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Mag' #12 @AllSportsFrance En route vers le tre ...

ASF Mag' #12

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Cette semaine au sommaire : Un dossier de 10 pages sur les playoffs NBA, retour sur les Ardennaises, le Bol D'Or, le GP de Barhein, ITW de Matthieu Bataille...

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Mag'#12

@AllSportsFrance

En route vers le titre ...

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@AllSportsFrancePour suivre l’actu du sport en temps réèl :

SOMMAIRE

P3.......... Les Verts rois de Saint Denis

P5.......... Surprises sur les Ardennaises

P7.......... Vettel, roi du désert

P10........ Semaine Sport Business

P12........ Dossier : Playoffs NBA

P22........ Cette semaine c’est la Cup !

P24........ AFL : Le point sur le début de saison

P25........ Matthieu Bataille : L’entretien

P27........ Championnat d’Europe de judo

P30........ La jeunesse l’emporte en Moto GP

P31........ Le Bol D’Or

Notre partenaire basket

En route vers le titre ...

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Football

Les Verts rois de Saint Denis

Les stéphanois ont largement mérité leur victoire en finale de La Coupe de La Ligue. Ils ont bien maîtrisé leur match dans une ambiance rarement vu au Stade de France. C'est encore raté pour des rennais qui deviennent de plus en plus les rois du manquement de dernière marche.

- 5 Minutes : Frédéric Thiriez se fait présenter les équipes par les présidents des clubs, puis tout le monde retourne s’asseoir en tribunes aux côtés des verts de 1976 ; sauf Roland Romeyer qui comme prévu ne peut plus s'asseoir après 500 bornes de vélo.- 26 '' Mevlut Erding oblige Ruffier à faire ça première parade. Les Stéphanois pensait que c'était le coup d'envoi fictif qu'avaient fait les rennais.- 2' Belle occasion pour François Clerc sur corner. On est rassuré les joueurs du Forez entendent enfin la vague verte monter des tribunes, enfin Rocheteau l'aurait mis celui là !- 13' John Boye monte au contact de Stéphane Ruffier et lui assène un violent coup de coude au visage. A priori, le défenseur breton l'a confondu avec Jérémie Janot adepte du MMA, ben oui ils sont coiffés pareil.- 17' Buttttttttttt de Brandao sur une superbe passe de Pierre Emerick Aubameyang. Coup de fil du prince à Mr Romeyer pour engager le brésilien la saison prochaine mais uniquement pour la coupe de la ligue. Les verts de 1976 exultent ….2 minutes après le but, le temps de se lever.- 23' Coup dur à Rennes avec la sortie de Mevlut Erding sur blessure, remplacé par Cheikk Diarra. Par ce geste Fréderick Antonetti semble envoyer un message au P.S.G vu que la saison prochaine …..-25' Parade de Benoît Costil sur une tête de Mister Coupe de la Ligue (à force on sait plus comment il s'appelle) sur un centre de l'inévitable @Aubameyang7. Au fait quelqu'un peut prévenir Pierre Emerick qu'il y a des mecs louches qui tournent autour de sa baraque ?- 40' Offensive rennaise conclue par une bicyclette ratée de Jonathan Pitroipa. En tribune, les frères Revelli sont hilares, de leur temps l'attaquant n'aurait pas pu prendre son appel.- 44' Abdoulaye Diallo tir complètement hors cadre ! Salma Hayek était déjà debout....pour aller au buffet.- 45'+2 Coup Franc de Julien Ferret qui finit dans les bras de Stéphane Ruffier. Yvan Curkovic effec-tuait ses arrêts avec plus de classe selon Daniel Lauclair.

- 46' Renaud Cohade seul à 15 mètres expédie sa frappe au dessus des but rennais. Spéciale dédi-cace aux rugbymen franciliens qui investiront le stade le lendemain.- 52' Sauvetage de Jonathan Pitroipa sur sa ligne d'un tête de on ne sait pas trop qui. Benoît Costil consulte ses tatouages sur ses avant-bras, il l'avait pas celle là de combinaison.- 53' Combinaison sur coup franc entre Julien Féret et Jonathan Pitroipa qui ne donne rien. Logique, l'attaquant breton ne semblait pas être au courant de la combinaison.- 56' Sortie de Romain Danzé sur blessure, remplacé par Onyekachi Apam. Quand ça veut pas....Les verts de 1976 s'assoupissent sous l'effet de la collation de la mi-temps.- 61' Pierre Emerick Aubameyang tente sa chance depuis l'entrée de la surface, mais son tir est complètement dévissé. Le ballon passe à 15 centimètres de la tribune officielle ce qui a pour consé-quence de réveiller les anciens verts...- 64' Tête de John Boye qui passe juste à gauche du but de Stéphane Ruffier. Frédérick Antonetti en profite pour signaler au 4ème arbitre que pour lui les cages ne sont pas réglementaires.- 66' Kurt Zouma rate deux fois sa tête sur deux corners consécutifs. En tribune, Johnny Rep lui mime la façon de marquer et manque de se claquer sur la simulation d'un saut.- 78' Brandao conteste une décision arbitrale en sa défaveur pour la 112ème fois de la rencontre. Jean II Makoun ne se laisse pas intimider et vient lui aussi parler à l'arbitre et égalise aux nombres de contestations.

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FootballFootball

Nos amis supporters de la semaine dernière ont accepté de revenir sur la finale et nous les en remercions :

Honneur au vainqueur : J'ai nommé @calant42

Quel est ton état d'esprit aujourd'hui ?Toujours dans l’euphorie, on ne réalise pas encore complètement

Bien dormi ? Pas dormi. Impossible de trouver le sommeil

La saison est-elle déjà finie pour ton équipe ?L’objectif de la saison était de se qualifier pour l’Europa League, c’est fait. Mais il reste une possi-bilité de faire 3e alors....

Quelle image retiendras tu de cette finale ?Tout ce peuple vert, ces supporters, cette ambiance magique. Les rennais pensaient être autant que nous, et rivaliser en terme d’ambiance, on a vu beaucoup de vert et peu de rouge !

Quel a été le joueur déterminant de cette finale ?Dans une finale c’est le buteur, donc évidemment Brandao

Un grand bravo aussi @delaunaysteven qui a accepté de répondre à non questions malgré la défaite de ses favoris

Quel est ton état d'esprit aujourd'hui ? Forcément déçu, surtout que l'on attend un titre depuis très longtemps. C'est vraiment une décep-tion surtout après l'échec déjà cuisant de 2009

La saison est-elle déjà finie pour ton équipe ? Oui, en championnat nous sommes trop loin de nos adversaires directs et l'équipe se liquéfie petit à petit. Je crains même que l'on ne finisse pas dans les 10 premiers. Il faut vite finir cette saison et changer les têtes pensantes du club, Dréossi et Antonetti pour débuter.

Quelle image retiendras tu de cette finale ? L'ambiance, l'ovation générale pour Fabien Lemoine pendant la composition des équipes. Pen-dant le match, aucune ...

Quel a été le joueur déterminant de cette finale ? On ne peut que dire Brandao vu qu'il a été décisif

- 84' Chris Mavinga fait un centre tir bien loupé signe de l'impuissance rennaise en cette fin de match. Johnny Rep invite ses collègues à le suivre dans son camping car garé devant le stade de France pour commencer à fêter la victoire.- 86' Super tir d'Abdoulaye Diallo et super parade de Stéphane Ruffier. Frédérick Antonetti semble fier de ses tocards.- 90'+3 Coup de sifflet final, Brandao est élu meilleur joueur de la finale et c'est mérité. Joey Barton a perdu son portable, c'est bête il avait une super idée de tweet avec le bois de Boulogne tout ça tout ça.

15 768 000' (soit à peu prés le 20 Avril 2043) Les anciens de 2013 font la fête dans les tribunes avec le peuple vert. 32 ans sans titre c'est long....

Fabien@Fabien976

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Cyclisme

Surprises sur les ArdennaisesDurant une semaine, les objectifs du monde de la bicyclette étaient tournés vers les Ardennes, où se disputaient, en une semaine, trois des plus grandes classiques de l’année. Si l’Amstel est revenue à Roman Kreuziger, c’est Daniel Moreno qui a enlevé la Flèche Wallonne. Enfin, Liège-Bast-gone-Liège a vu le succès de …

Flèche Wallonne : Katusha remet ça.Après une Amstel Gold Race surprenante (Voir dernier numéro), le scénario de la Flèche Wal-lonne fût plus traditionnel dans son déroule-ment. Si une échappée a pris les devants tôt le matin, la véritable course à la victoire n’a démarrée que dans les tous derniers kilo-mètres. Les monts à répétition et l’ascension à trois reprises du terrible Mur de Huy n’y auront rien changé. Exceptés les vaines tentatives de Romain Bardet (AG2R LaMondiale) et Laurens TenDam (Blanco) à l’amorce des 30 derniers kilomètres, le peloton s’est avancé groupé jusqu’au passage de la Meuse, au pied de Huy.

Si les attaques se sont avérées timides et éparses, quelques incidents de courses ont pimenté l’épreuve. La crevaison du canadien Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp) au pied de l’avant-dernière ascension du Mur de Huy, éliminait déjà l’un des potentiels trouble-fait final. Bien que le vainqueur sortant du Giro ait réintégré le peloton quelques kilomètres après le sommet de Huy, le coureur à la feuille d’érable n’a pu défendre ses chances. Pis, son coéquipier, favori à la victoire, l’irlandais Dan Martin, fût, lui aussi, victime d’une crevaison. Rapidement dépanné par un coéquipier, Martin repartait de plus belle pour montrer son potentiel de grimpeur.

Deux kilomètres pour s’expliquer.Bien que la course soit longue de plus de 200 kilomètres, l’explication finale se résumé bien souvent à une course de côte, celle de Huy en l’occurrence. Souvenez-vous des succès de Kirchen ou Rodriguez, qui l’avaient construit en déposant tous leurs adversaires dans les

pentes abruptes de ce Mur. Cette année, l’au-dacieux Carlos Betancur (AG2R LaMondiale) planta la première banderille dès que la route s’éleva. Inutile de réagir pour les cadors. Betan-cur creusait l’écart jusqu’à ce que Philippe Gilbert (BMC) en personne ne daigne accélé-rer. Avide de victoire devant son public, le champion du monde emmenait Sagan, Moreno et autres Uran dans sa roue. Quand vint le moment délicat, Gilbert craqua, Daniel Moreno (Katusha) se dressait alors sur ses pédales et déposait tout le monde. Il avalait Betancur et filait droit vers la victoire. Les colombiens Uran (SKY) et Betancur complétaient le podium de cette Flèche Wallonne. Daniel Martin, échouait d’un souffle pour la dernière marche du podium. Sa quatrième place, après sa crevaison, est le signe d’une forme grandissante pour le pun-cheur irlandais. A suivre sur LBL.

