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113 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS ORALES JOURNÉE DE LA RECHERCHE CLINIQUE ET FONDAMENTALE S154 Descemet membrane, unroofing the Schlemm’s canal and the juxtacanalicular tra- becular meshwork and thus reducing the resistance to aqueous filtration. This tech- nique needs skilful surgical training. Purpose: To analyse results as well as filtration paths of non-penetrating deep scle- rectomy assisted by an excimer laser. Aims and Methods: 47 eyes were studied, operated with this technique between May 1997 and November 2003. Glaucoma aetiologies were: simple chronic (29 eyes), pseu- doexfoliative (8 eyes), secondary (8 eyes) and pigmentary (2 eyes). Six eyes had under- gone previous trabeculectomy. The follow-up was 60.5 months (range between 24 and 97). The mean pre-surgical intraocular pressure was 28.4mmHg. The deep scleral lathing was performed by photoablation with an excimer laser, thus minimizing the difficulties of manual procedure. Ultrabiomicroscopy was used to find the presence of filtration Discussion: Average presurgical intraocular pressure of the 47 operated eyes was 28.40 mmHg, SD +/-8.89. Post-surgically, pressure was reduced to 13.30 mmHg, SD +/-2.92. Average intraocular pressure reduction was 14.93 mmHg, SD +/- 9.19 (52.17%). Intraocular pressure was controlled without medication in 26 eyes (55.3%), 15 eyes (31.9%) with medication and in 6 eyes (12.8%) pressure was uncontrolled. Ultrabiomicroscopy demonstrated efficacy similar to that of the manual technique, through the intrascleral, suprachoroidal and subconjunctival filtration. Subconjuncti- val filtration has been closely related to intraocular pressure control. Conclusion: Non-penetrating filtration procedures have proved to have similarly effective results as trabeculectomy, minimizing its complications. Due to its technical difficulty, automatization using photoablation is one step to achieving success and reproducibility in these safe and effective procedures. 010 SA-10.00 Drainage angulaire uvéal par implant biologique non absorbant en cas de glaucome réfractaire. Angular uveal drainage with non absorbable biological implant in case of refractory glaucoma. ANISIMOVA S*, ROGACHEVA I (Moscou, Russie) Aim: Different shunts have been used in cases of refractory glaucoma. A lot of complications were connected with the excess of fluid filtration. To estimate the effi- ciency of the insertion of the biological implant from osteal collagen (DCA) saturated with glucosaminoglycans (registered certificate of RF) into the anterior chamber angle was the purpose of the investigation. Materials and Methods: 22 eyes: uveal glaucoma–2, neovascular-6, pigmentary- 10, closed-angle – 4, (2 years of follow-up). Previously all patients had 1 to 5 different antiglaucomatous procedures. The implant has porpous structure (pors size from 50 to 700 mkm). Drainage is elastic and it’s size can be changed by surgeon, usually 3x1,5x0,8 mm. DCA was implanted 1,0 mm into the anterior chamber under the superficial scleral flap, on the surface of the ciliary body. Results: There was no inflammatory reaction in the experimental part of the work, in patients in the early post-op or in late follow-up period. In late follow-up period there was no iris destruction or corneal edema in the places of contact with the implant. DCA prevent the excess filtration from the anterior chamber, there was no post-op athalamia. At the final follow-up visit, IOP was 6-15 mm Hg (10,1±0.5) (before surgery 32-45 mm Hg). After 2 years 3 patients were without medications, 17 eyes – 1-2 medi- cations a day. One eye had thin bleb, in 19 cases - flat blebs with good vessels. Discussion: The use of new drain can reduce the number of complications in such difficult category of patients, as those with refractory glaucoma. This is an advantage in comparison with other shunts. Conclusion: The new biological implant from osteal collagen is stable for biodes- truction. It doesn’t provoke any inflammatory reaction. The antiglaucoma procedures with this biological implant is safe and effective in patients with refractory glaucoma. 