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1 > ARGU FLASH < 15 septembre 2011 LIBYE LIBÉRÉE : UNE IMMENSE FIERTÉ POUR LA FRANCE 1/ Depuis 2007, Nicolas Sarkozy a choisi avec succès de réconcilier diplomatie et droits de l’Homme a) En France, depuis des années, la politique étrangère s’accommodait de bonnes relations avec certaines dictatures au nom de la « real-politik » au prétexte que le mieux est l’ennemi du bien, et qu’une dictature vaut mieux que le chaos. Durant la campagne présidentielle de 2006-2007, Nicolas Sarkozy s’était au contraire engagé à être le « candidat des droits de l’homme » car le vrai réalisme c’est de faire le pari de la démocratie. Car c’est bien la démocratie qui est porteuse de stabilité, de prospérité et de paix sur le long terme quand les dictatures sont le terreau de l’anarchie et du terrorisme. b) Près de 4 ans après le début de son mandat, Nicolas Sarkozy a tenu ses promesses. 5 actions symbolisent notre politique étrangère depuis 2007 : La lutte pour libérer les otages dans le monde entier : Ingrid Betancourt en 2008, les journalistes Français détenus en Afghanistan en 2011. Le combat contre le terrorisme notamment en Afghanistan, où, aujourd’hui encore, nos soldats tombent pour poser durablement les fondations de la démocratie sur les ruines de cet ancien sanctuaire du terrorisme international. A l’été 2008, c’est l’intervention de Nicolas Sarkozy, au nom de l’Europe, qui a permis de mettre fin au conflit entre Russie et Géorgie et de sauvegarder l’indépendance géorgienne. Il aurait été insensé que cette guerre se poursuive aux portes de l’Europe. Au printemps 2011, c’est le soutien de la France au Président légitimement élu, Alassane Ouattara, qui a permis de faire respecter le choix des urnes en Côte d’Ivoire. Du printemps à l’été 2011, c’est l’intervention militaire conjointe de la France et de la Grande-Bretagne, qui a permis d’éviter un bain de sang en Libye puis de mettre un terme à des années de dictature du colonel Kadhafi. c) Cette politique n’est pas moralisatrice mais morale, elle n’est pas va-t-en-guerre mais pacificatrice, elle n’est pas tête brûlée mais efficace : La France n’a jamais joué cavalier seul, mais a toujours agi sous mandat de l’ONU. La France n’est jamais intervenue sans avoir auparavant tendu la main aux régimes les plus durs pour leur donner une chance de changer : dans cet esprit, la France a laissé près de 6 mois à Laurent Gbagbo pour se ranger au choix démocratique du peuple ivoirien. De même, la France a donné au colonel Kadhafi comme à Bachar al Assad une occasion de réintégrer la communauté internationale. Ils ne l’ont pas saisie, et nous en avons tiré toutes les conséquences. La France a eu la lucidité de revenir dans le commandement intégré de l’OTAN pour donner plus de poids stratégique et d’efficacité à ses forces armées.

Argumentaire UMP - Libye libérée : une immense fierté pour la France

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Argumentaire UMP - Libye libérée : une immense fierté pour la France

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> ARGU FLASH <

15 septembre 2011

LIBYE LIBÉRÉE : UNE IMMENSE FIERTÉ POUR LA FRANCE

1/ Depuis 2007, Nicolas Sarkozy a choisi avec succès de réconcilier diplomatie et droits de l’Homme a) En France, depuis des années, la politique étrangère s’accommodait de bonnes relations avec certaines dictatures au nom de la « real-politik » au prétexte que le mieux est

l’ennemi du bien, et qu’une dictature vaut mieux que le chaos.

Durant la campagne présidentielle de 2006-2007, Nicolas Sarkozy s’était au contraire engagé à être le « candidat des droits de l’homme » car le vrai réalisme c’est de faire le pari de la démocratie. Car c’est bien la démocratie qui est porteuse de stabilité, de

prospérité et de paix sur le long terme quand les dictatures sont le terreau de l’anarchie et

du terrorisme.

b) Près de 4 ans après le début de son mandat, Nicolas Sarkozy a tenu ses promesses. 5

actions symbolisent notre politique étrangère depuis 2007 :

� La lutte pour libérer les otages dans le monde entier : Ingrid Betancourt en 2008, les

journalistes Français détenus en Afghanistan en 2011.