« La Doyenne ! »Liège-Bastogne-Liège, c’est la classique parmi les classiques. C’est la doyenne, celle que tout le monde respecte, celle dont beaucoup rêve. Pour cette 99e édition de LBL, plus de 257 kilo-mètres allaient mener les coureurs jusqu’à Ans. Réputée pour ses monts à répétition, cette épreuve réserve toujours son lot de surprise avec notamment la terrible côte de la Redoute, située à 38 kilomètres de la ligne d’arrivée. Mais cette année, cette difficulté fût tout simple-ment escamotée par les favoris. Bien qu’une dizaine de coureurs prenaient provisoirement latête de l’épreuve, rien n’était définitivement joué à cet instant. Par la suite, c’est Alberto Contador (Saxo) en personne qui prit les com-mandes des opérations. Une accélération qui dynamita quelque peu la course. Dans la foulée, les malchanceux de mercredi allaient prendre leur revanche ! Fabien

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Cyclisme

La Garmin trouve le chemin de la vic-toire.Ils avaient été touchés de plein fouet par la malchance lors de la Flèche Wallonne mais les coureurs de la Garmin-Sharp se sont rattrapés sur les routes de Liège-Bastogne-Liège. Tout d’abord avec Ryder Hesjedal qui s’en alla seul à plus de 15 kilomètres du final. Comptant jusqu’à 21’’ d’avance sur ses poursuivants, il fût à l’origine de la bonne échappée. Dans l’ultime difficulté du parcours, Scarponi (Lampre), Rodriguez (Katusha), Valverde (Mo-vistar), le surprenant Betancur (AG2R) et l’irlandais Daniel Martin (Garmin) opéraient la jonction avec l’homme de tête ! Malgré l’incroyable travail abattu par Vincenzo Nibali (Astana) dans la contre-attaque, Enrico Gas-parotto (Astana) et l’enfant du pays, Philippe Gilbert (BMC) étaient battus.Ryder Hesjedal se sacrifiait alors pour que son équipier puisse jouer la victoire. Jusqu’à la flamme rouge, le canadien emmenait l’échap-pée puis « Purito » Rodriguez s’en alla. En danseuse durant plus de 300 mètres. On pen-sait l’espagnol filer vers la victoire et offrir un doublé à sa formation russe. Scarponi, Valverde et Betancur ne parvenaient pas à revenir. Hesjedal avait mis le clignotant. Seul Daniel Martin allait rentrer. D’une force incroyable, le neveu de Stephen Roche plaça l’attaque fatale peu avant le dernier virage, 500 mètres avant l’arrivée. En quelques secondes à peine, le dénouement était connu. Rodriguez ne pouvait s’accrocher à Martin plus long-temps. La victoire tendait alors les bras au coureur de la Garmin-Sharp qui venait conclure une semaine ardennaise mouvemen-tée où les cadors n’auront pas su prendre le dessus sur les attaquants. Une semaine où Voeckler (Europcar) aura laissé une clavicule, une semaine où Betancur (AG2R) s’est révélé à l’instar de ses compatriotes colombiens.

Tour du Trentin : Bouet fait le show. Nibali l’emporte.Depuis longtemps, Maxime Bouet (AG2R La Mondiale) et ses coéquipiers courraient après le succès. Dès la première étape de ce « Giro Del Trentino », comprenez Tour du Trentin dans la langue locale, Bouet sentait le bon coup. Une échappée allait compter plus de 8 minutes d’avance sur le gros du peloton, où l’on recen-sait Bradley Wiggins (Sky) ou encore Vincenzo Nibali (Astana). Parmi les hommes de tête, le français Maxime Bouet était présent et n’allait pas manquer l’occasion de s’imposer. La joie ne sera que de courte durée pour le « Blond » qui fût dépossédé de sa tunique violacée dès l’après-midi, suite à un contre-la-montre par équipes plus que compliqué pour la formation de Vincent Lavenu.

Cependant, le lendemain, Maxime Bouet allait s’arracher pour accrocher, de nouveau, ce maillot de leader sur les épaules. Malgré la concurrence élevée, il le conservera jusqu’à l’ultime étape. Ses 8 minutes de crédit fondaient comme neige au soleil. Nibali et San-tambrogio (ViniFantini) faisaient le forcing dans les cols transalpins pendant que le tricolore se retrouvait seul sur ces longues pentes. Pour une poignée de seconde, c’est Vincenzo Nibali qui remportait le classement général. Santam-brogio était 2e, Maxime Bouet, 3e s’avouait déçu et même « désolé » pour ses supporters. Il n’y a pas de quoi, la semaine italienne de Maxime Bouet est plus que respectable !

Josselin@Josselin_Riou

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F1

Vettel roi du désertIl s’est frayé un chemin dans la poussière bahreïnie pour glaner la 28ème victoire de sa carrière ; Sebastian Vettel a dominé de la tête, des épaules et des échappements la qua-trième manche de la saison. Mais en dépit de sa promenade de santé, l’intérêt de la course est resté intact ; car, peut-être inspirés par la situation actuelle de leur pays hôte, les pilotes ont fait preuve d’une grande agitation tout au long des 57 tours.

Les qualifsLe samedi, c’est pourtant un autre Allemand, Nico Rosberg, qui s’emparait de la pole, la deuxième de sa carrière. Malgré cette perfor-mance quelque peu inattendue, le pilote Mercedes se doutait que sa course serait diffi-cile et que les favoris étaient à chercher derrière : son colocataire de la première ligne, Sebastian Vettel, ou encore Fernando Alonso en 3ème place. De même, bien que qualifiées seulement 9ème et 11ème, les Lotus restaient dangereuses.

Une course mouvementéeC’est en plein après-midi, dans le désert orien-tal, que 22 voitures s’élancent dans un tourbil-lon de poussière. Si Rosberg parvient à conserver sa première place, Alonso passe Vettel, tandis qu’une friction entre Massa et Sutil cassera leur course. Si Vettel reprend l’avantage sur l’Espagnol en quelques virages, il mettra trois tours à trouver l’ouverture sur Rosberg. Une fois cet obstacle franchi, Vettel mettra rapidement un Sahara entre lui et ses poursuivants. L’action se trouvait donc derrière. Et elle n’a pas manqué. En effet, chaque tour a connu son lot de dépassements ; deux batailles ont particulière-ment marqué la course.Tout d’abord, les passes d’armes fratricides entre les pilotes McLaren, Button et Pérez, ont focalisé l’attention pendant de nombreux tours ; alors que Pérez s’était vu reprocher sa « gen-tillesse » en piste par son équipe après le Grand Prix de Chine, il a semblé prendre ces remarques au pied de la lettre et a rudement bataillé. S’il réalise au final une très belle course, terminant 6ème devant son coéqui

pier, ses actions ont parfois été entachées d’une trop grande agressivité. Comme au 30ème tour où, sur une manœuvre défensive de Button, il vient frotter son aileron avant un peu trop près des roues de ce dernier. Ce qui aura le don d’agacer l’Anglais ; McLaren lais-sant faire les deux équipiers, ceux-ci ne se feront aucun cadeau et assureront le spectacle jusqu’au quatrième et dernier arrêt de Button. « Checo » changera alors d’adversaire et com-battra âprement Alonso, qu’il poussera même en-dehors de la piste.L’autre bataille s’est déroulée entre Mark Webber et Lewis Hamilton ; en fin de course, alors qu’ils ont tous deux des pneus usés, ils ne cesseront de s’échanger les positions. Souvent à la corde mais jamais dangereux, ils ont livré un beau spectacle, jusqu’au dernier tour où Hamilton prendra définitivement l’avantage sur l’Australien.

Stratégie et fiabilitéTels étaient les deux termes clé de ce Grand Prix. Avec le cru Pirelli 2013, la stratégie a pris une place encore plus prépondérante dans les résultats ; on a vu dimanche des stratégies très variées, allant de deux à quatre arrêts, les hautes températures favorisant les voitures douces sur les pneumatiques et les pilotes au style coulé. Il était également primordial de sauver des trains de pneus neufs durant la qua-lification, quitte à sacrifier celle-ci ; car la place obtenue sur la grille a finalement eu peu d’im-pact sur le résultat de la course, tant les pneus ont redistribué les cartes. Mais la stratégie reste de la théorie ; en pratique, la fiabilité peut jouer les trouble-fête. Ferrari peut en témoigner ; alors que la mono-place est très compétitive, aucun de leurs pilotes n’a été épargné : Alonso a dû faire la course sans DRS, celui-ci se bloquant en posi-tion ouverte, ce qui a engendré au moins un arrêt de plus que prévu. Malgré ce handicap, il a remonté une bonne partie du classement pour terminer à la 8ème position. Quant à son équipier, c’est tout d’abord un contact au départ avec Adrian Sutil qui a endommagé son aileron avant ; mais il a surtout joué de malchance avec sa roue arrière droite qui, crevant à deux reprises, a anéanti ses chances de finir dans les points.

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F1

Le Baromètre

Top

Sebastian Vettel : il a imposé sa suprématie en ce dimanche ; auteur d’une course parfaite, il n’a eu aucun adversaire à sa mesure. Et malgré les demandes insistantes de Red Bull à Pirelli pour un changement de pneus, ceux-ci n’ont semblé souffrir d’aucune dégradation exagérée en dépit du rythme soutenu par l’Allemand.

Lotus: 8ème et 11ème sur la grille, 2ème et 3ème à l’arrivée, Lotus a de quoi être satisfaite. La monoplace a démontré qu’elle est performante, régulière et qu’elle sait définitivement gérer la problématique imposée par les Pirelli. Mention spéciale à Romain Grosjean, sous le feu des critiques après 3 Grand Prix en demi-teinte ; sur le podium dimanche, il a su régler les problèmes rencontrés avec sa voiture. Mieux, alors que sa réputation de « chien fou » le suit toujours dans le paddock, il a brillamment su éviter un accrochage avec Sergio Pérez et a réalisé de beaux dépas-sements.

