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Lettre de MOTIVATION CONTRAT / COURRIER Que peut-‐on lire dans votre signature ?
Elle se place en fin de lettre en dessous de votre nom et de votre prénom. Certains préfèrent signer à gauche d’autres à droite. Que votre signature soit à droite ou à gauche, l’important est de ne pas la coller au bord de la feuille (cf. infra). La signature est un miroir : elle vous renvoie à vos doutes et vos désirs. Elle trahit vos goûts et surtout les bases de votre caractère. On estime à 30% le pouvoir d’un graphologue débutant : Tout recruteur muni d’un simple guide peut déduire 30% de votre « personnalité ». Et un guide n’est pas nécessaire : le web reprend dans le détail les techniques d’analyses des signatures. Vous avez créé votre signature il y a des décennies. C’est généralement vers 8 ans que l’enfant dessine pour la première fois sa signature. Vous avez créez la vôtre à cette époque. Elle a bien sûr évolué mais la base est restée comme vous l’aviez tracée jadis. Peu d’entr e nous décident de changer leur signature. Nous signons donc comme de grands enfants. Le pouvoir de la graphologie a ses limites : votre signature est elle le reflet de celui que vous êtes aujourd’hui ou la trace de cet enfant de 8 ans ?
Sans verser dans la paranoïa, il convient de se méfier. La crise a changé la donne. Les recruteurs ont trop de CV et ils ont moins de temps pour les analyser. Ils utilisent donc des filtres pour effectuer les premiers tris. Certains ont recours à la graphologie pour écarter certains candidats : trop nerveux, trop narcissiques, trop instables… Vrai ou non, ce n’est pas important, ils disposent d’assez de CV pour pouvoir se permettre un pourcentage de rebus.
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Ce qu’un graphologue-en-herbe analyse : (a) Le paraphe : le paraphe est la ligne inférieur qui souligne le nom du candidat.
• Une signature sans paraphe désigne soit la modestie soit l’orgueil. La taille est déterminante : ne signez pas trop grand !
• Un paraphe qui prolonge la première lettre indique une affirmation de soi. Le candidat a de l’amour propre. Soit donc susceptibilité, soit amour du travail bien fait. Votre lettre doit dans ce cas être sociable et souligner vos capacités de travail d’équipe.
• Un paraphe arrondi qui débute à la fin peut traduire une recherche de valorisation. Le candidat a besoin de reconnaissance. Ce paraphe trahit souvent la gentillesse voire la naïveté. Dans ce cas, votre lettre doit être surtout professionnelle : évitez tout ce qui pourrait faire enfantin ou grand ado (attention aussi aux phrases copiées sur le Web) ;
• Un paraphe anguleux qui débute à la fin dénote d’une tendance à rejeter ou à contredire les idées ou les projets. Parfois au contraire cela désigne les candidats réservés. La solution la plus simple est de garder le corps de votre signature et de supprimer le paraphe anguleux ;
• Le paraphe horizontal est celui des diplômés de grandes écoles ou des candidats issus de familles illustres : c’est le paraphe du rang social. A assumer.
• Un double paraphe qui encadre la signature souligne une crainte ou un besoin de protection. Il peut aussi être un indicateur de personnalité renfermée. Si le candidat postule à un poste de responsabilité ou qui requiert de l’autonomie, la signature devrait être modifiée ;
• Un paraphe ouvert vers l’avant est le signe de la créativité et de la prise de
risque : très bon donc pour un commercial ou un graphiste mais à déconseiller pour un comptable ;
• Le paraphe en points désigne la prudence, la réserve voire la méfiance.
Généralement on teste ce défaut en entretien : veillez à être ouvert et réceptif ;
• Les paraphes barrant la signature sont souvent mal interprétés. On les considère comme le reflet d’un manque de confiance en soi ou d’une personnalité désorganisée parfois même suicidaire. A éviter donc.