� Le combat contre le terrorisme notamment en Afghanistan, où, aujourd’hui encore,

nos soldats tombent pour poser durablement les fondations de la démocratie sur les

ruines de cet ancien sanctuaire du terrorisme international.

� A l’été 2008, c’est l’intervention de Nicolas Sarkozy, au nom de l’Europe, qui a permis de mettre fin au conflit entre Russie et Géorgie et de sauvegarder l’indépendance géorgienne. Il aurait été insensé que cette guerre se poursuive aux portes de l’Europe.

� Au printemps 2011, c’est le soutien de la France au Président légitimement élu,

Alassane Ouattara, qui a permis de faire respecter le choix des urnes en Côte d’Ivoire.

� Du printemps à l’été 2011, c’est l’intervention militaire conjointe de la France et de la

Grande-Bretagne, qui a permis d’éviter un bain de sang en Libye puis de mettre un terme à des années de dictature du colonel Kadhafi.

c) Cette politique n’est pas moralisatrice mais morale, elle n’est pas va-t-en-guerre mais pacificatrice, elle n’est pas tête brûlée mais efficace : � La France n’a jamais joué cavalier seul, mais a toujours agi sous mandat de l’ONU.

� La France n’est jamais intervenue sans avoir auparavant tendu la main aux régimes les plus durs pour leur donner une chance de changer : dans cet esprit, la France a

laissé près de 6 mois à Laurent Gbagbo pour se ranger au choix démocratique du

peuple ivoirien. De même, la France a donné au colonel Kadhafi comme à Bachar al

Assad une occasion de réintégrer la communauté internationale. Ils ne l’ont pas saisie,

et nous en avons tiré toutes les conséquences.

� La France a eu la lucidité de revenir dans le commandement intégré de l’OTAN pour donner plus de poids stratégique et d’efficacité à ses forces armées.

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d) La rupture de notre politique étrangère orchestrée par Nicolas Sarkozy contraste avec les positions d’un PS qui n’a pas su changer de vision du monde depuis la fin de la guerre froide. Nombre d’élus PS sont restés fidèles à leurs vieux amis de l’internationale socialiste,

même quand ils se révélaient être des dictateurs sanguinaires :

En Côte d’Ivoire : � J-C Cambadélis, député PS soutien d’Aubry : « Je ne suis pas venu donner des leçons ou

des consignes. Mais j'observe que Laurent Gbagbo, qui m'a reçu, a réussi la paix. Nous

devons tourner la page et travailler dans ces pays à un partenariat soucieux de leur

souveraineté. J'y reviendrais après les élections en ami. » (16 octobre 2010)

� J. Lang : « Gbagbo a rétabli la paix et la démocratie. Pour la 1ère

fois, une vraie élection

pluraliste a eu lieu avec 14 candidats au 1er

tour » (3 décembre 2010)

� F. Hollande a affirmé que ce « n’est pas au président de la République française de

prendre des initiatives pour débloquer la situation » en Côte d’Ivoire (décembre 2010)

En Libye : � R. Dumas, ministre des affaires étrangères de F. Mitterrand : « ce ne serait pas mal que

le colonel Kadhafi reste au pouvoir (…) quelqu’un qui tenait son pays » (7 mars 2011)

� M. Aubry : « La situation libyenne est extrêmement compliquée, mais il ne faut pas jouer perso (...), on ne règle pas les problèmes avec des coups de menton », « On est

un grand président quand on arrive à convaincre les autres » (11 mars 2011)

� J-M. Ayrault, patron des députés PS dénonçait « le côté Tartarin exaspérant et contre-productif de Nicolas Sarkozy dans la crise libyenne. » (13 mars 2011)

2/ La victoire en Libye est le point d’orgue de cette politique étrangère qui donne de la fierté aux Français et attire le respect du monde. a) L’action de la France en Libye a été exemplaire :

� La France a été la première, dès le 10 mars, à reconnaitre le CNT comme seul interlocuteur légitime du peuple libyen.

� La France a pris une part décisive dans l’adoption par le Conseil de sécurité de la

Résolution 1973 visant à protéger les populations civiles, le 17 mars.