Di Resta: grâce à une stratégie à deux arrêts, il réalise la meilleure performance de sa carrière en prenant la 4ème place, manquant le podium de peu. Déjà auteur d’une bonne qualification (5ème), il montre qu’il peut clairement réitérer ce genre de performances, notamment avec la monoplace dont il dispose.

Flop

Nico Rosberg : la déception de ce dimanche. Si personne ne s’attendait à le voir convertir sa pole en victoire, en raison des problèmes de dégradation des pneus rencontrés par Mercedes, Ros-berg pouvait tout de même espérer terminer plus haut que la 9ème position. Mais sa voiture trop agressive avec les Pirelli a étouffé tout espoir de ramener de gros points. Maintenant qu’il est acquis que la Flèche d’Argent est rapide, Brackley va devoir se pencher sérieusement sur le problème que posent les Pirelli.

Ferrari : week-end difficile pour l’écurie transalpine, qui a enchaîné les problèmes, entre Alonso dans l’impossibilité d’utiliser son DRS et Massa victime de sa roue arrière droite à deux reprises. Réputée fiable, la Ferrari a fait mentir sa réputation sur ce Grand Prix ; il n’en reste pas moins qu’elle reste une concurrente redoutable.

Mark Webber : alors que son équipier écrase la concurrence, l’Australien ne termine que 7ème. Trop agressif en début de relais, il a eu du mal à préserver ses pneumatiques et cela lui a coûté cher. Malgré cela, il a livré une belle bataille avec Lewis Hamilton, mais a également causé une collision, minime cependant, avec Nico Rosberg.

Serena@Racingmood4

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Positions CLASSEMENTS

Course Championnat pilotes Championnat constructeurs

1 S. Vettel 1:36'00.498 S. Vettel 77 Red Bull 109 2 K. Räikkönen 1:36'09.609 (+9.111s) K. Räikkönen 67 Lotus 93 3 R. Grosjean 1:36'20.005 (+19.507s) L. Hamilton 50 Ferrari 77 4 P. Di Resta 1:36'22.225 (+21.727s) F. Alonso 47 Mercedes 64 5 L. Hamilton 1:36'35.728 (+35.230s) M. Webber 32 Force India 26 6 S. Pérez 1:36'36.496 (+35.998s) F. Massa 30 McLaren 23 7 M. Webber 1:36'37.742 (+37.244s) R. Grosjean 26 Toro Rosso 7 8 F. Alonso 1:36'38.072 (+37.574s) P. Di Resta 20 Sauber 5 9 N. Rosberg 1:36'41.624 (+41.126s) N. Rosberg 14

10 J. Button 1:36'47.129 (+46.631s) J. Button 13 11 P. Maldonado 1:37'06.948 (+1'06.450s) S. Pérez 10 12 N. Hülkenberg 1:37'13.431 (+1'12.933s) D. Ricciardo 6 13 A. Sutil 1:37'17.217 (+1'16.719s) A. Sutil 6 14 V. Bottas 1:37'22.009 (+1'21.511s) N.

Hülkenberg 5 15 F. Massa 1:37'26.862 (+1'26.364s) J-E. Vergne 1 16 D. Ricciardo 1 tour

17 C. Pic 1 tour

18 E. Gutiérrez 1 tour

19 J. Bianchi 1 tour 20 M. Chilton 1 tour

21 G. Van der Garde 2 tours

Abandon J-E. Vergne

F1

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Semaine Sport Business

Emirates, nouveau sponsor de Roland GarrosComme nous vous l’annoncions depuis plusieurs jours Emirates est devenu Mercredi le spon-sor de Roland Garros pour les 5 prochaines saisons. C’est lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée dans la salle de presse du court cen-tral Philippe-Chatrier, que Jean Gachassin, le président de la FFT, et Tim Clark le président d’Emirates Airline ont signé le contrat de sponsoring qui va lier Roland-Garros à Emirates pour les 5 prochaines saisons.

Comme annoncé hier c’est l’agence Infront, qui s’est implantée récemment en France, qui est a l’ori-gine de ce contrat. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué mais la somme est plus élevée qui le ticket d’entrée minimum de 3 millions d’€/ an. Le sponsor sera présent dès l’édition 2013 de Roland Garros sous l’appellation « Emirates ». Dans le cadre de ce partenariat Emirates disposera d’emplacements pour apposer son logo sur le court central ainsi que sur les panneaux des autres courts. Le sponsor aura également un salon privé pour ses invités au village de Roland-Garros et des loges en bords de courts. La compagnie aérienne pourra compter sur un espace pour accueillir le grand public dans le RG Lab la zone d’animation.Les déclarations« Nous sommes particulièrement heureux et fiers d’accueillir Emirates, une marque mondiale, au rang de nos partenaires officiels, s’est félicité Jean Gachassin, le Président de la FFT. L’arrivée d’Emirates entre dans notre stratégie de développement et de partenariat, qui vise à renforcer la marque Roland-Garros au niveau mondial. Et puis, il était légitime que le tournoi de Roland-Garros, qui porte le nom d’un As de l’aviation, dont nous fêtons cette année le centenaire de la traversée historique de la méditerranée, s’associe à l’une des plus grandes compagnies aériennes au monde. » « Le tournoi de Roland-Garros, qui tire son nom de l’un des pionniers français de l’aéronautique, est une extension naturelle de notre portefeuille de parrainages actuel dans le tennis », explique Tim Clark. « Suivi par des millions d’amateurs dans le monde, ce prestigieux tournoi sur terre battue constitue une plate-forme idéale pour notre marque. » « Le tennis suscite un très vif intérêt dans le monde entier auprès d’un large public. Il n’est pas nécessaire d’être soi-même joueur pour être un amateur éclairé et apprécier l’engagement nécessaire pour devenir un des meilleurs joueurs – ou une des meilleures joueuses – du monde. C’est notre propre passion pour ce sport qui a été l’élément catalyseur de nos différents parrainages à travers le monde, dont deux tournois du Grand Chelem. » Pour rappel Emirates est déjà partenaire du tennis en sponsorisant l’US Open, l’Open BNP Paribas mais également l’ATP.Pour info il y a 2 jours Gilbert Isern, le directeur général de Roland-Garros, a indiqué que la dotation globale du tournoi atteindrait 22 millions d’euros, soit une augmentation de 3 millions d’euros par rapport à 2012. La dotation a donc été augmentée de 15% par rapport à 2012.

Amandin@SportBizzetMoi

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Semaine Sport Business

Genève Marathon for Unicef :Decathlon nouvel équipementier officiel

Il y a 2 semaines le Genève Marathon for Unicef a dévoilé que Décathlon sera son nouvel équipe-mentier via sa marque passion Kalenji. C’est un partenariat un peu particulier qui a été signé car c’est bien Décathlon, via son magasin d’Annemasse, le plus proche de la Suisse, qui sera partenaire de ce Genève Marathon for Unicef mais avec ça marque Kalenji.

À travers sa marque Kalenji, Decathlon habillera donc les coureurs du Genève Marathon for Unicef, les 850 bénévoles, les meneurs d’allure, ainsi que les membres du Comité d’Organisation. Fabien Messanges, directeur adjoint du Decathlon d’Annemasse commente : « Ce sens commun de découverte, de partage, de dépassement et d’implication en local nous relie au Genève Mara-thon for Unicef ; et c’est tout naturellement que nous nous sommes associés à cette grande fête de la course à pied ».

Stéphane Diagana, Champion du Monde et détenteur du record d’Europe du 400 mètres haies, aujourd’hui partenaire technique de Kalenji, sera présent le samedi 4 mai sur le stand Kalenji du Village Marathon. Il rencontrera les participants du Genève Marathon for Unicef et leur prodiguera des conseils. Nous sommes également en mesure de vous annoncer qu’il donnera le départ du Marathon et qu’il participera au Marathon Relais au sein de l’équipe du Décathlon Annemasse!

L’OM déclare son patrimoine!Depuis quelques jours les médias ne parlent que de la déclaration du patrimoine des ministres alors nous aussi on va s’y mettre ! Ne vous inquiétez pas nous n’entrons pas dans un débat qui n’est pas le notre mais nous vous présentons ce que l’OM a publiée sur Facebook. En effet nous avons apprécié de voir que l’OM s’était empressé de déclarer son patrimoine….du moins une partie!En effet sur le profil Facebook de l’OM nous avons découvert cette image publiée et accompagnée de ce petit message « Nous aussi on fait notre déclaration de patrimoine »:

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46,3 Record de la moyenne de points mar-qués sur une série de playoffs par Jerry West

47,24 Moyenne de minutes joués par match en playoffs par Wilt Chamberlain sur toute sa carrière.

8 nombre de matchs de playoffs à plus de 50 points de Michael Jordan.

24,9 moyenne de rebonds par match de playoffs par Bill Russel sur toute sa carrière

63 record du nombre de points dans un match de playoffs par Michael Jordan le 20 avril 86 contre Boston.

13 plus grand nombre de tirs inscrits consécutivement par Michael Jordan le 5 juin 91 contre les Lakers

24 Plus grand nombre de lancers francs consécutifs réussis par Dirk Nowitzki le 17 mai 2011 contre OKC

11 nombre de passes décisives en un seul quart temps par John Stockton le 5 mai 94 face aux Spurs.

30 plus grand nombre de lancers francs réussis dans un match de playoffs par Bob Cousy le 21 mars 1953 contre Syracuse.

244 nombre de matchs joués en playoffs par Robert Horry (7 titres NBA à son actif avec Houston, San Antonio et les Lakers)

11 nombre de titres NBA remportés par Bill Russell avec les Boston Celtics

31 nombre de finales NBA joués par les Lakers (pour 16 titres NBA)

17 nombre de titres remportés par les Boston Celtics.

42 record du nombre de points d’écarts dans un match de Finals. Bulls - Utah le 7 juin 98 (96-54) C’est également le record du plus petit nombre de points marqués dans un match de Finals.

Playoffs NBA 2013 : Le dossier

NBA

Nous vous proposons de découvrir les playoffs 2013 à travers le dossier qui suit. La rédac-tion et ses spécialistes basket, vous ont concocté 10 pages afin que vous soyez au courant de tout pour le début de ces playoffs qui ont commencé samedi et qui devraient s’achever début juin. 1 mois et demi ou tous les amoureux de la NBA pourront retrouver tous les meil-leurs joueurs de la grande ligue américaine.

