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Affiches scientifiques — 1 re partie A69 154 Difficultés thérapeutiques chez l’adolescent asthmatique A. Ech-Cherrate , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes, ayant des répercussions sur la vie scolaire, psycholo- gique et socioprofessionnelle. Ces difficultés sont plus fréquentes chez l’adolescent asthmatique. Nous avons mené une étude rétros- pective sur 182 patients asthmatique suivis à la consultation d’allergologie du CHU Ibn Rochd entre janvier 2009 et août 2011. Les adolescents (âge entre 12 à 18 ans) représentent 23 % (41 cas) de l’ensemble des patients asthmatiques dont 25 % des cas sont adressés de la pédiatrie. La moyenne d’âge est de 17 ans avec des extrêmes de 12 à 18 ans. On ne note pas de prédominance de sexe. Un antécédent d’hospitalisation en réanimation est retrouvé dans 14 % des cas. L’asthme est classé stade I dans 12 % des cas, stade II dans 34 % des cas, stade III dans 49 % des cas et stade IV dans 5 % des cas. L’asthme est contrôlé dans 41 % des cas, partiellement contrôlé dans 49 % des cas et non contrôlé dans 10 % des cas. Le déni de la maladie et la non-observance du traitement sont les principales causes du non-contrôle. À travers cette étude, il paraît que l’asthme est plus difficile à contrôler chez les adolescents d’où l’intérêt d’une bonne éducation et d’une thérapie psycho-comportementale adéquate. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.215 155 Étude comparative du profil de l’asthme du sujet âgé et sujet jeune S. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’asthme du sujet âgé constitue une préoccupation grandissante. Son diagnostic est difficile vu la non-spécificité des signes cliniques et la fréquence des comorbidités. Sa prise en charge doit tenir compte des particularités du sujet âgé. Nous rapportons une étude rétrospective, étalée sur 4 ans, comparant le profil de l’asthme de 169 asthmatiques répartis en 2 groupes. Le groupe 1 comprend 45 sujets âgés de plus de 60 ans et le groupe 2 comprend 123 sujets âgés de moins de 60 ans. La moyenne d’âge était de 65 ans dans le groupe 1 vs 33 ans dans le groupe 2, avec une nette prédominance féminine dans les 2 groupes. Les comorbidités étaient retrouvées dans 27 cas du groupe 1 vs 21 cas du groupe 2 (p 0,001). L’atopie personnelle, dominée par la rhinite allergique, était observée dans 38 cas du groupe 1 vs 108 cas du groupe 2. L’atopie familiale était présente dans 9 cas du groupe 1 vs 61 cas du groupe 2 (p 0,02). Parmi le groupe des sujets âgés, 27 asthmatiques avaient au moins un facteur de haut risque vs 65 asthmatiques du groupe 2. La spi- rométrie, réalisée dans tous les cas, avait retrouvé un trouble ventilatoire obstructif chez 31 patients du groupe1 vs 46 patients du groupe 2 (p 0,001). La réversibilité sous béta2-mimétiques était obtenue dans 13 cas du groupe 1 vs 57 cas du groupe 2 (p 0,05). L’asthme persistant sévère était retrouvé dans 20 cas du groupe 1 vs 25 cas du groupe 2 (p 0,01). La maladie asthmatique était partiel- lement à non contrôlée chez 39 patients âgés vs 83 patients jeunes (p 0,02). L’évolution sous traitement était bonne chez 9 sujets âgés seulement vs 66 jeunes asthmatiques (p 0,001). Au terme de cette étude, la comparaison révèle que l’asthme du sujet âgé est plus sévère et de contrôle plus difficilement obtenu. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.216 156 Facteurs déclenchants de la crise d’asthme : à propos de 80 cas I. Rahibi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’exacerbation d’asthme est une cause fréquente de consulta- tion et d’hospitalisation. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 80 cas de crise d’asthme hospitalisé au service des mala- dies respiratoires du CHU Ibn Rochd entre janvier 2006 et juillet 2011. Il s’agit de 48 femmes et 32 hommes dont la moyenne d’âge est de 26 ans (extrêmes :15 à 77 ans). La majorité des patients (80 %) sont de bas niveau socioéconomique. L’atopie personnelle est notée dans 82 % et l’atopie familiale dans 53 %. Le taba- gisme est retrouvé chez 11 %. La majorité des patients sont connus asthmatiques depuis plus de 10ans. L’asthme était per- sistant sévère dans 44 %, persistant modéré dans 38 %, persistant léger dans 13 % et intermittent dans 5 %, avec une mauvaise observance thérapeutique dans 80 %. Les facteurs déclenchants de l’exacerbation étaient dominés par : l’exposition aux allergènes dans 62 %, l’effort physique dans 60 %, le changement de climat dans 58 %, la surinfection bronchique dans 55 %. Le facteur psy- chique est noté dans 55 % (stress dans 40 %, conflit familial dans 25 %, rire et pleure dans 7,5 % chacun), le facteur endocrinien dans 30 % (grossesse et menstruation dans 9 % chacune, ménopause dans 3 %, l’accouchement dans 1 %), la prise médicamenteuse (AINS et bêtabloqueurs) dans 5 % et la prise alimentaire dans 2,5 %. Le reflux gastro-œsophagien est noté dans 8 %, l’infarctus du myo- carde dans 2,5 %, l’acidocétose diabétique et le pneumothorax spontané dans 1 % chacun. Afin d’améliorer la prise en charge et de réduire la fréquence des crises d’asthme, une éducation des patients est élémentaire notamment l’éviction des facteurs déclenchants. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.217 157 Asthme et obésité S. Boumezaoued , L. Nfissi , M. Serraj , B. Amara , M. Elbiaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Introduction.— De plus en plus d’arguments plaident en faveur d’un rôle de l’obésité dans l’asthme, sans pour autant que les choses soient claires et qu’un lien de causalité soit établi. Objectif.— Préciser les caractéristiques de l’asthme chez le sujet obèse et l’influence de l’obésité sur la sévérité et le contrôle de l’asthme. Matériel et méthodes.— Étude rétrospective incluant 160 patients asthmatiques suivis à la consultation d’allergologie du CHU Hassan II de Fès, sur deux ans. Les patients sont répartis en deux groupes en fonction de l’index de masse corporelle (IMC) : groupe A : 110 cas avec IMC < 25, groupe B : 50 cas avec IMC > 25. Résultats.— L’âge moyen des patients est de 40ans (10—81).La prédominance est féminine dans le groupe B, soit 68 % contre 36 % dans le groupe A (p = 0,01). Les comorbidités sont retrouvés dans 42 % et 22 % respectivement dans le groupe B et A. La rhi- nite allergique est retrouvée dans 60 % dans le groupe B contre 70 % dans le groupe A (p = 0,37). La conjonctivite allergique dans 42 % versus 58 % (p = 0,1). L’atopie familiale dans 40 % contre 37 % (p = 0,05). Un TVO sévère est retrouvé dans 28 % versus 20 % (p = 0,5). L’asthme est non ou partiellement contrôlé dans 36 % versus 31 % (p = 0,1). Conclusion.— On note la prédominance féminine chez les asthma- tiques obèses. Le surpoids et l’obésité semblent par ailleurs liés à

