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Reponse c.: il s'agit d'un fait divers local (on preciseIe nom, l'iige et l'adresse de la victime ainsi que Ie lieuexact de I'accident).Source: Est-Eclair, 20/9/97.

1. Reponse c. : Ie lexique est peu specialise, Ie themen'est pas caracteristique de la presse grand public.2. Reponse a.: il y a dans Ie titre un infmitif d'injonction.Source: Le franr;aisdans Ie monde, nO289.

1. Reponse a.: il s'agit d'une lettre de lecteurs (<Noussommes indignes ») extraite d'une revue municipale(on mentionne l'Opac, les trottoirs et les squares).2. Reponse a. : «Nous sommes indignes»; presencede points d'exclamation; la derniere phrase: «Que!triste avenir... »Source: Paris, Iejournal, novo 97.

1. Reponse b. : Ie lexique est peu specialise mais tropcomplexe pour un public d'enfants ou de jeunes ado-lescents.

2. Reponse c.: il est question de sante (angoisse,depression, anxiete), mais Ie ton n'est pas scientifique(a commencer par Ie titre).Source: La Vie, 24/4/97.

Reponse b. : il est question de l'agriculteur franvais engeneral et non d'une personne determinee.

.On evoque l'evolution de la population agricoledepuis 1851, Ie pourcentage des hommes ceIibataireset de celui des revenus non agricoles..Reponse c. : il s'agit d'un article documente dont Ieton reste neutre.

L'article indique tout d'abord Ie lieu. Le titre resume Iefait divers: un accident etses consequences. L'intro-duction resume les faits. Le developpement apportedes precisions. La conclusion indique les suites del'accident.

. Introduction: objet de la recherche de LaurenceWylie: les differences de comportement gestue! auxEtats-Unis et en France..Premierepartie: les gestes typiquement americains..Seconde partie: les gestes franvais..Conclusion: il ne faut pas trop generaliser.

.Introduction: la foret a toujours ete ressentie commeun espace de violence et d'exclusion.- Pour I'homme sauvage.- Pour Ie heros ensorcele..Conclusion: pour tous deux, la foret est un lieu derefuge.

II s'agissait d'une conclusion: I'emploi de donc; Ie faitde poser une question rhetorique (<Ne serait-il pasplus sage... ») et prospective (demain...) est carac-teristique des conclusions.

Les differentes parties du texte sont nettement sepa-rees:

.Eintroduction, sous forme de question, pose la pro-blematique generale..La premierepartie evoque l'amelioration de la condi-tion ouvriere et en donne deux exemples (<en temoigned'abord»,«en temoigneilt aussi»)..La seconde partie prend Ie contre-pied de ce qui pre-cede: les ecarts se maintiennent. Ici aussi, deux exem-pIes: pas de propriete ouvriere sans endettement,limites de la scolarisation.

.La conclusion: ampleur des changements etmaintiendes ecarts.

. Titre: Pour mieux connaitre La Rue

.Premier intertitre: Qu' est -ce que La Rue?

. Deuxieme intertitre: Un salaire, d'accord. Et apres?

. Troisieme intertitre: Une totale transparence

Termesservant a designerSan Clemente: cette abbaye -ce chef-d'reuvre -Ie monastere -l'eglise.

Le buraliste: M. Lebideau - il - Ie commervant - Ieburaliste.Les agresseurs: des individus - cette bande - lesr6deurs - les malfrats -Ie jeune agresseur - tout ce jolimonde.

1. est decedee

2. se rendrait (en Chine)3. se sont installes - poursuivaient Ie blocage - instal-laient un barrage filtrant (occupation de trois sites deBull).

1. L'ancien PDG de Panzani a ete mis en examen.2. Les travailleurs palestiniens reviennent (retour-nent, rentrent) en Israel.3. La maternite de Pithiviers va rouvrir (sera reou-verture) prochainement.

-~

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Nous exigeons: l'octroi d'une prime; Ie rembourse-ment total de la Carte orange; l'assouplissementdu contrale; l' abandon de la politique {(zero defaut,).

1. Reponse b. : franchir Ie cap de... =franchir la barrede...

2. Reponse a. : La population est passee de 56 a 58millions d'habitants.3. Reponse b. : II n'est pas question dans ce para-graphe de progression, de croissance, mais d'une evo-lution, Ie vieillissement de la population fran<;:aise.

1. De quoi est-il question? Du baccalaureat.De qui est-il question? Des 628 000 candidats qui vontpasser Ie bac (y compris bacs pros et bacs tech-niques).Quand? Lundi matin (c'est Ie <,dernier week-end'})'2. - Baccalaureat - bac - epreuves ecrites, oraux -

series generales, bac technologique ou professionnel-examen.- Candidats - jeunes - eIeves.

Suggestiond'enoncesplus brefs1. A leur sortie de Matignon, les responsables syndi-caux se sont declares de<;:usde leur entretien avec IePremier ministre.2. Le Quai d'Orsay dement toute intervention de notreambassadeur au Pakistan visant a faire liberer les deuxjeunes Franpis recemment condamnes a dix ans dedetention pour trafic de drogue.3. Deux jeunes Marseillais ont realise en stop un tourdu monde d'une annee afin d'enqueter sur les condi-tions de vie et d'etudes des jeunes.

1. Reponse a. :Tous conditionnes par la couleur.2. Les deux phrases cles sont:- <,Noussommes totalement conditionnes par la cou-leur et les industriels Ie savent bien. ,}- (,Bien entendu, les couleurs n'ont pas de valeur enelles-memes, il s'agit d'une symbolique purement cul-turelle. ,)

1. Le texte A ne relate que les faits, les evenementsprecis; il se presente comme une chronologie.Dans Ie texte B, tout un arriere-plan est restitue etnous permet de remettre en perspective les evene-ments : precisions sur la personne de Clovis et surcelIe de son pere ; indications sur la situation et lesenjeux politiques de l' epoque ; mise en relation descauses et des consequences (consequences politiquesdu mariage de Clovis, consequences militaires de labataille de Tolbiac) .2. Le passe simple est par excellence Ie temps durecit. L'imparfait permet d'ajouter au <,noyau dur'}

~~

du recit des faits toutes. les circonstances qui les

entourent (imparfait-decor) et de les commenter

(c' est Ie (,temps du commentaire,}).

Resume paragraphe par paragraphe1. La France est souvent consideree comme un paysde cocagne. Or la realite est moins souriante.2. Le chamage, qui touche beaucoup de jeunes etengendre la precarite, est la preoccupation majeuredes Fran<;:ais.3. Le tissu social se delite, frilosite et instabilite sedeveloppent, surtout parmi les jeunes.4. A l'oppose, la situation des personnes iigees s'estnettement amelioree. .

Le resume B est plus complet et ph::lsneutre que Ieresume A.

1. Se rapporte au moment de la parole.2. Se rapporte au moment de la parole.3. Ce jour-Ia =Ie 25 aout - dix jours plus tard =Ie 4septembre.

Reperes chronologiques:en 1822 - vingt ans plus tat-en 1831 - desormais - en 1843 - pendant huit ans -en 1851 - dix-neuf ans plus tard - apres l'abdicationde Napoleon III - ses annees d'exi!- acette epoque-en 1862 - en 1885 - a 83 ans.

Relations logiques1. cause-consequence (sibien que)2. opposition-concession (avoirbeau)3. condition-hypothese (conditionnel)4. opposition (en depit de)5. comparaison (bien moindre que)6. condition-hypothese (au cas ou)7. condition-souhait (pourvu que)8. but (a dessein de)9. cause (craignant:participe present a valeur de cause)10. comparaison-opposition (Si..., il n'en va pas dememe)

1. but; 2. consequence; 3. consequence; 4. but;5. consequence.Lorsqu'i! s'agit de la consequence: mode indicatif.Lorsqu'il s'agit du but: mode subjonctif.

La premiere phrase ne pouvait etre que la c. Laphrase b. paraphrasait la c. La phrase f. etait donneecomme une consequence de b. Les phrases a. et d.etaient liees par une relation d'opposition (conduiteuniverselle / variations d'ordre culturel). La phrase e.introduite par brefetait la conclusion~L' ordre logique etait: c. - b. - f. - a. - d. - e.

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1. Ordre: f. - a. - d. - c. - e. - g. - b.- La phrase f. est la seule ne commenc;:ant ni par uneanaphore (par ex.: Cette fievre...) ni par un termed'articulation (par ex.: en effet). C'est donc Ie debutdu texte.

- Sondo-manie (f.) renvoie a fi(~vre (a.).-les debuts de la Cinquieme Republique (a.) ren-voient a 1962 (d.).-1962 (d.) renvoie a 1963 (c.).- barometre de popularite (c.) renvoie a simpleinstrument (e.).- interdisait lorsque cela l'arrangeait (e.) est suivide deux exemples: 1963 et 1968 (g.).- interdiction autoritaire (g.) renvoie a Un telcoup de force (b.).2. Titre possible: Sondages politiques : une passionbien franc;:aise.

Concederquelque chosea quelqu'un- On dit souvent, avec quelque raison, que...- J'admets bien volontiers que...- Tout cela, je ne Ie nie pas.- C'est vrai.- Je ne Ie conteste pas.

But de ce premier article: convaincre les femmes d'ar-reter de fumer.

Arguments utilises: l'esthetique (vieillir moins vite,sentir bon...) -Ie bien-etre (retrouver souffle, gout etodorat...) -la sante (risques de cancer).

Arguments utilises dans Ie second article: argumentsd'autorite (on invoque 1'opinion du PrTubiana, can-cerologue et president de la Conference mondiale sur

Ja

..

a

.

n

..

te'), etayes par des chiffres (nombre de pages dura port de cette Commission, pourcentage des decesco secutifs au tabagisme en France et ailleurs).

m .'~+mmmm

e premier article met 1'accent sur les bienfaits que. l'on obtiendra si l'on cesse de fumer. Le second, qui

emploie un ton dramatique, insiste sur les risquesmortels encourus.

Le premier article s'adresse exclusivement aux jeunesfemmes soucieuses de bien-etre, Ie second s'adresse atous ceux (mais surtout aux femmes) qui desirenteviter des risques majeurs.

- Lionel Jospin a comme destinataire: «vous »;Jacques Chirac s'adresse a: «Les Franc;:ais », (<ils».- Lionel Jospin insiste sur 1'idee de faire quelquechose «ensemble» et sur Ie theme «ma victoire, c'estla votre »; Jacques Chirac pose tres nettement unealternative (soit..., soit...) et avertit des conse-quences nefastes d'un mauvais choix.

1. Arguments utilisespour mettre en confianceIedestina-taire : .

- les membres de l'association sont de hautes figuresmorales ou intellectuelles (prix Nobel, par exemple);-les «personnalites qui soutiennent Partage» sonttres connues (il s'agit d'artistes, essentiellement);-1'honnetete de l'association est mise en avant (GrandPrix de la Transparence) ainsi que son souci de deon-tologie (membre du Comite de la Charte de Deonto-logie des Associations humanitaires) ;- il y a 50 000 donateurs (qui font deja confiance aPARTAGE),2. Un argument qui ne relevepas de l'ethique: on rap-pelle que 50 % des dons sont deductibles des imp6ts(vous n'en paierez donc que la moitie).

Le texte expose et commente les reponses du sondage.II est tres fortement structure: une introduction; deuxparties: qu' entendent les Franc;:aispar «patrimoine» ?en quoi Ie patrimoine est-il perc;:ucomme un bien col-lectif?; une conclusion. Les differentes parties sontarticulees de maniere ordonnee: d'abord, ensuite,egale-ment, enfin.

- Presence d'infinitifs: «mieux vaut encourager quecritiquer», «les absences sont a signaler »,«mieux vautevoquer l'hypothese d'un redoublement que decidersans prevenir».- Modalite du devoir: «l' appreciation doit donner al'eleve un conseil», «1'appreciation doit permettre desituer l' eleve par rapport au niveau de sa classe».- Le texte ne s'adresse ni aux eleves ni a leurs parentsmais aux enseignants (qui delivrent des «apprecia-tions »).

Texte A: explicatif (on definit un terme)Texte B: narratif (c'est un recit)Texte C: prescriptif (conseils, dire de faire)Texte D: argumentatif (convaincre)Texte E: descriptif.

1. ON =les gens de jadis2. ON =les gens d'aujourd'hui -3.,4. et 5. ON = Iemourant, jadis6. ON = les gens,jadis7. ON = vous,lecteur8. ON = moi, auteur.

Le narrateur est ici omniscient: il voit tout et sait tout.

Il sait, par exemple, ce que pensent et ressententCharles Bovary et Rodolphe. D'autre part, il donneson propre point de vue sur 1'audace de Rodolphe oula mediocrite de Charles: «Il ajouta meme un grandmot, Ie seul qu'il ait jamais dit... »

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- Le titre: meurtre (c' est-a-dire la violence poussee ason paroxysme) dans une ecole (c'est-a-dire Ie lieude I'innocence).- Le «heros»: ses mceurs sont incomprehensibles etcela est implicitement attribue a son caractere d'etran-ger. Sa nationalite est d'ailleurs indiquee. Sa reactionest presentee comme anormalement violente, dispro-portionnee a I'insulte, banale. L'adolescent a agi avecune (,froideur »impitoyable et avec premeditation (cir-constance aggravante : il est revenu executer son geste('en taxi»).- La famille (des femmes, qui plus est) est restee(,impassible ».

La premiere version (Liberation) est moins precise,moins objective et nettement plus favorable aux deuxfemmes. Cet article insiste sur:- la fragilite physique (et sociale) de la vieille femme;-Ie caractere non de!ibere de I'offense (un geste mal-encontreux, un malheureux hasard) ;- Ie caractere odieux et la brutalite du policier dont Ieracisme est fortement sous-entendu.

La phrase I est autoritaire: c'est presque un ordre.La phrase 2 est la plus classique: polie sans exces.Les phrases 3 et 4 indiquent une reserve plus grande,une nette (,mise a distance ».Iei, les passes (imparfaitet conditionnel passe) ont une valeur modale et nontemporelle.

Cet echange nous laisse imaginer que les relations entreMme X et I'epicier sont quotidiennes (,A demain'»),anciennes et confiantes :-I'epicier sait qui est (,Paul ,), qui est (,Aline ,) etconnait les raisons du conflit qui les oppose;- Mme X expose devant lui ses conceptions de la vie,de I'amour, et lui fait part de son sentiment sur cette(,situation ,).

Reponse B: la question portait sur Ie sens de l'expres-sion (,faire recette » et non sur ce que voulait dire Iejournaliste.

La question pourrait etre: Quels sont, dans ce texte,les verbes signifiant: (,infliger une defaite a l'ennemi ,)?

Reponse A: la reponse porte precisement sur Iepatrimoine de rapport et non sur la situation des per-sonnes retraitees en general.

Termesexprimant Ia ressemblance:se ressembler - dessimilitudes - la meme - peu different - comparable.

Termes exprimant Ia comparaison/opposition: alors que -en revanche - tandis que.

(1) Reponse a. : maximaliste/minimaliste (cf maxi-mum/minimum) .(2) Reponse b.: universaliste (l'universel s'opposant ace qui est determine par Ie contexte, relatif en fonc-tion du contexte).

verbes servant dans Ie texte a exprimer I'opinion

- sans jugement de valeur en eux-memes: considererque - trouver + nom + adj. - juger + nom + adj.- estimer que - penser que - etre d'avis que;- a valeur positive: s'emerveiller de + inf.;- a valeur negative: deplorer + nom - rechigner a+ inf. - se plaindre que - regretter que.

1. verbesqui, dans Ie texte, expriment Iesoutien, I'accord:se feliciter de + nom - applaudir - approuver.verbes exprimant Ie desaccord, l'opposition: critiquer-denoncer - s'e!ever contre.2. La lecture du texte permettait de deviner Ie sens demitige : les opinions ne sont pas unanimes, elles sontpartagees (entre celles qui sont favorables et cellesqui ne Ie sont pas).

1. Les deux premieres phrases qui servent d'introduc-tion et les deux dernieres qui servent de conclusionrefletent I'opinion personnelle de Frans;oise Giroud. Onpeut noter qu'i! est frequent de voir l'auteur s'exprimeren introduction ou, plus souvent encore, en conclusion.2. Le ton est moqueur.

1. Reponse c. : donner quelques conseils aux parents.2. Correspondance questions/reponses (entre paren-theses, ce qui vous permettait de relier une questionet une reponse) : .- d. et 1. (conditions renvoie a conditions ide ales,utilisation du conditionnel);- c. et 2. (coucher tot renvoie a heure du coucher,se coucher a 20 heures);- e. et 3. (qualite du sommeil renvoie a mauvaissommeil ou sommeil agite) ;- a. et 4. (combien d'heures de sommeil renvoie agros dormeurs, petit dormeurj;- b. et 5. (rentree scolaire renvoie a ecole, rentree,recreation, cantine, resultats scolaires).

'-*,-1. Evoquaient l'«environnement affectif,):- dans Ie premier paragraphe, les deux dernieresphrases;- dans Ie deuxieme paragraphe: (,Ce qui compte,c' est Ie moment d' echange avec les parents ,)et (,Letemps passe ensemble est indispensable »;

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- dans Ie dernier paragraphe: (,Ii faut echanger,parleravec lui».2. Dans Ie quatrieme paragraphe, lorsque Helene DeLeersnyder dit (,je » et se pose en conseillere auto-risee: ('Je donne toujours ce conseil aux parents. »

Reformulations1. ... il deteste repeter (ou dire deux fois) la memechose.2. Afin de Ie persuader de renoncer a son projet, sesdeux amis se relayerent mais en vain.3. Je vais vous expliquer tres precisement comment(ou de quelle maniere) tout ceci est arrive.4. Ii m'a propose de partir a Milan mais personnelle-ment (ou quant a moi), j'aurais prHere Venise.5. ... se sont revelees vraies (dans (,avere.>,il y a deja(,vrai »).

~rbes remplar-antune locutiona. sejourner trois mois - b. communiquer une deci-sion - c. informer des rumeurs - d. ranger, classer despapiers - e. nuire a sa reputation.

Reformulations1. Selon l'INSEE, les revenus des retraites, en retardsur ceux des actifs dans les annees 80, pourraient lesavoir rattrapes, voire depasses.2. D'apres les experts, les disparites entre les paysoccidentaux diminueraient alors que celles existantentre les pays en voie de developpement s'accentue-raient nettement.

Reformulation: Au Moyen Age Ie pauvre a une doubleimage: celui qui provo que Ie desordre dans la cite etcelui par qui Ie riche, en lui faisant l'aumone, peutassurer son salut eternel.

Reformulation: Etant une He, la Corse est dHavoriseecar elle est loin des grands centres economiques del'Europe; son aridite empeche toute agriculture ren-table et la condamne au (,monotourisme », ce qui nesuffit d'ailleurs pas ala rendre autosuffisante. C'estdonc l'Etat fran<;:aisqui assure, a 60 % , les ressourcesdes menages corses. La mieux lotie des regions ducontinent re<;:oitla moitie de ces subventions.