Les joueurs, les équipes, le tableau des playoffs, les records, pour tout savoir sur la NBA en 2013

*Records NBA en playoffs

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Stats 2012/13 : 17,4 pts / 7,6 rbds / 4,1 assists

Paul George réalise sa meilleure saison en NBA avec les Indiana Pacers et démontre que cette équipe ne cesse de progresser. Equipe ultra défensive, il est avec David West le fer de lance de l’attaque des Pacers. Un peu en dessous ces dernieres semaines par rapport à ces standards de la saison (manque d’adresse) il devra être présent pour que Indy joue les trouble-fêtes à l’Est. On sait que la défense est une des clés des playoffs et ça, ça ne manque pas du côté d’Indiana.

Stats 2012/13 : 13 pts / 5,3 rbds / 5,4 assists

Comment ne pas parler de Andre Iguodala ! Joueur complet avec un physique énorme. Capable de faire gagner son équipe sur des fins de matchs tendues, Iguodala doit, avec la blessure de Galinari, prendre encore plus l’équipe à son compte. Cette équipe des Nuggets touchée par les blessures peut aussi compter sur «More Champagne» plus connu sous le nom d’Evan Fournier qui sera un élément clé de Denver dans ces playoffs.

Stats 2012/13 : 14,1 pts / 7,8 rbds / 4 assists

Elu meilleur défenseur de la saison, Marc Gasol ne cesse de progresser depuis son arrivée en 2008 à Memphis. Avec Zach Randolph, il constitue une des raquettes les plus solides de la NBA. Double champion d’Europe et champion du Monde avec l’équipe d’Es-pagne il est un des pivots les plus complets de la ligue. Sachant s’écarter du cercle, un physique imposant, et un 1c1 dos au panier de très bonne facture, Marc Gasol devrait devenir l’un des grands pivots de la NBA dans les années à venir. En attendant, le duel face à Griffin et Jordan (Clippers) risque d’être bouillant !

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Stats 2012/13 : 25,9 pts / 4,9 rebds / 5,8 assists

Le «Barbu» voulait être un franchise player. Oublié son role de 6ième homme à OKC, James Harden a pris les clés du camion à Houston. Et de quelle manière ! Une première saison qui confirme tout son talent, il permet aux Rockets de se qualifier à la huitième place des playoffs avec une équipe complètement remaniée. Le pari était osé mais réussi pour l’instant, car maintenant il va falloir se frotter à une équipe qu’il connait bien : Le Thunder de Kevin Durant et Russel Westbrook.

Stats 2012/13 : 18,6 pts / 6,3 rebds / 4,8 assists

Si il y en a bien un sur qui Boston peut compter c’est bien lui. Egal à lui même Paul Pierce réussit à faire oublier (un peu) la blessure de Rajon Rondo. Une ligne de stats bien remplie, toujours effiace derrière l’arc le numéro 34 du trèfle est encore la, indétronable. Joueur essentiel de Doc Rivers, Paul Pierce devra encore être meilleur en playoffs pour tenter de passer le premier tour. Chose difficile car devant lui, «Melo» et les Knicks se présentent en grande forme !

Stats 2012/13 : 16,9 pts / 3,7 rebds / 9,7 assists

A la tête de l’équipe la plus spectaculaire de la NBA, Chris Paul, MVP du dernier AllStar Game, réalise une saison pleine. Bien aidé par des coéquipiers volants (Griffin, Jordan), Chris Paul est très proche de la barre des +10pts et +10 passes sur la saison régulière. Mais un doute subsiste sur cette équipe peu défensive et qui a subi contre toutes les grosses écuries de la ligue. Le duel Clippers/Memphis s’annonce bouillant !

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Stats 2012/13 : 28,1 pts / 7,9 rbds / 4,6 assists

L’élégance pure. Kevin Durant a porté OKC aux Finals la saison dernière (avec WestBrook et Harden). Encore une saison pleine pour l’homme fort du Thunder qui présente une équipe favorite dans le titre de la confé-rence Ouest. Il semble difficile de ne pas imaginer que Durant and co ne soient pas champion de la confé-rence Ouest.

Stats 2012/13 : 22,9 pts / 4 rbds / 6,9 assists

Stephen Curry ne cesse de progresser, passé par le Davidson College, il réalise sa meilleure saison en NBA. Le meneur des Warriors a battu le record du nombre de 3 points sur une saison régulière avec 272 tirs réussis derrière l’arc. Le précédent appartenait a un certain Ray Allen, c’est dire ! 6ième à l’Ouest, les War-riors auront font à faire face à Denver, surement qu’Evan Fournier aura une mission toute particulière sur le shooteur qui épice la NBA !

Stats 2012/13 : 11,9 pts / 11,1 rbds / 4 assists

Un guerrier, c’est le mot qui le qualfie le mieux. Il est l’ame de cette équipe des Bulls privée depuis un an de sa star Derrick Rose. Avec son énorme présence défensive et son placement au rebond et son sens de la passe, il est la pierre angulaire du système du coach Thibodeau. Malgré tout, il est gêné par une aponévrose plantaire qui limite son temps de jeu en cette fin de saison et qui risquerait de lui faire manquer quelques matchs de playoffs... Quid du prochain Euro ?

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Stats 2012/13 : 27,6 pts / 7,3 rebds / 6,9 assists

Le Number One actuel, un monstre physique et tech-nique. Il peut jouer à tous les postes, déjà triple MVP(2009, 2010 et 2011) on ne voit pas comment ce titre pourrait lui échapper cette année. Leader de la meilleure équipe de la ligue et candidate à sa propre succession, Lebron James est aujourd’hui au dessus de tous. Présent dans toutes les lignes de stats, Il connait déjà la saveur du titre, nul doute qu’il veuille y gouter de nouveau.

Stats 2012/13 : 28,7 pts / 6,9 rebds / 2,6 assists

Meilleur scoreur de la saison, Carmelo Anthony a porté les Knicks à la deuxième place de la conférence Est. Il réalise sans doute sa meilleure saison avec New York depuis son arrivée en 2010. (Bien aidé par JR Smith élu récemment meilleur 6ième homme de la Ligue) Le jeu de NY est très concentré sur «Melo». De la à porter son équipe jusqu’aux Finals, un doute subsiste. Le premier tour sera, pour lui, une occasion de confirmer un peu plus sa place tout en haut de la NBA.

Stats 2012/13 : 20,3 pts / 3 rebds / 7,6 assists

TP réalise sa meilleure saison en NBA. Sans contestation possible. En course pour le titre de MVP jusqu’à sa blessure en mars, il est, depuis, un peu en dedans. Les playoffs des Spurs dépendront de la paire Parker - Duncan. Ce dernier en grande forme, Parker devra retrouver son niveau de février pour espérer aller aux Finals. Une place dans le meilleur 5 de NBA est espérée.

Adrien@AdrienV12

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NBA

Conférence Est

L’équipe à abattre : Miami HeatChampion en titre et meilleure équipe de la saison régulière, le Miami Heat n’a pas d’autres choix que de porter cette étiquette de favori qui lui colle à la peau depuis la formation du big three à l’été 2010. Une habitude plus qu’un fardeau à en croire le staff et les joueurs qui avancent sans se soucier de ce qui peut se raconter dans les médias. « Il n’y a pas besoin de parler. Nous devons juste jouer, laisser notre jeu parler pour lui. Nous n’accordons pas beaucoup de temps à ce genre de discours, nous avons des choses plus importantes à nous occuper » confirme Shane Battier dans la presse flori-dienne.Miami aura livré une saison impressionnante, marquée par 66 victoires (record de la franchise) mais surtout par cette folle série qui aura vu les coéquipiers de LeBron James empiler 27 succès consécu-tifs entre le 3 février et le 25 mars, pour s’emparer de la seconde plus longue série victorieuse de l’histoire de la grande ligue. Une domination sans partage qui mettra fin à tout semblant de suspense pour le classement de la conférence Est. Car malgré son statut de meilleure équipe de la ligue, le Heat évolue dans la conférence la plus faible. D’où cet écart abyssal (12 victoires) avec son second New York. Tout autre résultat qu’une seconde bague de champion sera considéré comme un échec.

L’outsider : New York Knicks13 ans que les Knicks de New York n’ont pas remporté la moindre série de playoffs. Une éternité pour une franchise mythique, double-championne dans une autre vie (1970-1973). Mais les choses pour-raient bien changer cette année. Car les Knicks n’avaient plus gagné autant de matchs en saison depuis 1997, qu’ils possèdent dans leurs rangs un joueur exceptionnel au sommet de son art (Car-melo Anthony, meilleur marqueur cette saison) et un collectif bien rôdé, façonné par Mike Woodson, candidat au titre de coach de l’année.Mais surtout, la confiance qui anime les troupes de Big Apple est sans commune mesure. « Nous sommes une des équipes qui ont donné le plus de fil à retordre à Miami cette saison, donc si nous avons l’opportunité de les rencontrer en finale de conférence, on sera plutôt confiant. J’ai l’impression qu’on leur pose pas mal de problèmes sur les duels et qu’on défend plutôt bien sur eux » fanfaronnait Raymond Felton sur ESPN New York il y a quelques semaines. Bien placé dans l’autre moitié de tableau, les Knicks n’ont qu’une envie : défier le Miami Heat en finale de conférence. Ce sera la revanche du premier tour perdu la saison dernière, et ce serait l’assurance de confirmer le retour au premier plan de la franchise. Spike Lee a déjà le sourire aux lèvres…

Le facteur X : Indiana PacersCertains les appellent parfois les nouveaux Bad Boys de la NBA. Meilleure défense de la côte Est en termes de points et de pourcentage de réussite accordés à l’adversaire (90.7pts et 42%), les Pacers cherchent eux aussi à renouer avec un passé victorieux, quand Reggie Miller semait la terreur dans toutes les salles de la ligue. Quoi de mieux qu’une éventuelle rencontre avec les Knicks au second tour pour faire revivre ce souvenir aux spectateurs du Banker’s Life Fieldhouse ?

