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Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

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Coproduit par l’INSEE & l’AUDAP, l’ATLAS 2010 présente les grands traits d’un vaste territoire composé de 167 communes du Pays Basque : l’aire urbaine de Bayonne et ses territoires d’influence. Cette publication à destination des acteurs locaux permet de mettre en évidence les grands enjeux du territoire au moment où plusieurs SCoT sont en cours d’élaboration. Cet atlas a pour objectif de faire connaître et comprendre l’aire urbaine de Bayonne et de ses territoires d’influence en fournissant aux acteurs locaux un concentré d’informations objectivées sur le territoire communes. Il s’adresse aux élus afin de mettre à leur disposition une somme de connaissances synthétiques et transversales mais également aux partenaires des collectivités locales qui collaborent aux projets de développement local, aux citoyens qui souhaitent mieux le comprendre et appréhender les problématiques auxquelles ils doivent faire face.

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Pourquoi un atlas ?

L’Insee Aquitaine et l’agence d’urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap) ont réalisé, en partenariat, un document visant à mettre à disposition des acteurs locaux, élus et techniciens, un outil de connaissance territoriale au moment où plusieurs SCoT sont en cours d’élaboration.

Plutôt qu’une juxtaposition de chiffres et de cartes, le parti a été pris de faire émerger les forces et les faiblesses du territoire et de dégager les enjeux à partir d’une sélection d’indicateurs. Dans cette perspective, le territoire a été abordé tant sous l’angle de ses caractéristiques environnementales, démographiques, économiques qu’au travers des thématiques habitat, services ou mobilité.

Il en ressort un document assez complet (mais qui n’a pas la prétention d’être exhaustif) dont l’objectif affirmé est de contribuer à la mise en évidence des enjeux du territoire.

Articulation des niveaux géographiques

L’atlas de l’aire urbaine de Bayonne et de ses territoires d’influence concerne un territoire vaste, défini essentiellement sur la base des navettes domicile-travail.

A défaut d’une réalité institutionnelle ou politique, ce périmètre trouve sa pertinence dans la complémentarité des espaces. Ce territoire compte 167 communes.

En outre, ce périmètre correspond à celui de l’Enquête Ménages Déplacements 2010.

AVANT-PROPOS

L’atlas offre plusieurs approches :

- Une approche d’ensemble permettant de dégager les données de cadrage du territoire et de le comparer aux tendances régionales.

- Une approche par type d’espaces (cf. page n°2) qui permet d’appréhender de manière synthétique les liens et complémentarités infraterritoriaux.

- D’un point de vue plus « institutionnel », l’ensemble des indicateurs présentés dans l’atlas sont repris à l’échelle des EPCI (sous forme d’annexes numériques*). Cette approche offre un panel de données chiffrées afin d’accompagner les acteurs locaux dans l’élaboration, la mise en œuvre ou le suivi des politiques locales.

- Une approche détaillée, à l’échelle des communes, permettant d’analyser finement le territoire, d’appréhender les différents phénomènes de façon spatialisée et de positionner les communes dans leurs rapports les unes par rapport aux autres.

*Nota : disponibles sur les sites internet suivants : www.audap.org, www.insee.fr

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Les types d’espaces

La nécessité de « résumer » l’information

Afin de déterminer les grands traits d’un territoire aussi vaste que celui de l’atlas, il est nécessaire de définir des grands ensembles homogènes.

Les zonages administratifs usuels (EPCI, cantons…) ne répondent pas à cette préoccupation. Peuvent s’y retrouver des communes aux caractéristiques trop diverses (avec par exemple des logiques urbaines pour certaines, rurales pour d’autres).

Le zonage en types d’espaces de l’atlas repose sur le zonage en aires urbaines et en aires d’emploi de l’espace rural (ZAUER). Il en reprend le découpage de ce dernier qu’il affine avec d’autres variables.

La bande côtière a ainsi été découpée pour tenir compte de diverses questions qui ne sont pas prises en compte dans le ZAUER, le foncier en particulier.

Les types d’espaces forment une partition du territoire. Certains d’entre eux sont discontinus, c’est le cas notamment des pôles d’emploi ruraux.

Les sept espaces

- Cœur urbain : Les cinq communes les plus urbanisées du territoire.

- Première couronne : Périphérie du cœur urbain formant avec ce dernier

l’espace central du ZAUER.

- Littoral sud : Les communes littorales au sud du cœur urbain, avec

Biriatou pour des raisons de continuité.

- Littoral nord : Les communes littorales au nord du cœur urbain.

- Rurbain : Il s’agit des communes de la couronne périurbaine du

ZAUER ne se trouvant pas dans l’un des espaces ci-dessus.

- Pôles d’emploi ruraux : Ce sont les pôles d’emploi de l’espace rural du ZAUER à

l’exception de Soustons, Seignosse, Soorts-Hossegor et Capbreton, rattachées au littoral nord.

- Rural : Ensemble des autres communes.

Le zonage en aires urbaines et en aires d’emploi de l’espace rural (ZAUER)

Ce zonage national défini par l’Insee a pour objectif d’étudier les villes et les bourgs et leur territoire d’influence à travers différentes catégories de peuplement urbain ou rural. Il permet d’analyser les dynamiques démographiques et fournit une description de l’organisation territoriale de l’emploi. Il fournit un cadre d’analyse homogène dans toutes les régions françaises.

Il est défini d’après la concentration géographique des emplois et les déplacements domicile-travail qu’elle induit, à partir des données du recensement de la population de 1999.

Il comprend les catégories suivantes :

Espace à dominante urbaine- Pôles urbains- Couronnes périurbaines- Communes multipolarisées

Espace à dominante rurale- Pôles d’emploi de l’espace rural- Couronnes des pôles d’emploi de l’espace rural- Autres communes de l’espace rural

Nombre de communes Nombre d’habitantsen 2006

Cœur urbain 5 127 500

1ère couronne 10 28 340

Littoral sud 7 49 460

Littoral nord 9 32 550

Rurbain 18 31 160

Pôles d’emploi ruraux 15 30 650

Rural 103 54 260

Ensemble 167 353 920

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Nombre de communes et d’habitants par type d’espaces

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Types d’espaces

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Le territoire étudié est modelé par les populations qui y vivent. Les habitants se sont affranchis des limites communales, intercommunales mais aussi départementales. Les mobilités résidentielles, tant avec l’arrivée de nouveaux résidants, qu’en raison d’importants mouvements internes redessinent le territoire rapidement et modifient les liens fonctionnels entre ses différentes composantes.

Ainsi le territoire se recompose. À une trame historique, encore fort présente, vient s’ajouter une structure nouvelle. La polarité principale, hier la ville de Bayonne, est aujourd’hui un plus vaste espace aggloméré, appelé ici le « cœur urbain ». Les centralités secondaires du « Littoral sud » se renforcent, à savoir Hendaye et Saint-Jean-de-Luz-Ciboure, tandis que se développe celle du « Littoral nord », Capbreton-Hossegor. Mais sur la période récente, l’évolution est plus radicale à l’intérieur du territoire, avec l’émergence d’une « première couronne » autour du cœur urbain et la mutation d’espaces ruraux, qui accueillent aujourd’hui une population « urbaine ». De nombreuses communes gagnent en population mais ne disposent pas des équipements, services, commerces nécessaires aux besoins de leurs nouveaux habitants.

Déjà plusieurs démarches contribuant à une meilleure organisation du territoire sont engagées. Certaines sur un territoire plus large, mais partiel par rapport au périmètre retenu dans cet atlas, telles que Pays basque 2020, à l’initiative du Conseil des élus du Pays basque, ou Landes 2040, sous l’égide du Conseil général des Landes. Elles sont plus nombreuses à réfléchir sur un

Les constats tirés de la situation et de l’évolution de l’aire urbaine de Bayonne et de ses territoires d’influence, illustrés tout au long de cet atlas, ont pour intérêt d’interroger les collectivités sur le fonctionnement de ce territoire et son mode de développement, en révélant aussi les impacts sur son environnement et ses paysages, ou en identifiant les logiques socio-économiques à l’œuvre.

Les enjeux du territoireLes enjeux du territoire

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Les difficultés des activités pastorales, en grande partie gestionnaires de la montagne et de ses vallées, peuvent amener à la fermeture des paysages, par le reboisement des espaces non entretenus, mais surtout fragiliser des équilibres sensibles, qui ont jusqu’à présent permis de maintenir une population, mais où l’impact du vieillissement sera encore plus important que dans le reste du territoire.

Les espaces collinaires sont le réceptacle résidentiel de la dynamique économique du littoral, témoignant de plus en plus en profondeur dans le territoire des difficultés à disposer d’un logement adapté à ses besoins, accessible à ses moyens et situé au plus proche des zones d’emploi. Mais les politiques qui y sont menées, avec l’ouverture de nouvelles zones à l’urbanisation, contribuent aussi à l’élargissement du bassin de vie de l’agglomération bayonnaise. Comme ailleurs, le modèle de développement n’a pas été repensé, alors que l’effort de construction y est important. Ainsi, se développe un tissu pavillonnaire, caractéristique de l’étalement urbain et du mitage. Les impacts sur les activités traditionnelles, principalement agricoles, sont importants tout comme sur les paysages, avec le risque avéré d’une banalisation.

Par ailleurs les sources de nuisances et de pollutions sont accrues. La problématique de l’eau est prégnante au sein du territoire. Alors que le maintien de sa qualité est nécessaire, la question de sa restauration se pose déjà. L’ensemble du territoire est concerné. Les impacts des activités pastorales et agricoles, de l’assainissement des secteurs d’habitation, parfois mal maîtrisé, des zones économiques ou encore des centres urbains, de plus en plus imperméabilisés, se cumulent jusqu’à se traduire par la fermeture des plages.

Préoccupation récente, le modèle énergétique du territoire doit être repensé. Si la construction neuve amène sur le marché des logements mieux isolés que ceux des décennies précédentes, la maison individuelle est par définition plus énergivore que le logement collectif. Le modèle urbain auquel elle renvoie est peu propice à la desserte par des modes de transports collectifs et privilégie ainsi le recours à la voiture. De plus, le coût croissant de l’énergie est une menace pour des ménages aux revenus modestes qui habitent de plus en plus loin de leur lieu de travail.

« morceau » de ce territoire ; quatre schémas de cohérence territoriale -SCoT- (Bayonne-sud Landes, Sud Pays Basque, MACS, Pays d’Orthe) et un schéma de territoire (Basse Navarre) sont en cours, nécessitant pour le moins une interpellation réciproque et plus globalement la recherche d’une cohérence renforcée des politiques publiques.

D’ores et déjà, la réalisation de l’enquête ménages-déplacements de l’agglomération basco-landaise est réalisée sur le périmètre étudié, en associant les différentes collectivités intéressées (Région Aquitaine, Départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, Syndicat mixte du SCoT de Bayonne sud Landes, Syndicat mixte des transports collectifs de l’agglomération bayonnaise, Communauté d’agglomération du BAB, Communautés de communes du sud Pays basque, de Maremne-Adour-Côte-Sud, du Pays d’Orthe… avec le concours de l’État). L’exploitation des résultats de cette enquête permettra d’étayer plus avant les liens fonctionnels quotidiens de ce territoire, tel qu’il est vécu par les habitants eux-mêmes.

Au-delà, ce territoire ne fonctionne pas en vase clos. Le positionnement transfrontalier invite à regarder vers le sud, San Sebastián et plus largement le Gipuzkoa, le voisinage du Grand Dax vers le nord. C’est sans doute là l’échelle d’un espace métropolitain, qui approcherait la « taille critique » d’un million d’habitants. Il s’agit ainsi de se donner la chance d’exister dans l’armature européenne des métropoles, en jouant dans un environnement compétitif entre Bordeaux, Bilbao et Toulouse.

Les composantes géographiques font beaucoup dans « l’image de marque » de ce territoire, mais aussi dans son occupation. Le littoral est le principal générateur de l’économie du territoire, la montagne et ses vallées ont permis l’enracinement d’une activité pastorale tandis que les collines sont les espaces cultivés caractéristiques du paysage.

Pourtant ces trois composantes sont aujourd’hui malmenées. Le littoral souffre de ses propres dynamiques, les risques sont multiples : le système socio-économique présentiel qu’il génère peut se bloquer, sa trop forte attractivité peut lui faire perdre son identité et donc ses aménités, la pression immobilière et les difficultés de circulation peuvent détourner les touristes vers d’autres destinations.

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Les enjeux du territoireLes enjeux du territoire

Le territoire connaît une croissance démographique soutenue, en raison d’un contexte national favorable, renforcée par sa propre attractivité. La population augmente grâce à des flux migratoires positifs, tandis que le solde naturel, après avoir été longtemps déficitaire, est maintenant à l’équilibre.

Les mouvements migratoires sont nombreux. Ils sont tout autant de proximité, au sein des départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, qu’avec l’Aquitaine, l’Île de France… Un arrivant sur huit résidait auparavant à l’étranger, notamment en Espagne. Contrairement aux idées reçues, l’âge moyen des nouveaux arrivants est plus jeune que celui de la population en place. Il s’agit essentiellement d’actifs occupant des emplois qualifiés.

Néanmoins, la population vieillit, il s’agit là aussi d’une tendance nationale. Ce phénomène met le territoire face à un double défi : permettre aux personnes âgées de vivre dans les meilleures conditions, avec sans doute des revenus moindres, en préservant le plus longtemps possible leur autonomie, mais aussi de continuer à attirer des jeunes actifs pour maintenir des équilibres générationnels.

La croissance démographique contribue à faire évoluer le fonctionnement du territoire, au développement de l’économie présentielle, à l’augmentation des prix des logements et à une certaine ségrégation sociale. Les besoins induits, en logements, en équipements, en infrastructures…, à défaut d’être maîtrisés et organisés, contribuent à la fragilisation du territoire.

Les mouvements internes au territoire sont importants. Les habitants déménagent et les espaces qui gagnent le plus en population ne sont plus les centres urbains ou les chefs-lieux de canton. L’urbanisation se diffuse, générant une mobilité accrue pour accéder aux pôles d’emploi, d’équipements, de commerces, de services… Ces dynamiques nécessitent de repenser le modèle de développement et de rechercher les cohésions territoriales aux bonnes échelles.

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Le moteur économique du territoire repose beaucoup sur son attractivité et sur ses aménités. Il attire tout autant des résidants, jeunes et âgés, et des touristes (globalement la population augmente de 50 % l’été). L’activité est fortement tournée vers la satisfaction des besoins des personnes, notamment dans les secteurs de l’alimentation, du commerce, des loisirs et de la santé.

Cet aspect du moteur économique du territoire génère un volume d’emplois appréciable, permettant aux locaux de rester ou de revenir « au pays », et attirant des migrants. En revanche, ce sont des secteurs à faible valeur ajoutée et assez peu rémunérateurs. Les écarts sont ainsi forts entre les « consommateurs », notamment s’ils sont âgés, et les salariés des entreprises locales. À défaut d’une action publique volontariste, les conséquences du système socio-économique présentiel peuvent se retourner contre le territoire : travailleurs pauvres et mal-logés, étalement urbain et fragilisation des milieux, difficultés de circulation, pollutions et nuisances…

Les emplois de l’économie présentielle sont souvent considérés comme non délocalisables. Pourtant des risques existent, le niveau des retraites pourrait décroître, le flux démographique devrait diminuer, les touristes ont un choix de destinations de plus en plus important (avec la nécessité d’arbitrer sur les coûts), la banalisation guette le territoire et son capital se fragilise.

Par ailleurs, les difficultés de circulation peuvent aussi porter atteinte au second moteur de l’économie locale. La production est encore présente sur le territoire, elle comporte d’ailleurs diverses facettes. D’un côté, des activités traditionnelles, notamment dans l’agroalimentaire, qui permettent notamment de valoriser les productions locales. De l’autre, des industries de pointe, dont l’aéronautique est le fleuron. Sa forte technicité, y compris celle de ses multiples sous-traitants et fournisseurs, nécessite des niveaux de qualification, et donc de rémunération, élevés.

Ce secteur, qui concerne directement ou indirectement quelque 3 500 salariés, est toutefois soumis à une rude concurrence internationale.

Le dynamisme industriel dans des secteurs à haute valeur ajoutée est habituellement facteur d’attractivité pour de nouveaux établissements, et entraîne l’installation de services aux entreprises. Le territoire dispose de facteurs positifs pour promouvoir un développement économique productif : le positionnement transfrontalier, l’axe de transport européen, des aménités de premier plan pour attirer les cadres… à condition d’offrir aux entreprises des conditions propices d’implantation et de développement (foncier économique, infrastructures de transport, cycles de formation adaptés…).

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Identité du territoire

Habitants, habitat

Dynamique démographique

Offre de services

Economie

Mobilité

3

5

2

1

4

6

11

51

37

85

97

121

SOMMAIRE

Atlas de l ’a ire urbaine de Bayonne et de ses terr itoires d’ inf luence

Page 14: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Littoral Démographie Habitat Routes Familles Espaces Agriculture Emplois Pôles Santé Services Planification Densité Migrations Biodiversité Etudiants Activité Patrimoine Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Sites Flux

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Démographie Rémunérations Autoroute Protection Croissance Collectif Distance Tourisme

Littoral Démographie L o g e m e n t Equipements Industrie Santé Infrastructures Aire urbaine Routes Population EPCI Habitants AccèsCommerce Evolution H a b i t a t Education Age S e r v i c e s Réseau Espaces Résidence Enseignement Entreprises Gares T e r r i t o i r e s Vieillesse Arrivants T r a n s a c t i o n Médecin Emplois Bus Forêt J e u n e s s e Chômage Pôles Sphère Flux Déplacements Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Eau Projections Familles Services Parc Economie présentielle Aéroport Crèches Courant RevenusPetite enfance Agriculture FréquentationsB i o d i v e r s i t é Attractivité Précarité Sites Diversité SAU M o t o r i s a t i o n Risques Densité Vieillissement Ménages Proximité Véhicule Marais Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transaction Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Gare Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Environnement Rémunérations Autoroute Bus Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine

Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

L i t t o r a l D é m o g r a p h i e Habitat Routes Familles Espaces A g r i c u l t u r e Emplois Pôles Santé Services P lan i f icat ion Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Etudiants Activité P a t r i m o i n e

a t l a s d e l ' a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ' i n f l u e n c e

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique

3- Habitants-habitat

4- Offre de services

5- Economie

6- Mobilité

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La photographie du territoire

Territoires vécus Territoire physique

L'évolution des aires urbaines entre 1968 et 1999

Le périmètre d'influence en 2006

Les territoires de coopération

Les territoires de projet

Les composantes physiques du territoire

L'occupation du sol

La ressource en eau

Les entités naturelles

Les outils de protection et de gestiondes espaces naturels

Les outils de protection et de gestiondu patrimoine

Les risques majeurs

12

12

14

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18

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22

24

26

28

30

32

34

22

Identité du territoire11

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167 communes

353 920 habitants

3 215 km2 (soit 7,8 % de la superficie régionale)

Altitude : de 0 à 1 456 m (Sommet d’Occabe sur la commune de Lecumberry)

70 km de littoral

156 810 ha de forêts et de milieux semi-naturels (48 % du territoire)

Distances

- Nord-Sud : 100 km- Est-Ouest : 70 km

Territoires vécus

1 - La photographie du territoire

L’aire urbaine de Bayonne et ses territoires d’influence recouvrent des réalités très variées et complexes.

Le territoire est à la fois façade maritime, avec 70 km de côtes très urbanisées, et zone montagneuse. Il est à cheval sur les Pyrénées-Atlantiques et les Landes. La diversité des paysages constitue un atout majeur du territoire, mais leur préservation est menacée.

Les ressources paysagères et territoriales du territoire sont bien connues, elles participent de son attractivité tant touristique que résidentielle mais aussi du cadre de vie de ceux qui y habitent. Elles constituent des aménités fortes.

Cet espace est un important couloir de voies de communication reliant la péninsule ibérique au reste de l’Europe. Cette situation rend le territoire sensible à l’augmentation constante du trafic. La congestion croissante, encore accentuée en période estivale, le fragilise et contraint de plus en plus son fonctionnement et son développement.

Temps de trajet depuis Bayonne (en heures)

E S P A G N E

A Q U I T A I N E

M I D I -P Y R É N É E S

P O I T O U -C H A R E N T E S

L I M O U S I N

Pyrénées-Atlantiques

Landes

Gironde

Dordogne

Lot-et-Garonne

Huesca

MontaubanMont-de-Marsan

Dax

Périgueux

Angoulême

Irun

Tarbes

Agen

Pamplona

Logrono

Vitoria

Bilbao

Bayonne

San Sebastian

Pau

Limoges

La Rochelle

Océan Atlantiq

ue

Zaragoza

Bordeaux

Toulouse

Madrid

BarceloneSaragosse

Paris

BordeauxToulouse

Bilbao

E S P A G N E

F R A N C E

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Réseau routier et autoroutier principal

Réseau ferré principal

Territoire

Source : Fonds topographiques en provenance de GISCO

0 50 km

Positionnement du territoire

0 2 4 6 8 10

Bordeaux

Toulouse

Paris

Lyon

San Sebastián

Bilbao

Zaragoza

Madrid

Sources : Mappy 2010 ; SNCFTrainVoiture

Nota : pas de liaison ferroviaire entre Bayonne et Bilbao

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Le territoire

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Territoires vécus

2 - L’évolution des aires urbaines entre 1968 et 1999

1968–1999, l’évolution de l’aire urbaine témoigne d’une périurbanisation croissante.

En 1968, l’aire urbaine de Bayonne compte 14 communes (Tarnos, Anglet, Arcangues, Bassussarry, Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau, Guéthary, Lahonce, Mouguerre, Saint-Pierre-d’Irube, Urcuit, Villefranque). Elle s’étale sur 210 km² et a la particularité d’être à cheval sur les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes. 112 540 habitants y vivent.

Jusqu’en 1982, l’étalement périurbain est contenu : l’aire urbaine bayonnaise regroupe 23 communes (9 de plus qu’en 1968). L’urbanisation s’est surtout développée sur la frange est.

L’intensification de la périurbanisation est surtout visible entre 1982 et 1990.

L’aire urbaine de Bayonne étend son influence sur l’ensemble du sud Pays basque. Les aires urbaines de Bayonne et d’Hendaye forment désormais un continuum urbain depuis la frontière espagnole jusqu’à Ondres.

Depuis 1990, la périurbanisation s’étend vers l’intérieur, au Pays basque le long des vallées de la Nivelle et de la Nive, et dans les Landes (plateaux agricoles et vallons boisés du Seignanx).

En 1999, l’aire urbaine de Bayonne occupe la 40e place au niveau national, juste derrière celle de Pau en termes de population. L’emprise territoriale a quadruplé en l’espace de 30 ans et sa population y a plus que doublé.

Qu’est-ce qu’une aire urbaine ?

L’aire urbaine est avant tout un périmètre statistique défini par l’Insee. Construite à partir des navettes domicile-travail, elle regroupe un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain* et par des communes rurales ou unités urbaines** (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

*Le pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois et qui n’est pas située dans la couronne périurbaine d’un autre pôle urbain.

**Est considéré comme unité urbaine un ensemble d’une ou plusieurs communes présentant une continuité du tissu bâti (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. La condition est que chaque commune de l’unité urbaine possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.

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Source : Insee, RP1968 à RP1999Extension de l’aire urbaine de Bayonnepar rapport au recensement précédent

Aire urbaine de Bayonne

Aire urbaine d’HendayeExtension de l’aire urbaine d’Hendaye par rapport au recensement précédent

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

1968 1975

1990 1999

1982

14 communes210 km2

112 540 habitants

35 communes682 km2

203 820 habitants

42 communes800 km2

227 400 habitants

18 communes312 km2

128 520 habitants

23 communes395 km2

142 750 habitants

10 km0

L’évolution de l’aire urbaine de Bayonne entre 1968 et 1999

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Territoires vécus

3- Le périmètre d’influence en 2006

Le contour du territoire

De nombreux critères sont à prendre en compte pour analyser la nature et l’intensité des liens entre territoires (une culture commune, l’accès à des équipements ou services...).

Parmi ceux facilement mesurables, les déplacements domicile-travail sont un témoin fidèle des liens de fonctionnement entre différents territoires. La détermination du territoire d’influence de l’aire urbaine de Bayonne en 2006 repose sur l’étude de ces déplacements.

Le niveau géographique retenu dans cette analyse est celui de l’Établissement public de coopération intercommunale (EPCI). Pour assurer l’homogénéité des traitements, les quatre communes non rattachées à un EPCI au 31 décembre 2009 (Bardos, Bidart, Boucau et La Bastide-Clairence) ont été traitées comme faisant partie de l’EPCI avec lequel elles partagent les plus longues frontières.

Tous les EPCI des départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont été pris en compte pour la détermination du territoire d’influence.

Processus de constitution du territoire

étape 1 : sélection de la Communauté d’Agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz (CABAB).

étape 2 : sélection de l'EPCI qui présente la plus forte proportion de sortants allant travailler dans la CABAB. Il s'agit de la CC Nive-Adour.

étape 3 : sélection de l'EPCI qui présente la plus forte proportion de sortants allant travailler dans l'ensemble formé par la CABAB et la CC Nive-Adour. Il s'agit de la CC du Seignanx.

Le processus se poursuit de cette manière jusqu’à ce que la proportion de sortants allant travailler dans le territoire soit significativement inférieure à 50 %.

Dans cette démarche, il convient de garder à l’esprit que les derniers EPCI périphériques agrégés au territoire sont également dans la zone d’influence d’autres aires urbaines proches. On peut parler dans ce cas d’EPCI « bipolarisés ».

Le territoire ainsi retenu comprend 12 EPCI.Nota : les relations entre les types d’espace sont présentées dans le chapitre 6

Entrants dans l'EPCI Sortants de l'EPCI Déplacements internes dans l'EPCI

Total (A) dont résidant dans le reste du territoire (%)

Total (B) dont travaillant dans le reste du

territore (%)

Total (C) Part parmi les actifs occupés résidents (%)

CA de Bayonne Anglet Biarritz 25 110 93,4 9 520 76,6 32 140 77,1

CC d'Amikuze 1 170 56,9 1 180 50,6 2 800 70,3

CC de Garazi Baigorri 630 88,9 1 400 84,0 3 590 71,9

CC d'Iholdi-Oztibarre 360 84,4 820 88,9 810 49,7

CC du Pays de Bidache (*) 540 66,7 1 220 72,6 990 44,7

CC du Pays d'Hasparren (*) 1 380 91,7 3 280 92,2 2 880 46,8

CC du Pays d'Orthe 1 100 44,2 2 410 49,3 2 290 48,7

CC du Seignanx (*) 4 160 90,4 8 320 92,0 4 660 35,9

CC du Sud Pays Basque (*) 5 150 89,9 8 670 64,5 18 010 67,5

CC Errobi 3 310 95,9 6 410 93,2 4 340 40,4

CC Maremne Adour Côte-Sud 4 350 56,7 6 340 49,7 13 940 68,7

CC Nive-Adour 1 980 94,8 6 000 95,3 1 620 21,2

Territoire 12 580 6 230 131 060 95,5

91,2 % des emplois du territoire sont occupés par des résidants

95,5 % des actifs occupés résidants travaillent dans le territoire

(*) dans ce tableau, ces quatre EPCI incluent chacun une commune non rattachée à un EPCI au 31 décembre 2009.

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Note de lecture :56,7 % des actifs occupés venant travailler dans la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud viennent d'un autre EPCI du territoire.49,7 % des actifs occupés quittant la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud pour aller travailler se rendent dans le reste du territoire.68,7 % des actifs occupés résidant dans la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud travaillent dans ce même EPCI.

Les emplois offerts dans l’EPCI sont la somme des entrants (A) et des déplacements internes (C).Les actifs occupés de l’EPCI sont la somme des sortants (B) et des déplacements internes (C).

Déplacements domicile-travail par intercommunalité

Page 21: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

17

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Les 4 communes n’appartenant pas à un EPCI ont été intégrées à un EPCI existant (explication détaillée page précédente) sans tenir compte des extensions prévues ou probables dans les communautés de communes actuelles

Note de lecture : les étapes du processus de constitution du territoire, détaillé page précédente, sont représentées par la spirale ci-dessus.