1. En trente. ans, Ie nombre des etudi;mts a quadruple,depassant aujourd'hui les deux millions. Ces nou-veaux etudiants viennent essentiellement des classesmoyennes et ne sont plus les meilleurs eleves deslycees, ceux-ci prHerant s'orienter vers des formationsplus selectives, comme les grandes ecoles. (45 mots)2. La reforme de 1997 tente de remedier aux difficultesdes nouveaux etudiants par l'instauration de tutorats etla mise en place d'un semestre d'orientation. (25 mots)

1. Elements essentiels: un accident entre une mota et

une voiture 75 -Ie jeune a mota a brule un stop peuvisible - samedi, vers 16 h 45 a Chennieres, pres deLiars (dans la region grenobloise) - nationale 85 -Iejeune a seulement une jambe cassee.2. Entrefilet pour Iejournal local:Motocyc1iste accidente a ChennieresSamedi, vers cinq heures, un jeune motocycliste a etevictime d'un accident assez grave. BrUlant Ie stop, peuvisible, il s'est engage sur la nationale 85 et a percuteune Renault 19. Les gendarmes de Liars ont trans-porte Ie blesse a Grenoble.

1. Les deux mots importants: mariage - baisse.2. Propositions de titre:- France: la fin du mariage- Mariage : tendance toujours a la baisse- France: la mariage toujours en baisse

Selon les medias, la violence actuelle sera it due auxfrustrations des exclus de la societe de consommation.

Relation d'opposition: Bien qu'ils aient toujours unereputation de gastronomes, les Fran<;:aisconsacrentde moins en moins de temps a preparer les repas, ycompris Ie diner, souvent pris (,sur Ie pouce ».Relation cause/consequence:Etant donne les conditionsde vie actuelles (travail des femmes, journee continue,etc.), Ie temps consacre aux repas a considerablementbaisse depuis vingt ans.

Suggestion de termes marquant la progression dans Ieraisonnement1. Tout d'abord - en premier lieu.2. egalement- aussi- en outre.3. De plus - en outre - par ailleurs - d'autre part-Ensuite - En troisieme lieu.4. pour finir - enfin - et ce sera mon dernier point.5. Bref - en somme - au total - en un mot - parconsequent.

1. et 2. d' ailleurs3. et 4. ailleurs

5. par ailleurs.

a. Comme Ie personnel navigant d' AF a depose unpreavis de greve pour Ie 8 novembre, des perturba-tions sont a craindre ce jour-Ia.b. Le personnel navigant d'AF a depose un preavis degreve pour Ie 8 novembre, si bien que des perturba-tions sont a craindre ce jour-Ia.c. Des perturbations sont a craindre Ie 8 novembrepro chain en raison du preavis de greve depose par Iepersonnel naviguant d'AF.

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a. Bien qu'il soit interdit de fumer dans les lieuxpublics, la reglementation n'est guere respectee, enparticulier. ..b. Le gouvernement a beau interdire de fumer dansles lieux publics, beaucoup ne respectent pas la loi, enparticulier. ..c.En depit de la reglementation interdisant de fumerdans les lieux publics, beaucoup continuent a Ie faire,en particulier. ..

Suggestion dephrases exprimant la conditionet l'hypothese1. En travaillant un peu plus regulierement,.. .2. Au cas ou;e ne pourrais pas venir...3. Sans cet embouteillage,...4. Mieux renseignes,...5. ... a condition d'avoir termine...

Premier coupledephrasesa. C'est parce qu'il a travaille jour et nuit pendantdes mois pour reussir son examen qu'ill'a obtenubrillamment.

b. Ayant travailIe jour et nuit pendant des mois pourreus sir son examen, ill'a obtenu brillamment.c. Comme il a travaille jour et nnit pendant des moispour reussir son, examen, ill'a obtenu brillamment.Second couplede phrasesa. Malgre I'appel des pouvoirs publics a aller voterdirnanche, plus d'un tiers des electeurs se sont abstenus.b. Les pouvoirs publics ont eu beau appeler lesFrano;::aisa {<faire leur devoir de citoyens ,)dimanche,plus d'un tiers d'entre eux se sont abstenus.c.Les pouvoirs publics ont appele solennellement lesFrano;::aisa aller voter dimanche. Plus d'un tiers d'entreeux se sont neanmoins abstenus.

Textestructure

Dans les annees 65/70, bien que la liberalisation desmreurs ait deja commence, la contraception etaitencore peu pratiquee et 10% des femmes etaientmeres avant 20 ans.Aujourd'hui, les jeunes filles etudient plus longtempset maltrisent leur fecondite. Ceci, joint aux effets duch6mage, les incite a retarder la naissance d'un pre-mier enfant.60 % des femmes nees en 1945 etaient meres a 25 ans.Pour celles qui sont nees en 1965, moins d'un tiers estdans ce cas, alors qu'on constate, en revanche, unenette augmentation des {<jeunes meres ,) de plus de30 ans.

Retablissementdes liens logiques1. cependant - pourtant - neanmoins - toutefois2. s'explique par

~

3. meme si (+ indicatit)4. egalement - aussi - par ailleurs5. comme - comme par exemple entre autres.

Exemple de texte structureLes medias nous presentent souvent la vie en banlieuesous un jour bien peu avantageux. 11n'est Ie plus sou-vent question que des banlieues a problemes ou ladelinquance et Ie racket feraient rage. Certes, toutn'est pas rose lorsqu'on vit en banlieue, meme s'il s'agitd'une banlieue tranquille. On peut, par exemple, sesentir un peu eloigne des plaisirs de la ville que la mau-vaise desserte de bien des communes rend difficile-ment accessibles. D'autre part, on ne peut nier quel'architecture du {<tout beton ,)laisse parfois a desirer.Cependant, c'est souvent en banlieue que l'on peuttrouver des logements plus spacieux, Ie calme, desespaces verts... En outre, les municipalites multi-plient les initiatives pour rompre I'isolement des habi-tants: on s'integre beaucoup plus vite et la solidarite yest plus manifeste.Dernier point a considerer, et non des moindres,les prix en banlieue sont tres nettement inferieurs aceux que l'on pratique a Paris, que ce soit pour Ielogement ou pour l'alimentation. J'ai longtemps vecua Paris, je vis actuellement dans un pavilion a Bagno-let. J'ai deux chats, un petit bout de jardin OUje cul-tive mes rosiers. Et Paris est quand meme a deux pas.Bref, j'ai mis en pratique Ie souhait d'Alphonse Allais :mettre Paris a la campagne.

1. Plan detaille

.En 1945, Ie Japon renono;::aa son systeme familial, Ieie (concept de «famille-souche ,»..Ce systeme a pour but de preserver la lignee: lacharge se transmet de fils aine a fils aine et celui-cidoit maintenir Ie rang de la {<maison,),s'occuper deses parents et du culte des ancetres..La loi a supprime Ie ie mais son esprit demeure:-l'aine reste charge du culte des ancetres;- il succede a son pere a la tete de l'entreprise;- il veille au bien-etre de ses parents ages..Le Japon joue donc sur deux registres: celui dupasse et celui de la modernite.2. Compte renduEn 1945, Ie Japon se vit oblige de renoncer a son sys-teme familial traditionnel, Ie ie, fortement marque parIe confucianisme et caracteristique d'une societe detype agricole, qui etait a la base de son ideologie mili-taro-fasciste. Le ie avait pour but de maintenir a toutprix Ie bien-etre, la cohesion et Ie rang de la famille;c'est au fils aine qu'incombait cette responsabilite. Encas d'absence d'heritier male, il etait courant d'adop-ter un fils, si possible Ie mari de la fille ainee. Actuelle-ment, si la loi ne porte plus trace de ce systeme, Ie sta-tut du fils aine demeure preponderant: c'est lui quiveille au culte des ancetres, il succede a son pere a latete de l'entreprise et c'est a lui d'heberger ses parents

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vieillissants. Comme souvent, Ie Japon donc a su allierson adaptation a la vie moderne a son sens des tradi-tions. (150 mots)

Proposition deparagraphes1. Ce n'est qu'en 1886 que parurent Les Illuminations,redigees par Rimbaud douze ans plus tot. II y restaindifferent, comme ill'avait ete en 1883, lors des pre-mieres publications de ses reuvres. En effet, depuis1875, il avait abandonne toute activite poetique ets'etait lance dans la carriere du commerce.2. C'est a vingt ans tout juste, en 1874, que Rimbaudecrivit en Angleterre l'un de ses plus beaux textes, LesIlluminations. Des l'annee suivante, il abandonnait touteactivite poetique pour voyager et faire du commerce.Son renoncement fut si absolu que la premiere publi-cation de ses reuvres, en 1883, Ie laissa indifferent.

Texte a partir d'un plan lineaireIntroduction: Le cafe est une institution bien franvaiseet lorsque l'on v~ut evoquer Ie charme de la vie quoti-dienne en France, on represente souvent des jeunesgens prenant Ie soleil a une terrasse de bistrot.C'est a la fin du XVIIesiecle, en 1686 exactement,qu'ouvre Ie premier cafe a Paris, Ie Procope, qui existetoujours. A cette epoque, il s'agit d'un etablissementluxueux ou l'on deguste cafe ou glaces en discutant delitterature et de politique. Le succes est immediat:vingt-cinq ans plus tard, il y a trois cents cafes a Paris,tres frequentes. A la veille de la Revolution, on encompte 1 800 et plus de 4 000 en 1807. Pendant lescinq annees de la Revolution, Ie nombre des cafes adouble!Au XIxesiecle, se multiplient des etablissements moinsprestigieux, les «assommoirs» ou l'on sert de l'absintheaux proletaires.Au tournant du siec1e apparaissent les «bougnats »

venus d' Auvergne chercher fortune aParis: ils ouvrentdes «cafes-bois-charbon f).Actuellement, les Auver-gnats sont encore majoritaires dans la profession.Le nombre des cafes en France diminue d'annee enannee: ils ont perdu leur fonction sociale qui en fai-sait Ie lieu meme de la convivialite. Apresent, ce n'estsouvent qu'un lieu ou l'on passe en vitesse et seulprendre un cafe ou manger un sandwich et non unendroit ou l'on se retrouve entre amis.Conclusion: Que les touristes se consolent: il restequelques beaux cafes a Paris, certes un peu chersmais indiscutablement prestigieux, comme Le Flore,Les Deux-Magots ou La Closerie des Lilas.(35Iignes)

Plan Mti sur une opposition (1)1. Pour la semaine scolaire de 4 joursLa semaine de quatre jours, laissant libres Ie mercrediet Ie week-end, semble plebiscitee par de tres nom-breux parents qui y voient de multiples avantages.

Tout d'abord, cela leur permettrait d'organiser avecles enfants des activites plus longues (se deroulant surl'ensemble du week-end) et donc de resserrer desliens familiaux souvent un peu rel:khes.Le mercredi resterait Ie jour consacre a la danse, a lamusique ou a d'autres activites sportives et culturellespropices a l'epanouissement de l'enfant. Ce serait,toujours pour ceux qui Ie desirent, Ie jour de l'instruc-tion religieuse.Certes, en contrepartie, les vacances seraient un peuplus courtes, la rentree s'effectuant plus tot et la sortieplus tard. Mais est-ce vraiment un mal? Les parentss'accordent a penser que les «grandes vacances» sonttrop longues et que les enfants, qui finissent par s'en-nuyer, aspirent eux-memes a retrouver l'ecole.2. Contre la semaine scolaire de 4 joursReduire la semaine scolaire a quatre jours noussemble une absurdite, meme si certains parents s'enfeIicitent, estimant que cela va «sauver» leur week-end. Ont-ils songe, ces parents-la, que tout Ie mondene dispose pas d'une residence secondaire ou l'onpeut aller se mettre au vert des Ie vendredi soir et queles enfants risquent bien souvent de trainer deuxjours de suite en ville sans savoir que faire?D'autre part, tous les enseignants s'accordent a dire queIe lundi matin, les enfants somnolent et ont presqueoublie apres deux jours d'interruption ce qu'ils avaientappris la semaine precedente.Si l'on adoptait, au niveau national, la semaine dequatre jours, les enfants auraient quelques jours devacances en moins. Ce n'est pas un probleme en soi,sauf bien sur s'il y a des enfants d'iiges differents etdonc des rentrees tres echelonnees.Et surtout, une fois encore, l'interet des parents l'em-porte sur celui des enfants. Depuis des annees, lesspecialistes (medecins, psychologues ou educateurs)Ie repetent: c'est la journee d'ecole qui est troplongue en France et non la semaine.

Plan Mti sur une opposition (2)La suppression du service militaireII y a quelques mois, Ie gouvernement franvais arendu pub Iique sa decision de sup primer Ie servicemilitaire. La plupart des jeunes gens ont applaudi acette rHorme qu'ils reclamaient depuis longtemps,considerant que cette annee de service etait uneannee perdue qui interrompait leurs etudes, les cou-pait de leur environnement et ne leur apprenait riend'utile pour l'avenir. II est vrai que, desormais, l'ar-mee a besoin de specialistes et non de jeunes peu effi-caces en cas de conflit. II est vrai aussi que la valeurdemocratique du service national, tant de fois invo-quee, est de moins en moins vraie : les fils de cadressuperieurs parvenaient plus facilement a se faireexempter que les fils d'ouvriers.Le service militaire n'est plus un passage rituel dansla vie d'un homme, pas plus que l'entree en sixieme,la communion ou Ie mariage. II est loin Ie temps OU

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c'etait pour Ie jeune paysan la premiere (et souvent laseule) occasion de voir du pays.Et cependant, on ne peut s'empecher de ressentir unecertaine nostalgie a I'idee que cette institution, quiremonte a la Revolution fran<;aise,va disparaitre. Effec-tuer son service, c'etait, au-deIa d'une corvee, fairepreuve de sens civique, se revendiquer comme citoyen.Le service etait aussi Ie seullieu, souvent, ou se ren-contraient des jeunes issus de milieux differents et cebrass age social aidait sans aucun doute a la cohesionnationale. Et puis, si pour beaucoup, l'annee de serviceetait une annee perdue, pour d'autres, I'armee donnaitune «seconde chance >}(formation professionnelle,possibilite de passer Ie permis de conduire.. .).(36Iignes)

1. Les critiques B et D emanent plutot des medecins.Les critiques C, D, G et I, des enseignants.Les critiques A, E,F, H etJ des parents.2. TexteargumenteII est question d'etendre a I'ensemble de la France lasemaine scolaire de quatre jours (lundi, mardi, jeudi,vendredi), deja appliquee dans bon nombre de depar-tements.Les critiques, nombreuses, emanent aussi bien ducorps medical que des professeurs ou des parents.Les medecins tirent la sonnette d'alarme : pour eux,ce rythme est aberrant, il ne peut provoquer quedesequilibre nerveux et fatigue. C'est aussi la fatiguedes enfants que redoutent les enseignants et peut-etreaussi la leur propre. Vne semaine ecourtee, cela signi-fie en effet des journees plus chargees si I'on veut res-pecter Ie programme scolaire.lis soulignent par ailleurs certains effets pervers telsque I'inattention ou la ten dance au «zapping.). Pourde nombreux parents egalement, cette reforme ne vapas de soi. Adieu les samedis tranquilles. Que fairedes enfants tout Ie week-end lorsque I'on ne possedeni maison de campagne ni Jardin ? Revenir autour du25 aout pour la rentree des petits, c'est abreger lesvacances et ({punir >)les enfants plus ages dont lesrythmes scolaires sont differents.II semble que Ie ministere de l':Education devraitouvrir un vrai debat sur cette question et prendre enconsideration I'avis de ceux que preoccupent la santeet l'equilibre des enfants. (15 lignes)

1£ plan-raisonnementTexteargumente: Baisse de la natalite en FranceComme ses voisins europeens, la France vieillit, fauted'un taux de natalite suffisant.

Etudes plus longues et precarite de I'emploi condui-sent les jeunes couples a retarder la naissance d'unenfant, souvent jusqu'a la trentaine.Avec la contraception, la fecondite est parfaitementmaitrisee et l'enfant toujours desire. Pour cet enfant«programme », les parents veulent de I'espace, unebonne education, des loisirs. ..

Les incitations financU:res, telles que les allocationsfamiliales, par exemple, ne suffisent plus. Les femmesdesirent pouvoir concilier travail et maternite et don-ner aux enfants Ie maximum de chances. C'est doncI'ensemble des conditions de vie qu'il faut considerer:construction de creches ou d'ecoles maternelles, loge-ments plus spacieux, possibilite de travail a tempspartiel, etc.Face a ce vieillissement, une question cruciale se pose:dans vingt ans, dans trente ans, qui paiera les retraites?La France vieillit mais certaines entreprises s'enrejouissent: les personnes agees, si elles ne produisentplus, disposent, en moyenne, de revenus superieurs aceux des actifs et consomment beaucoup. (25 lignes)

Plan mixte: chronologiquefparcategoriesII semble que la presse quotidienne aille mieux, apresun declin continu de plusieurs annees. Ce redresse-ment est particulierement net pour Le Monde qui aretrouve cette annee son equilibre financier.Si I'on examine l'evolution des tirages de nos quoti-diens depuis la guerre, on constate qu'apres I'explo-sion au moment de la Liberation, la tendance gene-rale est a la baisse depuis les annees 50.Certes,la situation de la France en 1945 explique l'avi-dite des lecteurs, prives de nouvelles depuis quatre ans :cette annee-Ia, il y a 26 quotidiens a Paris (contre 10aujourd'hui) tirant a plus de quatre millions et demid'exemplaires (contre a peine deux millions et demiactuellement). Cette soif d'informations ne dura pas.Cinq ans plus tard, les tirages a Paris avaient baissed'un bon million et nombre de titres avaient disparu.Actuellement, alors que la France compte dix-huitmillions d'habitants de plus qu'en 1945, les tiragesont diminue de moitie. La province tire un peu mieuxson epingle du jeu puisqu'il reste 65 titres et plus desept millions d'exemplaires.Comment expliquer cette des affection des Fran<;aispour leur presse quotidienne ? On avance generale-ment trois causes. La premiere concerne la concur-rence de la television. Cet argument est discutable card'autres pays, comme la Grande-Bretagne ou IeJapon, possedent davantage de televiseurs sans que lapresse en souffre.Le prix des journaux semble un argument plus impor-tant, il depasse de loin celui de beaucoup de payseuropeens.La derniere raison est peut-etre la plus importante: laqualite des quotidiens laisse souvent a desirer et beau-coup hesitent a acheter - cher - un produit de qualitetres moyenne.

