style qui tend à se détacher du maniérisme mais dans le sujet représenté. Si le choix d’illustrer des héros

des Métamorphoses d’Ovide peut paraître étonnant chez le peintre réputé « Janséniste », il reflète les thèmes appréciés par le milieu parisien du début des années 1630. Céphale et Procris sont deux jeunes époux dont l’amour est mis à l’épreuve par la déesse Aurore. La scène représentée est celle de la réconciliation, Procris offre à Céphale un chien très rapide et une lance qui ne manque jamais sa cible, arme avec laquelle il la tuera accidentellement par la suite.

Ce tableau fait écho à une autre œuvre, Procris et Diane, conservée dans une collection particulière, qui représente Procris recevant de Diane les cadeaux qu’elle offrira à son tour à Céphale. Le rapprochement de ces deux toiles laisse supposer que le tableau de la collection d’AXA conservé à l’hôtel de La Vaupalière a fait partie d’un cycle décoratif probablement destiné à la galerie d’un château ou d’un hôtel particulier d’un proche de Marie de Médicis.

Philippe DE CHAMPAIGNE(Bruxelles, 1602- Paris, 1674)Céphale et Procris, vers 1630Huile sur toile, H. : 73 x L. : 155 cm©Jean-Louis Losi

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Exposées dans la salle du Conseil d’Administration de La Participation, l’une des mutuelles à l’origine du groupe AXA, ces deux œuvres faillirent ne jamais connaître les cimaises de l’hôtel de La Vaupalière. Méconnaissables et marquées par le temps, il fallut attendre une nécessaire et judicieuse restauration, demandée par Claude Bébéar, pour les sortir de l’anonymat en dévoilant la signature du célèbre peintre madrilène Juan de Arellano.Artiste reconnu par ses contemporains et apprécié des collectionneurs, Arellano est l’un des peintres de fleurs espagnols les plus importants du XVIIe siècle. Il doit sa renommée et sa fortune aux grandes qualités décoratives et stylistiques de ses représentations florales profondément influencées par l’art flamand. Des caractéristiques dont témoignent les deux toiles de la collection d’AXA. Comme très souvent dans sa production picturale, l’artistea choisi de peindre ces tableaux en pendant. Grâce à une

Juan DE ARELLANO(Santorcaz-Madrid, 1614- Madrid, 1676)

Guirlande de fleurs dans un décor de pierre à coquille et composition mythologique représentant Céphale et Procris

Huile sur toile, H. : 124 x L. : 104 cm ©Jean-Louis Losi

composition élégante, les fleurs disposées en guirlande servent ici d’écrin à la représentation de scènes mythologiques issues des Métamorphoses d’Ovide. Si les deux médaillons figurés peuvent être l’œuvre de collaborateurs, l’artiste eut recours à certains confrères pour peindre des paysages ou des scènes au centre de ses tableaux, la composition florale quant à elle est typique des œuvres qui ont fait son succès. Les différentes espèces chères à l’artiste sont savamment ordonnées et donnent l’impression d’un bouquet naturel et fraîchement coupé  ; sentiment magnifié par l’utilisation incontournable des couleurs primaires accentuées par la touche minutieuse mais vibrante du pinceau. Ces deux toiles, dont les fleurs troublantes de réalité semblent éveillées par une légère brise, témoignent encore une fois de l’aisance talentueuse avec laquelle Arellano savait insuffler la vie à ses bouquets.

Juan DE ARELLANO(Santorcaz-Madrid, 1614- Madrid, 1676)

Guirlande de fleurs dans un décor de pierre à coquille et composition mythologique représentant Circé et Picus

Huile sur toile, H. : 124 x L. : 104 cm ©Jean-Louis Losi

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La Fondation P. & N. de Boer

Hendrik GOLTZIUS(Mulbracht, 1558 - Haarlem, 1616)Portrait du Collectionneur de Coquillages Jan Govertsz van der Aar Signé avec monogramme et daté 1603Huile sur toile, H. : 107 x L. : 83 cm

La Fondation P. & N. de Boer fut fondée par le marchand d’art et collectionneur d’Amsterdam Pieter de Boer (1896-1974).

D’une famille originaire de Suisse et installée en Hollande depuis le XVIIIe siècle, son père le Dr. Michael Georg de Boer (1867-1958) était un historien connu et rien ne prédisposait Pieter à embrasser une carrière artistique.

Naturaliste amateur, Pieter de Boer étudia la zoologie et constitua une grande collection de scarabées qu’il donna par la suite à l’Université d’Amsterdam. Cet intérêt lui inspira son premier achat : un tableau de chenilles et de papillons peint par Jan van Kessel qui marque le début de sa carrière comme marchand d’art.

Après avoir suivi des cours d’histoire de l’art dans les universités d’Utrecht et de Leiden, il fonda en 1922 la Kunsthandel P. de Boer, située à l’origine Van Eeghenstraat à Amsterdam. Vers 1926, son frère Rudolf rejoignit la société où il travaillait encore peu de temps avant sa mort en 1987.

L’activité florissante de la Kunsthandel de Boer permit d’ouvrir des filiales en Allemagne et d’éditer des catalogues (très souvent rédigés par Pieter de Boer lui-même) qui accompagnaient les nombreuses expositions thématiques ou monographiques organisées aux Pays-Bas ou à l’étranger.

En 1941, Pieter de Boer put acheter le bel immeuble historique du 512 Herengracht qui avait appartenu à Pieter Six (1635-1703), le cousin de l’ami et mécène de Rembrandt Jan Six, et où la galerie est encore située à ce jour.

A la mort de Pieter de Boer, la galerie fut reprise par le fils de Rudolf, Pieter, avec l’aide de sa femme Hilde. Ils ont été rejoints par leur fils Niels, troisième génération de la famille à travailler actuellement à la Kunsthandel P. de Boer.

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Depuis les années 1940, parallèlement à son activité de marchand, Pieter de Boer avait commencé à constituer une collection privée de tableaux et dessins anciens qui fut à l’origine de la Fondation P. & N. de Boer.

A la mort de sa première épouse, Nellie Pressburger, en 1960, Pieter de Boer se retira en Suisse. C’est en mémoire de sa femme qu’il fonda la Fondation P. & N. de Boer en 1964. Cette collection devait être léguée au Singer Museum de Laren mais ce projet n’aboutit pas et seule une partie de la collection fit l’objet d’une exposition temporaire dans ce musée en 1966.

Après la mort de Pieter de Boer en 1974, la collection demeura en Hollande. Formée d’environ quatre-vingts tableaux, la collection de la Fondation est bien connue pour ses peintures des écoles flamande et hollandaise dont deux scènes bibliques par Gérard David, deux natures mortes par Ambrosius Bosschaert, le tableau représentant Mars, Vénus et Cupidon de Joachim Wtewael, et une scène d’hiver par Hendrick Avercamp. Elle comprend également quelques peintures des Primitifs italiens. Trois des plus belles peintures sont prêtées à long terme à des musées hollandais : le célèbre Portrait du Collectionneur de Coquillages Jan Govertsz van der Aar par Hendrick Goltzius est au musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, l’Adoration des Mages de Pieter Aertsen est au Rijksmuseum d’Amsterdam, et l’Intérieur de Cuisine avec le Christ et les Pèlerins d’Emmaüs de Joachim Beuckelaer est au Mauritshuis à La Haye.

La Fondation ne possède pas moins de trois peintures et cinq dessins par Vincent van Gogh, dont Le Champ de Blé à Arles de 1888, acheté dans les années 1950.

Elle compte également près de cinq cents dessins des artistes flamands et hollandais les plus importants des XVIe et XVIIe siècles, comme Hendrik Avercamp, Jan Brueghel l’Ancien, Aelbert Cuyp, Jacob de Gheyn II, Hendrick Goltzius, Jan van Goyen, Rembrandt, Rubens et Roelandt Savery.

A l’occasion de la célébration des 50 ans de la Fondation P. et N. de Boer, la Fondation Custodia est heureuse d’organiser une exposition qui présentera des dessins et tableaux de la collection de Boer, parmi lesquels huit œuvres exceptionnelles de Vincent van Gogh.Entre Goltzius et Van Gogh, du 13 décembre 2014 au 8 mars 2015, à la Fondation Custodia, 121 rue de Lille, Paris VII.

Joachim WTEWAEL(Utrecht, 1566 - Utrecht, 1638)

Mars, Vénus et Cupidon, circa 1610Huile sur cuivre, H. : 18,2 x L. : 13,5 cm

Jan BRUEGHEL L’ANCIEN(Bruxelles, 1568 - Anvers, 1625)Souris, Rose, Papillon et Chenille

Huile sur cuivre, H. : 8 x L. : 11,5 cm

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Dirck VAN BABUREN(Wijk circa 1595 – Utrecht, 1624)

Jeune garçon jouant de la guimbarde, 1621Huile sur toile, H. : 65 x L. : 52 cm

Collection Centraal Museum, Utrecht; acquisition de 1953Image & copyrights CMU/

les trois œuvres exposées à Paris Tableau sont, avec L’Entremetteuse de Gerard van Honthorst, emblématiques du Salon de cette année, parfaitement représentatifs de la collection de peinture ancienne du Centraal Museum Utrecht  : les peintres caravagesques d’Utrecht. Né de l’influence du Caravage, le Caravagisme joua un rôle considérable dans le développement de la peinture du dix-septième siècle. Dirck van Baburen, Gerard van Honthorst et Johannes Jansz van Bronchorst séjournèrent à Rome, où ils tombèrent en admiration devant l’art du grand maître italien. De retour à Utrecht, ils y introduisirent ce nouveau style, qui se répandit rapidement dans certaines villes du nord des Pays-Bas. Bien que le mouvement ait connu son apogée entre 1620 et 1630, on en retrouve encore certains traits plus tard dans la peinture d’un Rembrandt, par exemple.