Le second tour, c’est également là que les Pacers avaient dû baisser pavillon la saison passée, dans une série qui avait fait couler beaucoup d’encre, face au Miami Heat. Les hommes de Frank Vogel étaient parvenus à vaincre le Heat dans son antre, mais n’avaient pu conclure à domicile. C’est avec de cette plaie encore ouverte qu’ils entrent dans cette postseason, avec l’espoir de confirmer cette montée en puissance. On a tendance à l’oublier, mais les Pacers sont toujours privés de leur pièce-maîtresse Danny Granger, mais conservent ce statut d’équipe compétitive en toutes circons-tances.

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NBALe poil-à-gratter : Boston CelticsVoici le moment privilégié de Paul Pierce et Kevin Garnett, les gardiens du temple. Jamais aussi forts que lorsque l’intensité augmente, les Celtics sont prêts à livrer une nouvelle bataille. Peut-être la dernière. Au moins une des dernières. Malheureusement, ils ne la livreront pas dans les meilleures conditions. Sur courant alternatif toute la saison durant, les C’s ont connu la douleur de perdre leur joueur majeur en cours de route (Rajon Rondo). Et si Doc Rivers est parvenu à bricoler, comblant ici et là les brèches, espérer briller en playoffs semble une toute autre paire de manches.« Nous n’avons plus de vrai meneur » consent Doc Rivers. « Donc ne nous en inquiétons pas. Conti-nuons juste de nous passer le ballon, et de trouver le joueur ouvert. Tout ce que nous avons à faire, c’est d’avoir confiance en les uns et les autres. » Cette unité sera-t-elle suffisante pour écarter la menace New York Knicks ? Les Celtics seront loin d’être les favoris de cette série et peu de monde imagine qu’ils puissent jouer un véritable rôle dans ces playoffs. Mais n’oubliez pas, ils adorent ce statut.

L’ambitieux : Brooklyn NetsSouvenez-vous, c’était il y a moins d’un an. Les Nets quittaient la province du New Jersey pour emména-ger dans la grande ville, New York. Lancé en grandes pompes par Jay-Z et Mikhaïl Prokhorov, le projet Brooklyn Nets voyait enfin le jour, et de nombreuses attentes, avec. Force est de constater aujourd’hui que les Nets sont dans les clous. Parfois inconstants, les hommes de P.J. Carlesimo n’ont pas vécu une saison de tout repos, mais ne seront pas faciles à manœuvrer. La résurrection d’un très bon Deron Williams ces dernières semaines, autorise même l’autre franchise de New York à espérer être plus qu’un faire-valoir.

L’inconnue : Chicago BullsDerrick Rose or not Derrick Rose. Le problème des Bulls pendant la saison régulière s’est bien souvent résumé à cela. Dans l’attente perpétuelle de leur MVP, les Bulls se sont battus, fièrement, et enregistrent au final une bonne phase régulière (45 victoires et 37 défaites). Mais à quel prix. Joakim Noah, Luol Deng, Marco Belinelli, Taj Gibson, tous ont connu à un moment ou à un autre des passages récurrents à l’infirmerie et les hommes de Tom Thibodeau semblent émoussés, particulièrement Noah, toujours gêné par sa voûte plantaire, et dont la participation au premier tour fut un temps remise en cause.« C’est le genre de blessure dont on ne sait pas comment on sortira le lendemain. Il a déjà connu ce problème, il le gère » affirme le coach des Bulls. Inefficace dans le premier match, Joakim Noah appelait de ses vœux une remobilisation des troupes. Mais les Bulls ont-ils assez de ressources, assez de che-vaux sous le capot pour assumer leurs ambitions ? Rien n’est moins sûr, alors que l’espoir de voir Derrick Rose sur le parquet se réduit d’heure en heure.

La grosse cote : Milwaukee BucksVoilà ce qui s’appelle n’avoir peur de rien. Certains qualifieront cette attitude d’insolence, d’autres de Méthode Coué, et les autres trouveront cela ridicule. Mais peut-on avoir la moindre chance en se présen-tant comme une victime expiatoire ? Les Bucks ont choisi l’autre voie, mené par l’impénitent Brandon Jennings. « Je suis sûr que personne ne parie sur nous, mais je nous vois gagner la série en six matchs. On n’a aucune pression »a-t-il sobrement commenté dans le Miami Herald. Oui, vous avez bien lu. Diffi-cile de croire pourtant que les Bucks ont la moindre chance d’exister dans ces playoffs. La faute à un premier tour qui leur offre sur un plateau le champion en titre Miami, mais aussi à un bilan en saison régulière qui n’autorise théoriquement aucune ambition (38/44, seul bilan négatif parmi les 16 qualifiés). Mais si la prophétie de Jennings venait à se réaliser, les heureux parieurs qui auront été assez présomp-tueux pour tenter leur chance, seront grassement récompensés…

Le figurant : Atlanta HawksSans faire de bruits, les Hawks d’Atlanta vont participer aux playoffs pour la 6ème année consécutive. Seul Boston peut se vanter d’une telle régularité au sein de la conférence Est. Pourtant, personne ne semble y prêter attention. Tout simplement car ils n’ont jamais pu y faire la moindre étincelle. Quand ils ne sortent pas dès le premier tour, ils sombrent au second. Cette année ne devrait pas déroger à la règle. Dominés dès le premier match par des Pacers plus intenses, les Hawks semblent avoir une durée de vie limitée dans cette postseason.

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NBA

Conférence Ouest

L’équipe à abattre : Oklahoma City Thunder Ils sont de retour, presque dans l’anonymat. Le Thunder aura connu une saison régulière sans encombre, en gardant en tête le seul objectif qui est le leur : retourner en finale pour remporter le titre. Toujours bien calé derrière son duo supersonique Kevin Durant/Russell Westbrook, les hommes de Scott Brooks font figure d’épouvantail dans cette conférence Ouest incroyablement dense. Il faudra être très fort pour s’imposer dans la Chesapeake Energy Arena, une des salles les plus chaudes de toute l’Amérique.

L’outsider : Denver NuggetsOn les a vus venir de très loin. Les Denver Nuggets ont subi en début de saison un calendrier homé-rique, en tentant de se persuader avec la promesse de jours meilleurs. Ils avaient raison et ont tenu parole. Avec 40 victoires et 10 défaites depuis le début de l’année 2013, les hommes de George Karl se sont petit à petit, affirmé comme de sérieux candidats aux places d’honneur, s’approchant tout près du sommet de la conférence Ouest. Malgré les pépins (rupture des ligaments croisés pour Danilo Gallinari, blessure récurrente à la voûte plantaire pour Ty Lawson), ils n’ont jamais flanché dans le sprint final.Forts d’une rotation importante, les Nuggets possèdent tout l’attirail nécessaire pour être une excel-lente équipe : de l’expérience (Andre Miller), des qualités physiques exceptionnelles (JaVale McGee, Kenneth Faried), des joueurs polyvalents (Andre Iguodala, Wilson Chandler) et quelques facteurs X (Corey Brewer, Evan Fournier). Seul manque à l’appel une véritable star, sur qui se reposer dans les instants décisifs. Dans le Colorado, la parole est donnée au collectif. Denver s’inviterait bien de nou-veau au festin de la finale de conférence cette saison, après leur incursion à ce niveau de la compéti-tion en 2009.

Le facteur X : San Antonio SpursIls sont encore et toujours au rendez-vous. Les Spurs fêtent cette saison leur 16ème participation consécutive en playoffs, plus longue série en cours en NBA, et comme à l’accoutumée, ils comptent bien ne pas y faire de la figuration. Bien lancés après quatre mois de saison régulière, les Spurs ont connu de multiples pépins physiques et ont dû se résoudre à laisser le Thunder en pôle-position. Quitte à perdre quelques certitudes à l’heure de repartir au combat. Un niveau de jeu en baisse, un physique déclinant, les quadruples champions NBA ne sont pas au mieux.Dans le Texas, un seul mot d’ordre : la santé. « On manque un peu de monde, mais la vie continue » martèle Pop. Autre sujet de discorde depuis quelques saisons du côté de Fort Alamo, la défense. « Notre concentration n’a pas été aussi importante qu’elle aurait dû l’être ces trois ou quatre dernières semaines. J’ai l’impression que les progrès défensifs que nous avons faits cette année se sont dissi-pés au fil du temps. » Intenables offensivement la saison dernière, les Spurs n’ont pas su augmenter leur intensité défensive face aux jeunes loups du Thunder au moment crucial. Pour ne pas revivre le même scénario face à des adversaires plus jeunes, les Spurs espèrent pouvoir compter sur tous leurs soldats au moment voulu. Charge à Tony Parker et Manu Ginobili de retrouver rapidement leur rythme, sous peine de grosse désillusion.

Le poil-à-gratter : Memphis Grizzlies« Defense wins championships ». Vous pouvez nous croire sur paroles, les Ours du Tennessee ont bien assimilé ce précepte vieux comme le monde. Alors Lionel Hollins et ses troupes défendent le plomb. Au détriment d’un jeu offensif plus inspiré, mais en assumant ce style de jeu. Depuis leur coup d’éclat au premier tour des playoffs 2011 (élimination des Spurs alors numéros un de la conférence Ouest), les Grizzlies possèdent cette étiquette d’équipe que l’on veut à tout prix éviter. Ils tiennent également à prendre leur revanche sur les Clippers, un an après avoir cédé lors d’un match 7 resté dans les mémoires.

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L’ambitieux : Los Angeles ClippersIls ont pris le commandement. Bien aidés par les difficultés de leurs voisins, les Clippers affichent cette saison le meilleur bilan de Los Angeles et c’est assez rare pour le souligner. C’est d’ailleurs une première depuis 2006. Mieux encore, ils en profitent pour remporter le premier titre de cham-pion de division de leur histoire ! Mais ne comptez pas sur Chris Paul pour accorder une quel-conque importance à cet exploit. « C’est quelque chose que nous étions supposés accomplir. Nous savons ce que c’est que d’aller en playoffs et de se faire éliminer. Nous essayons de faire quelque chose de plus grand maintenant. » Ils ne l’avoueront qu’à demi-mots, mais les Clippers ne visent rien d’autre que l’excellence.La draft de Blake Griffin puis l’arrivée de Chris Paul il y a deux ans maintenant, ont apporté ce changement de culture chez les Clippers. De « losers » éternels, ils sont devenus de féroces com-pétiteurs, pour qui seule la victoire compte. Un changement de mentalité bien vivace, qui confère un statut d’équipe qui compte à cette troupe, qui n’existe pas uniquement à travers les highlights et autres Tops 10. Une force majeure de plus au sein de la terrible conférence Ouest.