Source : Ministère de l'Intérieur, Banatic31 décembre 2009 -Traitement Insee

Bayonne-Anglet-Biarritz

Errobi

Garazi-Baigorri

Iholdi-Oztibarre

Pays d'Orthe

Amikuze

Maremne AdourCôte-Sud

Grand DaxSalies-de-Béarn

Boucau

Bidart

Seignanx

Sud Pays Basque

Pays deBidacheBardos

Nive-Adour

Pays d'Hasparren

La Bastide-Clairence

70,9 %

73,6 %

71,0 %

78,1 %

62,2 %64,7 %

61,9 %

54,5 %

47,5 %

47,1 %

49,3 %

34,3 %

27,6 %

Les territoires d’influence

Page 22: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

18

12 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre :

- 1 Communauté d’Agglomération (CA) (Bayonne-Anglet-Biarritz) depuis décembre 1999 dans le sillon du District (créé en 1972) avec un renforcement des compétences stratégiques dans les domaines de l’économie et de l’aménagement de l’espace, de l’habitat et de la politique de la ville.

- 11 Communautés de Communes (CC) de formation plus récente (le Seignanx et le Pays d’Orthe étant les plus anciennes–1993, et Errobi la plus récente–2006).

Territoires vécus

4 - Les territoires de coopération

À l’exception de quatre communes (chacune en cours de réflexion pour intégrer un EPCI), l’intégralité du territoire appartient à un organisme de coopération intercommunale à fiscalité propre. Ces structures regroupent des communes sur une base volontaire, pour assurer la gestion du territoire et mutualiser leurs moyens.

La rénovation du cadre institutionnel et la mise en place de mécanismes financiers incitatifs sont intervenues en même temps que la diffusion des outils d’aménagement et de planification stratégique. Cette conjonction a largement contribué à une couverture très rapide du territoire en EPCI.

L’Eurocité basque Bayonne - San Sebastián est une démarche de coopération transfrontalière qui a pour objectif d’inscrire la conurbation dans le réseau compétitif des métropoles européennes.

L’Eurocité basque Bayonne - San Sebastián a été créée sur la base d’un protocole de coopération en 1993. Le territoire concerné compte plus de 600 000 habitants sur 50 km le long du littoral basque. Il englobe 25 communes françaises et 17 espagnoles.

Elle est animée depuis 1997 par « l’Agence transfrontalière pour le développement de l’Eurocité basque Bayonne – San Sebastián ». Elle intervient dans des domaines variés, allant de l’aménagement du territoire (Livre Blanc de l’Eurocité, études sectorielles) à des thématiques ayant davantage trait à la vie des habitants de l’Eurocité, telles que le sport. Elle intervient également dans la mise en réseau de partenaires, initiatives de projets. Les axes de travail traités actuellement concernent essentiellement la mise en place d’une politique transfrontalière de déplacements et des démarches concertées de développement durable.

Principales compétences des EPCI à fiscalité propre

En

vir

on

nem

en

t

So

cial

Dévelo

pp

em

en

t u

rbain

Sécu

rité

Dévelo

pp

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en

t éco

no

miq

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Act

ivit

és

soci

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cult

ure

lles

Equip

em

ents

Am

én

ag

em

en

t

Vo

irie

To

uri

sme

CA de Bayonne-Anglet-Biarritz x x x x x x x x x

CC d’Amikuze x x x x x x

CC de Garazi Baigorri x x x x x

CC d’Iholdi-Oztibarre x x x x x x

CC du Pays de Bidache x x x x x x

CC du Pays d’Hasparren x x x x x x

CC du Pays d’Orthe x x x x x x x

CC du Seignanx x x x x x x x

CC du Sud Pays Basque x x x x x x x

CC Errobi x x x

CC Maremne Adour Côte-Sud x x x x x x x

CC Nive-Adour x x x x x

Source : Ministère de l’Intérieur, Banatic au 31/12/2009, complétée des informations disponibles sur les sites internet des intercommunalités

Page 23: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

19

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Pays d'Orthe

Maremne AdourCôte-Sud

Sud Pays Basque Errobi

SeignanxBoucau

BidartBardos

La Bastide-Clairence

Pays d'Hasparren

Garazi - Baigorri

Bayonne-Anglet-Biarritz Nive-Adour

Pays deBidache

Iholdi-Oztibarre

Amikuze

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : Ministère de l’Intérieur, Banatic31 décembre 2009

Limite d’EPCI

Communes hors EPCIExtension prévue de la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-BiarritzExtension prévue de la Communauté de communes du Pays de Bidache

10 km0

Les EPCI

Page 24: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

20

Territoires vécus

5 - Les territoires de projet

Un territoire fortement engagé dans des démarches de planification

Le déploiement des outils de planification territoriale ces dernières années a été fortement initié par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (13 décembre 2000), renforcé par des réflexions locales sur l’habitat et le foncier.

Les nouvelles échelles de compétences (EPCI), la mobilisation des procédures de planification (SCoT et PLU) et de programmation (PLH, PDU…), mais aussi de démarches locales spécifiques (Projets Collectifs de Développement, schéma de territoire Basse Navarre, études habitat…) prouvent la volonté des élus de travailler ensemble aux questions d’aménagement du territoire.

La multiplication des sollicitations et des initiatives autour des Agenda 21, Plan climat, projets éco quartiers, démontre que la préoccupation du développement durable est désormais un élément incontournable à toutes les échelles de réflexions, des plus conceptuelles aux plus opérationnelles.

L’articulation des différents outils de planification sur le territoire

Le Pays

Le Schéma de CohérenceTerritoriale (SCoT)

Le Plan Climat

Le Plan de Déplacements Urbains(PDU)

Le Programme Local de l'Habitat(PLH)

Les Plans Locaux d'Urbanisme(PLU) et les cartes communales

Les documents d'urbanisme communaux déclinent, précisent et localisent les orientations du SCoT. Les PLU définissent les zones futures de développement et éventuellement les principes d'organisation et de mixité souhaités par la collectivité.

Le SCoT définit - en compatibilité avec la charte de Pays et le Plan Climat - les grandes orientations du développement futur de son territoire.

Le Plan Climat structure et rend lisible l’action de la collectivité et des acteurs associés face au défi du changement climatique. Il vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la réduction de la vulnérabilité du territoire face au changement climatique.

Le pays organise les solidarités au-delà des limites institution-nelles et fédère autour d’un projet commun de développement durable exprimé dans une charte de pays. Il est le cadre de contrac-tualisation avec l’Etat, la Région et l’espace de référence pour les mesures territoriales des fonds européens.

Le PDU recherche - en compatibilité avec le SCoT - l'équilibre entre les besoins en matière de mobilité et la protection de l'environnement.(assiette territoriale = périmètre des transports urbains)

Le PLH définit - en compatibilité avec le SCoT - des objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière de production de logements sociaux.(assiette territoriale = EPCI)

Qu’est ce qu’un SCoT ouSchéma de Cohérence Territoriale ?

Outil de conception, de mise en œuvre et de suivi d’une planification intercommunale dans une perspective de développement durable, il permet de coordonner les réflexions et de proposer des orientations à mettre en œuvre dans un cadre intercommunal.

Page 25: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

21

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

SCoT Maremne Adour

Côte Sud

SCoT Sud Pays Basque

SCoT Agglomérationde Bayonne et sud des Landes

Schéma de territoireBasse Navarre

SCoT Pays d'Orthe

Communauté de communes

du Pays d'Hasparren

Communauté de communes

du Paysde Bidache

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : DRE AquitaineSCoT approuvé

SCoT en cours d’élaboration

Extension du périmètre du SCoT de l’Agglomération de Bayonne et du sud des Landes prévue en 2010

Schéma de territoire en cours d’élaboration

10 km0

Les schémas de planification territoriale

Page 26: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

22

Massif dunaire boisé, étang et plateau forestier

Territoire physique

1- Les composantes physiques du territoire

Le relief dunaire peu élevé du littoral s’étire, au nord de l’Adour, en un long cordon qui délimite le très faible relief du plateau landais. Les territoires qui bordent l’Adour présentent un relief plus mouvementé qui contraste avec ce plateau. Le relief monte progressivement dans les collines basques au sud de l’Adour pour culminer dans les montagnes à 1 456 m.

Cette géomorphologie très riche constitue la base d’une grande diversité paysagère.

Les paysages du littoral sableux et rocheux, qui « enveloppent » plusieurs agglomérations, se distinguent du grand plateau forestier landais et des petits plateaux agricoles séparés par des petits vallons boisés du Seignanx. Les Gaves réunis et l’Adour forment, avec leurs plaines occupées par des barthes et des espaces agricoles, une entité linéaire majeure.

Les paysages agricoles dans les collines du Pays basque contiennent non seulement deux vallées principales, la vallée de la Nive et la vallée de la Nivelle, mais encore le bassin de Saint-Jean-Pied-de-Port et de Saint-Étienne-de-Baigorry ainsi que les landes d’Hasparren. Ces collines sont dominées au sud par la montagne pastorale et forestière, dont la Rhune est l’un des emblèmes.

La montagne et le paysage des collines basques Le paysage urbain patrimonial de Bayonne

Plateau agricole habité, bordé par un vallon boisé dans le Seignanx

Le littoral de la corniche basque

Page 27: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

23

Les entités paysagères

Page 28: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

24

Territoire physique

2- L’occupation du sol

À la croisée entre l’océan et la chaîne pyrénéenne, le territoire présente des milieux très variés déterminés par les caractéristiques morphologiques, climatiques et également par la présence humaine ancienne liée au passage vers l’Espagne.

Le territoire est majoritairement couvert par des espaces forestiers et agricoles. Certaines communes présentent un très fort taux de boisement (allant jusqu’à 75 % de la surface communale). Le nord du territoire se distingue par le début du massif forestier landais caractérisé par la quasi-monoculture du pin maritime. Il s’agit d’une forêt cultivée qui produit essentiellement du bois d’œuvre et d’industrie (papeterie, emballage, ameublement et construction…).

La présence de chênes-lièges témoigne également de l’ancienne activité de fabrication de bouchons dans cette région. Le reste du territoire présente des massifs de feuillus (chênaies, hêtraies, châtaigneraies…) relativement morcelés.

Des conditions favorables à l’agriculture

La douceur du climat et la pluviométrie importante déterminées par la barrière pyrénéenne et l’effet du courant marin (le Gulf Stream) dans le Golfe de Gascogne font de ce territoire un lieu propice à l’agriculture. La vallée de l’Adour ainsi que celle des Gaves réunis offrent des terres de grande qualité favorables à la maïsiculture.

Les quatre grands types d’occupation du sol

Dans les collines basques, la plupart des exploitations ont une orientation « polyculture-élevage ». Les cultures se concentrent sur les terres les plus planes et accessibles alors que les versants pentus constituent des pâturages. Ainsi, ce secteur présente de nombreuses prairies, landes et zones agricoles hétérogènes.

La montagne basque est quant à elle essentiellement couverte d’espaces pastoraux et de forêts.

évolution de l’occupation du sol entre 1990 et 2006

Type Surface en 1990

(en ha)

Surface en 2006

(en ha)

Evolution territoire (en %)

Evolutionen France

(en %)

Terrains agricoles 141 190 141 730 0,4 -0,6

Forêts, milieux semi-naturels 161 970 156 810 - 3,2 -0,7

Terrains artificialisés 16 760 21 510 28,3 11,0

Milieux aquatiques 3 860 3 730 -3,4 1,3

Source : IFEN, Corine Land Cover 1990 et 2006

Forêts, milieux semi-naturels

Terrains agricoles

Milieux aquatiques

Terrains artificialisés

France

Territoire

Source : IFEN, Corine Land Cover 2006

59%

43,8%

6,6%

35%

48,5%

5%1%

1,1%

Type de peuplement forestier

Page 29: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

25

L’occupation du sol

Page 30: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

26

Territoire physique

3- La ressource en eau

1 000 km de cours d’eau majeurs

Le bassin versant de l’Adour représente une superficie de 16 900 km².

Environ 58 millions de m d’eau ont été prélevés en 2006 sur le territoire. 64 % de ces prélèvements sont réalisés sur les eaux superficielles.

Le territoire est également concerné par des fleuves côtiers tels que la Nivelle ou l’Uhabia. Dans la partie landaise, ces cours d’eau sont souvent dénommés « courants » : le courant de Soustons, le courant d’Huchet…

Le paysage dunaire est traversé par le courant d’Huchet

Industrie

Alimentation en eau potable

France

Territoire

Agriculture

Source : IGN Agence de l'eau 2006

44%

69%26%

21%

5%

35%

Utilisation de l’eau prélevée en 2006

Le bassin versant de l’Adour et des fleuves côtiers

La confluence de l’Adour et des Gaves réunis

L’embouchure de l’Adour

D’une manière générale, la ressource en eau est abondante car le territoire bénéficie d’une pluviométrie importante (jusqu’à 1 800 mm par an dans la montagne basque). De plus, le réseau hydrographique est dense et appartient au bassin versant de l’Adour. Ce fleuve naît dans les Pyrénées au col du Tourmalet à 2 115 m d’altitude et rejoint l’océan Atlantique après un parcours de 325 km. Alimenté par d’importantes précipitations et par la fonte des neiges du massif des Pyrénées, l’Adour atteint un débit de 360 m/s à l’embouchure.

Page 31: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

27

Réseau hydrographique

Page 32: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

28

Territoire physique

4- Les entités naturelles

Des richesses environnementales qui doivent être prises en compte dans les politiques d’aménagement

82 ZNIEFF de type I et 32 ZNIEFF de type II ont été inventoriées dans le territoire.

Elles couvrent respectivement environ 21 000 hectares et 100 000 hectares de milieux terrestres (forêts, étangs, landes, barthes...) et de milieux littoraux (dunes, îlots, pointes rocheuses, estuaires, vases salées...).

Passage migratoire et lieu d’hivernage pour les oiseaux, le territoire compte 10 ZICO pour une surface de près de 43 000 hectares. Les principales ZICO se localisent sur le massif pyrénéen, les barthes de l’Adour, le marais d’Orx et au large de l’estuaire de la Bidassoa et de la baie de Txingoudi.

L’ensemble des ZICO du territoire désigne actuellement des Zones de Protection Spéciale (ZPS) dont la plupart ont gardé les mêmes délimitations.

De nombreuses zones humides liées au réseau hydrographique sont présentes dans le territoire telles les barthes de l’Adour.

Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.

Ce zonage constitue un outil de connaissance n’engendrant pas d’impact réglementaire.

On distingue 2 types de ZNIEFF :

- les ZNIEFF de type I : secteurs d’intérêt biologique ou écologique remarquable avec besoins de protection très forts ;

- les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

Les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) constituent un inventaire des sites français d’intérêt majeur pour la conservation des populations d’oiseaux sauvages en Europe.

Cet inventaire, qui répond à des critères numériques précis, constitue une base de réflexion pour la désignation des Zones de Protection Spéciale (ZPS) dans lesquelles sont prises des mesures de protection et/ou de restauration des populations d’oiseaux.

Les zones humides sont des milieux intermédiaires entre milieux terrestre et aquatique qui ont une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- présence d’eau au moins une partie de l’année,

- présence de sols hydromorphes (saturés en eau),

- présence de végétation hygrophile, composée d’espèces adaptées à la submersion ou aux sols saturés.

Au-delà de leur richesse remarquable en termes d’habitat pour la faune et la flore, les zones humides jouent un rôle primordial dans la propagation des eaux de crue, le stockage des eaux et la recharge des nappes souterraines, l’amélioration de la qualité de l’eau et la protection des berges des cours d’eau.

Barthes de l’Adour

Zoom sur les Barthes de l’Adour : une zone humide remarquable

Le terme de barthe correspond à la désignation locale des zones régulièrement inondées de la vallée de l’Adour, en aval de la confluence de la Midouze. Cette zone au relief quasiment plat s’étale sur une largeur de un à trois kilomètres de part et d’autre du fleuve. L’écoulement très faible des eaux fait de cette zone un milieu humide ou amphibie d’une richesse exceptionnelle.

Les barthes sont principalement occupées par des prairies présentant une flore spécifique liée à leur submersion temporaire. On y trouve également des boisements remarquables (tels que des chênaies) ainsi que des marais et plans d’eau. Elles constituent des terrains d’accueil privilégiés pour de nombreuses espèces de faune, migratrices ou sédentaires. De nombreuses actions visent à protéger cette zone remarquable dont les pâturages restent toutefois sous la menace d’un enfrichement lié au déclin de l’élevage extensif traditionnel ou d’un assèchement en vue d’une mise en culture.

Page 33: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

29

Les grandes entités du milieu naturel

Page 34: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

30

Territoire physique

5- Les outils de protection et de gestion des espaces naturels

La prise en compte de la conservation de la biodiversité doit transparaître au travers des multiples documents de planification s’appliquant sur le territoire.

Du local à l’échelle européenne : des dispositifs de protection qui s’emboîtent et se complètent :

 Des outils locaux

L’action des Conseils généraux à travers les Espaces Naturels Sensibles (ENS) joue en fonction des possibilités sur les acquisitions foncières, les plans de gestion et les baux emphytéotiques. Le territoire présente environ 4 300 hectares de sites gérés par le biais des ENS.

 Des outils nationaux

Quelques sites remarquables sont protégés grâce aux dispositifs réglementaires des réserves naturelles nationales ou régionales ainsi qu’aux arrêtés de protection de biotopes.

La politique d’acquisition foncière du Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres (CELRL) se traduit par une protection stricte d’environ 1 645 hectares.

37 communes sont concernées par l’application de la loi Montagne.

Les dispositions particulières aux zones de montagne sont issues de la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne.

La loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux réaffirme, en référence aux objectifs du développement durable, le caractère équilibré, entre développement et protection, des politiques d’aménagement des territoires de montagne.

 Des outils européens

26,7 % du territoire est concerné par le réseau Natura 2000 (soit 41 sites) contre 12,5 % du territoire national. Cependant peu de documents d’objectifs (encore appelés DOCOB) ont été validés par arrêté préfectoral. Or, ce sont les DOCOB qui définissent les orientations de gestion et les mesures de conservation contractuelles, ainsi que leurs modalités de financement.

La démarche Natura 2000 est impulsée par l’Union européenne. Elle vise à proposer un dispositif de gestion pour préserver ou rétablir une diversité des habitats naturels et des espèces considérés comme d’intérêt européen. Elles tiennent compte des exigences économiques, sociales et culturelles et des activités indispensables au développement des territoires.

Zoom sur une réserve naturelle : le marais d’Orx

Le site du marais d’Orx est une vaste zone de marais rétro-littoraux de plus de 1 000 hectares abritant une grande richesse faunistique. Née de la divagation du cours de l’Adour, cette zone humide associant milieux aquatiques, prairies plus ou moins humides et forêts mixtes est une halte migratoire prisée par de nombreux oiseaux nichant en Europe du Nord. On y observe des oies cendrées, grues, balbuzards pêcheurs mais également des espèces nicheuses très rares au niveau local comme la spatule blanche, le héron pourpré, le blongios nain ou le bihoreau gris. Elle abrite également des espèces rares, protégées ou menacées d’insectes (agrion de Mercure, caloptéryx méditerranéen), ou de reptiles (cistude d’Europe, couleuvre à collier) et amphibiens.

En 1989, le Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres rachète cette vaste zone humide, grâce à l’aide financière du fonds mondial pour la vie sauvage (WWF). Depuis le 8 février 1995, le marais d’Orx est en partie (774 ha) classé en Réserve Naturelle Nationale gérée par un syndicat.

Le maraix d’Orx

Page 35: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

31

Les espaces naturels protégés ou gérés

Page 36: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

32

Territoire physique

6- Les outils de protection et de gestion du patrimoine

De nombreux outils de protection et de gestion du patrimoine sont mobilisés, concernant des bâtiments mais aussi les espaces de plus de 100 hectares :

- 55 sites inscrits et 38 sites classés

Certains sont très étendus comme le site inscrit des étangs landais du sud et d’autres concernent des espaces très limités tels que le site classé de l’île des Faisans ou île de la Conférence, à l’embouchure de la Bidassoa, lieu chargé d’histoire de 0,44 hectare, ou le site archéologique d’Elhigna sur la commune d’Armendarits de 122,1 hectares. Les plus emblématiques sont les sites classés de la Corniche basque et du massif de la Rhune.

- 6 ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) à Soorts-Hossegor, Boucau, Biarritz, Ciboure, Espelette et Guéthary ;

- 1 PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) à Bayonne ;

- 121 monuments historiques (inscrits et classés) répartis dans tout le territoire.

La loi Littoral : des incidences significatives en termes d’aménagement et de protection de l’environnement

La loi Littoral du 3 janvier 1986 fonde le principe d’équilibre entre aménagement, protection et mise en valeur du littoral. Les mesures de protection concernent les espaces suivants :

- le territoire communal dans son ensemble est concerné par la règle de l’extension de l’urbanisation limitée en continuité avec les agglomérations et villages existants,

- les espaces proches du rivage, qui sont délimités par les réalités géographiques et topographiques, ne peuvent recevoir qu’une urbanisation limitée,

- les coupures d’urbanisation : il est nécessaire de prévoir des espaces naturels présentant le caractère d’une coupure d’urbanisation,

- les espaces présentant un intérêt écologique, patrimonial ou paysager, appelés « les espaces remarquables », sont à préserver,

- dans la bande littorale, bande de terrain avec une largeur minimale de 100 m à partir de la limite haute du rivage, l’interdiction des constructions est totale en dehors des espaces déjà urbanisés,

- les espaces boisés les plus significatifs.

Sont susceptibles d’être inscrits les sites qui, sans présenter une valeur ou une fragilité telles que soit justifié leur classement, ont suffisamment d’intérêt pour que leur évolution soit surveillée de très près.

Sont susceptibles d’être classés les sites et monuments naturels dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque est exceptionnel et qui méritent à cet égard d’être distingués et rigoureusement protégés.

Les sites inscrits et classés font l’objet d’une servitude d’utilité publique et d’un zonage spécifique appliqué dans le document d’urbanisme, assurant la préservation de l’intérêt naturel et paysager des lieux.

La ZPPAUP est une servitude d’utilité publique créée en 1983 qui traduit une volonté partagée de mise en valeur adaptée du patrimoine historique, architectural, urbain et paysager, à l’initiative de la commune ou de l’établissement public compétent en matière de plan local d’urbanisme, au travers de dispositions négociées entre la commune et l’État.

Les secteurs sauvegardés sont des documents d’urbanisme créés par la loi Malraux du 4 août 1962, répondant à un double objectif : préserver les ensembles urbains présentant un intérêt architectural, esthétique et historique, et en préciser les conditions de gestion consignées dans un « plan de sauvegarde et de mise en valeur » (PSMV).

L’application de la loi Littoral concerne les 19 communes ayant une façade maritime ainsi que Bayonne et Boucau qui sont riveraines de l’estuaire de l’Adour.

Deux protections majeures dans le cadre de la loi sont à signaler :

- les coupures d’urbanisation qui organisent l’alternance entre les espaces naturels et les espaces urbanisés et urbanisables. Sur le littoral sableux, il s’agit de coupures significatives, dont certaines d’intérêt régional. Pour le littoral de la côte basque, les coupures d’urbanisation sont souvent de dimensions restreintes et plus ou moins perpendiculaires au rivage,

- les « espaces remarquables » préservent les sites, paysages ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral. Il s’agit par exemple des zones humides en bordure des cours d’eau et étangs, des bassins visuels de la corniche basque et des plans d’eau, des massifs dunaires boisés, de la dune bordière, des falaises et des landes littorales,…

Page 37: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

33

Les éléments historiques et paysagers protégés

Page 38: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

34

 Risques technologiques

Pour limiter l’occurrence et les conséquences des risques industriels, l’État a répertorié toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains, afin de les soumettre à réglementation.

Le territoire compte 201 ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement).

Les plus dangereuses sont soumises à la réglementation européenne « Seveso » qui introduit deux seuils de classement induisant des protections plus ou moins contraignantes : « Seveso seuil bas » et « Seveso seuil haut ». Trois installations Seveso sont présentes dans la zone industrialo-portuaire Boucau-Tarnos dont une de seuil haut.

Le transport de marchandises dangereuses comporte des risques en cas d’accident, que ce soit par voie routière, ferroviaire, aérienne, d’eau ou par canalisation. Il peut entraîner des conséquences graves pour la population, les biens et/ou l’environnement. Depuis 1988, le territoire dénombre 141 accidents dont 15 % sont liés aux transports de fret ferroviaire et routier.

Le risque de rupture de barrage est extrêmement faible. La situation de rupture est le plus souvent le fait du vieillissement de l’ouvrage. Deux barrages intéressent la sécurité publique : celui de Choldocogagna à Urrugne (850 000 m3) et celui de Camy à Saint-Pée-sur-Nivelle (220 000 m3). Il existe également des barrages collectifs de hauteur moyenne destinés à l’irrigation.

La présence du massif forestier landais et des montagnes pastorales rend le territoire particulièrement vulnérable face au risque lié aux feux de forêt. Très souvent l’homme est à l’origine de ces feux par imprudence (travaux agricoles et forestiers, cigarettes, barbecues, dépôts d’ordures...), accident ou malveillance. En zone de montagne ce risque est accru par l’écobuage pastoral.

La position du territoire en façade atlantique le rend vulnérable aux tempêtes. Celles-ci sont aléatoires et surviennent le plus souvent en automne-hiver sous l’influence d’un cyclone ayant quitté les régions tropicales.

Le territoire reste encore profondément marqué par les dernières tempêtes (Klaus le 24 janvier 2009 et Lothar les 27 et 28 décembre 1999).

Territoire physique

7- Les risques majeurs

 Risques naturels

Parmi les risques naturels, le territoire connaît une sensibilité particulière au risque d’inondation. Il subit essentiellement des crues rapides ou crues éclair qui se produisent sur des petits bassins versants frappés par des pluies intenses. Ces phénomènes peuvent être amplifiés par l’influence de la marée (Adour maritime - Gaves réunis - Nive et Nivelle - Uhabia - Bidassoa).

L’ensemble des communes est soumis à un risque de mouvement de terre, qu’il soit lié au tassement par retrait, aux chutes de blocs ou aux glissements de terrain. Certaines sont particulièrement vulnérables : c’est le cas des communes de la côte basque concernées par le risque d’érosion de la falaise par l’action de la houle sur des terrains de nature géologique altérable (instabilité de la couverture argileuse, pendage des roches défavorable).

Concernant le risque sismique, l’affrontement entre les plaques ibérique et eurasiatique, à l’origine du massif pyrénéen, génère une sismicité tout le long de la chaîne. Elle est toutefois très peu active sur le territoire.