Le Centraal Museum d’Utrecht

Le Jeune Garçon jouant de la guimbarde de Van Baburen est un portrait intime, presque sensuel, qui présente les caractéristiques essentielles du Caravagisme. Le jeune garçon à l’épaule nue, coiffé d’un charmant béret à plumes, est peint en gros plan, éclairé de biais par une chandelle fumeuse placée derrière les feuilles volantes de sa partition. L’ombre de l’anse du bougeoir sur la page froissée démontre au plus haut point la maîtrise du peintre. C’est Baburen au meilleur de lui-même.

Comme Baburen, le grand Gerard van Honthorst fut un partisan convaincu du Caravagisme. Son traitement virtuose du clair-obscur lui valut le surnom de « Gherardo delle Notti » parmi ses contemporains. De retour à Utrecht, Honthorst remplaça progressivement l’éclairage ténébreux de ses premiers tableaux par une lumière plus douce, plus diffuse, et une palette moins colorée. La joyeuse bergère tenant un nid de tourterelles est un des nombreux tableaux de jeunes filles riantes peints par Honthorst dans les années 1620.

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Johannes Jansz VAN BRONCHORST(Utrecht, 1627 – Amsterdam, 1656)

Jeune femme, circa 1654-1656Huile sur toile, H. : 81,9 x L. : 66,9 cm

Collection Centraal Museum, Utrecht; acquisition de 1966Image & copyrights CMU/

Gerard VAN HONTHORST(Utrecht, 1592 – Utrecht, 1656)

Bergère aux Tourterelles, circa 1652Huile sur toile, H. : 80,1 x L. : 65,3 cm

Collection Centraal Museum, Utrecht; acquisition de 1966Image & copyrights CMU/

Johannes Jansz van Bronchorst ne subit l’influence de Caravage que plus tard. On a souvent reconnu dans sa belle Jeune Femme la figure de Marie Madeleine, bien qu’aucun de ses attributs habituels au dix-septième siècle – crâne humain, livre ou crucifix – ne figure dans ce tableau. Le personnage n’est donc reconnaissable qu’à sa pose et son air mélancolique.

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Colloque – 13 novembre 2014Utrecht et le mouvement caravagesque international à 11h30 - 12h30 et 14h00 - 18h30 Petit auditorium du Palais BrongniartPlace de la Bourse, Paris 2e

Dr. Joost Vander Auwera, Conservateur en chef au département des tableaux anciens, Musée royaux des Beaux-Arts de Belgique, BruxellesLe mouvement caravagesque dans le sud des Pays-Bas et sa relation avec le Caravage et ses suiveurs à l’étranger. Problématique de la chronologie et de la diffusion

Dr. Arnauld Bréjon de Lavergnée, Ancien Directeur du Mobilier nationalGravures d’après des tableaux caravagesques dans un recueil de l’abbé de Marolles

Dr. Annick Lemoine, Historienne de l’art, Chef de projet à l’Académie de France à RomeÀ propos des suiveurs français Dr. Sergio Benedetti, ancien conservateur en chef de la National Gallery of Ireland, DublinÀ propos des suiveurs espagnols

Dr. Guillaume Kientz, Conservateur au département des Peintures, Musée du Louvre, ParisCaravagisme ou naturalisme ? Nouveaux courants de la peinture en Espagne 1600-1620

Prof. Dr. Arthur K. Wheelock, Conservateur, Peinture baroque du nord, National Gallery of Art, Washington Les suiveurs du Nord et le marché de l’art

Il est manifeste que l’influence du Caravage s’est étendue bien au-delà d’Utrecht et de l’Italie. Elle est perceptible non seulement au nord et au sud des Pays-Bas, mais aussi en France et en Espagne. Partant de l’hypothèse selon laquelle les peintres caravagesques d’Utrecht ont donné leur propre interprétation du Caravage et que leurs tableaux sont toujours reconnaissables même lorsqu’ils ont été peints à Rome, le colloque Utrecht et le mouvement caravagesque international examinera dans quelle mesure il en est de même de la peinture des caravagesques flamands, français et espagnols. La conférence de clôture aura pour thème le Caravagisme et le marché (international) de l’art.

Les intervenants :

Prof. Dr. Volker Manuth, Professeur d’histoire de l’art, Radboud Universiteit, Nijmegen Introduction

Prof. Dr. Sebastian Schütze, Université de Vienne Présentation générale sur le Caravage et ses deux générations de suiveurs

Dr. Liesbeth M. Helmus, Conservateur au Département des Tableaux anciens, Centraal Museum Utrecht Les suiveurs du Caravage à Utrecht

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Les exposants

Autriche >Galerie Sanct LucasJosefsplatz 5, Palais Pallavicini1010 VienneT 00 431 512 82 37F 00 431 513 32 [email protected]@sanctlucas.comÉtats-Unis >Grassi Studio158 A East 71st StreetNY 10021, New YorkT 00 1 212 226 6616 F 00 1 212 226 [email protected] >Didier Aaron & Cie152, boulevard Haussmann75008 ParisT 00 33 1 47 42 47 34 F 00 33 1 42 66 24 [email protected] Canesso26, rue Laffitte75009 Paris T 00 33 1 40 22 61 71F 00 33 1 40 22 61 [email protected]

Galerie Éric Coatalem136, Faubourg Saint-Honoré75008 Paris T 00 33 1 42 66 17 17 F 00 33 1 42 66 03 [email protected] Michel Descours44, rue Auguste Comte69002 LyonT 00 33 04 72 56 75 97F 00 33 04 72 41 90 [email protected] & Co70, rue du Faubourg Saint-Honoré75008 ParisT 00 33 1 42 66 44 54F 00 33 1 42 66 44 [email protected] Jonckheere100, rue du Faubourg Saint-Honoré75008 ParisT 00 33 1 42 66 69 49F 00 33 1 42 66 13 [email protected] Leegenhoek35, rue de Lille75007 ParisT 00 33 1 42 86 85 51F 00 33 1 42 86 85 [email protected]

Galerie G. Sarti137, rue du Faubourg Saint-Honoré75008 ParisT 00 33 1 42 89 33 66 F 00 33 1 42 89 33 [email protected] & Gautier134, rue du Faubourg Saint-Honoré75008 ParisT 00 33 1 43 59 13 57F 00 33 1 43 59 10 [email protected] Terrades8, rue d’Alger75001 ParisT 00 33 1 40 20 90 51F 00 33 1 40 20 90 [email protected] Claude VittetLe Louvre des Antiquaires2, place du Palais Royal75001 ParisT/F 00 33 1 42 60 11 [email protected]

Italie >Maurizio NobileVia Santo Stefano, 19/a40125 BolognaT 00 39 05 [email protected]

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PorciniPiazza Vittoria, 6 - 80 121 NaplesT 00 39 0817643550 F 00 390812457679 [email protected] Virgilio & C.Via della Lupa, 1000186 RomeT 00 39 06 6871093F 00 39 06 [email protected]@carlovirgilio.itwww.carlovirgilio.itPays-Bas >Kunsthandel P. de BoerHerengracht 5121017 CC AmsterdamT 00 31 20 623 68 49F 00 31 20 623 12 [email protected] Uni >Thomas Agnew & Sons22 Grafton StreetLondon W1S 4EXT 00 44 20 7491 9219F 00 44 20 7491 [email protected] Beddington Ltd16 Savile RowLondres W1S 3PLT 00 44 20 74 39 49 59F 00 44 20 74 39 49 [email protected]

Derek Johns Ltd12 Duke Street, St James’sLondres SW1Y 6BNT 00 44 20 78 39 76 71 F 00 44 20 79 30 09 [email protected] Valls Ltd11 Duke Street, St. James’sLondon, SW1Y 6BN T 00 44 207 930 1144F 00 44 207 976 [email protected]@rafaelvalls.co.ukwww.rafaelvalls.co.ukThe Weiss Gallery59 Jermyn StreetLondres SW1Y 6LXT 00 44 207 409 00 35F 00 44 207 491 96 [email protected] >Jean-François HeimUtengasse 52CH-4058 BâleT 00 41 61 681 35 35F 00 41 61 681 75 70Mobile J-F Heim : 00 41 789 55 77 [email protected]

David Kœtser galleryTalstrasse 37CH 8001 ZurichT 00 41 44 211 52 40F 00 41 44 211 56 [email protected]@koetsergallery.comwww.koetsergallery.com

Marchands de cadres :France >Galerie Montanari8, rue de Miromesnil75008 ParisT 00 33 1 49 24 07 52F 00 33 1 49 24 07 [email protected] >Enrico Ceci – Cornici AnticheVia Giardini 320Formigine (Modène)T 00 39 059 556119F 00 39 059 570660www.enricoceci.com

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Didier Aaron & Cie152, boulevard Haussmann - 75008 Paris - FranceTél. : 00 33 1 47 42 47 34 / Fax : 00 33 1 42 66 24 17E-mail : [email protected] / Site internet : www.didieraaron.com

Ouverte en 1923, la Galerie Didier Aaron offre aujourd’hui à ses clients l’une des plus belles collections d’œuvres d’art au monde. Cette collection se compose de meubles, de tableaux, de dessins et d’objets d’art des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, où les plus grands noms des Beaux-Arts côtoient ceux de l’ébénisterie dans un éclectisme et une exigence qui ont fait la renommée de la galerie depuis plus de quatre-vingts ans. Ainsi peuvent s’y acquérir aussi bien des œuvres de Fragonard que de Boulle et de Oeben, ou encore des objets de Sèvres.

La Galerie Didier Aaron opère au travers de ses trois galeries situées à Paris, dans son nouvel espace boulevard Haussmann, à New York et à Londres. En 2007, la galerie a créé un site web international, www.didieraaron.com, qui présente une sélection des œuvres de  sa collection.

Organisée en différents départements : « mobiliers et objets », « tableaux » et « cabinet de dessins », la Galerie Didier Aaron possède une expertise exceptionnelle en matière d’œuvres d’art, qui lui a par exemple permis d’intervenir dans l’une des plus importantes transactions jamais réalisées pour un tableau ancien : une toile du Titien acquise récemment pour plus de cinquante millions de dollars par le J. Paul Getty Museum aux États-Unis.