011 SA-10.10 Azithromycine collyre : traitement des conjonctivites bactériennes en 6 instillations. Azithromycin eye drops: treatment of bacterial conjonctivitis with 6 instillations. COCHEREAU I* (Angers), MEDDEB OUERTANI A (Tunis, Tunisie), KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie), AMRAOUI A, ZAGHLOUL Z (Casablanca, Maroc), EL FEKIH L (Tunis, Tunisie), BOURCIER T, BREMOND GIGNAC D (Paris) But : Évaluer l’efficacité et la tolérance de T1225, premier collyre à l’azithromycine 1,5 %, instillé pendant 3 jours, versus la tobramycine 0.3 % (groupe Tobra) instillée pendant 7 jours, pour le traitement des conjonctivites bactériennes purulentes. Matériels et Méthodes : Étude multicentrique, randomisée, investigateur masqué, incluant 1 043 patients ayant une conjonctivite bactérienne purulente, dont 150 enfants d’âge moyen 7,03 ans ± 6,09. Le groupe T1225 (N = 524) était instillé 2x/jour pendant 3 jours, le groupe Tobra (N = 519) jusqu’à 8x/jour pendant 2 jours, puis 4x/jour pendant 5 jours. L’efficacité clinique, microbiologique et la tolérance étaient évaluées à J3 et J9. La variable d’efficacité primaire était le taux de guérison clinique à J9 chez les patients microbiologiquement positifs à J0. Le degré de pathogénicité des bactéries isolées était évalué selon les critères validés de Cagle. Résultats : Le taux de positivité microbiologique initial était 49,9 %. À J9, le taux de guérison clinique dans la population per protocole était de 87,8 % (T1225) versus 89,4 % (Tobra). T1225 était non inférieur à la tobramycine (différence entre les 2 groupes de -1,6 % pour un intervalle de confiance de 95 % [-7,5 % ; 4,4 %]). À J3, le taux de guérison clinique était significativement supérieur dans le groupe T1225 : 29,8 % versus 18,6 %. La non infériorité a été confirmée par les taux de résolution microbiologique à J3 (85,2 % versus 83,8 %) et à J9 (92,8 % versus 94,6 %). La tolé- rance était bonne dans les deux groupes. Les résultats étaient identiques chez l’adulte et chez l’enfant. Discussion : T1225 2x/jour pendant 3 jours est aussi efficace et bien toléré que la tobramycine au moins 4x/jour pendant 7 jours pour le traitement de conjonctivites bactériennes. La guérison clinique plus fréquente à J3 sous T1225 et son efficacité en 6 instillations pourraient être dues à la longue demi-vie d’élimination de l’azithro- mycine dans les larmes et la conjonctive. Conclusion : T1225, collyre innovant à l’azithromycine, est le premier collyre qui permet un traitement court de la conjonctivite bactérienne. Il constitue une alternative intéressante aux thérapeutiques existantes, surtout chez l’enfant. Son spectre d’activité, sa cinétique et son mode d’action permettent d’envisa- ger d’autres applications thérapeutiques, notamment dans les infections à Chlamydiae. 012 SA-10.20 Modèle murin de lymphome primitif intraoculaire de type B et immunothérapie par injection intravitréenne d’oligodeoxynucléotide. Murine model of primary ocular B-cell lymphoma and immunotherapy by intravitreal injection of oligodeoxynucleotide. SCHEFFER A*, MINEO JF (Lille), BORDRON A (Brest), MAURAGE CA, LEKEUX V, SIMINSKI RM, DESSAINT JP, LABALETTE M, LABALETTE P (Lille) Introduction : Le lymphome primitif intraoculaire (LPIO) est une tumeur de phéno- type B létale dans laquelle les thérapeutiques classiques atteignent leurs limites. On ne dispose cependant d’aucun modèle animal de LPIO de phénotype B permettant l’évaluation de nouvelles thérapeutiques chez un hôte immunocompétent. Les olido- deoxynucléotides (ODN) ont été utilisés avec efficacité dans des modèles murins de lymphome systémique et pourraient représenter une alternative intéressante dans le traitement du LPIO. Objectifs et Méthodes : Notre étude vise à mettre au point un modèle murin de LPIO chez un hôte immunocompétent et à élaborer une méthode d’immunothéra- pie par injection intravitréenne d’ODN. Nous avons pour cela injecté en intravitréen des cellules lymphomateuses B chez une souris immunocompétente (C3H) et avons évalué cliniquement et histologiquement la croissance tumorale. Nous avons cherché l’expression du récepteur aux ODN, le TLR9, dans l’œil de cette souris par immunohistofluorescence, avons sélectionné par des tests ELISA un ODN sur ses capacités de stimulation cytokinique (IL-6 et TNF- α) et avons enfin étudié l’effet de l’injection intravitréenne de cet ODN dans un œil sain et à visée thérapeutique. Résultats : Nous observons en anatomopathologie une pénétration de l’infiltrat lym- phomateux dans la rétine et une diffusion en sous-rétinien. En IHF, nous constatons l’expression du TLR9 dans la rétine superficielle. On objective enfin histologiquement l’apparition d’un infiltrat leucocytaire vitréen après injection de l’ODN dans un œil sain et à visée thérapeutique. Discussion : On a pu reproduire avec notre modèle murin les lésions histologiques observables dans le LPIO chez l’homme. Par ailleurs, on a pu mettre en évidence le potentiel immunostimulant des ODN après injection dans un œil sain. De plus, après injection à visée thérapeutique, on objective l’apparition d’un infiltrat lymphocytaire et macrophagique avec absence de toute invasion rétinienne par la tumeur. Conclusion : On a pu établir un nouveau modèle murin de LPIO de phénotype B chez un hôte immunocompétent et élaborer les bases d’une méthode d’immunothé- rapie par injection intravitréenne d’ODN.

