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ADF 2013 S37 et de ressortir l’impact de cette pathologie dans le diagnostic de l’infection par le VIH. Méthodes.— Il s’agissait d’une étude rétrospective sur dossiers de patients hospitalisés dans le service de Dermatologie du CHU Donka, de janvier 2000 à décembre 2010, souffrant de la MK épidémique. Le diagnostic de l’infection par le VIH était basé sur le determine et l’immuno-combII, celui de la MK sur l’aspect clinique des lésions. Résultats.— Au total, 112 patients ont été retenu dont 68 hommes et 44 femmes. L’âge moyen était de 36,6 ans. La localisation était cutanée dans tous les cas, cutanéomuqueuse (42,86 %), pulmonaire (2,68 %). La MK a révélé le sida chez 85,71 % des malades. Discussion.— La fréquence élevée de la MK observée dans notre étude est due à l’augmentation du nombre de cas de PVVIH. L’âge moyen de nos patients était de 36,6ans. L’atteinte cutanée était présente dans les 112 cas, comme dans la plupart des séries (70 à 95 %). Notre étude montre une fréquence élevée de la MK révéla- trice du sida qui pourrait s’expliquer par le retard diagnostique de l’infection par le VIH. Conclusion.— En guinée, la MK révélatrice du sida reste fréquente témoignant du retard diagnostique de l’infection par le VIH. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.415 CL8 Acceptabilité de l’offre du dépistage du VIH dans le service de dermatologie du CHU/YO N. Korsaga/Somé a , F. Traoré/Barro a , I. Konaté b , P. Tapsoba a , F. Achirou a , Y.J. Nagalo a , F. Traoré a , A. Yaméogo a , M. Bonkoungou a , S. Zéba/Lompo a , M. Doulla a , L. Ilboudo a , P. Niamba a , A. Traoré a a Service de dermatologie CHU/YO, Ouagadougou, France b Service de dermatologie CHUSS, Bobo-Dioulasso, France Introduction.— Depuis plus de trois décennies, l’infection à VIH reste un problème majeur de santé publique dans la plupart de nos pays africains où près de neuf habitants sur dix ne connaissent pas encore leur statut sérologique. Notre étude vise à esti- mer l’acceptabilité de l’offre de dépistage dans le service de dermatologie-vénéréologie du CHU YO de Ouagadougou. Méthodes.— Il s’est agi d’une étude de type transversal à visée des- criptive qui s’est déroulée du 1 er mars 2010 au 31 mai 2010. Nous avons procédé par échantillonnage consécutif non exhaustif. Résultats.— Sur les 519 patients ayant fréquenté le service, 340 se sont vu proposé le test et 127 ont été inclus soit 33,35 %. Le sex ratio était de 0,71, l’âge moyen de 33,6 ans. Parmi, 62,2 % connais- sant déjà leur statut sérologique tandis que 11 % n’avaient jamais fait de test. 82,2 % ont accepté de réaliser le test contre 11,8 % de refus, dont 66,7 % par peur d’un résultat positif et 33,3 % par non- préparation psychologique. La principale raison de l’acceptabilité du test était la connaissance préalable du statut sérologique (87,4 %) puis le fait que le test ai été proposé par un soignant (6,3 %). La proportion élevée de patients ayant accepté le test du dépistage pourrait s’expliquer par le fait que cette population était à majorité scolarisée et aussi probablement parce que la plupart connaissait déjà leur statut sérologique. Conclusion.— La proposition systématique du dépistage devrait être une habitude du soignant. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.416 CL9 Les dermatoses pédiatriques au cours de l’infection à VIH/sida dans trois hôpitaux mères et enfants de Yaoundé M.J. Lando a,b,c , C. Simo Moteng a,b,c , V. Takou a,b,c , A. Kamgaing a,b,c , F. Fru a,b,c , F. Chouta a,b,c , C. Madengue a,b,c a Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY), Yaoundé, Cameroun b Hôpital de la caisse, Yaoundé, Cameroun c Centre mère enfant, Yaoundé, Cameroun Introduction.— Le but de cet étude était de déterminer la fré- quence des manifestations cutanées chez les enfants vivants avec le VIH/sida dans trois hôpitaux mères-enfants de Yaoundé (HGOPY, caisse, centre mère enfant). Méthodes.— Nous avons compilé 502 dossiers de 2006 à 2012. Résultats.— L’âge varie de deux à 16ans, l’âge moyen étant de huit ans. Les garc ¸ons représentent 48 %, les filles 52 %. Le sex-ratio un garc ¸on pour 1,5 fillette. Nous avons inclus tous les enfants porteurs de VIH et affection dermatologiques sur les bases cliniques et para cliniques. Sur 502 enfants VIH positifs, 450 soit 89,5 % avaient une dermatose. Conclusion.— Il ressort de cette étude que les dermatites non spé- cifiques prurigo-pyodermite sont plus fréquents, et les infections cutanées dont la fréquence est liée à la sévérité de la baisse de l’immunité : virale — bactérienne, fungique et parasitaire. Nous avons retenu aussi certaines affections non infectieuses lympha- denopathie. Tuberculose ganglionnaire maladie de Kaposi dans la forme lymphadenomateuse, psoriasis génital, éruption, médica- menteuse (névirapine) Aussi, les lésions associées à la malnutrition en protéine et en calorie et le cotrimoxazole donné en prophylaxie qui peut causer des réactions cutan. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.417 CL10 Daivobet dans le traitement du psoriasis des ongles. La confirmation objective des résultats avec la méthode de tomographie optique cohérente G.A. Petrova , M.S. Neznakhina , I.L. Shlivko , M.V. Zorkina , O.E. Garanina , D.O. Ellinsky Académie de médecine de Nijnii Novgorod, Russie Introduction.— Étudier la possibilité d’utilisation de calcipo- triol pour le traitement des ongles psoriasiques en utilisant la tomographie optique cohérente (TOC), la methode objective de confirmation d’effet. Méthodes.— Dix patients ont participé à l’ étude : sept manifesta- tions d’onycholyse, trois — souillure d’huile, à l’âge de 19 à 38 ans (l’âge moyen — 27,5). Tous les patients ont rec ¸u la même vita- minothérapie. On a appliqué Daivobet sur le manteau unguéal, la tablette unguéale une fois par jour, avant sommeil (pour éviter les influences externes après l’application) pendant 1,5 mois. Pendant le traitement l’utilisation du pedicure, des produits cosmétiques, des vernis est exclue. L’étude a été menée à l’aide de la TOC, l’appareil russe. Le balayage de la tablette unguéale a été fait dans la direction de la partie proximale au bord libre, à partir du man- teau arrière s’en chevauchant l’étape précédente avec la sonde à un tiers du diamètre. Auparavant on a constaté que la TOC per- met la visualisation in vivo des éléments anatomiques principaux de l’appareil unguéal (manteau, tablette, lit, matrice, cuticule, hypo- nychium) ; les altérations des ongles psoriasiques sont caractérisées par les changements spécifiques. On a fait la comparaison de l’état morphologique de l’ongle sain et pathologique et le suivi des chan- gements de la morphologie sur la troisième et sixième semaine du traitement. Résultats.— À la suite de calcipotriol, il y a une réduction signi- ficative de la surface d’onyholyse, du diameter, de l’intensité de la couleur de la souillure d’huile, cela est accompagné par la dynamique positive des TOC-développements, qui montrent la restauration de la structure morphologique normale de l’appareil unguéal.