Jean-Baptiste-Marie PIERRE (Paris,1714 – Paris, 1789)Bacchante endormie, 1763

Huile sur toile, H. : 105 x L. : 71 cm

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Dans les années 1825-1835, Turpin de Crissé réalisa un certain nombre d’oeuvres mythologiques.

Toutes prennent place dans de grands paysages idylliques, où une végétation luxuriante vient se mêler à d’imposantes masses rocheuses, créant des jeux de clairs-obscurs.

Ce tableau, dont le sujet est directement inspiré de la mythologie grecque, illustre L’enfance de Bacchus, dieu de la fertilité et du vin. Celui-ci, fils des amours adultères de Zeus, fut confié aux nymphes et au sage Silène, après la mort de sa mère Sémélé. C’est sur le mont Nysa, en Thrace qu’il fut élevé.

Une nymphe (peut-être la nymphe Inès), entourée de ses compagnes et de satyres, porte ici le jeune Bacchus, tandis que Silène est allongé sous la voûte rocheuse.

Sur leur gauche, une bacchante et un satyre portant un thyrse, long bâton orné de lierre ou de feuilles de vigne, dansent au son des auloï et des tambourins.

Turpin illustra un autre épisode de la vie de Bacchus dans L’Hymen de Bacchus et Ariane, aujourd’hui conservé au musée des Beaux-Arts d’Angers. Celui-ci, de format strictement identique, est daté de 1834.

Une dernière composition doit enfin être rapprochée de celle-ci, un Paysage avec un combat de centaures (Venise, musée de l’Académie), dans lequel on retrouve également, hormis son format habituel, une composition très verticale, largement dominée par des falaises rocheuses.

Sa datation, 1836, proche de celle du tableau du musée des Beaux-Arts d’Angers, permet de situer cette toile dans ces mêmes années. Didier Aaron & Cie

152, boulevard Haussmann - 75008 ParisTél. : 00 33 1 47 42 47 34 / Fax : 00 33 1 42 66 24 [email protected] / www.didieraaron.com

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Lancelot Théodore TURPIN DE CRISSE(Paris, 1782 – Paris, 1859)L’ enfance de Bacchus, 1835

Huile sur toile, H. : 129 x L. : 97 cmMonogrammé

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Thomas Agnew & Sons22 Grafton Street, London W1S 4EX – Royaume-Uni Tél. : 00 44 207 491 9219 / Fax : 00 44 207 491 9481E-mail : [email protected] / Site internet : www.agnewsgallery.com

Thomas Agnew & Sons a été créée par Thomas Agnew à Manchester en 1817. Il a ensuite ouvert sa galerie à Londres en 1860. Depuis lors, Agnew’s a toujours occupé une position de premier plan dans le monde de la peinture ancienne et joué un rôle dans la promotion de l’art contemporain britannique à la fin du XIXe siècle.

Au fil des générations, la galerie a conseillé les plus importants collectionneurs de leur temps, comme Edward Cecil Guinness, premier comte de Iveagh, Alfred Beit, Alfred et Ferdinand de Rothschild et, plus récemment, Paul Mellon, Norton Simon et la Fondation Samuel Kress. Agnew’s a souvent collaboré avec la National Gallery de Londres, de grandes maisons de vente et a participé au placement de nombreux chefs-d’œuvre dans les grands musées du monde. La galerie a exposé, entre autres, Caravage, Van Dyck, El Greco, Frans Hals, Poussin, Rembrandt, Rubens, Vermeer, Titien, Turner et Velázquez dont The Rokeby Venus aujourd’hui à la National Gallery, Londres.

En 2013, après près de deux siècles de gestion familiale, Agnew’s a été rachetée et est aujourd’hui dirigée par Lord Anthony Crichton-Stuart, ancien chef du département de peinture ancienne chez Christie’s New York.

Benedetto DI MONTAGNA (1481-1550)

Saint Antoine et le Centaure Huile sur panneau, H. : 28 x L. : 66 cm

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Cette peinture d’une grande modernité est l’un des rares témoignages du baron Gérard à exprimer dans une palette moderne, une vision d’un monde romantique. Ce tableau est sans doute réalisé vers 1829, durant son séjour sur la côte normande et le nord de la France entre Le Havre, Dieppe et Boulogne.

Chef de file de l’école néoclassique, le baron Gérard est l’un des portraitistes les plus influents de la période napoléonienne. Gérard est présent dans le tableau de Boilly, L’atelier d’Isabey, il fréquente les cercles littéraires, le milieu musical et l’univers du théâtre. Il s’est associé avec la plupart des figures de proue de la génération romantique, dont Victor Hugo et Eugène Delacroix -dont il a lancé la carrière- et cette influence est manifeste dans cette peinture.

Delacroix, à l’instar du Baron Gérard, s’est inspiré de Rubens et des peintres vénitiens de la Renaissance en utilisant une palette vive et des couleurs chaudes, pour créer un sentiment brut et émotionnel. Le motif du cheval fougueux au milieu d’une mer déchaînée est à la fois le symbole de la puissance de la nature, et le symbole de la liberté de pensée. Cette image forte est omniprésente dans la genèse de l’œuvre de Delacroix, elle se retrouve pleinement exprimée dans ce tableau de Gérard, d’où découle un esprit romantique naissant. Cette vision romantique sera plus tard réinterprétée par les Surréalistes, connus pour leurs travaux sur l’inconscient, et le style de certaines œuvres de Giorgio de Chirico rappelle le travail de ce tableau.

Thomas Agnew & Sons22 Grafton Street, London W1S 4EX – Royaume-Uni Tél. : 00 44 207 491 9219 / Fax : 00 44 207 491 [email protected] www.agnewsgallery.com

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François Pascal Simon Gérard dit BARON GERARD (Rome, 1770 – Paris, 1837)

Chevaux effrayés par les vagues Sur sa toile d’origine (Belot), H. : 32,5 x L. : 40,5 cm

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Charles Beddington Ltd16 Savile Row - Londres W1S 3PL - Royaume UniTél. : 00 44 20 74 39 49 59 / Fax : 00 44 20 74 39 49 69E-mail : [email protected] / Site internet : www.charlesbeddington.com

Charles Beddington Ltd propose des peintures à partir d’une large sélection d’écoles et de périodes, avec toutefois une spécialisation dans le XVIIIe siècle vénitien. Charles Beddington est lui-même un expert reconnu de ces paysages et de Canaletto en particulier.

Les travaux de recherche de la galerie ont fortement influencé ses activités. De fait, la majorité des tableaux présentés sont soit des redécouvertes, soit des nouveautés pour le marché de l’art.

Bernardo Bellotto dit CANALETTO (Venise, 1722 – Varsovie, 1780)

Piazza del Popolo, Rome Huile sur toile, H. : 61,5 x L. : 96,2 cm

Page 25: Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse

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Charles Beddington Ltd16 Savile Row - Londres W1S 3PL - Royaume UniTél. : 00 44 20 74 39 49 59 / Fax : 00 44 20 74 39 49 [email protected] / www.charlesbeddington.com

Francesco GUARDI (Venise, 1712 – Venise, 1793)Le Bassin de Saint Marc, le jour de l’Ascension, avec le Bucentaure partant pour San Nicolò del LidoHuile sur toile, H. : 52,2 x L. : 84,8 cm

Page 26: Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse

Kunsthandel P. de BoerHerengracht 512 - 1017 CC Amsterdam - Pays BasTél. : 00 31 20 623 68 49 / Fax : 00 31 20 623 12 85E-mail : [email protected] / Site internet : www.kunsthandelpdeboer.com

La galerie Kunsthandel P. de Boer est spécialisée en peinture ancienne hollandaise et flamande. Bien que ses réserves comportent des tableaux des XVIe et XVIIIe siècles, elle est principalement centrée sur des œuvres du XVIIe siècle.

Fondée en 1922, elle a toujours été située au cœur d’Amsterdam. Elle se trouve aujourd’hui sur le Herengracht dans une maison du XVIIe siècle longeant un canal et décorée de meubles anciens.

La galerie achète et vend des tableaux, réalise des rapports d’expertise pour l’assurance et conseille aussi sa clientèle pour les travaux de restauration et d’encadrement. Elle est dotée d’une riche bibliothèque qui est mise à la disposition des historiens de l’art.

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Lucas VALCKENBORCH(Louvain, circa 1535 – Francfort, 1597)

Un paysage boisé aux personnages dansant et se réjouissant dans un village

Huile sur panneau transformé au diamètre de 13,2 cm

Signé aux initiales VVL et daté de 1596

Page 27: Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse

Kunsthandel P. de BoerHerengracht 512 1017 CC Amsterdam – Pays BasTél. : 00 31 20 623 68 49 / Fax : 00 31 20 623 12 [email protected] / www.kunsthandelpdeboer.com

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Jan BRUEGHEL LE JEUNE et atelier(Anvers, 1601 – Anvers, 1678)Dispute d´oiseauxHuile sur cuivre, H. : 18,5 x L. : 25,5 cm

En 1624, ayant terminé son apprentissage chez son père, Jan le Jeune se rend en Italie avec son ami d´enfance Anthony van Dyck. Durant une épidémie de choléra, Jan l´Ancien meurt subitement. Jan le Jeune reprend l´atelier de son père à Anvers. Pendant toute sa carrière, il y produit des œuvres d´un style semblable à celui de son père. En 1630, il devient le doyen de la guilde d´Anvers. La cour d´Autriche et celle de France font partie de ses clients, il semble avoir visité la France aux environs de l´année 1650. Bien que Jan le Jeune peigne de nombreux sujets, il est surtout connu pour ses paysages dont les sujets varient de villages à des scènes mythologiques, à des allégories ainsi qu´à une nouvelle catégorie, des animaux au sein de paysages. Ses allégories représentent les sens, les éléments, les saisons ou encore l´abondance. Tout comme son père, il a créé des arrières plans de paysages pour de nombreux peintres comme Peter Paul Rubens et Hendrick van Balen. Le motif de ce tableau, des oiseaux perchés sur une branche avec une chouette au centre, est déjà connu grâce au tableau de Jan Brueghel l´Ancien intitulé ‘Le concert des oiseaux’. Ce thème a été repris par Jan Brueghel le Jeune.

