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R R a a p p p p o o r r t t d d e e s s t t a a g g e e Analyse de la comptabilité analytique existante et calcul du cout de revient sous progiciel SAP Année Universitaire 2010-2011 HEM 2011

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Professeur : M .Moufid Travail fait par : M.Smine Omar

1ère

Année Master Finance

Année universitaire

2010/2011

RRaappppoorrtt ddee ssttaaggee

Analyse de la comptabilité analytique existante et calcul du

cout de revient sous progiciel SAP

Année Universitaire 2010-2011

HEM

2011

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Remerciement

Il est de coutume de manifester sa gratitude aux personnes qui nous ont

aidées à la réalisation d’un tel travail.

Dans ce contexte, je voudrai adresser mes vifs remerciements en

particuliers à M. Youssef TAZI pour tout le temps qu’il a pu me consacrer en dépit

de ses nombreux engagements professionnels ainsi que pour ses précieux conseils et

avis.

Mes remerciements vont également à M.Lahlou, mon encadrant de stage,

pour m’avoir guidé, conseillé et soutenu durant mon stage.

Mes remerciements vont également à l’ensemble de l’équipe financière et

administrative du groupe NABC.

Je remercie, au même titre, l’ensemble du corps professoral et

administratif de HEM pour leur veille continu à la qualité de la formation assuré au

sein de cet établissement.

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Sommaire

Remerciement

Introduction générale

Chapitre Préliminaire : Présentation de La Nord Africa Bottling Compagny

Section 1) NABC Vs The coca-cola Export Compagny

Section 2) Histoire de NABC

Section 3) Fiche signalétique

Section 4) Processus de production

Section 5) Produits de NABC

Section 6) Territoires de NABC

Section 7) Les Systèmes de distribution

Section 8) LA QUALITE

Chapitre I : La Comptabilité Analytique au sein de NABC, ses limites et ses

perspectives d’évolution

Introduction :

Section 1) Définitions et objectifs de la comptabilité analytique :

1-1) Définition

1-2) Objectifs de la comptabilité analytique

Section 2) La comptabilité analytique au sein du système d’information de

l’entreprise:

2-1) Objectif du système analytique

2-2) Relation entre la comptabilité analytique et le contrôle de gestion:

2-3) Comparaison entre les deux systèmes de comptabilité (générale et

analytique)

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Section 3) la Value Chain de NABC « Méthode du coûts complets :Centres

d’analyses

3-1) Les différents types de coûts

3-2) Eléments de base du calcul des coûts

3-3) La période de calcul

3-4) Charges directes et indirectes

3-5) Présentation de la Value Chain

3-6) Limites et Perspectives d’évolution

Conclusion

Chapitre II: Calcul du Coût de Revient Sous SAP

Introduction

Section 1) L’ERP SAP et le module CO

1-1) L’ERP SAP

1-2) Le module CO (Contrôle de gestion)

Section 2) Mise en place du module CO

2-1) Lancement du projet

2-2) Besoins et attentes (enjeux)

2-3) Acteurs du processus

2-4) Solution retenue : adéquation SAP

2-5) Réalisation : Calcul du Coût de Revient (CCR) cas NABC

2-6) Conduite du changement

Section 3) Difficultés de mise en place, Avantages et perspectives

Conclusion

Conclusion générale

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CCHHAAPPIITTRREE

PPRREELLIIMMIINNAAIIRREE

PRESENTATION DE LA NORD

AFRICA BOTTLING

COMPANY

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Section 1) NABC Vs the Cocacola Export Company1 :

La société NABC est un groupe d’embouteilleurs, qui appartient à la société

espagnole ECCBC « Equatorial Coca-Cola Bottling Company» dont la finalité est le

regroupement de tous les embouteilleurs Coca-Cola sous une seule et même bannière.

Cette dernière détient 70% du capital de NABC, alors les 30% restant sont détenu par

Coca-Cola International.

La relation entre NABC et The Coca-Cola Export Company peut être

expliquée par une relation de franchise, dont le premier est le franchisé alors que le

second est le franchiseur.

Les décisions prises sont validées communément, quant aux budgets alloués

aux dites décisions, quelles soient stratégiques ou opérationnelles, sont cofinancées

par les deux à titre de 50%-50%.

Section 2) Histoire de NABC :

La société NABC est considérée comme la filiale la plus importante du groupe

ECCBC qui a était créé en 1997 avec la participation de Cobega et The Coca-Cola

Export Company, il est spécialisé dans l’embouteillage et la distribution des boissons

gazeuses dans toute l’Afrique.

C’est le 22 décembre 2003, qu’est née NABC « Nord Africa Bottling

Company », fruit de regroupement de 5 sociétés :

La SCBG « Société Centrale de Boisson Gazeuse » : créée le 1er

Mai 2000

par l’ONA suite à la séparation des activités des boissons gazeuses et bière de

la SBM. L’ONA se désengage de la SCBG et de SBM en faveur de groupe

1 http://intranet.nabc.ma

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Castel le 15 avril 2003. En septembre 2003 la SCBG a été rachetée par

ECCBC. La SCBG comporte deux sites de production (Casablanca et Salé) ;

La CBGN « Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord » : créée en 1952

par deux groupes : la famille BEN ABDELAH et le groupe suisse France

Hausse. En 2002 la CBGN fut à son tour acquise par l’ECCBC. L’unité de

production de la CBGN est située au quartier industriel de Fès ;

La CBGS « Compagnie des Boissons Gazeuses de Sud » : créée en 1968, elle

acquiert la Société Industrielle Marocaine SIM en 1997, avant d’être acheté

par The Cococola Company en 1999 et puis par ECCBC en novembre 2002 ;

La SOBOMA « Société des Boissons Mauritanienne » : créée le 197, elle a

été acquise par Castel puis par Cobega en 1995. L’unité de production de la

SOBOMA est à Nouakchott ;

La COBOMI « Compagnie des Boissons Marocaines Internationales » :

créée le 1999.

Cette union place le groupe NABC comme filiale principale d’ECCBC, et

comme le plus important des concessionnaires de The Coca-cola Company en Afrique

avec un effectif de plus de 3000 salariés.

Actuellement NABC dispose de 6 sites de production :

Une usine à Casablanca (Tit Mellil) ;

Une usine à Casablanca (Nouaceur) ;

Une usine à Salé ;

Une usine à Marrakech ;

Une usine à Fès ;

Une usine à Nouakchott (Mauritanie).

Section 3) Fiche signalétique:

Raison social: Nord Africa Bottling Company.

Forme juridique : Société Anonyme.

Capital social : 1 575 656 000 DH.

Secteur d’activité : Agro-alimentaire.

Date de création : 23/12/2003.

Siège : 1, Bd Ahl Loghlam, Casablanca.

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Effectif total : 3000 salariés.

Téléphone : 0522 76 27 00.

Fax : 0522 76 28 18.

Identifiant fiscal : 01680227.

Patente : 31990023.

Section 4) Processus de production :

Un grand soin est pris à chaque stade de fabrication pour garantir la qualité de

tous les ingrédients entrants dans la composition d’un produit Coca-Cola. Des

méthodes précises et efficaces sont employées pour maintenir la qualité de cette

boisson largement consommée dans le monde entier.

Figure 1: processus de production

Réceptions des matières premières

Préparation du sirop simple : Eau + Sucre + chaleur

Préparation du sirop fini : Sirop simple + concentré

Préparation de la boisson

Soutirage : remplissage et capsulage des bouteilles

Etiquetage

Mise en caisse

Palettisation

Page 9: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Source : Document interne

Section 5) Produits de NABC :

Les gammes de produits de NABC sont réparties en quatre catégories :

5-1) Les boissons gazeuses :

Core Brand : qui regroupe les marques phares de NABC et surtout de Coca-

Cola Company, et qui sont connues sous le nom : Coca-Cola, Fanta et sprite ;

Premium Brand : qui comporte les marques qui ont moins d’impact en terme

de rentabilité mais aussi en terme de symbolique, ces marques sont : Pom’s,

Hawaï et Schweppes ;

Mega Premium Brand : regroupe des produits de luxe qui sont destinés à une

clientèle spécifique. Ces produits sont : Coca-Cola Light et Coca-Cola Zero ;

B.Brand : cette catégorie regroupe les marques dont le poids et l’impact

viennent en dernier lieu, on cite Crush et top’s.