Page 39: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

35

Les risques naturels et technologiques

Page 40: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Littoral Démographie Habitat Routes Familles Espaces Agriculture Emplois Pôles Santé Services Planification Densité Migrations Biodiversité Etudiants Activité Patrimoine Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Sites Flux

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Démographie Rémunérations Autoroute Protection Croissance Collectif Distance Tourisme

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Gare Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Environnement Rémunérations Autoroute Bus Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine

Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

L i t t o r a l D é m o g r a p h i e Habitat Routes Familles Espaces A g r i c u l t u r e Emplois Pôles Santé Services P lan i f icat ion Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Etudiants Activité P a t r i m o i n e

Littoral Démographie L o g e m e n t Equipements Industrie Santé Infrastructures Aire urbaine Routes Population EPCI Habitants AccèsCommerce Evolution H a b i t a t Education Age S e r v i c e s Réseau Espaces Résidence Enseignement Entreprises Gares T e r r i t o i r e s Vieillesse Arrivants T r a n s a c t i o n Médecin Emplois Bus Forêt J e u n e s s e Chômage Pôles Sphère Flux Déplacements Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Eau Projections Familles Services Parc Economie présentielle Aéroport Crèches Courant RevenusPetite enfance Agriculture FréquentationsB i o d i v e r s i t é Attractivité Précarité Sites Diversité SAU M o t o r i s a t i o n Risques Densité Vieillissement Ménages Proximité Véhicule Marais Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance

a t l a s d e l ' a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ' i n f l u e n c e

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique

3- Habitants-habitat

4- Offre de services

5- Economie

6- Mobilité

Page 41: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Dynamique démographique

La population en 2006

Les évolutions récentes et futures

La population par âge

Les personnes âgées

Les migrations résidentielles

Le profil des migrants

38

38

40

42

44

46

48

Dynamique

démographique22

Page 42: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

38

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

710 ou plusde 120 à moins de 710de 30 à moins de 120moins de 30

Nombre d’habitants au km2

Source : Insee, Recensement de la population 2006

10 km0

Densité de population

Démographie

1- La population en 2006

353 920 habitants (323 440 habitants en 1999)

11,3 % de la population aquitaine (même proportion en 1999)

Les deux tiers des communes du territoire comp-tent moins de 1 000 habitants :

- 72 communes de moins de 500 habitants - 35 de 500 à 999 habitants - 36 de 1 000 à 3 499 habitants - 7 de 3 500 à 4 999 habitants - 11 de 5 000 à 9 999 habitants - 3 de 10 000 à 19 999 habitants (Tarnos, Saint-

Jean-de-Luz, Hendaye)- 3 de 20 000 habitants ou plus (Biarritz, Anglet,

Bayonne)

Les espaces littoraux (cœur urbain, littoral nord, littoral sud) concentrent 60 % des habitants sur 19 % du territoire.

Si la densité du territoire est plus élevée que la moyenne régionale (110 hab/km2 contre 75), il existe en son sein d’importantes disparités territoriales :

- Le cœur urbain est trois fois plus dense que le littoral sud (1 390 hab/km² contre 450).

- Le littoral nord, bien que fortement peuplé est nettement moins dense que le sud, les espaces naturels y sont très importants.

- Les espaces ruraux et les pôles d’emploi ruraux comptent moins d’habitants au km2 que les territoires qui leur sont comparables au niveau régional.

La densification concerne tous les espaces avec cependant des nuances dans l’intensité.

- La densification a été la plus forte depuis 1999 dans la première couronne et le littoral nord (+ 17 %), puis dans les pôles d’emploi ruraux (+ 15 %).

- Le rural et le rurbain sont aussi en nette augmentation par rapport à 1999 (+ 12 %).

Nombre d’habitants en

2006

Densité en 2006 (hab/km2)

Evolution de la densité de population

entre 1999 et 2006 (en %)

Cœur urbain 127 500 1 390 4,1

1ère couronne 28 340 180 17,0

Littoral sud 49 460 450 7,6

Littoral nord 32 550 120 17,3

Rurbain 31 160 80 12,3

Pôles d’emploi ruraux 30 650 125 15,0

Rural 54 260 30 11,6

Ensemble 353 920 110 9,4

Aquitaine 3 119 780 75 7,3

Source : Insee, RP1999 et RP2006Nota : la densité est calculée à partir de la superficie communale

évolution de la densité entre 1999 et 2006

Page 43: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

39

Nombre d’habitants en 2006

Page 44: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

40

Démographie

2- Les évolutions récentes et futures

Entre 1999 et 2006, le territoire a connu un gain de 30 480 habitants :- 114 communes ont augmenté,- 29 communes ont stagné,- 24 communes ont enregistré une baisse.

Le taux de croissance annuel moyen a été de 1,3 %.

Un taux d’accroissement prévu* de la population entre 2006 et 2030 similaire à celui de l’Aquitaine : 18 %, soit une hausse prévisible de 65 600 habitants.

*Nota : Il s’agit de projections réalisées à partir des prolongations des tendances observées (modèle Omphale). La méthodologie est présentée en annexe.

La croissance démographique observée récemment a surtout concerné le littoral nord et la première couronne.

Entre 1990 et 2006, le littoral nord est le territoire qui a le plus progressé (+ 42 %) avec la première couronne (+ 38 %).

Le cœur urbain et le littoral sud ont connu une augmentation de la population moins importante.

L’espace rural, quant à lui, a connu un regain démographique avec un dynamisme notable depuis 1999. Au sein de cet espace, des nuances sont observables : le nord n’a cessé de gagner des habitants tandis que le secteur de la Basse Navarre a enregistré une croissance nettement plus modérée (voire pour certaines communes de légères baisses).

Dans l’hypothèse d’un prolongement des tendances des récentes évolutions démographiques et celles de répartition par type d’espace, les gains de population seraient à horizon 2030 :

- 4 200 habitants en cœur urbain (+ 3 %), - 16 800 habitants dans le littoral nord et sud (+ 21 %), - 18 600 habitants dans la périphérie urbaine

(première couronne et rurbain) (+ 31 %), - 26 000 habitants dans le rural (+ 31 %).

Les modèles de projections laissent apparaître un vieillissement notable de la population à horizon 2030

- forte augmentation du nombre des plus âgés : + 62 % des personnes de 60 ans ou plus (+ 60 % pour l’Aquitaine),

- légère augmentation du nombre des plus jeunes : + 5 % des moins de 20 ans (+ 7 % pour l’Aquitaine),

- stabilité du nombre des personnes de 20 à 60 ans : + 1 % (+ 2 % pour l’Aquitaine).

PROJECTIONSPROJECTIONS

100

150

200

250

300

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 20212016 20312026

Cœur urbainLittoraux (nord et sud)

Couronne/rurbainRural

Source : Insee, RP1968 à RP2006 - Omphale

évolution de la population entre 1968 et 2031 (base 100 en 1968)

Pyramide des âges 2006-2031 (en base 10 000)

Hommes Femmes

100 50 0 50 1000 an

10 ans

20 ans

30 ans

40 ans

50 ans

60 ans

70 ans

80 ans

90 ans

2006

2031

Source : Insee, Omphale

Projections démographiques à horizon 2030

Page 45: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

41

évolution annuelle moyenne de la population entre 1999 et 2006

Page 46: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

42

Démographie

3- La population par âge

Profil par âge

âge moyen (ans)

Part des moins de

10 ans(en %)

Part des moins de

20 ans (en %)

Part des 60 ans ou plus

(en %)

Cœur urbain 43,5 9,1 20,2 28,2

1ère couronne 39,8 12,6 25,2 21,0

Littoral sud 43,5 10,0 20,5 27,9

Littoral nord 44,5 10,1 19,4 30,7

Rurbain 39,8 12,5 24,8 21,3

Pôles d’emploi ruraux 44,8 9,8 20,3 31,1

Rural 40,7 12,4 23,7 24,0

Ensemble 42,7 10,5 21,5 26,8

Aquitaine 41,4 11,0 22,7 24,5

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Une population plus âgée : l’âge moyen est 42,7 ans contre 41,4 ans en Aquitaine. La première couronne et le rurbain accueillent un nombre important de familles. 13 % de leurs habitants ont moins de 10 ans et 25 % moins de 20 ans.

De même, signe d’un certain dynamisme démographique, la population a rajeuni au cours de la dernière décennie dans le rural : des familles s’y sont installées (plutôt avec de jeunes enfants qu’avec des adolescents).

Inversement, les habitants du littoral nord et ceux des pôles d’emploi ruraux sont proportionnellement plus âgés, près du tiers de la population est âgée de 60 ans ou plus. Les personnes de 60 ans ou plus y sont plus nombreuses que celles de moins de 20 ans.

Un vieillissement observable à l’échelle du territoire : + 1,2 an en 7 ans mais qui ne concerne pas l’ensemble des espaces de manière uniforme. Le cœur urbain connaît le plus fort vieillissement de population du territoire (+ 1,6 an) alors que le rural affiche une moyenne d’âge en 2006 presque identique à celle de 1999 (+ 0,2 an).

100 ansHommes

Cœur urbain

Femmes90 ans80 ans70 ans60 ans50 ans40 ans30 ans20 ans10 ans

100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 1000 an

100 ansHommes

Première couronne

Femmes90 ans80 ans70 ans60 ans50 ans40 ans30 ans20 ans10 ans

100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 1000 an

100 ansHommes

Littoral sud

Femmes90 ans80 ans70 ans60 ans50 ans40 ans30 ans20 ans10 ans

100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 1000 an

100 ansHommes

Littoral nord

Femmes90 ans80 ans70 ans60 ans50 ans40 ans30 ans20 ans10 ans

100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 1000 an

100 ansHommes

Rurbain

Femmes90 ans80 ans70 ans60 ans50 ans40 ans30 ans20 ans10 ans

100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 1000 an

100 ansHommes

Pôles d'emploi ruraux

Femmes90 ans80 ans70 ans60 ans50 ans40 ans30 ans20 ans10 ans

100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 1000 an

100 ansHommes

Rural

Femmes90 ans80 ans70 ans60 ans50 ans40 ans30 ans20 ans10 ans

100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 1000 an

Peu de jeunes enfants, présence d’étudiants, part

des 60 ans ou plus importante

Présence de familles avec enfants, peu de

personnes âgées

Légère surreprésentation

des 40-50 ans, profil assez similaire à celui du territoire

Surreprésentation des 60-75 ans,

sous-représentation des adolescents de

15-20 ans

Peu de personnes âgées, familles

avec enfants (profil similaire à la

première couronne)

Territoire âgé, surreprésentation

des 65-75 ans

Présence de familles avec enfants et

d’actifs

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Note de lecture : les pyramides d’âges pleines représentent un type d’espace, elles sont comparées à la pyramide d’âges du territoire

(trait noir) (en base 10 000)

Page 47: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

43

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St Vincent-de-Tyrosse

St Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre de personnes de 60 ans ou pluspour 100 jeunes (moins de 20 ans)

170 ou plus

de 105 à moins de 170

de 95 à moins de 105

de 70 à moins de 95

moins de 70

Source : Insee, Recensement de la population 2006

10 km0

Indice de vieillesse

Page 48: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

44

Démographie

4- Les personnes âgées

38 780 personnes ont 75 ans ou plus en 2006

Les personnes âgées représentent 11 % de la population contre 10 % pour l’Aquitaine

Près des deux tiers des personnes de 75 ans ou plus sont des femmes

5 510 personnes âgées de plus par rapport à 1999 (+ 16,6 %)

65 690 personnes de 75 ans ou plus à horizon 2030 si les tendances observées se maintiennent, soit une augmentation de 69 % en 25 ans

Nombre de personnes de 75 ans ou plus

en 2006

Part en 2006 (en %)

Part en 1999 (en %)

Cœur urbain 15 770 12,4 10,4

1ère couronne 1 930 6,8 5,8

Littoral sud 5 770 11,7 9,8

Littoral nord 3 870 11,9 10,5

Rurbain 2 340 7,5 6,7

Pôles d’emploi ruraux 4 190 13,7 11,9

Rural 4 910 9,1 8,5

Ensemble 38 780 11,0 9,5

Aquitaine 313 500 10,0 8,7

Source : Insee, RP1999 et RP2006

Les personnes âgées sont majoritairement concentrées sur le cœur urbain (40 %) et le littoral sud (15 %).

La part des personnes de 75 ans ou plus a progressé dans tous les espaces. Le vieillissement du cœur urbain, du littoral sud et des pôles d’emploi ruraux est le plus prononcé (environ + 2 points).

Malgré des caractéristiques d’âges communes, le profil sociodémographique des personnes âgées varie entre les espaces :

- Les « littoraux » : 59 % des personnes de 75 ans ou plus résidant sur le littoral ne sont pas natives du département de résidence et seuls 37 % habitaient le même logement cinq ans auparavant. Ces personnes sont concentrées dans les stations balnéaires de Saint-Jean-de-Luz, Biarritz, Capbreton et Soorts-Hossegor. Ce sont plutôt des personnes venues s’installer sur le territoire à l’occasion de la retraite.

- Les « locaux » : seuls 25 % des personnes de 75 ans ou plus de l’espace rural ne sont pas natives du département de résidence et 70 % habitaient déjà leur logement cinq ans auparavant.

Projections démographiques : les personnes de 75 ans ou plus à horizon 2030

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

2006 2011 2016 2021 2026 2030

Source : Insee, Omphale

D’ici 2030, le vieillissement démographique devrait être notable : augmentation de six points de la part des 75 ans ou plus dans la population totale en l’espace d’un quart de siècle (les personnes de 75 ans ou plus devraient représenter 17 % de la population totale en 2030).

La population des 75 ans ou plus

Page 49: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

45

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St Vincent-de-Tyrosse

St Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : Insee, Recensement de la population 2006Nombre de personnes de 75 ans ou plusparmi la population (en %)

14,1 ou plus

de 10,4 à moins de 14,1

de 8,6 à moins de 10,4

de 6,8 à moins de 8,6

moins de 6,8

10 km0

Part des 75 ans ou plus

Nombre de 75 ans ou plus

Source : Insee, Recensement de la population 2006

4 970

450

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre de personnesde 75 ans ou plus

Page 50: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

46

Démographie

5- Les migrations résidentielles

Un territoire très attractif

1,6 fois plus d’entrées que de sorties (43 000 nouveaux arrivants contre 26 000 sortants de cinq ans ou plus) en cinq ans.

Une rotation importante à l’intérieur du territoire

Le cœur urbain accueille plus du tiers des nouveaux arrivants (15 800 personnes soit 37 %). Les espaces littoraux (nord et sud) restent des lieux d’installation privilégiés pour les migrants arrivant de l’extérieur (12 200 soit 28 %).

Rapporté à la population, le nombre de nouveaux arrivants est plus important sur le littoral nord et le rural (18 % d’arrivants contre 12 % dans le cœur urbain et le littoral sud). Dans l’espace rural, d’importantes disparités existent : les communes du nord (jusqu’au Pays de Bidache) sont fortement attractives tandis que la Basse Navarre n’exerce pas le même attrait.

Une forte mobilité est constatée au sein du territoire. 73 000 habitants ont déménagé dans le territoire en cinq ans. Si 30 000 l’ont fait au sein de la même commune, 43 000 habitants en ont changé.

Une attractivité nationale

Plus de la moitié des migrants venus s’installer sur le territoire habitaient une autre région que l’Aquitaine en 2001. Parmi eux, 8 000 sont originaires d’Île-de-France. Seuls 17 % des entrants sont venus du reste des Landes ou des Pyrénées-Atlantiques.

… voire internationale

5 000 entrants (soit 12 % du total des entrants) sont originaires de l’étranger (majoritairement des Espagnols). 2 000 d’entre eux ont élu domicile dans le littoral sud.

Les sortants plébiscitent plutôt la région

49 % sont restés en Aquitaine (dont plus de la moitié dans le reste des départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques).

*Nota : le recensement de la population permet de connaître les caractéristiques des personnes au moment de l’enquête et non au moment du déménagement

43 000mobiles

intercommunaux

30 000mobiles

intracommunaux

43 000 entrées

26 000 sorties

220 000stables

Territoire

Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaireChamp : personnes de 5 ans ou plus

Taux de migration annuel entre 2001 et 2006

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

de 130 à moins de 260260 ou plus

de 50 à moins de 130de -50 à moins de 50de -100 à moins de -50moins de -100

Taux de migration annuel moyen netentre 2001 et 2006 (pour 10 000 habitants)

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Le taux de migration annuel moyen netest la différence entre le nombred’entrants et de sortants, rapportéeà la population totale

10 km0

Les migrations résidentielles en cinq ans

Page 51: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

47

© I

GN

-AU

DAP

INSEE 2

009

Étranger

Île-de-France

Reste del’Aquitaine

Midi-Pyrénées

Reste de la Francemétropolitaine

Reste desPyrénées-Atlantiques

Reste desLandes

Territoire

Reste des Pyrénées-Atlantiques

Reste des Landes

Reste de l'Aquitaine

Midi-Pyrénées

Reste de la France métropolitaine (hors IdF)

Île-de-France

Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaire

Champ : personnes de 5 ans ou plus

Destination et origine des migrants Nombre de personnes

13 560

4 520

entrants

sortants

Les échanges migratoires : principaux flux externes

Page 52: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

48

Démographie

6- Le profil des migrants

Qui arrive sur le territoire ?

- Autant de petits ménages (couples ou personnes seules) que de familles avec enfants (50 % et 46 % respectivement). Ces proportions sont assez proches de celles observées dans la population totale bien qu’inversées (46 % de petits ménages et 50 % de familles).

- Des personnes plus jeunes que la population résidante

La moyenne d’âge des nouveaux arrivants est de 38 ans, soit cinq ans de moins que celle des résidants en 2006. Les migrations ont donc un effet de rajeunissement de la population.

- Essentiellement des actifs (55 %) et moins de retraités (17 % contre 26 % dans l’ensemble de la population).

Les actifs nouvellement installés sur le territoire occupent le plus souvent des emplois de cadres (18 % contre 10 %) et de professions intermédiaires (29 % contre 23 %).

Les espaces attirent des profils différents de migrants : les familles se sont plutôt installées en première couronne, rural et rurbain, tandis que les ménages de retraités ont privilégié le littoral nord et les pôles d’emploi ruraux.

Qui le quitte ?

- Seulement 35 % de familles

Les sortants vivent très majoritairement dans des petits ménages : 36 % vivent seuls ou en cohabitation et 22 % en couple (sans enfants).

- Un territoire qui ne garde pas ses jeunes

45 % des sortants ont entre 15 et 29 ans. En moyenne, les sortants ont 34 ans.

- La « fuite » des étudiants et des jeunes actifs (nouvellement entrés sur le marché du travail).

46 % des 11 500 jeunes de 15-29 ans ayant quitté le territoire sont étudiants et 44 % ont un emploi.

- Des départs provisoires ?

7 % des sortants vivent en collectivité (42 % en résidence étudiante, 24 % en foyer de travailleurs), signe possible d’une installation temporaire dans le territoire d’accueil.

Qui déménage à l’intérieur du territoire ?

- Principalement des familles avec enfants : 56 % des personnes ayant changé de logement tout en restant sur le territoire vivent dans une famille.

- Une majorité d’actifs (62 %), 12 % de retraités, 6 % d’étudiants.

Zoom sur les entrants et les sortants du cœur urbain :

- Plus de la moitié des personnes ayant quitté le cœur urbain pour un autre espace du territoire vivent dans des familles (61 %). Les familles quittant le cœur urbain se sont principalement installées en première couronne et dans le rural. Les couples sans enfants ont plutôt quitté le cœur urbain au profit des littoraux nord et sud.

- Les personnes s’installant en cœur urbain sont pour 52 % des personnes seules ou en couple sans enfants, relativement jeunes.

- Des entrants plus jeunes que les sortants : 35 ans en moyenne, alors que les sortants du cœur urbain sont plus âgés de deux ans avec d’importantes nuances entre les espaces. À destination du rural et de la première couronne, les migrants sont plutôt des jeunes (34 ans) tandis que ceux qui se sont établis dans le littoral sud ont en moyenne 43 ans, voire 47 ans dans les pôles d’emploi ruraux.

Pyramide des âges des entrants et des sortants entre 2001 et 2006 (en effectif)

Hommes Femmes

0

5-9 ans

15-19 ans

25-29 ans

35-39 ans

45-49 ans

55-59 ans

65-69 ans

75-79 ans

85-89 ans

95-99 ans

3 000 2 000 1 000 1 000 2 000 3 000

Sortants

Entrants

Source : Insee, Recensement de la population 2006Champ : personnes de 5 ans ou plus

Bien que la moyenne d’âge des sortants soit de quatre ans inférieure à celle des entrants (34 ans contre 38 ans), les arrivants contribuent nettement au rajeunissement de la population du territoire du seul fait d’un nombre plus important d’entrées.

Page 53: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

49

Les échanges migratoires : principaux flux internes

Page 54: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Littoral Démographie Habitat Routes Familles Espaces Agriculture Emplois Pôles Santé Services Planification Densité Migrations Biodiversité Etudiants Activité Patrimoine Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Sites Flux

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Démographie Rémunérations Autoroute Protection Croissance Collectif Distance Tourisme

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transaction Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Gare Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Environnement Rémunérations Autoroute Bus Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine

Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

L i t t o r a l D é m o g r a p h i e Habitat Routes Familles Espaces A g r i c u l t u r e Emplois Pôles Santé Services P lan i f icat ion Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Etudiants Activité P a t r i m o i n e

Littoral Démographie L o g e m e n t Equipements Industrie Santé Infrastructures Aire urbaine Routes Population EPCI Habitants AccèsCommerce Evolution H a b i t a t Education Age S e r v i c e s Réseau Espaces Résidence Enseignement Entreprises Gares T e r r i t o i r e Vieillesse Arrivants T r a n s a c t i o n Médecin Emplois Bus Forêt J e u n e s s e Chômage Pôles Sphère Flux Déplacements Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Eau Projections Familles Services Parc Economie présentielle Aéroport Crèches Courant RevenusPetite enfance Agriculture FréquentationsB i o d i v e r s i t é Attractivité Précarité Sites Diversité SAU M o t o r i s a t i o n Risques Densité Vieillissement Ménages Proximité Véhicule Marais Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance

a t l a s d e l ' a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ' i n f l u e n c e

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique

3- Habitants-habitat

4- Offre de services

5- Economie

6- Mobilité

Page 55: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

La population active

Habitants

Le chômage

Les catégories socioprofessionnelles

Les revenus fiscaux des ménages

Les situations de précarité

La taille moyenne des ménages

Les familles nombreuses

Les familles monoparentales

Le parc total de logements

La dynamique du parc de logements

Les transactions de logements

Les valeurs immobilières

Les résidences secondaires

Le statut d'occupation des résidences principales

Le secteur privé

Le logement social

Habitat52

52

54

56

58

60

62

64

66

68

70

72

74

76

78

82

80

68

Habitants Habitat33

Page 56: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

52

Habitants

1- La population active

Taux d’activité des 55-64 ans par EPCI

Population résidante

(15 à 64 ans)

Taux d’activité (en %)

15-24 25-54 55-64 ensemble

Cœur urbain 79 980 40,5 88,4 39,0 70,3

1ère couronne 18 450 39,5 91,8 38,3 73,2

Littoral sud 30 890 42,5 88,4 35,0 71,0

Littoral nord 19 950 48,5 89,4 33,3 70,6

Rurbain 20 370 46,4 91,3 36,8 73,3

Pôles d’emploi ruraux

18 260 46,1 88,9 34,3 70,2

Rural 33 920 47,2 90,9 37,7 74,3

Ensemble 221 820 43,2 89,5 37,0 71,6

Aquitaine 1 996 840 41,3 89,3 39,7 71,0

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Taux d’activité par tranche d’âge Le taux d’activité (71,6 %) est comparable à celui de la région Aquitaine.Les taux d’activité les plus élevés se situent en milieu rural, en première couronne et dans le rurbain.

Entre 55 et 64 ans, les taux d’activité sont plus faibles qu’en Aquitaine, notamment dans le littoral nord.

Le taux d’activité des 55 à 64 ans s’élève à 37 % contre 39,7 % en Aquitaine. Les retraités sont d’ailleurs surreprésentés sur l’ensemble du territoire. Dans le littoral nord, un tiers seulement des 55 à 64 ans occupent un emploi ou en recherche un.

à l’inverse, le taux d’activité des jeunes de moins de 25 ans est supérieur de deux points à celui de la région.

Cela traduit une entrée plus précoce sur le marché du travail, y compris pour financer la poursuite d’études. Cette participation des jeunes au marché du travail est surtout remarquable au sein du littoral nord et en espace rural (respectivement 48,5 % et 47,2 %).

En outre, les étudiants et élèves sont moins représentés qu’en moyenne régionale, probable signe que les jeunes partent poursuivre leurs études ailleurs.

Résidants âgés de 15 à 64 ans selon le type d’activité

Source : Insee, Recensement de la population 2006

64 %

7 %

10 %

10 %

9 %

63 090 inactifs

158 730 actifs

9 %

9 %

11 %

8 %

63 %

autresinactifs

actifs ayantun emploi(142 230)

chômeurs(16 500)

retraités oupréretraités

élèves, étudiantset stagiaires

non rémunérésAquitaine

Territoire

communes hors EPCI

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre d’actifs de 55 à 64 ans

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Actifs parmi la populationdes 55-64 ans (%)

43,2 ou plusde 37,8 à moins de 43,2de 34,9 à moins de 37,8moins de 34,9

5 060

1 690

170

10 km0

221 820 résidants âgés de 15 à 64 ans

Page 57: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

53

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Actifs de 15 ans ou plus parmi la population des 15-64 ans (%)

78,6 ou plus

de 75,1 à moins de 78,6

de 73,0 à moins de 75,1

de 70,7 à moins de 73,0

moins de 70,7

Source : Insee, Recensement de la population 2006

10 km0

Taux d’activité

Page 58: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

54

Habitants

2- Le chômage

évolution du nombre de demandeurs d’emploi entre 1998 et 2008

chômeurs dont 15-24 ans

effectifs parmi les actifs

(en %)

effectifs parmi les actifs

(en %)

Cœur urbain 7 300 13,0 900 20,6

1ère couronne 1 050 7,8 200 18,3

Littoral sud 2 260 10,3 410 21,0

Littoral nord 1 860 13,2 330 25,6

Rurbain 1 030 6,9 210 14,4

Pôles d’emploi ruraux 1 250 9,8 250 18,2

Rural 1 750 7,0 350 14,7

Ensemble 16 500 10,4 2 980 19,2

Aquitaine 154 400 10,9 32 800 21,5

Source : Insee, Recensement de la population 2006Champ : population active de 15 à 64 ans

Le chômage - zoom sur les jeunes de 15 à 24 ans

Parmi les 16 500 chômeurs :

- 58,4 % sont des femmes- 18 % sont des jeunes de moins de 25 ans

Parmi les actifs de 15 à 64 ans, 10,4 % se déclarent chômeurs, niveau comparable à la moyenne aquitaine

Taux de chômage selon le sexe et l’âge (au sens du recensement de la population)

Le phénomène du chômage touche inégalement les territoires. Dépassant 14 % dans certaines communes du cœur urbain ou du littoral nord, le taux de chômage est inférieur à 6 % dans la moitié des communes de l’espace rural.

Au nord du territoire, le chômage est élevé et les demandes d’emploi augmentent. Le taux de chômage dépasse la moyenne régionale dans toutes les communes du littoral nord (hormis Ondres). De surcroît, le nombre de demandeurs d’emploi y a augmenté ces dix dernières années. Cette fragilité sociale s’observe dans un grand nombre de communes de la Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud.

Le chômage touche moins souvent les jeunes qu’en Aquitaine, à l’exception du littoral nord. Dans cet espace, le taux de chômage est particulièrement élevé et concerne un jeune actif sur quatre, signe d’une inadéquation entre les compétences de la main-d’œuvre locale et les besoins des entreprises.

Les femmes de 55 ans ou plus sont plus souvent au chômage. Le chômage concerne, comme en Aquitaine, majoritairement les femmes. En particulier, les recherches d’emploi de celles de 55 ans ou plus sont plus fréquentes qu’en moyenne régionale (11 % contre 9 %).

0

5

10

15

20

25

30

15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 à 64 ans

%

Source : Insee, Recensement de la population 2006

TerritoireAquitaine

Hommes TerritoireAquitaine

Femmes

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

0 ou plusde -22,4 à moins de 0de -41,2 à moins de -22,4de -60 à moins de -41,2moins de -60

Évolution du nombre de DEFM (%)

Source : ANPE, DEFM, catégories 1,2 et 3 hors activité réduite

Entre 1998 et 2008, le nombre dedemandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM)a diminué dans la plupart des communes

10 km0

Page 59: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

55

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre de chômeurs parmi les actifs de 15-64 ans (%)

11 ou plus

de 8 à moins de 11

de 6 à moins de 8

de 3,5 à moins de 6

moins de 3,5

Source : Insee, Recensement de la population 2006

10 km0

Taux de chômage

Page 60: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

56

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Territoire

Champ : actifs résidants de 15 à 64 ans

Première couronne

Cœur urbain

Professions intermédiaires

Employés Cadres, professionsintellectuelles supérieures

Ouvriers Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Agriculteurs exploitants%

010

20

30

40

Professions intermédiaires

Employés Cadres, professionsintellectuelles supérieures

Ouvriers Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Agriculteurs exploitants

Professions intermédiaires

Employés Cadres, professionsintellectuelles supérieures

Ouvriers Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Agriculteurs exploitants

Professions intermédiaires

Employés Cadres, professionsintellectuelles supérieures

Ouvriers Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Agriculteurs exploitants

Professions intermédiaires

Employés Cadres, professionsintellectuelles supérieures

Ouvriers Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Agriculteurs exploitants

Professions intermédiaires

Employés Cadres, professionsintellectuelles supérieures

Ouvriers Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Agriculteurs exploitants

Professions intermédiaires

Employés Cadres, professionsintellectuelles supérieures

Ouvriers Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Agriculteurs exploitants

Littoral sud

Littoral nord

Rural

Pôles d’emploi ruraux

Rurbain

%

010

20

30

40

%

010

20

30

40

%

010

20

30

40

%

010

20

30

40

%

010

20

30

40

%

010

20

30

40

Habitants

3- Les catégories socioprofessionnelles

Le profil social du territoire se caractérise par davantage d’employés, d’artisans ou de commerçants qu’en Aquitaine, et à l’inverse moins de cadres et d’ouvriers. Cette situation est typique d’une économie présentielle importante.