Page 28: Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse

Galerie Canesso26, rue Laffitte -75009 Paris – FranceTél. : 00 33 1 40 22 61 71 / Fax : 00 33 1 40 22 61 81E-mail : [email protected] / Site internet : www.canesso.com

La Galerie Canesso a été fondée en 1994 à Paris par Maurizio Canesso, fort d’une longue expérience dans la peinture ancienne italienne. Son activité est orientée exclusivement vers les tableaux exécutés entre le XVe et le XVIIIe siècle par des artistes italiens ou étrangers ayant résidé en Italie. Le choix des œuvres, pour la plupart inédites, privilégie les thèmes religieux ou mythologiques, mais aussi les portraits, les natures mortes et les paysages.

Conseiller et guider le collectionneur est l’un des axes de travail de la galerie. Son étroite collaboration avec les historiens de l’art et les conservateurs de musées atteste de son succès auprès des institutions du monde entier.

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Francesco ALBANI dit L’Albane(Bologne, 1578 – Bologne, 1660)

Le Christ apparaissant à MadeleineHuile sur cuivre, oval, H. : 19 x L. : 24,5 cm

Au revers, une inscription à l’encre : « From the Orleans Gallery / Engraved »

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Simon Vouet, dans ce brillant exercice consacré au portrait, domaine dans lequel il excellait dès son plus jeune âge, expose-t-il une œuvre appartenant encore à la période italienne ou, au contraire, cherche-t-il, après son long séjour dans la péninsule, à adapter son pinceau et son art au goût français ?Jean-Pierre Cuzin a tranché en plaçant résolument l’œuvre dans un contexte français, celui des portraits contemporains des Le Nain et de Daniel Dumonstier (1576-1646), et en proposant une date d’exécution qui devrait suivre de peu le retour de l’artiste à Paris, fin 1627. Il faut alors considérer ce portrait comme l’une des toutes premières réalisations de l’artiste cherchant une manière nouvelle pour s’adapter aux tendances françaises. L’utilisation de la lumière, la liberté virtuose de la touche, la présence des couleurs froides – notamment le vert dans la veste à crevés –, le type physique du modèle à la mode en vigueur à la cour de Louis XIII, jouent, entre autres, en faveur de cette hypothèse.

Galerie Canesso26, rue Laffitte - 75009 ParisTél. : 00 33 1 40 22 61 71 / Fax : 00 33 1 40 22 61 [email protected] / www.canesso.com

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Simon VOUET(Paris, 1590 – 1649, Paris)Portrait d’hommeHuile sur toile, H. : 58,2 x L. : 47 cm

Page 30: Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse

Galerie Éric Coatalem136, rue du Faubourg Saint-Honoré -75008 Paris – FranceTél. : 00 33 1 42 66 17 17 / Fax : 00 33 1 42 66 03 50E-mail : [email protected] / Site internet : www.coatalem.com

La Galerie Éric Coatalem, fondée en 1986, est spécialisée dans les tableaux, dessins et sculptures de maîtres français et italiens du XVIIe au XXe siècle. Elle a présenté, en 1994, la première rétrospective consacrée au peintre Lubin Baugin (1610-1663), en 1998 un important ensemble d’études de paysages à l’huile sur papier par George-Augustus Wallis (1770-1847), en 2001, une exposition François Perrier (1590-1650), en 2005, dix-sept Tableaux Français du XVIIe Siècle, (Lubin Baugin, Charles Le Brun, Mathieu Le Nain, Eustache Le Sueur, François Perrier, Jacques Stella, Simon Vouet…), en 2008, vingt-cinq dessins de Gustav Klimt (1862-1918) et, en 2009, dix natures mortes de Louyse Moillon (1610-1696). La Galerie Éric Coatalem a organisé, en collaboration avec la Galerie Bellanger, en avril et mai 2013, une exposition comportant plus de soixante tableaux du XVIIe siècle français.

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Louis-Léoplod BOILLY(La Bassée, 1761 – Paris, 1845)

Trompe-l’œil aux pièces de monnaie sur le plateau d’un guéridon

Huile sur marbre blanc cerclée d’ébène H. : 47 cm de diamètre

(H. : 58 cm avec sa bordure)

Page 31: Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse

Galerie Éric Coatalem136, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris Tél. : 00 33 1 42 66 17 17 / Fax : 00 33 1 42 66 03 50 [email protected] / www.coatalem.com

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Adélaïde LABILLE-GUIARD (Paris, 1749 – Paris, 1803)Portrait d’un conventionnelHuile sur toile, H. : 73 x L. : 60 cm

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Galerie Michel Descours44, rue Auguste Comte - 69002 Lyon – FranceTél. : 00 33 4 72 56 75 97 / Fax : 00 33 4 72 41 90 67E-mail : [email protected] / Site internet : www.peintures-descours.fr

L’ouverture de la galerie de peintures et de dessins Michel Descours en décembre 2009 a consacré trente-cinq années de passion et d’expérience. Connu de longue date comme antiquaire spécialisé dans le mobilier et les objets d’art, Michel Descours avait le désir et l’ambition de créer à Lyon un espace exclusivement dévolu à ce qui lui semble le meilleur dans le domaine des Beaux-Arts.

Si la galerie fait aujourd’hui référence en matière d’école lyonnaise (Jacques Stella, Louis Cretey, les Flandrin, Puvis de Chavannes...), ses intérêts dépassent de beaucoup cette production ; elle propose à sa clientèle privée aussi bien qu’institutionnelle un choix panoramique de peintures et de dessins européens de l’époque moderne au XXe siècle.

Parmi ses dernières ventes importantes, il faut signaler celle d’un tableau majeur de Francesco Hayez au musée du Louvre (le plus important de l’artiste conservé dans une collection publique en dehors d’Italie).

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Jacopo Negretti, dit PALMA LE JEUNE(Venise, vers 1548 – Venise., 1628)

Saint SébastienHuile sur toile, H. : 190 x L. : 114 cm

Signé en bas à droite, sur la margelle : IACOBVS PALMA – F.

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XxExemple

Galerie Michel Descours44, rue Auguste Comte - 69002 LyonTél. : 00 33 4 72 56 75 97 / Fax : 00 33 4 72 41 90 [email protected] / www.peintures-descours.fr

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Jean-Joseph-Xavier BIDAULD (Carpentras, 1758 – Montmorency, 1846)Paysage vu à travers une treille, vers 1840Huile sur toile, H. : 32,5 x L. : 41 cmSigné et localisé en bas au centre, sur la lettre :a Mr / Bidaul[d] / [Montmorency ?]

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Grassi Studio158 A East 71st Street - NY 10021 New York – USATél. : 00 1 212 226 6616 / Fax : 00 1 212 226 5496E-mail : [email protected] / Site internet : www.grassistudio.com

Le nom de famille lié à la galerie est connu dans le milieu de l’art depuis plus d’une centaine d’années. À la fin du XIXe siècle, le Professeur Luigi Grassi débuta sa carrière à Florence, en collaboration avec son oncle Costantini, un marchand d’art déjà bien installé dans la ville. À partir de 1900, Grassi eut sa propre galerie et, en 1914, déménagea dans l’Hôtel Montagliari, Via Cavour.

À l’issue de la deuxième guerre mondiale, « Luigi Grassi & Sons » devint un passage obligatoire pour les collectionneurs d’art de la Renaissance venus d’Europe et des États-Unis. Après sa mort en 1937, ses enfants continuèrent son activité. Le cadet, Arturo, se concentra sur les tableaux anciens aux États-Unis, jusqu’à la fin des années soixante. Un de ses fils, Marco, poursuivit une carrière de restaurateur à Florence, en Suisse, et ensuite à New York. Il y a 15 ans, avec son fils Matteo, les Grassi fondèrent « Grassi Studio », spécialisé dans les tableaux anciens, et basé à New York. Grassi Studio participe régulièrement à la TEFAF, aux Biennales de Rome et de Florence, et désormais à Paris Tableau.

Apollonio DI GIOVANNI(Florence, 1415/17- Florence, 1465)Crucifixion avec la Vierge Marie et les Saints Marie-Madeleine, François et BenoîtCirca 1450Tempera et or sur panneau, H. : 73 x L. : 49 cm

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Louis GAUFFIER (La Rochelle, 1761 - Livorno, 1801)Portrait de Ferdinando NerliHuile sur toile (sans doublure), H. : 66 x L. : 48,3 cmL’esquisse à la gouache de ce tableau est conservée à Versailles

Grassi Studio158 A East 71st Street - NY 10021 New York – USATél. : 00 1 212 226 6616 / Fax : 00 1 212 226 [email protected] / www.grassistudio.com

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Haboldt & Co70, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris – FranceTél. : 00 33 1 42 66 44 54 / Fax : 00 33 1 42 66 44 52E-mail : [email protected]

Après avoir occupé les fonctions d’expert chez Christie’s New York et de président chez Colnaghi USA, Ltd., Bob Haboldt a fondé sa galerie à New York en 1983. En 1990, il a choisi Paris pour implanter sa seconde galerie, rue du Faubourg Saint-Honoré. Marchand de tableaux et dessins anciens de renommée internationale depuis près de trente ans, il possède aujourd’hui des showrooms à Amsterdam, Paris et New York.

La galerie propose un large éventail de tableaux et dessins anciens de grande qualité. Le choix des tableaux s’échelonne des fonds d’or jusqu’au début du XIXe siècle et couvre principalement les écoles nordiques, mais également les écoles italienne, française et espagnole.