5-2) Les boissons non gazeuses :

Boisson énergétique : BURN ;

Eau de table : CIEL ;

Jus : MIAMI.

Section 6) Territoires de NABC :

Les territoires commerciaux au niveau de NABC, suite au nouveau découpage, se

présentent comme suit :

Le territoire centre : Settat, El Jadida, Beni Mellal, Khouribga, Sidi Bennour.

Figure 2: Territoire centre.

Stockage au magasin

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Source : Département Marketing

Le territoire Casablanca : Hazon, Sidi Maarouf, Zerktouni, Mohammedia.

Figure 3: Territoire Casablanca.

Source : Département Marketing.

Le territoire Rabat-Salé : Salé, Rabat, Kenitra, Sidi Slimane, Ain Atiq.

Figure 4 : Territoire Rabat-salé.

Source : Département Marketing

Le territoire Marrakech : Marrakech, Safi, Kelaa, Essaouira, Ouarzazate.

Figure 5 : Territoire

Marrakech.

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Source : Département Marketing

Le territoire Fès : Fès, Errachidia, Khénifra, Azrou, Midelt.

Figure 6 : Territoire Fès

Source : Département Marketing

Section 7) Les Systèmes de distribution :

La distribution à la NABC repose sur quatre systèmes :

7-1) Le système conventionnel (Direct)

Les livreurs visitent les points de ventes pour la distribution des produits et la

prise de commande.

7-2) Le système de la pré-vente (Direct)

Les tâches de prise de commandes et de livraison sont séparées. Le pré-vendeur

s’occupe de la collecte des commandes auprès des clients par le système HHT, les

produits sont préparés la veille sur la base des commandes communiquées par le

système HHT. La livraison s’effectue le lendemain.

7-3) Le système moderne (GMS)

Touche les grandes et moyennes surfaces.

7-4) Le système indirect

Concerne les semi-grossistes situés dans les zones où il y a très peu de points de

vente .Les semi grossistes se chargent de livrer les produits à ces points de vente

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Section 8) LA QUALITE

Engagement qualité :

NABC est formellement engagée dans une démarche intégrée Qualité,

Sécurité et Environnement et ceci dans le cadre du respect des pratiques des normes

organisationnelles, réglementaires et légales ainsi que la charte du groupe dans le but

de satisfaire les clients, actionnaires, personnel et fournisseurs qui interviennent sur

les différents sites.

Les réalisations :

SCBG honorée 4 fois de suite par des médailles Qualité à

l’échelle de la division Coca-Cola.

CBGS certifiée SMI depuis 2004, TCCQS évol 3 en mars 2006

et conforme au référentiel HACCP.

CBGN certifiée SMI depuis janvier 2005, HACCP depuis

2003.

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CCHHAAPPIITTRREE II

LA COMPTABILITE

ANALYTIQUE AU SEIN DE LA

NABC, SES LIMITES ET SES

PERSPECTIVES

D’EVOLUTION

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Introduction :

Le rôle de l’information comptable dans l’entreprise n’est pas à démontrer.

Mais cette information peut prendre plusieurs formes et parvenir de différentes

sources, selon les objectifs et les attentes des gestionnaires. Bien que la comptabilité

générale constitue un outil de gestion efficace, ses informations sont destinées à

l’extérieur de l’entreprise et de ce fait, elle ne peut renseigner les décideurs sur les

conditions internes d’exploitation. C’est là qu’intervient la comptabilité analytique en

tant qu’outil de Gestion orienté vers l’intérieur de l’entreprise et de ce fait, elle peut

être considérée comme outil complémentaire mais nécessaire à la bonne gestion et à

la prise de décision.

Tout responsable, quel que soit son niveau de responsabilité, son activité ou

ses objectifs, doit pouvoir faire des prévisions et comparer la réalité à ces prévisions.

La comptabilité analytique que l’on peut qualifier de comptabilité de responsabilité

est le moyen le plus sûr dont il dispose.

Elle a en effet pour but essentiel de donner à chaque responsable les éléments

chiffrés de son activité à intervalles périodiques qui peuvent aller de la journée au

mois voire à l’année, ce qui permet de faire le point et de prendre les meilleures

décisions pour atteindre les objectifs, dans le cadre d’un éventuel contrôle budgétaire.

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Section 1) Définitions et objectifs de la comptabilité analytique

1-1) Définition

La comptabilité analytique est un outil de gestion conçu pour mettre en relief

les éléments constitutifs des coûts et des résultats de nature à éclairer les prises de

décisions. Le réseau d’analyse à mettre en place, la collecte et le traitement des

informations qu’il suppose, dépendent des objectifs recherchés par les utilisateurs2.

1-2) Objectifs de la comptabilité analytique

La comptabilité analytique est un mode de traitement des données techniques

et économiques dont les objectifs essentiels sont :

Calculer les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise et des

différents biens produits: en effet, parmi les objectifs attendus de la

comptabilité analytique c’est l’analyse des performances de l’entreprise et

c’est delà qu’apparaît son rôle en tant qu’outil d’information interne,

utilisé par les gestionnaires pour déterminer les responsabilités par centre

de profit et d’évaluer les rendements par activité, voire même par produit

et par région géographique ;

Fournir une base d’évaluation pour certains éléments du bilan : dans une

entreprise industrielle, le stock final de matières premières doit être évalué

au coût d’achat. De la même façon, le stock final de produits finis doit être

évalué au coût de production. L’un des objectifs de la comptabilité

analytique est de proposer des méthodes permettant de calculer ces coûts

et d’évaluer les stocks. C’est à partir de ce point précis que commence à

s’éclairer la nécessité d’une comptabilité analytique au sein du système

d’information de l’entreprise, étant donné que les états financiers qui

doivent être établi et présenté par la comptabilité générale, aux différents

utilisateurs extérieurs à l’entreprise notamment, le fisc, les actionnaires, les

banques, les propriétaires, doivent comporter obligatoirement la valeur des

stocks, cette valeur ne peut être fournie qu'en tenant une comptabilité

analytique ;

2 L. Dubrulle et D. Jourdain 2003

Page 16: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Expliquer les résultats, en comparant les coûts et les prix de vente : la

comptabilité analytique permet d’analyser la formation du résultat global

et de dégager la contribution des différentes activités à ce résultat ;

Etablir des prévisions de charges et de produits courants : coûts préétablis

et budgets d'exploitation par exemple ;

Donner une base au contrôle de gestion : l’aptitude à gérer et, idéalement à

anticiper les changements survenant dans l’environnement de

l’organisation et à en contrôler les effets au quotidien est devenue un

facteur dans la gestion stratégique de l'entreprise à court, moyen et long

terme. Ces aptitudes nécessitent la mise en place d'un système

d’information cohérent, orienté à la fois vers le suivi et le contrôle des

opérations quotidiennes et vers l’anticipation des changements survenant

dans l’environnement de l’entreprise, ainsi que d'outils et des techniques

spécifiques, notamment des outils de veille stratégiques, et des outils de

contrôle de gestion, dont la comptabilité analytique ;

Eclairer les prises de décisions de gestion : la comptabilité analytique

fournit des informations sur lesquelles peuvent s’appuyer les études et les

raisonnements permettant de prendre des décisions engageant l’avenir de

l’entreprise. A chaque fois qu’un projet est engagé, l’étude du dossier

exige de réunir des données comptables concernant la structure des coûts.

Par exemple, faut-il continuer la fabrication directe d’un produit, ou bien

au contraire sous-traiter? Faut-il acheter et entretenir les camions de

livraison, ou au contraire les louer ? Toutes ces études dites d’opportunité

passent par une analyse comparative des coûts. Ces informations vont dans

de nombreux cas avoir une importance stratégique. Dans cette optique, les

informations issues de la comptabilité analytique seront indispensables aux

décideurs.