La catégorie sociale des employés est la plus nombreuse. Elle regroupe un tiers des actifs résidants. Ceux-ci habitent le plus souvent en milieu urbain et un tiers d’entre eux résident dans la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz.

La plus forte présence des artisans et des commerçants, en particulier dans le littoral nord, est également une des caractéristiques du territoire.

Quelques surreprésentations sociales se dégagent par type d’espaces : celle des cadres en milieux urbanisés (cœur urbain, première couronne et littoral sud), celle des ouvriers plutôt dans les pôles d’emploi ruraux et à un moindre degré en milieu rural accompagnant la forte présence d’agriculteurs.

Les 50 ans ou plus représentent, comme en Aquitaine, 24 % des actifs résidants. Leur part est surtout importante chez les agriculteurs (37 %), les artisans, commerçants ou chefs d’entreprises (35 %) et les cadres (33 %).

La reprise d’activité qu’il s’agisse d’exploitations agricoles, de commerces ou d’entreprises est un enjeu pour les années à venir. Dans les territoires ruraux, la déprise agricole peut avoir des impacts directs sur le paysage.

158 730 actifs résidants âgés de 15 à 64 ans

Répartition des actifs résidants selon leur catégorie socioprofessionnelle

0 5 10 15 20 25

Agriculteurs exploitants

Artisans, commerçants,chefs d’entreprise

Cadres, professionsintellectuelles sup.

Prof. intermédiaires

Ouvriers

Employés

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaireChamp : actifs de 15 à 64 ans

30 35%

TerritoireAquitaine

Répartition socioprofessionnelle

Page 61: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

57

Importance des catégories socioprofessionnelles dans les intercommunalités

Page 62: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

58

PAYS D'ORTHE

MAREMNE-ADOURCÔTE-SUD

SUD PAYS BASQUE ERROBI

SEIGNANX

PAYS D'HASPARREN

GARAZI-BAIGORRI

CABAB

NIVE-ADOUR

PAYS DEBIDACHE

IHOLDI-OZTIBARRE

AMIKUZE

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

31,6 ou plusde 29,1 à moins de 31,6de 25,2 à moins de 29,1moins de 25,2

Part des pensions/retraites dans le revenu fiscal des ménages (%)

Source : DGFiP - Insee, Revenus fiscaux localisés 2007

communes hors EPCI

10 km0

Habitants

4- Les revenus fiscaux des ménages

Nombre de ménages fiscaux

Revenu médian

par UC (1)

1er décile (D1) (2)

9ème décile (D9) (2)

Rapport interdécile

par UC (D9/D1)

Part des pensions/ retraites (en %)

Cœur urbain 61 170 17 830 6 990 36 260 5,2 32,0

1ère couronne 10 880 19 610 10 400 37 390 3,6 23,9

Littoral sud 12 100 18 110 9 190 33 600 3,7 23,5

Littoral nord 16 120 19 080 8 220 38 140 4,6 33,4

Rurbain 23 770 17 870 8 140 36 150 4,4 29,4

Pôles d’emploi ruraux 13 210 16 890 7 670 30 910 4,0 31,1

Rural 20 900 16 210 7 230 29 790 4,1 26,1

Ensemble 158 150 17 770 7 790 34 840 4,5 29,5

Aquitaine 1 341 800 17 320 7 070 33 560 4,7 27,3

Métropole 25 603 280 17 500 6 570 35 570 5,4 23,6

Province 20 906 290 17 000 6 620 33 020 5,0 25,5

Revenus fiscaux des ménages en 2007

Source : DGFiP, Insee, Revenus fiscaux localisés 2007

(1) La moitié de la population du cœur urbain vit dans un ménage fiscal déclarant un revenu annuel supérieur à 17 830 € par unité de consommation, et l’autre moitié un revenu par UC inférieur.

(2) 10 % de la population du cœur urbain vit dans un ménage qui déclare moins de 6 990 € par UC, et 10 % appartient à un ménage déclarant plus de 36 260 € par UC.

Unité de consommation (UC) :

Le nombre d’UC est évalué de la manière suivante :

- Le 1er adulte du ménage compte pour 1 UC- Les autres personnes de 14 ans ou plus comptent

chacune pour 0,5- Les enfants de moins de 14 ans comptent chacun

pour 0,3

Un revenu fiscal médian élevé La moitié des ménages déclare un revenu fiscal supérieur à 17 770 euros annuels par unité de consommation (UC) pour 17 320 euros en Aquitaine.

Les territoires présentent de fortes hétérogénéités. Les niveaux de revenus sont plus élevés en première couronne et dans le littoral nord (revenu médian supérieur à 19 000 euros annuels par UC) et nettement plus modestes dans le rural et ses pôles d’emploi (revenu médian inférieur à 17 000 euros annuels par UC).Derrière ce revenu médian peuvent se cacher des disparités entre les habitants. Ainsi dans le littoral nord, le revenu plancher des ménages les plus riches est 4,6 fois supérieur au revenu plafond des ménages les plus pauvres. Mais globalement, à l’exception du cœur urbain, ces disparités sont peu marquées comparé à celles de la région et de la métropole.

Le cœur urbain et le littoral nord se distinguent par une forte proportion de pensions et retraites.Cette catégorie de revenus représente 29,5 % des revenus déclarés contre 27,3 % en Aquitaine, du fait d’une surreprésentation des personnes âgées sur le territoire. Le revenu des ménages est particulièrement dépendant de cette catégorie de revenus dans certaines communes du cœur urbain, du littoral, et du sud-est du rural. Les pensions et retraites y constituent plus du tiers des revenus déclarés.

Le niveau actuel des pensions/retraites pourrait ne pas être maintenu à l’avenir, ce qui constitue un facteur de risque pour le territoire.

Part des pensions/retraites dans le revenu fiscal des ménages par EPCI en 2007

Page 63: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

59

Revenu fiscal médian par unité de consommation en 2007

Page 64: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

60

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre de foyers fiscaux non imposés parmi l'ensemble des foyers fiscaux (%)

64585345

Source : DGFiP, Revenus fiscaux 2007

49

10 km0

Habitants

5- Les situations de précarité

Part des loyers fiscaux non imposés en 2007

Territoire Aquitaine Métropole

Nombre d’allocataires à bas revenus * 17 570 164 200 3 377 010

Part des allocataires de moins de 30 ans (en %) 20,9 25,4 25,2

Part de personnes seules (en %) 48,6 46,0 43,1

Part de familles monoparentales (en %) 29,5 28,0 27,3

Part de familles nombreuses (3 enfants ou plus) (en %)

7,3 9,7 12,9

Part de bénéficiaires du RMI (en %) 26,9 27,1 28,3

*pour les revenus de l’année 2006, le seuil de bas revenus s’établit à 871€ par UC

Source : Cnaf 2007 Champ : ensemble des allocataires Caf à bas revenus

Caractéristiques des allocataires à bas revenus en 2007

Nombre d’allocataires et de

personnes couvertes à bas revenus*

en % de la population totale

Cœur urbain 16 230 12,7

1ère couronne 1 520 5,3

Littoral sud 5 170 10,5

Littoral nord 3 290 10,1

Rurbain 2 190 7,0

Pôles d’emploi ruraux 3 160 10,3

Rural 4 130 7,6

Ensemble 35 690 10,1

Aquitaine 353 940 11,3

*personnes appartenant à un ménage comportant au moins un allocataire à bas revenusSources : Insee, Recensement de la population 2006 - Cnaf 2007

Population avec un bas revenu en 2007

En 2007, 10 % de la population vit dans un ménage comportant au moins un allocataire à bas revenus, proportion moindre qu’en Aquitaine

Une forte part de foyers fiscaux non imposables dans le rural

Plus fortement qu’en Aquitaine, les situations de fragilité de revenus concernent les personnes seules et les familles monoparentales : parmi les allocataires à bas revenus, un tiers appartiennent à une famille monoparentale, la moitié sont des personnes seules.

En revanche, la part des moins de 30 ans y est moins prononcée : 21 % pour 25,4 % en Aquitaine.

Des territoires inégaux face à la précarité

La moitié des personnes fragiles vivent dans le cœur urbain : ce dernier concentre 36 % de la population totale et 12,7 % vivent avec un bas revenu. Cette proportion de personnes fragiles dépasse celle observée en Aquitaine.

Aux alentours, première couronne et espace rurbain accueillent respectivement 5,3 % et 7 % de personnes fragiles.

Page 65: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

61

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Population à bas revenus parmi la population totale (%)

12,4 ou plus

de 9,6 à moins de 12,4

de 7,7 à moins de 9,6

de 6,0 à moins de 7,7

moins de 6,0

secret statistique

Sources : Cnaf 2007 ; Insee, Recensementde la population 2006

La population à bas revenus comprend les personnes appartenant à un ménage d'au moins un allocataire à bas revenu.Pour les revenus de l'année 2006, le seuil de bas revenu s'établit à 871 euros par unité de consommation.

10 km0

Part de la population à bas revenus en 2007

Page 66: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

62

155 450 ménages en 2006.

2,2 personnes par ménage (2,3 en 1999).

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre de ménages d’une personne

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Part des ménages d’une seulepersonne (%)

30,2 ou plusde 22,8 à moins de 30,2de 17,3 à moins de 22,8moins de 17,3

10 640

3 5501 610

10 km0

Habitants

6- La taille moyenne des ménages

Ménages d’une seule personne

Ensemble des ménages Ménages d’une seule personne

Nombre de ménages

Population des ménages

Nombre moyen de personnes par

ménage (en %)

Nombre de ménages

Part dans l’ensemble des

ménages (en %)

Part des 75 ans ou plus dans les ménages d’une seule personne

(en %)

Cœur urbain 62 320 124 140 2,0 26 020 41,7 24,9

1ère couronne 10 640 27 910 2,6 2 000 18,8 23,9

Littoral sud 22 460 48 230 2,1 7 990 35,6 27,0

Littoral nord 14 800 31 680 2,1 4 770 32,2 27,3

Rurbain 11 800 30 490 2,6 2 560 21,7 23,8

Pôles d’emploi ruraux 12 790 28 650 2,2 4 100 32,1 30,2

Rural 20 640 53 780 2,6 4 690 22,7 27,7

Ensemble 155 450 344 880 2,2 52 130 33,5 26,0

Aquitaine 1 364 030 3 040 700 2,2 452 530 33,2 25,0

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Un ménage sur trois est composé d’une seule personne.

Comme ailleurs, leur taille a diminué en raison de la décohabitation. La taille moyenne des ménages est plus importante en première couronne, dans le rurbain et le rural, où elle atteint 2,6 personnes.

Elle est plus faible dans les autres territoires et diminue avec l’importance des ménages composés d’une seule personne : le cœur urbain présente la plus faible taille (2 personnes par ménage) et en même temps la plus forte part de ménages d’une seule personne (42 %).

Des personnes seules dans des logements spacieux

Dans le cœur urbain comme sur le littoral sud, les personnes seules sont quatre fois sur dix installées dans des logements d’une surface comprise entre 40 et 70 m². Elle dépasse souvent 70 m² au sein du rural et de la première couronne. Les caractéristiques mêmes des ménages compliquent l’adéquation entre la surface des logements et la taille moyenne des ménages. Les étudiants et les personnes âgées, par exemple, ne recherchent pas les mêmes logements.

Un quart des personnes seules ont 75 ans ou plus.

Cette proportion est plus élevée encore dans le littoral, le rural et ses pôles d’emploi. Ces personnes, le plus souvent après le décès du conjoint, continuent d’occuper, seules, le même logement.

Caractérisation des ménages

Page 67: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

63

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Soustons

Peyrehorade

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

St Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

Nombre moyen de personnes par ménage

de 2,9 à moins de 3,7

de 2,6 à moins de 2,9

de 2,3 à moins de 2,6

de 2,1 à moins de 2,3

de 1,9 à moins de 2,1

Source : Insee, Recensement de la population 2006

10 km0

Taille moyenne des ménages

Page 68: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

64

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Part des familles nombreuses parmi l'ensemble des familles (%)

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

19171612 1514

Champ : familles avec enfants de moins de 25 ans

10 km0

Habitants

7- Les familles nombreuses

Part des familles nombreuses

Ensemble des familles

dont familles de trois enfantsou plus

nombre nombre part (%)

Cœur urbain 16 150 1 930 12,0

1er couronne 4 540 600 13,2

Littoral sud 6 550 810 12,4

Littoral nord 4 140 440 10,6

Rurbain 4 750 720 15,2

Pôles d’emploi ruraux 3 900 580 14,9

Rural 7 780 1 350 17,4

Ensemble 47 810 6 430 13,4

Aquitaine 425 070 61 570 14,5

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Champ : familles avec enfants de moins de 25 ans

Familles nombreuses : nombre et part des familles

Parmi les 47 810 familles,

- 6 430 familles ont 3 enfants ou plus, cette proportion de familles nombreuses (13,4 %)

est plus faible qu’en Aquitaine (14,5 %) ;

- le tiers des familles nombreuses résident dans le cœur urbain ;

- 20 630 enfants vivent dans une famille nombreuse.

Les familles nombreuses sont sous-représentées dans le cœur urbain et le littoral.

Les familles de 3 enfants ou plus sont sous-représentées en cœur urbain et sur le littoral (nord et sud). Cette situation est à rapprocher de l’offre de logements, peut-être inadaptée à ces familles. En cœur urbain, une offre immobilière coûteuse, le manque probable de grands logements, orientent les familles nombreuses vers d’autres lieux d’installation.

Des stratégies résidentielles se dégagent.

Un tiers des familles nombreuses résident en cœur urbain, mais beaucoup ont pris la décision de s’installer en milieu rural (20 %).

Si la proximité des équipements adaptés aux enfants reste donc un critère de choix (crèches, établissements scolaires…), la vie à la campagne, l’envie de disposer d’un jardin, des loyers ou des coûts d’accession plus faibles… sont également des facteurs déterminants dans la décision des ménages.

Page 69: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

65

Les familles nombreuses

Page 70: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

66

Population parfois fragile car dépendant des revenus ou de l’activité d’une seule personne, les familles monoparentales représentent 21,7 % de l’ensemble des familles, soit une proportion semblable à l’Aquitaine. 10 400 familles sont composées d’un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent.

La part des familles monoparentales est importante dans le cœur urbain (31 %) et sur le littoral (24 % au sud et 23 % au nord).

19 % de l’ensemble des enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale (15 500 enfants). En moyenne, chacune de ces familles comprend 1,5 enfant.

Souvent des mères travaillant en tant qu’employées

Dans 85 % des cas, le chef de la famille monoparentale est une femme. La majorité de ces mères sont employées. Or, cette catégorie sociale dispose de revenus souvent modestes. Être seul pour éduquer son ou ses enfants soulève, en outre, diverses difficultés quotidiennes ayant notamment des incidences sur la vie professionnelle.

L’ensemble de ces caractéristiques induit une plus forte fragilité, un risque de basculer dans la précarité plus important que pour les autres familles.

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Part des familles monoparentalesparmi l'ensemble des familles (%)

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Champ : familles avec enfants de moins de 25 ans

211710 1513

10 km0

Professionsintermédiaires21,8 %

Employés48,9 %

Autres sans activitéprofessionnelle

0,2 %

Cadres, professionsintellectuelles supérieures8,1%

Ouvriers13,7 %

Artisans, commerçants,chefs d’entreprise6,2 %

Agriculteurs exploitants1,1 %

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Habitants

8- Les familles monoparentales

Part des familles monoparentales

Ensemble des familles

Familles monoparentales

nombre nombre part (en %)

Cœur urbain 16 150 5 040 31,2

1ère couronne 4 540 560 12,3

Littoral sud 6 550 1 560 23,8

Littoral nord 4 140 930 22,5

Rurbain 4 750 600 12,6

Pôles d’emploi ruraux 3 900 760 19,5

Rural 7 780 940 12,1

Ensemble 47 810 10 390 21,7

Aquitaine 425 070 88 770 20,9

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaireChamp : familles avec enfants de moins de 25 ans

Familles monoparentales : nombre et part des familles Familles monoparentales : les chefs de famille actifs selon leur catégorie socioprofessionnelle

Page 71: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

67

Les familles monoparentales

Page 72: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

68

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

PAYS D'ORTHE

MAREMNE-ADOURCÔTE-SUD

SUD PAYS BASQUE

ERROBI

SEIGNANX

PAYS D'HASPARREN

GARAZI - BAIGORRI

NIVE-ADOURPAYS DEBIDACHE

IHOLDI-OZTIBARRE

AMIKUZE

BAYONNE-ANGLET-BIARRITZ

5 ou plusde 4 à moins de 5moins de 4

communes hors EPCISource : Insee, Recensement de la population 2006

Nombre de logements vacants2 350

250

Part des logements vacants dans le parc total de logements (en %)

10 km0

Habitat

1- Le parc total de logements

13 % des logements aquitains concentrés sur 8 % de la superficie régionale

223 130 logements dont :

- 70 % de résidences principales (155 450) - 27 % de résidences secondaires et occasionnelles

(59 650) - 3 % de logements vacants (8 030), contre 6 %

en Aquitaine

Les nombres d’appartements et de maisons sont très proches, respectivement 111 020 et 108 210. Les autres formes de logements sont négligeables.

Les appartements composent près de 75 % des logements de la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz.

Ce chiffre est supérieur à 60 % pour la Communauté de communes Sud Pays Basque.

Nombre de logements en

2006

Superficie des communes (en km2)

Nombre de logements au

km2

Cœur urbain 78 360 92 850

1ère couronne 11 750 161 70

Littoral sud 39 250 110 360

Littoral nord 39 110 277 140

Rurbain 14 040 383 40

Pôles d’emploi ruraux 15 310 245 60

Rural 25 310 1 947 10

Ensemble 223 130 3 215 69

Aquitaine 1 666 770 41 308 40

Source : Insee, Recensement de la population 2006

70 % des logements se situent dans les espaces littoraux (cœur urbain, littoral sud et littoral nord). À mesure que l’on s’éloigne du littoral, le nombre de logements diminue.

La densité de logements par rapport à la surface des communes du cœur urbain est 12 fois supérieure à celle du territoire.

C’est dans la partie la moins dense (espaces rural et rurbain) du territoire que la part des logements vacants est la plus élevée. La réduction de la vacance combinée à une revalorisation du bâti existant (rénovation de logement ancien, changement d’usage de bâtiment...) peut limiter l’étalement urbain tout en contribuant à la demande résidentielle.

Fortement attractifs, les EPCI du littoral (Bayonne-Anglet-Biarritz, Maremne Adour Côte-Sud et Sud Pays Basque) concentrent néanmoins 63 % des logements vacants.

Logements vacants par EPCI

Densité de logements

Page 73: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

69

Nombre de logements au km²

Source : Insee, Recensement de la population 2006

187439

87452513

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Densité de logements

Nombre de logements

Page 74: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

70

29 050 logements commencés entre 1999 et 2006 (soit 15 % des logements mis en chantier en Aquitaine) :

- 49 % en individuel- 51 % en collectif (contre 55 % en 1999)

En l’espace de 7 ans, le parc de logements a progressé de 15,1 %, soit deux points de plus qu’en Aquitaine, témoin de l’attractivité du territoire. La population a augmenté de 9,4 % sur cette même période.

Habitat

2 - La dynamique du parc de logements

L’essentiel de la construction neuve se concentre dans le cœur urbain (21,8 %), le littoral sud (19,2 %), puis le littoral nord (17,1 %). L’effort de construction est sensiblement identique dans la première couronne et dans les pôles d’emploi ruraux (proche de 10 %).

L’effort de construction est également réparti entre l’individuel et le collectif. Mais de fortes disparités existent entre les espaces. En raison de la diffusion de la construction dans le territoire, notamment dans les espaces rurbains et ruraux, la part de la construction individuelle est majoritaire depuis 2004.

Le littoral basque est dans une dynamique de construction sur un modèle urbain plus compact, la part du collectif est de 80 % dans le cœur urbain et de 74 % dans le littoral sud, alors que la construction de logements individuels est encore majoritaire pour le littoral nord, landais (56 %).

La part du collectif dans les pôles d’emploi ruraux (44 %) est supérieure à celle de la première couronne (37 %), témoignant du maintien d’une certaine densité dans les bourgs, au détriment d’un modèle de développement pavillonnaire dans les espaces périurbains.

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008*

Logement collectifLogement individuel

Source : DRE, Sitadel 2008* : données provisoires

Nombre de logements commencés selon le type de construction entre 1999 et 2008

Les ouvertures de chantier entre 1999 et 2006

Nombre de logements

commencés entre 1999 et

2006

Part du collectif (en %)

Part du collectif dans l’ensemble du

territoire (en %)

Cœur urbain 6 320 80 34

1ère couronne 2 760 37 7

Littoral sud 5 570 74 28

Littoral nord 4 970 44 15

Rurbain 2 600 25 4

Pôles d’emploi ruraux 2 820 44 8

Rural 4 010 11 3

Ensemble 29 050 51 100

Aquitaine 193 260 34

Source : DRE, Sitadel 2008

*Note de lecture : en cœur urbain 80 % des logements commencés sont des logements collectifs. Le cœur urbain regroupe 34 % des logements collectifs mis en chantier.

Page 75: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

71

Logements commencés et part du collectif entre 1999 et 2006

Page 76: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

72

Habitat

3 - Les transactions de logements

De 2000 à 2008, 38 200 transactions de logements :

- 69 % sont des appartements, 31 % des maisons ;

- 72 % sont dans l’ancien (logement de cinq ans ou plus), 28 % dans le neuf.

- 40 % des transactions ont été réalisées à Anglet, Bayonne, Biarritz et Hendaye (plus de 4 500 pour les trois premières et plus de 3 000 pour la dernière).

Un ralentissement du marché immobilier surtout visible dans les espaces traditionnellement dynamiques

Le marché de l’immobilier ralentit. Alors qu’au début des années 2000, le nombre de transactions au sein du territoire (appartements et maisons) dépassait les 5 000 ventes annuelles, l’année 2008 marque une baisse de 20 %.

Ce ralentissement, corollaire local d’une crise immobilière nationale, n’est pas uniforme : les espaces rurbains ou ruraux sont les moins concernés.

Si naturellement les espaces littoraux (cœur urbain, littoral nord et sud) connaissent le plus de mutations, la crise a touché significativement le littoral sud, avec une baisse sensible des mutations, alors que le littoral nord a encore connu une hausse en 2008.

Selon le type de biens (maison ou appartement) ou leur taille, les mutations ne se font pas avec la même intensité : les petits logements (appartements de une ou deux pièces) changent plus souvent de propriétaires. Ainsi 47 % des mutations d’appartements concernent des biens d’une à deux pièces, alors qu’ils ne représentent que 34 % du parc total de logements.

Maisons Appartements

Ventes entre 2006 et 2008

(en %)

Parc total en 2006

(en %)

Ventes entre 2006 et 2008

(en %)

Parc total en 2006

(en %)

1 pièce 0,3 0,2 12,5 8,4

2 pièces 2,6 1,4 34,8 25,5

3 pièces 11,9 9,2 33,2 34,8

4 pièces 28,9 26,6 15,1 21,4

5 pièces 26,0 29,8 3,3 7,5

6 pièces ou plus

30,3 32,8 1,1 2,4

Total 100,0 100,0 100,0 100,0

Sources : Insee, Recensement de la population 2006 ; Notaires de France, Perval 2008

Nombre de pièces par type de biens

Qui achète sur le territoire ?

Un marché immobilier essentiellement porté par les particuliers (seulement 7 % des transactions sont réalisées par des professionnels).

Des coûts du foncier discriminants qui ne permettent pas toujours aux primo-accédants jeunes d’acheter : dans les espaces les plus éloignés (première couronne, rurbain ou rural) les acquéreurs sont plus jeunes que dans le cœur urbain.

Un marché immobilier très contrasté : la provenance des acquéreurs va du « très local » (35 % habitaient déjà l’EPCI), au national* (25 %) voire international (9 %). Les trois quarts des acquéreurs étrangers sont des Espagnols. Ces derniers se sont majoritairement installés dans la Communauté de communes du Sud Pays basque (65 %).

*Nota : National à l’exception du reste des départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes

Page 77: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

73

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St Vincent-de-Tyrosse

St Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Sources : Notaires de France, Perval 2008 ;Insee, Recensement de la population 2006

Nombre de transactions immobilières de 2006 à 2008dans le parc total de logements en 2006 (en %)

7 ou plus

secret statistique

de 4 à moins de 7

de 2 à moins de 4

moins de 2

aucune transaction

10 km0

Part des transactions immobilières enregistrées entre 2006 et 2008

Page 78: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

74

Habitat

4 - Les valeurs immobilières

Sur le territoire, en moyenne en 2008 :

- Un appartement de 3 pièces se vendait autour de 204 000 €*, (soit 3 320 €/m2) dans le neuf et de 205 500 €, (soit 3 270 €/m2) dans l’ancien. Les écarts avec les valeurs immobilières moyennes observées au niveau régional oscillent entre 15 500 € (+ 8 %) dans le neuf et 39 000 € (+ 23 %) dans l’ancien. Comparés à l’Aquitaine, les prix au m2 sont 11 % plus élevés dans le neuf et 28 % plus élevés dans l’ancien.

- Les écarts de prix (en €/m2) entre le marché du neuf et l’ancien sont relativement faibles (moins de 2 points) alors qu’au niveau régional ceux-ci atteignent 27 points.

- Une maison de 5 pièces se vendait 328 460 € contre 222 600 € en Aquitaine**.

*Nota : Les valeurs immobilières correspondent au montant moyen des transactions réalisées (volume global) tandis que la notion de prix intègre la superficie des biens (euros au m²).

**Nota : La distinction entre marché du neuf et de l’ancien n’est pas pertinente sur ce type de biens faute d’un nombre de transactions significatif.

Appartements Maisons

Commune Montant moyen

Nombre de biens vendus

Commune Montant moyen

Nombre de biens vendus

Bassussarry 225 080 6 Arbonne 482 850 15

Urrugne 212 380 107 Arcangues 480 520 13

St-Jean-de-Luz 208 140 239 Bassussarry 474 920 17

Biarritz 206 220 571 Ascain 467 560 14

Ciboure 197 690 213 Soorts-Hossegor 447 860 62

Hendaye 196 650 306 Urrugne 425 870 25

Bidart 193 440 74 Biarritz 422 960 127

Sare 193 400 5 Saint-Pée-sur-Nivelle 417 460 13

Anglet 192 230 746 Jatxou 412 440 6

Ondres 189 870 31 Hendaye 411 820 39

Les communes aux valeurs immobilières les plus élevées en 2007-2008*

Source : Notaires de France, Perval 2008

*Nota : Ce palmarès est tributaire de la structure des logements vendus (taille/niveau de confort), la comparaison incorpore les caractéristiques des biens vendus.

Le coût du foncier (terrain) en nette augmentation

La rareté et l’exiguïté des terrains en cœur urbain et en zones littorales (sud et nord) augmentent la pression foncière sur le territoire. Les prix varient de 350 € le m2 dans la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz à moins de 30 € le m2 dans les intercommunalités de Basse Navarre (Iholdi-Oztibarre et Amikuze).