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Johann Georg PLATZER (Sankt Michael in Eppan, 1704 – Sankt Michael in Eppan, 1761)Bacchus et Ariane (Ovide, Métamorphoses, VIII, 174-182)Signé en bas à gauche : J.G. PlazerHuile sur cuivre, H. : 56,2 x L. : 79,5 cm

Bacchus et Midas (Ovide, Métamorphoses, IX, 85-99)Signé sur le tonneau : J.G. PlazerHuile sur cuivre, H. : 56,1 x L. : 79,3 cm (une paire)

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Haboldt & Co70, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 ParisTél. : 00 33 1 42 66 44 54 / Fax : 00 33 1 42 66 44 [email protected]

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Bartholomeus VAN DER HELST (Haarlem, 1613 – Amsterdam, 1670)Portrait d’un jeune garçon en Cupidon, assis dans un paysage et tenant une bulle de savon Huile sur toile, H. : 93 x L. : 106 cm Signé et date en bas à gauche : B. vander . helst . fecit 1641

Bacchus et Midas (Ovide, Métamorphoses, IX, 85-99)Signé sur le tonneau : J.G. PlazerHuile sur cuivre, H. : 56,1 x L. : 79,3 cm (une paire)

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Jean-François HeimUtengasse 52 – CH-4058 Bâle – SuisseTél. : 00 41 61 681 35 35 / Fax : 00 41 61 681 75 70 / Mobile J-F Heim : 00 41 789 55 77 77E-mail : [email protected] / Site internet : www.galerieheim.ch

Depuis trente ans, Jean-François Heim partage avec joie sa passion des tableaux, dessins et sculptures d’artistes du XVe au XXe siècle.

Aujourd’hui, la nature de son métier réside dans la sélection des objets, le choix des contacts et l’analyse de l’expertise. Jean-François Heim est un conseiller indépendant entre un collectionneur, un mécène et une collection publique. Son professionnalisme a établi la réputation de la galerie et lui vaut aujourd’hui la confiance des plus grands collectionneurs et institutions du monde de l’art.

Alexandre-François DESPORTES (Champigneulles, 1661- Paris, 1743)

Hallali de loup, 1721Huile sur toile, H. : 250 x L. : 225 cm

Signée et datée en bas à droite :Desportes 1721

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Jean-François HeimUtengasse 52 – CH-4058 Bâle – SuisseTél. : 00 41 61 681 35 35 / Fax : 00 41 61 681 75 70 [email protected] / www.galerieheim.ch

Considéré dès son vivant comme le principal paysagiste romantique danois, Lundbye semble avoir échappé à l’influence d’Eckersberg. Dès l’âge de 12 ans, il suit un enseignement de dessin auprès de Johan Ludwig Lund, qui avait été proche de Caspar David Friedrich et des Nazaréens allemands de Rome. Par la suite, il est l’élève du peintre animalier Christian Holm. Admis à l’Académie de Copenhague en 1833, Lundbye se lie d’amitié avec Thorald Laessøe et Peter Christian Skovgaard. Dans ces années-là, le style et le sens du coloris de Christen Købke exercent une influence déterminante sur lui mais c’est probablement le paysagiste norvégien Johan Christian Dahl qui le marquera davantage. En 1835, il débute à l’exposition de Charlottenborg. On considère qu’il atteint sa maturité artistique vers 1838. Durant l’été 1843, Lundbye passe deux mois avec son ami Skovgaard à Vejby, dans le Nord de la Sealand. Ce tableau représente son ami de manière informelle, créant une atmosphère intimiste en utilisant les lignes droites dans un jeu perspectif fermé et en employant une gamme de tons chauds et dorés.Johan Thomas Lundbye reçoit une bourse de voyage de l’Académie et se rend à Rome en 1845, mais ce voyage ne semble pas avoir été d’une grande importance pour son œuvre. Bien qu’attiré par le courant nazaréen, il ne s’arrête pas à Munich, et n’ entreprend d’ailleurs jamais de voyage à Dresde, capitale du romantisme friedrichien. Lorsque la guerre du Schleswig-Holstein éclate en 1848, Lundbye se porte volontaire. Il meurt officiellement d’une balle perdue mais il s’agissait peut-être d’un suicide.

Johan Thomas LUNDBYE(Kalundborg, 1818 – Bedsted, 1848)Peter Christian Skovgaard appuyé contre un muret dans une étable, 1843Huile sur papier marouflé sur toile, H. : 34 x L. : 28 cmSitué, daté et signé avec monogramme en bas à droite : Veiby Juny 1843 TL

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Derek Johns ltd

12 Duke Street, St James’s - Londres SW1Y 6BN – Royaume UniTél. : 00 44 20 78 39 76 71 / Fax : 00 44 20 79 30 09 86E-mail : [email protected] - [email protected] / Site internet : www.derekjohns.co.uk

Derek Johns est spécialisé dans la peinture européenne du XIIe au XVIIIe siècle, et en particulier dans les écoles italienne et espagnole.

La galerie présente également des sculptures européennes, ainsi que des dessins de Maîtres anciens. Elle est ainsi réputée pour ses découvertes de chefs-d’œuvre disparus.

Parmi ses clients, Derek Johns compte les plus importants musées et collections privées du monde.

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Martin VAN VALCKENBORCH (Louvain, 1535 – Francfort, 1612)

Paysage d’automne avec vendanges et récolte de fruitsHuile sur toile, H. : 85 x L. : 127 cm

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Le tableau présenté ici figurait également dans le séminaire annuel sur les portraits anglais qui se déroula à la National Portrait Gallery le 27 novembre 2012 : “A review of the Portraits within the Suffolk Collection” par le Dr. Laura Houliston, Curatrice des collections London & East, English Heritage. Elizabeth Drury était la troisième fille sur six enfants de Monsieur William Drury (1550-1590) et Elizabeth Stafford (d. 1600), une dame de chambre de la Reine Elizabeth. Elle passa sa jeunesse à Hawstead Place à Suffolk, où la reine lui rendit visite en août 1578, signe de la considération royale dont bénéficiaient ses parents. En 1594 à l’âge de seize ans Elizabeth se maria à William Cecil (1566-1640), 3e baron de Burghley depuis 1605. Elle fut sa seconde épouse, la première perdit la vie en 1591. Elizabeth et ses trois filles – Elizabeth, Diana et Anne – vivaient dans la résidence principale de la famille Cecil à Burghley près de Stamford dans le Lincolnshire, mais également dans la demeure des Exeter sur Strand à Londres. Quand son époux obtint le titre de Comte en 1623, elle devint la Comtesse d’Exeter. La robe noire et le précieux médaillon marqué du monogramme RD qui apparaît en évidence sont des indices du deuil auquel Lady Burghley s’astreint suite à la perte de son frère ainé Robert Drury, qui mourut à l’âge de quarante ans le 2 avril 1615. Il est probable qu’Elizabeth ait commandé ce portrait en buste à l’artiste comme un portrait de deuil pour son propre compte plutôt que destiné à être un cadeau pour un membre de la famille. Cependant il est important de mentionner que la couleur noire était très en vogue chez les dames à cette époque.

Derek Johns ltd

12 Duke Street, St James’s - Londres - SW1Y 6BN – Royaume UniTél. : 00 44 20 78 39 76 71 / Fax : 00 44 20 79 30 09 [email protected] / www.derekjohns.co.uk

William LARKIN (c. 1580 – 1619)Portrait en buste d’Elizabeth Drury, Lady Burghley, devenue Comtesse d’Exeter (1577/8-1654), tournée vers la gauche, vêtue d’une riche collerette de dentelle sur un ensemble sombre perlé. Peint vers 1615Huile sur panneau, H. : 79 x L. : 58 cm

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De Jonckheere100, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris- FranceTél. : 00 33 1 42 66 69 49 / Fax : 00 33 1 42 66 13 42E-mail : [email protected] / Site internet : www.dejonckheere-gallery.com

Présente dans les plus grands musées du monde, la peinture flamande suscite depuis toujours un intérêt et une passion toute particulière chez les collectionneurs. C’est en 1976 qu’est fondée la maison De Jonckheere à Bruxelles.

Spécialisée dans l’étude et dans la vente des tableaux flamands, la maison s’est dès lors imposée comme galerie de référence en sélectionnant les plus belles œuvres du marché. En 1983, De Jonckheere s’installe à Paris et y accueille collectionneurs et amateurs d’art au 100, rue du Faubourg Saint-Honoré, à quelques pas du palais de l’Élysée. Depuis, rigueur des études, qualité des catalogues et pertinence des choix ont permis à la galerie d’asseoir sa réputation.

Devenu un acteur incontournable dans le monde de la peinture flamande et hollandaise, De Jonckheere a alors élargi son activité aux maîtres de Vedute italiennes du XVIIIe siècle. Ces différentes collections sont présentées aux plus exigeants des amateurs d’art par la galerie parisienne ainsi qu’à travers le monde, notamment lors de participations aux principales foires d’art ancien telles que la TEFAF à Maastricht, la Biennale des Antiquaires de Paris, Masterpiece à Londres, la Biennale de Florence ou encore the Moscow World Fine Art Fair.

Plus récemment, l’année 2010 a vu De Jonckheere s’installer à Genève, rue de l’Hôtel de Ville, au cœur d’un quartier entièrement dédié aux arts. Profitant de ce nouvel espace, aux lignes sobres et actuelles, la maison De Jonckheere rassemble expositions de tableaux et archives ainsi qu’une bibliothèque composée de plus de dix mille ouvrages.

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De Jonckheere100, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 ParisTél. : 00 33 1 42 66 69 49 / Fax : 00 33 1 42 66 13 [email protected] / www.dejonckheere-gallery.com

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Daniel SEGHERS(Anvers, 1590 - Anvers, 1661)Bouquet de fleurs sur un entablement, 1640Panneau, H. : 42 x L. : 34 cm

Ce bouquet, d’une pureté encore archaïsante et peint sous l’immédiate influence de Jan Brueghel de Velours, constitue un exemple particulièrement représentatif de l’autre pan de la production florale de Daniel Seghers, par opposition à ses Guirlandes, dont il fit triompher la formule.

Sur un entablement de bois, un simple vase en verre, dont la panse limpide reflète, à gauche, une fenêtre -un procédé cher à l’artiste pour introduire des jeux de lumière- présente, avec une grande ingéniosité décorative, une savante combinaison de fleurs : pivoine, aubépine et tulipes panachées, que viennent couronner iris et jacinthes, auxquelles deux papillons, placés symétriquement aux angles, apportent une note pittoresque.