Commentaire de donnees chiffrees(1)Actuellement, l'esperance de vie a la naissance enFrance est de 74,6 ans pour les hommes et de 82,2ans pour les femmes, ce qui en fait Ie pays d'Europeou la longevite est la plus grande. II s'agit d'un pheno-mene relativement recent: il y a cent ans, les Fran<;ais

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vivaient en moyenne moins de cinquante ans. Cer-taines maladies, tres meurtrieres, comme Ie choleraou la tuberculose, ont quasiment disparu. D'autrepart, la France ne connait plus de guerres compa-rabies aux deux guerres mondiales, qui ont veritable-ment, surtout pour la premiere, saigne Ie pays.II peut paraitre surprenant que les Franvais vivent enmoyenne huit ans de moins que leurs compagnes. Lesexplications Ie plus communement avancees concer-nent leurs differences de mode de vie (a1coolisme,tabagisme, conduites a risque, suivi medical moindre,etc.).On parle souvent des inegalites en France: celles quiconcernent la mort sont reelles. Vn seul exemple: a35 ans, un professeur a une esperance de vie de43,5 ans alors que celle d'un manreuvre n'est que de34,5 ans.

Commentaire de donnees chiffrees(2)Les femmes franvaises ont encore beaucoup de che-min a parcourir en ce qui concerne Ie partage equi-table des taches menageres avec leur compagnon.Si l' on examine ce tableau de l'INSEE extrait de

France,portrait social 1999-2000, il apparait clairementque la quasi-totalite des hommes rechignent encore aprendre leur part des travaux domestiques, surtoutlorsqu'il s'agit du menage, de la cuisine ou du soin auxenfants. IIs sont tout particulierement reticents pource qui concerne Ie linge (entretien ou couture).Entre 1986 et 1999, ils n'ont guere progresse en cesdomaines, toujours «feminins ». En revanche, ils semontrent un peu plus cooperatifs pour les courses.Certains domaines leur sont absolument reserves, Iejardinage et surtout Ie bricolage auquel ils consacrentde plus en plus de temps (41 minutes par jour en1999 contre 32 en 1986). Bricoler est certainementconsidere comme une activite plus «noble» que Iemaniement du balai, de la serpilliere ou du torchon.

Commentaire de donnees chiffrees(3)1. II est evident que les Europeens ne mangent pasmoins ou ne depensent pas moins pour se nourrir. Aucontraire, ils depensent beaucoup plus d'argent etmangent infiniment mieux qu'avant.II s'agit ici du pourcentage des revenus cons acre al'alimentation, et ces revenus ont globalement tresfortement augmente depuis trente ans.En 1970, les Franpis devaient consacrer un quartde leur budget a la nourriture, contre moins d'uncinquieme aujourd'hui.2. Les Franvais depensent toujours plus pour leursante, a laquelle ils accordent une importance tresgrande. IIs consultent tres facilement Ie medecin et sontde gros consommateurs de medicaments (tranquilli-sants, par exemple). Lorsque les besoins elementaires(manger, se loger, se vetir) sont satisfaits, on se souciedavantage de ce qui peut paraitre comme des besoinssecondaires: la sante et Ie mieux-etre, les loisirs, etc.

1. adresser des compliments - realiser une prouesse -rediger un memoire - consacrer un an a effectuer untravail.

2. effectuer une promenade - adresser (ou lancer)une plaisanterie - exercer un metier - rediger (oucomposer ou ecrire) un disc6urs - ecrire (ou rectiger)un texte - porter ombrage.3. afficher une carte - placer (ou disposer) des dra-peaux - effectuer un changement - realiser (ou effec-tuer) un travail.

la question - Ie differend (Ie conflit) - certains obs-tacles - la situation - un autre sujet (un autre motif)d'inquietude.

1. la hausse des prix2. une croissance du PNB3. une extension des combats4. un agrandissement de la surface du magasin5. developpement des affaires, augmentation du capital.

1. c. - 2. a. - 3. b. - 4. a. - 5. a.

1. II m'en a fait part (faire part de quelque chose).2. Je ne m'en sers pas (se servir de quelque chose).3. Elle y participe (participer a quelque chose).4. IIs s'y sont opposes (s'opposer a quelque chose).5. Je I'ai vaincu (vaincre quelque chose).

1. Le sujet de remercieret celui de veuillez n'est pas Iememe. La forme correcte serait: je vous prie decroire. ..

2. Ce n'est pas la meme personne qui donne et quiecrit. La forme correcte serait: 11 m'a donne sonadresse pour que je lui ecrive.3. Qui va terminer Ie travail? D'apres cette phrase, ilsemble que ce soit Ie chef. Vne forme correcte serait:Pour que je termine mon travail, i1m'a demande...4. Qui sortait de chez qui? Ambigu. Vne forme pluscorrecte serait: Alors qu'il sortait de chez lui, il s'estfait renverser. . .5. Qui a prisla fuite? On ne sait pas ce que Ie et relie.Comme on suppose que c'est l'automobiliste qui a fuiet non Ie blesse: «cet automobiliste a heurte et blesseun pieton, puis a pris la fuite» ou: «cet automobiliste,apres avoir blesse un pieton, a pris la fuite».

Les gens... quand ils vont au cinema... et qu'ils ontenvie de se divertir... que les metteurs en scene leurracontent des histoires si compliquees que les specta-teurs n'y comprennent rien et surtout lorsque ces«createurs » voudraient. . .

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Standard: deplorer - reprouver.Soutenu: engager la controverse - decocher unef1(~che- fustiger.Pamilier: ne pas macher ses mots - secouer les pucesa quelqu'un - clouer Ie bec a quelqu'un.

. Premiereserie

Soutenu: reprimander - tancer - chapitrer - admo-nesterStandard: gronder - blamer - sermonnerPamilier: engueuler.Deuxieme serie

Soutenu: congedier - revoquerStandard: remercier - renvoyer - licencierPamilier: virer - vider - foutre dehors

Proposition de reecriture1. Dans ce texte, l'auteur s'explique sur son desac-cord avec la suppression des allocations familialespour ceux dont les revenus excedent 25 000 francspar mois.2. Selon Le Monde, l'armee doit immobiliser au sol 26Mirage 2000 (8 % de la force aerienne de combat)faute de credits pour l'entretien du materiel.3. D'apres une recente enquete de l'IFOP, 53 % desfumeurs - surtout «gros fumeurs» ou personnes deplus de 35 ans - ont deja tente d'arreter de fumer.

Compte rendu neutre: Lundi, dans un lycee profes-sionnel de Bruxelles, un adolescent a abattu l'un deses camarades de classe qui s'etait moque de lui. Lejeune meurtrier sera place dans un foyer OUil resterajusqu'a sa majorite.

Une etudiante musulmane n'a pu faire les vendangesen Champagne parce qu'elle portait un foulard isla-mique. Cites en correctionnelle, les viticulteurs, quil'avaient embauchee par contrat, comparaitront Ie29 octobre prochain. Ils declarent lui avoir demandede partir «dans son interet a elle» car ils craignaient«un probleme de cohabitation».

1. Le jour de l' Ascension est toujours un jeudi. Laplupart des Fran<;:ais«font Ie pont», c'est-a-dire qu'ilsne travaillent pas du mercredi soir au lundi matin.C'est un usage auquel ils tiennent beaucoup (qui estsacre, et meme doublement sacre).2. «De nombreux photographes ont immortalise cetete 36 qui vit partir sur les routes, a bicyclette, tant defamilles qui n'avaient jamais vu la mer. »Ugendes possibles:Vive les vacances ! - 1936: Ie belete.3. Le ton de la derniere phrase est legerement iro-nique.

~

Reformulation plus neutre: 20 % des Fran<;:aispassentleurs vacances a l'etranger, Ie plus souvent au bord delamer.

1. Le Louvre est au creur de Paris alors que Bercy estplus excentre. Les fonctionnaires qui travaillaient jus-qu'alors dans les batiments prestigieux du Louvre sesont parfois sentis rejetes, bannis.2. Il a multiplie les efforts, il a consacre tout son tempset toute son energie a convaincre ceux qui n'aimaientpas son projet.3. On l'accusait de megalomanie en raison des grandstravaux engages au cours de son premier septennat.La Pyramide du Louvre, en particulier, evoquait lesfastes i(pharaoniques ». Le fait que F. Mitterrand aitchoisi LM. Pei sans concertation (i<Iefait du prince»)fut egalement tres critique.

1. New York, plus qu'aucune autre ville, a la reputa-tion d'etre une ville dangereuse. Les medias evoquenttres souvent Ie Bronx ou Harlem, la drogue, la vio-lence au quotidien, les agressions, les gangs, la misere.New York est souvent consideree comme la ville ou

tout ce que nous redoutons peut arriver.2. Cet adverbe donne l'impression que ce geste (glisserune bombe lacrymogene dans son sac a main avant desortir) est devenu une habitude, un geste banal que l'onfait presque sans meme y penser.3. crainte - angoisse - peur - terreur.

1. Le mot «dressage» est entre guillemets car il s'uti-lise habituellement pour les animaux (on dresse unchien, par exemple)2. A i(politesse de fa<;:ade» (c'est-a-dire formelle,superficielle, exterieure) s'oppose la i(politesse ducreur» qui attache plus d'importaQCe a l'intentionqu'a la forme. Cependant, cette i(politesse du creunexige finalement plus de l'enfant que la simple poli-tesse i(de fa<;:ade».

3. i(Transmettre a un enfant la politesse, c'est aussi luitransmettre... la societea laquelleon croit.»

Pas de correction.

La quatrieme personne interviewee, Fabienne Leberre,a une opinion comparable a celle de Nicolas Da SilvaSeabra. Elle declare: i(C'est une perche tendue pour

sauver l'emploi» (pour N. Da Silva Seabra, cette priva-tisation devrait deboucher sur i(la creation de nouveaux

emplois»).

Le paradoxe reside dans Ie fait qu'actuellement, 750millions de personnes ne mangent pas a leur faim alorsque la terre pourrait largement subvenir aux besoins detous, meme dans les pays en voie de developpement.

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1. Dans l' Afrique subsaharienne, on constate unestagnation: les disponibilites alimentaires par habitantrestent faibleset ont meme flechi entre 1970et 1990.En revanche, la situation en Asie s'ameliore reguliere-ment, surtout dans les pays de l'Asie de l'Est dont lesdisponibilites alimentaires par habitant depassentaujourd'hui celles de l' Amerique latine et desCaraibes.2. Les rivalites de pouvoir conduisent souvent les fac-tions a prendre les populations en otage (guerres quidurent des annees, entrainant devastation, massacres,enrOlement force des jeunes et donc exode) et a utili-ser sciemment l'arme de la famine pour deplacer lespopulations et controler des territoires.

1. Pas de correction.2. Pas de correction. On peutsimplement rappelerqu'en France, Ie noir est la couleur du deuil, de la tris-tesse (une humeur noire, des idees noires); que Ierouge est la couleur de la colere (voir rouge), de la pas-sion (offrir des t:°ses rouges) et de la revolution (lesRouges ont longtemps designes les communistes); Ievert, jadis considere comme la couleur de 1'infidelite etde la traitrise, est aujourd'hui plutot celle de l'espe-rance... et de 1'ecologie.

11semble clair que ce tableau cherche a demontrerque Ie partage des taches domestiques au sein descouples ou homme et femme travaillent se fait tou-jours de fayon inegale: aux femmes reviennent lestravaux les moins «nobles» (nettoyage, entretien dulinge, par exemple) alors que les hommes se reserventceux que l'on considere encore comme fortement«masculins ,) (tout ce qui concerne Ie chauffage et,bien entendu, la voiture).

On peut avancer 1'hypothese que la rumeur etant pardefinition inverifiable, il est tres difficile d'en trouverl'origine et de retracer son cheminement.

On peut remarquer qu'un tel adage n'est pas sansdanger puisqu'il tend a accrediter l'idee qu'au fond detoute rumeur, il y a quelque chose de vrai. Une telleidee peut entrainer des derives dangereuses.

1. Document 1 :Les Franyais mangent moins de viande.On decouvre que Ie bifteck n'est pas l'aliment parexcellence comme on Ie pensait dans les annees 70.Document 2: Comment «bien ,)manger? Aujourd'hui,manger devient un acte moral: il faut etre raisonnable.2. Le point commun entre ces deux textes: les Fran-yais s'alimentent differemment, de maniere plus equi-libree et plus naturelle. Les differences: Ie premieraborde la question de la repartition des ressourcesmondiales, ce que ne fait pas Ie second, pourtantconsacre a la «morale alimentaire ,); Ie second texteevoque Ie «devoir de plaisir», ce qu'omet de signalerIe premier.

1. Le bifteck n'a plus la faveur des Franr;:aiset il appa-rait comme suspect.2. Le goulu se jette sur la nourriture, il mange avecavidite (synonyme: glouton) ; Ie gourmand aime labonne cuisine, il sait apprecier un bon plat; Ie gour-met est encore plus raffine, plus exigeant que Ie gour-mand: c'est un vrai connaisseur.3. On peut avancer l'idee qu'un tel retour a une nour-riture «naturelle ,)est difficile pour des raisons de cm)t(les produits «bio ,)sont beaucoup plus chers que lesautres) et d'habitudes des consommateurs qui veulentdes produits calibres, de belle apparence, ayant unesaveur «neutre ,),etc.4. Dans la nouvelle «morale alimentaire ,),tout devientdevoir, meme Ie plaisir. 11faut prendre plaisir a ce que1'on fait (manger, par exemple) pour eliminer Ie stress,etre «en bonne forme,), rester jeune et dynamique. Denombreux slogans publicitaires insistent sur ce«devoir», presque une obligation de plaisir (( Faites-vous plaisir! ,».5. Pas de correction.

~

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Haut-parleur: 1.6 - 1.8 - 1.9Message enregistre/Repondeur: 1.3Radio/TeIe: 1.1Direct: 1.2 - 1.4 - 1.5 - 1.7. - 1.10

Nombre de Iocuteurs:1.1: 1 (homme)1.2: 2 (2 hommes)1.3: 1 (femme)1.4: 1 (femme)1.5: 1 (homme)1.6: 1 (homme)1.7: 1 (homme)1.8: 1 (homme)1.9: 1 (femme)1.10: 1 (homme)

Public: 1.1 - 1.3 - 1.6 - 1.8 - 1.9Prive: 1.2 - 1.4 - 1.5 -1.7 -1.10

Informer: 1.1 - 1.3 - 1.4 - 1.6 - 1.8S'inform'er: 1.2 - 1.7 - 1.10Remercier: 1.5Mettre en garde: 1.9

Dans une gare ou un aeroport: 1.9Dans un magasin / un cafe: 1.4 - 1.6 - 1.7 - 1.10Dans une salle de conference: 1.5Dans Ia rue: 1.2 - 1.8 - 1.10Chez vous: 1.1 - 1.3

Confusion: 2.1Enervement / Colere: 2.3Ignorance: 2.4

Avertissement: 2.2Surprise: 2.5

2. a. 5 (minutes d'arret) - b. 03 29 25 44 42 - c. (vol)2654 - d. (Hall) 2 - e. (Porte) '12- f. 38 (francs) ~ g.15 (francs) - h. 23 (francs) - i. (quai nO) 1 - j. (trainregional) 58 177.

2. a. 1,8 (tonne) - b. 361 (francs) - c. 30 (minutes) -d.5 (kilometres) - e. 25 (%) - f. 18 et 8 (heures).

1. a. 68,80 F - b. 8,50 F - c. 5,10 F - d. 7,70 F-e. 9,90 F.2. L'importance des investissements est enorme.Mais Ii aucun moment on ne parle de benefices. Quepeut-on conclure?

3. a. fatigue - b. vitesse excessive - c. distances -d. meteo - e. pietons - f. pneus - g. obstacles -h. a1cool- i. contresens, marche arriere - j. autres.4. Plus de 64 % des accidents sont dus Ii des facteurshumains.

1. vo1canique - 2. 1 397 m.

2. a. ile de la Martinique - b. dans les Petites Antilles- c. au-dessus de la baie de Saint-Pierre.

2. a. 2 millions - b. 3/4 de million - c. 5 millions -d. 2 millions - e. 3 millions et demi.

2. a. il y aurait - b. presque - c. un petit peu moins de- d. plus de.

A. 1. a. opiomanes - b. hero'inomanes- c. coca'ino-manes.2. d. toxicomanes.

1. a. Allemands - b. Autrichiens - c. Danois -d. Luxembourgeois- e. Portugais.2. a. en - b. en - c. au - d. au - e. au.

A. 1. Le soir, avant Ie repas - 2. aux menageres res-tant Ii la maison - 3. d'une espece de crevette particu-lierement violente - 4. parler d'une emission de tele-vision.

2. A3 - B1 - C2.

A. 1. a. violente - b. agressive - c. dangereuse.2. a. violent - b. agressif - c. dangereux. / A. calme,pacifique - B. doux, inoffensif - C. inoffensif.3. a. calmes - b. douces - c. inoffensives.

2. a. trois metres de long - b. une tonne - c. luth,instrument de musique - d. dos noir azure, ventreblanc rose.

A. 1. Les premiers habitants des iles Canaries. - 2. Ilsont ete extermines par les Espagnols Ii 1'epoque de ladecouverte de l'Amerique. - 3. C'etait un symbole de vie-les Guanches se nourrissaient de sa chair - et de longe-vite -les tortues luth vivent jusqu'li 450 ans. - 4. Graceaux vestiges archeologiques: statues, dessins...

A. 1. Cet animal marin, prehistorique - Cette espece /celle-ci - 2. Ce peuple.

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A. 1. ecouter - entendre - comprendre - decider -

diriger.2. la legitimite qui vient de la confiance.

2. a. d'abord - b. ensuite - c. sa deuxieme caracteris-

tique.

2. 6 informations.3. a. Info nO3 - b. Info n° 5 - c. Info nO2 - d. InfonO6 - e. Info nO4 - f. Info nO1.

A. 1. a. 20°- b. 35°.2. a. morts - b. blessesgraves- c. disparus.

A. 1. La chambre d'accusation de la cour d'appel deParis doit decider de son Ca.) maintien en detentionou de sa (b.) liberation.2. Cene fermeture est jugee irrealiste

1. Le president d'Afrique du Sud continue sa visiteen France.2. L'Italien Massimo Podenzana a gagne la 15e etapedu Tour de France.

A. 1. 7 informations.2. a. Info nO4 - b. Info nO5 - c. Info nO2 - d. Infon° 6 - e. Info nO1 et 3 - f. Info n° 7.

A. 1. Une voiture a quitte la piste et a violemmentheurte Ie public.2. Bilan: 5 morts et 7 blesses.

2. Russie: ['etat de sante du president russe reste pre-occupant. II pourrait etre soumis a une nouvelleintervention. Dans quelques instants, la chroniquede notre correspondant a Moscou.

