DOSSIER >> le por t de l ’ emplo i

10 000 emploissupplémentaires en 2013Les projets de Fos-Distriport et de Fos 2XLdevraient avoir un effet accélérateur pourles emplois dans les secteurs de la logis-tique (4500 postes seront à pourvoir en 2013aumoment où Fos 2XL tournera à pleinecapacité, pour la manu-tention, le remplis-sage et le vidagedes conteneurs…)mais égalementdans l’industrie.

Le secteur de l’industrie va créer des milliers d’emplois d’ici 2013.

Une étude récente commandée par leport de Marseille Fos et réalisée au-près d’entreprises du département apermis de confirmer son rôle de créa-teur d’emplois et de richesses pourl’ensemble des Bouches-du-Rhône.

Un pourvoyeurd’emploi importantPlus de 40 000 emplois* sont liés à l’indus-trie portuaire dans le département, dont22 700 pour les secteurs de la logistiqueterrestre et maritime, 1900 dans les ser-vices (principalement à Marseille) et 16 700pour l’industrie (soit 23 % des emplois dusecteur dans les Bouches-du-Rhône), es-sentiellement dans les secteurs du raffi-nage, de la pétrochimie, de la sidérurgie etde l’aluminium.* Hors sous-traitance

(suite)

Le port de Marseille Fosmoteur de croissance régionale

duduPORTPORT

duduPORT

PORT

ENVIRONNEMENTLe port innovepour le traitementdes déchets

www.lemagduport.com

DOSSIER

L’emploidans le secteurportuaire

La station de déballastage de Lavéra : une tech-nologie de pointe au service de l’environnement.

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Plusieurs milliers d’emplois proposés pardes entreprises implantées sur le domainedu port ou liées à son activité seront àpourvoir d’ici 10 ans, dans les secteurs dela logistique et du transport maritime.

La logistique, un métier en devenirLa plate-forme logistique et portuaire de FosDistriport (voir le précédent Mag du port surwww.lemagduport.com) a permis la création decentaines d'emplois dans la région d'Istres etde Fos. Il s'agit pour l'essentiel de postes depréparateur de commande et de manutention-naire. Des formations sont possibles pour ac-céder à ces différents emplois. Quelques postesd'agents de maîtrise, de techniciens et de ma-nagers sont également à pourvoir.

Le transport maritime,un secteur porteurLe Pôle emploi de la Belle-de-Mai propose desformations spécifiques de 5 à 6 mois, aux mé-tiers d’agent de transit et d’agent déclarant endouanes. Elles s’adressent à des demandeurs

d'emploi de niveau Bac àBac+2, issus notamment dessecteurs du transport, du commer-cial ou du juridique.

On recherchedes personnels d’accueilDes postes sont également à pourvoir dans lesecteur de la sécurité, de l’accueil des passa-gers à quai et à bord des navires, et dans lesmétiers de l'hôtellerie et de la restauration. En-viron 120 recrutements sont effectués chaque

année par lescompagnies mari-times, pour la sai-son estivale. Lescandidats quali-fiés ou bénéfi-ciant déjà d'unepremière expé-rience sont lesplus recherchés.

Renseignement :

Pôle emploi Belle-de-Mai :

23, rue Lautard – Le Gyptis II - 13003 Marseille

Pôle emploi Istres :CEC Les heures claires - 13800 Istres

ou composez le numéro unique 3949

Objectif 7500 emploisUne convention de partenariat, à l’initiative duport de Marseille Fos, a été signée début 2008avec le département, Pôle emploi, l’Afpa, lapréfecture et le port afin d’organiser le recru-tement de 7500 personnes d’ici 10 ans dans laZone industrielle et portuaire de Fos (ZIP). L’ob-jectif est d’anticiper et d’accompagner dansleurs actions de recrutement et de formationles entreprises qui souhaitent s’y installer.C’est le cas d’Ikea, par exemple, dont la baselogistique pour le sud de l’Europe, implantée àFos, devrait être mise en service au 3ème tri-mestre de cette année. Quelques 250 per-sonnes vont être recrutées et formées d’ici 2ans et une deuxième vague d’embauches estprévue d’ici 5 ans.

CONTRATDE TRAVAIL

Secteur portuaire : on embauche!

DOSSIER >> le por t de l ’ emplo i

Quelques 7 500 postes sont prévus dans lesentreprises de la Zone industrielle et por-tuaire (ZIP) de Fos dans le secteur des hy-drocarbures et de la chimie, le traitementdes céréales….