Renonçant aux agencements plus touffus de son maître Jan Brueghel de Velours, Seghers préfère construire sa composition autour de quelques variétés soigneusement choisies, qu’il décrit avec un infini scrupule de botaniste. Les contours vaporeux de leurs pétales, le chatoiement de leurs couleurs -dominées par des harmonies précieuses de pourpres, de carmins, de roses et de blanc- et la délicatesse de leurs feuilles sont ainsi retranscrits avec un naturalisme saisissant, et ceci grâce à une technique très sûre, où alternent minces frottis et empâtements.

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David Koetser GalleryTalstrasse 37- CH-8001 Zurich - SuisseTél. : 00 41 44 211 52 40 / Fax : 00 41 44 211 56 69E-mail : [email protected] / [email protected] / Site internet : www.koetsergallery.com

Spécialisée dans les tableaux anciens des écoles hollandaise, flamande et italienne, la galerie Koetser a été fondée par les frères Koetser en 1923. La société s’est agrandie avec l’ouverture d’un bureau à New York, permettant d’établir des contacts privilégiés avec des collectionneurs privés du monde entier, ainsi qu’avec des musées sur l’ensemble du territoire américain.

La galerie de Zurich a ouvert en 1967 et constitue aujourd’hui le centre principal des activités. Des expositions et des conférences y sont régulièrement organisées. Le Kunsthaus de Zurich présente au sein de ses collections permanentes soixante-dix tableaux provenant de la Fondation Koetser. La galerie contribue ainsi à l’enrichissement aussi bien des collections particulières que de celles des musées.

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Carstian LUYCKX (Anvers, 1623 - ? après 1658)

Bouquet de roses, pivoines et passiflores dans un vase ainsi qu’une coccinelle et un papillon

Huile sur panneau, H. : 32 x L. : 24,8 cmSigné en bas à droite

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Ce tableau est caractéristique des œuvres de van Ruysdael au sommet de sa carrière. Il capture un moment à l’aube sur une portion large d’une rivière, où la taille des bateaux laisse penser qu’il s’agit plus probablement d’un estuaire. Le soleil se lève, et les hommes sont transportés vers leurs vaisseaux ou vers une autre rive. Dans cette œuvre, van Ruysdael semble avoir réussi à capturer ce lent déploiement des différents tons de violet de l’aube. Comme pour continuer à développer ce thème de l’importance de la nature, van Ruysdael utilise les outils à sa disposition - la peinture à l’huile et le panneau de bois - pour mieux articuler l’homogénéité de la scène. Le grain du bois et même sa couleur sont utilisés comme base pour le motif des vagues dans les parties sombres de l’eau au premier plan, une technique qui sera employée plus tard par Willem van de Velde le Jeune. Ces effets réalistes sont modérés par les reflets poétiques de la lumière sur l’eau dans les parties plus claires qui se fondent avec le ciel à l’horizon.

David Koetser GalleryTalstrasse 37 CH-8001 Zurich – SuisseTél. : 00 41 44 211 52 40 / Fax : 00 41 44 211 56 [email protected] / www.koetsergallery.com

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Salomon VAN RUYSDAEL (Naarden, 1600/3 – Haarlem, 1670)Paysage d’estuaire au bac et nageurs Huile sur panneau, H. : 48.2 x L. : 47 cmSigné et daté sur le bac : S. v Ruysdael 1640

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PorciniPiazza Vittoria, 6 - 80 121 NaplesTél. : 00 39 0817643550 / Fax : 00 390812457679 E-mail : [email protected]

La Galerie Porcini (précédemment ‘’Napolinobilissima’’) a été fondée en 1969 par Vincenzo Porcini dans le centre historique de Naples, juste à côté de l’Académie des Beaux Arts, dans un quartier considéré, en ce temps, comme le quartier de référence pour les antiquaires de la ville.

En tant que connaisseur passionné de l’art ancien, avec une prédilection particulière pour celui du royaume des Bourbons, Porcini est allé à la recherche des toiles et objets que les voyageurs du Grand Tour avaient contribué à disperser dans le monde entier, en les rassemblant pour constituer des nouvelles et merveilleuses collections. En 1986, la galerie déménage dans les locaux de l’actuel siège au 6 Piazza Vittoria et, grâce à la volonté de Dario Porcini, se spécialise dans la peinture ancienne, accordant une attention particulière aux artistes italiens et étrangers présents en Italie.La galerie est présente aux biennales internationales de Florence et de Rome et garde un dialogue permanent avec des institutions et chercheurs internationaux.

Jusépe DE RIBERA(Xàtiva, 1591 – Naples, 1652)

Tête de Saint GennaroH. : 41 x L. : 47Huile sur toile

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PorciniPiazza Vittoria, 6 - 80 121 NaplesTél. : 00 39 0817643550 / Fax : 00 [email protected]

Francesco SOLIMENA(Canale di Serino, 1657 – Naples, 1747)La Conversion de Saint PaulHuile sur toileH. : 129 x L. : 102Bozzetto par la fresque dans la sacristie de l’église San Paolo Maggiore à Naples

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Jacques Leegenhoek35, rue de Lille- 75007 Paris – FranceTél. : 00 33 1 42 86 85 51E-mail : [email protected] / Site internet : www.leegenhoek.com

Issu d’une famille de restaurateurs de tableaux, Jacques Leegenhoek se passionne très tôt pour la peinture et rejoint en 1972 le département des tableaux anciens de Sotheby’s à Londres. Au cours des quatorze années passées dans cette maison de vente, il travaille à New York, Amsterdam, Bruxelles et Paris. Il se met à son compte en 1986, et ouvre sa galerie actuelle en 1994.

La galerie présente des tableaux anciens, sélectionnés pour leur qualité, leur caractère inédit et leur état de conservation et propose un large choix de peintures nordiques, italiennes ou françaises. Ces tableaux sont régulièrement remarqués par des collectionneurs privés, mais aussi par des musées et fondations, tant en France qu’à l’étranger.

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Simone CANTARINI(Pesaro, 1612 – Vérone, 1648)Sainte CécileHuile sur toile, H. : 119 x L. : 96 cm

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Jacques Leegenhoek35, rue de Lille - 75007 ParisTél. : 00 33 1 42 86 85 [email protected] / www.leegenhoek.com

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Charles LE BRUN (1619-1690) Allégorie du Tibre Huile sur toile, H. : 74 x L. : 95,5 cm

Récemment exposé et publié, ce tableau a été exécuté par le jeune Le Brun durant son voyage de formation à Rome, entre 1642 et 1645. Il s’agit de l’original mentionné par Nivelon comme ayant été peint en collaboration avec le Guaspre (Gaspard Dughet) pour le paysage, en une sorte d’hommage à Poussin avec qui l’artiste avait fait le voyage vers Rome. La belle palette froide et mesurée du tableau, la pose alanguie du Tibre, son expression mélancolique, la figure assoupie du génie de Rome en témoignent avec une évidence certaine.La composition était jusqu’à présent connue par la version plus petite du musée de Beauvais (toile 53 x 64 cm), sur laquelle l’opinion des spécialistes était divisée. La redécouverte de l’original de l’ Allégorie du Tibre éclaire d’un œil nouveau le séjour et les aspirations du jeune artiste.

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Maurizio Nobile Via Santo Stefano, 19/a – 40125 Bologna – Italie Tél. : 00 39 05 1238363E-mail : [email protected] / Site internet : www.maurizionobile.com

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Gaetano GANDOLFI (San Matteo della Decima (Bologne), 1734 – Bologne, 1802)

La Sainte Famille et Saint AugustinHuile sur toile, H. : 230 x L. : 152 cm

Dans son cadre d’origine, daté en bas au centre :1761

C’est dans le cadre enchanteur de palais Bovi-Tacconi, dans le cœur historique de Bologne, que Maurizio Nobile, en 1987, débute sa carrière d’antiquaire.

Préférant la peinture et le dessin des maîtres italiens actifs entre la fin du XVe siècle et la première moitié du XXe siècle -les spécialisations désormais porteuses de l’activité de la galerie- il s’intéresse également à la sculpture, aux objets d’art et aux meubles datant du XVIIIe et XIXe siècle.

Fort d’une longue expérience et d’une notoriété croissante, en 2010, Maurizio Nobile inaugure une seconde galerie à Paris. En concomitance avec la participation à des salons prestigieux, comme la Biennale Internationale des Antiquaires au Palais Corsini à Florence, Maurizio Nobile propose dans ses galeries un riche calendrier d’expositions accompagnées de catalogues rédigés en étroite collaboration avec les plus grands experts et historiens de l’art. Des événements annuels où sont présentés les résultats de ses recherches, parfois des redécouvertes, ainsi que des nouveautés absolues pour le marché de l’art.

L’attention méticuleuse portée à l’état de conservation et à la qualité des œuvres est la raison principale de la confiance et de l’estime dont Maurizio Nobile jouit auprès des collectionneurs, experts et conservateurs de musées italiens et étrangers.

Inspirer et accompagner le collectionneur dans ses choix figurent parmi les points forts qui lui sont unanimement reconnus.

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Maurizio Nobile Via Santo Stefano, 19/a – 40125 Bologna – Italie Tél. : 00 39 05 [email protected] / www.maurizionobile.com

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Pietro DANDINI, dit Pier DANDINI(Florence, 1646 – Florence, 1712)Mort de Lucrèce Huile sur toile, H. : 88 x L. : 74 cm Datable vers 1711

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Galerie Sanct LucasJosefsplatz 5, Palais Pallavicini - 1010 Vienne - AutricheTél. : 00 43 1 512 82 37 / Fax : 00 43 1 513 32 0316E-mail : [email protected] / [email protected]

Depuis sa fondation en 1919, la galerie Sanct Lucas est installée au Palazzo Pallavicini, sur la Josefsplatz en plein centre de Vienne. Depuis ses débuts, la galerie est exclusivement dédiée à la vente de maîtres anciens et à la peinture du XIXe siècle.