1. a. La nouvelle nO3 qui annonce la fermeture ducampus de Jussieu. - b. La nouvelle nO4 qui parle del'avenir du P-DG de la SNCR

Le president de la Republique a annonce qu'il n'yaurait plus d'etudiants dans les locaux d'ici la fin del'annee.

1. a. devra attendre - b. est maintenu - c. a mis -

d. remplacera - e. se prolonge.

2. a. P-DG - b. SNCF - c.TTC.

-}(Y-~,....

C. 1. ralentissements, manque de fluidite de la circu-lation. - 2. l'autoroute AI, Paris-Lille. - 3. Cette auto-route conduit a un aeroport important, l'aeroportCharles-de-Gaulle, et on risque d'arriver en retard etde manquer son avion si on est bloque dans unembouteillage.

A. 1. Scorpion - 2. II piquera moins que d'habitude. -3. amuse, ironique.

1. a. Ie maintien - b. la detention - c. ['intervention -d. l'entretien - e. Ie remplacement - f. Ie ralentisse-ment.2. a. violemment - b. exceptionnellement.

2. aux automobilistes. - 3. c. informer - e. conseiller.- 4. 2 parties - 5. circulation routiere; conseils rou-tiers.

A. 1. Ie matin, a la fin du mois d'aout - 2. a. 2 acci-dents - b. routes glissantes - c. trafic soutenu, dense.

3. a. a Villefranche-sur-Saone - b. dans Ie sens -c. sur ['- d. entre - e. au pied des - f. dans Ie - g. en-h. en - i. dans Ie - j. dans Ie.

A. 1. a cause d'un accident - 2. en raison des orages-3. pour des raisons de braderie.

A. 1. Ie reglage des phares - 2. b. du probleme desampoules grillees - 3. II touche une voiture sur huit.-4. Les phares ec1airent vers Ie haut. - 5. II faut lesregler en position basse.

1. a. tres simple a effectuer - b. Les reglages s'effec-tuent en quelques secondes. - c. IIs sont tres aises.

A. 1. c. reportage - 2. a. 5 personnes - b. 2 presenta-teurs, un homme et une femme - c. une journaliste :la correspondante - d. un temoin: une vieille dame -e. un representant des Autorites : Ie prHet.

3. a. Une partie de la region a ete privee d'electricite.-b. Les pompiers ont re<;uplusieurs milliers de coupsde telephone en quelques heures. - c. La secousse aete ressentie jusqu'en Suisse.

2. a. tremblement de terre - b. secousse tellurique -c. secousse sismique. - 3. a. endommagees - b. effon-drees - c. cassees/brisees - d. fissures. .

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1. a. dormait - b. a entendu - c. 1'- d. lui - e. son -f. tremblaient- g. a cru.

A. 1. d. temoignage2. C'est un specialiste en seismes, un chercheur au labo-ratoire de geophysique de Grenoble.3. des risques de repliques apres un seisme.

3. a. Faux: pas plus que bien d'autres regions.b. Faux: il y a une chose qu'on ne sait pas faire, c'estdire quand Ie seisme aura lieu.c.Faux: depuis un an.d. ? : sans doute egalement en Savoie. Sans doute =peut-etre.

2. a. II y a toujours une serie de repliques pendant lesheures et meme les quelques jours qui suivent Ieseisme.b. Toutes les constructions, meme les constructionsindividuelles, doivent obeir a certaines normes parasis-rruques.

1. a. alors - b. Par contre - c. et donc - d. et donc.

2. a. Ce qu'on ne sait pas faire, c'est predire la sismi-cite. / II y a une chose qu'on ne sait pas faire, c'est pre-dire la sismicite.

b. Par contre, ce que l'on peut faire, c'est prevoir.

A. 1. une seule - 2. c. plus de 60 ans - 3. d. temoi-gnage - 4. d. passionne.

A. 1. C'est un chercheur/une personne interessee parla geologie et par les volcans.2. La vulgarisation fait partie du metier du chercheur.3. En 1948, la premiere fois qu'il a vu une eruptionvolcanique. Depuis qu'il a 18-20 ans.

A. 1.l'escalade rocheuse, l'alpinisme2. 18-20 ans3. a. en grimpant - b. copains de cordee4. a. Ie roc - b. une plate-forme - c. la falaise - d. descassures.

a. tres beau: magnifique, splendide, superbeb. tres bien: formidable, fabuleux, stupefiantc. tres bon: delicieux, savoureux, excellentd. tres grand: colossal, enorme, demesure.

~"A. 1. une seule - 2. b. 25-35 ans - 3. c. interview etd. temoignage- 4. d. passionne.

A. 1. C'est une photographe.2. La photo3. La photo, c'est un art... un art du quotidien, de larealite, de la banalite si vous voulez, mais un art quandmeme.

4. Quand elle a commence a voyager.

2. a. un appareil photo - b. flash - c. cadrer - d. Iedeclencheur - e. un Reflex - f. Ie diaphragme - g. lavitessed'exposition- h. Ie film.

1. Ie piano/les claviers et l'accordeon2. reponse libre3. reponse libre. titre original: «Nord,).

A. 1. Toutes les reponses sont bonnes.2. b.l'enfance et c.I'amour.

1. e. - 2. Ordre : g., a., e., c., b., e., d., f., e. - 3. Le titreest «Nord,).

1. deesse - 2. idee - 3. energie.

j@j@~-1. Toutes les reponses sont bonnes.

1. une seule - 2. d. poeme - 3. c. confidentiel.

1. C'est une lettre en reponse a une autre lettre.2. A l'auteur de la premiere lettre, probablement unetre cher.

3. A une main: [...] je serai, / Immobile et sereine, /La main qui t'accompagne / Enfin et a ce jour, pourtoujours.4. Vne promesse, un serment.

1. C.b. - 2. Rc. - 3. A.d. - 4. E.a. - 5. D.f. - 6. Re.

A. 1. b. reportage - 2. aux auditeurs d'une station deradio - 3.4 personnes - 4. 1 homme, 3 femmes.

1. A. non - B. Barteboul - C. Fatima - D. Djamela /a. journaliste - b. futur professeur - c. professeur -d. professeur.2. a. non - b. oui.

3. Elles sont professeurs de fran9ais dans leur pays etelles suivent un stage de formation en France.4. Pour repondre aux questions d'un journaliste quifait un reportage sur des professeurs de fran9aisetrangers qui suivent un stage de formation enFrance.

'--Ii¥'-

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~-A. 1. deux grandes sequences - 2. d. du Kirghizistan,un pays de l'ex-URSS - 3. d'Algerie.

-l~A. 1. C'est la deuxieme langue etrangere apres l'anglais.2. la culture3. C'esHl-dire?4. 15 stagiaires5. Deux d'entre eux viennent pour la deuxieme fois.

A. 1. oui

2. Nous parlons Ie franvais des livres.3. oui - a. Ie franvais de l'ecole, Ie franvais des livres-b. Ie franvais de la rue4. c. par la television par satellite5. il y en a beaucoup qui sont paraboles.

A. 1. oui - Ie franpis est une langue que l'Algerie aparlee pendant longtemps2. non - c'est quand meme difficile, hein, actuellement3. non - il y a quartier et quartier.

A. 1. on va pas entrer dans les details mais vous etesau courant de ce qui se passe2. Vous suivez l'actualite je pense, vous savez un petitpeu3. c'est un petit peu une force exterieure que je nenommerai pas... vous vous en doutez.

Ac. - B.d. - C.b. - D.a.

A. 1. 2 personnes, 1 femme agee et 1 homme2. a. agence de voyages3. personnage A: a. dynamique et d. sympathique-personnage B : b. timide et d. sympathique.

.Corse- hOtel- 2 nuits- 2290 F- forfait avion aller-retour + location voiture- Rien a signaler.Canada (Montreal)- hotel- week-end (2 nuits)- 2330 F (140 F la nuit supplementaire)- avion aller-retour- Pas d'activites specifiees.Canada (Quebec)- chalet, 2 chambres- 1 semaine- 3 990 F- 4 pers. min. + avion aller et retour

+ voiture de location- Pas d'activites specifiees

=l'fYwa&=

. Helsinki/ Saint-Petersbourg- bateau (hOtel flottant) + hotel- 6 jours- 4 390 F- avion aller-retour + croisiere (transferts)- visites Helsinki / Saint-Petersbourg.Madagascar- differents hotels- 13 jours- 11 900 F- avion aller et retour- decouverte de la faune et de la flore, des ethnies

du Sud malgache, visite de reserves, pirogues. Mexique (Mexico)

Yucatan, Acapulco au bord du Pacifique- differents hOtels + cabanon

- 10 jours- 13 900 F- vols aller et retour transferts 2 dejeuners- visite de Mexico, promenade en caleche, ruines

mayas, repos au bord du Pacifique

a. en (Corse) - b. a (Calvi) - c. au (Canada) - d. a(Montreal) - e. Au (Quebec) - f. dans (un chalet) -g. en (bateau) - h. d'(Helsinki) - i. a (Saint-Peters-bourg) - j. a (Madagascar) - k. dans (Ie sud) -1. au(Mexique).

A. 1. d. interview2. b. dans un cafe3. 2 hommes4. a. musique, d. litterature et e. peinture.

1. Prenom :Vincent - Age: 34 ans - Lieu de naissance :dans Ie nord de la France - Profession:auteur-compo-siteur-interprete - Domicile: Paris, dans Ie quartier deBelleville.

A. 1. Faux - va fait partie de ma culture2. Vrai - quand je me suis mis vraiment a chanter seul3. Vrai - va s'est fait a peu pres naturellement4. Faux - mes influencesne sont pas que musicales5. Vrai - mes projets, c'est Ie deuxieme CD qui est encours de realisation.

1. D.d. - 2. Ac. - 3. B.a. - 4. C.b.

1. A :b., c., f. - B: a., d., e.3. A.d., B.c., c.a., D.b.

A. 1. meme si j'ai commence...2. mais c'est quand meme de la chanson3. certains morceaux sont completement acoustiques,en revanche d' autres. ..

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A. 1. b. 2 locuteurs2. 1 homme et 1 femme3. Non4. d. un peu difficile5. L'un est (a.) un peu pedant et I'autre est (e.) vexe.

A. 1. d. interview2. a. evenement culturel3. a. Ie cinema, b. I'histoire et d.I'urbanisme.

1. c. dans Ie Sud-Ouest

2. a. Ie roi de France, b. Ie roi d' Angleterre et c. Iecomte de Toulouse3. d. une ville4. a. Xne-XIIIesiecles5. c. de la place centrale et d. de la maison communale.

2. a. finalement- finalementvous n'avez eu que I'em-barras du choix pour faire Ie choix de vos sites... -b. immediatement - Ies bastides se reconnaissentimmediatement parce qu'il y a une place centrale... -

c. apparemment - on a ces constructions totale-ment... apparemment artificielIes... - d. effectivement- je crois que va merite effectivement... j'aliais dire undetour... - e. evidemment - on passe des films, evi-demment, qui font reference...

A. 1. c. plus de 2 Iocuteurs2.3 hommes, pas de femme - 3. Non4. A.b., B.a., c.c.5. un haut-parleur et une sirene6. sur Ia base aerienne de Marignane, sur Ies rives del'etang de Berre, en Provence.

A. 1. c. reportage2. c.lutte contre Ies incendies3. a.les avions.

A. 1. c. quatre2. lIs sont tous utilises.3. A.c., B.a., C.b.4. c. 26 avions5. a. 200 personnes.

A. 1. CL 2152. a. jaune, b. rouge, c. helice, d. deux, e. sur,f. 5 500, g. embarques,h. au volume3. a. un produit moussant, b. de I'eau4. a. : a. mousse, b. flamme, c. etouffer, d. vents vio-lents - b. : e. eau, f. masse, g. 400, h. metre carre,i. dangereux, j. homme.

1. ... parce qu'il s'agit d'un bateau et pour que cesait... haute de favon a ce que les ailes...2. a. afin qu'on puisse larguer l'eau - b. de peur qu'ilssoient blesses - c. pour qu'il n'y ait pas de danger.

A. 1. b. 2 locuteurs2. 2 femmes3. Un peu4. a. cordiaux et b. detendus5. c. dans un restaurant

6. On entend des bruits de fond, de couverts, de verres.On entend aussi des conversations: la journaliste pro-pose de l'eau..

a. quand j'etait enfant - b. quand elle etait une petitefille - c. Ie travail - d. Ie beau garvon, Ie bel homme -e. une amie de classe - f. un gros derriere, de grossesfesses.

1. a. it tout instant2. c. tres facilement3. a. celle qui assistait aux succes amoureux desautres.

1.c. - 2.d. - 3.a. - 4.e. - S.b.

A. 1. a. conference2. a. evenement culturel

3. a. neutre et c. didactique4. b. I'anthropologie.

1. a. faire une introduction et d. se justifier2. a. assez, b. plutot, c. d'ordinaire, d. voudrais, e. ne-cessairement, f. assez, g. en quelque sorte, h. certaines4. c. nuancer et d. s'exprimer avec prudence.

A. 1. une periode de creativite particulierement faste2. it premiere vue... irreconciliables, mais qui ontexerce l'un sur I'autre une feconde stimulation...3. se reclamait de Marx et les marxistes se pretendaientstructuralistes. ..

1. a. dans Ie courant,b. en effet,c. Ala meme epoque,d. Donc, e. A cette epoque, f. en effet, g. De fait3. a. marquer la chronologie et b. organiser Ie raison-nement.

3. a. au cours, b. par, c. entre, d. it (l'emergence),e. d'(objets), f. de la (fecondite).

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.~ffi1. Oui: evaluation «rare, breve, aleatoire ».2. Non: Ie maitre ne fait pas tout mais il est «tresimportant».3. Non, c'est beau coup plus complexe.4. Oui, seule une minorite I'accepterait.

1. Expressions a rapprocher d'«instituteur universe!»: <<Ie

gout presomptueux a reg enter d'autres pays » - «IaFrance s'est accoutumee a penser I'Vniversel».

2. Reponse b. : M. Winock ne reprend pas a son comptecette «tentation missionnaire» de la France.

1. Reponse a.: on insiste sur la dependance desexploitations indiennes.2. Reponse c.: c'est Ie resume Ie plus complet.

1. Quoi? une arrestation vingt ans apres.Qui? un ex-condamne a mort de 81 ans - des poli-ciers.Ou? a Marseille.Quand? en novembre 1997.Pourquoi? crime commis en aout 1975, condamne amort en novembre 1977.

Consequence: prison des Baumettes (Marseille).-Rejuge ?2. Compte renduCondamne a mort par contumace pour meurtre il ya vingt ans, Francis Siciliano, 81 ans, a ete arrete, ala suite d'une denonciation anonyme, en debut desemaine a Marseille OU il vivait sous une fausseidentite.

Encore quelques jours et il aurait pu beneficier de laprescription de sa condamnation. II a ete incarcere ala prison des Baumettes et devrait etre rejuge par unecour d'assises. (69 mots)

i -k- c - g- j - d-h- f - a - e -1- b.

1. Le nombre total d'avortements a diminue entre1976et 1994mais Ienombre d'avortements repetes aaugmente.2. Certes... mais «trop lentement » - ... augmente«modestement» mais sensiblement...

1. C'est plutot une introduction: Ie sujet est pose(avec une reference au dictionnaire) puis discute dansla suite du texte.2. Or.

3. Proust est considere comme Ie plus grand ecrivaindu xxe siecle. Cette notoriete est presque une enigme,etant donne la personnalite de I'auteur et la difficulted'acces de I'o:uvre.

~~

. Vne premiere partie abordait la question du fluor:f. (futur bebe) - a. (ensuite, des la naissance) - d.(ceci=Ie fluor) - i. (en ce cas...) - e. (Ensuite, desI'age de dix mois...).. Vne seconde partie, d'autres principes d'hygiene:b. (Outre Ie fluor, certains principes...) - h. (d'abord...)g. (Par ailleurs,...) - c. (dernier conseil).

La seconde partie de I'exercice etait assez difficile.L'ordre etait: c.l - d.2 - a.3 - f.6 - e.5 - bA.

1. Reponse c. : l' objectif premier etait de manifester Iesouci de transparence.2. Reponses a., c. et e.

Arguments en faveur d'Apple: reponses 2. et 5.

1. Reperage d'arguments. Arguments avances par Iegouvernement pour la modi-fication: relations usagers-administration simplifiees;les Fran~ais ne sont pas des «delinquants en puis-sance»; controles : en cas de fausse declaration, pour-suites en justice..Arguments avances contre cette modification: renforce-ment du «consumerisme scolaire » : les «mauvais » eta-blissements seront desertes; fraude encouragee : unesimple declaration sur I'honneur de domiciliation suf-fira.

2. Reperage de prise de position. L'auteur de I'articleest oppose a toute modification (qualifiee de «surpre-nante» dans Ie chapeau). La partie «contre» est beau-coup plus developpee.

Contre-argumentation de Pepsi Food.II ne faut pas oublier que Pepsi Food garantit a sesexploitations en Jude un prix d'achat stable, ce qui lesmet a I'abri des aleas du marche.

.Prejuge 1: la pomme de terre provo que la lepre.Argument: convier a un festin les grands esprits deI'epoque.. Prejuge 2: la pomme de terre rend la terre inculte.Argument: fertiliser grace a des semences de pommesde terre une terre jusqu'alors sterile.. Prejuge 3: la pomme de terre est «juste bonne pourles cochons».Argument: Ie roi et les nobles I'adoptent, en faisantainsi une nourriture «chic » (snobisme).

1. Les differents «on » representent:

-Ies gens en general (ou peut-etre I'auteur);- les historiens precedents;- les historiens;

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- les historiens, les savants;- les temoins de l'epoque ;-Ies specialistes (dont I'auteur).2. Plutot Ie premier et Ie dernier «on».3.« On» peut representer diverses personnes (c'est un«illusionniste»).

II s'agit d'un journal anglais ((Pour un Britanniquenon averti...» - comparaisons entre les «bobos »anglais et les «bobos» fran<;ais - «litteralement "brCt-lures de ca:ur" en anglais»).

«Ce texte, modert~ et bien accepte.. . » - «nest tempsque Ie public soit informe... » - «... admise et recom-mandee par l' Academie ttan<;aise ».

Plusieurs indices laissent a penser qu'il s'agit d'unefamille de la tres haute bourgeoisie:- un grand-pere general- une mere nee de Fourvieres;-I'adresse: Ie 7e arrondissement de Paris est presti-gieux et catholique;-Ie fait que Marie-Elisabeth soit Ie cinquieme enfant,qu'elle porte, comme ses frere et sa:urs, un prenomsouvent choisi chez les catholiques.

1. Les etudiants et les personnels aimeraient avoirplus d'espace mais ce sont surtout les promoteursimmobiliers qui so~haitent «la fin de Jussieu »,ce quileur permettrait de construire a cet emplacementexceptionnel un nouveau Front de Seine.2. Le texte fait etat d'un document anonyme noircis-sant la situation a dessein et presentant Ie demenage-ment comme la seule solution.