Asthme et obésité

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Affiches scientifiques — 1re partie

154Difficultés thérapeutiques chez l’adolescentasthmatiqueA. Ech-Cherrate , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine ,A. Bakhatar , A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voiesaériennes, ayant des répercussions sur la vie scolaire, psycholo-gique et socioprofessionnelle. Ces difficultés sont plus fréquenteschez l’adolescent asthmatique. Nous avons mené une étude rétros-pective sur 182 patients asthmatique suivis à la consultationd’allergologie du CHU Ibn Rochd entre janvier 2009 et août 2011.Les adolescents (âge entre 12 à 18 ans) représentent 23 % (41 cas)de l’ensemble des patients asthmatiques dont 25 % des cas sontadressés de la pédiatrie. La moyenne d’âge est de 17 ans avec desextrêmes de 12 à 18 ans. On ne note pas de prédominance de sexe.Un antécédent d’hospitalisation en réanimation est retrouvé dans14 % des cas. L’asthme est classé stade I dans 12 % des cas, stade IIdans 34 % des cas, stade III dans 49 % des cas et stade IV dans 5 % descas. L’asthme est contrôlé dans 41 % des cas, partiellement contrôlédans 49 % des cas et non contrôlé dans 10 % des cas. Le déni dela maladie et la non-observance du traitement sont les principalescauses du non-contrôle. À travers cette étude, il paraît que l’asthmeest plus difficile à contrôler chez les adolescents d’où l’intérêtd’une bonne éducation et d’une thérapie psycho-comportementaleadéquate.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.215

