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Jordan VILLEMAIRE et Amin MESBAHI
LE TROUBLE DE DÉFICIT D’ATTENTION AVEC OU SANS HYPERACTIVITÉCHEZ LES JEUNES AU QUÉBEC
Présenté àChristine Denis
Cours d’Intégration C : Santé humaineet prévention des maladies
Groupe 3
Collège Jean-de-BrébeufDépartement de Chimie-Biologie
4 mai 2009
Sondage et statistiques
Pour le sondage, nous voulions savoir s’il y avait autant de filles atteintes du trouble de déficit
d’attention avec ou sans hyperactivité que de garçons, en plus de faire une moyenne approximative de
personnes atteintes. Pour ce faire, nous sommes allés au Collège St-Laurent, puisque nous nous sommes
dits que prendre de telles données dans un collège d’excellence comme Jean-de-Brébeuf pouvait
possiblement fausser les résultats.
Nous avons donc questionné 40 filles et 40 gars. Les trois questions posées sur les feuilles distribuées
étaient les suivantes :
1. Quel est votre sexe? M F
2. Avez-vous déjà été diagnostiqué positif pour le trouble de déficit d’attention avec ou sans
hyperactivité? Oui Non
3. Si non, avez-vous de la difficulté à retenir votre attention à l’école et à la maison? Oui Non
En ce qui concerne les deux dernières questions, nous les avons mises ensemble, c’est-à-dire que s’il se
trouvait un « Oui » dans la 3e question nous faisions comme si la 2e question avait été répondue
positivement et annulions la troisième. Si les deux avaient été répondues négativement, nous annulions
la 3e. En effet, pour les besoins de la cause la 3e question voulait dire la même chose pour nous que la 2e
(du moins elles ont le même effet pour compiler les statistiques).
Évidemment nous avons demandé à autant de filles que de gars, 40 chaque, pour un total de 80
individus. Chez les filles, nous avons recueilli 4 réponses positives, et chez les gars, seulement 2. Ceci
nous donne un pourcentage facilement calculable de 10% de filles atteintes du TDAH et 5% de gars
atteints. Pour la population générale ceci donne 6 résultats positifs sur 80, ou 7,5%.
Évidemment, ici l’échantillon de personnes questionnées est légèrement trop petit pour être
d’une grande précision. De plus, la troisième question est elle aussi légèrement imprécise en ce sens
qu’il y a plusieurs symptômes du TDAH et qu’il faut en démontrer plusieurs pour recevoir le diagnostic.
Notre intervalle de confiance est donc réduit et nous le mettons à 7/10, donc il y aurait 3 chances sur 10
que ces résultats ne veulent strictement rien dire et ne sont pas représentatifs de la population au
complet.
Malgré ces imprécisions cependant, nos proportions trouvées lors de ce sondage semblent tout
de même ressembler aux statistiques actuelles qui ont rapport au nombre de personnes atteintes du
TDAH. En effet, le pourcentage de la population atteint est reconnu comme étant autour de 5 à 10
pourcents, et notre 7,5% pour la moyenne rentre étrangement bien là-dedans. Par contre, les
statistiques récentes démontrent que les filles sont autant touchées que les gars par la TDAH, et les un
peu moins récentes prétendaient que les hommes étaient de deux à trois fois plus touchés que les
femmes; mais nos chiffres semblent dire que ce trouble est plus présent chez les femmes. Ceci est très
possiblement dû à des personnes qui soit voient des symptômes de maladies partout, soit ne veulent
pas admettre qu’elles ont possiblement un problème, même de façon anonyme, ou tout simplement
comme mentionné plus haut un échantillon trop petit d’individus.
Aspect historique du TDAH
Le trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité a probablement toujours exister, ou
du moins existe surement depuis bien longtemps. Il fut étudié en 1897 par le français Bourneville qui
fonda le concept d’ « Instabilité Neuro Motrice ». Cependant, il n’a été décrit cliniquement qu’au début
du 20e siècle. Depuis sa découverte, il a changé plusieurs fois de nom : en 1968, il a été nommé
« Syndrome de l’enfant hyperactif », en 1980, « Trouble déficitaire de l’attention », en 1987, « Trouble
d’hyperactivité avec déficit d’attention », pour finir en 2000 par le trouble de déficit d’attention avec ou
sans hyperactivité, qui est maintenant le seul utilisé pour parler de ce trouble.
Plus tard, aux États-Unis, on privilégia une approche moins psychologique en étudiant le cerveau
et ses différents cortex pour découvrir l’origine du trouble.
Depuis sa découverte ce trouble est considéré comme relativement important et nécessite de se
faire traiter; cependant, bien que dans la plupart des pays le TDAH à l’âge adulte est reconnu depuis
quelques décennies, en France notamment il ne l’est pas et n’est pas enseigné dans les programmes des
futurs psychiatres.
En 2006, un avis fut publié par rapport au TDAH qui eut un effet marquant. Cet avis prétendait
qu’il n’existe aucune preuve pour le lien entre la génétique et le TDAH, qu’il n’y avait aucun lien entre
les gènes ou un déséquilibre chimique et les troubles psychologiques. Cet avis prétendait aussi que la
psychiatrie avait inventé une nouvelle maladie mentale pour faire du profit sur le dos des enfants, que
les médicaments comme le Ritalin avaient le même effet que la cocaïne, etc. Cet avis était signer par la
« Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme », et créa donc une grande agitation,
principalement dans le milieu scolaire et médical ainsi que les gens atteints. Cependant, on se rendit
compte par la suite que cette Commission fut en fait créée par l’Église de Scientologie et avait été
confondu avec la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU.