1. Les elements communs: Ie nom et I'age du meurtrierarrete - Ie rappel de sa condamnation de 1977 - lesvingt ans ecouJes entre la condamnation et I'arresta-tion -Ie lieu de I'arrestation.2. L'article de Ouest-France ne mentionne pas la loisur la prescription.3. L'article du Figaro ne mentionne pas Ie motif exactde la condamnation de 1977.

L'article du Monde, dans sa concision, est Ie plus pre-cis: identite et age de I'homme, date et lieu de sonarrestation, raisons de cette arrestation, mention de laloi de prescription, indication d'un nouveau passageprobable aux assises.

Reponse b. : Ie tableau elargit la problematique (aI'ensemble des categories socioprofessionnelles).

Reponse d: la courbe apporte une precision sur Ietaux de syndicalisation en France de 1955 a 1993.

1. Les documents 1 et 2 citent Claude Mollard, I'undes fondateurs du Centre Pompidou.2. Le document I introduit Ie document 2 qui vaapporter des explications plus developpees.

Le dessin illustre Ie document 1. Celui-ci fait allusiona d'autres monuments (I'Opera Bastille ou la GrandeArche) presents sur Ie dessin.

1. Doc. 1 : «tres vive algarade» - Doc. 2 : «violentepasse d'armes» - Doc. 3: «entretien hors du communconsensuel deTFI ».

2. Doc. 1 et 3 : de longueur a peu pres egale - Doc. 2 :la place accordee aux propos de F. Leotard est plusimportante.3. Dans Ie doc. 2, la nervosite de F. Leotard n'est pasmentionnee. F. Leotard est traite avec bienveillance: il«s'est defendu avec vehemence », «a evoque [son]combat» .

Cet article prend resolument parti pour Michel Fieldqui est presente comme:- scrupuleux (( en conscience ») et honnete;- courageux (( a choisi de ne pas s'autocensurer»);- ayant «honore la profession».L'article precise aussi que F. Leotard a «gagne enauthenticite» et la TV «en citoyennete».

.Idee commune: I'argent a longtemps ete un tabou,pour des raisons politiques et culturelles..Proposition de plan 1 :Traditionnellement, l'argent etait en France un sujettabou :,- influence religieuse (rappel historique);- influence int'ellectuelle (litterature, par ex.);- la «bonne education» et Ie «bon gout».Depuis les annees 80, changement dans les mentalites:- effet de la crise;- valorisation de I'esprit d' entreprise;- recherche de reus site plus individuelle.

Proposition deplan 2 :Le tabou concernant l'argent reste tres fort en France.Par exemple:- mepris des grands bourgeois pour l'argent;- mauvaise image de I'argent dans la litterature;- vulgaire d'afficher sa fortune ou meme de parlerd'argent.Mais paradoxe, les Fran<;ais se passionnent de plusen plus pour la Bourse. C'est Ie signe que les mentali-tes ont change:- rehabilitation de l'entreprise;- indulgence plus grande pour les «gagnants» ;- recherche de la reus site personnelle.

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Les progres de la genetique sont fascinants car ilspeu-vent traiter des maladies graves, mais dangereux car:- risques de manipulations de genes humains

(ex. : clonage), tentation d' eugenisme; ,

- risque de modification genetique des aliments.

wd~

Les progres de la genetique sont a la fois fascinants etinquietants..Fascinants

IIs ouvrent de grandes perspectives, par exemple auplan medical (maladies d'ordre genetique: mucovisci-dose ou myopathie)..InquietantsLes risques sont nombreux: modification des genesdes plantes (mais,par ex.) - manipulationsdes geneshumains (clonage, selection des embryons) avecrisques de discrimination, tentation d'eugenisme.Conclusion. II faut veiller a reglementer ce domaineafin d'eviter les derapages. C'est I'objet de la Declara-tion universelle sur Ie genome humain et les droits deI'homme, signee a Paris Ie 11 novembre 1997.

1. Point commun: Beaucoup de Fraw;:ais lisent peu.2. Le second texte ne mentionne qu'une categorie depersonnes: les etudiants.3. II complete Ie premier texte car:- il analyse l'evolution de I'identite «etudiant-intellec-tue!»;- il replace la lecture dans «des contextes culturelsplus larges ').

Tout semblerait indiquer que les Fran<;:ais lisent demoins en moins. En effet, 27 % des gens ne lisentjamais, et moins du quart, plus de 10 livres par mois.Quant aux etudiants (supposes devoir etre meilleurslecteurs), ils lisent peu aussi.Pourquoi?- Fran<;:ais: livres trop longs, pas assez de temps,manque de concentration (zapping).- Etudiants : projet plus professionnel qu'intellectuel -

«nouveaux etudiants '): modalites d'enseignementn'incitant pas a la lecture (par ex., types d'evaluation).Cependant, «Ie livre est mort ,)= pas vrai. En effet,attitude positive des Fran<;:aisface au livre. En ce quiconcerne les etudiants, il faudrait les amener a decou-vrir la lecture par d'autres voies (theatre, par ex.).

~Les etudiants d'aujourd'hui lisent moins que ceux desannees 70. Et d'ailleurs, les Fran<;:aisen generallisentassez peu (27% d'entre eux ne lisent meme jamais).Comment expliquer cette desafIection?Le statut des etudiants a change: leur projet est profes-sionnel plus qu'intellectuel. Arrivee de «nouveaux etu-diants ,),moins politises, issus de couches sociales plus

~~

modestes. Manque de temps (et concurrence de l'au-diovisuel), tout comme pour l'ensemble des Fran<;:ais.Comment resoudre cette situation?Pour les etudiants, les inciter d'abord a «lire bien,} -reflechir sur les exercices proposes - poser la questionde l'evaluation - essayer de decouvrir d'autres voiesd'acces a la lecture.

Conclusion. La situation n'est pas si dramatique: Ielivre et la lecture sont consideres tres positivementpar l'ensemble des Fran<;:ais.

1. Points d'opposition:PL: la multiplication des telecommunications favoriseles echanges et donc accroit «l'intelligence collective,}.Chacun pent acquerir de nouveaux reflexes intellec-tuels lui permettant de s'orienter dans ces nouvellestechnologies.JPB: l'instantaneite ne favorise pas I'intelligence maisla sterilise par manque de temps de maturation desidees.Le temps humain ne pourra jamais s'adapter a celui,instantane, de la machine.2. Point commun:

La communication risque d'abolir la frontiere espacepublic-espace prive.

Les moyens de communication proliferent, ce quin'est pas sans consequences sur les relations entre leshommes. Deux philosophes, professeurs a I'universitede Paris-VIII, expriment des opinions assez diffe-rentes sur cette question.Pour P. Levy, la telecommunication favorise tous lestypes de contacts. Plus les chercheurs telecommuni-quent, par exemple, plus ils se deplacent pour desrencontres in praesentia.Pour lui, la multiplication des outils de telecommuni-cation va necessairement induire la creation d'une«intelligence collective ').J.-P. Balpe ne partage pas ce point de vue. Pour lui, cefoisonnement des moyens de communication empechede prendre Ie temps de la reflexion. II redoute ques'instaure une societe a deux vitesses OUseuls les intel-lectuels pourraient s'affranchir de la tyrannie des outilsde communication.Au-dela de leurs divergences, tous deux s'accordentsur un point: Ie risque que la frontiere entre la vie pro-fessionnelle et la vie privee devienne floue. (151 mots)

w~1. La consigne de longueur est parfaitement respectee.2. Le plan choisi est de type chronologique. C'etaitun choix assez naturel puisque, des Ie titre, on savaitqu'il allait etre question d'une evolution.

1. A peu pres.2. Non. La partie consacree aux annees 70 est tropdeveloppee, trop detaillee (imprecise en meme temps).

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Proposition de texteLes textes qui nous sont proposes concernent tousdeux l'evolution de la consommation des Franyaisentre 1962 et 1995. (19 mots)Dans les annees 60, l'equipement des foyers (tele-phone, installations sanitaires, appareils electromena-gers, etc.) restait faible et la demande excedait large-ment l'offre. D'autre part, les Franyais consommaientessentiellement des produits alimentaires de base,achetes chez «1'epicier du coin». (40 mots)C'est vers 1970 que les foyers s'equipent massivement.Des 1975, plus des deux tiers ont toilettes, sanitaires,lave-linge, refrigerateur et possedent meme une auto-mobile. La hausse des revenus leur donne acces aux

produits alimentaires de luxe dans les hypermarches.(40 mots)Aujourd'hui, la consommation augmente presque deuxfois moins que dans les annees 70. Est-ce a dire qu'il y asaturation? Pas tout a fait: cinq millions de personnes,exclues des circuits de consommation, aimeraient yacceder et les jeunes en general manifestent Ie desir deconsommer davantage, surtout pour leurs loisirs.(52 mots) (Total =151 mots)

1. Le document 1 s'interesse essentiellement a la situa-

tion en France alors que les documents 3,4 et 5 concer-nent plutot les pays moins developpee (surtout Asie duSud-Est, pays de l'Est et Afrique sub-saharienne).2. C'est Ie document 5. Au travers d'un cas particu-lier, celui de Vera, il evoque «1'apparition et l'exten-sion de ces formes de tuberculose resistantes [qui] estun phenomene recent».3. Informations communes:

-la defaillance (ou l'abandon) du systeme de soins;-Ie lien existant entre sida et tuberculose.4. On peut comprendre que ce texte emane d'uneorganisation humanitaire grace a certaines formula-tions : «notre programme en Siberie» ; «Nous por-tons nos efforts..., nons tentons de fairepression... »

Suggestions afin de completerlesplans proposesPlan 11. Lesfaits, troisiemesous-partie:Les pays les moins developpes son! particulierementfrappes (trois millions de morts chaque annee), enparticulier Afrique sub-saharienne, Asie du Sud-Est,Europe de l'Est.3. Les solutions envisageables,troisiemesous-partie:Developper la recherche et trouver de nouveauxremedes pour lutter contre les nouvelles formes detuberculose.Plan 21. Les caracteristiques de cette maladie, deuxieme sous-partie:Le bacille de Koch se transmet essentiellement par latoux, les postilIons, la salive.

2. La situation en France,deuxieme sous-partie:Personnes en situation precaire (surtout en ville), per-somies atteintes du sida, personnes plus vulnerables(personnes agees, par exemple).3. La situation dans Ie monde, troisiemesous-partie:Necessite de develop per les politiques de prevention;necessite de trouver de nouveaux medicaments pourcombattre les formes multi-resistantes de cette maladie.

Proposition de textepour IePlan 2.Introduction: Le dernier rapport de l'Organisationmondiale de1a Sante (OMS) du 18 aout 1999 alertel'opinion sur la recrudescence de la tuberculose, mala-die que l'on pensait presque eradiquee. (30 mots).Premierepartie: La tuberculose, Ie plus souvent pul-monaire (80 % des cas), est tres contagieuse. Elle setransmet essentiellement par la toux. C'est donc sur-tout une maladie «urbaine» qui touche souvent lespopulations en situation precaire. (33 mots).Deuxieme partie: En France, on assiste a un retourde la tuberculose meme si la progression semble sta-bilisee. Mille personnes en decedent chaque annee.Le vaccin du BCG reste indispensable, meme s'iln'est pas efficace a 100 %. En effet, des formes multi-resistantes apparaissent, ce qui rend necessaire larecherche de nouveaux remedes. (51 mots). Troisieme partie: La situation est plus dramatiquedans certains pays du monde (on compte trois mil-lions de deces chaque annee), surtout en Afrique,dans Ie Sud-Est asiatique et en Europe de l'Est. Onpeut imputer cette recrudescence de la maladie auxdifficultes economiques de ces zones (preventioninsuffisante, equipement medical defaillant) et aussiau developpement de cas de sida..Conclusion: C'est un vrai defi a relever, tant en cequi concerne la prevention que la recherche deremedes plus adaptes aux nouvelles formes de cettemaladie. (26 mots)(total: 198 mots)

Propositionsde titresTitre 1 : En France aussi, la tuberculose revient.Titre 2: Tuberculose : trois millions de marts chaqueannee dans Ie monde.

1. Non. Les idees du second texte ne sont pasrepnses.2. L'auteur insiste sur la volonte deliberee des paysdevelop pes de ruiner Ie tiers monde «< sous pretextede les aider», «pour accentuer leur dependance»...),ce qui n'etait pas presente ainsi dans les documents.Ce faisant, l'auteur de cette synthese diabolise lesEtats-Vnis et l'Europe.

~Les textes qui nous son! proposes abordent tous deuxla question de l'insecurite croissante du tiers monde

~

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en matiere alimentaire, insecurite dont est en partieresponsable la politique agricole des pays developpes.En effet, les Etats-Vnis et l'Europe vendent a tres basprix leurs surplus agricoles aux pays en voie de deve-loppement. Consequences: la dependance econo-mique et culturelle de ces pays s'accrolt (abandon descultures traditionnelles au profit des produits impor-tes). Beaucoup de petits producteurs locaux sont mi-nes par cette concurrence (peu loyale etant donne quenos agricultures sont largement subventionnees), aban-donnent leurs terres et viennent grossir les bidonvilles.D'autre part, les multinationales favorisent I'agricul-ture intensive un peu partout dans Ie monde a partird'un tres petit nombre de semences seJectionnees enOccident. Cette politique tend a reduire Ie nombredes varietes comestibles et aggrave donc l'insecuritealimentaire du tiers monde. (145 mots)

Titre possible:Les Franvais et I'hygiene : en progres

1. Les relationslogiques.Relations entre lesdoc. 1,2, 3 et 4: La mauvaise repu-tation des Franvais en matiere d'hygiene trouve peut-etre sa source dans les habitudes pa)ssees (ex.:annees 1950)..Relations entre les doc. 1,2,3 et 5: Si 1'on compare leshabitudes d'hygiene des Franvais de 1950 a cellesd'aujourd'hui, on constate un changement complet..Relations entre lesdoc.4 et 5: La mauvaise reputationdes Franvais en matiere d'hygiene persiste, meme siles chiffres indiquent qu'elle est desormais infondee.2. Proposition de trois types deplan.PlanA:

Dans les annees 50, les enquetes montrent que I'hy-giene laissait beaucoup a desirer. Par exemple, Ie jour-nal Elle... .A I'epoque, les publicites vantent les meritesdu savon, ce qui serait imp ensable aujourd'hui.Ces habitudes passees ont cons acre notre reputationde «crasseux» (ex. : pour les Suedois...)Cela est aujourd'hui injustifie, comme Ie montrent lesenquetes. ...Plan B:

Le monde entier continue a railler notre peu d'em-pressement a passer sous la douche (par exemple, lesSuedoises. ..).D'ou vient que cette reputation soit si tenace? De noshabitudes pas sees, sans doute. II suffit de se reportermoins de cinquante ans en arriere... (et les publicitesde l'epoque Ie prouvent...).Mais les chiffres sont formels : nous ne sommes pasplus sales que... ou que....Plan C:

Les chiffres publies dans Prancoscopie 1997 sont for-mels: nos habitudes d'hygiene sont tres comparablesa celles de nos voisins (ex. : ...).Cette enquete va a I'encontre de notre reputation,quasi legendaire, de «crasseux» (ex. : les Suedoises).Et pourtant, il n'y a pas si longtemps, nQUSmeritions

m~~~m)-

bien ces appreciations peu flatteuses. En effet, dans lesannees 50... (et les publicites de l'epoque, d'ailleurs.. .).

1. Introduction pour Ieplan BOn entend souvent, en particulier dans Ie mondeanglo-saxon, des remarques acides ou des plaisante-ries, parfois feroces, sur Ie peu de gout des Franvaispour la douche. (29 mots)2. Conclusion

Qu'en conclure? Que les idees revues sont heJas bientenaces et qu'il faudra sans doute des decennies desavonnage energique pour que I'on dise: «proprecomme un Franvais». (28 mots)

«classe ouvriere» : Ie texte entier discute la realite decette notion. Est posee la question de son existencememe, actuellement.

La France a longtemps ete partagee entre deux tenta-tions, l'ambition de conquerir Ie monde par les armes(guerres napoleoniennes, par exemple) et celle dedHendre, par I'esprit, les (dnterets de l'humanite », lesdroits universaux. Comme Ie dit Ie poete : «France,mere des arts, des armes et des lois.. . »

L' expression!' «argent des autres» est mise entre guille-mets car elle evoque ce que disent la plupart desFranvais sur les «autres »,ceux qui gagnent facilementde I'argent (a la Bourse, par exemple), alors qu'eux secontentent de leur salaire.

F. Marcoin s'agace de ceux qui considerent que la lec-ture est I'acte culturel par excellence et t;n font undevoir presque sacre. La culture, pour lui, peut em-prunter bien d'autres voies.

Le sommeil est dit «paradoxal» car il est surprenantde cons tater qu'au cours de cette phase du sommeil,I'activite cerebrale du dormeur est intense et sonrythme respiratoire et cardiaque irregulier alors queses muscles sont totalement reliiches.

Apres la guerre, la France a connu une periode d'en-viron trente ans (1945 a 1975) ou I'expansion econo-mique a ete continue et tres forte.Dans I'esprit des Franvais, cette expansion s'est arre-tee en 1973-1974, date du premier «choc petrolier»(bien qu'en realite, I'expansion ait continue, maismoins spectaculairement).

Les pays du tiers monde ainsi d'ailleurs que les paysdeveloppes pensent souvent que I'aide alimentaire estun geste de solidarite. C'est un «leurre» car ils ne

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voient pas ce qu'une telle politique, en apparencegenereuse, a de nefaste: dependance accrue des payspauvres et ruine des petits exploitants locaux.

Claude Allegre, dans cette phrase, fait allusion auxerreurs de Laurent Fabius qui, dans son plan Infor-matique pour tous de 1985, avait commis l'erreurd'equiper tous les etablissements de materiel informa-tique (de tout -quincaillerie») sans que cela soitsubordonne a des projets precis ni accompagne d'uneformation des enseignants (<detout -pedagogie»).

F. Giroud cherche a montrer:

- que cette enquete est serieuse;- que Ie sujet est important;- que 1'enquete repond a un besoin.La redaction du journal a fait part de cette enquetedirectement au ministre qui a donne sa caution et1'a felicitee de son initiative.

Le titre reprend Ie dernier paragraphe de l'article.Avec les progres de la genetique, la tentation de l'eu-genisme est reelle: on risque de selectionner lesenfants parfaits puis de les cloner. L'homme se repro-duirait alors de la maniere la plus archaique, commeune simple bacterie.

Pour la plupart des personnes interrogees, il faut res-pecter les lois de la nature: c'est elle qui doit decider.Vne crainte se fait jour: voir un dictateur utiliser lagenetique a des fins de selection.Pour 1'ensemble des personnes, les progres de lagenetique semblent porteurs d'inquietude, a desdegres divers.