Un producteur de richessepour les collectivitésLes entreprises liées au secteur por-tuaire dans le département réalisent unvolume de 12 milliards d’euros, dont 6 mil-liards d’euros dans la seule métropolemarseillaise (à titre de comparaison, lesecteur du tourisme a généré 620 millionsd’euros de chiffre d’affaires la mêmeannée, sur le même espace). Elles ont in-vesti plus d’un milliard d’euros en 2007 dansle département et versé 1,2 milliard d’eurosde salaires nets cette même année. Enfin,227 millions d’euros de taxe professionnelleont été récoltés sur le territoire desBouches-du-Rhône, dont 25 millions pour laCommunauté urbaine de Marseille.

Les emplois liés au port représentent 8 %de l’emploi salarié privé du département.C’est presque l’équivalent de la filière BTP(45 000 emplois en 2008), ou encore de 8fois Eurocopter et de 6 fois le secteur de lamicroélectronique.

Le saviez-vous ?

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1500C’est le nombred’entreprises quitravaillent avec leport de MarseilleFos sur le seulterritoire de lamétropole mar-seillaise.

Lechiffre

3 questionsà Bernard Bretton,responsabledu serviceformationau sein du PortdeMarseille-FosPourquoi avoir créédes centresde formationau sein du Port ?Nous sommes un établis-sement public au servicede la place portuaire. Ace titre, la formation decadres et de techniciensrapidement opération-nels pour les entreprisesdu secteur portuaire,mais pas pour le port lui-même, rentre dans nosattributions. Et puis, desprofessionnels du sec-teur portuaire mieux for-més, cela génère dutrafic maritime pour leport de Marseille Fos.

Quels sontles atoutsde vos formations ?Nous formons des per-sonnels très polyva-lents et rapidementopérationnels, ca-pables de travaillerdans les services im-port et export, à lacomptabilité ou à lafacturation d’unePME. Nos étudiants

sont recherchés du faitde leur niveau de qualifi-cation par les transi-taires, les agentsmaritimes, les arma-teurs…

Combien d’étudiantstrouvent un emploià l’issuede vos formations ?Environ deux tiers sontrecrutés à l’issue de leurcursus, l’autre tierscherche un emploi dansles mois qui suivent oupoursuit ses études : enlicence pro pour les titu-laires d’un bac + 2, enmastère pour les autres.La poursuite d’études estde plus en plus fré-

quente. Au pointque nous envisa-geons la créationd’un mastère 1,qui complèteraitla licence pro.

Deux ans pour se formerà la logistique portuaireDDeeppuuiiss 11998888,, pplluuss ddee 550000 ééttuu--

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commercial ou d’agent de tran-sit dans les entreprises de laplace portuaire et en particulierchez les spécialistes de laconteneurisation. Pendant les4 semestres d’enseignement,l’accent est également mis surl’anglais, qui représente 20 %du volume horaire de cours.

INFO! Les journées portes ouvertes de l’IFEPauront lieu les 14 mars et 11 avril

Renseignements :www.marseille-port.fr

(RUBRIQUE FORMATION)

FORMATION >> le po r t dispense son savo ir

Métiers portuaires :le Port fait école

La formation alterne cours théoriques et stages en entreprise.

Une licence pro pour qui ?Cette nouvelle formation estdestinée aux titulaires d’un bac+ 2 en droit, en commerce ou entransport international. Le nom-bre d’étudiants est limité à vingtpar promotion. L’admission, quis’effectue sur dossier comporteun entretien général et un testd’évaluation en anglais.

Des débouchés à la sortieLes emplois proposés à l’issuede la formation concernent

toute la chaîne logis-tique du transport

maritime : agent d’ex-ploitation ou de transit,gestionnaire d’appro-visionnement… et des

postes d’encadrement (respon-sable transport, chef de lignemaritime, directeur de site…).

Des profs très prosLa licence professionnelle« Management et droit dutransport maritime » comprend400 heures d’enseignement et140 heures de projets « tutorés »dispensés par des formateurs

issus d’entreprises de la région.Douze semaines de stage sontégalement prévues dans descompagnies maritimes, chezdes chargeurs, des transpor-teurs des transitaires ou dans lagrande distribution.

Des étudiants viteopérationnelsLa formation alterne coursthéoriques et stages en entre-prise (5 mois au total) avec l’ob-jectif de rendre les étudiantsopérationnels à l’issue des 2ans d’études. Elle les prépareaux métiers d’affréteur, d’agent

L’institut de formation et d’échange portuaire (IFEP) du port de MarseilleFos, propose depuis octobre dernier une licence professionnelle « Ma-nagement et droit du transport maritime» élaborée avec l’Université AixMarseille III et le Centre de Droit Maritime et des Transports. Cette nou-velle formation de niveau BAC + 3, homologuée par l’Education Natio-nale, vient compléter celle de « Technicien supérieur du transportinternational et de la logistique portuaire », également dispensée dansl’enceinte du port de Marseille Fos, et qui s’adresse à des bacheliers.