155Étude comparative du profil de l’asthme du sujetâgé et sujet jeuneS. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine , A. Bakhatar ,A. BahlaouiCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

L’asthme du sujet âgé constitue une préoccupation grandissante.Son diagnostic est difficile vu la non-spécificité des signes cliniqueset la fréquence des comorbidités. Sa prise en charge doit tenircompte des particularités du sujet âgé. Nous rapportons une étuderétrospective, étalée sur 4 ans, comparant le profil de l’asthmede 169 asthmatiques répartis en 2 groupes. Le groupe 1 comprend45 sujets âgés de plus de 60 ans et le groupe 2 comprend 123 sujetsâgés de moins de 60 ans. La moyenne d’âge était de 65 ans dans legroupe 1 vs 33 ans dans le groupe 2, avec une nette prédominanceféminine dans les 2 groupes. Les comorbidités étaient retrouvéesdans 27 cas du groupe 1 vs 21 cas du groupe 2 (p ≤ 0,001). L’atopiepersonnelle, dominée par la rhinite allergique, était observée dans38 cas du groupe 1 vs 108 cas du groupe 2. L’atopie familiale étaitprésente dans 9 cas du groupe 1 vs 61 cas du groupe 2 (p ≤ 0,02).Parmi le groupe des sujets âgés, 27 asthmatiques avaient au moinsun facteur de haut risque vs 65 asthmatiques du groupe 2. La spi-rométrie, réalisée dans tous les cas, avait retrouvé un troubleventilatoire obstructif chez 31 patients du groupe1 vs 46 patients dugroupe 2 (p ≤ 0,001). La réversibilité sous béta2-mimétiques étaitobtenue dans 13 cas du groupe 1 vs 57 cas du groupe 2 (p ≤ 0,05).L’asthme persistant sévère était retrouvé dans 20 cas du groupe 1 vs25 cas du groupe 2 (p ≤ 0,01). La maladie asthmatique était partiel-lement à non contrôlée chez 39 patients âgés vs 83 patients jeunes(p ≤ 0,02). L’évolution sous traitement était bonne chez 9 sujetsâgés seulement vs 66 jeunes asthmatiques (p ≤ 0,001). Au terme decette étude, la comparaison révèle que l’asthme du sujet âgé est

plus sévère et de contrôle plus difficilement obtenu.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.216

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56acteurs déclenchants de la crise d’asthme : àropos de 80 cas

. Rahibi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

’exacerbation d’asthme est une cause fréquente de consulta-ion et d’hospitalisation. Nous rapportons une étude rétrospectiveortant sur 80 cas de crise d’asthme hospitalisé au service des mala-ies respiratoires du CHU Ibn Rochd entre janvier 2006 et juillet011. Il s’agit de 48 femmes et 32 hommes dont la moyenne d’âgest de 26 ans (extrêmes :15 à 77 ans). La majorité des patients80 %) sont de bas niveau socioéconomique. L’atopie personnellest notée dans 82 % et l’atopie familiale dans 53 %. Le taba-isme est retrouvé chez 11 %. La majorité des patients sontonnus asthmatiques depuis plus de 10 ans. L’asthme était per-istant sévère dans 44 %, persistant modéré dans 38 %, persistantéger dans 13 % et intermittent dans 5 %, avec une mauvaisebservance thérapeutique dans 80 %. Les facteurs déclenchants de’exacerbation étaient dominés par : l’exposition aux allergènesans 62 %, l’effort physique dans 60 %, le changement de climatans 58 %, la surinfection bronchique dans 55 %. Le facteur psy-hique est noté dans 55 % (stress dans 40 %, conflit familial dans5 %, rire et pleure dans 7,5 % chacun), le facteur endocrinienans 30 % (grossesse et menstruation dans 9 % chacune, ménopauseans 3 %, l’accouchement dans 1 %), la prise médicamenteuse (AINSt bêtabloqueurs) dans 5 % et la prise alimentaire dans 2,5 %. Leeflux gastro-œsophagien est noté dans 8 %, l’infarctus du myo-arde dans 2,5 %, l’acidocétose diabétique et le pneumothoraxpontané dans 1 % chacun. Afin d’améliorer la prise en charget de réduire la fréquence des crises d’asthme, une éducationes patients est élémentaire notamment l’éviction des facteurséclenchants.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.217