La breve de Ouest-France fait precisement etat de lareaction de l'eveque cl'Evreux qui, a propos de ladecision d'exhumer Ie corps d'Yves Montand, s'in-digne qu'on ne respecte meme plus les morts.L'article du Parisien semble mettre en doute la realite

de la paternite d'Yves Montand (1a jeune femme«pretend ,)etre sa fille).

Si l'on observe un animal en train de dormir, et qu'onsupprime experimentalement Ie reHichement muscu-laire propre au sommeil paradoxal, on constate qu'ilreproduit des comportements caracteristiques de sonespece: jouer, chasser, se defendre...

Les explications de M. Jouvet sont beaucoup plusprecises que celles de M. Tafti et son langage est plusspecialise. Il indique la partie exacte du cerveau res-ponsable de l'atonie musculaire. D'autre part, il est

plus circonspect quant a la realite de comportementsoniriques chez 1'animal.

En janvier 1997, Ie demenagement de Jussieu etaitimminent: Ie ministre venait de donner son accordpour Ie desamiantage total du campus. Etudiants etenseignants devaient s'installer dans des prefabriquesa Paris et a Gentilly. Dix mois plus tard, rien n'estconstruit et 1'idee de Gentilly est abandonnee. Quantaux autres sites, on en est encore au stade des discus-sions avec la Mairie de Paris.

Le choix d'avoir place en exergue cette declaration,assez provocatrice, de Claude Allegre laisse penserque Ie journaliste blame son attitude. De meme, encommen~ant son article par cette declaration lapi-daire du ministre concernant un organisme tres res-pecte;il en souligne la brutalite.Dans Ie dernier paragraphe, il defend Ie rapport del'Inserm et son «modele lineaire ,),citant pour etayercette opinion les avis d'experts canadiens qui recon-naissent que c'est Ie modele «qu'il convient d'adopteren matiere de sante publique').

On oppose souvent la lecture a l'audiovisuel et aunumerique. On pourrait cependant citer bien desemissions de television consacrees a la litterature ou,plus generalement, donnant Ie desir d'approfondir telou tel sujet grace aux livres (ex.: Arte).

Il semble que l'on pourrait exercer chez 1'enfant sesca:pacites de concentration. Par exemple, en l'aidant aobserver (un animal, Ie mecanisme d'une machine,etc.), a ecouter (en lui racontant regulierement deshistoires), a se donner Ie temps de la reflexion(puzzles, jeux de construction, jeux de type «Mastermind'»)'

Travail personnel. Pas de correction.

Travail personnel. Pas de correction.Mais on peut rappeler que pour Michel Serres, il estscandaleux que l'on puisse mal prononcer a la radiol'espagnol ou 1'italien sans que cela tire a consequencealors que l'on se prosterne devant l'anglais, languedominante. Il y voit la marque de la servitude.

Regulierement, les journaux publient des chiffres ten-dant a prouver que la delinquance s'aggrave.En realite, c'est la categorie des «petits delits ,)(vols ouviolences non qualifies, par exemple) qui augmente,creant dans la population un sentiment croissant d'in-securite. Cependant, la violence est bien moindre quedans les siec1espasses.

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Travail personnel. Pas de correction.

Travail personnel. Pas de correction.

Travail personnel. Pas de correction.

Un refugie politi que est une personne qui a ete obli-gee de quitter son pays parce qu'elle y etait persecu-tee (par les pouvoirs en place) en raison de sa race, desa religion, de sa nationalite ou de ses opinions ou deson appartenance a un groupe social.

SyntheseRefugies en Europe: Ie droit d'asile menaceLes refugies sont aussi anciens que l'humanite et lanotion d'asile politique existe depuis 3 500 ans. EnEurope, c'est apres la revocation de l'edit de Nanteset de depart de France de 300 000 protestants quenait cette tradition.Depuis les guerres et les revolutions des XVIIIeet XIXesiecles puis, au xxe, des conflits sanglants ont multiplieIe nombre des personnes «persecutees dans leur paysen raison de leur race, de leur religion, de leurs opi-nions politiques ou de leur appartenance a un groupeparticulier ».C'est en 1947, apres la Seconde Guerre mondiale,qu'est creee l'Organisation internationale pour lesrefugies (OIR) qui deviendra en 1951 Ie HCR (HautCommissariat aux refugies). Cette meme annee 1951,est signee a Geneve la Convention sur Ie statut et lesdroits des refugies politiques.Les refugies seraient 23 millions aujourd'hui, dontplus de la moitie sont des enfants.Le nombre de demandeurs d'asile en Europe s'accroitmais la plupart sont deboutes. Partout, les autorites«epluchent» les dossiers et rejettent les demandes desqu'elles estiment que les preuves de la persecution nesont pas suffisantes ou qu'elles soup<;:onnentIe deman-deur d'etre un refugie economique deguise.Les accords de Schengen, en 1995, ont encore durcila legislation, deja tres stricte: desormais, un deman-deur deboute dans l'un des pays signataires (AI1e-magne, France, Espagne, Portugal, Pays-Bas, Luxem-bourg, Belgique) ne pourra s'adresser aux autres ou ildeviendra, de fait, interdit de sejour. (740 mots)

La convention de Geneve precise que la personnedemandant Ie droit d'asile doit faire la preuve qu'elleest persecutee dans son pays par les pouvoirs publics.Or, ce journaliste est menace de mort par des«groupes armes ».II ne peut obtenir l'asile politique.

.'"~-On imagine souvent que Ie refugie type est un homme,militant politique, et non une femme ou un enfant. Or,

=~.=.~

plus des trois quarts des refugies sont des femmes etdes enfants persecutes dans leur pays pour des raisonsde race, de religion ou de nationalite.

Des la fin du XVIIesiecle, l'Angleterre a ete terre d'asilepour les protestants fran<;:aispersecutes.Durant tout Ie XVIIIesiecle, les philosophes, commeVoltaire ou d'Alembert par exemple, ont rendu hom-mage a ce pays ou l'on respectait les libertes plusqu'ailleurs. L'afflux massif de refugies fran<;:aisde tousbords au cours du XIXesiec1een est la preuve.

De tres nombreux deboutes du droit d'asile preferentles aleas de la clandestinite avec tout ce que cela sup-pose d'angoisse et d'insecurite au retour dans unpays qu'ils ont fui, vraisemblablement pour de tresbonnes raisons meme si elles ne sont pas jugees tellespar l'OFPRA. Par ailleurs, pour beaucoup d'entreeux, il s'est ecoule un certain temps entre l'arrivee etIe moment ou on leur signifie Ie refus de la commis-sion. lIs sont deja instalIes, se sont habitues au paysd'accueil dont ils ont etudie la langue, certains onttrouve un emploi qui n'attend que la regularisationde leur situation, se sont fait des amis, etc.

La distinction entre «refugie politique» et «refugieeconomique» est utile si l'on veut eviter l'afflux demigrants «obeissant a des motivations economiques».Mais on peut considerer aussi que la misere est uneviolence exercee contre des populations sans defense.«La France ne peut accueillir toute la misere dumonde », a dit un jour un homme politique. Sansdoute, mais on ne peut guere s'etonner que tant depersonnes vivant bien au-dessous du seuil de pau-vrete revent de partir vers des pays ou ils pensenttrouver de quoi vivre.

Questions/reponses

1-(d); 2-(f); 3-(a); 4-(b); 5-(e); 6-(c).

SyntheseLa Voie lactee, dont Ie Soleil n'est que l'une desetoiles, est «une» galaxie parmi des milliards d'autres,a ceci pres qu'elle est la notre.Au sein du milieu interstellaire, les etoiles sont de deuxtypes: lesbleues- plus jeuneset chaudes- et lesrouges- plus vieilles et froides. EI1essont regroupees en sys-temes - les galaxies - qui peuvent avoir des formes tresdiverses. Malgre les progres des sciences (et des teles-copes), il est bien difficile de connaitre la masse exactede ces galaxies (ni a fortiori leur composition) puisquela «masse sombre» est cachee a plus de 90 %.Les galaxies se regroupent en «amas » qui formenteux-memes des «super-amas» de plusieurs milliers,

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possedant un noyau tres brillant OUse concentrent ungrand nombre d'etoiles. Elles evoluent en interaction,souvent violente (collisions, par exemple).A l'origine, une galaxie est une accumulation d'hy-drogene et d'helium au centre d'un halo de «massesombre ». Dans les zones les plus denses se formentdes etoiles qui finiront par exploser lorsque leurreserve d'hydrogene sera epuisee, ce qui permettra lanaissance de nouvelles etoiles.Les etoiles les plus anciennes existent depuis les toutdebuts de l'Univers, Univers dont l'evolution - moinsintense, cependant - continue. (199 mots)

La TiJie lactee:Voie car elle ressemble a un ruban, a unchemin, a une route; lactee car sa couleur blanchatreevoque celle du lait.

Les galaxies « cannibales» sont celles qui auraient«capture et absorbe» les galaxies voisines (para-graphe 4).

La «masse sombre»:Toute la masse d'une galaxie n' estpas visible, loin de la: on en voit a peine 10%. Le reste,la «masse cachee» ou «masse sombre »,est reparti enhalo, autour des galaxies. On ne connait pas la nature(la composition) de cette masse sombre.

Elliptiques: structure homogene, forme ronde ouelliptique.Lenticulaires: un noyau dense et un disque moinsdense.Spirales: un noyau dense, un disque, deux bras enspirale en rotation autour du centre.

SyntheseEn ;uillet 1996, la naissance de Dolly, brebis obtenue apartir du clonage d'une brebis adulte, a eu un immenseretentissement car cette «premiere» ouvre des perspec-tives considerables. Au plan economique, d'abord, carcela permettra de reproduire a l'infini les especes ani-males les plus resistantes et donc les plus rentables. Auplan scientifique egalement: on devrait pouvoir mieuxconnaitre certaines maladies genetiques et intervenirsur Ie genome humain pour les guerir.De nombreuses voix se sont fait entendre pour mettreen garde les scientifiques devant les risques de «dera-pages ». Ne va-t-on pas, inevitablement, vers la tenta-tion du clonage humain?Le geneticien Axel Khan rappelle qu'il est desormaisenvisageable de recourir a cette technique pour luttercontre la sterilite masculine. Pour lui, cependant, steri-lite ou pas, tout clonage des etres humains est a pros-crire car la dignite de chacun repose sur Ie fait d'etreabsolument unique.Les Eglises de toutes obediences s'elevent aussi vigou-reusement contre ces pratiques ;ugees «sacrileges».

Gerard Huber, bioethicien, demande un moratoirequi permettrait, comme cela se fait deja dans certainspays europeens, d'organiser de larges debats contra-dictoires sur ces questions. Debats tres «ouverts» OUseraient convies «les citoyens, les decideurs et lesindustriels ». (200 mots)

La brebis B peut etre dite «mere porteuse» car la cel-lule qui contenait Ie patrimoine genetique de l'animal anaitre avait ete prelevee sur une autre brebis et Ie noyaude cette cellule reimplante dans un ovule feconde mais«vide» de cette brebis B.

Pour les eleveurs, une telle decouverte permet d'envi-sager, quasiment a l'infini, la reproduction d'animauxselectionnes et donc d'ameliorer considerablement Iecheptel.

La tonalite du document 2 est plus scientifique, ilevoque avec precision la tentation de recourir au clo-nage dans les cas de sterilite masculine.L'ethique n'apparait qu'en fin de texte (mais avecforce) : la dignite de chacun est d'etre unique.Le document 3 est plus philosophique: il rappelle queIe desir de se reproduire soi-meme est un vieux reve del'humanite. 11souligne que ce peut etre la voie ouvertea la segregation et exige un moratoire qui permettra demener une retlexion en profondeur.

Toutes les Eglises reagissent, chacune a sa maniere,contre Ie clonage. Elles soulignent que de telles mani-pulations genetiques sont la transgression supremepuisque la creation de la vie est une prerogative divine.On peut noter que la religion ;uive ne prohibe pas,semble-t-il, les manipulations genetiques a des finsmedicales.

Pas de correction.

SyntheseCree en 1988, Ie RMI eta it alors con9u comme unemesure transitoire permettant aux exclus de retrouverun emploi. Transitoire car tous pensaient que la crisefinirait bientot.Ce dispositif comportait deux volets :- un droit, Ie droit a un revenu minimum - qui estactuellement de l'ordre de 2 600 francs par mois pourune personne seule - et a la Securite sociale;- un devoir, celui de chercher a se reinserer au plustot dans la vie active. L'allocataire devait faire lapreuve qu'il cherchait effectivement a se reinsererprofessionnellement (recherche d'emploi, entretiens,stages.. .).Des l'annee suivante, 460 000 foyers percevaient IeRMI. Au;ourd'hui, on en compte environ un million

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(soit plus de deux millions de personnes concernees).II s'agit tres souvent d'adultes jeunes, isoles, non diplo-mes, chomeurs de longue date. Mais il y a aussi denombreuses femmes seules avec des enfants a charge.De nombreuses personnes s'indignent du cout eJeveque ces mesures entralnent pour la collectivite, etsoup~onnent - a tort, semble-t-il - certains RMistesde percevoir indument leurs allocations. Certes, lafraude existe mais elle reste minime.Si Ie volet «Revenu minimum ,>fonctionne, Ie secondest en panne, faute d'emplois disponibles. Et pour unRMiste, il est encore plus difficile que pour un cho-meur de retrouver un emploi stable.Le RMI risque donc de se transformer peu a peu ensimple «allocation d'existence ,),ce qui representeraitun danger certain, celui de «salarier I'exclusion ,)et defaire de ces exclus des «handicapes sociaux a vie ').(249 mots)

Certains RMistes de longue duree ont perdu la plu-part de leurs reperes et sont dans des situations d'ex-treme precarite (SDF, problemes d'alcoolisme ou detoxicomanie, etc.). L'insertion, pour eux, n'est pastant de retrouver un travail dans I'immediat que de sereap pro prier certains reflexes de sociabilite : se leverIe matin, se soigner, effectuer des demarches adminis-tratives, etc. Pour eux, Ie volet «insertion ,>signifieavant tout «insertion sociale ,). Un patron hesiterapeut-etre a embaucher un RMiste de longue date,estimant qu'il s'agit sans doute d'un «cas social,>inapte au travail.

Alain Juppe a peut -etre eu I'intention d'insister sur ladependance que peut entralner la condition de RMiste.Cette situation est souvent vecue comme une tare quel'on doit cacher, une «prison sans barreaux'>, donc.

-;y@--

Le sentiment de devalorisation de soi-meme et la cer-titude qu'en ces temps de crise, il est encore plus dif-ficile pour un RMiste que pour un chomeur deretrouver un emploi peut inciter au decouragement etala demobilisation. Si Ie RMI n'est qu'une allocationde subsistance sans idee de contrat d'insertion, onpeut considerer qu'il n'est qu'une aumone, contrairea la dignite des gens.

Depuis les annees 70, cette notion d' «obligation ali-mentaire ,>a ete a peu pres abandonnee, la solidaritenationale rempla~ant la solidarite familiale. Le RMIest un droit, Ie droit a une certaine independance etnon une simple allocation. Rendre les families res-ponsables de «leurs exclus ,>risque d'entralner desconflits au sein des families et une infantilisation desadultes «sous tutelle familiale ,)qui pourrait compro-mettre leur reinsertion sociale et professionnelle.

II s'agit d'une famille composee des parents et dedeux (ou plusieurs) enfants, n'ayant pas d'autres res-sources que Ie RMI et les allocations familiales. Onsuppose donc que leur budget est calcule au plusjuste et que rien de superflu n'entre jamais au foyer.A lire ce temoignage, on comprend que la conditionde RMiste est vecue comme une honte, «une eti-quette ,),qu'il faut cachero lis n'ont pas meme Ie droitd'evoquer leur situation. Etre pauvre, c'est avant toutetre prive de parole.Leur reve? Etre «comme tout Ie monde '>,c' est-a-direse lever tot Ie matin pour aller au travail, payer sesimpots, avoir les memes soucis, les memes plaisirs etles memes conversations que les voisins.

Pas de correction.

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tl~

Voici, d'apres Ie dictionnaire Larousse, la definitiondes mots soulignes.Sujet a.libre: non entrave, independant.vide: qui ne contient rien, d'ou l'on a tout enleve.avenir: situation future.0 Par consequent, Ie sujet a. devient:Civilisation du temps non entrave. independant oucivilisation du temps qui ne contient rien. d'ou l'on atout enleve) Vous ferez un expose sur la situationfuture des societes humaines en particulier desosocie-tes occidentales.Sujet b.fonction: role, utilite.television: transmission a distance d'images.public: les gens, la population.fmancement: action de procurer des fonds, manierede fournir de l'argent a une entreprise, un organisme.prive: individuel, particulier, qui ne depend pas del'Etat.

national: qui appartient a une nation, qui depend del'Etat, de la collectivite.publicitaire: relatif a la publicite, qui depend de lapublicite.0 Le sujet b. devient:Vous exposerez Ie role. l'utilite de la transmission a dis-tance d'images pour les gens. la population et vosreflexions sur l'action de procurer des fonds.la manierede fournir de l'arg:ent (qui ne dependent pas de l'Etat,qui dependent de l'Etat, de la collectivite,qui dependentde la publicite).Sujet c.confrontation: action de confronter, de mettre face aface; face-a-face: action de comparer: comparaison.civilisation: ensemble des caracteres propres a la vieculturelle et materielle d'une societe humaine.

affrontement: fait de s'opposer: opposition, de secombattre : combat.

enrichissement: action d'augmenter: augmentation,de developper: developpement.mutuel: reciproque, qui agit l'un sur l'autre.unification: action de ramener a l'unite, de fondre enun tout: fusion.uniformisation: action d'uniformiser, de rendremonotone, semblable dans ses parties: monotonie. -multiplicite: grand nombre, nombre considerable,variete multiple.parcellarisation: division en petits elements, frac-tionnement en petites unites.0 Le sujet c. devient:On assiste, actuellement, a des face-a-face, des compa-raisons d'ensembles de caracteres propres a la vieculturelle et materielle de societes humaines. Com-ment envisagez-vous, sur ce plan, l'avenir de la societe

humaine au XXIesiecle? (opposition. combat ou aug-mentation, deve10ppement reciproques, fusion,monotonie. variete multiple, fractionnement...)