Les prix des terrains vendus dans les Communautés de communes du Pays d’Orthe et celle d’Iholdi Oztibarre ont plus que doublé entre 2004 et 2008.

Faute de disponibilités foncières à des prix modérés, les espaces situés en cœur urbain ou littoraux ne permettent plus aux primo-accédants, notamment les jeunes couples, d’acquérir un bien. Ceux-ci se voient alors « contraints » de s’éloigner du cœur urbain et des pôles d’emplois pour réaliser leurs projets d’acquisition, augmentant ainsi l’étalement urbain, le mitage et les déplacements.

Au sein du territoire, la localisation d’un bien immobilier engendre une variation du simple au quadruple du prix de vente.

Les prix de vente les plus élevés sont observés dans l’ensemble du littoral (y compris le cœur urbain), avec pour autant d’importantes variations entre la partie sud et la partie nord. Le littoral sud est l’espace où les prix enregistrés sont les plus élevés : ils dépassent de 30 à 40 % ceux pratiqués dans le nord. Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Bidart et Biarritz se démarquent par des niveaux de prix encore supérieurs (environ 20 %) à ceux des communes voisines.

Les communes de la première couronne et du rurbain « subissent » les effets de la proximité de territoires à forte aménité. Les niveaux de prix avoisinent ceux observés à Bayonne ou dans le littoral nord, 10 à 20 % en deçà. La pression immobilière s’avère plus marquée dans l’arrière pays du littoral sud.

Vers l’intérieur du territoire, les prix sont trois à quatre fois inférieurs à ceux pratiqués dans le littoral avec quelques rares exceptions comme Saint-Jean-Pied-de-Port et Saint-Étienne-de-Baigorry qui bénéficient d’un certain engouement.*Nota : L’analyse économétrique réalisée par ATEMHA sur les valeurs immobilières observées dans l’ensemble des Pyrénées-Atlantiques et le sud des Landes entre 2000 et 2008 permet de dégager une hiérarchie spatiale des prix déflatée des ca-ractéristiques intrinsèques des logements vendus. Cette approche permet de mettre en évidence l’incidence de la localisation des logements dans la formation des prix (méthodologie en annexe).

Page 79: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

75

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St Vincent-de-Tyrosse

St Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : Notaires de France, Perval 2000 à 2008Exploitation : Atemha

Hiérarchie spatiale des prix (en indice base 100)

100 128

Nombre de transactions non significatif

146 163 182 207 246 279 315 345 368 394Note de lecture : la variation de l’indice spatial montre l’écart des valeurs des logements lorsqu’on compare des logements de caractéristiques internes similaires localisés dans des zones différentes. Selon qu’il est acquis dans telle ou telle zone, les prix pour un même logement varient du simple au quadruple : à Saint-Jean-de-Luz les prix pratiqués sont quatre fois supérieurs à ceux observés dans certaines communes de la Communauté de communes d’Amikuze.

10 km0

Les zones de prix

Page 80: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

76

Habitat

5 - Les résidences secondaires

26 % des logements sont des résidences secondaires contre 12 % en Aquitaine.

Près de 30 % des résidences secondaires de l’Aquitaine sont dans le territoire (alors que le parc total de logements représente 13 % des logements aquitains).

Nombre de résidences

secondairesen 2006

Part des résidences

secondaires dans le parc

total de logements

(en %)

évolution entre 1999 et 2006

(en %)

Cœur urbain 13 020 16,6 26,9

1ère couronne 710 6,0 36,4

Littoral sud 15 390 39,2 34,0

Littoral nord 23 350 59,7 27,7

Rurbain 1 470 10,5 19,3

Pôles d’emploi ruraux 1 540 10,1 74,9

Rural 3 190 12,6 32,3

Ensemble 58 670 26,3 30,2

Aquitaine 194 300 11,7 18,1

Source : Insee, RP1999 et RP2006

0

100

200

300

400

500

600

1968 1975 1982 1990 1999 2006

Cœur urbainPremière couronneLittoral sud

RurbainPôles d'emploi rurauxRural

Littoral nord

Source : Insee, RP 1968 à RP 2006

évolution du nombre de résidences secondairesentre 1999 et 2006 (indice base 100 en 1968)

Part des résidences secondaires et évolution entre 1999 et 2006

En l’espace d’une quarantaine d’années, le nombre de résidences secondaires a triplé sur le territoire (et « seulement » doublé sur l’ensemble de l’Aquitaine) confirmant la forte attractivité touristique et l’importance de l’économie présentielle.

Le littoral (nord et sud) est l’espace où les taux de résidences secondaires sont les plus élevés. L’évolution 1968-2006 a conforté ces espaces à forte aménité dans leur vocation touristique : le littoral nord a quintuplé son parc de résidences secondaires, le littoral sud l’a presque quadruplé.

Le rural, bien que présentant un taux de résidences secondaires nettement plus faible, a connu sur cette période une croissance comparable à celle du littoral sud.

Les résidences secondaires sont moins nombreuses en première couronne, dans l’espace rurbain et les pôles d’emploi ruraux (entre 6 et 11 %). Ces espaces sont spécialisés dans l’accueil de population sédentaire.

Le cœur urbain est à la fois un espace de vie à l’année et un espace touristique. Néanmoins, son attractivité est telle, et la pression immobilière si forte, que le marché écarte une partie des ménages actifs des communes du littoral et du cœur urbain.

Les résidences secondaires sont plutôt des appartements dans le littoral sud et le cœur urbain (77 % des résidences secondaires) et des maisons individuelles dans les espaces ruraux et périurbains (72 %).

Le parc est équilibré, entre appartements et maisons dans le littoral nord et les pôles d’emploi ruraux.

Le parc de résidences secondaires est globalement ancien (43 % a été construit avant 1975).

Page 81: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

77

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

St Vincent-de-Tyrosse

St Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

Bayonne

Hasparren

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

Peyrehorade

St-Palais

Iholdy

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : Insee, Recensement de la population 2006Part des résidences secondaires dansle parc total de logements (en %)

37 ou plus

de 12 à moins de 37

de 6 à moins de 12

moins de 6

10 km0

Nombre de résidences secondaires

Source : Insee, Recensement de la population 2006

9 130

425

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre de résidencessecondaires

Part des résidences secondaires

Page 82: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

78

Habitat

6 - Le statut d’occupation des résidences principales

Propriétaire (en %)

Locataire (parc privé)

(en %)

Locataire (HLM) (en %)

Logé gratuitement

(en %)

Cœur urbain 50,2 33,3 13,2 3,3

1ère couronne 79,7 13,3 3,5 3,5

Littoral sud 61,9 24,5 9,5 4,1

Littoral nord 67,2 24,2 4,0 4,6

Rurbain 71,7 20,5 3,3 4,5

Pôles d’emploi ruraux 60,4 30,2 5,5 3,9

Rural 74,6 19,8 1,4 4,2

Ensemble 61,3 26,8 8,2 3,8

Aquitaine 60,2 27,1 9,5 3,2

Source : Insee, Recensement de la population 2006

L’accession à la propriété progresse. Le locatif perd du terrain.

Alors qu’en 1968, les locataires étaient aussi nombreux que les propriétaires occupants, le rapport est en 2006 d’un locataire pour deux propriétaires.

Selon les espaces, la diversité de l’offre varie : dans les espaces les plus urbains (cœur urbain et littoral sud), il existe une certaine mixité liée notamment à la présence de locatif social.

Parmi les 155 450 ménages,

- 95 220 propriétaires occupants (64 % des résidences principales en 2006, même proportion au niveau aquitain),

- 41 630 locataires dans le parc privé,

- 12 710 locataires HLM,

- 5 890 logés gratuitement.

Les locataires du secteur privé sont le plus souvent des petits ménages. 65 % des ménages propriétaires ou locataires HLM comptent au maximum 2 personnes tandis que dans le secteur locatif privé, cette proportion dépasse 75 %.

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

100 000

1968 1975 1982 1990 1999 2006

PropriétairesLocataires

Source : Insee, RP 1968 à RP 2006

évolution du statut d’occupation entre 1968 et 2006

Répartition des résidences principales selon le statut d’occupation

Page 83: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

79

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St Vincent-de-Tyrosse

St Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : Insee, Recensement de la population 2006Part des propriétaires occupants dansl’ensemble des ménages (en %)

85 ou plus

de 77 à moins de 85

de 61 à moins de 77

de 50 à moins de 61

moins de 50

10 km0

Part des propriétaires occupants

Page 84: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

80

Habitat

7- Le secteur privé

136 850 logements dans le parc privé (88 % des résidences principales), dont 59 % des maisons.

41 630 ménages résidant dans le parc privé sont locataires de leur logement (30 %) : les trois quarts dans un appartement (contre 60 % en Aquitaine).

95 220 ménages sont propriétaires de leur logement, les trois quarts vivent dans une maison.

Une offre locative privée assez restreinte (30,4 %) mais plus importante qu’en Aquitaine, (27,1 %) et spécialisée (46,6 % sont des logements de petite taille contre 30,3 % en Aquitaine)

Près d’un tiers des ménages résidant dans le parc privé n’habitaient pas leur logement cinq ans auparavant (même proportion en Aquitaine). Dans le parc locatif cette proportion atteint 58 %, signe que ce parc joue un rôle essentiel d’accueil, ou d’ajustement pour les ménages, mais qu’il ne répond pas pour autant durablement aux attentes et besoins des ménages.

Un parc privé relativement ancien, mais plus récent que pour le reste de l’Aquitaine : 36 940 logements du parc privé ont été construits avant 1949 (27 % contre 34,7 % en Aquitaine).

Loyers moyens des maisons de 5 pièces ou pluset des appartements de 3 pièces

L’accession aidée à la propriété (Prêt à Taux Zéro) concerne un ménage sur trois en 2008.

Les conditions de financements attractives entre 2004 et 2008 (offre abondante de crédits, taux d’intérêt modérés, allongement de la durée des prêts), conjuguées aux politiques publiques dédiées à l’accession sociale favorisent les projets d’acquisition d’une clientèle jeune, aux revenus intermédiaires.

Sur le territoire, ces différents dispositifs d’aide à l’accession à la propriété ont contribué à la mutation accélérée de nombreuses communes et à leur développement en archipel : la majeure partie des PTZ accordés l’a été pour des projets d’acquisition de maisons individuelles neuves.

Des niveaux de loyers fortement tributaires de la proximité littorale

Plus l’on s’éloigne du littoral moins les loyers sont élevés. Le cœur urbain affiche les loyers les plus élevés du territoire (en moyenne 1 330 € pour une maison de 5 pièces ou plus et 700 € pour un appartement de 3 pièces). Les territoires limitrophes au cœur urbain présentent des loyers similaires.

Entre choix et contraintes

L’insuffisance et la faible fluidité du parc locatif public, ainsi que la rareté et la cherté de l’offre de logements privés contraignent les ménages à habiter en dehors du cœur urbain. En s’éloignant du littoral, mais aussi des pôles d’emplois, les ménages trouvent certes des logements mieux adaptés à leurs besoins et plus accessibles à leurs moyens, mais ces « choix » pèsent sur le fonctionnement du territoire, son environnement et la qualité de vie de ses habitants.

Les difficultés de circulation sont l’une des conséquences exacerbées de cette évolution du territoire.

1 130€ 635€

1 300€ 695€ 1 260€ 620€

1 170€

840€

680€

1 280€ 670€

570€980€

1 130€ 700€

485€

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Loyers moyens (appartements et maisons) supérieurs au territoire

Loyers moyens des appartements de 3 pièces

Loyers moyens des maisons de 5 piècesou plus

Loyers moyens (appartements et maisons) inférieurs au territoireLoyers moyens des maisons supérieurs au territoireet loyers moyens des appartements inférieurs au territoirenon significatif

Niveau de loyers

Source : Audap, Observatoire des loyers 2006 à 2008

1 130€

635€10 km0

Page 85: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

81

Nombre de prêts à taux zéro

Page 86: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

82

Habitat

8- Le logement social public

13 800 logements sociaux en 2008 :- 1 680 logements individuels- 12 120 logements collectifs

Malgré une augmentation importante du nombre de logements sociaux : + 2 000 en 8 ans (soit une évolution de 17 %), le parc demeure insuffisant au regard de la faiblesse des taux de vacance et de rotation. Les logements sociaux représentent 9 % des résidences principales dans le territoire (10 % en Aquitaine et 16 % au niveau national).

Un parc de logements sociaux saturé qui ne permet pas ou peu la réalisation des trajectoires résidentielles : le niveau de vacance y est très faible (0,7 % contre 1,6 % en Aquitaine) ainsi que le taux de rotation (7 % contre 12,2 %).

70 % des logements sociaux sont de taille moyenne (3 ou 4 pièces), 23 % de petite taille et seuls 7 % sont de grands logements (5 pièces ou plus).

Le parc locatif public est réparti entre des OPAC/OPHLM (Office Public d’Aménagement et de Construction et l’Office Public de l’Habitat à Loyer Modéré, pour environ 8 600 logements) et des ESH (Entreprises Sociales pour l’Habitat, pour quelque 5 200 logements).

L’article 55 de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) impose un taux de 20 % de logements sociaux locatifs par rapport au nombre de résidences principales aux communes de plus de 3 500 habitants appartenant à une agglomération de plus de 50 000 habitants et comprenant une commune de plus de 15 000 habitants.

Sur le territoire, le déficit global de logements sociaux s’élève à 6 270. Douze communes sont concernées (deux dans les Landes et dix dans les Pyrénées-Atlantiques).

Total 2008 Part Individuel

2008 (en %)

Part Collectif

2008(en %)

Mises en service 2000-2007

Nombre Part (en %)

Cœur urbain 8 380 5,4 94,6 740 34

1ère couronne 510 18,6 81,4 330 15

Littoral sud 2 630 6,3 93,7 370 17

Littoral nord 740 36,7 63,3 180 8

Rurbain 500 38,0 62,0 280 13

Pôles d’emploi ruraux 800 47,2 52,8 160 8

Rural 250 54,0 46,0 100 5

Ensemble 13 810 12,2 87,8 2160 100

Aquitaine 136 600 22,7 77,3 19 985

Source : DRE Aquitaine, Enquête Parc locatif social au 01/01/2008

Répartition du parc de logements sociaux et mises en service récentes

Page 87: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

83

Nombre de logements sociaux en 2008

Page 88: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Littoral Démographie Habitat Routes Familles Espaces Agriculture Emplois Pôles Santé Services Planification Densité Migrations Biodiversité Etudiants Activité Patrimoine Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Sites Flux

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Démographie Rémunérations Autoroute Protection Croissance Collectif Distance Tourisme

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Gare Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Environnement Rémunérations Autoroute Bus Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine

Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

L i t t o r a l D é m o g r a p h i e Habitat Routes Familles Espaces A g r i c u l t u r e Emplois Pôles Santé Services P lan i f icat ion Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Etudiants Activité P a t r i m o i n e

Littoral Démographie L o g e m e n t Equipements Industrie Santé Infrastructures Aire urbaine Routes Population EPCI Habitants AccèsCommerce Evolution H a b i t a t Education Age S e r v i c e s Réseau Espaces Résidence Enseignement Entreprises Gares T e r r i t o i r e s Vieillesse Arrivants T r a n s a c t i o n Médecin Emplois Bus Forêt J e u n e s s e Chômage Pôles Sphère Flux Déplacements Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Eau Projections Familles Services Parc Economie présentielle Aéroport Crèches Courant RevenusPetite enfance Agriculture FréquentationsB i o d i v e r s i t é Attractivité Précarité Sites Diversité SAU M o t o r i s a t i o n Risques Densité Vieillissement Ménages Proximité Véhicule Marais Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance

a t l a s d e l ' a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ' i n f l u e n c e

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique

3- Habitants-habitat

4- Offre de services

5- Economie

6- Mobilité

Page 89: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

L'offre de services

Offre de services

L'accès aux services

L'enseignement

La santé

La petite enfance : offre en accueil collectif

86

86

88

90

92

94

Offre deservices44

Page 90: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

86

Offre de services

1- L’offre de services

Un bon niveau d’équipement

Le territoire est globalement bien équipé, avec une offre de services par habitant supérieure à la moyenne régionale. En outre, 40 % des communes (90 % des résidants), réparties sur l’ensemble du territoire, proposent une offre diversifiée.

Une offre structurée autour du littoral …

Le taux d’équipement par habitant est nettement supérieur à la moyenne régionale en cœur urbain et sur le littoral (nord et sud). Cette offre élevée confirme l’orientation résidentielle de ces espaces, répondant aux besoins de résidants et salariés nombreux, et à un afflux touristique important.

… et des pôles d’emploi ruraux

Dans l’espace rural, certains pôles de consommation se démarquent, notamment les communes de Peyrehorade, Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port, Cambo-les-Bains ou Hasparren. Ces villes assurent un rôle de centralité en proposant aux résidants ruraux une offre diversifiée et accessible, alternative aux bassins de services de la bordure littorale.En outre, leur attractivité résidentielle se développe, et avec elle de nouveaux besoins et de nouvelles mobilités.

La première couronne et le rurbain ressortent comme les espaces les moins équipés malgré leur dynamisme démographique. Au-delà de l’offre disponible sur le littoral et dans les pôles d’emploi ruraux, l’aménagement de bourgs relais pourrait participer à la satisfaction des besoins de la population résidante.

Les services supérieurs au sud du littoral

Pour la gamme supérieure, services dont l’implantation est plus rare, l’offre se structure autour de cinq communes : Anglet, Bayonne, Biarritz, Hendaye et Saint-Jean-de-Luz.

Pour trouver une offre suffisamment diversifiée en services supérieurs, la population devra donc se déplacer vers le cœur urbain ou le littoral sud.

Les services à la population peuvent être répartis en trois gammes :

- les services de proximité qui sont les équipements les plus courants : boulangeries, épiceries, pharmacies, salons de coiffure, etc.

- les services intermédiaires, moins fréquents : collèges, supermarchés, laboratoires d’analyses médicales, etc.

- les services supérieurs : lycées, hypermarchés, hôpitaux, etc.

Nombre d'équipements

Taux d'équipement (pour 1 000 hab.)

Cœur urbain 5 107 40,1

1ère couronne 654 23,1

Littoral sud 1 996 40,4

Littoral nord 1 566 48,1

Rurbain 849 27,2

Pôles d'emploi ruraux 1 364 44,5

Rural 1 429 26,3

Ensemble 12 965 36,6

Aquitaine 91 741 29,4

Rural aquitain (hors pôles d'emploi ruraux) 17 705 27,7

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

Champ : 87 types d’équipements (parmi les 140 présents dans la BPE) couvrant les domaines des services marchands ou non, des commerces, de la santé et l’action sociale, de l’enseignement.

Niveau d’équipement

Page 91: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

87

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

© I

GN

-AU

DAP

INSEE 2

009

Diversité selon la gamme de services Source : Insee, Base permanente des équipements2008

services supérieurs

services intermédiaires

services de proximité

offre peu diversifiée

Une offre est dite diversifiée si elle comprend la moitié, au moins, des types d'équipements dans la gamme.

10 km0

La diversité de l’offre selon la gamme de services

Page 92: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

88

Offre de services

2- L’accès aux services

Un accès aux services satisfaisant

L’accessibilité aux services est un enjeu majeur pour la qualité de vie et donc l’attractivité du territoire.

Facilitée par une offre équilibrée sur l’ensemble du territoire, elle dépend aussi d’une bonne desserte en termes d’infrastructures de déplacements.

La plupart des habitants accèdent en moins de 5 minutes aux commerces et services de base.

La population rurale, bien desservie en services de base, est parfois éloignée de certains équipements. Le temps d’accès, voisin de 9 minutes pour les services courants, atteint 18 minutes pour d’autres, moins fréquents : un supermarché, un collège, un laboratoire d’analyses médicales, etc.

L’accessibilité pour des bassins de services ruraux, autonomes pour l’offre de base, mais dépendants pour certaines catégories de services est un enjeu du territoire.

Un accès aux pôles supérieurs discriminant

Les services supérieurs sont souvent regroupés dans les espaces urbanisés, notamment dans le cœur urbain et dans le littoral sud.

Il faudra en moyenne 40 minutes à un résidant du rural pour rejoindre un hôpital, un lycée, ou un spécialiste médical, contre 25 minutes pour un habitant de la première couronne.

Temps d’accès moyen aux services (en minutes)

Nombre d’équipements

Taux pour 1 000 hab.

Cœur urbain 228 1,8

1ère couronne 18 0,6

Littoral sud 104 2,1

Littoral nord 92 2,8

Rurbain 47 1,5

Pôles d’emploi ruraux 64 2,1

Rural 76 1,4

Ensemble 629 1,8

Aquitaine 5 150 1,7

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

Commerces alimentaires de proximité :épiceries-supérettes, boulangeries, boucheries-charcuteries

Services de proximité

Services intermédiaires

Services supérieurs

Cœur urbain 0 2,3 10,2

1ère couronne 3,6 14,5 25,3

Littoral sud 1,6 7,1 17,9

Littoral nord 1,2 8,2 32,2

Rurbain 4,7 13,8 30,1

Pôles d'emploi ruraux 3,8 8,0 36,9

Rural 9,2 17,6 40,8

Ensemble 6,9 14,7 36,0

Aquitaine 7,7 17,6 38,0

Rural aquitain (hors pôles d'emploi ruraux)

8,8 19,3 43,0

Note de lecture : pour accéder à un équipement de la gamme intermédiaire par la route, les résidants des pôles d’emploi ruraux mettent en moyenne 17,6 minutes depuis leur commune de résidence.

La distance d’une commune à un équipement :- correspond au temps de trajet entre le chef-lieu de la commune de résidence

et celui de la commune d’implantation de l’équipement le plus proche, par voie routière

- vaut zéro si la commune possède l’équipement

Sources : Insee, Base permanente des équipements 2008;INRA, distancier Odomatrix

Page 93: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

89

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

© I

GN

-AU

DAP

INSEE 2

009

Temps d'accès (minutes) Sources : Insee, Base permanente des équipements2008 ; INRA, Distancier Odomatrix

de 15 à 20

de 10 à moins de 15

de 5 à moins de 10

moins de 5

présence de tous les équipements

Le temps d'accès d'une commune à un équipement :- correspond au temps de trajet entre le chef-lieu de la commune de résidence et celui de la commune d'implantation de l'équipement le plus proche, par voie routière ;- vaut zéro si la commune possède l'équipement.

Le temps d'accès est une moyenne simple des temps d'accès de la commune à chaque équipement de la gamme.

10 km0

Temps moyen d’accès aux services intermédiaires

Page 94: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

90

Offre de services

3- L’enseignement

La majorité des communes abritent une école. Ainsi, 98 % des résidants du rural sont à moins

de 15 minutes d’une école ou d’un regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

Les collèges et lycées sont surtout localisés dans les espaces urbains et les pôles d’emploi ruraux.

L’offre d’enseignement du second degré est en effet moins présente, mais elle reste accessible sur l’ensemble du territoire.

Une commune sur dix offre un parcours scolaire complet, allant du premier degré jusqu’au lycée.

Entre 1999 et 2006, l’augmentation du nombre des 3-17 ans est la plus élevée dans la première couronne, le littoral nord et les pôles d’emploi ruraux. à l’inverse, le nombre des 3-10 ans dans le cœur urbain et des 11-17 ans dans le littoral sud diminue.

L‘enseignement supérieur universitaire

À la rentrée 2007-2008, 2 450 étudiants de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) sont inscrits sur les sites de Bayonne (1 950) et d’Anglet (500), soit 20 % des effectifs totaux de l’Université.

Les sites de Bayonne et d’Anglet sont pluridisciplinaires (Droit, Économie, Lettres, Sciences…) et offrent un assez large choix de formations (36 diplômes dont 20 professionnels).

La proximité de la frontière espagnole offre un atout que l’UPPA développe en proposant, en particulier sur les sites de Bayonne et d’Anglet, des diplômes professionnels basés sur la pratique de l’espagnol ou la coopération transfrontalière.

Enfants âgés de 3 à 17 ans en 2006 (âges révolus)

3 à 10 ans 11 à 14 ans 15 à 17 ans 3 à 17 ans Population totale

tous âges confondus

effectifs évolution entre

1999 et 2006 (en %)

effectifs évolution entre

1999 et 2006 (en %)

effectifs évolution entre

1999 et 2006 (en %)

évolution entre

1999 et 2006 (en %)

évolution entre

1999 et 2006 (en %)

Cœur urbain 9 430 -7,6 5 330 1,7 4 450 6,0 -2,2 4,1

1ère couronne 3 040 18,5 1 540 10,8 1 140 12,8 15,2 17,1

Littoral sud 4 050 3,5 2 030 -4,9 1 600 -7,2 -1,2 7,6

Littoral nord 2 680 25,4 1 260 9,0 950 9,5 17,5 17,3

Rurbain 3 220 13,8 1 600 2,8 1 220 -0,7 7,6 12,3

Pôles d'emploi ruraux 2 440 17,3 1 250 10,2 950 0,8 11,6 15,0

Rural 5 470 20,6 2 570 10,8 1 970 7,9 15,3 11,6

Ensemble 30 330 7,3 15 580 4,3 12 280 4,1 5,8 9,4

Aquitaine 278 200 6,8 142 890 2,6 111 890 2,6 4,8 7,3

Source : Insee, RP1999 et RP2006

Page 95: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

91

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

© I

GN

-AU

DAP

INSEE 2

009

Niveaux d'enseignements représentés Source : Insee, Base permanente des équipements2008école, collège, lycée et enseignement supérieur

école, collège et lycée

école et collège

école et lycée

école (y compris classe de RPI dispersé)

aucun établissement

Les établissements pris en compte dans l'analyse sont les écoles maternelles et élémentaires (y compris RPI dispersés), les collèges, les lycées d'enseignement général et/ou technologique, les lycées professionnels, les lycées agricoles, l'enseigne-ment supérieur universitaire.

10 km0

Diversité de l’offre d’enseignement

Page 96: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

92

Offre de services

4- La santé

Forte concentration des services de santé au sud du littoral

80 % des établissements hospitaliers sont implantés en cœur urbain ou dans le littoral sud.

La plupart des services de santé sont localisés autour du cœur urbain, et jusqu’à Hendaye en longeant le littoral.

Cette zone, ainsi que les pôles d’emploi ruraux, proposent l’offre la plus dense en équipements de santé, et la gamme la plus élargie.

Professions médicales : un niveau d’équipement comparable à celui de l’Aquitaine

Les professionnels de santé les plus couramment consultés sont présents partout, mais leur densité varie fortement selon les espaces. Pour 1 000 habitants, le nombre de médecins généralistes est nettement supérieur en cœur urbain ou dans les pôles d’emploi ruraux. Pour les résidants du rural et ceux de la périphérie urbaine (première couronne et rurbain), l’offre est inférieure ou égale à 1 médecin pour 1 000 habitants.

Accessibilité aux services d’urgences et maternités

Urgences médicales

Un service d’urgences médicales est accessible en moins de 30 minutes pour la plupart des habitants. En milieu rural, toutefois, pour 10 % de la population, le temps d’accès sera plus long.

Les principaux services d’urgences desservant le territoire (en 2008) se situent à Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Palais et Dax.

Maternités

9 % des habitants mettent plus de 30 minutes pour accéder à une maternité, proportion comparable à celle observée en Aquitaine.

En 2008, les communes de Bayonne, Saint-Palais et Dax, notamment, offrent un service de maternité.