010 Drainage angulaire uvéal par implant biologique non absorbant en cas de glaucome réfractaire

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Page 1: 010 Drainage angulaire uvéal par implant biologique non absorbant en cas de glaucome réfractaire

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Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS ORALES

JOURNÉE DE LA RECHERCHE CLINIQUE ET FONDAMENTALE

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Descemet membrane, unroofing the Schlemm’s canal and the juxtacanalicular tra-becular meshwork and thus reducing the resistance to aqueous filtration. This tech-nique needs skilful surgical training.

Purpose:

To analyse results as well as filtration paths of non-penetrating deep scle-rectomy assisted by an excimer laser.

Aims and Methods

: 47 eyes were studied, operated with this technique between May1997 and November 2003. Glaucoma aetiologies were: simple chronic (29 eyes), pseu-doexfoliative (8 eyes), secondary (8 eyes) and pigmentary (2 eyes). Six eyes had under-gone previous trabeculectomy. The follow-up was 60.5 months (range between 24 and97). The mean pre-surgical intraocular pressure was 28.4mmHg. The deep scleral lathingwas performed by photoablation with an excimer laser, thus minimizing the difficultiesof manual procedure. Ultrabiomicroscopy was used to find the presence of filtration

Discussion

: Average presurgical intraocular pressure of the 47 operated eyes was28.40 mmHg, SD +/-8.89. Post-surgically, pressure was reduced to 13.30 mmHg,SD +/-2.92. Average intraocular pressure reduction was 14.93 mmHg, SD +/- 9.19(52.17%). Intraocular pressure was controlled without medication in 26 eyes (55.3%),15 eyes (31.9%) with medication and in 6 eyes (12.8%) pressure was uncontrolled.Ultrabiomicroscopy demonstrated efficacy similar to that of the manual technique,through the intrascleral, suprachoroidal and subconjunctival filtration. Subconjuncti-val filtration has been closely related to intraocular pressure control.

Conclusion

: Non-penetrating filtration procedures have proved to have similarlyeffective results as trabeculectomy, minimizing its complications. Due to its technicaldifficulty, automatization using photoablation is one step to achieving success andreproducibility in these safe and effective procedures.