� C’est l’intervention précoce de l’aviation française, le samedi 19 mars, alors que

s’achevait le « Sommet de Paris pour le soutien au peuple libyen » qui a permis

d’éviter la chute de Benghazi et les massacres qui n’auraient pas manqué d’y survenir.

b) La chute de Kadhafi est un message clair adressé à tous les dictateurs : le temps de l’impunité est révolu. Tous ceux qui se rendent coupables de massacres contre leur propre

population seront tôt ou tard jugés devant les juridictions de leurs pays respectifs ou la Cour

Pénale Internationale. Cela vaut également pour Bachar al Assad qui massacre son peuple

depuis des mois.

c) La victoire en Libye, c’est aussi un succès militaire. Notre armée, main dans la main avec

les forces britanniques, a montré que la France était toujours une puissance militaire de

premier plan, capable de mener efficacement une opération d’envergure à des kilomètres

de ses propres frontières. Ce succès valide l’accord historique de coopération dans le

domaine de la défense entre le Royaume-Uni et la France, signé en novembre 2010.

d) La victoire en Libye, c’est surtout un magnifique succès pour les valeurs de la France, qui renforce la fierté d’être Français. Les images de Nicolas Sarkozy, acclamé par la foule de

Benghazi, drapée dans les couleurs françaises et libyennes, sont un hommage vibrant à

l’esprit de liberté qu’aucun pays au monde n’incarne mieux que la France.

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3/ La France poursuivra son engagement en faveur des droits de l’Homme et de la démocratie partout dans le monde à commencer par la Libye et la Syrie a) La Conférence des « amis de la Libye » (à Paris le 1er septembre) a permis d’affirmer le

soutien de la France et de la communauté internationale aux nouvelles autorités libyennes qui devront relever 4 défis majeurs :

� d’ordre sécuritaire : le dictateur n’a pas encore été capturé. La première des

priorités est de le mettre hors d’état de nuire. Le nouveau gouvernement n’a pas

encore étendu sa souveraineté sur l’ensemble du territoire et l’insurrection a

occasionné une grande dispersion des armes tandis que des militants islamistes et

d’anciens criminels sont dans la nature.

� d’ordre politique : l’instauration d’un dialogue permettant de faire le lien entre les

différents ensembles et réseaux qui composent le pays (les différentes tribus, les

minorités berbères, toubou et touarègue). Le défi est l’édification d’une nation moderne. Il faudra à la fois unifier le territoire libyen et transcender les clivages

traditionnels. Il s’agit de rattraper le temps perdu par la Libye durant le régime

despotique de Kadhafi. C’est pourquoi Nicolas Sarkozy a martelé à Bengazi : « nous

croyons en une Libye unie, pas en une Libye divisée ».

� d’ordre institutionnel : l’élaboration d’institutions qui devront faire le lien entre les

aspirations du peuple libyen et les spécificités culturelles.

� d’ordre économique : le rétablissement des capacités énergétiques puis une

répartition plus équilibrée de la rente pétrolière. Les fonds gelés (plusieurs dizaines

de milliards de dollars) pour sanctionner le régime du colonel Kadhafi sont en cours

de déblocage (1,5 milliard de dollars déjà dégelé à l’ONU le 25 août). Le président de

la République est encore à la manœuvre sur ce sujet puisqu’il vient d’annoncer

qu’une résolution visant à amplifier ce dégel serait déposée très prochainement à

l’ONU.

� La France n’a pas aidé à la libération de la Libye pour l’abandonner au milieu du gué, nous serons toujours présents aux côtés des Libyens dans le processus de

construction démocratique.

b) Bien sûr, la France ne peut pas intervenir militairement en Syrie, un pays où les enjeux nationaux et internationaux sont très différents de la situation libyenne, mais elle défend avec la même vigueur qu’en Libye ses valeurs de respect des peuples et de la liberté. C’est

pour cela que la France est à l’initiative des actions diplomatiques au sein de l’Union

européenne et de l’ONU pour sanctionner la Syrie. Par exemple, début septembre, la France

et l’Europe ont mis un embargo sur les importations de pétrole brut syrien.

Il n’y a pas deux poids, deux mesures, entre la Libye et la Syrie. L’irréparable a été commis :

Bachar al Assad massacre méthodiquement son peuple depuis des mois entraînant la mort

de plus de 2600 innocents. Il ne s’agit pas de savoir si Bachar al Assad partira mais quand. La

France ne relâchera pas ses efforts en ce sens.

� Depuis 2007, l’action de Nicolas Sarkozy arrive à concilier promotion des droits de l’Homme dans le monde et défense des intérêts vitaux de la France. Nous pouvons en être fiers. C’est la preuve que le patriotisme est toujours une valeur d’avenir.