L’inconnue : Los Angeles LakersJusqu’au bout, ces Lakers version 2012-2013 auront été insondables. Seulement 7èmes à l’Ouest et privés de leur meilleur joueur, on ne devrait même pas leur prêter la moindre attention. Mais ce sont les Lakers. Quoiqu’il se passe du côté d’Hollywood, ils seront toujours au centre des débats. Parce qu’ils ont toujours une (la ?) des meilleures raquettes de la NBA, Steve Nash, Metta World Peace… On ne touche pas aux mythes. Quand bien même la justification doit en être faite sur le parquet. Alors qu’espérer de ces Angelinos boitillants ?Le premier match face aux Spurs nous a rappelé les défauts de la cuirasse : défense approxima-tive, absence de menace offensive sur les postes extérieurs, difficulté à se passer le ballon effica-cement. Les Lakers peinent à conserver un bon rythme sur 48 minutes et manquent cruellement de solutions sans Kobe Bryant. Comme ces deux dernières années, le parcours en playoffs s’an-nonce bref.

La grosse cote : Golden State WarriorsLes Warriors ont vécu ce week-end, le pire début de playoffs qu’ils pouvaient imaginer. Stephen Curry a connu un baptême du feu compliqué (0/9 aux tirs pour démarrer la rencontre), mais ils ont trouvé le moyen de rester une menace jusqu’au bout. Et qui sait ce qui aurait pu se produire si Andre Miller n’avait pas sorti deux/trois tours de magie de son chapeau. Malheureusement, cette chance ne se présentera peut-être pas deux fois. On dit souvent qu’il ne faut pas laisser passer les opportunités en playoffs, les hommes de Mark Jackson peuvent donc s’en mordre les doigts. D’autant qu’il leur faudra désormais se passer de David Lee (hanche) pour le reste de leur parcours.Un coup de semonce terrible pour une franchise qui se faisait une joie de retrouver les affres de la postseason. Six ans après l’élimination des Dallas Mavericks (alors meilleur bilan de la ligue) au premier tour, les Warriors étaient de nouveau au rendez-vous du mois d’avril. Et si le duel paraissait désavantageux de prime abord, ils conservaient cet enthousiasme de jeune premier, symbolisé par le tandem Stephen Curry/Klay Thompson, l’avenir de la franchise. Portés par un des meilleurs publics de la ligue, les Warriors ont prouvé qu’ils pouvaient rivaliser avec les meil-leurs. Mais la tâche s’annonce désormais un peu plus difficile encore.

Le figurant : Houston RocketsLes Rockets peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Après trois années d’abonnement à une triste 9ème place la conférence Ouest, ils ont réussi in extremis, à conserver leur strapontin pour la postseason. Une bénédiction pour une équipe qui a connu tant de remue-ménage lors de la dernière intersaison. Difficile pourtant d’imaginer qu’elle puisse se poursuivre pendant plusieurs jours. Les Rockets vont avoir besoin d’une production sensationnelle de leur barbu pour offrir du répondant à Kevin Durant et compagnie lors du premier tour.

NBA

Vincent@Vince_Jay

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Cette semaine, c’est la Cup !

Rugby à XIII

La Challenge Cup ou Coupe d’Angleterre est la compétition historique de la RFL qui a vu jour pour la saison 1896-1897 soit 1 an seulement après la création de la nouvelle fédération. Le premier champion de l’histoire est le club de Batley qui a battu St Helens en finale à Leeds et devant une assistance de plus de 13 000 personnes. Aujourd’hui la compétition comprend des clubs amateurs, semi-pros ou professionnels non seulement britanniques mais aussi français et russes.

La forme actuelle de la Coupe d’Angleterre est une succession de tours dont les rencontres (déci-dées par tirage au sort) sont à élimination directe. Les tenants du titre sont Warrington Wolves co-fi-nalistes en 2012 des Rhinos de Leeds après une finale disputée à Wembley devant près de 80 000 spectateurs.

Le club français ayant le plus long parcours en Challenge Cup est celui des Dragons Catalans, fina-listes en 2007 contre St Helens.

La Coupe d’Angleterre… mais comment ça marche ?

La Challenge Cup est une compétition dont les équipes aux différents niveaux entrent à des tours successifs sur un format général :• Tour Préliminaire qui départage les équipes anglaises amateur en deux poules• 1e tour opposant des équipes de la fédération amateur, ligue amateur, British Army, Royal Navy, Royal Air Force, champions universitaires et la ligue co-opérative incluant une équipe Écos-saise et une équipe Galloise• 2e tour voit se joindre aux meilleurs du 1er tour des équipes de Russie• 3e tour incluant des clubs semi-professionnels britanniques et français avec les 14 meilleurs du 2e tour• 4e tour, entrée des 14 équipes de Super League pour s’opposer aux 18 meilleurs du 3e tour• 5e tour opposant les 16 derniers• Quarts de finale, Demi-finale, Finale

Les résultats français du 4e tour :À ce stade de l’écrémage, seuls deux clubs français restaient en lice pour cette 4e phase de Challenge Cup : le Toulouse Olympique XIII (club d’Élite 1 française) et les Dragons Catalans, l’AS Carcassonne XIII ayant été éliminée au 3e tour face à Workington Town.

Les Dragons Catalans n’ont pas fait de quartier au South Leeds Stadium dimanche dernier face à des Hunslet Hawks incapables de dompter une escouade perpignanaise fortement remaniée. La

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défense friable des locaux aura permis aux hommes de Laurent Frayssinous d’inscrire la bagatelle de 9 essais et ce dès la 2e minute dont un triplé de Barthau et un doublé de Baile. La blessure de Bousquet à l’échauffement, le carton rouge de Ian Henderson et enfin le KO de Mickaël Simon n’auront que très peu entravé le rouleau compresseur sang et or. Il faudra presque 1 heure de jeu aux faucons anglais pour inscrire leur premier des deux seuls essais infligés à leurs visiteurs. Score final 12-50 (0-26) en faveur des français qui continuent la compétition.

Le Toulouse Olympique XIII n’a pas réussi à s’imposer au Huntington Stadium de York City malgré une partie très engagée et permettant aux Garonnais de prendre la pause avec un maigre avan-tage au score de 12-18. Au retour des vestiaires, les Toulousains auront subi pendant près de 25 minutes la loi des York City Knights se voyant « chargés » de trois essais dont le doublé de Kristian Brining. Puis les olympiens retrouveront le gazon de l’embut, par deux fois à la 71e et 80e. Mais la transformation ratée sur le dernier essai et la pénalité transformée avec succès par York à la 76e ne permettront pas au TO XIII d’apparaître au 5e tour.

Et pour les autres franchises de la Super League…Le hasard du tirage au sort a voulu que deux rencontres de ce week-end de Challenge Cup opposent des équipes de Super League. Ce fut le cas pour Leeds Rhinos victorieux à domicile des Castleford Tigers (23-12) et de Hull KR qui recevait St Helens et les a éliminés (26-18).Les autres franchises de Super League ont obtenu leur billet pour le 5e tour.

Le tirage au sort pour les 1/8e de Cup a eu lieu ce lundi et les Dragons Catalans recevront les 11 ou 12 mai prochains les tombeurs du TO XIII de dimanche dernier : les York City Knights.

Rugby à XIII

Sport Insolite

Un supporter des Bulls porte plainte contre Derrick RoseUn fan des Bulls accuse Derrick Rose de l'avoir rendu obèse en refusant de revenir sur les parquets cette saison après sa blessure. Matthew Thompson, un électricien de 25 ans entend donc porter plainte contre la star de Chicago qu’il rend responsable de son mal être ayant entraîné sa prise de poids. Déprimé par l’absence de son joueur fétiche, l’homme s’est vengé sur la nourriture et doit maintenant surveiller des éventuels problèmes de santé.

Un DJ dans les vestiairesLa musique dans les vestiaires est une tradition pour motiver les sportifs avant une rencontre. Les joueurs de l’équipe de baseball de Tampa Bay ont fait fort puisqu’ils ont fait venir un DJ pour mettre faire monter la température avant le match. DJ Fresh s’est donc invité dans le ves-tiaire des joueurs et l’on imagine que l’ambiance devait être très chaude. La recette semble fonctionner puisque Tampa Bay ne cesse d’enchaîner les victoires.

Pour retrouvez encore plus d’anecdotes insolites RDV sur www.sport-insolite.com

Agnès@PackDequinz

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Football Australien

AFL : Le point sur le début de saison Déjà quatre journées de saison régulière ont eu lieu. Quelles sont les équipes en forme, les équipes déjà en danger ? Allsports France vous propose un résumé du premier mois de compétition.

Bon départ pour les Bombers et le Power Quatre matchs et quatre victoires pour trois équipes qui dominent pour le moment le début de la saison. Les Bombers d'Essendon, le Power de Port Adelaide et les Cats de Gee-long. Les Bombers comptent dans leur rang Jobe Watson, le leader dans la catégories des disposais (passes reçues). Les Bombers ont bénéficié d'un calendrier assez favorable avec deux équipes plutôt modestes, les Demons de Melbourne F.C et les Crowns d'Adelaide. Le Power de Port Adelaide s'appuie lui sur leur full forward Justin Wethoff qui domine la ligue en terme de goals marqués (13) et de marks (42). D'autres joueurs de la ligne offensive ont égla-ment déjà marqué dix goals ou plus : Jay Schulz et Chad Wingard. Comme les Bom-bers, le calendrier de début de saison du Power était abordable. tout comme les Bom-bers, ils ont battu Melbourne F.C et Adelaide. Ils se sont également imposé contre les Gold Coast Suns et les Giants de Western Sydney.

Des chats offensifs, des lions inoffensifs.L'équipe qui fait un très bon début de saison est les Cats de Geelong. Les chats ont donné des coups de griffe aux deux derniers finalistes de l'an passé, les Swans de Sydney et les Hawks d'Hawtorn. Geelong a également battu les Kan-garoos de North Melbourne et les Dockers de Frementle. Les chats comptent parmi les leurs Joel Selwood qui est dans le Top 5 des meil-leurs plaqueurs. Fortune diverse pour les Bribane Lions. Les vainqueurs de la NAB Cup le mois dernier n'ont pas confirmé leurs bonnes prestations de la pré-saison. Dès la première journée, les espoirs des Lions ont été contra-riés par les Western Bulldogs.Ensuite devant leur public ils se sont également inclinés devant les Crows d'Adelaide. Lors de la troisième jour-née, les joueurs de Michal Voss se sont impo-sés contre les Gold Coast Suns pour seulement deux points. Cependant nouvelle rechute dimanche dernier contre les Kangaroos de North Melbourne. Tout comme les Lions, d'autres équipes n'ont gagné qu'un seul match : les Kangaroos, les Saints, les Eagles, les Blues, les Suns et Rebels. Seul les Giants de Western Sydney n'ont pas encore remporté le moindre match.