010 SA-10.00

Drainage angulaire uvéal par implant biologique non absorbant en cas de glaucome réfractaire.

Angular uveal drainage with non absorbable biological implant in case of refractory glaucoma.

ANISIMOVA S*, ROGACHEVA I (Moscou, Russie)

Aim

: Different shunts have been used in cases of refractory glaucoma. A lot ofcomplications were connected with the excess of fluid filtration. To estimate the effi-ciency of the insertion of the biological implant from osteal collagen (DCA) saturatedwith glucosaminoglycans (registered certificate of RF) into the anterior chamber anglewas the purpose of the investigation.

Materials and Methods

: 22 eyes: uveal glaucoma–2, neovascular-6, pigmentary-10, closed-angle – 4, (2 years of follow-up). Previously all patients had 1 to 5 differentantiglaucomatous procedures. The implant has porpous structure (pors size from 50to 700 mkm). Drainage is elastic and it’s size can be changed by surgeon, usually3x1,5x0,8 mm. DCA was implanted 1,0 mm into the anterior chamber under thesuperficial scleral flap, on the surface of the ciliary body.

Results

: There was no inflammatory reaction in the experimental part of the work, inpatients in the early post-op or in late follow-up period. In late follow-up period therewas no iris destruction or corneal edema in the places of contact with the implant.DCA prevent the excess filtration from the anterior chamber, there was no post-opathalamia. At the final follow-up visit, IOP was 6-15 mm Hg (10,1

±

0.5) (before surgery32-45 mm Hg). After 2 years 3 patients were without medications, 17 eyes – 1-2 medi-cations a day. One eye had thin bleb, in 19 cases - flat blebs with good vessels.

Discussion

: The use of new drain can reduce the number of complications in suchdifficult category of patients, as those with refractory glaucoma. This is an advantage incomparison with other shunts.

Conclusion

: The new biological implant from osteal collagen is stable for biodes-truction. It doesn’t provoke any inflammatory reaction. The antiglaucoma procedureswith this biological implant is safe and effective in patients with refractory glaucoma.

011 SA-10.10

Azithromycine collyre : traitement des conjonctivites bactériennes en 6 instillations.

Azithromycin eye drops: treatment of bacterial conjonctivitis with 6 instillations.

COCHEREAU I* (Angers), MEDDEB OUERTANI A (Tunis, Tunisie), KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie), AMRAOUI A, ZAGHLOUL Z (Casablanca, Maroc), EL FEKIH L (Tunis, Tunisie), BOURCIER T, BREMOND GIGNAC D (Paris)

But

: Évaluer l’efficacité et la tolérance de T1225, premier collyre à l’azithromycine1,5 %, instillé pendant 3 jours,

versus

la tobramycine 0.3 % (groupe Tobra) instilléependant 7 jours, pour le traitement des conjonctivites bactériennes purulentes.

Matériels et Méthodes

: Étude multicentrique, randomisée, investigateur masqué,incluant 1 043 patients ayant une conjonctivite bactérienne purulente, dont 150enfants d’âge moyen 7,03 ans

±

6,09. Le groupe T1225 (N = 524) était instillé 2x/jourpendant 3 jours, le groupe Tobra (N = 519) jusqu’à 8x/jour pendant 2 jours, puis 4x/jourpendant 5 jours. L’efficacité clinique, microbiologique et la tolérance étaient évaluéesà J3 et J9. La variable d’efficacité primaire était le taux de guérison clinique à J9chez les patients microbiologiquement positifs à J0. Le degré de pathogénicité desbactéries isolées était évalué selon les critères validés de Cagle.

Résultats

: Le taux de positivité microbiologique initial était 49,9 %. À J9, le taux deguérison clinique dans la population per protocole était de 87,8 % (T1225)

versus

89,4 % (Tobra). T1225 était non inférieur à la tobramycine (différence entre les2 groupes de -1,6 % pour un intervalle de confiance de 95 % [-7,5 % ; 4,4 %]). À J3,le taux de guérison clinique était significativement supérieur dans le groupe T1225 :29,8 %

versus

18,6 %. La non infériorité a été confirmée par les taux de résolutionmicrobiologique à J3 (85,2 %

versus

83,8 %) et à J9 (92,8 %

versus

94,6 %). La tolé-rance était bonne dans les deux groupes. Les résultats étaient identiques chezl’adulte et chez l’enfant.