En parlant du Ritalin, principal médicament pour traiter le TDAH, il fut breveté en 1954, mais ce
n’est qu’en 1960 qu’il a commencé à être utilisé pour les cas de troubles de déficit d’attention, car au
début il était prescrit contre la dépression et la narcolepsie.
Aspect biologique du TDAH
Le trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité est tout d’abord et avant tout un
problème d’origine neurologique. En effet, ce qui cause les symptômes décrit dans la section qui suit
celle-ci est tout simplement un déséquilibre neurochimique dans le cerveau; les neurotransmetteurs
(qui sont des agents biochimiques que les neurones libèrent pour envoyer un signal à d’autres
neurones), notamment la dopamine et la noradrénaline, de trois régions en particulier du cerveau, sont
en effet en quantités trop petites pour un fonctionnement optionnel des zones décrites ci-dessous du
cerveau du patient.
Les régions plus particulièrement touchées du cerveau sont le lobe pariétal et le cortex préfrontal. Le
lobe pariétal est important : il régit les informations fournies au cerveau par les sens, tels la vision, le
toucher et l’audition, et possède une forte implication dans l’attention (surtout visuelle); un
débalancement neurochimique dans ce secteur amène donc évidemment un trouble de l’attention. Le
cortex préfrontal, de son côté, est une partie du lobe frontal qui s’occupe des fonctions exécutives, tels
la capacité d’attention (encore), de planification, d’organisation et d’inhibition des impulsions; un
dérèglement dans cette partie du cerveau explique encore beaucoup des autres symptômes. Ces régions
ont été déterminées en remarquant qu’elles s’activaient différemment de la moyenne chez les
personnes diagnostiquées comme ayant le trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité.
Aujourd’hui, les experts s’entendent pour dire que la cause principale de cette maladie est
l’hérédité. En effet, dans près de 75% des cas, l’un des parents est aussi atteint du TDAH, qu’il ait déjà
été diagnostiqué ou non. Des recherches ont démontrés qu’environ un homme sur trois atteint de ce
trouble va avoir un enfant atteint lui aussi. De plus, dans le cas de jumeaux identiques, si l’un des deux
est diagnostiqué comme ayant le TDAH, son frère possède 80% de chances de d’en être atteint aussi.
Lorsque l’hérédité ne semble pas être la cause du problème, d’autres facteurs sont considérés comme
pouvant occasionner le trouble de déficit d’attention chez les enfants. Par exemple, avant la naissance,
l’enfant a plus de chances de développer ce trouble si la mère est soumise à l’alcool, le tabagisme ou la
drogue, ou est exposée à des métaux lourds tels le plomb ou autre substance toxique pour l’humain.
Après la naissance, des causes possibles pour développer le TDAH inclus une encéphalite, un
traumatisme crânien, ou une naissance prématurée.
Les causes de cette maladie étant plutôt méconnues, il est pour l’instant impensable de guérir
ce trouble, bien qu’il ait été remarqué que près de 40% des enfants qui en sont atteint n’ont plus de
problèmes rendus à l’âge adulte. Cependant, il est possible de le prévenir un minimum si la mère fait
attention a sa santé et son environnement.
Par contre, bien qu’il n’existe aucun traitement curatif une fois qu’on est atteint du TDAH, il
existe des traitements qui atténuent les symptômes. Les plus efficaces en ce moments sont les
médicaments, plus spécialement ceux de la catégorie des méthyphénidates, dont le plus populaire est le
Ritalin, qui augmente le taux de dopamine du système nerveux central. La dose de Ritalin prescrite varie
d’un enfant a l’autre, chaque cas étant relativement unique; si l’enfant reçoit une trop grande
concentration, l’enfant deviendra « trop » calme, et fonctionnera au ralenti. Bien que ce médicament
soit en fait un stimulant léger du SNC, l’effet quelque peu paradoxal chez quelqu’un atteint du trouble
de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité est que ce dernier est apaisé et plus capable de se
concentrer mentalement. Pour certains enfants, la différence est comme le jour et la nuit, même une
heure seulement après avoir pris le médicament : avant, incapable de se concentrer sur une tâche
quelconque plus de 40 secondes, et une heure après, il est capable de faire un devoir de mathématiques
au complet.
Toutefois, le Ritalin possède des effets secondaires. En effet, dès les premiers jours, il provoque une
diminution de l’appétit : l’enfant a généralement moins faim sur l’heure du midi, mais plus faim rendu
au souper. De plus, les poussées de croissances de l’enfant en traitement sont souvent retardées. Elles
subviennent tout de même, mais plus tard dans l’adolescence. Enfin, le Ritalin est déconseillé aux
personnes ayant des troubles cardiaques, même peu importants, puisque l’un des effets secondaires
majeurs du médicament est qu’il peut entraîner une tachycardie. Les autres effets majeurs potentiels
sont des nausées et peut-être des vomissements, et quelques cas d’insomnies ont aussi été répertoriés.
http://www.algerie-dz.com/forums/sante/104310-faits-et-mythes-au-sujet-du-tdah-trouble-deficitaire-de-lattention-avec-hyperactivit.html
http://www.neurofit.ch/centrewellness//upload/download/chiro/Guerir1.pdf
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=5661
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