La galerie a toujours appartenu à la même famille ; son actuel propriétaire et directeur, Roman Herzig, est le petit-fils du fondateur. Ces vingt-cinq dernières années, la galerie a exposé régulièrement à la TEFAF à Maastricht ainsi que dans de nombreux autres salons internationaux tels Paris Tableau. Parmi ses clients figurent les musées les plus importants au monde.

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David TENIERS LE JEUNE(Anvers, 1610 – Bruxelles, 1690)

La fête de villageHuile sur panneau, H. : 65 x L. : 40,5 cm

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Galerie Sanct LucasJosefsplatz 5, Palais Pallavicini - 1010 Vienne - AutricheTél. : 00 43 1 512 82 37 / Fax : 00 43 1 513 32 [email protected] / [email protected]

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Claude - Joseph VERNET(Avignon, 1714 – Paris, 1789)Pêcheur remontant ses filetsHuile sur panneau, H. : 40,5 x L. : 31,5 cm

Reconnu comme peintre de marine dès 1740, Claude-Joseph Vernet reçoit du marquis de Marigny une commande de vingt-deux vues des ports de France, qu’il réalise de 1753 à 1762. Les quinze tableaux qu’il exécute finalement (la plupart sont conservés au musée de la Marine à Paris) révèlent un remarquable védutiste français, qui applique le naturalisme esthétique de Diderot. C’est également le cas de ce tableau, où l’homme et la nature sont harmonieusement assemblés. Le mouvement du pécheur remontant ses filets reprend une pose typique que Vernet utilise assez souvent au premier plan de ses compositions.

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Galerie G. Sarti137, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris - FranceTél. : 00 33 1 42 89 33 66 / Fax : 00 33 1 42 89 33 77E-mail : [email protected] / Site internet : www.sarti-gallery.com

Giovanni Sarti présente, dans le bel hôtel particulier qu’il occupe au 137, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, des peintures italiennes du XIVe au XVIIIe siècle, avec quelques meubles et objets d’art d’exception. La galerie organise régulièrement des expositions sur les primitifs et les tableaux de la Renaissance italienne, mais aussi sur d’autres périodes, et publie à cette occasion un important catalogue bilingue.

Parmi les expositions présentées au cours des années, on peut citer Vues de Venise et « Capricci » (1725 – 1835) en 2000, Le XVIIe siècle (2003) et Fastueux objets en marbre et pierres dures (2006), une autre spécialité de la galerie qui perdure depuis sa fondation à Londres en 1976.

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Luca GIORDANO(Naples, 1634- Naples, 1705) Portrait de Platon, vers 1660

Huile sur toile, H. : 116,5 x L. : 99 cm

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Galerie G. Sarti137, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 ParisTél. : 00 33 1 42 89 33 66 / Fax : 00 33 1 42 89 33 [email protected] / www.sarti-gallery.com

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Giovanni Salamone di Ser Albertino DA BOLOGNA, dit Giovanni DA BOLOGNA(Actif en Vénétie et à Bologne ; documenté entre 1377 et 1389)Vierge à l’Enfant, vers 1380Tempera et or sur panneau, H. : 88 x L. : 55 cm

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Talabardon & Gautier134, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris- FranceTél. : 00 33 1 43 59 13 57 / Fax : 00 33 1 43 59 10 29E-mail : [email protected]

Installés rue du Faubourg Saint-Honoré entre l’Élysée et Saint-Philippe du Roule, au cœur du quartier des grands antiquaires et des galeries d’art, Bertrand Gautier et Bertrand Talabardon sont des spécialistes reconnus du XIXe siècle. Les catalogues qu’ils éditent à l’occasion des expositions qu’ils organisent chaque année sont devenus des références.

D’un naturel curieux, ils explorent également les périodes les plus anciennes, s’intéressant aussi bien à la sculpture et au dessin qu’à la peinture. Gageons qu’une fois encore, leurs choix originaux étonneront !

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(Détail)

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Talabardon & Gautier134, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 ParisTél. : 00 33 1 43 59 13 57 / Fax : 00 33 1 43 59 10 [email protected]

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Philippe VAN BREE(Anvers, 1786 - Bruxelles, 1871)L’Atelier de Jan Frans van Daël à la SorbonneHuile sur panneau, H. : 47 x L. : 58 cmEsquisse pour le tableau exposé au Salon de 1817

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Galerie Terrades8, rue d’Alger - 75001 Paris - FranceTél. : 00 33 1 40 20 90 51 / Fax : 00 33 1 40 20 90 61E-mail : [email protected] / Site internet : www.galerieterrades.com

Dans leur galerie située près du Jardin des Tuileries, Gabriel Terrades et Antoine Cahen aiment faire partager leur passion pour l’art auprès des amateurs comme des responsables des plus grandes institutions. Leur goût éclectique et leur exigence en matière de qualité leur permettent de poser un regard original sur les dessins italiens et français des XVIIe et XVIIIe siècles comme sur les œuvres des artistes du XIXe ou du XXe siècle.

Fidèle à ses origines, Gabriel Terrades manifeste également un vif intérêt pour les dessins et peintures espagnols. Spécialiste des estampes anciennes et modernes, Antoine Cahen publie chaque année un catalogue d’estampes et de dessins. Il est également expert en vente publique auprès de plusieurs grandes maisons de vente.

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Thomas-Germain DUVIVIER(Paris, 1735 – Paris, 1814)Les Attributs des arts et de la musiqueHuile sur toile, H. : 114 x L. : 85 cm

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La parabole de l’Enfant prodigue est tirée de l’Evangile selon saint Luc (chapitre 15, versets 11 à 32). Le fils prodigue, parti au loin pour vivre dans la débauche, dilapide sa fortune et se retrouve sous le joug d’un maître dur. Se repentant, il revient finalement retrouver son père et sa famille : « Et il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa ». Le Retour du fils prodigue est l’un des thèmes de prédilection de la peinture italienne des XVIe et XVIIe siècle et plus particulièrement des peintres caravagesques comme le Guerchin (Rome, Galleria Borghese) ou Lionello Spada (Paris, musée du Louvre). Loth semble avoir eu une attention toute particulière pour ce sujet mais une grande partie de ses œuvres ne sont plus aujourd’hui connues que par des mentions d’archives.

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Galerie Terrades8, rue d’Alger - 75001 ParisTél. : 00 33 1 40 20 90 51 / / Fax : 00 33 1 40 20 90 [email protected] / www.galerieterrades.com

Thomas-Germain DUVIVIER(Paris, 1735 – Paris, 1814)Les Attributs des arts et de la musiqueHuile sur toile, H. : 114 x L. : 85 cm

Johann Carl LOTH(Munich, 1632 – Venise, 1698)Le Retour du fils prodigue, vers 1670Huile sur toile, H. : 128 x L. : 160,5 cm

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Jacob Adriaensz BACKER (Harlingen, 1608 – Amsterdam, 1651)

Démocrite, le philosophe rieur, vers 1633Huile sur bois, panneau de chêne,

H. : 60 x L. : 46,5 cm

Rafael Valls Ltd

11 Duke Street, St. James’s - Londres SW1Y 6BN - Royaume Uni Tél. : 00 44 207 930 1144 / Fax : 00 44 207 976 1596E-mail : [email protected] / [email protected] / Site internet : www.rafaelvalls.co.uk

La galerie Rafael Valls, située dans le quartier de St James’s, est spécialisée dans les tableaux de maîtres anciens des écoles néerlandaise, flamande et espagnole. Dirigée par son propriétaire Rafael Valls et sa femme Caroline, la galerie existe depuis plus de trente ans et possède un stock éclectique et varié. Elle jouit d’une belle réputation pour ses tableaux en trompe-l’œil et pour ses expositions intimes organisées une fois par an à l’occasion de la Old Master Paintings Week. Elle participe tous les ans à la TEFAF à Maastricht et désormais à Paris Tableau.

La galerie achète des œuvres d’art directement à des clients privés et propose aussi ses services en courtage, expertise, valeur d’assurance, des conseils en conservation, en achat et vente aux enchères.

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Cette scène aux détails très fouillés est plus inventive que l’Adoration (mois de Janvier) que Martin van Valckenborch a réalisée dans le cadre d’une série de 12 œuvres relatant une année de la vie du Christ et qui est exposée au Kunsthistoriches Museum de Vienne. Ici, l’artiste choisit de rassembler plusieurs épisodes de la vie du Christ sur une seule toile.

Martin VAN VALCKENBORCH (Louvain, 1534 – Francfort-sur-le-Main, 1612) NativitéHuile sur toile, H. : 61,6 x L. : 124,5 cm

Rafael Valls Ltd

11 Duke Street, St. James’s - Londres SW1Y 6BN - R.U.Tél. : 00 44 207 930 1144 / Fax : 00 44 207 976 [email protected] / www.rafaelvalls.co.uk

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Galleria Carlo Virgilio & C.Via della Lupa, 10 - 00186 Rome - ItalieTél. : 00 39 06 6871093 / Fax : 00 39 06 68130028E-mail : [email protected] / [email protected] / Site internet : www.carlovirgilio.it

La Galleria Carlo Virgilio a été fondée en 1979, à l’occasion de l’exposition Disegni romani di figura (1800 – 1870), considérée comme l’une des premières manifestations d’intérêt national consacrées au dessin néoclassique et académique. Depuis lors, plus de cent expositions s’y sont tenues et autant de catalogues ont été rédigés par d’éminents spécialistes italiens et européens. La très riche documentation de la Galleria Carlo Virgilio est le fruit de trente ans de recueil d’informations et d’archives photographiques sur des dizaines de milliers de sujets.À l’origine, l’expertise de la galerie portait sur les dessins de la fin du XVIIIe siècle aux premières décennies du XXe siècle. En rejoignant la Galleria Carlo Virgilio, Stefano Grandesso, historien de l’art, en a élargi les compétences à la sculpture occidentale du XXe siècle et à la peinture.Outre les collectionneurs privés, la galerie compte parmi ses habitués les représentants d’institutions et musées internationaux comme la Galleria dell’Accademia à Venise, la Galleria Nazionale delle Marche à Urbino, la Reggia de Caserta, le museo nazionale di Palazzo Mansi à Lucca, le museo Napoleonico à Rome, le musée du Louvre à Paris, le musée Fabre à Montpellier, le Winckelmann museum de Stendal et le Chicago Art Institute.