Acceptabilité de l’offre du dépistage du VIH dans le service de dermatologie du CHU/YO

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et de ressortir l’impact de cette pathologie dans le diagnostic del’infection par le VIH.Méthodes.— Il s’agissait d’une étude rétrospective sur dossiers depatients hospitalisés dans le service de Dermatologie du CHU Donka,de janvier 2000 à décembre 2010, souffrant de la MK épidémique.Le diagnostic de l’infection par le VIH était basé sur le determine etl’immuno-combII, celui de la MK sur l’aspect clinique des lésions.Résultats.— Au total, 112 patients ont été retenu dont 68 hommeset 44 femmes. L’âge moyen était de 36,6 ans. La localisation étaitcutanée dans tous les cas, cutanéomuqueuse (42,86 %), pulmonaire(2,68 %). La MK a révélé le sida chez 85,71 % des malades.Discussion.— La fréquence élevée de la MK observée dans notreétude est due à l’augmentation du nombre de cas de PVVIH. L’âgemoyen de nos patients était de 36,6 ans. L’atteinte cutanée étaitprésente dans les 112 cas, comme dans la plupart des séries (70 à95 %). Notre étude montre une fréquence élevée de la MK révéla-trice du sida qui pourrait s’expliquer par le retard diagnostique del’infection par le VIH.Conclusion.— En guinée, la MK révélatrice du sida reste fréquentetémoignant du retard diagnostique de l’infection par le VIH.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.415

CL8Acceptabilité de l’offre du dépistage du VIH dansle service de dermatologie du CHU/YON. Korsaga/Somé a, F. Traoré/Barro a, I. Konaté b, P. Tapsoba a,F. Achirou a, Y.J. Nagalo a, F. Traoré a, A. Yaméogo a,M. Bonkoungou a, S. Zéba/Lompo a, M. Doulla a, L. Ilboudo a,P. Niamba a, A. Traoré a

a Service de dermatologie CHU/YO, Ouagadougou, Franceb Service de dermatologie CHUSS, Bobo-Dioulasso, France