• Un paraphe enrobant est aussi synonyme de défaut peu fréquentables : crainte, méfiance, égoïsme, renfermement… mais parfois il dénote d’un caractère indépendant. A surveiller et dans le cas de paraphe trop complexe à éviter.
(b) La signature elle même
• Une signature montante est évidemment (et parfois à tort) interprétée comme un signe d’optimisme, de dynamisme et de projet. Elle peut également être un indicateur d’ambition ;
• Une signature descendante est à proscrire : elle sera toujours vue comme un signe de manque de confiance, un trait dépressif ou dénigrement de soi ;
• La prédominance du prénom, ici Marie, est intéressante : elle marque la confiance et l’affirmation. Elle aussi un signe d’indépendance et parfois de défiance vis-‐à-‐vis de l’autorité ou des règles ;
• Une première lettre développée peut être soit liée à un caractère narcissique ou une tendance à la méfiance, le besoin de se cacher, un refus ou un attrait pour les responsabilités ;
Les arrondis sont souvent associés à une part de créativité ou d’empathie ;
• Le style d’écriture nerveux exprime selon les cas des tendances obsessionnelles, un tempérament torturé, une personnalité anxieuse voire un caractère enfantin.
(c) La localisation de la signature
La place normale d’une signature est à deux / trois centimètres sous la formule de politesse, à droite, au ¾ de la largeur de la page.
• Une signature au centre de la feuille trahit souvent soit une tendance à l’indécision, soit une anxiété latente : le candidat est souvent un personnage affirmé ou histrionique (c’est sa façon de gérer ses anxiétés) ;
• Une signature décalée sur la gauche trahit une volonté ou une tendance au retrait. Plus la signature est à gauche, plus le candidat aime être discret. Si la signature est petite, cela peut souligner une personnalité craintive, pessimiste, ou démotivée. Si par contre la signature est grande, c’est un
indicateur d’orgueil et de prétention. Dans tous les cas, cela exprime la prise de distance par rapport à ses collègues ;
• Les signatures décalées sur la droite sont plus rares. On les associe au
désordre, à une volonté de bousculer les règles et/ou de précipiter les évènements. Cela peut traduire par une personnalité optimiste ou exaltée voire par un caractère borderline ;
• Une signature accolée au bord de la feuille est à éviter absolument : elle désigne un manque de confiance en soi, une perte de certains repères sociaux et parfois des désordres psychopathologiques plus importants ;
• Une signature placée tout contre la dernière phrase de la lettre est à éviter également : cela trahit un manque de confiance, une difficulté à prendre ses distances et à analyser les situations. On interprète ces signature comme un signe d’infériorité : le candidat manque de maturité et recherche les situations de dépendance ;
• Une signature en « tout-‐bas » de la feuille doit être également évitée : le recruteur la lit comme un indice de prise de distance. Le candidat a des tendances asociales et d’une façon générale difficile à travailler en équipe ;
• La grandeur de vos lettres ne peut jamais être inférieure à celle de la
typographie du texte… vous seriez perçu comme un candidat inhibé, en retrait et sans grande image de lui même.
Quelques derniers conseils : 1) La signature peut être accompagnée d’une formule de
politesse courte : « Bien à vous » ou « Très cordialement » ;
2) On évite par contre de dater sa signature : ça ne se fait plus depuis plus de 20 ans ;
3) La signature a besoin d‘espace autour d’elle : laissez lui un peu d’air, ne la collez à rien, ne l’enfermez pas. Une signature engoncée renvoie à une personnalité étriquée. ;
4) La signature représente non seulement votre caractère mais également vos compétences. Elle doit avoir les traits de votre métier : de la rigueur pour un comptable ou un mécanicien, de l’ouverture pour un formateur, de l’extraversion pour un vendeur…
5) Des lettres aérés et sûr d’elles communiquent votre motivation, une écriture sèche et décidée votre combativité ;
6) Un document papier se signe au stylo à encre. Un document numérique peut également se signer : scannez votre signature et insérer la en bas de votre lettre PDF.
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