!iTh~4-;~)mM''''0 Sujet: Eexception culturellefrancophone: lesradiosdoi-vent diffuser au moins 40 % d'(Jmvresd'artistes franco-phones a la radio. Qu'en pensez-vous?0 Classez les avantages et les inconvenients que vousavez trouves en fonction des differents acteurs: com-pagnies de disques, radios, artistes, public.0 Suggestionsdereponses- Compagnies de disques: Avantages: Les «majors»sont essentiellement desmultinationales du disque;en defendant les quotas, e1les se donnent une imagemoins anonyme, s'assurent la collaboration des radiosdiffusant surtout de la variete internationale dans leurentreprise de developpement d'artistes nationaux.lnconvenients: Les quotas pourraient porter prejudicea la bonne diffusion des artistes internationaux deleur propre catalogue.- Radios: Avantages :Pour les radios generalistes: ren-forcement de leur politique de programmation; eneffet celles-ci programment deja 40 % ou plus d'ar-tistes francophones. lnconvenients: Pour les radiosFM; en effet, e1lesvisent un public jeune et diffusentprincipalement de la variete internationale.- Artistes: Avantages :Pour les artistes consacl1es.Pos-sibilites de reedition de leur succes, augmentation desventes de leurs disques sous forme de «compilation».lnconvenients: Pour les artistes debutants. 11n'est pasevident que les nouveaux talents soient favorises.- Public: Avantages : Decouverte ou redecouverte dupatrimoine national. lnconvenients: L'auditeur se voitimposer, au nom de ce meme patrimoine, un produitqu'il n'a pas librement choisi.

"'~Proposition d'introduction (production d'etudiant)Les hommes et les femmes sont egaux devant la loi.Mais est-ce que cette egalite theorique est aussi uneegalite pratique? Bien evidemment, la reponse est non.Dans les societes actuelles, les femmes sont encorediscriminees par rapport aux hommes. Dans les paysde l'Union europeenne, on a envisage des mesuresdont l'objectif est d'eliminer les inegalites entrefemmes et hommes dans Ie monde du travail en insti-tuant Ie critere de discrimination positive. Selon ce cri-tere, a formation egale et a competences egales, lafemme aurait priorite sur l'homme pour, par exemple,l'obtention d'un poste de travail. Autre mesure, visanta la parite hommes-femmes, l'institution de quotas defemmes dans certaines professions ou certaines insti-tutions telles que les conseils municipaux, les assem-blees parlementaires... Ces mesures instituent -e1lesune nouvelle discrimination? Ne risque-t-on pas devoir reduit Ie role des femmes en politique a un simplerole de figuration? Doit-on attendre patiemment,peut-on esperer que l'egalite se fera naturellement?(Laura,Barcelone)

~l-

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mh'W"',-Propositiond'introductionLa television a apporte dans la diffusion de la culture,contemporaine ou du passe, des bouleversementscomparables a ceux apportes, a l'epoque, par l'impri-merie. Mais contrairement a cette derniere, el1en'estpas reservee a un public instruit et forcement reduit.La television est un moyen de diffusion auquel unemasse de gens a acces et, par consequent, les attentesde ces gens sont forcement multiples.

Cette introduction ne presente que la seule realitefran~aise. Elle est donc incomplete si l'on veut tenircompte de l'ensemble du su;et.

Propositiond'introduction (production d'etudiant)Grace aux techniques de communication, television,radio, presse, la societe actuelle est en contact perma-nent avec des messages publicitaires dont Ie contenuest Ie resultat d'une strategie de marketing bien elabo-ree dont l'objectif ultime est d'influer sur Ie compor-tement du public qui en constitue la cible. Les diffe-rentes techniques pour arriver a cette fin sontmultiples et variees et cherchent avant tout a frapper.Or, tres souvent, on a l'impression que la recherchede l'impact est une fin en soi et on assiste de loin enloin a des exces, a des derapages difficilement justi-fiables d'un point de vue ethique. Qu'en est-il exacte-ment? (Carlos,Barcelone)

Production d'etudiant

Le plan propose est un plan comparatif de typevrai/faux, d'accord/pas d'accord. En apparence seule-ment, car on prend parti et on essaye de defendre unethese. Certaines concessions sont faites a la theseadverse mais c'est purement rhetorique car on se sertde ces objections pour renforcer sa propre these..Introduction: Litterature scientifique, objective. Lit-terature d'imagination, subjective et qui ne rend pascompte de la realite ?.Premiere partie: concession.Effectivement, Ie roman ou la litterature d'imagina-tion ne decrivent pas la realite objectivement commeIe ferait un ouvrage scientifique ou un essai.. Seconde partie: objection.

Cependant, ils permettent tout aussi bien l'acces a:- l'histoire, notamment a l'histoire des mentalites dansIe passe (IXEuvre au noir de Marguerite Yourcenar);- une projection dans l'avenir (1984 de G. Orwell) ;- d'autres cultures, a la geographie humaine (l'Egypteavec Naguib Mahfouz, la Chine avec Pearl S. Buck) ;-l'avenir, aux sciences et aux techniques (les romansde science-fiction, l'reuvre de Jules Verne).La litterature d'imagination agit aussi comme temoinutile aux generations suivantes aux niveaux:- culturel (LeBucheraux vanitesdeTomWolfe);

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-linguistique: c'est un moyen de transmission del'etat de la langue a une epoque donnee et un temoinde sa vitalite.. Conclusion: La litterature est un vecteur primordialdans la transmission de la culture d'une epoque.D'autre part, comme l'individu est au centre de l'his-toire, au centre du monde romanesque, Ie lecteur peutmieux apprehender une epoque, une culture eloigneede la sienne. (Jordi,Barcelone)

Production d'etudiant

lci aussi Ie plan propose est un plan comparatif detype vrai/faux, d'accord/pas d'accord.. Introduction: Rappel de certaines commemorationsen fonction de l'actualite du pays.. Premiere partie: But des commemorations: (D'unepart) rappeler certains faits constitutifs de l'histoire,(d'autre part) rendre hommage a des personnages quiont contribue a la construction (non seulement) del'histoire, (mais aussi) de la culture d'un pays ou d'ungroupe humain.. Seconde partie: (Or, cependant...) Dangers: cescommemorations peuvent preter a des manifestationsde nationalisme exclusif (et) excluant..Conclusion: Memoire historique. (C'est pourquoi)Profiter des commemorations pour debattre des erreursdu passe pour corriger Ie present et construire l'avenir.(Elizabeth,Barcelone)

Cette activite est, en realite, un elargissement des acti-vites 364 et suivantes dont Ie corrige ci-dessus peutetre utilise comme materiau informatif pour alimenteren exemp1es la reflexion sur Ie su;et.Plan propose.Introduction: En prenant comme point de depart lesquotas obligatoires de chansons francophones a laradio, amener la reflexion sur la question:Faut-il reglementer la culture?.Premiere partie: Oui, dans quels cas et pourquoi ?Exemples pris dans la realite de votre pays..Seconde partie: Non, dans quels cas et pourquoi?Exemples pris dans la realite de votre pays.. Conclusion: Votre opinion personnelle et ouverturedu debat sur l'avenir d'une culture «mondiale,).

La seu1e transition possible est la c. En effet, elleresume ce qui vient d'etre dit dans la premiere partieet ann once, en douceur, la partie suivante.

Proposition de transitionLa musique est vrairnent omnipresente mais n'ecoute-t-on pas toujours Ie meme type de musique? Est-onvraiment receptif a d'autres types de musique? Y est-on vrairnent prepare?(L'utilisation du pro nom indefini «on ,)nous inclut. Ilne s'agit pas de rejeter la faute sur «les autres ,).)

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Les trois reponses sont correctes. La conclusion pour-rait porter aussi sur Ie role de l'ecole et de la famille.Le plan est donne dans Ie sujet.

Le plan est chronologique: c' est un sujet «historique >}.Exemple de phrase «choc >}pour la conclusion:«Le XIXe siecle et Ie debut du Xxe c'etait Ie bonheur

des masses sur fond de locomotive a vapeur. La findu xxe, c'est la solitude sur fond d'autoroute. >}

Conclusion possible incluant une citation:«Bref, je ne suis pas bien sur, comme Ie disait GeorgesBrassens dans sa chanson "Le pluriel", que Ie plurielne vaillerien a l'homme, ou a la femme... >}

!fu~.e~a1 : b, 2 : c, 3 : b, 4: a, 5 : b, 6 : b, 7: a, 8 : a, 9: c, 10: c,11 : a, 12: c.

!B~-Voici, d'apres Ie dictionnaire Larousse, la definitiondes mots soulignes :Sujet a.modicite: caractere de ce qui est peu considerable enquantite, en valeur.impot: prelevement effectue d'autorite sur les res-sources ou biens des individus ou des collectivites etpaye en argent pour subvenir au depenses d'interetgeneral de I'Etat ou des collectivites locales.stimuler: accroitre l'activite de (un sentiment, uneactivite, une fonction organique, etc.).. Par consequent, Ie sujet a. devient:Vous direz si, a votre avis, lecaractere peu conside-rable en quantite, en valeur du Prelevement effectued'autorite sur les ressources ou biens des individus oudes collectivites et pave en argent pour subvenir audepenses d'interet general de I'Etat ou des collectivi-tes locales peut accroitre l'activite de l'economie.Sujet b.perturbation: trouble, derangement, desordre.transports: ensemble des divers modes d'achemine-ment des marchandises ou des personnes.impact: effet produit par quelque chose; l'influencequi en resulte..Le sujet b. devient:Les troubles, derangements, desordres dans les diversmodes d'acheminement des marchandises ou despersonnes, leur effet et l'influence qui en resulte sur lavie economique et sociale.Sujet c.science: ensemble coherent de connaissances rela-tives a certaines categories de faits, d'objets ou de phe-nomenes obeissant a des lois et verifiees par desmethodes experimentales.economique : en rapport avec l'ensemble des activitesd'une collectivite humaine relatives a la production, ladistribution et la consommation des richesses.

science economique: science qui a pour objet l'etudedes mecanismes de la vie econornique.statut: situation de fait, position, par rapport a lasociete.

scientifique: qui presente les caracteres de rigueur,d'exigence, d'objectivite caracteristiques des sciences..Le sujet c. devient:Dans quelle (s) mesure(s) les sciences qui ont pourobjet l'etude des mecanismes de la vie en rapport avecl'ensemble des activites d'une collectivite humainerelatives a la production, la distribution et la consom-mation des richesses peuvent-elles revendiquer unesituation de fait, une position, par rapport a la societequi presente les caracteres de rigueur, d'exigence,d'obiectivite caracteristiques d'un ensemble coherentde connaissances relatives a certaines categories defaits, d'obiets ou de phenomenes obeissant a des lois etverifiees par des methodes experimentales ?

.Sujet: I.}inJormatique et la telematique ont JavoriseI'apparition du telerravailet les bureaux virtuels ont ten-dance it se developper rapidement. U>usJerez un exposesur les nouveaux types de relationsentre les entreprisesetleurs employes, vous en envisagerez les avantages et lesinconvenients et vous nous Jerez part de vos conclusionsquant it l'impact de cette nouvelle modalite de travail surla societe.

.Classez les avantages et les inconvenients que vousavez trouves en fonction du travailleur, de l'employeur,de la societe..Suggestions de reponses- Travailleur : Avantages : Souplesse des horaires, pasde lieu de travail obligatoire, economies de transports,sur les depenses d'entretien, de restaurant et de vete-ments. lnconvenients: Manque de garanties, precaritede l'emploi, appauvrissement de l'emulation profes-sionnelle du a l'isolement, perte du rythme de la jour-nee de travail, problemes psychologiques, solitude,stress, difficultes de promotion, risques d'abus.- Employeur: Avantages : Diminution des couts, aug-mentation de la productivite, souplesse dans la ges-tion du personnel, rapports directs avec Ie client.lnconvenients: Problemes en periode de transition,problemes de direction, difficultes de motivation.- Societe: Avantages : Circulation allegee, moins dedeplacements du lieu de residence au lieu de travail,moins de nuisances au niveau de l'environnement,possibilite d'employer les handicapes et les retraites,moins de bureaux donc plus de sol urbain libre, crea-tion de nouveaux secteurs d'activite. lnconvenients:

Societe a deux vitesses - pour ceux qui integrent lesnouvelles technologies et ceux qui ne Ie font pas -,augmentation du travail au noir, precarite de l'emploi,augmentation des inegalites et des couts de sante (acause des depressions, par exemple).

a~!BCe texte demarre effectivement sur une definition du

dictionnaire Larousse: «Est flexible ce qui plie aise-

~)

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ment ,),pour introduire Ie theme de la flexibilite dansIe monde du travail.En effet, rien ne vous empeche d'uti!iser ce pro cede,ou d'utiliser une citation. N'oubliez pas, toutefois,d'en signaler I'auteur. La flexibilite du roseau dont ilest question dans la suite de la definition du Larousseest uti!isee ensuite d'une maniere humoristique parIvan Leva'j pour faire allusion a la celebre definitionque Ie scientifique et philosophe Blaise Pascal avaitfaite de l'etre humain pour en souligner, a la fois, safaiblesse et sa grandeur: «L'homme est un roseaumais c'est un roseau pens ant. ,)

Proposition d'introduction (productiond'etudiant)Le but de la PAC, Politique agricole commune, est demaintenir les prix des produits agricoles tant au niveaudes producteurs qu'au niveau des consommateurs faceaux prix qui regissent Ie marche mondial a I'aide dedifferentes mesures. L'ouverture sur Ie marche exte-rieur due aux accords de l'Organisation mondiale ducommerce, I'ancien GATT (Accord general sur lestarifs douaniers et Ie commerce) a provoque des chan-gements tres importants dans la Politi que agricolecommune. Qu'en est-il exactement? (Paula,Barcelone)

Proposition d'introductionPlus de quarante ans apres sa creation, l'Union euro-peenne accumule les problemes et multiplie les mecon-tentements. Paradoxalement, elle attire de plus en plusde candidats, dont les PECO, pays d'Europe centraleet orientale. Avec la fin de la guerre froide et Ie retour ala democratie, les pays de l'Est ont tres naturellementpour vocation de rejoindre l'Europe, mais a quellesconditions? Ne risque-t-on pas de voir emerger uneEurope a deux vitesses ?

Propositiond'introductionLe 1er janvier1999,la nouvellemonnaieunique euro-peenne, l'Euro, verra (a vu, aurait du voir) Ie jour pourles banques, les Etats et les citoyens, pourquoi cettemonnaie unique? Et surtout, pour qui? (Qu'est-cequ'il en est actuellement?)

Le plan propose est un plan «en entonnoir ,)de type G..Introduction: Apartir des perturbations dans Ie tra-fic ferroviaire lors des intemperies de janvier 1997 enFrance qui ont paralyse lesTGV et a partir des grevesdes routiers en decembre 1996, vous ferez une intro-duction indiquant a quel point la vie economiquedepend des transports..Premierepartie: Quels pourraient etre les investisse-ments economiques visant a pallier ce type de diffi-cultes? Ex. : chauffage des autoroutes et des !igneselectriques, detaxation des carburants, etc. Quels enseraient les couts?

,~+-,~

. Seconde partie: Mise en question de la gestion desstocks en flux tendus ? Oui/non? Pourquoi?.Conclusion: QueUe est l'importance reelle, en termeseconomiques, des heures «perdues ,)face a la quantited'heures gagnees grace a la modernisation des trans-ports?

Le plan propose est un plan comparatif..Introduction: Presentation succincte des theories

economiques..Premiere partie: Economie positive. Notions de base:offre/demande, prix/revenu, etc. Caractere scientifique:oui/non?.Seconde partie: Economie normative. Notions debase: rapports impat/inflation/chamage, etc. Carac-tere scientifique : oui/non?.Conclusion: Bilan avec prise de position personnelleet ouverture sur l'avenir.

Le plan propose est un plan comparatif de type C..Introduction (voir l'activite et Ie corrige).Premierepartie: Quels sont les avantages de la mon-naie unique? Pour les consommateurs: plus de com-missions de change a verser, argent moins cher: baissedes taux d'interets (?). Pour les entreprises: plus defluctuations entre les devises europeennes donc plus dedevaluations competitives : les entreprises se battrontpresque a armes egales..Deuxiemepartie: Quels sont les arguments des adver-saires de la monnaie unique? Tous les pays n'adopte-ront pas la monnaie unique. La monnaie unique serageree par une banque centrale europeenne indepen-dante echappant au contrale des gouvernements et descitoyens : les dirigeants de cette banque ne seront paselus. Nombreuses perturbations pour les citoyens.. Troisiemepartie: Bilan et perspectives: tous les paysde l'Union seront-ils au rendez-vous? Qu'est-ce qui vachanger au niveau des echanges mondiaux? Dans lavie quotidienne ?.Conclusion: Votre point de vue.

Le texte termine sur une citation du president Fran-<;:oisMitterrand puis par une mise en garde subtilefaite au gouvernement et au patronat et une invitationvoilee a une reaction de la part des travailleurs.Tout comme dans l'introduction,on peut utiliser unecitation pour conclure. N'oubliez pas, toutefois, d'ensignaler l'auteur.

L'auteur interpelle les classes moyennes superieureset les met face a leurs responsabilites tout en indi-quant une marche a suivre: moins de richesse finan-ciere immediate pour pouvoir construire des emploisdurables. Vous pouvez, vous aussi, utiliser ce procede,avec une certaine prudence toutefois: «Si j'etais..., je

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dirais it...: oo.» En realite ce paragraphe est uneconclusion partielle qui sert de transition pour ame-ner la suite de la ret1exion. En effet, Ie texte n'est pasencore termine, comme l'indique Ie signe: [oo.J.

Conclusion possibleavec prise depositionAmon avis la politique agricole commune, la PAC, aprotege presque exclusivement l'agriculture et l'ele-vage des pays du nord de I'Europe. II faudrait doncune restructuration compIe:te de la PAC qui tiendraitcompte des specificites des pays mediterraneens, quien sont les principales victimes et qui risquent decontinuer it l'etre lors de l'eIargissement de I'Unioneuropeenne aux pays de l'Europe centrale et orien-tale, PECO.

'@.~:@-Voici, d'apres Ie dictionnaire Larousse, la definitiondes mots soulignes :Sujet a.armee: pourvue pour attaquer ou se dHendre.fraude: acte de mauvaise foi accompli encontreve-nant it la loi ou aux reglements et nuisant aux droitsd'autrui.fiscale: relative it l'imp6t.deIinquance: ensemble des infractions commises,considerees sur Ie plan social..Le sujet a. devient:Vous direz si la justice est pourvue pour attaquer ouse dHendre contre les actes de mauvaise foi accom-plis en contrevenant it la loi ou aux reglements et nui-sant aux droits d'autrui relatifs it l'imp6t ou auxinfractions economiques et financieres.Sujet b.genocide: extermination systematique d'un groupehumain, national, ethnique ou religieux.impuni: qui demeure sans punition, penalite.. Le sujet b. devient:Pourquoi les exterminations svstematiques d'un groupehumain. national. ethnique ou religieux restent-ellessans punition. penalite. sanction?Sujet c.droit: ensemble des principes qui reg issent les rap-ports des hommes entre eux et servent it etablir desregles.statut: situation de fait, position, par rapport it lasociete.scientifique: qui presente les caracteres de rigueur,d'exigence, d'objectivite caracteristiques des sciences.science: ensemble coherent de connaissances rela-tives it certaines categories de faits, d'objets ou dephenomenes obeissant it des lois et verifiees par desmethodes experimentales..Le sujet c. devient:Dans quelle(s) mesure(s) I'ensemble des principesqui regissent les rapports des hommes entre eux etservent it etablir des regles en vigueur dans unesociete peut-il revendiquer une situation de fait. une

position. par rapport it la societe qui presente lescaracteres de rigueur. d'exigence. d'obiectivite carac-teristiques d'un ensemble coherent de connaissancesrelatives it certaines categories de faits. d'obiets ou dephenomenes obeissant it des lois et verifiees par desmethodes experimentales ?