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Des cartes téléphoniques prépayées, de l’eauminérale, des nouilles chinoises et des tours Eif-fel miniatures, souvenir de la France : ce sontquelques-uns des produits que les équipagessont assurés de trouver dans les deux foyers del’AMAM, lors de leurs escales au port de Mar-seille Fos. « On met également à leur disposition

Bienvenue aux bénévolesL’AMAM recherche des bénévoles « aimant lamer et le contact humain ». La maîtrise del’anglais est appréciée, mais n’est pas indis-pensable. Contact : 04 91 90 47 25 ou seamenmarseille@wanadoo.fr.

des téléphones et des ordinateurs connec-tés à internet pour prendre des nouvelles deleurs familles. Et quand les nouvelles ne sontpas bonnes, on est là pour leur remonter le

moral » explique Gérard Pelen, le président del’Association marseillaise d’accueil des marins.

Une relation de confiance Au fil des années, des liens d’amitié se sontainsi créés entre l’équipe de l’AMAM (unetrentaine de bénévoles et une poignée de sa-lariés) et les marins dont les navires « esca-

lent » régulièrementau port de MarseilleFos : à la fin de la sai-son des croisières,des petites fêtessont par exemple or-ganisées par leséquipages, dans lefoyer de l’associa-tion situé dans la

gare maritime. D’autres demandent aux mem-bres de l’association de faire coucou à uneépouse, au fin fond de l’Indonésie.« Certains

nous confient même leur salaire ennous demandant de le transférer àleur famille, via Western Union. Ilsnous disent que l’AMAM est un desrares endroits où ils se sentent enconfiance » confie avec unepointe d’émotion Gérard Pelen.

VIE ASSOCIATIVE >> garder le contact

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Le temps de l’escale, les marins et les équipages peuvent se détendre dans les foyers de l’association.

L’association fournit des cartes pré-payées à prix réduit et des téléphones.

Les équipages consultent leurs mails ou prennent des nouvelles de leurs proches via internet.

L’AMAM, la maman des marinsDepuis 1994, l’Association marseillaised’accueil des marins (AMAM) chouchoute les marins en escale dans le port de Marseille Fos.

La Tour Eiffel est le souvenir

le plus prisé des équipages

qui escalent à Marseille.

ENVIRONNEME NT >> pro téger l es mili eux mar ins

peu plus de 70 000 m3. Pour ar-river à ce résultat, le GPMM amis en place un système dequalification permettant l’agré-ment de prestataires qui inter-viennent sur les bassins duport, 24 h / 24, et qui s’engagentnotamment à mettre à disposi-tion des navires des installa-tions de réception des déchetsadaptées, à assurer le transportet le traitement dans des instal-lations agrées. Chaque navirequi escale dans le port peutainsi faire appel à ces presta-taires pour décharger les« déchets d’exploitation » quiproviennent des salles des ma-chines (huiles, chiffons gras,eaux de fonds de cales souil-lées) ou de l’équipage (orduresménagères par exemple) et

Depuis 2004, plus de 100 000 m3 de déchetssolides et 60 000 m3 de déchets liquides ontété collectés et traités par le Port.

Le chiffre0123456789

Le port en pointepour la collecte des déchets

La station de déballastage de Lavéra peut stocker

et traiter 10 000 m3 de déchets liquides.

Le port de Marseille Fos estdevenu en quelques annéesune référence parmi les portsméditerranéens pour la ges-tion et le traitement des dé-chets des navires. Cettepolitique en faveur de l’envi-ronnement contribue à la pro-tection des milieux marins,grâce à une réduction des re-jets illicites de déchets enpleine mer.

Toujours plus de déchets col-lectés sur les navires qui fontescale dans le port de Mar-seille Fos : c’est l’objectif quepoursuit depuis 2004 l’Etablis-sement public. Entre cette dateet 2007, le volume de déchetscollectés a été multiplié pardeux, passant de 34 300 m3 à un

les « résidus de cargaisons »(sucre, charbon, palettes, eauxsouillées, films plastiques…).

Une mesure incitativeEn parallèle, une politique tari-faire destinée à inciter les na-vires à se débarrasser de leursdéchets dans les installationsdu port a été mise en place.Concrètement, avec cette me-sure qui constitue une premièreen Méditerranée, les naviresqui ne procèdent pas au dépôtde leurs déchets doivent s’ac-quitter d’une redevance de 30 à2000 euros, selon leur tonnage.Quatre ans après la mise enœuvre de cette « taxe déchets »,le nombre de navires concer-nés par l’application de cetteredevance a baissé de 34 %.

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