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Section 2) La comptabilité analytique au sein du système d’information de

l’entreprise

2-1) Objectif du système analytique

La comptabilité analytique est un système d’information permettant à chaque

responsable d’une entreprise, grande ou petite, de connaître la valeur des flux et des

faits, et de pouvoir analyser les conséquences de ses décisions ou de ses engagements

dans le cadre d’un contrat budgétaire. Ce système est fondé sur la rapidité de

l’information plus que sur sa précision.

La comptabilité analytique apporte des informations économiques sur le passé

et sur le présent. Elle est intégrée au système de gestion globale et elle est très liée au

contrôle budgétaire.

La comptabilité analytique doit répondre aux besoins de ceux qui ont des

décisions à prendre quel que soit leur niveau de responsabilité.

2-2) Relation entre la comptabilité analytique et le contrôle de gestion

La comptabilité analytique joue un rôle central dans le processus de gestion de

l’entreprise surtout au niveau du contrôle.

Gérer une entité économique, c’est utiliser au mieux les ressources disponibles

afin d’atteindre les objectifs fixés. Dans une entreprise, l’objectif de rentabilité, bien

que n’étant pas le seul, est souvent privilégié.

Pour atteindre ces objectifs, il faut prendre des décisions, et veiller à ce que la

mise en œuvre de ces décisions donne les résultats escomptés, ce qui peut être

représenté par la séquence suivante :

OBJECTIFS → DECISIONS → ACTIONS → RESULTATS

Dans la pratique, les résultats ont toujours la fâcheuse tendance à diverger par

rapport aux objectifs, tout simplement parce que l’entreprise opère en tant que

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système ouvert en interaction continue avec son environnement. Il est donc nécessaire

de mettre en place un système de contrôle permettant de déclencher l'alarme d'alerte

quand des écarts importants apparaissent entre prévisions et réalisations, afin de

prendre les décisions correctives adéquates. C’est justement la comptabilité analytique

qui permet de fournir dans le cadre de ce système les informations comptables

nécessaires au contrôle budgétaire.

2-3) Comparaison entre les deux systèmes de comptabilité (générale et

analytique)

Bien que les deux systèmes constituent des outils de gestion indispensables à

l’entreprise et qu’ils sont complémentaires, il n’en demeure pas moins qu’un certain

nombre de points les différencient en l’occurrence les suivants :

En comptabilité générale, le classement des documents et des informations se

fait par nature, alors que la comptabilité analytique classe les documents et les

informations par destination ;

Les documents de base utilisés par la comptabilité générale sont des

documents externes : les factures des clients, les factures des fournisseurs, les

états de paie. Les documents de base utilisés par la comptabilité analytique ont

souvent un caractère interne tel que les bons de sortie matières, les fiches de

contrôle, les bons de travail, les ordres d’usinage, les bons de réception, etc. ;

La comptabilité générale donne une vue globale et synthétique des comptes de

l’entreprise, alors que la comptabilité analytique donne une vue détaillée de

chacune des activités, d’où son terme analytique ;

Les objectifs de la comptabilité générale sont essentiellement financiers, tandis

que les objectifs de la comptabilité analytique sont essentiellement

économiques ;

La comptabilité générale est un outil de gestion au niveau des directions, la

comptabilité analytique est un outil de gestion au niveau de tous les

responsables. Cependant, la comptabilité générale peut constituer une source

excellente et importante d’informations objectives pour les cadres et les

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partenaires sociaux et la comptabilité analytique peut être utilisée au niveau

des directions générales pour la prise de décisions importantes ;

La comptabilité générale tend principalement à analyser les flux existant entre

l’entreprise et l’extérieur. La comptabilité analytique s’intéresse à la

répartition des flux d’entrées dans l’entreprise, aux origines des flux sortants et

aux mouvements internes de l’entreprise ;

Sur le plan de l’information, la comptabilité générale et la comptabilité

analytique utilisent les mêmes données d’entrée, mais la comptabilité

analytique doit disposer d’une batterie d’informations spécifiques telles que

des bons matières, des bons de travail, des fiches de contrôle, etc. pour

connaître et quantifier ces flux et mouvements internes.

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Le tableau suivant est une récapitulation de tout ce que nous venons de dire:

Tableau 1: comparaison comptabilité analytique et comptabilité générale3

C

Comptabilité générale

Comptabilité analytique

-

Finalité légale

-

Résultats annuels (année; semestre; trimestre;

mensuel)

-

A posteriori

-

Charges par nature

-

Résultat global

-

Règles légales et rigides

-

Informations monétaires

-

Informations certifiées

-

Informations pour les actionnaires, les directeurs

-

Indicateurs comptables, fiscaux et financiers

-

Finalité managériale

-

Résultats fréquents (journée, semaine, quinzaine,

mensuel)

-

A posteriori et à priori

-

Charges par destination

-

Résultat par produit par section par responsable

par activité

-

Règles souples et adaptées à l'évolution de

l'entreprise

-

Informations également techniques et

économiques

-

Informations rapides et éventuellement auditées

-

Informations pour les responsables de l'entreprise

-

Indicateurs de gestion

3 Norbert GUEDJ. Le contrôle de gestion–pour améliorer la performance de l'entreprise. Editions

D'organisation, troisième édition, 2ème tirage, 2001.

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Section 3) la Value Chain de NABC « calcul des coûts complets »4

3-1) Les différents types de coûts

En ce qui concerne les coûts des produits de la NABC vue qu’elle est une

société de production, on distingue en particulier en comptabilité analytique :

les coûts de production: représentant tout ce qu'ont coûté

les produits semi-ouvrés ou finis, ou les services créés par

l'entreprise, c'est-à-dire le coût des matières, fournitures et

services consommés et des autres coûts engagés par

l'entreprise au cours des opérations de production, jusqu'au

stade qui précède immédiatement leur stockage éventuel

et/ou leur vente;

les coûts de revient: (terme qui a remplacé le terme

traditionnel de prix de revient) des produits vendus qui,

outre le coût des produits pris en stocks, incluent une

quote-part appropriée de charges "hors production", soit

généralement des charges financières et des charges de

recherche et développement, d'administration et de

distribution ;

On parle de calcul de coûts complets lorsque ces coûts calculés tiennent

compte de toutes les charges supportées par l'entreprise, de coûts partiels lorsqu'on ne

prend en compte dans le calcul qu'une partie de ces charges : soit les éléments directs,

c'est-à-dire affectables sans ambiguïté aux produits, soit les éléments variables, c'est-

à-dire variant proportionnellement avec les quantités produites ou vendues. Les coûts

peuvent être calculés ex post : ce sont des coûts constatés ; on parle aussi de coûts

réels ou historiques. Ils peuvent être calculés ex ante : ce sont des coûts préétablis qui

serviront, le moment venu de normes, d'objectifs ou de simples prévisions. Selon leur

objet, ils sont désignés par coûts standard, devis, budgets de frais, coûts prévisionnels.

3-2) Eléments de base du calcul des coûts

En principe ce sont les charges de classe 6 de la comptabilité générale,

relatives à l'exploitation de l'exercice, qui sont reprises et ventilées par la comptabilité

analytique pour le calcul des coûts.

4 Manuel des procédures interne du service Comptabilité Analytique.

Page 22: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Mais en fait, parmi ces charges, certaines sont considérées comme non

incorporables. Il s'agit essentiellement des amortissements de frais d'établissement et

de charges qui ne présentent pas un caractère habituel dans la profession et doivent

être considérées comme un risque (prime d'assurance-vie, provision pour dépréciation

...).

D'autres charges dites supplétives peuvent être prises en compte ; on désigne

sous ce vocable les charges fictives correspondant à la rémunération des capitaux

propres de l'entreprise, et le cas échéant à la rémunération du travail de l'entrepreneur

individuel non salarié, qui n'est pas fiscalement déductible ni inscrite en charge de la

comptabilité générale.

D'autres charges comptables, enfin, sont modifiées lors de leur prise en compte

dans le calcul des coûts parce qu'elles apparaissent comme trop conventionnelles ou

induites par des considérations fiscales : c'est essentiellement le cas des

amortissements, lorsqu'ils sont très différents de la dépréciation économique réelle des

biens et que cette dernière peut être évaluée. Des amortissements "économiques"

peuvent alors être substitués aux amortissements comptables d'origine fiscale dans les

calculs de coûts.

