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AVEC
MARIJO
IMAGESDE
SICILE-8-
ILES
EOLIENNES
Ce sont sept îles, toutes volcaniques, qui ont su garder une dimension
humaine avec d’importantes zones préservées. Trois, seulement,
possèdent un réseau routier : Lipari, Vulcano et Salina. C’est un monde
d’abord marin : le bateau est roi pour les transports d’île en île ou même,
sur certaines, d’un village à l’autre… Là, en dehors de la période trop
touristique, on peut rêver dans le calme, de l’Iliade et de l’Odyssée!
Je vous emmènerai à Vulcano, Lipari, Panarea et Stromboli.
D’abord Vulcano, la patrie d’Éole,
notre port d’attache pour quatre nuits.
Sur la carte, on remarque bien la Grande Fosse, ce volcan toujours
en activité (fumerolles) que
nous escaladerons.
Le site de l’hôtel est enchanteur,
avec ses rochers, ses voiliers et ses plages de sable
noir.
Le soir, illuminés, ces voiliers prennent l’aspect d’une gigantesque lampe à
pétrole!
La Grande Fosse.
L’activité que nous décelons d’en bas, donne encore davantage l’envie d’aller voir!
Dès le départ, la vue s’avère magnifique!
Près du cratère, cela fume!
Approchons-nous des forges de Vulcain ?
Le spectacle est fascinant! Cela
semble bouillonner… Nous admirons le jaune éclatant du souffre
et ses cristaux.
A cause de l’activité et du risque de brûlure grave par les vapeurs de souffre, il est
impossible de faire le tour complet mais on peut dominer le cratère.
Et la vue est si belle! Ce sera le point fort du séjour…
Vulcanello qui prolonge l’île de Vulcano.
Et voici Lipari, la plus grande des îles. Là seulement, on retrouve une
concentration urbaine qui plus est, très pittoresque. La ville est dominée par un plateau rocheux qui fut habité dès le Ve
millénaire av. J.-C. Des fondations en pierre de cabanes de l’âge de bronze y
ont été retrouvées ainsi que les vestiges d’une acropole grecque. On y accède par
une porte médiévale qui mène à la cathédrale érigée au XIe siècle.
Topographie de l’île de Lipari.
Vue d’ensemble de la ville.
Normande à l’origine, au XIe siècle, la cathédrale est maintenant baroque.
L’intérieur est recouvert de
fresques.
Une statue en argent massif de 400 kilos,
représentant le patron de l’île, Saint
Bartoloméo, fut offerte par la
population de l’île, à la fin du XVIIe
siècle , en signe de remerciement pour avoir été épargnée
lors du tremblement de terre qui détruisit
une partie de la Sicile.
,en remerciement, pour avoir été
épargnée lors du tremblement de
terre qui détruisit une partie de la
Sicile.
Adjacent à la cathédrale, ce
cloître normand du XIe siècle.
A l’extrémité du piton rocheux, un
petit parc qui présente une collection de
sarcophages datant du Ve au IIIe siècle
av. J.-C.
Il précède ce théâtre contemporain, bâti à
l’image de ceux construits par les Grecs. De là, une
très belle vue sur la ville.
Petite rue sympathique et une des deux rues de boutiques qui aboutissent au port..
Un charmant petit port, Marina Corta et
ses deux églises…
Venelles pittoresques.
Un peu plus loin, la carrière de
pierre ponce qui a fermé ses
portes récemment…
… et son installation
portuaire. À proximité, on
retrouve encore des veines
d’obsidienne.
Au loin, l’île de Salina.
En s’éloignant avec le bateau, un dernier coup d’œil sur les hauteurs de
Lipari.
Admirez la transparence de
l’eau.
Beaucoup de grottes en bordure du
littoral. Celle-ci est très
haute.
Maisons décorées et
« Attention au chat! »
La petite île de Panarea était déjà habitée bien avant notre ère.
Ses habitants vivaient paisibles quand elle fut découverte par un riche couple
milanais dans les années 70. Leur rêve était de la préserver et d’en faire un lieu de méditation, de sagesse. Il créèrent
l’hôtel Raya, de conception presque monacale. Ils obtinrent un résultat
contraire car, petit à petit, Panarea devint le rendez-vous de la riche société
milanaise. Les habitations luxueuses se multiplièrent ainsi que les établissements hôteliers chics. L’île évoque un peu une
chasse gardée ce qui n’empêche pas, toutefois, d’en admirer sa beauté.
Des villas toutes blanches dans la
verdure…
Petite église et confessionnal désuet…
À Panarea, comme à Stromboli, pas de
circulation automobile. Elle
est remplacée par ces petits véhicules
qui peuvent se glisser dans les
rues minuscules.
Paranea
Topographie de l’île de Stromboli avec le volcan en son centre. Culminant à
918 m, il explose et crache régulièrement de la lave incandescente.
Nous avons pu observer la fumée mais, hélas, pas d’incandescence le soir!
La petite localité évoque un peu les îles grecques…
Bien sûr, j’ai du me restreindre… Ces îles mériteraient d’être
découvertes lentement, savourées. Elles constituent
réellement un endroit rêvé pour quiconque a besoin de trouver le
repos, de flâner en lisant les anciens et en essayant de
reconnaître les sites qu’ils ont chantés…
Musique : Mandolini a Taormina Orchestra a Plattro di Taormina Amara Terra mia Sources : Luca, guide accompagnateur, Guide du Routard. Guide Évasion
Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Octobre 2007
AU REVOIR