Soins de proximitéNombre de professionnels de santé pour 1 000 habitants

Médecingénéraliste

Chirurgien-dentiste

Infirmier Masseur-kinésithérapeute

Cœur urbain 1,7 1,2 1,9 2,0

1ère couronne 1,0 0,5 1,8 1,1

Littoral sud 1,4 1,6 1,8 1,7

Littoral nord 1,6 0,8 1,7 1,7

Rurbain 0,9 0,4 1,6 1,2

Pôles d'emploi ruraux 1,8 1,3 1,6 2,2

Rural 0,7 0,4 1,2 0,9

Ensemble 1,4 1,0 1,7 1,6

Aquitaine 1,2 0,7 1,4 1,0

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

Page 97: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

93

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

© I

GN

-AU

DAP

INSEE 2

009

Nombre d'équipements différents (parmi 40 types) Source : Insee, Base permanente des équipements2008

de 20 à 37

de 10 à moins de 20

de 5 à moins de 10

moins de 5

L'analyse prend en compte les types d'équipements suivants : les établissements et services de santé, les fonctions médicales et paramédicales (médecins, spécialistes, chirurgiens-dentistes et auxiliaires médicaux), les pharmacies, les laboratoires d'analy-ses médicales, les ambulances, les établissements de transfusion sanguine et établissements thermaux.

10 km0

Diversité en services de santé

Page 98: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

94

Offre de services

5- La petite enfance : offre en accueil collectif

En 2009, 53 structures d’accueil offrent une capacité de 1 435 places pour 10 650 enfants de moins de 3 ans en 2006, soit un taux d’accueil collectif de 13,5 pour 100 enfants.

Une concentration dans les pôles d’emploi

La capacité d’accueil se concentre dans les pôles d’emploi : cœur urbain, littoral sud et pôles d’emploi ruraux regroupent 70 % de l’offre d’accueil collectif.

Ces espaces sont à la fois très denses en population et en emplois offerts, mais 54 % des enfants de moins de 3 ans seulement y résident.

Les structures d’accueil sont donc parfois éloignées des lieux de résidence des jeunes parents.

Un déficit de l’offre en accueil collectif en première couronne et dans le rural

Avec 8,6 places pour 100 enfants résidants, la première couronne présente un réel déficit d’offre d’accueil.

Néanmoins, en raison du caractère résidentiel de cet espace, où les habitants se déplacent fréquemment pour rejoindre leur lieu de travail, cette situation est moins sensible que dans le rural. Des trajets couplés peuvent en effet être envisagés pour se rendre à la structure d’accueil et à son travail.

Dans le cadre de futurs équipements, ce facteur est à prendre en considération tout en gardant à l’esprit la nécessaire proximité entre domicile et structure d’accueil afin de préserver la qualité de vie du jeune enfant.

L’offre d’accueil collectif s’avère plus faible encore dans le rural, avec 2,5 places pour 100 enfants. De plus, le nombre d’enfants de moins de 3 ans y a augmenté de 22 % entre 1999 et 2006. Cet espace ne regroupe que 3,5 % de la capacité globale d’accueil du territoire contre 18,5 % des enfants de moins de trois ans. En outre, les personnes y travaillent plus souvent dans leur commune de résidence. La complémentarité entre territoires, relativement assurée pour la première couronne, y joue donc moins et les parents doivent effectuer des déplacements spécifiques pour accompagner et rechercher leurs enfants dans les structures d’accueil.

Des modes de garde alternatifs complètent l’accueil en structures collectives qui ne répondent pas à elles seules aux besoins d’accueil de la petite enfance. Les familles peuvent avoir recours aux assistantes maternelles ou à la sphère familiale.

Petite enfance : l’accueil collectif

Les enfants de moins de trois ans

Nombre d’enfants de moins

de 3 ans en 2006

évolution 1999 - 2006

(%)

Répartition du nombre d’enfants

de moins de 3 ans (%)

Cœur urbain 3 400 -7,1 32,0

1ère couronne 910 13,6 8,5

Littoral sud 1 470 5,9 13,8

Littoral nord 940 12,5 8,8

Rurbain 1 080 13,6 10,1

Pôles d’emploi ruraux 880 27,3 8,3

Rural 1 970 21,7 18,5

Ensemble 10 650 7,0 100,0

Aquitaine 98 565 7,0

Source : Insee, RP 1999 et RP 2006

Nombre de structures

Nombre de places

Répartition du nombre de places

(%)

Cœur urbain 20 574 40,0

1ère couronne 4 78 5,4

Littoral sud 8 228 15,9

Littoral nord 4 152 10,6

Rurbain 6 146 10,2

Pôles d’emploi ruraux 8 207 14,4

Rural 3 50 3,5

Ensemble 53 1 435 100,0

Source : Caf 2009

Champ : accueil collectif (crèches, micro-crèches, haltes-garderies), crèches parentales, crèches familiales, jardins d’enfants.

Page 99: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

95

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St-Vincent-de-Tyrosse

St-Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St-Pierre-d'Irube

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

St-Jean-Pied-de-Port

Hendaye

© I

GN

-AU

DAP

INSEE 2

009

Nombre de places en structures collectives

200

70

20

Source : Caf 2009

Champ : accueil collectif (crèches, micro-crèches, haltes-garderies), crèches parentales, crèches familiales, jardins d'enfants.

10 km0

Petite enfance : l’offre en accueil collectif

Page 100: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Littoral Démographie Habitat Routes Familles Espaces Agriculture Emplois Pôles Santé Services Planification Densité Migrations Biodiversité Etudiants Activité Patrimoine Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Sites Flux

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Démographie Rémunérations Autoroute Protection Croissance Collectif Distance Tourisme

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Gare Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Environnement Rémunérations Autoroute Bus Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine

Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

L i t t o r a l D é m o g r a p h i e Habitat Routes Familles Espaces A g r i c u l t u r e Emplois Pôles Santé Services P lan i f icat ion Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Etudiants Activité P a t r i m o i n e

Littoral Démographie L o g e m e n t Equipements Industrie Santé Infrastructures Aire urbaine Routes Population EPCI Habitants AccèsCommerce Evolution H a b i t a t Education Age S e r v i c e s Réseau Espaces Résidence Enseignement Entreprises Gares T e r r i t o i r e s Vieillesse Arrivants T r a n s a c t i o n Médecin Emplois Bus Forêt J e u n e s s e Chômage Pôles Sphère Flux Déplacements Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Eau Projections Familles Services Parc Economie présentielle Aéroport Crèches Courant RevenusPetite enfance Agriculture FréquentationsB i o d i v e r s i t é Attractivité Précarité Sites Diversité SAU M o t o r i s a t i o n Risques Densité Vieillissement Ménages Proximité Véhicule Marais Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance

a t l a s d e l ' a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ' i n f l u e n c e

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique

3- Habitants-habitat

4- Offre de services

5- Economie

6- Mobilité

Page 101: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Les emplois

Economie

Les prédominances sectorielles

L'économie présentielle

Les rémunérations

L'agriculture

L'industrie

La construction

Le commerce

Les services

Le tourisme

L'analyse fonctionnelle des emplois

98

98

100

102

104

106

108

110

112

114

116

118

Economie55

Page 102: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

98

économie

1- Les emplois

0 salarié (*)

1 à 9 salariés

10 à 49 salariés

50 salariés ou plus

Total

Cœur urbain 6 164 3 760 652 76 10 652

1ère couronne 800 393 72 15 1 280

Littoral sud 2 490 1 432 208 27 4 157

Littoral nord 1 999 982 95 13 3 089

Rurbain 1 010 494 53 3 1 560

Pôles d’emploi ruraux

1 403 805 111 18 2 337

Rural 1 806 787 102 16 2 711

Ensemble 15 672 8 653 1 293 168 25 786

Aquitaine 109 199 63 336 10 536 1 658 184 729

(*) y compris non déclarés

Source : Insee, Répertoire des Entreprises et Etablissements (REE - Sirene) au 01/01/2008 Champ : secteur marchand non agricole

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

plus d’emplois que d’actifs résidantséquilibremoins d’emplois que d’actifs résidants

Emplois au lieu de travail/Actifs résidants ayant un emploi (%)

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Note de lecture : une très grande majorité de communes comptent davantage d’actifs occupés que d’emplois.

10 km0

Nombre d’établissements au 1er janvier 2008, selon la tranche de salariés

Années Part du territoireen Aquitaine

(en %)

Part de l’Aquitaineen France

(en %)

1975 9,6 4,7

1982 9,8 4,7

1990 10,2 4,8

1999 10,6 4,9

2006 10,9 5,0 Source : Insee, RP1975 à RP2006 exploitations complémentaires lieu de travail

Contribution à l’emploi régional

Equilibre des emplois en 2006 137 300 emplois

10 000 établissements employant au moins un salarié (secteur marchand non agricole)

La part des salariés dans l’emploi est de 84 %, proche de celle de l’Aquitaine (86 %).

Le poids économique progresse

Preuve de dynamisme économique, l’importance du territoire dans les emplois de la région s’est accentuée nettement entre 1975 et 2006 (+1,3 point) pour atteindre 10,9 % des emplois régionaux en 2006. Dans le même temps, la part de l’Aquitaine en France s’affirmait, proche des 5 %.

De même, le taux de création d’entreprises entre 2006 et 2008 est supérieur de près d’un demi-point à celui de l’Aquitaine (11,5 %).

Un cœur économique attractif

Les emplois sont concentrés dans le cœur urbain et le long du littoral (nord et sud), ainsi que dans les pôles d’emploi ruraux. Dans le cœur urbain, il y a davantage d’emplois offerts que d’actifs occupés résidants, ce qui conforte son attractivité.

Malgré ce cœur urbain riche en emplois, le territoire offre globalement moins d’emplois qu’il n’abrite d’actifs résidants occupés (95,5 emplois pour 100 actifs résidants).

Page 103: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

99

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St-Vincent-de-Tyrosse

St-Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St-Pierre-d'Irube

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

St-Jean-Pied-de-Port

Hendaye

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre d'emplois Source : Insee, Recensement de la population 2006

29 220

9 740

2 810

10 km0

Emploi au lieu de travail en 2006

Part (%)74,3 ou plusde 57,4 à moins de 74,3de 37,8 à moins de 57,4moins de 37,8

Source : Insee, Recensement de la population 2006 ©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Part des salariésdans l 'ensembledes emplois

Page 104: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

100

économie

2- Les prédominances sectorielles

Nombre d’emplois

dont : (en %)

Agriculture Industrie Construction Commerce Services Total

Cœur urbain 63 840 0,7 11,5 5,7 17,0 65,1 100

1ère couronne 6 610 5,2 17,1 12,5 13,2 52,0 100

Littoral sud 19 890 2,1 14,4 6,6 15,3 61,6 100

Littoral nord 11 180 2,8 12,7 8,0 19,5 57,0 100

Rurbain 6 600 9,8 12,2 15,4 10,5 52,1 100

Pôles d’emploi ruraux 13 610 5,3 13,1 7,5 15,9 58,2 100

Rural 15 600 24,5 20,8 12,2 9,8 32,7 100

Ensemble 137 330 4,9 13,5 7,7 15,5 58,4 100

Aquitaine 1 262 380 6,6 13,2 7,2 14,2 58,8 100

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail

Répartition sectorielle des emplois

Une économie fortement tournée vers la satisfaction des besoins des populations...

L’économie présentielle, directement liée à la présence de populations résidantes ou de passage, structure le territoire. Les hôtels-restaurants, le commerce de détail ou les services personnels et domestiques sont un vivier d’emplois significativement plus important qu’en Aquitaine, région elle-même déjà fortement marquée par la sphère résidentielle.

Les autres spécificités économiques telles que la construction, les transports, la santé-action sociale ou les activités immobilières renforcent ce constat.

...mais où l’économie « productive » reste significative

L’industrie est bien représentée (13,5 % des emplois contre 13,2 % en Aquitaine). Le secteur aéronautique est un secteur clé, il occupe une place prépondérante dans l’industrie.

En revanche, malgré l’activité de la pêche et de la sylviculture au nord du territoire, l’ensemble du secteur agriculture-sylviculture-pêche est en sous-effectif si on compare la structure économique de la zone à celle de l’Aquitaine.

- 4000 - 3000 - 2000 - 1000 0

Activités immobilières

Santé, action sociale

Transports

Construction

Construction navale, aéronaut. et ferroviaire

Services personnels et domestiques

Commerce de détail, réparations

Hôtels et restaurants

Administration publique

Agriculture, sylviculture, pêche

Activités financières

Industries du bois et du papier

Postes et télécommunications

Recherche et développement

Éducation

Conseils et assistance

0 1000 2000 3000

nombre d'emplois

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail

Note de lecture : il y a 2 100 emplois dans le commerce de détail de plusque si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine.

NES 36

Spécificités sectorielles des emplois

Page 105: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

101

Importance des secteurs dans les intercommunalités

Page 106: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

102

économie

3- L’économie présentielle

Effectifs salariés

au 31/12

dont : dont :

Sphère non présentielle ou « productive »

Sphère présentielle Domaine public

Nombre En % Nombre En % Nombre En %

Cœur urbain 54 112 14 158 26,2 39 954 73,8 12 032 22,2

1ère couronne 5 350 1 828 34,2 3 522 65,8 697 13,0

Littoral sud 17 104 5 540 32,4 11 564 67,6 3 410 19,9

Littoral nord 8 500 2 477 29,1 6 023 70,9 1 477 17,4

Rurbain 4 479 889 19,8 3 590 80,2 929 20,7

Pôles d’emploi ruraux 10 219 2 071 20,3 8 148 79,7 2 191 21,4

Rural 9 975 4 755 47,7 5 220 52,3 1 585 15,9

Ensemble 109 739 31 718 28,9 78 021 71,1 22 321 20,3

Aquitaine 1 019 055 316 404 31,0 702 651 69,0 259 725 25,5

Source : Insee, Clap 2007Champ : tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques

Répartition des emplois salariés selon les sphères économiques

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100%

non présentielle

47

17

24

12

24

48

22

6

présentielle

EmployésOuvriers

Cadres et professions intellectuelles supérieuresProfessions intermédiaires

Source : Insee, DADS 2007

Structures socioprofessionnelles des emplois salariés selon les sphères d’activité

71,1 % des salariés dans la sphère présentielle (69 % en Aquitaine)

20,3 % des salariés dans le domaine public (25,5 % en Aquitaine)

L’économie présentielle regroupe les activités, et donc les emplois, mises en œuvre localement pour la production de biens et services visant la satisfaction des besoins des personnes présentes. Ces dernières sont les populations résidantes et celles de passage comme peuvent l’être les touristes mais également celles venant travailler sur le territoire et résidant ailleurs.

Elle est souvent opposée à l’économie productive dont les biens et services proposés sont potentiellement exportables et le plus souvent consommés hors du territoire. Ces activités sont ainsi directement soumises à la concurrence nationale, voire internationale.

Les exemples traditionnels sont un salon de coiffure pour l’économie présentielle et une usine de meubles pour la productive.

La sphère publique répond en grande partie aux critères de la définition présentielle et lui est ainsi majoritairement intégrée.

À l’instar des principales zones touristiques de la région, le territoire est fortement marqué par l’importance de l’économie présentielle. La part de l’économie dédiée aux personnes y est encore plus importante qu’en Aquitaine.

Le développement de la sphère résidentielle s’est accompagné, comme ailleurs, de nombreuses créations d’emplois. Le vieillissement de la population, les besoins croissants en services divers et bien entendu l’importance de la population de passage expliquent la place désormais majeure de l’économie présentielle.

Toutefois, à l’image de l’importance des établissements liés à la filière aéronautique et spatiale, l’appareil productif n’est pas devenu au fil du développement touristique un vestige du passé. Le développement de la filière « glisse », encore délicat à quantifier, s’associe à l’image du territoire et participe ainsi du codéveloppement des deux sphères, productive et présentielle. Il s’agit d’une situation rare en Aquitaine, véritable atout pour le territoire.

Page 107: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

103

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Part des salariés du présentiel au lieu de travaildans l'ensemble des salariés (%)

Source : Insee, Clap 2007

85 ou plus

de 71 à moins de 85

de 50 à moins de 71

moins de 50

Champ : tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques

10 km0

L’importance de l’économie présentielle

Page 108: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

104

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

27 000 ou plusde 24 000 à moins de 27 000de 21 000 à moins de 24 000moins de 21 000

Rémunérations brutes moyennes par équivalent temps pleinde la sphère présentielle (euros)

secret statistique

Source : Insee, Clap 2007Champ : tous secteurs hors agriculture,emplois militaires et emplois odmestiques

10 km0

économie

4- Les rémunérations

Ensemble des

secteurs hors

agriculture

Sphère non présentielle

Sphère présentielle

Domaine public

Cœur urbain 28 801 36 333 26 147 28 016

1ère couronne 23 771 26 604 22 022 23 647

Littoral sud 26 954 33 238 24 163 27 108

Littoral nord 24 600 29 557 22 737 24 081

Rurbain 22 942 25 284 22 325 25 395

Pôles d’emploiruraux 25 804 30 987 24 415 25 364

Rural 24 727 27 274 22 162 23 172

Ensemble 27 032 32 576 24 767 26 859

Aquitaine 28 470 33 513 26 095 27 660

Source : Insee, Clap 2007Champ: tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiquesNote de lecture : par équivalent temps plein

Rémunérations annuelles brutes moyennes par salarié en euros

Répartition (en %) Masse des salaires (en

millions d’euros)

Sphère non présentielle

Sphère présentielle

Industrie 93 7 498

Construction 0 100 189

Commerce 35 65 425

Services 21 79 1 633

Ensemble 35 65 2 745

Source : Insee, Clap 2007Champ : tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques

Répartition des rémunérations brutes des salariés selon les activités et les sphères

Salaire brut moyen : 27 000 € par an (contre 28 500 € en Aquitaine)

Des salaires plus élevés dans l’économie productive (32 600 €) que dans l’économie présentielle (24 800 €).

Comme ailleurs, les activités présentielles, sont moins rémunératrices que les activités productives. Elles représentent 65 % de la masse des salaires versés, alors que leur part dans l’effectif salarié est de 71 %.

Les écarts de rémunération entre les deux sphères sont plus importants dans le cœur urbain et le littoral sud.

L’implantation des grandes entreprises industrielles d’aéronautique, de métallurgie ou de chimie, et les métiers qualifiés qui y sont exercés accentuent les différences de rémunération entre les deux formes d’économie.

Les caractéristiques de l’économie présentielle expliquent cette différence : la qualification des emplois de la sphère présentielle est souvent plus faible, la durée des contrats moindre et le recours au temps partiel fréquent.

La sphère présentielle est certes pourvoyeuse d’emplois, mais ceux-ci sont moins rémunérés, ce qui concourt aux difficultés de logement d’une partie des salariés.

Rémunérations brutes moyennes dans la sphère présentielle

Page 109: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

105

Les rémunérations moyennes des salariés

Page 110: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

106

économie

5- L’agriculture

Effectifs déclarants SAU déclarée Age moyen des déclarants individuels

(ans)

Total dont individuels

(en %)

Totale(hectares)

dont individuels

(en %)

Cœur urbain 42 90,5 555 85,6 57,3

1ère couronne 153 88,9 3 212 67,0 55,4

Littoral sud 70 90,0 2 839 37,2 52,1

Littoral nord 55 78,2 1 739 52,1 57,3

Rurbain 519 86,7 16 096 58,3 51,5

Pôles d’emploi ruraux

379 78,1 22 136 30,0 50,3

Rural 2 884 77,2 107 139 56,2 49,3

Ensemble 4 102 79,3 153 716 52,6 50,2

Aquitaine 32 596 75,0 1 347 393 48,5 53,9

Source : Draaf, Sriset Aquitaine, Déclarations PAC 2008

Répartition des déclarants Politique agricole commune (PAC)

L’élevage, activité agricole prédominante

Les déclarations de surface effectuées dans le cadre des aides PAC en 2008 regroupent près de 154 000 hectares de surface agricole se répartissant pour deux tiers en prairies et un tiers en culture de céréales.

Plus des deux tiers des 4 100 déclarants élèvent des bovins et/ou des ovins et valorisent près des trois quarts de la surface agricole déclarée (prairies, estives et pour une moindre part cultures fourragères). Ils sont majoritairement situés dans la moitié sud du territoire.

Les troupeaux de bovins viande représentent plus de 80 % des élevages bovins. Ils produisent essentiellement des veaux broutards destinés à être exportés et pour une petite part des veaux de boucherie (veaux de lait élevés sous la mère). Les autres élevages bovins sont orientés vers la production laitière. Le maïs, implanté plutôt au nord, constitue la principale culture de vente.

Près de 60 % du cheptel ovin d’Aquitaine

En 2007, les déclarations d’aide « prime à la brebis » recensent 1 760 élevages situés dans la moitié sud-est du territoire. Les trois quarts d’entre eux produisent du lait et des agneaux de lait légers. Cette filière représente près de 60 % du cheptel de brebis primées en Aquitaine et fait preuve d’un dynamisme certain. Les éleveurs sont relativement jeunes (49 ans en moyenne) et conduisent des troupeaux de taille conséquente (quelque 200 brebis). Ces productions ovines peuvent bénéficier de signes officiels de qualité : AOC Ossau-Iraty pour les fromages et label rouge « Agneau de lait des Pyrénées » pour les agneaux.

L’élevage ovin concourt à la valorisation de plus de 56 000 hectares agricoles mais aussi de 36 000 hectares d’estives (pâturages collectifs).

0

5

10

15

20

25

30

35

Enseignementgénéral

Services Productionagricole

Aménagement Transformation

%

Sources : Draaf-Sriset Aquitaine, Base Scolagri - ARA

Territoire

Aquitaine hors territoire

Répartition des inscrits dans l’enseignement agricole en 2008

En 2009, 1 200 élèves et 210 apprentis habitant sur le territoire sont scolarisés dans l’enseignement agricole. La part plus importante qu’ailleurs des inscrits dans les formations « cœur de métier » (élevage et gestion de l’exploitation) mais également dans le secteur de l’aménagement traduit l’intérêt des jeunes pour l’avenir économique et patrimonial de l’agriculture et de ses territoires. 20 % des élèves sont issus d’un milieu familial agricole contre 14 % pour le reste de l’Aquitaine.

Des jeunes intéressés par les métiers de l’agriculture

Page 111: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

107

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Part de la surface communale déclarée à la PACou recensée par le CVI (%)

Sources : Draaf-Sriset Aquitaine, DéclarationsPAC 2008 - Casier viticole informatisé 2007

de 65 à moins de 88

de 44 à moins de 65

de 22 à moins de 44

moins de 22

10 km0

Part de la surface agricole communale

Page 112: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

108

Fab. matériel de mesure et de contrôle

Industrie des boissons

Prod., dist. électricité, gaz, chaleur

- 800 - 600 - 400 - 200 0

Travail bois, fabrication articles bois

Fabrication d'équipements automobiles

Parachimie

Industrie chimique organique

Fab. de pâte à papier, papier, carton

nombre d'emplois

Fab. éléments métal (constr.)

Fabrication de meubles

Fab. de produits métalliques

Fab. machines d'usage général

Transfor. des matières plastiques

Ind. habillement et des fourrures

Industries alimentaires diverses

Construction aéronaut. et spatiale

0 200 400 600 800 1000 1200

Source : Insee, Clap 2007

Note de lecture : il y a 910 emplois dans les industries alimentaires diversesde plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine.

NES 114

économie

6- L’industrie

Répartition des emplois salariés industriels

Activité économique de l’établissement selon la NES 114

Nombre d’établissements

employeurs

Effectifs salariés au

31/12

Industries alimentaires diverses 282 2 671

Construction aéronautique et spatiale 4 2 523

Transformation des matières plastiques 25 940

Industrie habillement et des fourrures 17 890

Industrie des viandes 60 778

Fabrication de machines d’usage général 38 658

Services industriels travail des métaux 57 651

Prod., dist. électricité, gaz, chaleur 24 611

Fabrication de meubles 72 585

Édition, imprimerie, reproduction 92 571

Fabrication éléments métal (constr.) 27 550

Travail bois, fabrication articles bois 44 537

Fabrication de produits métalliques 11 477

Chaudronnerie, fabrication réservoirs 23 459

Industrie du cuir et de la chaussure 17 405

Captage, traitement, distribution d’eau 22 395

Industrie du lait 14 364

Source : Insee, Clap 2007

Principales activités industrielles en termes d’emplois salariés

Nombre d’établis-sements

em-ployeurs

Nombre de

salariés

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %)

Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

50 salariés ou plus

Cœur urbain 439 6 935 16,5 28,9 54,6

1ère

couronne 63 806 22,3 37,3 40,4

Littoral sud 147 3 000 10,7 18,4 70,9

Littoral nord 83 1 115 20,8 22,9 56,3

Rurbain 81 660 32,9 57,7 9,4

Pôles d’emploi ruraux

131 1 350 23,5 49,2 27,3

Rural 190 3 483 13,6 22,5 63,9

Ensemble 1 134 17 349 16,6 28,5 54,9

Aquitaine 9 062 149 513 15,1 27,8 57,0

Part en Aquitaine (en %)

12,5 11,6

Source : Insee, Clap 2007Note de lecture : 55 % des salariés du territoire sont employés dans des établissements de 50 salariés ou plus

En 2007, 17 350 salariés sont employés par 1 130 établissements du secteur industriel. Le statut de salarié est largement majoritaire, il représente 91 % des emplois au recensement 2006.

Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine

Une spécificité marquée par la filière aéronautique

L’aéronautique est la première spécificité industrielle du territoire. Les établissements de ce secteur emploient 2 500 salariés. Plus de 1 000 salariés supplémentaires travaillent en outre parmi les sous-traitants et entreprises liés implantés sur le territoire.

D’autres atouts industriels, depuis les productions traditionnelles jusqu’aux plus récentes telles que la filière glisse

Les autres principaux secteurs surreprésentés, en comparaison de la structure économique aquitaine, sont les industries alimentaires (Labeyrie…), l’industrie de l’habillement (Quiksilver…) et la transformation des matières plastiques (Technoflex…).

Les établissements industriels sont surtout implantés dans le cœur urbain (40 % des salariés de l’industrie y sont localisés) et le littoral sud (17 % des emplois salariés). Avec quelques structures importantes, le rural se distingue et totalise 20 % des emplois salariés.

Page 113: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

109

Soustons

Peyrehorade

St Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-ClairenceHendaye

St-Jean-Pied-de-Port

Plastitube SA150 à 199 salariésChimie, Caout., Plast.

Turboméca1000 à 1499 salariésAéronautique

Dassault aviation1000 à 1499 salariés Aéronautique

Quiksilver et Roxy250 à 499 salariésHabillement

CELSA France200 à 249 salariésMétallurgie

Fermetures H. Peyrichou150 à 199 salariésÉquip. mécaniques

EDF100 à 149 salariésÉlectricité

Rip Curl Europe250 à 499 salariésHabillement

Bonnet Névé250 à 499 salariésÉquip. mécaniques

B Braun médical SAS200 à 249 salariésÉquip. électriques

Technoflex250 à 499 salariésChimie, Caout., Plast.

Établ. C Bourrasse100 à 149 salariésBois, papier

Ramondin France100 à 149 salariésMétallurgie

Labeyrie750 à 999 salariésIAA

Signature250 à 499 salariésMétallurgie

Sokoa150 à 199 salariésÉquip. du foyer

Laboratoire Renaudin200 à 249 salariésPharmacie

Maison Boncolac100 à 149 salariésIAA

Eskulanak200 à 249 salariésÉquip. mécaniques

Labeyrie200 à 249 salariésIAA

Veriplast packaging France200 à 249 salariésChimie, Caout., Plast.

1

2

6

87

9

10

11

54

3

12

13

17

18

16 1920

21

21

20

15

14

1

2

6

7

8

9

10

5

4

3

11

12

16

17

15

18

19

14

13

© IG

N-A

UD

AP

-INS

EE

200

9

Source : Insee, Clap 2007 Salariés du secteur industriel : part de chaque commune dans l'ensemble de la zone (%)

1,3 ou plus

de 0,6 à moins de 1,3

de 0,3 à moins de 0,6

de 0,06 à moins de 0,3

moins de 0,06

10 km0

Industrie : salariés et principaux établissements en 2007

Page 114: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

110

économie

7- La construction

Nombre d’établis-sements

em-ployeurs

Nombre de

salariés

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %)

Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

50 salariés ou plus

Cœur urbain 416 3 268 29,6 61,6 8,8

1ère

couronne 135 765 40,0 35,0 25,0

Littoral sud 167 931 50,5 41,7 7,8

Littoral nord 150 640 65,2 27,0 7,8

Rurbain 180 779 64,4 27,3 8,2

Pôles d’emploiruraux

151 844 51,5 33,1 15,4

Rural 324 1 645 52,9 39,9 7,2

Ensemble 1 523 8 872 44,7 45,0 10,3

Aquitaine 12 342 75 938 42,1 39,7 18,2

Part en Aquitaine (en %)

12,3 11,7

Source : Insee, Clap 2007

Note de lecture : 10 % des salariés du territoire sont employés dans des établissements 50 salariés ou plus.