3-3) La période de calcul

En comptabilité générale, la fréquence de calcul des résultats n'est

généralement qu'annuelle. Or, l'utilisation d'une comptabilité analytique comme outil

de contrôle implique une périodicité qui ne peut guère être supérieure au mois. Il en

résulte que pour toutes les charges constatées en comptabilité générale et qui

concernent une période supérieure au mois, il est nécessaire de répartir la charge par

la méthode dite de l'abonnement. Un amortissement annuel de 1 200 sera par exemple

réparti par cette procédure en une charge d'abonnement mensuel de 100. Si la charge

n'est pas connue à l'avance au moment où l'on établit les comptes analytiques d'une

période, il est nécessaire d'introduire dans ces comptes une charge estimée. Il en va de

même des charges que la comptabilité générale mettrait trop de temps à fournir. Le

comptable introduit alors dans le système d'analyse des éléments approchés, quitte à

faire ensuite apparaître la différence lorsqu'il souhaitera, par souci de vérification,

confronter les résultats donnés par la comptabilité analytique à ceux de la comptabilité

générale.

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Lorsqu'elle n'est pas exclusivement centrée sur le contrôle d'écarts entre

normes et réalisations de centres de responsabilité, une comptabilité analytique en

coûts complets est généralement destinée en premier lieu à calculer des coûts de

production ou de revient des produits de l'entreprise , tel est le cas pour la NABC.

Les charges suivent alors un cheminement différent selon qu'on les considère

comme directes ou indirectes.

3-4) Charges directes et indirectes

Une charge est dite directe par rapport au coût du produit considéré si son

affectation est possible sans calcul conventionnel, grâce à un moyen de mesure

effectivement disponible (compteur, chronomètre, pointage, ...).

Une charge est dite indirecte dans le cas contraire. Son traitement comprend

alors trois opérations successives (schéma 1ci-après) :

Ventilation sur des centres d'analyses - on parle aussi souvent de section -,

correspondant dans la comptabilité analytique traditionnelle à des centres de

travail (services, magasins, ateliers,...) tels qu'ils résultent de la division

physique de l'entreprise ; on s'efforce qu'ils correspondent également le plus

possible à des lieux d'exercice d'une responsabilité de gestion, en vue de

permettre le contrôle. Un centre de travail peut être, si besoin est, scindé en

plusieurs centres; on parle là aussi d'affectation et de charges semi directes en

cas d'existence d'un moyen de repérage, de répartition entre les centres dans le

cas contraire ; on utilise alors dans ce cas des clés de répartition

conventionnelles (prorata des nombres de m2 occupés, des effectifs, des

puissances installées, etc.).

Cession de prestations entre centres d'analyse : on parle alors de sous

répartition;

Imputation des coûts des centres d'analyse aux coûts recherchés.

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Schéma 1:La distinction entre charges directes et indirecte

3-5) Présentation de la Value Chain :

La NABC détient une comptabilité analytique qui repose sur la méthode des centres

d’analyse. Ce choix est largement recommandé vu :

Le processus de fabrication et de distribution caractérisant l’entreprise ;

La non complexité de son activité ;

La nature des charges : plus de charges directes qu’indirectes.

La méthode des centres d’analyse implique le découpage de l’entreprise en un certain

nombre de « centres d’analyse ».

Les centres sont appelés principaux ou auxiliaires selon que leurs charges sont

imputées aux coûts des produits ou au contraire transmises à d'autres centres. Le coût

de l'unité d’oeuvre d'un centre est obtenu en divisant la somme de ses frais, indirects

par définition, par le nombre de ses unités d'oeuvre. Les frais indirects du centre sont

des consommations indirectes de matières et de fournitures, des rémunérations

indirectes comme celles relatives à l'encadrement, des services indirects

éventuellement répartis (loyers, assurances, transports, ...), des dotations aux

amortissements, et des prestations des autres centres.

Soit grâce au coût de l'unité d'oeuvre de chacun des centres opérationnels,

c'est-à-dire ceux où sont mis en oeuvre les moyens de production, et où il

existe une unité physique permettant de quantifier l'activité du centre (heure de

main d'oeuvre, heure de machine, unité de produit, tonnage, etc.);

Page 25: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Soit, dans les centres de structure qui remplissent des fonctions communes

dont l'activité ne peut être mesurée par une unité physique, grâce à des clés de

ventilation ou à des taux de frais, clés et taux dont on verra plus loin le

principe.

Au sein de la NABC on distingue les centres d’analyse suivants :

- Les sections auxiliaires de production ; (Sections auxiliaires)

- Les sections de production ; (Sections principales)

- Les sections Fonctionnelles et d’encadrement commerciale ; (Sections principales)

- Les sections de logistique ; (Sections principales)

- Les sections de distribution. (Sections principales)

La Value Chain de NABC est organisé de façon à obtenir des fiches unitaires

de coût de production et de revient :

Par type de conditionnement (PET ; RGB ; CANS ; TETRA ;

BIB…) ;

Par gamme de produit (Core Brand (Classic) ; Premium ; B

Brand…) ;

Par taille de produit ;

Par type de distribution (Direct ; Indirecte (Grossiste) ; GMS) ;

Et par type d’unité (Caisse Physique et Caisse Unitaire).

Ainsi on obtient plusieurs combinaisons de value Chain qui détaillent les coûts

unitaires directes et indirectes, passant par le coût unitaire matière, puis le coût

unitaire d’emballage on ajoute à cela les coûts directes liés à la Main d’œuvre, les

amortissements de la machine et les autres coûts directes liés à la production

(Maintenance, Energitique suivant les compteurs par ligne…) pour avoir un coût

unitaire directe de production.

A ce coût unitaire de production on rajoute les autres coûts indirectes

d’administration et de management (Coût facturé par l’organisme coca export) et les

coûts directes et indirectes de logistique et de distribution pour avoir un coûts unitaire

de revient par combinaison.

Page 26: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

L’objet de calcul d’un coût par gamme de produit et par type de distribution

est justifié par la divergence des marges, des remises et de moyens logistiques utilisés

suivant qu’il s’agit de telle ou telle combinaison.

A rappeler que l’activité des boissons gazeuses et trop conditionnée par le

climat, ce qui fait naître un effet saisonnier, qui pousse à utiliser l’imputation

rationnelles des charges fixes pour splitter l’effet de sous activité.

3-6) Limites et Perspectives d’évolution:

Parmi Les principales limites de cette Value Chain :

Absence de vue opérationnelle alors que le système le permet grâce

l’architecture des centres de coût ;

Obligation de mis à jour et de recalcule du coût à chaque fois on veut

l’utiliser ;

Le temps consacré à l’analyse se trouve réduit devant des deadlines de

plus en plus sérés;

On se retrouve alors avec plusieurs faux problèmes qu’on peut surpasser

sachant que la value Chain a tendance à devenir un facteur clés en matière de prise de

décision qu’on commence à considérer comme repère et base dans toutes les réunions

relatives au lancement des nouveaux produits, Promotion ou toutes autre décision à

impact sur la politique Prix Produit de NABC, chose qui lui promette l’évolution vers

une comptabilité de gestion dans un premier temps, pour passer à un stade plus évolué

celui du contrôle de gestion car la comptabilité de gestion est considérée comme une

porte d’entrée vers cette discipline puisqu’elle constitue le principal outil de cette

science de gestion.

Page 27: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Conclusion :

NABC s’est investie pour accompagner et faire réussir son regroupement

d’Entreprises comme déjà cité dans l’introduction générale en un ERP (Enterprise

Resource Planning) considéré comme leader du marché des outils d’information, il

s’agit de SAP (System Application Product) proposant une large couverture

fonctionnelle et permettant d’accélérer l’accès à l’information, ce qui constitue un

grand potentiel pour l’informatisation de la value Chain et par conséquent obtenir un

coût de revient plus pertinent grâce à l’architecture des centres de coûts.