57sthme et obésité

. Boumezaoued , L. Nfissi , M. Serraj , B. Amara , M. Elbiaze ,.C. Benjelloun

Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc

ntroduction.— De plus en plus d’arguments plaident en faveur d’unôle de l’obésité dans l’asthme, sans pour autant que les chosesoient claires et qu’un lien de causalité soit établi.bjectif.— Préciser les caractéristiques de l’asthme chez le sujetbèse et l’influence de l’obésité sur la sévérité et le contrôle de’asthme.atériel et méthodes.— Étude rétrospective incluant 160 patientssthmatiques suivis à la consultation d’allergologie du CHU HassanI de Fès, sur deux ans. Les patients sont répartis en deux groupesn fonction de l’index de masse corporelle (IMC) : groupe A : 110 casvec IMC < 25, groupe B : 50 cas avec IMC > 25.ésultats.— L’âge moyen des patients est de 40 ans (10—81).Larédominance est féminine dans le groupe B, soit 68 % contre6 % dans le groupe A (p = 0,01). Les comorbidités sont retrouvésans 42 % et 22 % respectivement dans le groupe B et A. La rhi-ite allergique est retrouvée dans 60 % dans le groupe B contre0 % dans le groupe A (p = 0,37). La conjonctivite allergique dans2 % versus 58 % (p = 0,1). L’atopie familiale dans 40 % contre 37 %p = 0,05). Un TVO sévère est retrouvé dans 28 % versus 20 % (p = 0,5).

’asthme est non ou partiellement contrôlé dans 36 % versus 31 %p = 0,1).onclusion.— On note la prédominance féminine chez les asthma-iques obèses. Le surpoids et l’obésité semblent par ailleurs liés à
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70 16e Congrès de pneumologie de la

a sévérité de l’asthme et contribuent à augmenter la difficulté duontrôle des symptômes.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.218

58omparaison d’un questionnaire versus la mesuree la fraction exhalée du monoxyde d’azote (FENO)ans l’évaluation du contrôle de l’asthme : àropos d’une population d’asthmatiques tunisiens

. Yangui , M. Abouda , M. Triki , I. Sahnoun , H. Khouani ,.R. Charfi

Service de pneumologie, hôpital des FSI, La Marsa, Tunisie

ntroduction.— Les questionnaires sont un moyen rapide’évaluation du contrôle de l’asthme qui dépendent largement dea compréhension des patients.ut.— Étudier la pertinence du test de contrôle de l’asthme (versionrabe) comme moyen d’évaluation de l’inflammation bronchique ene comparant avec la mesure de la FENO.atériels et méthode.— Il s’agit d’une étude prospective menée

ur une période de 2 mois ayant inclus des patients asthmatiquesn dehors toute exacerbation. Ils ont bénéficié d’une évaluation duontrôle de l’asthme par un Asthma Control Test (ACT) et d’uneesure du NO exhalé.ésultats.— Cinquante et un patients asthmatiques (dont6 femmes) ont été inclus, leur âge moyen est de 41,5 ans.a valeur moyenne de la FENO dans notre population est de9,5 ppb. La valeur moyenne de la FENO dans le groupe des1 patients ayant un ACT supérieur à 20, est de 30,7 ppb contre3, 1 ppb pour le groupe des 20 patients ayant un ACT inférieur

20 (p = 0,03). Le pourcentage des patients ayant une valeure la FENO en faveur d’une inflammation bronchique (dépassant5 ppb) était de 45 % dans le groupe des patients théoriquementontrôlés à l’interrogatoire (ACT supérieure à 20) contre 75 % danse groupe des patients non contrôlés (ACT inférieur à 20) avec> 0,05.onclusion.— L’ACT est un bon test subjectif moins spécifique que laesure de la FENO dans l’évaluation de l’inflammation bronchique

hez les asthmatiques. En effet, les résultats de ce test dépendente sa compréhension et de la connaissance de la maladie par lessthmatiques.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.219

59sthme : comparaison entre sujet tabagique et nonabagique. Berrada , H. Afif , A. Riah , W. El Khattabi , A. Aichane ,. Bouayad