Introduction.— Depuis plus de trois décennies, l’infection à VIHreste un problème majeur de santé publique dans la plupart denos pays africains où près de neuf habitants sur dix ne connaissentpas encore leur statut sérologique. Notre étude vise à esti-mer l’acceptabilité de l’offre de dépistage dans le service dedermatologie-vénéréologie du CHU YO de Ouagadougou.Méthodes.— Il s’est agi d’une étude de type transversal à visée des-criptive qui s’est déroulée du 1er mars 2010 au 31 mai 2010. Nousavons procédé par échantillonnage consécutif non exhaustif.Résultats.— Sur les 519 patients ayant fréquenté le service, 340 sesont vu proposé le test et 127 ont été inclus soit 33,35 %. Le sexratio était de 0,71, l’âge moyen de 33,6 ans. Parmi, 62,2 % connais-sant déjà leur statut sérologique tandis que 11 % n’avaient jamaisfait de test. 82,2 % ont accepté de réaliser le test contre 11,8 % derefus, dont 66,7 % par peur d’un résultat positif et 33,3 % par non-préparation psychologique. La principale raison de l’acceptabilitédu test était la connaissance préalable du statut sérologique (87,4 %)puis le fait que le test ai été proposé par un soignant (6,3 %). Laproportion élevée de patients ayant accepté le test du dépistagepourrait s’expliquer par le fait que cette population était à majoritéscolarisée et aussi probablement parce que la plupart connaissaitdéjà leur statut sérologique.Conclusion.— La proposition systématique du dépistage devrait êtreune habitude du soignant.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.416

CL9

Les dermatoses pédiatriques au cours del’infection à VIH/sida dans trois hôpitaux mèreset enfants de YaoundéM.J. Lando a,b,c, C. Simo Moteng a,b,c, V. Takou a,b,c,A. Kamgaing a,b,c, F. Fru a,b,c, F. Chouta a,b,c, C. Madengue a,b,c

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S37

Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY),aoundé, CamerounHôpital de la caisse, Yaoundé, CamerounCentre mère enfant, Yaoundé, Cameroun

ntroduction.— Le but de cet étude était de déterminer la fré-uence des manifestations cutanées chez les enfants vivants avece VIH/sida dans trois hôpitaux mères-enfants de Yaoundé (HGOPY,aisse, centre mère enfant).éthodes.— Nous avons compilé 502 dossiers de 2006 à 2012.ésultats.— L’âge varie de deux à 16 ans, l’âge moyen étant de huitns. Les garcons représentent 48 %, les filles 52 %. Le sex-ratio unarcon pour 1,5 fillette. Nous avons inclus tous les enfants porteurse VIH et affection dermatologiques sur les bases cliniques et paraliniques. Sur 502 enfants VIH positifs, 450 soit 89,5 % avaient uneermatose.onclusion.— Il ressort de cette étude que les dermatites non spé-ifiques prurigo-pyodermite sont plus fréquents, et les infectionsutanées dont la fréquence est liée à la sévérité de la baisse de’immunité : virale — bactérienne, fungique et parasitaire. Nousvons retenu aussi certaines affections non infectieuses lympha-enopathie. Tuberculose ganglionnaire maladie de Kaposi dans laorme lymphadenomateuse, psoriasis génital, éruption, médica-enteuse (névirapine) Aussi, les lésions associées à la malnutrition

n protéine et en calorie et le cotrimoxazole donné en prophylaxieui peut causer des réactions cutan.

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L10aivobet dans le traitement du psoriasis desngles. La confirmation objective des résultatsvec la méthode de tomographie optiqueohérente.A. Petrova , M.S. Neznakhina , I.L. Shlivko , M.V. Zorkina ,.E. Garanina , D.O. Ellinsky

Académie de médecine de Nijnii Novgorod, Russie

ntroduction.— Étudier la possibilité d’utilisation de calcipo-riol pour le traitement des ongles psoriasiques en utilisant laomographie optique cohérente (TOC), la methode objective deonfirmation d’effet.éthodes.— Dix patients ont participé à l’ étude : sept manifesta-

ions d’onycholyse, trois — souillure d’huile, à l’âge de 19 à 38 ansl’âge moyen — 27,5). Tous les patients ont recu la même vita-inothérapie. On a appliqué Daivobet sur le manteau unguéal, la

ablette unguéale une fois par jour, avant sommeil (pour éviter lesnfluences externes après l’application) pendant 1,5 mois. Pendante traitement l’utilisation du pedicure, des produits cosmétiques,es vernis est exclue. L’étude a été menée à l’aide de la TOC,’appareil russe. Le balayage de la tablette unguéale a été fait dansa direction de la partie proximale au bord libre, à partir du man-eau arrière s’en chevauchant l’étape précédente avec la sondeun tiers du diamètre. Auparavant on a constaté que la TOC per-et la visualisation in vivo des éléments anatomiques principaux de

’appareil unguéal (manteau, tablette, lit, matrice, cuticule, hypo-ychium) ; les altérations des ongles psoriasiques sont caractériséesar les changements spécifiques. On a fait la comparaison de l’étatorphologique de l’ongle sain et pathologique et le suivi des chan-

ements de la morphologie sur la troisième et sixième semaine duraitement.ésultats.— À la suite de calcipotriol, il y a une réduction signi-cative de la surface d’onyholyse, du diameter, de l’intensité

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