L’informatisation de la value Chain, présente beaucoup d’avantages et de

possibilités d’évolution certes mais elle requiert une méthodologie et des étapes de

mise en place, c’est ce qu’on va voir dans cette deuxième partie qui traire de la mise

en place du système de calcul de coût sous SAP.

Page 28: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

CCHHAAPPIITTRREE IIII

CALCUL DU COUT DE

REVIENT SOUS SAP

Page 29: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Introduction :

La mise en place d’un système de calcul de coût sous progiciel SAP est traité

dans deux contextes, le premier est fonctionnel et nécessite la présence d’une équipe

de projet, de financiers et de contrôleurs de gestion. Le deuxième contexte est

technique et requiert la présence d’informaticiens et de consultants spécialistes en la

matière. C’est pour cela que l’équipe de projet à été constituée à la fois de la division

comptabilité de gestion, de deux ingénieurs informaticiens de la Direction Système

d’informations et de deux consultants seniors du cabinet français viseo.

Dans ce qui suit on traitera surtout la spécification fonctionnelle et on verra la

démarche de mise en place avec la réalisation à la fin, on passera aussi en revue des

autres modules à mettre en place, lesquelles représentent des compléments et

perspectives d’amélioration et d’évolution de notre simple comptabilité de gestion

vers un vrai contrôle de gestion dans SAP.

Page 30: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Section 1) L’ERP SAP et le module CO

1-1) L’ERP SAP5

SAP est un progiciel destiné à optimiser les processus de gestion d'une

entreprise. Il est composé d'applications standard et couvre trois grands domaines : la

Finance, la Logistique et la Gestion du Personnel. Pour chacun d'entre eux, SAP offre

des fonctionnalités complètes qui permettent à l'entreprise de reproduire l'ensemble

des flux de valeurs et de marchandises.

Le système SAP bénéficie d'une technologie parmi les plus avancées. Conçu de

manière globale, il permet une mise en œuvre modulaire et progressive. Sa souplesse

l'amène à s'adapter aux besoins spécifiques de chaque entreprise, son architecture

ouverte permet l'intégration facile de produits complémentaires tels que des

applications Internet, l'archivage optique, la CAO...

SAP est une application client-serveur. Il est entièrement paramétrable. Par

ailleurs, grâce à son environnement de développement, SAP R/3 peut être adapté à

des besoins spécifiques (Développements en ABAP/4).

Il est doté de plusieurs sortes de modules : des modules orientés logistique

« MM (Mouvement matière), PP (Planification de la production), SD

(Sales&Distribution), QM (Quality Management), PM (Planification de

Maintenance) », Finance « FI (Finance et comptabilité), CO (Contrôle de gestion), TR

(Trésorerie), IM (Immobilisation) » et ressources humaines (RH).

Ce progiciel entame sa quatrième année à NABC et les modules déjà paramétrés

sont MM, FI, IM, PM et enfin PP (Planification de la production) qui constitue la base

du module CO (Contrôle de gestion) qu’est notre sujet d’étude.

5 Définition de wikipédia.org

Page 31: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

1-2) Le module CO (Contrôle de gestion) 6

Le module CO (Controlling) concerne le contrôle de gestion et il traite les sujets

suivants :

CO-PC : Contrôle des coûts par produits

Ce module se compose de plusieurs sous modules qui sont :

CO-PC-PCP : Calcul du coût de revient par produit ;

CO-PC-OBJ : Calcul analytique des supports de coûts ;

CO-PC-ACT : CCR réel/ledger articles ;

CO-PC-IS : Système d'information du contrôle des coûts de produit.

CO-PA : Compte de résultat et analyse par segment de marché

Le module CO-PA est un module de contrôle de gestion. Il permet de faire une

analyse du compte de résultat par segment de marché. Ce module permet de récupérer

les coûts provenant des différents objets analytiques pour pouvoir les analyser sous

différentes dimensions. C’est principalement un outil d’analyse qui est basé sur les

composantes de valeurs et non sur les comptes comptables. Ce n’est donc pas un outil

comptable. Une autre fonctionnalité de CO-PA est la construction budgétaire. Ce

module permet aussi de pré-budgéter les ventes et le résultat. Pour certaines données

pré-budgétées, une copie des données existantes est réalisée et ces données sont

projetées dans le futur, revalorisées, corrigées manuellement et distribuées suivant la

méthode top-down jusqu’à l’obtention d’un pré-budget des ventes et du résultat.

CO-OM : Contrôle des frais généraux ;

Le module CO-OM se compose aussi de plusieurs sous modules qui sont :

CO-OM-CEL : Comptabilité des natures comptables ;

CO-OM-ACT : Gestion des types d'activités ;

CO-OM-STA : Gestion des ratios statistiques ;

CO-OM-CCA : Comptabilité analytique des centres ;

CO-OM-ABC : Activity-Based Costing ;

6 Définition de wikipédia.org

Page 32: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

CO-OM-OPA : Ordres de frais généraux ;

CO-OM-PRO : Projets de frais généraux ;

CO-OM-IS: Système d’information.

EC-PCA : Comptabilité des centres de profits

Le module EC-PCA est un module de comptabilité par centre de profit. Il

permet de présenter des éléments bilanciels et des comptes de résultat complets par

centre de profit.

Section 2) Mise en place du module CO:

Ce point représente la vive partie du sujet et la méthodologie pratique que nous

avons suivi pour mettre en œuvre ce nouveau système d’information.

En fait, pour ce faire, nous avons établis un plan de travail sur lequel nous nous

sommes basées pour garantir le bon déroulement du projet.

Dans ce qui suit on verra en détail les phases du projet partons de la phase

lancement à la phase conduite de changement.

2-1) Lancement du projet

Cette phase consiste à donner le feu vert pour commencer le projet. Cet

événement a été animé par le directeur générale du groupe NABC en présence de

tous les partenaires du projet.

Dans cette phase, les responsables ont définit les objectifs à atteindre en terme

d’enjeux et de délais de réalisation.

2-1) Besoins et attentes (enjeux)

Aujourd’hui et comme cité au niveau de la première partie (voir en détaille

l’analyse de l’existant ci-haut), le coût de revient des articles fabriqués est calculé

manuellement hors système en référence à la « Value Chain » groupe, puis mis à jour

directement dans la fiche article de SAP grâce à la transaction MR21.

Après les divers Ateliers de travail avec notre directeur Financier les

Responsables de production qui prennent en charge la GPAO (le lot PP base du lot

Page 33: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

CO), on est sorti avec par la conviction suivante NABC souhaite utiliser la

fonctionnalité Calcul du Coût de Revient (CCR) pour :

Automatiser le CCR et en tracer la décomposition de SAP ;

Calculer le prix standard des articles fabriqués qui servira à la valorisation des

stocks en inventaire permanent et de référentiel pour la mesure de performance

de production ;

Calculer un prix « Fiscal » des articles fabriqués qui sera utilisé pour la

valorisation des stocks de produits fabriqués en fin d’exercice.

2-3) Acteurs du processus

Les membres du service comptabilité de gestion qui représente la future sous

direction contrôle de gestion sont les principaux acteurs du lancement de calcul et des

analyses à opérer grâce au CCR.

Mais il est important de définir des contrôleurs de gestion industriels qui seront

responsables du traitement et de fiabilisation des données inputs et états du contrôle

de gestion industriel pour chaque site de production.

2-4) Solution retenue : adéquation SAP

Champs d’application

Dans SAP, la fonctionnalité Calcul du coût de revient s’applique à tous les articles

fabriqués gérés au prix standard.

Ceci correspond aux :

Produits semi finis (*) ;

Produits finis ;

Les articles gérés au PMP ne peuvent pas faire l’objet d’un CCR. Mais ils peuvent

cependant être repris dans le CCR d’un article fabriqué (ex : cas des matières

premières).

Page 34: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

(*) : Article fabriqué, non commercialisable en l’état, géré et valorisé en stock entrant dans la fabrication d’un autre produit

Principes généraux de fonctionnement

Le calcul du coût de revient repose sur une valorisation des données techniques de

production (ou structure de quantités) :

Gamme (Ensemble des lignes dont le produit doit passer) ;

Nomenclature (Les composants d’un produit donné);

Version de fabrication (Nomenclature +gamme de fabrication).