L'introduction commence sur un constat d'impuis-sance relative mais qui est vite compense par une petitenote d'espoir.Le plan est ebauche :.Premierepartie: difficultes rencontrees, pourquoi ?. Secondepartie: pourquoi, malgre des resultats unpeu decevants,peut-on esperer?

Le texte demarre par un rappel de la legislation envigueur.

Petit rappel de la nouvelle situation creee dans Iedomaine de l'information depuis Ie developpementd'Internet en Europe. Vide legal? Pas du tout! Aucontraire, il existe de nombreuses legislations natio-nales qui s'entrechoquent. Alors, comment eviter desderives dangereuses, telles que la pornographie et lesextremismes politiques, sans toucher it la liberted' expression?

On pourrait demarrer sur un petit rappel de l'actua-

lite en France, notamment en ce qui concerne les«affaires » et les differentes ingerences politiques aux-quelles elles ont donne lieu. Puis rappeler Ie contenudu mot ~(morale » avant d'envisager si la justice doitetre soumise it la raison d'etat.

Le plan sera un plan comparatif de type C.Proposition d'introduction (productiond'etudiant)On peut definir Ie jury comme un tribunal d'origineanglaise, non professionnel, ni meme permanent, dontIe but est toujours, selon la conscience des jures, de seprononcer it partir des preuves presentees sur I'inno-cence ou la culpabilite de I'accuse. Le magistrat imposela peine et les jures sont choisis au sort. Historique-ment, il s'agit d'une institution tres enracinee dans cer-tains pays comme I'Angleterre, depuis Ie XIIIesiecle, oula France, mais en Espagne, bien qu'on en parle depuisla Constitution de Bayonne de 1808 et dans les sui-vantes, l'institution du jury, jusqu'it present, a toujoursete un echec.Aujourd'hui, de nouveau, nous demandons si cetteinstitution est justifiee ou pas. II n'y a pas de doutesqu'il y a des arguments pour et contre Ie jury, maismeme avec tous les contre,on ne peut pas ignorercertains principes constitutionnels et democratiquesde notre constitution actuelle. (Eva, Barcelone)

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- Les etapes sont donnees par les questions.- Les idees cles sont en caracteres gras.- Les mots de liaison organisent les reponses.Ex.: Que pensez-vous des tribunaux «ad hoc »pour l'ex- Yougoslavie et Ie Rwanda?- Avant toute chose,... Ensuite,... Or,... , c'est-it-dire,...Le plan est ebauche dans l'introduction:. Premierepartie: difficultes rencontrees, pourquoi ?.Seconde partie: pourquoi, malgre des resultats unpeu decevants, peut-on esperer?

Les textes en annexe peuvent vous permettre de batirvotre plan d'une maniere binaire:- reproches faits par les Frans;ais (ex.: lenteur);- propositions (ex.: acceleration des delais de proce-dure et de jugement).

Proposition de conclusionS'il est vrai que ce type de delits merite d'etre pour-suivi, il ne faudrait pas que Ie principe d'extraterrito-rialite mette en cause Ie principe de souverainete desEtats. Il faut donc que Ie probleme soit assume par lespays d'origine, par les professionnels du tourisme.

Cette conclusion est introduite par Ie mot «ainsi», undes articulateurs qui permettent de conclure. Laphrase: «Ie pouvoir public ne peut plus commanderau sens strict du terme» est une prise de position per-sonnelle et 1'injonction qui suit: «Il est oblige de nego-cier)} peut etre sujette a controverse. Rien ne vousempeche de prendre une position polemique dumoment que vous avez des arguments pour ladefendre et surtout si vous savez les presenter. C'estce que vous devrez faire au moment de l'entretien.

Le texte se termine par une mise en garde subtile faiteaux gouvernants en utilisant une citation de l'hommed'Etat frans;ais, Ie cardinal de Richelieu.Tout comme dans l'introduction, on peut utiliser unecitation pour conclure. N'oubliez pas, toutefois, d'ensignaler 1'auteur.

Voici, d'apres Ie dictionnaire Larousse, la definitiondes mots soulignes.Sujet a.reflet: ce qui reproduit, comme par r€:flexion, lestraits dominants de quelque chose.propriete: ce qui est Ie propre, la qualite particulierede quelque chose.objectif: qui existe independamment de la pensee.pur: qui est absolument, exclusivement tel; qui n'estrien d'autre que cela; sans aucune condition ni res-triction.produit: ce qui est obtenu par une activite.

-%--

.Par consequent, Ie sujet a. devient:Vous direz si les mathematiques sont les traits domi-nants des qualites oarticulieres de la nature qui exis-tent independamment de la pensee ou ce qui estobtenu. sans aucune condition ni restriction. oar uneactivite du cerveau humain.Sujet b.concept: representation intellectuelle d'un objetcons;u par l'esprit.nombre: notion fondamentale des mathematiquesqui permet de denombrer, de classer les objets ou deme surer les grandeurs mais qui ne peut faire 1'objetd'une definition stricte.. Par consequent, Ie sujet b. devient:Vous direz comment, a votre avis, a pu apparaitre larepresentation intellectuelle de la notion fondamen-tale des mathematiques qui permet de denombrer. declasser les obiets ou de mesurer les grandeurs maisqui ne peut faire 1'obiet d'une definition stricte.Sujet c.espace: etendue indefinie qui contient et qui entouretous les objets.temps: notion fondamentale cons;ue comme un milieuinfini, comme une dimension de 1'Univers susceptiblede reperages et de mesures, dans lequel se succedentles evenements, et consideree souvent comme uneforce agissant sur Ie monde, les etres..Par consequent, Ie sujet c. devient:Vous ferez un expose sur la notion d'etendue indefiniequi contient et qui entoure tous les obiets et la notionfondamentale concue comme un milieu infini. commeune dimension de 1'Univers susceptible de reoerageset de mesures. dans lequel se succedent les evene-ments et consideree souvent comme une force agis-sant sur Ie monde.les etres et sur leur(s) rapport(s).Sujet d.sciences appliquees : recherches visant a utiliser lesresultats scientifiques en vue d'applications techniques.morale: partie de la philo sophie qui traite du pro-bleme de l'action.. Par consequent, Ie sujet d. devient:Les recherches visant a utiliser les resultats scienti-fiques en vue d'applications techniques et la oartie dela ohilosophie qui traite du probleme de l'action.

C'est une introduction dans laquelle on presente deselements contradictoires pour attirer l'attention surles enjeux du probleme. 11s'agit des Ie debut d'attirer1'attention. Puis les questions posees permettent d'an-noncer Ie plan. C'est un procede assez courant.

Cette introduction fait 1'historique des decouvertes demolecules complexes dans Ie cosmos d'une manierevivante, dans un langage proche du langage quotidien,manquant apparemment de precision scientifique(la-bas, bien loin) de maniere a rendre moins aridel'informatipn scientifique au profane. L'humour estpresent: decouverte d'un nuage d'alcool pur, de quoi

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laisser reveur les ivrognes de notre petite planete. Ledeuxieme paragraphe est compose d'une seule ques-tion et d'une ebauche de reponse. Notez les expres-sions propres au langage oral: «Comment diable desmolecules ont-elles pu... ?»,«un vrai cauchemar de chi-miste».

L'introduction presente, dans un langage direct,proche du langage quotidien (reponse tout de suite ala question qui est sur toutes les levres : combien s;acoute?, expression populaire «faire un flop », phrasescourtes proches de la langue orale) toutes les donneesdu projet Iter. Elle commence par une question et ter-mine par une phrase sans verbe.Remarquez I'absence d'articulateurs et l'utilisationdes deux points au debut et a la fin. On recherche Iedynamisme et on veut s'eloigner volontairement dudiscours universitaire.

Proposition d'introduction (production d'etudiant)La science et la philosophie grecques sont nees depreoccupations communes: celles de savoir, de com-prendre, d'expliquer. Donc, la morale en tant quepartie de la philo sophie a eu, au debut, Ie meme butque les sciences, mais comment ont-elles evolue? Est-ce qu'aujourd'hui on peut parler d'une morale scien-tifique? Est-ce qu'il faut en parler? Vne chose estcertaine, c'est que des essais nuc1eaires, on en fait; lesexperimentations sur les animaux dans les labora-toires, elles existent, meme si on nous garantit qu'ilsne souffrent pas. On tue et on detruit pour Ie beneficede l'humanite: c' est pour Ie progres... Le progres dequi? Si on etait des robots ou des machines sansconscience, il n'y aurait pas de problemes. Seulementvoila, ce n'est pas Ie cas. A-t-on Ie droit de fermer lesyeux, les oreilles, l'esprit, Ie cceur sur ce type de pra-tiques ? Morale scientifique, sciences morales, deuxchemins separes ou deux chemins qui convergent?(Gemma, Barcelone)

Le plan propose est un plan «en entonnoir» de type R1. Question generale : les bases: origine, explication etjustification.2. Problemes plus particuliers: utilisation de quelquesbases.3. Etude d'un probleme a titre d'exemple: la base 12et la base 10.

-Mie-Le plan propose est un plan comparatif.Deux positions sous-jacentes dans Ie sujet:1. Certains ne voient dans les mathematiques queleur utilisation pour resoudre des questions po seesailleurs, des questions exterieures aux mathema-tiques. Point de vue utilitariste. Mathematiques appli-quees, statistiques et probabilites. Mais qu'on Ieveuille ou non, les avancees technologiques font quenotre monde se mathematise.

2. D'autres voient dans les objets mathematiques,existant en eux-memes, une realite a decouvrir. Lamathematique nourrit I'imaginaire. D'ailleurs de nom-breux mathematiciens sont aussi de grands lettres.

L'artic1e termine par une phrase «choc»: «!'ecarter [Iephenomene d'interference sur les vibrations propre acertaines cellules] serait aussi absurde que nier unmeurtre sous pretexte qu'on ne connait pas l'assassin»,destinee a provoquer, a remettre en cause des ideestoutes faites, a bousculer les sceptiques et a amorcer undebat.

Conclusion possibleincluant une citationOn est en droit de se demander si Ie vieil adage scolas-tique cite par Rabelais dans Pantagruel: «Science sansconscience n'est que ruine de I'i'tme», ne devrait pasetre rappele a la memoire de certains scientifiques.

Conclusion possible incluant une citationQu'on Ie veuille ou non, les avancees technologiquesfont que notre monde se mathematise. Mais cela n'im-plique pas forcement une deshumanisation. Big Blue abattu Kasparov, la machine a gagne contre I'homme,d'accord. Mais qu'est-ce que cela prouve? Que Iemodele mathematique etait bon. Ce modele tres per-formant lui a permis de gagner une partie d'echecs,pas davantage. «Jamais une partie d'echecsn'abolira Iehasard »,dirait Ie poete frans;ais Mallarme aujourd'hui.

Voici, d'apres Ie dictionnaire Larousse, la definitiondes mots soulignes.Sujet a.espoir: etat d'attente confiante.therapie genique: traitement medical consistant aintervenir sur Ie genome (ensemble des genes portes parles chromosomes de l'espece) de certaines affections.traitement: action et maniere de soigner une maladie.maladie: alteration dans la sante, dans l'equilibre desetres vivants (animaux et vegetaux)..Par consequent, Ie sujet a. devient:On fonde actuellement beaucoup d'espoir (on est dansun etat d'attente confiante) sur Ie traitement medicalconsistant a intervenir sur Ie genome (l'ensemble desgenes portes par les chromosomes de I'espece) de cer-taines affections pour I'action et la maniere de soignerun certain nombre d'alterations dans la sante, dansl'equilibre des etres vivants (animaux et vegetaux). Vousdirez en quoi consiste exactement cette technique et cequ'on peut en attendre.Sujet b.ecologie: science qui etudie les relations des etresvivants entre eux et avec leur milieu. (Souvent prisdans Ie sens du mot ecologisme: courant de pensee,mouvement tendant au respect des equilibres naturels,a la protection de l'environnement contre les ravagesde la societe industrielle).

~

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enjeux: ce que 1'on peut gagner ou perdre dans uneentreprise (dans ce qu'on entreprend).politiques : relatif a l' organisation du pouvoir dansl'Etat, a son exercice.. Par consequent, Ie sujet b. devient:Vous ferez un expose sur la place de la science quietudie les relations des etres vivants entre eux et avecleur milieu dans la societe actuelle en faisant abstrac-tion de ce que 1'on peut gagner ou perdre au niveaude l'organisation du pouvoir dans 1'Etat, de son exer-cice. (des enieux politiques).Sujet c.publicite: activite ayant pour objet de faire connaitreune marque, d'inciter Ie public a acheter un produit, autiliser un service, etc.; l'ensemble des moyens et destechniques employes a cet effet.medicament: substance ou composition administreeen vue d'etablir un diagnostic medical ou de restau-rer, corriger, modifier les fonctions organiques.limite: borne, point au-dela desquels ne peuvent allerou s'etendre une action, une influence, etc.Par consequent, Ie sujet c. devient:L'activite avant pour obiet de faire connaitre unemarque, d'inciter Ie public a acheter des substancesou compositions administrees en vue d'etablir un dia-gnostic medical ou de restaurer, corriger, modifier lesfonctions organiques (medicaments) : a qui doit-elles'adresser? Quelles doivent en etre les points au-deladesquels ne peuvent aller ou s'etendre son action, soninfluence? Qui doit la contr61er?Vous exposerez votre opinion a ce sujet en 1'illustrantd' exemples precis.

~*~'"Consultez Ie texte accompagnant l'activite 445.

~1. L'homme et sa santeOn fait Ie point, on envisage 1'avenir puis les conse-quences.2. L'illusion du tout genetiqueOn pose Ie probleme en apostrophant indirectementIe lecteur en tant qu'homme, qu'etre humain.

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Proposition d'introduction (productiond'etudiant)Est-il juste de decider de la vie de quelqu'un qui nepeut pas donner son opinion? Par ailleurs, est-il justed'avoir un enfant non desire ou qui probablement neva pas etre heureux? En Espagne, l'avortement estseulement permis dans les cas ou il y aurait ou bienun danger physique ou psychologique pour la mereou bien des malformations du fretus ou bien pour desraisons ethiques, c'est-a-dire, en cas de viol de lamere. L'avortement doit toujours etre pratique dansun centre sanitaire, public ou prive.La question qui se pose, c'est celIe de la contracep-tion. En effet, que faut -il faire si, pour une raison oupour une autre, il y a une erreur dans les mesures decontraception? Faut-il accepter ce risque? Ou bienvaudrait -il mieux pouvoir choisir ce qu' on pense etre

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Ie meilleur pour I'enfant et pour les parents? Est-ceune position egolste?Autre question importan,te, lorsqu'on pratique unavortement, est-on en train de tuer une vie ou bienest-on en train seulement de tuer des cellules qui nesont pas encore specialisees?n faut donc bien distinguer ce qui releve de la morale etce qui releve de la biologie et de la medecine. (Blanca,Barcelone)

Proposition d'introduction (production d'etudiant)L'ecologie s'interesse a I'histoire des ecosystemes, a leurformation, a l'effet des catastrophes naturelles et surtoutaux effets de leur exploitation par I'homme. L'influencecroissante de 1'homme sur les systemes naturels quiI'entourent peut aboutir a une simplification croissantede ces systemes et parfois a la degradation irreversible.L'enorme augmentation de la consommation d'energieliee a I'industrialisation et a 1'accroissement de la popu-lation humaine peut faire craindre une alteration dessystemes naturels telle qu'elle serait catastrophique carirreversible. Les polerniques sur ces questions sont tresnombreuses et elles interessent la population mondiale.Certaines organisations luttent pour limiter l'augmenta-tion de la population, pour defendre les zones qui n'ontpas encore ete degradees, pour diminuer la pollution,etc. Qu'en est-il exactement dans tous ces domaines?(Eulalia,Barcelone)

~Le plan choisi peut etre:- soit un plan chronologique de type B,- soit un plan (,en entonnoir» de type G.Proposition d'introductionNotre organisme, compose d'une majorite d'eau, nepeut s'en passer plus de quelques heures. Diverse-ment repartie, l'eau est un bien precieux qu'il fautsavoir proteger et dont il faudrait, rationaliser 1'usage.Sait-on que dans les pays mediterraneens I'arrosaged'un terrain consomme plus d'eau qu'une ville de30000 habitants?

~Le plan choisi peut etre:.soit un plan comparatif:- Introduction.

- Premiere partie: conception (,traditionnelle» de lapensee, pour Ie philosophe, Ie moraliste, etc.- Seconde partie: conception de la pensee pour Iebiologiste.- Conclusion.

.soit un plan (,en entonnoir» de type G.

-"pProposition de conclusionDans les decennies a venir, la ressource en eau seraautant, sinon plus importante que la production agri-cole. (,n sera plus difficile au XXIesiecle de produire de1'eau que des proteines vegetales. Ce qui signifie unrenversement dans nos priorites »,declarait Bertrand

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Hervieu, directeur de recherche au CNRS. Nous voilaprevenus.

.<~IProposition de conclusionavec prise de position.Variante optimisteLe prix Nobel 1965 de biologie et de rnedecine,JacquesMonod, ecrivait dans son livre Le Hasard et la nixessite:{<L'hornrne sait enfin qu'il est seul dans l'irnrnensiteindifferente de l'univers d'ou il a ernerge par hasard.Non plus que son destin, son futur n'est ecrit nulle part.A lui de choisir entre Ie Royaurne et les Tenebres. ,)

La se trouve Ie vrai problerne et j'espere que l'hurna-nite choisira Ie Royaurne..Variante pessirnisteLe prix Nobel 1965 de biologie et de rnedecine,Jacques Monod, ecrivait dans son livre Le Hasard et lanecessite:{<L'hornrne sait enfin qu'il est seul dans l'irn-rnensite indifferente de l'univers d'ou il a ernerge parhasard. Non plus que son destin, son futur n'est ecritnulle part. A lui de choisir entre Ie Royaurne et lesTenebres. ,)La se trouve Ie vrai problerne et je ne suis pas bien sUrque l'hornrne ait choisi Ie Royaurne.

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