Concernant les autres équipes, les Swans et les Hawks comptent trois victoires en quatre match comme les Tigers de Richmond ou les Magpies de Collingwood. Deux équipes ont un bilan de deux victoires pour deux défaites : les Crows d'Adelaide et les Dockers de Frementle.

Xavier@Xav_Neuner

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Cette semaine nous recevons Matthieu Bataille, triple médaillé mondial en catégorie plus de 100kg. Rencontre avec un homme généreux, ouvert d’esprit et toujours disponible.

- Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, rappelles nous ton palmarès ?Matthieu Bataille 35 ans + 100kg. 15 ans d’Équipe de France Judo : champion de France et Cham-pion du Monde Universitaire . Champion d'Europe. Sélectionné et titulaire aux JO d'Athènes 2004. Triple Médaillé mondial et champion du monde par Équipe. Remplaçant JO 2012

- Quel a été le plus grand moment de ta carrière de Judoka ?Le titre mondial en Équipe en 2011 restera l'un des meilleurs souvenirs de ma carrière mais ce n'est pas le plus marquant pour moi. Je pense plutôt à l'une de mes médailles de bronze décrochée a Tokyo en 2010 lors des Champion-nats du Monde alors que je venais tout juste de devenir "Papa ". Un Événement très marquant car la préparation de ces championnats a été perturbée et difficile pour moi car une grossesse difficile pour mon épouse et l'arrivée prématurée de ce petit bonhomme qui pète la forme aujourd'hui ;-).....

- Dans ta catégorie, tu as fait le lien entre la génération David Douillet et la génération Teddy Riner. Mauvais timing ou chance d'évoluer aux côtés de ces monstres ?Quand je suis arrivée a l'Insep en.... 1997 ( Rires) je devais m'entraîner avec un certain David Douil-let , j'étais très impressionné a l'époque...Aujourd'hui je m'entraîne avec Teddy...J'ai connu ces 2 grandes générations d'athlètes et c'est une chance pour moi même si je n'ai jamais pu être n°1. Je n'ai jamais rien lâché . Je suis resté motivé et c'est sûrement grâce à ça que ma carrière a été celle-ci... Mais c'est également grâce au soutien permanent de mes proches et de mes amis, ceux qui m'ont toujours poussé à continuer même dans les moments les + difficiles ...( je n'ai pas été épargné par les blessures ... dont 2 grosses interventions et opérations aux genoux....)

- Tu n'es pas sélectionné en Équipe de France pour ces championnats d'Europe, mais tu seras quand même présent à Budapest, dans quel rôle ?Pas de sélection pour les Europe cette année mais on m'a appelé pour venir entraîner quelques jours les lourds.

- Cela apporte t' il encore quelque chose au judoka expérimenté que tu es de servir de spar-ring partner ?Sparring partner de Teddy a Londres, j'ai fait la préparation des JO puis j'ai accompagné l’Équipe De France jusqu'à Londres. J'ai été un des partenaires d'entraînement de Teddy toute la semaine et le jour de son sacre je me trouvais en salle d'échauffement où j'ai eu le plaisir de l'accompagner toute la journée de sa compétition.Pour les Europe c'est différent j'ai fait une préparation avec l’Équipe De France pendant 8 jours à la demande des entraîneurs ,mais je ne serai pas a Budapest .Je suivrai ça devant mon écran de TV et je pense qu'il va y avoir du podium !!!!

- Les lendemains de séances avec les titulaires en équipes de France font-ils mal ?J'ai 35 ans et évidemment la récupération n'est plus la même que lorsque j'en avais 20 mais je m'éclate toujours sur le tapis ...

- Quels sont tes objectifs sportifs pour cette saison ?Je prépare les championnats de France des Clubs qui auront lieu en Juin avec mon Club de Chilly Mazarin .Pour le reste, le planning n'est pas encore a jour ....

L’Interview de la semaine

Matthieu Bataille : l’entretien

Page 26: ASF Mag' #12

- On t'a malheureusement vu te faire disqualifier au Tournoi de Paris pour une technique désormais interdite. Les judokas ont-ils tous assimilés ces nouvelles règles ?Au Tournoi de Paris je perd en 1/4 par disqualification directe suite a une saisie aux Jambes ( depuis l'arrivée de ces règles je m'attendais de toute façon a ce que ça m'arrive). Cela fait 20 ans que je pratique mon judo, alors ce n'est pas évident pour moi de m'adapter. J'étais vert mais c'est comme ça . Ce sont les nouvelles règles et chaque athlète doit faire avec.L'ancienne génération s'y fera ,pour les petits jeunes ça ira ( Rires )....

- A bientôt 35 ans, tu te laisses combien d'années de sportif de haut niveau devant toi ?Je n'ai pas l'intention d'arrêter ma carrière demain mais je ne m'arrêterai pas dans 3 ans non plus ! Lol...J'ai mis bien sûr un petit coup de frein a mes entraînements car a 35 ans tu ne peux plus de défon-cer à l'entraînement comme avant mais je m'entraîne encore pas mal.Pour l'instant je m'entraîne encore a l'Insep et à l'Institut du Judo et avec mon Club du JCCMM pour les prochaines échéances a venir....

- As-tu déjà des plans de reconversion ?J'ai été choisi comme Ambassadeur pour un nouveau centre de rééducation pour Athlète de Haut niveau qui ouvrira ses portes a Berck sur Mer prochainement et je tournerai le spot promotionnel également . Je suis gardien de la paix.

- Nous savons que tu entraînes les jeunes de ton club. Comment réagit le compétiteur que tu es au bord des tatamis lors des compétitions ?J'entraîne des jeunes quelques heures par mois dans un club ou je suis d'ailleurs originaire l'As Etaples près du Touquet dans le Pas de Calais. Je les accompagne en compétition quand mon emploi du temps me le permet ( Ils sont fiers et moi aussi ! Lol )

- Tu t'investis aussi également auprès des judokas non voyants. Peux-tu nous en dire plus sur cette engagement ?J'essaye de me rendre sur les tournois et compétitions handisports, je suis parrain de plusieurs associations et j'essaye de faire en sorte d'être présent des que je le peux... Pas de différence sur le tapis: valide ou handisport : le Judo est un sport qui peut être pratiqué par tous....

- Dernière question que le monde entier se pose : A part toi, qui peut battre Teddy Riner sur la planète Judo ?Il est fort il est sur-motivé , je ne pense pas que quelqu'un puisse l'inquiéter ... L'embêter un peu oui (comme moi ! lol )mais le battre non je ne crois pas pour l'instant, c'est le number 1 .

L’Interview de la semaine

Fabien@Fabien976

Page 27: ASF Mag' #12

Les championnats d'Europe de Judo se déroule cette année à Budapest (Hun) du 25 au 28 Avril.

En 2011 à Istanbul l'équipe de France avait glané 9 médailles dont 4 titres, ce qui en faisait la première nation. En cette saison post-olympique, on assiste à un relatif changement de cadres avec les absences de Lucie Decosse (se consacrant à la préparation des ses derniers champion-nats du monde l'été prochain), Frédérique Jossinet (retraite) et Gévrise Emane (qui donne la priorité cette saison à ses études). De plus, les nouvelles titulaires, pour 3 d'entre elles, sont touchées par des mesures disciplnaires, ce qui ne va sans doute pas les aider à entrer sur le tatami avec toute la concentration que ce genre d'événement réclame.Chez les garçons, Teddy Riner est l'arbre (le chêne plutôt) qui cache la forêt. Seul médaillé il y a deux ans, il portera encore cette année sur ses (solides) épaules le poids de l'équipe de France, en l'absence d'Hugo Legrand blessé.Les nations traditionnelles du Judo Européen comme la Russie, les Pays-Bas ou la Bel-gique devraient une nouvelle fois tenter de briser la supériorité française.Un point de règlement : Chaque pays dispose d'un quota de judokas à présenter (hommes et femmes), avec une limitation à 2 par catégorie.

Voici dans leur ordre chronologique d'entrée en scène, quels sont les judokates et judokas que l'on devrait retrouver sur les podiums.

Jeudi 25 Avril :

Femmes -48Kg : Eva Csernoviczki (Hun)-Charline Van Snick (Bel)-Laetitia Payet (Fra)Sauf surprise, le titre devrait se jouer entre ces 3 filles, avec une petite préférence pour la hon-groise qui combat à domicile et pour la belge qui reste sur une médaille de bronze olympique. Si elle reste sérieuse et concentrée, notre française pourrait se mêler à la lutte pour la médaille.

Femmes -52Kg : Andreea Chitu (Rou)-Mareen Kraech (Ger)-Majlinda Majlinda (Kos)-Priscilla Gneto (Fra)L'immense favorite sera la kosovare qui gagne tout cette saison, et qui inspire de la crainte auprès de ces adversaires. La roumaine devrait lui donner la réplique en finale, mais les 2 autres favorites ne seront sans doute pas loin. Notre française était considérée comme une des femmes fortes de notre équipe de France, mais vu les circonstances....

Femmes -57kg : Automne Pavia (Fra)-Corina Caprioriu (Rou)-Sandrina Filmozer (Aut)-Telma Monteiro (Por)Dans une catégorie assez dense, la française devrait s'imposer puisqu'elle semble avoir trouvé le clefs de la catégorie. Il faudra se méfier de l'expérimentée autrichienne et des 2 autres princi-pales combattantes habituées des podiums internationaux.

Hommes -60Kg : Arsen Galtsyan (Rus)-Miran Papinashvili (Géo)-Sofiane Milous (Fra)-Ludwig Paischer (Aut).Cette catégorie est difficile à analyser, car on ne sait pas encore si c'est une de celles qui sera choisit par la Russie pour présenter 2 judokas. En tout état de cause, le russe champion olym-pique sortant est le très grand favoris devant le géorgien. Si ces nations ne retiennent qu'un judoka, Sofiane Milous peut rêver à une médaille de bronze, sinon ce sera extrêmement difficile !