August NICODEMO (Rastatt, 1763 – Naples (?) circa 1797)

Minerve accueillant Louis Charles de Bourbon face au tombeau de son père Louis XVI, en présence de la France et de l’Hercule de Bourbon

Huile sur toile, H. : 76 x L. : 63 cm 62

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Galleria Carlo Virgilio & C.Via della Lupa, 10 - 00186 Rome - ItalieTél. : 00 39 06 6871093 / Fax : 00 39 06 [email protected] / www.carlovirgilio.it

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Felice GIANI(San Sebastiano Curone/Alexandrie, 1758 – Bologne, 1823)

Samson et Dalila, 1784Huile sur toile, H. : 35 x L. : 54,5 cm

L’œuvre présentée ici est un des rares tableaux de chevalet de Felice Giani qui fut le plus grand décorateur de fresques néoclassiques d’Italie et un dessinateur célèbre et imaginatif, fondateur de l’Académie des pensées, consacrée au dessin d’invention. C’est également l’ une des œuvres les plus anciennes documentée de l’artiste. En effet, il s’agit d’une esquisse du tableau présenté au concours de l’Académie des Beaux-Arts de Parme en 1784, réalisée dans la Rome cosmopolite de Batoni, Canova et David. Après une formation à Bologne auprès de Gandolfi, Giani avait su fondre rapidement dans son style originel, les nombreuses suggestions figuratives dérivées du sublime nordique et de la liberté expressive de Cades et de Kauffmann, avec une prédilection pour le maniérisme du XVIe siècle.

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Galerie Claude VittetLe Louvre des Antiquaires, 2, place du Palais Royal -75001 Paris - FranceTél. / Fax : 00 33 1 42 60 11 39E-mail : [email protected] / Site internet : www.galerievittet.com

Spécialiste des écoles du Nord des XVIe et XVIIe siècles, du paysage français XVIIIe ainsi que de l’art de la miniature, Claude Vittet choisit avec un soin tout particulier chaque œuvre sur des critères d’excellence pour ce qui concerne l’état de conservation et la rareté. Il répond aux exigences des collectionneurs et des musées en quête de pièces uniques tant du point du vue de l’expression artistique que du sujet représenté.

Homme de passions et de convictions, son rôle de conseil répond à une demande croissante des amateurs convaincus de l’intérêt de collectionner et d’investir dans la peinture des Maîtres Anciens. Il est membre du SNA (Syndicat National des Antiquaires) et expert auprès de la CECOA (Chambre Européenne des Experts-Conseil en Œuvres d’Art).

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(Détail)

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Galerie Claude VittetLe Louvre des Antiquaires, 2, place du Palais Royal - 75001 ParisTél. / Fax : 00 33 1 42 60 11 [email protected] / www.galerievittet.com

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Frans FRANCKEN LE JEUNE(Anvers, 1581 – Anvers, 1642)Le Portement de CroixHuile sur cuivre, H. : 50,3 x L. : 66,3 cmSigné, porte au dos la marque de Pieter Staes – Daté 1604

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The Weiss Gallery59 Jermyn Street - Londres SW1Y 6LX - Royaume -UniTél. : 00 44 207 409 00 35 / Fax : 00 44 207 491 96 04E-mail : [email protected] / Site internet : www.weissgallery.com

The Weiss Gallery, magnifique espace situé au 59 Jermyn Street au cœur du prestigieux quartier St James’s à Londres, est la principale galerie des périodes Tudor et Stuart, ainsi que des portraits des grands maîtres de l’Europe du Nord.

Au cours des dernières décennies, la galerie a réalisé de nombreuses ventes significatives d’œuvres qui enrichissent désormais les grandes collections de peinture privées et publiques du monde entier.

L’un des principaux atouts de la galerie est son attrait pour la recherche. En effet, les nombreux catalogues qu’elle a publiés sont devenus des références pour spécialistes et collectionneurs. The Weiss Gallery est ravie de conseiller les clients, tant sur des questions de conservation et de restauration que sur les valeurs d’assurance.

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Jakob Ferdinand VOET (Anvers, 1639 – Anvers, circa 1700)

Portrait d’une élégante Demoiselle, circa 1678 ?Huile sur toile, H. : 73 x L. : 59 cm

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The Weiss Gallery59 Jermyn Street - Londres SW1Y 6LX - Royaume-UniTél. : 00 44 20 74 09 00 [email protected] / www.weissgallery.com

Frans POURBUS LE JEUNE (1569-1622)Portrait d’un Officier Habsbourg, circa 1600

Huile sur panneau, H. : 98,4 x L. : 77,4 cm

Ce vif portrait révèle le panache que Pourbus introduit dans ses œuvres au milieu des années 1590, après avoir commencé à travailler pour la Cour des Habsbourg de l’Archiduc Albert et Archiduchesse Isabella Clara Eugenia à Bruxelles en 1594.Le sujet est identifiable comme étant un officier de l’armée des Habsbourg, plutôt des Pays-Bas espagnols que d’Espagne, combattant contre les Etats néerlandais protestants lors de la Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568  –  1648). Avec sa gorgerette et son simple casque à plume, ce Portrait d’un Officier Habsbourg présente un officier en simple tenue de combat et non pas en armure. Cela permet à Pourbus de peindre un personnage plus modeste que ses précédents portraits de la famille royale des Habsbourg ; il mélange ainsi les conventions de l’art du portrait flamand et espagnol afin de présenter l’image du panache militaire tout en restant un portrait bien observé d’un soldat en service.

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Les marchands

Parce que le cadre est l’écrin de la toile et qu’on ne peut imaginer un tableau ancien sans lui, les organisateurs de Paris Tableau ont choisi de créer deux stands pour les marchands de cadres anciens.

Un cadre peut être choisi par l’artiste ou par le premier acquéreur du tableau et l’on parle alors de «cadre d’origine». Mais, comme il protège la toile, il a souvent souffert au fil du temps, s’est détérioré, démodé, ou ne convient tout simplement plus au nouveau décor auquel il est destiné.

A charge alors au nouvel acquéreur de se rendre chez un marchand de cadres et de choisir parmi ses trésors la pièce qui saura remettre son tableau en valeur.

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de cadres

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Galerie Montanari8, rue de Miromesnil 75008 Paris – FranceTél. : 00 33 1 49 24 07 52 / Fax : 00 33 1 49 24 07 42E-mail : [email protected] / Site internet : www.montanaricadres.com

La Galerie Montanari a été fondée en 1978 par Amedeo Montanari. D’abord située rive gauche, elle a déménagé sur la rive droite en 2002. La galerie présente une grande collection de cadres anciens français, espagnols, italiens et hollandais, allant du XVIe siècle au XXe siècle. Elle exécute tout type d’encadrements anciens et modernes afin de mettre en valeur les œuvres confiées. Elle réalise également tout modèle de cadres sur mesure.

Capucine Montanari, la fille d’Amedeo, a récemment repris la direction de la galerie, assurant ainsi sa continuité. L’équipe, jeune et dynamique, comprend deux « meilleurs ouvriers de France » spécialistes en encadrement. Ces professionnels utilisent des matériaux neutres et conformes aux normes actuelles les plus contraignantes afin d’assurer une conservation optimale et satisfaire aussi bien les institutions publiques que les particuliers.

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Cadre Romain ‘Salvator Rosa’ c .1740, en bois fruitier teinté avec feuilles d’acanthe, rubans et oves avec dard en bois sculpté et doréH. : 103,2 x L. : 78,5 x P. : 18,5 cm

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Galerie Montanari8, rue de Miromesnil - 75008 ParisTél. : 00 33 1 49 24 07 52 / Fax : 0033 1 49 24 07 [email protected] / www.montanaricadres.com

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Cadre Régence en chêne sculpté et doré à cartouches feuillagés, coquilles de milieux et bords cannelés, entrelacs et quadrillage fleuri H. : 36 x L. : 26 x P. : 13,5 cm

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Enrico CeciCornici Antiche - Via Giardini 320 - Formigine (Modène) - Italie Tél. : 00 39 059 556119 / Fax : 00 39 059 570660E-mail : [email protected] / Site Internet : www.enricoceci.com

Enrico Ceci a commencé son activité en 1975 en poursuivant l’activité familiale débutée en 1950. Depuis 1985, il s’est spécialisé dans le commerce des cadres anciens du XVIe au XXe siècle. Parmi ses clients, on trouve des collectionneurs privés, des musées et des institutions publiques et privées. Il a participé à diverses manifestations d’art internationales, telles que la Biennale de Rome au Palais Venezia, la Biennale de Florence au Palais Corsini, The Milano International Fine Art & Antiques Show, la Gotha de Parme, la Modenantiquaria de Modène.

Il a été président du Syndicat autonome des marchands d’Art de Modène de 1997 à 2000 et de 2006 à 2009 ainsi que membre de plusieurs commissions d’experts dans des expositions d’antiquaires. Il est Commandeur de la Repubblica Italiana depuis 1999.

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Très important cadre en bois à placage d’argent et bronze doréRome, début du XVIIe siècleVue H. : 17 x L. : 19 cmExtérieur H. : 37,5 x L. : 40 cm

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Enrico Ceci Cornici Antiche - Via Giardini 320 - Formigine (Modène) - Italie Tél. : 00 39 059 556119 / Fax : 00 39 059 [email protected] / www.enricoceci.com

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Important cadre en bois peint et doré à décor de feuillages et fleurs, avec incrustations de nacreTravail vénitien du début du XVIIIe siècleVue H. : 81 x L. : 61 cm Extérieur H. : 111 x L. : 91 cm

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vous accueille du jeudi 13 au dimanche 16 novembre 2014au Palais Brongniart

de 11h à 20hNocturne jusqu’à 22h le jeudi 13 novembre

Fermeture à 18h30 le dimanche 16 novembreParis Tableau remercie ses principaux partenaires :

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