A ce niveau deux notions relatives au lot PP sont à évoquer ; la notion de

collecteur de coût qu’est un support de coûts qui regroupe les coûts réels périodiques

engagés dans la production d’un article. C’est la combinaison d’un article et d’une

version de fabrication, regroupant elle-même une nomenclature et une gamme de

fabrication répétitive

Le collecteur de coûts peut être créé:

en masse ;

individuellement.

Et la notion de calcul de coût de revient prévisionnel qui détermine les coûts

du collecteur de coûts par produit pour chaque version de fabrication, c’est grâce à

cette notion qu’on peut :

Confirmer les déclarations de production (quantités

d’activités réelles) ;

Valoriser l’en-cours de fabrication ;

Calculer les écarts sur production ;

Valoriser le rebut ;

Il est possible d’ajouter des éléments de coûts additionnels, qui peuvent être

traités sous forme de pourcentage, d’un montant fixe ou d’un prix par unité d’œuvre.

Il s’agit par exemple :

D’un Quote part de frais généraux atelier ;

De la valorisation des articles consommés non nomenclaturés ;

De la marge commerciale inter société ;

Page 35: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Etc.

Le calcul du coût de revient d’un article est multi-niveaux de nomenclature,

ceci signifie que :

Le système calcule successivement le CCR de chaque article entrant

dans la composition d’un produit fabriqués pour déterminer finalement

le coût de revient du produit lui-même ;

Il est possible de consulter à partir d’un article le CCR des différents

articles entrant dans sa composition.

Le CCR d’un article est toujours exécuter pour un couple Article/ Division.

Décomposition du CCR

Le coût de revient d’un article peut-être décomposé en éléments de coûts au sein

d’une donnée de paramétrage : le schéma d’éléments de coûts. Il est lui-même

définit pour le triplet :

Société ;

Division ;

Variante de CCR.

Chaque élément de coûts correspond à un regroupement de natures comptables

(primaires et/ou secondaires). Le groupe d’origine permet d’ajouter un critère

supplémentaire au regroupement des natures comptables (ex : répartition de l’élément

de coûts de coûts « Emballages perdus » entre part approvisionnée auprès d’une entité

du Groupe et la part hors Groupe).

Pour chaque élément de coûts on définit si il doit entrer :

Dans la valeur en stock ;

Dans le coût des marchandises vendues (*).

Pour NABC, le schéma d’éléments de coûts s’apparente à la « Value Chain »

Groupe.

En cible, le schéma d’éléments de coûts sera unique et s’appliquera à l’ensemble des

calculs de coûts de revient générés dans SAP. Il se compose des éléments et des sous

totaux suivants :

Page 36: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

(*) : Applicable uniquement si le module CO-PA est actif

Schéma 2.a : Eléments de coûts

Schéma 2.b : Eléments de coûts

Page 37: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Structuration du Calcul du coût de revient

Dans SAP, l’ensemble des étapes et règles de gestion que le système doit suivre

pour procéder au CCR d’un article sont définis au sein d’une donnée de

paramétrage, la variante de CCR.

En cible, deux variantes de CCR seront créées :

ZB01 – NABC Standard Annuel : Cette variante permettra le calcul du prix

standard annuel utilisé pour la valorisation des stocks en inventaire permanent

et comme principal référentiel pour la mesure de performance de production ;

ZF01 – NABC CCR Fiscal : Cette variante sera utilisée une fois par an pour

la revalorisation « fiscale » ou « sociale » des stocks en fin d’exercice.

La variante de CCR se décompose en différents éléments :

Le type de CCR ;

La variante de valorisation ;

La gestion des délais ;

Page 38: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

L’éclatement de la structure de quantité ;

La stratégie de reprise.

Chacun de ces éléments est unique pour une variante de CCR donnée. Il sera donc

nécessaire de créer autant de variantes de CCR que de combinaisons souhaitées, et

dans ce qui suit, on verra en détail la définition de chacun de ces éléments.

Le type de CCR

Il permet d’indiquer au système si :

Le résultat du calcul doit être mis à jour ou non dans la

fiche article ;

Si oui dans quelle zone de la fiche article (prix standard,

prix fiscal etc.).

La variante de valorisation

Elle permet d’indiquer au système les règles de gestion à appliquer pour la

valorisation :

Des données techniques de production (gammes,

nomenclatures) ;

Des opérations de sous-traitance ;

Des coûts additionnels de frais généraux.

Le paramétrage consiste à définir pour chacun de ces éléments la stratégie de

prix à utiliser par le système selon un ordre de priorité. Il est possible de définir une

variante de valorisation distincte par division.

NABC utilisera deux variantes de valorisation :

ZB0 – NABC Standard Annuel ;

ZF0 – NABC CCR Fiscal.

Page 39: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

La gestion des délais

Elle permet d’indiquer au système les règles de gestion à appliquer pour :

La définition de la période de validité du CCR ;

La date de sélection des prix ;

La date de sélection des données techniques de production.

Dans la solution NABC, des valeurs seront générées par défaut par le système mais

l’utilisateur pourra modifier ces dates manuellement.

L’éclatement de la structure de quantité

L’éclatement de la structure de quantités permet d’indiquer au système les règles

de gestion à appliquer pour sélectionner la gamme et la nomenclature et notamment si

elles sont identiques à celles utilisées par la production et s’il y a des données

techniques spécifiques au contrôle de gestion.

Dans notre contexte, la donnée standard d’éclatement de la structure de quantité

« PC01 » sera reprise dans la solution NABC, car les gammes et les nomenclatures

reprises pour le CCR des produits fabriqués seront identiques à celles utilisées par la

production et ce pour chacun des CCR (standard annuel et fiscal).

La stratégie de reprise :

La stratégie de reprise permet d’indiquer au système si le CCR d’un article

doit être calculé dans la division ou si le résultat du calcul doit être repris à partir

d’une autre (ex : le CCR d’un article d’une division de distribution repris de la

division de production).

Dans le périmètre PP, le CCR des dépôts ne peut être repris qu’intégralement à

partir de la division de production auquel il est rattaché (grâce à la société). De la

même manière qu’aujourd’hui, le prix de valorisation des stocks des dépôts sera

calculé manuellement grâce à la transaction TRS : (MR21). A noter cependant, dans

le lot Ventes et Distribution (module SD, prévu pour 2010), il sera possible

d’effectuer CCR propre à chaque division de stockage (en prenant en compte le

convoyage et la TIC).

Page 40: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Les modalités d’exécution du CCR

Dans SAP, tout CCR s’exécute pour un couple article / division, et il peut être

exécuté individuellement TRS :(CK11N) ou collectivement TRS :(CK40N), grâce à

des listes prédéfinies, par type article,…

Chaque calcul est enregistré sous une version, il est donc possible de faire des

comparaisons entre les différents résultats avant de procéder à la mise à jour de la

fiche article (99 versions maximum) et il faut savoir que l’exécution seule du calcul

du coût de revient ne génère aucune mise à jour de la fiche article.

Les modalités de mise à jour de la fiche article

Les modalités de mise à jour de la fiche article sont définies dans le paramétrage

de la variante de CCR. Seuls les calculs qui se sont déroulés sans erreurs peuvent être

mis jour dans la fiche article (statut KA) et la a sauvegarde d’un CCR calculé ne

génère aucune mise à jour de la fiche article.

La mise à jour de la fiche article résulte de l’exécution d’une transaction

spécifique. Cette mise à jour se fait en deux temps lorsque la zone à mettre à jour est

le « prix standard » :

le « repérage » du prix standard : le système met à jour la zone «

prix futur » de la fiche article. Le prix est uniquement enregistré dans

la fiche article, mais la valeur en stock n’est pas impactée ;

la « validation » du prix standard : le système met à jour la zone «

prix courant » de la fiche article. Le nouveau prix standard est actif et

la valeur en stock est alors re-déterminé. L’ancien prix standard

devient « prix passé ».

En standard SAP, seule l’étape de validation est nécessaire pour mettre à jour

les autres zones de prix de la fiche article.