Service des maladies respiratoires, hôpital 20 août, Casablanca,aroc

e tabagisme actif est reconnu pour être un facteur déclenchantans l’asthme. Le but de notre travail est d’étudier l’influence duabagisme actif sur le contrôle de la maladie asthmatique. Pour ce,ous avons mené une étude prospective étalée sur 4 ans et compor-ant le profil de 25 patients asthmatiques tabagiques (groupe 1) et00 patients asthmatiques non tabagiques (groupe 2). La moyenne’âge est de 36 ans (groupe 1) et de 36 ans (groupe 2). Il existene prédominance masculine dans le groupe 1 et féminine dans leroupe 2 (p = 0,00001). L’asthme stade I n’est pas retrouvé dans leroupe 1, alors qu’il est de 4 % dans le groupe 2 (p = 0,04) ; pour

e stade II, il est de 25 % (groupe 1) et de 36 % dans (groupe 2)p = 0,09) ; pour le stade III, il est de 65 % (groupe 1) et de 42 %groupe 2) (p = 0,001) et identique pour le stade IV (18 %). Les testsrick tests sont positifs dans 70 % (groupe 1) et dans 85 % (groupe

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

). Les allergènes les plus fréquents dans le groupe 1 : Dermatotéronyssinus (DP) (50 %), Dermato Farinae (DF) (45 %), Alternaria27 %), Cladosporium (27 %), Blomia (23 %), blatte (23 %) et blé farine14 %). Pour le groupe 2 : DP (64 %), DF (60 %), Blomia (28 %), Bléarine (20 %), Poils de chat (17 %), graminés (16 %), blatte (15 %),lternaria (13 %) et cladosporium (5 %). Après traitement adapté,’asthme est contrôlé dans 55 % (groupe 1) et dans 66 % (groupe 2)p = 0,1) ; il est partiellement contrôlé dans 30 % (groupe 1) et dans2 % (groupe 2) (p = 0,001) et non contrôlé dans 27 % (groupe 1) etans 22 % (groupe 2) (p = 0,41). On note à travers ce travail quee tabagisme actif a un impact sur la maladie asthmatique et sonvolution.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.220

60aintien du contrôle de l’asthme aprèshangement d’association fixe corticoïdesnhalés/béta2 agoniste longue action (AF). Bugnas a, J. Dupouy b, O. Lagrange c, M. Legendre d, C. Pinet e,. Salletaz f, S. Verdier g, C. De Meynard h, P. Chanez i

Pneumologue, Nice, FranceNîmes R&D, Nîmes, FrancePneumologue, Angoulême, FrancePneumologue, Chamalière, FrancePolyclinique des Fleurs, Ollioules, FrancePneumologue, Toulon, FranceCentre de pneumologie, Perpignan, FranceLaboratoires Chiesi, Courbevoie, FranceHopital Nord, Marseille, France

e maintien du contrôle de l’asthme après changement d’AF est peutudié. Cette étude avait pour but de montrer l’équivalence entrees AF béclométasone/formotérol (BDP/F, Innovair® spray) et fluti-asone/salmétérol (FP/S, Sérétide Diskus®) à doses équipotentesur le maintien du contrôle chez des asthmatiques initialementontrôlés par FP/S 500/100 �g/j. Cet essai prospectif, randomisé,roupes parallèles, double-aveugle/placebo a enrolé 416 patientsecevant 12 semaines de BDP/F 400/24 �g/j ou FP/S 500/100 �g/j.es critères de jugement reposaient sur le VEMS pré (crit principal)t post BD(1H) et l’ACQ 7.ous ces patients préalablement contrôlés par FP/S, ont conservée contrôle, quelle que soit la prise en charge BDP/F (Innovair®) ouP/S avec tolérance similaire.

VEMSpré-dose (L)[IC 95 %]

VEMSpost-doseAUC0—1h (L)[IC 95 %]

ACQ-7

Différencedesmoyennesajustées(BDP/F vsFP/S)

Différencedesmoyennesajustées(BDP/F vsFP/S)

BDP/Fextrafine(n = 207)

FP/S(n = 208)

nclusion 0,04b

[0,01 ;0,07]

0,33 0,34

in detraitement

0,01a

[—0,03 ;0,06]

0,06c

[0,01 ;0,10]

0,34a 0,32a

Différence non significative entre les traitements.

p = 0,004 entre les traitements.p = 0,019 entre les traitements.

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