Discussion

: T1225 2x/jour pendant 3 jours est aussi efficace et bien toléré que latobramycine au moins 4x/jour pendant 7 jours pour le traitement de conjonctivitesbactériennes. La guérison clinique plus fréquente à J3 sous T1225 et son efficacitéen 6 instillations pourraient être dues à la longue demi-vie d’élimination de l’azithro-mycine dans les larmes et la conjonctive.

Conclusion

: T1225, collyre innovant à l’azithromycine, est le premier collyre quipermet un traitement court de la conjonctivite bactérienne. Il constitue unealternative intéressante aux thérapeutiques existantes, surtout chez l’enfant.Son spectre d’activité, sa cinétique et son mode d’action permettent d’envisa-ger d’autres applications thérapeutiques, notamment dans les infections à

Chlamydiae.

012 SA-10.20

Modèle murin de lymphome primitif intraoculaire de type B et immunothérapie par injection intravitréenne d’oligodeoxynucléotide.

Murine model of primary ocular B-cell lymphoma and immunotherapy by intravitreal injection of oligodeoxynucleotide.

SCHEFFER A*, MINEO JF (Lille), BORDRON A (Brest), MAURAGE CA, LEKEUX V, SIMINSKI RM, DESSAINT JP, LABALETTE M, LABALETTE P (Lille)

Introduction

: Le lymphome primitif intraoculaire (LPIO) est une tumeur de phéno-type B létale dans laquelle les thérapeutiques classiques atteignent leurs limites. Onne dispose cependant d’aucun modèle animal de LPIO de phénotype B permettantl’évaluation de nouvelles thérapeutiques chez un hôte immunocompétent. Les olido-deoxynucléotides (ODN) ont été utilisés avec efficacité dans des modèles murins delymphome systémique et pourraient représenter une alternative intéressante dans letraitement du LPIO.

Objectifs et Méthodes

: Notre étude vise à mettre au point un modèle murin deLPIO chez un hôte immunocompétent et à élaborer une méthode d’immunothéra-pie par injection intravitréenne d’ODN. Nous avons pour cela injecté en intravitréendes cellules lymphomateuses B chez une souris immunocompétente (C3H) etavons évalué cliniquement et histologiquement la croissance tumorale. Nousavons cherché l’expression du récepteur aux ODN, le TLR9, dans l’œil de cettesouris par immunohistofluorescence, avons sélectionné par des tests ELISA unODN sur ses capacités de stimulation cytokinique (IL-6 et TNF-

α

) et avons enfinétudié l’effet de l’injection intravitréenne de cet ODN dans un œil sain et à viséethérapeutique.

Résultats

: Nous observons en anatomopathologie une pénétration de l’infiltrat lym-phomateux dans la rétine et une diffusion en sous-rétinien. En IHF, nous constatonsl’expression du TLR9 dans la rétine superficielle. On objective enfin histologiquementl’apparition d’un infiltrat leucocytaire vitréen après injection de l’ODN dans un œilsain et à visée thérapeutique.

Discussion

: On a pu reproduire avec notre modèle murin les lésions histologiquesobservables dans le LPIO chez l’homme. Par ailleurs, on a pu mettre en évidence lepotentiel immunostimulant des ODN après injection dans un œil sain. De plus, aprèsinjection à visée thérapeutique, on objective l’apparition d’un infiltrat lymphocytaireet macrophagique avec absence de toute invasion rétinienne par la tumeur.

Conclusion

: On a pu établir un nouveau modèle murin de LPIO de phénotype Bchez un hôte immunocompétent et élaborer les bases d’une méthode d’immunothé-rapie par injection intravitréenne d’ODN.