Judo

Championnats d’Europe de judo

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Hommes -66Kg : David Larose (Fra)-Lasha Shavdatuashvili (Géo)-Golan Pollack (Isr)-Georgii Zantaria (Rus)-Dimitri Dragin (Fra).David Larose nous doit une revanche après des J.O. complètement ratés. Le n°1 mondial devrait retrouver sur sa route le géorgien qui semble toutefois en perte de vitesse depuis son titre olym-pique. L’Israélien et l'ukrainien arrivent, eux, lancés pour créer la surprise. En ce qui concerne le second français, ce sera soit excellent (un médaille) soit tout mauvais (élimination au premier tour).

Vendredi 26 Avril :

Femmes -63Kg : Clarisse Agbegnenou (Fra)-Anicka Van Emden (Ned)-Yarden Gerbi (Isr)En l'absence de la n°1 mondiale Gévrise Emane, la grande favorite sera la française, lauréate du dernier tournoi de paris et n°2 mondiale.On se méfiera de la bête noire des françaises, la batave et d'un autre espoir de la catégorie qui progresse de sortie en sortie pour Israël.

Femmes -70Kg : Kim Polling (Ned)-Laura Vargas-koch (Ger)-Linda Bolder (Ned)-Fanny Estelle Posvite (Fra)En raison de la retraite ou semi-retraite des 2 taulières de la catégorie (Lucie Decosse et Edith Bosh), la néerlandaise Polling sera l'immense favorite au même titre que l'allemande auteure d'un début de saison canon. L'autre néerlandaise pourrait accrocher le wagon des médaillables. Pour la française, ce sera plus difficile...

Hommes -73Kg : Dex Elmont (Ned)-Dirk Van Tichelt (Bel)-Mansur Isaev (Rus)-Pierre Duprat (Fra)Le favori pour le titre est sans nul doute le néerlandais grâce à sa très grande expérience du haut niveau européen. L'imprévisible belge, et le champion olympique russe (qui n'est pas sorti en compétition depuis son titre) seront en embuscade. Le français tentera de se faufiler jusqu'au podium mais ce sera compliqué. Par contre Teddy Riner dit qu'il est en très grande forme, alors...

Hommes:-81 Kg : Avtandil Tchrikishvili (Geo)-Ole Bischof (Ger)-Murat Khabachirov (Rus)-Loïc Pietri (Fra)Le géorgien est impressionnant en 2013 techniquement parlant, c'est le judoka de sa catégorie qui s'est le mieux adapté aux nouvelles règles. Il se méfiera pourtant de l'allemand, grand habi-tué des podiums internationaux. Le russe et le français ne seront pas que des « faire-valoir », leurs résultats récents leur laisse entrevoir de grandes choses.

Samedi 27 Avril :

Femmes -78Kg: Audrey Tcheuméo (Fra)-Lucie Louette (Fra)-Gemma Gibson (Gbr)-Luise Mal-zhann (Ger)Si tout se passe bien, on devrait avoir une finale franco-française dans cette catégorie avec l'avantage pour Lucie Louette qui semble prendre les rennes de la hiérarchie française.En outsi-ders, la britannique médaillée d'argent surprise des derniers J.O. Et l'allemande habituée des podiums internationaux.

Femmes +78Kg : Emilie Andéol (Fra)-Belki Zehra Kaya (Tur)-Lucija Polavder (Slo)-Elena Ivashenko (Ru)Difficile d'établir une hiérarchie dans cette catégorie. Si elle participe, la russe sera favorite au même titre que la française mais tout peut se passer dans cette compétition où un ippon surprise est vite arrivé.

Judo

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Hommes -90Kg : Varlam Lipartelian (Geo)-Ilias Iliadis (Gre)-Kirill Denisov (Rus)-Alexandre Idir (Fra)Ce pourrait être en finale un duel de passage de générations entre le grec qui fait figure d'in-vincible et le géorgien qui monte et qui a récemment remporté le tournoi de Paris. Attention au russe qui vient de frapper un grand coup dans le tournoi turque précédant ces champion-nats d'Europe. Ce sera en revanche très difficile pour le français.

Hommes -100Kg : Lukas Krpalek (Cze)-Tagir Khaibulaev (Rus)-Henk Grol (Ned)-Cyrille Maret (Fra)Aucune certitude dans cette catégorie où tous les judokas sont capables de battre tous les autres. Le néerlandais sera sans doute sur le podium comme d'habitude et le tchèque par très loin du titre. Le russe et le français seront à la lutte pour les médailles restantes.

Hommes +100Kg : Teddy Riner (Fra)-Adam Okruashvili (Geo)-Andreas Tolzer (Ger)-Ma-goned Nazhmudinov (Rus)-Jean-Sébastien Monvoisin (FraFra)Les français est une nouvelle fois hyper-favori et devrait l'emporter sans trop de difficulté apparente . L'allemand fera jouer son expérience, le géorgien sa forme actuelle et le russe son vice. Le chemin risque d'être beaucoup trop tortueux pour les second français.

Dimanche 28 Avril :

Par équipe Femmes : Si les françaises laissent de côté les problèmes extra-sportifs apparus récemment, elles sont imbattable dans la compétition. Les néerlandaises, les allemandes et les roumaines ne devraient pas échouer dans leur quête de podium.

Par équipe hommes :C'est la vraie bouteille à l'encre ! Les russes seront favoris, les géorgiens aussi, les français pourquoi pas et les allemands présents. Bon courage pour trouver le podium qui ne devrait tout de même pas être très éloigné de celui que je vous ai proposé.

Les compétitions seront à suivre à partir de 15H pour les phases finales sur l’Équipe 21 et toute la journée sur le site www.judo.tv (même si cela n'est pas encore confirmé)

A noter que les championnats d'Europe 2014 se dérouleront à Montpellier du 24 au 27 Avril.

Judo

Fabien@Fabien976

Page 30: ASF Mag' #12

Moto GP

La jeunesse gagne

Après Losail au Qatar, le championnat du monde moto faisait escale à Austin sur le circuit des Amériques.

En moto3, la course s'est résumé à un sprint de cinq tours suite au drapeau rouge déployé après dix des dix-huit tours de course prévus après la chute spectaculaire de Jasper Iwema. Ce sprint a été remporté par l'Espagnol Alex Rins qui après avoir dominé tout le week-end n'a du attendre que le dernier virage pour se débarrasser de ses rivaux Maverick Viñales et Luis Salom respecti-vement deuxième et troisième. Le Top 5 est complété par Jonas Folger et Miguel Oliveira premier pilote non KTM sur sa Mahindra. Concernant les Tricolores, Alexis Masbou a pris la huitième place tandis qu'Alan Techer est tombé tout comme Alex Marquez.

En Moto2, la victoire est revenue à un autre espagnol : Nicolas Terol. Le pilote du team Aspar a devancé assez largement un peloton de trois pilotes qui se sont battus jusqu'au bout : Esteve Rabat, Mika Kalio et Dominique Aegerter. Dans le dernier tour, Rabat a pris la deuxième place profitant d'un contact entre Kalio et Aegerter. Finalement le Finlandais a pris la troisième place devant le Suisse. La deuxième moto du Marc VDS Racing, celle du Britannique Scott Redding complète le Top 5. Du côté des Français, Johann Zarco a pris la sixième place.Il s'est débarrassé dans le dernier tour de l'Australien Anthony West. Moins de réussite pour Mike Di Meglio qui lui a échoué à la onzième place après s'être fait doublé comme au Qatar par Toni Elias dans le dernier tour. Louis Rossi a lui terminé 24e. Pol Espargaro et Simone Corsi sont eux tombés alors que le Japonais Nakagami a lui abandonné.

En MotoGP, c'est l'Espagnol Marc Marquez qui s'est imposé. Il est devenu à 20 ans le plus jeune en catégorie reine. Après un début de course prudent, il est rapidement revenu puis a dépassé son équipier Dani Pedrosa. Le champion du monde en titre Jorge Lorenzo au guidon de sa M1 a complété un podium 100% espagnol. Le Britannique Cal Crutchlow a pris la quatrième place devant l'Allemand Stefan Bradl du Luccio Ccchinello Racing, le nonuple champion du monde, Valentino Rossi et Andrea Dovizioso premier pilote Ducati. Aleix Espagaro au guidon de son Aprilla sur team Aspar a terminé premier CRT à la onzième place. Il s'est permis le luxe de devancer Bradley Smith et Ben Spies, deux pilotes prototypes. Son co-équipier Randy De Puniet a pris la quatorzième place.

Xavier@Xav_Neuner

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Bol d’Or

Kawasaki l’emporte

La 77e édition du Bol D'Or disputée sur le circuit de Nevers Magny-Cours a été remporté par la Kawasaki n°11. le trio Grégory Leblanc, Loris Baz et Jérémy Guarnoni a su déjoué les pièges d'une météo changeante pour s'imposer comme l'an passé. Epargnée par les problèmes, la Kawasaki n°11 a devancé de neuf tours la Yamaha n°7 du team autrichien YART qui a connu quelques déboires mécaniques.

La troisième place est revenue à la Suzuki n°1 du SERT. Handicapée par deux chutes avant la nuit cette moto a accumulé des tours de retard. Suite à un beau parcours quasi sans faute, la moto du trio Vincent Philippe, Anthony Delhalle et Julien Da Costa est remonté à la troisième place. Un problème de capteur a également gêné la Yamaha n°94 du GMT. David Checa, Kenny Foray et Mathieu Lagrive ont pris la quatrième place devant la Suzuki n°72 du Junior Team. Cette moto préparée par les mécaniciens du Lycée Le Mans Sud et pilotée par Baptiste Guittet, Etienne Masson et Nans Chevaux a terminé premier dans la catégorie Superstock. Suivent ensuite la deuxième superstock, la BMW n°13 puis des autres prototypes, la Suzuki n°2 et la Honda n°55 du National Moto. Déception en revanche pour la BMW n°99 qui a du abandonné vers 20h30 la faute à un mauvaise chute de l'Australien Karl Muggeridge.

Pour les amateurs de moto, rendez-vous maintenant à Suzuka pour une épreuve de 8h comptant pour l'EWC le 28 juillet.

Xavier@Xav_Neuner

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