Ainsi, seule l’étape de validation sera nécessaire pour mettre à jour la zone « prix

fiscal 1 », dans la vue « Comptabilité 2 » de la fiche article, pour la valorisation des

stocks en fin d’exercice.

Page 41: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Valorisation des différents éléments de coûts

Valorisation des heures directes de production :

Le taux horaire main d’oeuvre budget sera spécifique à chaque atelier de

production et unique pour un atelier de production (pas de distinction entre les

différents postes de travail/ lignes de production).

Il sera calculé selon la formule suivante :

(Total charges de personnel directes de production)/ (Nombre d’heures main

d’oeuvre budget)

Valorisation des heures directes machines :

Le taux horaire machine budget sera spécifique à chaque atelier de production

et unique pour un atelier de production (pas de distinction entre les différents postes

de travail/ lignes de production).

Il sera calculé selon la formule suivante :

(Total amortissements directs de production)/ (Nombre d’heures machines

budget)

Intégration du prix standard résultant d’un CCR

Comptabilisation des écarts de production

Les écarts de production peuvent être calculés par rapport à différents référentiels.

Mais seul les écarts calculés par rapport au prix standard de la fiche article peuvent :

Faire l’objet d’une écriture automatique d’écarts en

comptabilité ;

Être repris dans le module d’analyse de la profitabilité CO-PA ;

Reprise du coût des marchandises vendues décomposées en éléments de coûts

Seul le prix standard résultant d’un CCR peut être repris, dans le module

d’analyse de la profitabilité (COPA), en tant que coût des marchandises vendues

décomposé en éléments de coûts.

Page 42: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

2-5) Réalisation : Calcul du Coût de Revient (CCR) cas NABC.

KKF6N – Traiter un collecteur de coûts

Menu standard

SAP

Gestion comptable > Contrôle de gestion > Contrôle des coûts par produit >

Calcul analytique des supports de coûts > Contrôle périodique des coûts de

produit > Données de base > Collecteur des coûts par produit > KKF6N -

Traiter

Code Transaction KKF6N

Ecran 1 Ecran initial

1. Indiquez un article et une

division

2. Cliquez sur l’icône pour

créer un nouveau collecteur

Page 43: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Ecran 2 Sélection du type d’ordre

Il existe deux types d’ordres dans la solution NABC :

- ZPF0 : NABC Collecteur des coûts Produits finis

- ZPS0 : NABC Collecteur des coûts Semi finis

Ecran 3a Sélection des paramètres

Indiquez un type d’ordre

Indiquez la version de

fabrication du collecteur de

coûts

Valeurs ramenées par défaut par le système.

Modifications possibles si

nécessaire.

Page 44: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

- La variante CCR coûts budgétés est ZP01

- La variante calcul des coûts réels est ZR01

- Le schéma de calcul est ZPP000

- La clé de coûts additionnels correspond à l’atelier de production

- La clé de régularisation est Z00003

- La clé d’écarts est Z00001

Ecran 3b Créer un collecteur de coûts

S_ALR_87008171 – Définir coûts additionnels en pourcentage

Menu standard

SAP

Gestion comptable > Contrôle de gestion > Contrôle des coûts par produit >

Calcul analytique des supports de coûts > Contrôle périodique des coûts de

produit > Clôture de période > Options en cours > S_ALR_87008171 –

Définir coûts additionnels en pourcentage

Code Transaction S_ALR_87008171

Cliquez sur « Oui » afin que le système calcul un CCR

prévisionnel pour le nouveau collecteur

Page 45: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Ecran 4 Sélection des coûts additionnels à mettre à jour

Ecran 5 Mise à jour des coefficients

Cliquez sur lorsque vous passez à l’année suivante

1. Sélectionner les coûts

additionnels à mettre à jour

2. Cliquez sur [détail] pour

mettre à jour le coût

additionnel sélectionné

Vous pouvez modifier ici les

coefficients de coûts additionnels

- type 1 : coût

additionnel réel

- type 2 : coût

additionnel budget - type 3 : coût

additionnel

engagement

Page 46: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

S_ALR_87008180 – Définir coûts additionnels basés sur les quantités

Menu standard

SAP

Gestion comptable > Contrôle de gestion > Contrôle des coûts par produit >

Calcul analytique des supports de coûts > Contrôle périodique des coûts de

produit > Clôture de période > Options en cours > S_ALR_87008180 –

Définir coûts additionnels basés sur les quantités

Code Transaction S_ALR_87008180

Ecran 6 Sélection des coûts additionnels à mettre à jour

Dans la solution NABC, seul le coût additionnel lié à la restitution de la

subvention sucre doit être mis à jour

Ecran 7 Mise à jour du coefficient de coûts additionnels

1. Sélectionner les coûts

additionnels à mettre à jour

2. Cliquez sur [détail] pour

mettre à jour le coût

additionnel sélectionné

Vous pouvez modifier ici les

coefficients de coûts

additionnels - type 1 : coût

additionnel réel

- type 2 : coût

additionnel budget - type 3 : coût

additionnel

engagement

Page 47: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

KP26 – Modifier Pré-Budgetisation des coûts

Menu standard

SAP

Gestion comptable > Contrôle de gestion > Comptabilité analytique des

centres > Pré-budgétisation > Prestation d’activités/Prix > KP26 - Modifier

Code Transaction KP26

Ecran 8 Sélection du ‘schéma’ (écran de saisie)

Les boutons de défilement permettent de sélectionner le « schéma de

budgétisation » (Ecran de saisie de données) parmi un liste prédéfinie

via le Profil de Responsable Budgétaire.

Notez que certains écran de saisie permettent l’ouverture de EXCEL

pour une saisie via feuille de calcul directement dans la session SAP

Ecran 9 Saisie des paramètres de Sélection

(Exemple d’écran de sélection)

Accès à la saisie

Faire défiler les écrans de saisie

disponibles

Libre : Sélection libre de

combinaisons Centres / Natures Comptables.

Formulaire : toutes les

combinaisons sont proposées

Saisie des paramètres

Page 48: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Ecran 10a Saisie des données en ligne – éclatement annuel

Cet exemple correspond à un écran de saisie de données de budget pour

une année, avec une répartition analogue pour chaque mois.

Le champ « activité pré-budgété » correspond à la somme des

quantités d’activité budgétées par centre de coûts et type

d’activité

Le champ « capacité » correspond à la capacité budgétée pour un

type d’activité à l’intérieur d’un regroupement hiérarchique de

centres

Ecran 10b Saisie des données en ligne – éclatement mensuel

Cet exemple correspond à un écran de saisie de données de budget

éclatées par mois

Sasisissez les données de budget : quantité, capacité, prix

variable, répartition,…

Si besoin vous pouvez modifier

les chiffres et montants à ce

niveau

Page 49: 02d1e526fad587563cc3f77bdf9a53ba Rapport Final Coca

Effectuer un calcul de coût de revient Article

CK11N – Créer un CCR Article avec structure de quantités

Ecran 11a Saisie des données du CCR

Dans la solution NABC, il existe deux de variantes de CCR :

ZB01 : NABC-Standard Annuel

ZF01 : NABC-CCR Fiscal (pour l’inventaire de fin d’année)

« Entrée »

Ecran 11b Saisie des dates

« Entrée »

Sélectionner une variante de

CCR, une version de CCR (si

nécessaire), une taille de lot du

CCR (repris automatiquement

de la fiche article)

Saisir l’article et la division

Des dates sont reprises par

défaut en fonction de la variante de CCR indiquée dans l’écran

précédent. Elles sont

modifiables dans cet écran

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Mettre à jour des prix standard

CK24 – Mise à jour des prix

Menu standard

SAP

Gestion comptable > Contrôle de gestion > Contrôle des coûts produit >

Calcul du coût de revient par produit > Calcul du coût de revient pour articles

> CK24 – Mise à jour des prix

Code Transaction CK24

Ecran 12 Saisie des paramètres de Sélection

Attention ! Pour mettre à jour le prix standard d’un article, il faut que

celui-ci ait un CCR lancé, c'est-à-dire sauvegardé (dans la CK11N).