Principales activités de la construction en termes d’emplois salariés en 2007

Activité économique de l’établissement selon la NAF 700

Nombre d’établissements

employeurs

Effectifs salariés au

31/12

Travaux de maçonnerie générale 264 1 328

Peinture 206 883

Menuiserie bois et matières plastiques 175 732

Travaux d’installation électrique 147 728

Construction de bâtiments divers 33 691

Const chaussées routes. , sols sportifs 15 470

Instal éqpts thermiques, climatisation 65 465

Travaux de charpente 101 439

Construction de maisons individuelles 75 419

Installation d’eau et de gaz 97 401

Plâtrerie 82 312

Revêtement des sols et des murs 55 267

Const lignes électriques, télécom 8 207

Menuiserie métallique ; serrurerie 38 206

Réalisation de réseaux 10 201

Source : Insee, Clap 2007

Répartition des emplois salariés de la construction Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine

En 2007, 8 900 salariés sont employés par 1 500 établissements du secteur de la construction. L’emploi est souvent indépendant, les salariés représentent seulement 72 % des emplois totaux du secteur en 2006.

- 250 - 200 - 150 - 100 - 50 0

Travaux d'installation électrique

Réalisation de couvertures par éléments

Travaux d'isolation

Autres trav. spécialisés de construction

Installation d'eau et de gaz

Construction de maisons individuelles

Travaux de charpente

Terrassements divers, démolition

Construction de bâtiments divers

Peinture

Menuiserie bois et matières plastiques

0 50 100 150 200 250 300

nombre d'emplois

Source : Insee, Clap 2007

Note de lecture : il y a 250 emplois dans la peinture de plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine.

NAF 700

Un secteur largement tourné vers les besoins des particuliers

Les logements, leur construction et leur entretien, sont le moteur de ce secteur d’activité composé principalement de petits établissements. Ces activités sont surreprésentées par rapport à la moyenne régionale. Travaux de maçonnerie générale, peinture et menuiserie occupent un salarié sur trois.

Une activité de proximité

Les emplois sont moins concentrés géographiquement que ceux des autres secteurs économiques. Les pôles d’emploi ruraux et le rural sont ainsi bien représentés dans la répartition des emplois du territoire.

Page 115: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

111

Soustons

Peyrehorade

St-Vincent-de-Tyrosse

St-Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baigorry

Espelette

St-Pierre-d'Irube

Bayonne

Hasparren

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

St-Jean-Pied-de-Port

Hendaye

St-Palais

1

2

56

7

8

9

10

16

14

15

17

18 19

1311

12

4

3

Entrep. Travaux publics multiples50 à 99 salariésTerrassements, démolition

Entrep. Michel Duhalde50 à 99 salariésBâtiments divers

Lapix bâtiment50 à 99 salariésBâtiments divers

Eiffage construction sud Aquitaine100 à 149 salariésBâtiments divers

Cofathec services50 à 99 salariésEquip. thermiques , clim.

Ent. J. Hiriart20 à 49 salariésRéalisation réseaux

Colas Sud Ouest SA20 à 49 salariésChaussées rout., sols sportifs

SNEGSO20 à 49 salariésBâtiments divers

COREBA50 à 99 salariésLignes élect., télécom.

Soc. Basque matériels et travaux50 à 99 salariésTerrassements, démolition

Eurovia Aquitaine20 à 49 salariésChaussées rout., sols sportifs

Groupe Vinet50 à 99 salariésRevêt. Sols murs

Castillon TP20 à 49 salariésChaussées rout., sols sportifs

Groupe Mendribil20 à 49 salariésChaussées rout., sols sportifs

Oyhamburu J.L20 à 49 salariésMaçonnerie gén.

Soc. Basque travaux publics20 à 49 salariésRéalisation réseaux

SA entrep. B. Etchart50 à 99 salariésBâtiments divers

Ent. Labeque20 à 49 salariésBâtiments divers

Lafitte TP50 à 99 salariésChaussées rout., sols sportifs

1

2

6

7

8

9

10

5

4

3

11

12

16

17

15

18

19

14

13

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : Insee, Clap 2007 Salariés du secteur de la construction : part de chaque commune dans l'ensemble de la zone (%)

1,3 ou plus

de 0,6 à moins de 1,3

de 0,3 à moins de 0,6

de 0,06 à moins de 0,3

moins de 0,06

10 km0

Construction : salariés et principaux établissements en 2007

Page 116: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

112

économie

8- Le commerce

Nombre d’établis-sements

em-ployeurs

Nombre de

salariés

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %)

Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

50 salariés ou plus

Cœur urbain 1 379 9 872 38,1 36,7 25,2

1ère

couronne 97 856 31,1 26,8 42,2

Littoral sud 505 2 805 47,7 31,8 20,5

Littoral nord 332 1 874 39,4 26,7 33,8

Rurbain 110 502 54,0 46,0 0,0

Pôles d’emploiruraux 270 1 503 44,0 38,1 17,8

Rural 193 1 047 45,4 42,6 12,0

Ensemble 2 886 18 459 40,7 35,2 24,1

Aquitaine 21 901 158 017 37,5 34,6 27,9

Part en Aquitaine (en %)

13,2 11,7

Source : Insee, Clap 2007

Principales activités commerciales en termes d’emplois salariés

Activité économique de l’établissement selon la NAF 700

Nombre d’établissements

employeurs

Effectifs salariés au

31/12

Hypermarchés 12 2 233

Commerce de véhicules automobiles 129 1 344

Supermarchés 52 1 254

Commerce de détail d'habillement 331 1 020

Entretien réparation véhicules auto 191 784

Com gros matériaux de construction 82 771

Com détail prodts pharmaceutiques 148 771

Commerce de détail de bricolage 38 566

Commerce de gros d'habillement 43 541

Autres com gros biens de consom 71 458

Com détail divers mag spécialisé 149 448

Com détail articles de sport, loisir 82 438

Com détail électroménager, radioTV 55 359

Commerce de détail de meubles 49 289

Com détail livres, journaux, papeterie 89 265

Commerce de détail de fleurs 49 252

Commerce d'alimentation générale 62 251

Source : Insee, Clap 2007

Répartition des emplois salariés du commerce

En 2007, 18 500 salariés sont employés par 2 880 établissements du secteur des commerces. Les salariés représentent 84 % des emplois au recensement de 2006.

Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine

- 400 - 300 - 200 - 100 0

Commerce de gros de boissons

Com. gros de céréales alim. pour bétail

Com. de gros de produits chimiques

Commerce de gros de fruits et légumes

Commerce d'alimentation générale

Com. de gros de poisson, crust, mollusq

Com. détail d’articles de sport, loisir

Commerce de véhicules automobiles

Com. gros de matériaux construction

Commerce de détail d'habillement

Autres com. gros de biens de consom.

Hypermarchés

Commerce de gros d'habillement

Source : Insee, Clap 2007

0 100 200 300 400 500

nombre d'emplois

Note de lecture : il y a 375 emplois dans les hypermarchés de plusque si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine.

NAF 700

L’activité commerciale est principalement orientée vers la satisfaction des besoins de proximité de la population. Les hypermarchés, les supermarchés et les commerces de véhicules automobiles sont les principaux employeurs. Cette composante présentielle emploie ainsi 71 % des salariés du secteur.

Le commerce de gros : une spécificitéQuelques activités de commerce de gros ont cependant une importance relative plus grande qu’en Aquitaine, bénéficiant de la proximité de la frontière espagnole, mais aussi de l’image du territoire. C’est le cas du commerce de gros de l’habillement ou des matériaux de construction.

Une forte concentration géographiqueLes structures commerciales sont localisées en premier lieu dans le cœur urbain (près de 10 000 emplois, soit plus de la moitié des emplois du secteur), sur le littoral (nord et sud) et dans les pôles d’emploi ruraux. En revanche, la première couronne et le rurbain sont nettement moins bien équipés : la part des emplois commerciaux y est nettement inférieure à celle de la population résidante, en raison de la proximité des grands centres du cœur urbain.

Page 117: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

113

Commerce : salariés et principaux établissements en 2007

Page 118: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

114

économie

9- Les services

Nombre d’établis-sements

em-ployeurs

Nombre de

salariés

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %)

Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

50 salariés ou plus

Cœur urbain 3 331 34 037 22,2 31,1 46,6

1ère

couronne 303 2 923 23,3 45,7 30,9

Littoral sud 1 228 10 368 27,1 34,8 38,1

Littoral nord 735 4 871 34,2 33,7 32,1

Rurbain 342 2 538 33,6 37,9 28,4

Pôles d’emploiruraux

675 6 522 24,2 38,3 37,5

Rural 597 3 800 45,6 31,7 22,7

Ensemble 7 211 65 059 26,0 33,6 40,5

Aquitaine 54 006 635 587 19,8 29,5 50,6

Part en Aquitaine (en %)

13,4 10,2

Source : Insee, Clap 2007

Champ : tous secteurs de services hors emplois militaires et emplois domestiques

Répartition des emplois salariés des services

Principales activités des services en termes d’emplois salariés

Activité économique de l’établissement selon la NES 114

Nombre d’établissements

employeurs

Effectifs salariés au

31/12

Administration publique 320 9 435

Activités relatives à la santé 509 8 349

Action sociale 293 8 202

Education 538 7 773

Hôtels et restaurants 1 311 7 022

Promotion, gestion immobilière 869 2 045

Transport de marchandises 163 2 036

Act. récréative, culturelle, sportive 380 1 985

Services divers aux entreprises 317 1 862

Intermédiation financière 224 1 806

Services professionnels 334 1 634

Architecture, ingénierie, contrôle 267 1 280

Services personnels 430 1 265

Activités de poste et de courrier 65 1 239

Manutention entreposage infrastructures

56 1 116

Transports ferroviaires 14 949

Activités informatiques 106 679

Administration d'entreprises 128 647

Télécommunications 9 615

Source : Insee, Clap 2007

Champ : tous secteurs de services hors emplois militaires et emplois domestiques

Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine

Services divers aux entreprises

Recherche et développement

Activités de poste et de courrier

Assurance

Éducation

Activités informatiques

Activités associatives

Transports ferroviaires

Services personnels

Manutention entreposage infrastructures

Act. récréative, culturelle, sportive

Promotion, gestion immobilière

Hôtels et restaurants

0 1000 2000 3000

- 4000 - 3000 - 2000 - 1000 0

Administration publique

nombre d'emplois

Source : Insee, Clap 2007

Champ : tous secteurs des services hors emplois militaires et emplois domestiques

Note de lecture : il y a 2 750 emplois dans les hôtels et restaurants de plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine.

NES 114

Des services publics moins importants qu’en AquitaineComme ailleurs en Aquitaine, les services publics tels que l’administration publique (mairies…), ou les activités relatives à la santé (hôpitaux…) sont les plus gros employeurs du secteur d’activité. Cependant le territoire présente un déficit d’emplois pour ces composantes par rapport à la structure économique des services en Aquitaine. C’est également le cas pour l’éducation. Ce territoire n’abrite pas les fonctions de chef lieu de département.

Malgré la sous-représentation des services publics, et celle des services aux entreprises, l’ensemble du secteur économique se révèle de même niveau qu’en Aquitaine. Il apparaît donc une très forte spécialisation dans le domaine des services à la population résidante ou de passage.

Une très forte concentrationCes établissements sont plus concentrés géographi-quement que la population dans le cœur urbain, le littoral sud et les pôles d’emploi ruraux. Ils sont en revanche beaucoup moins bien représentés dans les autres zones, probablement en raison du souci de visibilité et d’accessibilité.

En 2007, 65 000 salariés sont employés par 7 200 établissements du secteur des services.

Comme en Aquitaine, les services sont le principal secteur employeur avec 58,4 % des emplois. Les salariés y représentent 88 % des emplois.

Page 119: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

115

Soustons

Peyrehorade

St-Vincent-de-Tyrosse

St-Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baigorry

Espelette

St-Pierre-d'Irube

Bayonne

Hasparren

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

St-Jean-Pied-de-Port

Hendaye

St-Palais

Soc. Exploitation clinique Lafourcade200 à 249 sal.Activités hospitalières

Caisse Primaire Assurance Maladie250 à 499 sal.Act. générales de sécurité sociale

SA transp. Commun agglo. Bayonne200 à 249 sal.Transports urbains de voyageurs

Centre hospitalier de la côte basque1500 à 1999 sal.Activités hospitalières

SNCF250 à 499 sal.Transports ferroviaires

Ass. Gestion inst. Hélio-marin Labenne150 à 199 salariésActivités hospitalières

Lycée géneral et technologique150 à 199 sal.Ens. Secondaire

Communauté Agglo. BAB250 à 499 sal.Adm. publique générale

Dir. Dep. Police Urbaine250 à 499 sal.Police

Synd. Trait. Ord. ménag. Côte sud Landes250 à 499 sal.Enlèvement, trait. Ordures ménagères

Assistance publique hopitaux de Paris500 à 749 sal.Autres formes d'action sociale

SNCF250 à 499 sal.Transports ferroviaires

Lycée des métiers Cantau200 à 249 sal.Ens. secondaire technique ou prof.

Ass. Aide pers. sans emploi Nid basque200 à 249 sal.Autres formes d'action sociale

Soc. Expansion touristique Biarritz200 à 249 sal.Jeux de hasard et d'argent

Socomix200 à 249 sal.Hôtel avec restaurant

Mer et montagne- Sofitel thalassa200 à 249 sal.Hôtel avec restaurant

Polyclinique d'Aguilera250 à 499 sal.Activités hospitalières

Sagem communications250 à 499 sal.Télécommunications

1

2

6

7

8

9

10

5

4

3

1 2

543876

109

11

12

16

17

15

18

19

14

13

11

12

16

17

15

1819

1413

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Source : Insee, Clap 2007 Salariés du secteur des services : part de chaque commune dans l'ensemble de la zone (%)

1,3 ou plus

de 0,6 à moins de 1,3

de 0,3 à moins de 0,6

de 0,06 à moins de 0,3

moins de 0,06

Champ : tous secteurs de services hors emploismilitaires et emplois domestiques

10 km0

Services : salariés et principaux établissements en 2007

Page 120: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

116

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

300 ou plusde 100 à moins de 300de 30 à moins de 100de 15 à moins de 30moins de 15

Nombre de lits touristiques pour 100 habitants

Sources : Insee, Recensement de la population 2006 - Pôle de compétence tourisme données 2009

10 km0

économie

10- Le tourisme

Capacité d’accueil touristique

Nombre de lits touristiques*

Densité touristique (lits/km²)

Taux de fonction

touristique (lits/100

hab)

Cœur urbain 73 299 793,7 57,5

1ère couronne 4 144 25,7 14,6

Littoral sud 107 335 979,3 217,0

Littoral nord 162 743 587,0 500,0

Rurbain 13 234 34,5 42,5

Pôles d’emploi ruraux 11 099 45,3 36,2

Rural 22 359 11,5 41,2

Ensemble 394 213 122,6 111,4

Aquitaine 1 352 675 32,7 43,4

Source : Insee, Recensement de la population 2006Pôle de compétence tourisme données 2009

*Nota : nombre de lits touristiques en résidences secondaires, campings et hôtels

Oct.60

70

80

90

100

110

120

milliers130

Janv.

Févr.

Mars Avril Mai Jui

nJui

l.Ao

ûtSe

pt. Nov. Déc.

8,79,110,011,4

15,715,1

11,110,19,48,58,07,9

Emploi salarié touristique (milliers et %)

Autres emplois salariés (milliers)

Source : Insee, DADS 2007

L’emploi salarié mensuel

Un enjeu majeur pour le territoire

Le poids du tourisme dans l’économie locale en fait une activité importante génératrice de flux physiques et financiers qui ont de fortes conséquences économiques, socioculturelles et environnementales. Il est de fait un facteur clé de l’économie présentielle.

L’emploi généré par le tourisme (10,5 %) en moyenne annuelle est deux fois plus élevé qu’en Aquitaine.

Cette forte touristicité est visible au travers de la capacité d’hébergement touristique : 394 000 lits touristiques répartis en résidences secondaires (74 %), campings (22 %) et hôtels (4 %). Le territoire rassemble 30 % des lits touristiques aquitains. Cette offre est essentiellement localisée le long de la façade océane, mais certains sites de Basse Navarre sont particulièrement fréquentés par les touristes.

Cet emploi présente un fort caractère saisonnier, en premier lieu dans le littoral nord. Pendant l’été, les populations de passage y sont jusqu’à quatre fois plus nombreuses que les populations résidantes. Cependant la fréquentation touristique est importante pendant l’ensemble de l’année, notamment grâce à la thalassothérapie.

Capacité d’accueil : 394 000 lits touristiques Densité touristique : 122,6 lits par km² contre 32,7

en moyenne en Aquitaine.

Taux de fonction touristique : 111,4 lits pour 100 habitants contre 43,4 en Aquitaine.

Part de l’emploi salarié lié au tourisme : 10,5 % contre 5 % en Aquitaine avec un pic estival à plus de 15 %.

Nombre de lits touristiques

Note de lecture : au mois d’août, le tourisme génère 15,7 % de l’emploi salarié

Page 121: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

117

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Etienne-de-Baïgorry

Espelette

St Vincent-de-Tyrosse

St-Jean-de-Luz

Bayonne

Hasparren

St-Palais

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

Hendaye

St-Jean-Pied-de-Port

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Nombre de lits touristiques : part de chaque communedans l'ensemble de la zone (%)

Source : Insee, Pôle de compétence tourismedonnées 2009

7 ou plus

de 2 à moins de 7

de 0,2 à moins de 2

moins de 0,2

Nota : lits touristiques des résidences secondaires,campings et hôtels

10 km0

Répartition de la capacité d’hébergement touristique

Page 122: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

118

économie

11- Analyse fonctionnelle des emplois

En 2006, 12,9 % des actifs occupés exercent leur profession dans le domaine des « services de proximité » (10,2 % en Aquitaine).

Les cadres des fonctions métropolitaines occupent 5,4 % des emplois, soit un point de moins qu’en Aquitaine.

La grille des fonctions

Ce regroupement des professions permet de faire apparaître de grandes fonctions transversales aux secteurs d’activité et d’analyser le système productif d’un territoire.

Les fonctions métropolitaines

Les fonctions métropolitaines rassemblent les emplois « stratégiques » plus spécifiquement présents dans les grandes aires urbaines. Il s’agit majoritairement des fonctions conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs.

Parmi ces fonctions, la sélection des cadres et chefs d’entreprises de dix salariés ou plus, représente une approche de la notion d’emploi métropolitain supérieur.

En l ien avec l ’ importance de l ’économie présentielle, les services de proximité prédominent. Ils occupent 12,9 % des travailleurs, soit 2,7 points de plus qu’en Aquitaine. En première couronne, dans les pôles d’emploi ruraux et dans le rural, les services de proximité sont relativement moins importants qu’ailleurs.

La gestion, premier domaine d’activités en Aquitaine, n’arrive qu’en seconde place dans le territoire. Elle constitue toutefois le domaine d’activités majoritaire dans le cœur urbain.

Les autres domaines spécifiques sont ceux de la distribution, la santé-action sociale et le bâtiment.

L’administration publique est concentrée dans le cœur urbain où elle occupe la même proportion des emplois qu’en Aquitaine.

Les fonctions métropolitaines présentent un profil globalement moins favorable qu’en Aquitaine.

Si la fonction culture et loisirs est plus présente qu’en région, celle de conception-recherche s’avère sous-représentée.

Les cadres des fonctions métropolitaines occupent 5,4 % des emplois. Toutefois, le cœur urbain et davantage encore le littoral sud détiennent des taux plus élevés, proches de la moyenne régionale. Comme souvent, ces fonctions sont concentrées sur la composante la plus urbaine du territoire.

Page 123: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

119

Cœur urbain

1ère

couronneLittoral

sudLittoral

nordRurbain Pôles

d'emploi ruraux

Rural Ensemble

Conception, Recherche 1,3 1,1 1,5 0,7 0,9 0,5 0,9 1,1

Prestations intellectuelles 2,8 2,4 1,8 1,9 2,0 1,7 1,5 2,2

Agriculture 0,6 3,8 1,3 1,7 7,5 4,9 23,0 4,2

Bâtiment 6,8 11,9 7,3 9,8 14,6 8,8 12,1 8,5

Fabrication 7,3 11,7 9,4 6,8 7,7 8,3 13,6 8,6

Commerce interentreprises 3,3 4,0 3,6 3,4 2,7 1,9 2,3 3,1

Gestion 13,8 9,9 10,5 11,7 7,3 9,5 6,3 11,4

Transport, Logistique 6,9 10,2 9,9 6,9 5,3 8,0 8,6 7,7

Entretien, Réparation 7,5 10,1 7,4 8,0 7,9 8,9 6,3 7,7

Distribution 11,0 7,0 10,2 12,2 7,6 9,5 5,1 9,8

Services de proximité 12,5 10,6 15,2 16,5 16,0 10,7 9,9 12,8

Education, Formation 4,9 3,2 4,2 3,6 4,7 8,1 2,6 4,7

Santé, Action sociale 10,5 8,5 10,0 7,6 9,2 13,3 3,8 9,5

Culture, Loisirs 2,2 2,1 2,2 2,8 2,1 1,7 1,0 2,1

Administration publique 8,8 3,4 5,6 6,3 4,6 4,2 3,0 6,5

Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail

Espace où la fonction représente la part la plus élevée

Espace où la fonction représente la part la plus faible

Répartition des emplois selon les fonctions

0 2 4 6 8 10 12 14

Conception, Recherche

Culture, Loisirs

Prestations intellectuelles

Commerce interentreprises

Agriculture

Éducation, Formation

Administration publique

Transport, Logistique

Entretien, Réparation

Bâtiment

Fabrication

Santé, Action sociale

Distribution

Gestion

Services de proximité

%

Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaire lieu de travail

Territoire

Aquitaine

France métro.

Répartition de l’emploi par fonction en 2008

Note de lecture : les emplois de la fonction « Conception, recherche » sont relativement les plus importants dans le littoral sud

Cadres des fonctions métropolitaines

Poids dans l'ensemble de

l'emploi (en %)

Cœur urbain 6

1ère couronne 5,6

Littoral sud 6,5

Littoral nord 4,9

Rurbain 4,9

Pôles d’emploi ruraux 3,9

Rural 3,2

Ensemble 5,4

Aquitaine 6,4

Métropole 9,1

Province 6,4

Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaire lieu de travail

Page 124: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Littoral Démographie Habitat Mobiles Familles Espaces Agriculture Emplois Pôles Santé Services Planification Densité Migrations Biodiversité Etudiants Activité Patrimoine Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Sites Flux

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Démographie Rémunérations Autoroute Protection Croissance Collectif Distance Tourisme

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Gare Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Environnement Rémunérations Autoroute Bus Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine

Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

L i t t o r a l D é m o g r a p h i e Habitat Routes Familles Espaces A g r i c u l t u r e Emplois Pôles Santé Services P lan i f icat ion Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Etudiants Activité P a t r i m o i n e

Littoral Démographie L o g e m e n t Equipements Industrie Santé Infrastructures Aire urbaine Routes Population EPCI Habitants AccèsCommerce Evolution H a b i t a t Education Age S e r v i c e s Réseau Espaces Résidence Enseignement Entreprises Gares T e r r i t o i r e s Vieillesse Arrivants T r a n s a c t i o n Médecin Emplois Bus Forêt J e u n e s s e Chômage Pôles Sphère Flux Déplacements Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Eau Projections Familles Routes Services Parc Economie présentielle Aéroport Crèches Courant RevenusPetite enfance Agriculture Flux FréquentationsB i o d i v e r s i t é Attractivité Précarité Sites Diversité SAU M o t o r i s a t i o n Risques Densité Vieillissement Ménages Proximité Véhicule Marais Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance

a t l a s d e l ' a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ' i n f l u e n c e

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique

3- Habitants-habitat

4- Offre de services

5- Economie

6- Mobilité

Page 125: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Mobilité

Les infrastructures routières

L'offre de transports en commun

Les déplacements domicile-travail : les échanges entre types d'espaces

Les déplacements domicile-travail : les principales caractéristiques

Les navettes domicile-études

122

122

124

126

128

130

Mobilité66

Page 126: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

122

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

moins de 10 minutesde 10 à moins de 20 minutesde 20 à moins de 30 minutesde 30 à moins de 45 minutes45 minutes ou plus

Temps d’accès aux échangeurs autoroutiers

Source : Audap ; traitement SIG-CAPP

EchangeurAutoroute/Double voie

10 km0

+1,6% / an

+2,9% / an

+4,2% / an

+2% / an

+2,8% / an

+1,8% / an

+1,9% / an

+1,5% / an

+4,3% / an

+2,2% / an

+2,4% / an

2004 : 33 6332008 : 39 263

2004 : 32 4412007 : 35 279

2004 : 24 7272008 : 26 495

2004 : 36 5362008 : 39 575

2004 : 43 7892008 : 48 681

2006 : 27 465

2005 : 16 5272007 : 17 153 2004 : 13 042

2008 : 13 963 2004 : 12 8542008 : 13 627

2004 : 30 2772008 : 32 995

2004 : 32 9662007 : 37 200

2004 : 26 2792008 : 28 797

Axe RD1 / A64

Axe A63

St-Jean-de-Luz nord

Biarritz La Négresse

Bayonne Sud

Bayonne Mousserolles

Bayonne Nord

Ondres

Capbreton

Saint Geours

Mou

guer

re

Eliz

aber

ry

Brisc

ous

Urt

Gui

che

Peyr

ehor

ade

Biriatou

St-Jean-de-Luz sud2004 : 36 5362008 : 39 575

Echangeur autoroutier prévu en 2011

+2% / an

Année

Taux d'évolution annuel

Source : ASF 2008

Trafic Moyen Journalier Annuel(en nombre de véhicules)

Mobilité

1- Les infrastructures routières

120 km d’autoroutes (16 échangeurs)

115 km de réseau principal

480 km de réseau secondaire

Le territoire est desservi par deux axes autoroutiers :

- L’A63 relie Bayonne à Bordeaux au nord et à l’Espagne (San Sebastián...) au sud. Elle constitue un maillon du grand axe autoroutier entre la péninsule ibérique et l’Europe du Nord. Elle est caractérisée par un trafic de poids lourds très important.

L’aménagement du tronçon Ondres-Biriatou en 2x3 voies est en cours.

- L’A64 relie l’agglomération bayonnaise à Pau et à Toulouse.

Le nombre important d’échangeurs font des deux autoroutes des éléments structurants de maillage. La circulation des voitures et camions traversant le territoire se cumule aux flux de distribution et d’échanges.

Les RD810, 817, 918 et 932 complètent le dispositif et constituent les voies principales d’organisation territoriale qui supportent des flux conséquents.

Les phénomènes massifs de périurbanisation contribuent à charger de façon importante les voies secondaires tout autour des agglomérations.

La forte activité touristique accentue encore le chargement de l’ensemble du réseau en juillet et août, cœur de la saison estivale.