Saisie des paramètres

Cocher le mode test

Cocher traitement en arrière

plan si vous traitez un grand nombre de données

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Ecran 13a Attribution de l’autorisation de marquage

ou la société

concernée

Ecran 13b Attribution de l’autorisation de marquage

puis

Cliquez sur la société

Sélectionnez la variante et la

version de CCR

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Ecran 14a Repérage du prix standard

Ecran 14b Repérage du prix standard

Cliquez sur « Exécuter »

Protocole

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KKP5 – Déterminer les écarts de production

Menu standard

SAP

Gestion comptable > Contrôle de gestion > Contrôle des coûts par produit >

Calcul analytique des supports de coûts > Contrôle périodique des coûts de

produit > Clôture de période > Fonctions individuelles : hiérarchies de

supports de coûts > Ecarts > KKP5 – Traitement individuel

Code Transaction KKP5

Ecran 15 Ecran de sélection

Attention !

Avant de déterminer les écarts de production, n’oubliez pas de calculer

l’en-cours de fabrication

Indiquez un support « supérieur » de coûts

Indiquez la période et les

versions théoriques à

sélectionner

Cochez « Traitement en

arrière-plan » si vous traitez un grand nombre d’information.

Cochez « liste détaillée » pour

avoir le détail des écarts

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Ecran 16 Exemple : affichage du détail du rebut

Si les informations sont correctes, réitérez les opérations en décochant

« test » dans l’écran de sélection ou bien effectuez les modifications

nécessaires.

Explication du rebut pour

l’article sélectionné

Vous pouvez trier, filtrer vos informations, calculer des

totaux et des sous-totaux,

exporter sous un fichier local, modifier la mise en forme (par

catégorie d’écarts,

théorique/réel,…)

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Imputation du support de coûts

KK88 – Imputation : traitement individuel

Menu standard

SAP

Gestion comptable > Contrôle de gestion > Contrôle des coûts par produit >

Calcul analytique des supports de coûts > Contrôle périodique des coûts de

produit > Clôture de période > Fonctions individuelles : hiérarchie de supports

de coûts > Imputation > KK88 – Traitement individuel

Code Transaction KK88

Ecran 18 Ecran de sélection

Attention !

Avant de réaliser l’imputation, calculer l’en-cours de fabrication et

déterminer les écarts de production.

Ecran 19 Affichage de la liste de base

Indiquez un support de coûts

Cochez « test » dans un

premier temps et « liste

détaillée »

Sélectionnez la période

d’imputation et l’exercice comptable

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Ecran 20 Affichage de la liste détaillée

Si les informations vous semblent correctes, réitérez les opérations en

décochant « test » dans l’écran de sélection ou bien effectuez les

modifications nécessaires.

Vous pourrez visualiser la pièce comptable en cliquant sur

qui apparaîtra alors dans l’écran ci-dessus.

Protocole suite à l’exécution de

l’imputation

Cliquez sur pour

visualiser la liste détaillée

Détail de l’imputation par ordre

Détails des natures comptables

au niveau de l’émetteur, du récepteur.

Afficher les règles

d’imputation

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2-6) Conduite du changement

Impacts sur l'organisation (structure, procédures)

Il faut nommer, attribuer et mettre en place des responsables pour les activités

liées au contrôle de gestion : (mise à jour des prix standard, analyses des écarts de

production, suivi quotidien du PMP…

Impacts sur les acteurs (formation, communication)

Il faut prévoir des séances de formation et de sensibilisation des différents

acteurs et intervenants (Comptables, magasiniers et gestionnaires de production) par

rapport à l’importance de la fiabilité des inputs et de leur impact sur la pertinence et la

fiabilité des coûts ressortis.

Impacts sur les rôles et la sécurité (autorisations)

Il faut mener des réunions avec les administrateurs SAP par rapport à la

politique de sécurité du système d’information et sa mise à jour en terme de droit

d’accès à allouer et de nouveaux profils à créer si besoin il y a.

Section 3) Difficultés de mise en place, Avantages et perspectives

Parmi les grandes difficultés de la mise en place du module CO, c’est que ce

dernier est conditionnée par la fiabilité des autres modules qui sont en interaction avec

lui principalement le module PP (Gestion de la production assistée par ordinateur),

qui représente la base du module CO, c’est pour cette raison qu’il faut s’impliquer et

accompagner la mise en place du module PP, valider les données de reprises

(gammes et nomenclatures) avec les responsables de production et surtout valider et

fournir à ces derniers les bonnes centres pour imputation.

La détermination d’un CCR fiable est conditionnée principalement par

réalisation des deux points cités ci-dessous :

• Sensibiliser tout les intervenants input de l’importance de la bonne imputation

et sa répercussion pour fournir une image fidèle des comptes;

• Remontée et résolutions des problèmes en temps réel, Détecter et corriger les

PMP erronés;

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Ainsi en intégrant cette partie du module CO on a eu la possibilité d’avoir en

temps réel l’évolution des coûts des produits avec la possibilité d’effectuer des

analyses de performance. Cela est certes bien mais ne constitue qu’un grand pas vers

l’amélioration, car comme cela été évoqué ci-haut au niveau de la structuration du

calcul du coût de revient, sans l’intégration du lot SD (Sales & Distribution), le prix

de valorisation des stocks des dépôts sera calculé manuellement et intégré sur système

grâce à la transaction TR :(MR21). A noter cependant que ce module SD, il permettra

la possibilité d’effectuer un CCR propre à chaque division de stockage en prenant en

compte les frais de convoyage, distribution et la TIC.

Aussi avec l’intégration du module CO-PA (Compte de résultat et analyse par

segment de marché) ce module qui constitue la perle de du lot CO avec les

possibilités d’analyse qu’il permet et la fonctionnalité de construction budgétaire dont

il dispose car ce module permet de pré-budgéter les ventes et le résultat.

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Conclusion :

La mise en place d’un système d’information requiert une méthodologie qui

diffère suivant qu’on traite le sujet d’une approche fonctionnelle ou technique. Il

ne faut pas oublier que si la problématique a été approchée techniquement on

aurait évoqué la phase test, et la phase développements spécifiques, des étapes qui

peuvent rendre un projet pas si évident que cela car elles requièrent de

compétences techniques spécifiques et rares surtout lorsqu’il s’agit de nouveaux

ERP comme SAP.

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CCOONNCCLLUUSSIIOONN GGEENNEERRAALLEE

La comptabilité de gestion est le seul système d'information dont dispose

l'entreprise qui permet de connaître exactement les coûts des différentes fonctions

assumées par cette dernière et des différents biens produits. Elle donne aux

responsables de l'entreprise les indices nécessaires pour décider des coûts sur lesquels

il faudrait agir, toujours dans la perspective de maintenir la croissance de l'entreprise

tout en utilisant au mieux ses ressources.

C’est dans cette optique que nous avons pris en charge l’informatisation de

notre traditionnelle Value Chain sous SAP. Une informatisation qui nous offrira

plusieurs avantages en matière de réduction de temps et de potentialités d’analyse

allant jusqu’au au dernier des détails.

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BBIIBBLLIIOOGGRRAAPPHHIIEE

• Norbert GUEDJ. Le contrôle de gestion–pour améliorer la performance de

l'entreprise. Editions D'organisation, troisième édition, 2ème tirage, 2001 ;

• Michel GERVAIS. Contrôle de gestion. Editions Economica 8eme édition,

Janvier 2005 ;

• Abdelghani BENDRIOUCH. Comptabilité Analytique pour le contrôle de

gestion. Editions COGEFOS, 2004 ;

• P. LORINO. Le contrôle de gestion stratégique - La gestion par activités.

Dunod Enterprise. Mai 1991;

• P. MEVELLEC. Le calcul des coûts dans les organisations. Editions La

Découverte - Paris, 1995.

• Manuel des procédures du service Comptabilité Analytique.

WWEEBBOOGGRRAAPPHHIIEE

http://www.cocacolaweb.com

http://intranet.nabc.ma

http://www.cyberlibris.com

http://help.sap.com/SAP_Library

http://www.wikipédia.org

http://www.leconomiste.ma

http://www.dst.cerist.dz

http://www.cgs.ensmp.fr