Fréquentation des autoroutes

Temps d’accès aux échangeurs autoroutiers

Page 127: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

123

Dax

Castets

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Soustons

PeyrehoradeSt Martin-de-Seignanx

UstaritzSt-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baigorry

Espelette

St-Pierre-d'Irube

Bayonne

Hasparren

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

St-Jean-Pied-de-Port

Hendaye

St Vincent-de-Tyrosse

St-Palais

D 936

D 947

D 936

D 11

D 41

D 33

D 918

D 918

D 918

D 919

D 933

D 933

D 932

D 810

D 810

D 817

D 1

A 63

A 63

A 64

N 124

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Sources : IGN, BD TOPO ; AudapInfrastructures routières

Réseau de transit / échanges métropolitainsNiveau 1

Réseau de distribution principalNiveau 2

Réseau de distribution secondaire

Echangeur

Niveau 3

Statut autoroutier

10 km0

Les infrastructures routières

Page 128: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

124

Liaisons aériennes au départ de Biarritz

Principales gares (plus de 10 000 passagers par an)

Gares Fréquentations 2006

Bayonne 902 727

Hendaye 583 926

Biarritz 466 552

Saint-Jean-de-Luz-Ciboure 324 292

Saint-Vincent-de-Tyrosse 82 007

Saint-Jean-Pied-de-Port 37 592

Peyrehorade 18 376

Labenne 16 352 Source : SNCF

Lignes Offre / jour semaine / 2 sens

Hendaye-Bayonne 46

Dax-Bayonne 41

Pau-Bayonne 20

Saint-Jean-Pied-de-Port-Bayonne 9

Source : SNCF

Lignes

Mobilité

2- L’offre de transports en commun

 L’offre routière

L’offre urbaine a été développée par le Syndicat mixte des transports collectifs de l’agglomération de Bayonne (SMTC) dans un périmètre regroupant six communes (Bayonne, Anglet, Biarritz, Saint-Pierre-d’Irube, Boucau, Tarnos).

Près de 6 millions de voyageurs ont été transportés sur les 14 lignes du réseau exploité par la société des transports de l’agglomération de Bayonne (Stab) en 2008.

L’offre urbaine se développe progressivement dans les agglomérations de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure et Hendaye.

Certains transports touristiques (de types navettes citadines) viennent compléter en été cette offre (Bidart, Ciboure…).

L’offre interurbaine (19 lignes) est organisée par les conseils généraux (Pyrénées-Atlantiques et Landes). Essentiellement tournée vers les scolaires, elle sera en profonde mutation à court terme (2010-2012) pour attirer d’autres usagers.

À elle seule, la ligne Bayonne-Biarritz-Saint-Jean-de-Luz-Hendaye absorbe 50 % de l’ensemble de la fréquentation du réseau départemental.

L’offre ferroviaire

Le territoire est desservi par trois lignes et 25 gares qui reçoivent une fréquentation annuelle totale de près de 2 400 000 passagers (SNCF-2006).

Les trois lignes permettent des relations de Bayonne vers :

- Paris : 5 allers-retours TGV par jour + 1 train de nuit

- Dax (14 AR/j) et Bordeaux (9 AR/j)

- Pau (8 AR/j) et Toulouse (5 AR/j)

- Cambo-les-Bains et Saint-Jean-Pied-de-Port (5 AR/j)

D’importantes disparités existent : la desserte locale du littoral, notamment la ligne Dax-Hendaye, est organisée dans une logique de cadencement. Ce n’est pas le cas des liaisons avec Pau ni avec l’intérieur du Pays basque.

L’offre aérienne

Le territoire est desservi par l’aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne qui propose des liaisons aériennes vers Paris (Orly et Roissy), Lyon, Nice, Genève, Bristol, Londres, Dublin, Birmingham, Marseille, Helsinki, Amsterdam.

Le fort développement des low cost a permis de passer le million de passagers en 2009.

L’existence de l’aéroport de San Sebastián-Fuenterrabía aux portes du territoire permet également de nombreuses dessertes en lien avec l’Espagne.

Page 129: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

125

L’offre de transports en commun

Page 130: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

126

Mobilité

3- Les déplacements domicile-travail : les échanges entre types d’espaces

Le cœur urbain attire des actifs en provenance de tous les espaces.

L’importante offre d’emplois dans le cœur urbain permet à la fois de répondre à la demande des actifs résidants et d’en faire le premier espace attractif : 80 % des actifs résidants dans le cœur urbain y travaillent et 38 % des emplois offerts dans cet espace sont occupés par des actifs provenant de tous les autres espaces du territoire.

La continuité d’activité entre le coeur urbain et le littoral sud renforce le caractère attractif de ces deux espaces réunis, d’autant qu’ils s’inscrivent dans le prolongement du Pays basque espagnol, pour former une zone d’importance économique européenne. Le littoral sud présente toutefois un fonctionnement spécifique : presque autant d’entrants que de sortants et une très forte proportion de résidants y travaillant.

Les pôles d’emploi ruraux maintiennent, voire consolident leur attractivité.

Ce sont les pôles d’emploi ruraux qui sont le deuxième espace attractif en termes d’emplois. Ils attirent en premier lieu les actifs du rural. La définition même de cet espace, basée en particulier sur les navettes domicile-travail établies lors du recensement de la population de 1999, explique ceci dans une large mesure. Mais néanmoins les pôles d’emploi ruraux ont réussi à maintenir, voire à consolider, une attractivité de fait complémentaire à celle du cœur urbain.

Le littoral nord plus autonome et bipolarisé

Le littoral nord est davantage tourné sur lui-même, notamment en raison de la surface de son territoire, mais également en raison de sa situation géographique profitant de l’attractivité du cœur urbain vers le sud et de celle de la Communauté d’agglomération du Grand Dax à l’est.

Des espaces résidentiels ou mixtes

- La première couronne et le rurbain sont deux espaces majoritairement résidentiels dont l’essentiel des actifs occupés se rendent dans le cœur urbain pour travailler.

- Le rural présente une situation particulière : la majorité de ses actifs le quitte pour aller travailler, d’abord vers les pôles d’emploi ruraux, puis vers le cœur urbain. Il présente dans le même temps, un lien avec l’activité agricole et les services de proximité, une forte proportion de personnes travaillant dans leur commune de résidence, ou à proximité.

Actifs occupés de l'espace Emplois exercés dans l'espace

Total dont travaillant dans l'espace (%)

Total dont occupés par des résidants de

l'espace (%)

Cœur urbain 49 250 80,6 63 810 62,2

1ère couronne 12 610 22,6 6 610 43,0

Littoral sud 20 040 66,1 19 880 66,6

Littoral nord 12 240 55,9 11 180 61,2

Rurbain 14 030 31,5 6 600 66,9

Pôles d’emploi ruraux 11 960 50,3 13 600 44,3

Rural 23 500 47,0 15 600 70,9

Ensemble 143 640 91,2 137 290 95,5

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Note de lecture : 55,9 % des 12 240 actifs occupés résidant dans le littoral nord travaillent dans ce même espace.

61,2 % des 11 180 emplois du littoral nord sont occupés par des actifs résidant dans cet espace.

Les déplacements domicile-travail

Page 131: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

127

Les navettes domicile-travail

Page 132: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

128

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Part des actifs résidants qui travaillent dans une commune différente de celle de leur domicile (y compris hors du territoire)(%)

Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaire lieu de résidence lieu de travail

79,3 ou plusde 68,4 à moins de 79,3de 56,7 à moins de 68,4moins de 56,7

10 km0

©IG

N-A

UD

AP

INSEE 2

009

Part des actifs au lieu de travail qui résident dansune commune différente de celle de leur emploi(y compris hors du territoire)(%)

Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaire lieu de résidence lieu de travail

59,8 ou plusde 42,3 à moins de 59,8de 26 à moins de 42,3moins de 26

10 km0

Mobilité

4- Les déplacements domicile-travail : les principales caractéristiques

La moitié des 80 000 actifs qui travaillent dans une commune différente de celle de leur résidence habite à plus de 9 km de leur lieu de travail (11 km en Aquitaine). Il s’agit de la même distance médiane qu’en 1999.

La moitié des actifs employés dans l’industrie sortent de leur espace de résidence pour rejoindre leur lieu de travail. Ils représentent la plus forte mobilité journalière interespaces. Cette mobilité est plus faible dans la construction, le commerce et les services : elle ne concerne que 40 % des personnes travaillant dans ces activités.

L’analyse par catégorie socioprofessionnelle est très liée au constat par secteur d’activités. Seuls 36 % des employés quittent leur espace de résidence pour aller travailler. Les ouvriers (43 %), les professions intermédiaires (46 %) et les cadres (49 %) le font plus souvent.

Limiter l’impact de ces multiples déplacements

L’importance des déplacements quotidiens pour rallier le lieu de travail participe à l’engorgement voire à la saturation des infrastructures routières. Déjà fortement sollicité par les transports locaux et internationaux, par la fréquentation estivale..., le réseau est fragilisé par la périurbanisation croissante et le caractère très convergent des liaisons vers le cœur urbain.

Les investissements à venir au niveau des infrastructures (construction de logements, implantation de centres de services, installation d’entreprises, développement des transports en commun...) pourraient s’inscrire dans l’objectif de réduire l’impact de ces multiples déplacements.

Les entrants

Les sortants

Page 133: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

129

Dax

Orthez

Oloron-Ste-Marie

Tartas

Pouillon

Salies-de-Béarn

Mauléon-Licharre

IrunErrenteria

Castets

Soustons

Peyrehorade

St-Vincent-de-Tyrosse

St-Martin-de-Seignanx

Ustaritz

St-Jean-de-Luz

St-Etienne-de-Baigorry

Espelette

St-Pierre-d'Irube

Bayonne

Hasparren

Iholdy

Bidache

La Bastide-Clairence

St-Jean-Pied-de-Port

Hendaye

St-Palais

© I

GN

-AU

DAP

INSEE 2

009

Nombre de trajets domicile-travail Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaire lieu de résidence et lieude travail

Précision méthodologique : ne sont représentés queles flux supérieurs à 50.

3 880

1 290

10 km0

Les navettes domicile-travail : principaux flux communaux

Page 134: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

130

Mobilité

5- Les navettes domicile-études

Parmi les 72 000 jeunes de moins de 25 ans inscrits dans un établissement d’enseignement, 34 000 quittent leur commune de résidence pour s’y rendre.

En lien avec l’implantation des écoles, collèges et lycées, à mesure que les études avancent, les élèves doivent effectuer des déplacements plus longs.

Avant le collège, les élèves trouvent un établissement scolaire à proximité de chez eux : 89 % des moins de 6 ans et 86 % des 6-11 ans vont à l’école dans leur propre espace de résidence.

C’est encore le cas dans les collèges, même si la proportion des élèves poursuivant leur scolarité dans leur espace de résidence s’amenuise, 64 %.

La situation s’inverse à partir du lycée. Près de 60 % des 15-18 ans doivent alors s’orienter vers les espaces les plus urbanisés ou les pôles d’emploi ruraux, lieux d’implantation des lycées.

Cette mobilité, croissante avec l’âge, conduit à une concentration progressive des élèves/étudiants dans le cœur urbain : passé 18 ans, 58 % des jeunes poursuivent leurs études dans cet espace. Dans le même temps, 18 % quittent le territoire pour aller poursuivre leurs études ailleurs (université de Pau en particulier).

Près de 500 étudiants quittent le cœur urbain pour se rendre dans les pôles d’emploi ruraux, probablement pour continuer leurs études dans des filières spécifiques telles que l’agriculture.

Les déplacements par tranche d’âge

Elèves etétudiants

Part de ceux qui étudient dans leur espace de

résidence

Part de ceux qui quittent leur commune de

résidence

moins de 6 ans 11 650 88,7 22,4

de 6 à moins de 11 ans 19 340 86,2 25,6

de 11 à moins de 15 ans 15 800 64,3 54,3

de 15 à moins de 18 ans 12 910 41,8 75,9

de 18 à moins de 25 ans 12 120 42,6 68,6

Ensemble 71 820 66,0 47,8

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Les déplacements domicile-études

Entrants Sortants Stables

Cœur urbain 9 510 2 560 21 960

1ère couronne 440 3 910 2 740

Littoral sud 1 600 2 230 6 920

Littoral nord 920 1 820 3 610

Rurbain 920 3 470 3 500

Pôles d'emploi ruraux 5 850 1 530 4 080

Rural 760 6 210 5 170

Ensemble 4 730 3 000 64 980

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Page 135: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

131

5 170

3 495

3 610

21 960

6 920

765

1 010

3 240

1 115

970

320

1 370

550

3 120

730

480

590

2 7404 080

Littoralsud

Littoralnord

Pôlesd'emploiruraux

1èrecouronne

Rural

Rurbain

Rurbain

Rural

Cœur urbain

Source : Insee, Recensement de la population 2006exploitation complémentaire

Nombre de déplacements domicile-études

5002 000

interespacesinternes à l’espace

10 000

Précision méthodologique : seuls les flux supérieurs à 300 sont représentés. 2 750 déplacements ne figurent pas sur ce schéma, soit 4 % des déplacements scolaires.

Les déplacements domicile-études

Page 136: Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

Littoral Démographie Habitat Routes Familles Espaces Agriculture Emplois Pôles Santé Services Planification Densité Migrations Biodiversité Etudiants Activité Patrimoine Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Sites Flux

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transactions Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Démographie Rémunérations Autoroute Protection Croissance Collectif Distance Tourisme

Littoral Démographie L o g e m e n t Equipements Industrie Santé Infrastructures Aire urbaine Routes Population EPCI Habitants AccèsCommerce Evolution H a b i t a t Education Age S e r v i c e s Réseau Espaces Résidence Enseignement Entreprises Gares T e r r i t o i r e s Vieillesse Arrivants T r a n s a c t i o n Médecin Emplois Bus Forêt J e u n e s s e Chômage Pôles Sphère Flux Déplacements Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Eau Projections Familles Services Parc Economie présentielle Aéroport Crèches Courant RevenusPetite enfance Agriculture FréquentationsB i o d i v e r s i t é Attractivité Précarité Sites Diversité SAU M o t o r i s a t i o n Risques Densité Vieillissement Ménages Proximité Véhicule Marais Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance

Distance Planification Arrivants Bas revenus Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Collectif Transaction Population Réserve Echanges Parc Urgences Construction Flux Domicile-travail Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Gare Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire D y n a m i s m e Individuel Crèches Littoral Lignes Environnement Rémunérations Autoroute Bus Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine

Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

L i t t o r a l D é m o g r a p h i e Habitat Routes Familles Espaces A g r i c u l t u r e Emplois Pôles Santé Services P lan i f icat ion Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Etudiants Activité P a t r i m o i n e

a t l a s d e l ' a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ' i n f l u e n c e

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DEFINITIONS - CONCEPTS

&

SOURCES

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1 - Définitions - Concepts

► Actif

La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.

►Bassin versant

Le bassin versant représente l’ensemble d’un territoire drainé par un cours d’eau et ses affluents.

► Chômeur au sens du recensement

Les chômeurs au sens du recensement de la population sont les personnes (de 15 ans ou plus) qui se sont déclarées chômeurs (qu’elles soient, ou non, inscrites à Pôle Emploi) sauf si elles ont, en outre, déclaré explicitement ne pas rechercher de travail. Un chômeur au sens du recensement n’est pas forcément un chômeur au sens du BIT (et inversement).

► Demandeur d’emploi en fin de mois (DEFM)

Les DEFM sont les personnes inscrites à Pôle Emploi (anciennement sa composante ANPE) et ayant une demande en cours au dernier jour du mois. Ces demandeurs sont enregistrés dans différentes catégories de demandes d’emploi en fonction de leur disponibilité, du type de contrat recherché et de la quotité de temps de travail souhaité. La notion de demandeur d’emploi se distingue de la définition de chômeur au sens du recensement de la population et ne correspond pas non plus à la notion de chômage au sens du BIT.

►Espaces naturels sensibles (ENS)

Les ENS ont pour objectif de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels ; mais également d’aménager ces espaces pour être ouverts au public, sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel.

► établissement public de coopération intercommunale (EPCI)

Les EPCI sont des regroupements de communes ayant pour objet l’élaboration de « projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité ». Ils sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles de collectivités locales.

Les communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes, syndicats d’agglomération nouvelle, syndicats de communes et les syndicats mixtes sont des EPCI.

► établissement

L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d’une chaîne hôtelière, la « boutique » d’un réparateur de matériel informatique…L’établissement, unité de production, constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie. Un établissement est toujours juridiquement dépendant d’une entreprise (y compris lorsqu’il est le siège de l’entreprise). Une entreprise peut être composée de plusieurs établissements.

► Inactif

On définit conventionnellement les inactifs comme les personnes qui ne sont ni en emploi ni au chômage : jeunes de moins de 14 ans, étudiants, retraités, hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler...

► Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)

Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

► Logement collectif

Logement situé dans un bâtiment qui comprend au moins deux logements.

►Logement commencé

Un logement commencé est un logement faisant partie d’un bâtiment dont les fondations sont commencées (cas des logements collectifs) ou dont les « fouilles en rigole » sont entreprises (cas des logements individuels).

► Logement individuel

Un logement individuel est une construction qui ne comprend qu’un logement (maison).

Vous trouverez d’autres définitions sur le site www.insee.fr, onglet « Définitions et Méthodes », rubrique « Définitions ».

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► Logement vacant

Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l’un des cas suivants :- proposé à la vente, à la location ;

- déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation;

- en attente de règlement de succession ;

- conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ;

- gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste...).

►Ménage fiscal

Le ménage fiscal ne coïncide pas nécessairement avec les notions habituelles du ménage (que ce soit au sens du recensement de la population ou au sens des enquêtes auprès des ménages).

Un ménage fiscal est un ménage constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Par exemple, un couple de concubins, où chacun remplit sa propre déclaration de revenus constitue un seul ménage fiscal parce qu’ils sont répertoriés dans le même logement, même s’ils constituent deux contribuables distincts au sens de l’administration fiscale.

Sont exclus des ménages fiscaux :- les ménages constitués de personnes qui ne

sont pas fiscalement indépendantes (le plus souvent des étudiants). Ces personnes sont en fait comptabilisées dans le ménage où elles sont déclarées à charge (ménages de leur(s) parent(s) dans le cas des étudiants) ;

- les contribuables vivant en collectivité (foyers de travailleurs, maisons de retraite, maisons de détention...) ;

- les sans-abri.

► Pays

Le pays est un territoire présentant une cohésion géographique, culturelle, économique et sociale dont les communes qui le composent élaborent un projet commun de développement. Ce n’est ni un échelon administratif, ni une collectivité territoriale.

►Plan climat

Un plan climat régional Aquitaine a été adopté en 2007 à l’initiative du Conseil régional d’Aquitaine, de l’Ademe et de l’État. Il fixe pour objectif une réduction d’émissions de gaz à effets de serre de 10 % à l’horizon 2013 à travers diverses mesures concernant le transport, le bâtiment et l’éco-habitat, l’industrie et les déchets, l’agriculture et la forêt.

►Plan de déplacement urbain (PDU)

Institué par la loi d’orientation des transports intérieurs de 1982 et rendu obligatoire par la loi sur l’air de 1992 dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, le plan de déplacement urbain a été redéfini par le titre III de la loi SRU. Il propose des orientations pour l’ensemble des moyens de transport et de déplacement à l’intérieur de l’agglomération. Il doit être en adéquation totale avec le schéma de cohérence territoriale (SCoT).

► Programme local de l’habitat (PLH)

Document d’études et de programmation créé en 1983 et établi à l’échelle d’une commune ou d’un ensemble de communes PLH définit pour une durée minimale de cinq ans les objectifs prioritaires en matière d’habitat, notamment en ce qui concerne le logement des personnes défavorisées et la répartition équilibrée de l’offre de logements entre les communes.

► Plan local d’urbanisme (PLU)

Document qui, au terme de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU), a remplacé les plans d’occupation du sol (POS) et dont la fonction est d’exprimer la cohérence des autres documents locaux de planification (dont le PDU et le PLH).

► Plan particulier d’intervention (PPI)

Les PPI sont établis pour faire face aux risques particuliers liés à l’existence ou au fonctionnement d’ouvrages ou d’installations dont l’emprise est localisée et fixe. Il opère pour chacun de ces risques ou groupe de risques le recensement des mesures à prendre et des moyens susceptibles d’être mis en œuvre.

► Résidence principale

Une résidence principale est un logement occupé de façon habituelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes qui constituent un ménage. Il y a ainsi égalité entre le nombre de résidences principales et le nombre de ménages.

► Résidence secondaire

Une résidence secondaire est un logement utilisé pour les week-ends, les loisirs ou les vacances. Les logements meublés loués (ou à louer) pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires.

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La distinction entre logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile à établir, c’est pourquoi, les deux catégories sont souvent regroupées.

► Revenu fiscal déclaré

Il correspond à la somme des revenus déclarés au fisc par un ménage avant abattements. Il comprend les revenus d’activité salariée ou indépendante, les indemnités de chômage, les pensions alimentaires, d’invalidité ou de retraite et les revenus du patrimoine. Ces revenus sont nets de cotisations sociales et de contribution sociale généralisée (CSG) déductible.

► Sphère économique

La partition de l’économie en deux sphères, présentielle et non présentielle, permet de mieux comprendre les logiques de spatialisation des activités et de mettre en évidence le degré d’ouverture des systèmes productifs locaux.

Elle permet aussi de fournir une grille d’analyse des processus d’externalisation et autres mutations économiques à l’œuvre dans les territoires.

La sphère présentielle Elle regroupe les activités mises en œuvre localement

pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu’elles soient résidentes ou touristes.

La sphère non présentielle Elle est déterminée par différence. Elle regroupe des

activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises.

La sphère présentielle se rapproche de l’ancienne notion de sphère résidentielle et la sphère non-présentielle se rapproche de l’ancienne notion de sphère productive.

►Statut d’occupation

Le statut d’occupation définit les situations juridiques des ménages concernant l’occupation de leur résidence principale. On distingue quatre statuts principaux :

- le statut de propriétaire s’applique aux ménages propriétaires, copropriétaires et accédant à la propriété,

- le statut de locataire, sous-locataire s’applique aux ménages acquittant un loyer quel que soit le type de logement qu’ils occupent ;

- le statut de logé gratuitement s’applique aux ménages qui ne sont pas propriétaires de leur logement et qui ne paient pas de loyer ;

- le statut de fermier-métayer s’applique aux agriculteurs dont le logement fait partie du bail à ferme ou du contrat de métayage.

►Unité de consommation (UC)

Pour autoriser des comparaisons entre ménages de taille et de composition différentes, le revenu est rapporté au nombre d’unités de consommation qui le composent, selon l’échelle suivante : 1 pour le premier adulte, 0,5 pour les autres personnes de 14 ans ou plus, et 0,3 par enfant de moins de 14 ans. Dans le calcul du revenu des allocataires, la Caf applique un correctif de 0,2 UC supplémentaire pour les familles monoparentales.

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2 - Sources

►Base permanente des équipements (BPE)Alimentée à partir de différentes sources administratives actualisées chaque année, la BPE répertorie un large éventail d’équipements et de services rendus à la population, dans les domaines des services (marchands ou non), des commerces, de la santé et de l’action sociale, de l’enseignement et du tourisme.

Les sources retenues sont les fichiers centralisés ADELI, FINESS, RAMSESE et SIRENE.

Le plus souvent, le niveau retenu est l’établissement, la notion de service rendu étant toutefois accessible pour certaines (exemple : service rendu par une maternité).

Les gammes d’équipements

Parmi les 140 types d’équipements présents dans la source BPE en 2008, 87 ont été retenus et répartis entre trois gammes différentes : services de proximité, intermédiaires ou supérieurs.

Cette nomenclature permet la construction d’indicateurs synthétiques pour analyser l’offre d’équipements et son organisation hiérarchisée sur le territoire.

La classification en gammes réunit des équipements répondant à une logique d’implantation voisine, c’est-à-dire généralement présents en même temps dans une commune. La méthode statistique retenue pour la BPE optimise la présence simultanée des équipements appartenant à la même gamme, tout en assurant un nombre suffisant de types d’équipements dans chacune.

La gamme de proximité comprend 23 types d’équipements : les bureaux de poste, les banques et caisses d’épargne, les centres de réparation automobile et de matériel agricole, les maçons, les plâtriers peintres, les menuisiers, charpentiers et serruriers, les plombiers, couvreurs et chauffagistes, les électriciens, les salons de coiffure, les restaurants, les agences immobilières, les épiceries et supérettes, les boulangeries, les boucheries et charcuteries, les fleuristes, les maternelles, les écoles élémentaires, les médecins omnipraticiens, les chirurgiens dentistes, les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les pharmacies et les taxis.

La gamme intermédiaire comprend 28 types d’équipements : les trésoreries, les gendarmeries-polices, les pompes funèbres, les centres de contrôle technique automobile, les écoles de conduite, les entreprises générales du bâtiment, les vétérinaires, les blanchisseries-teintureries, les centres de soins de beauté, les supermarchés, les librairies et papeteries, les magasins de vêtements, d’équipements du foyer,

de chaussures, d’électroménager, de meubles, d’articles de sports et de loisirs, les drogueries, quincailleries et magasins de bricolage, les horlogeries-bijouteries, les collèges, les opticiens-lunetiers, les orthophonistes, les pédicures-podologues, les laboratoires d’analyses médicales, les ambulances, les centres d’hébergement pour personnes âgées, les services d’aide aux personnes âgées et les services de garde d’enfants d’âge préscolaire.

La gamme supérieure comprend 36 types d’équipements : les ANPE, les agences de location d’automobiles et d’utilitaires légers, les agences de travail temporaire, les hypermarchés, les magasins de produits surgelés, les poissonneries, les parfumeries, les lycées d’enseignement général et/ou technologique, les lycées d’enseignement professionnel, les établissements de santé de court, moyen et long séjours, les établissements psychiatriques, les urgences, les maternités, les centres de santé, les structures psychiatriques en ambulatoire, les spécialistes en cardiologie, dermatologie et vénéréologie, gynécologie médicale, gynécologie obstétrique, gastro-entérologie, hépatologie, psychiatrie, ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie, pédiatrie, radiodiagnostic et imagerie médicale, les sages-femmes, les orthoptistes, les services de soins à domicile pour personnes âgées, les centres d’hébergement pour enfants handicapés, les services de soins à domicile pour enfants handicapés, les centres d’hébergement pour adultes handicapés, les services pour adultes handicapés, les centres de travail protégé et les cinémas.

►Caisse d’allocations familiales (Caf)Les Caisses d’allocations familiales gèrent les prestations légales (allocations familiales, allocations logement, minimas sociaux) et les aides d’action sociale.Un seuil de bas revenu est défini par l’Insee et les Caf, à partir de l’enquête Revenus fiscaux. Sont « à bas revenu » les ménages dont le revenu disponible par unité de consommation est inférieur à 60 % du revenu par UC médian de la population totale, défini comme seuil de bas revenu.

Le champ de calcul des bas revenus Caf est constitué des allocataires de moins de 65 ans qui déclarent leurs revenus, hors étudiants ne touchant que l’allocation logement, hors régimes spéciaux et hors conjoints de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).

Vous trouverez des renseignements complémen-taires sur les principales sources utilisées dans cet ouvrage sur le site www.insee.fr, onglet « Définitions et Méthodes », rubrique « Sources et Méthodes ».

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► Connaissance locale de l’appareil productif (Clap)Le dispositif Clap est conçu pour fournir des statistiques sur le tissu économique local. Il produit des statistiques localisées au lieu de travail jusqu’au niveau communal, sur l’emploi salarié et les rémunérations pour les différentes activités des secteurs marchand et non marchand.

Le dispositif Clap est une synthèse de sources administratives : le Répertoire des entreprises et des établissements (REE), les Déclarations annuelles de données sociales (DADS), l’Extension du projet Urssaf pour les revenus et l’emploi (EPURE), le Système d’information sur les agents de l’État et des Données de la Mutualité sociale agricole (MSA).

Champ

Les données de Clap relatives à une année concernent les entreprises et les établissements ayant eu au moins un jour d’activité économique dans l’année d’exercice considérée, qu’ils soient employeurs ou non. Dans cet atlas, Clap couvre l’ensemble des activités de l’économie marchande et non marchande hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques (emplois dont l’employeur est un ménage).Les non-salariés (artisans, professions libérales…) ne sont pas comptabilisés.

► Corine Land Cover En France, le Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du ministère chargé de l’Environnement est chargé d’assurer la production, la maintenance et la diffusion de la base de données géographiques Corine Land Cover. La base de données Corine Land Cover 2006, dite CLC 2006 a été réalisée à partir d’images satellitaires (SPOT 4 et IRS) de l’année 2006, d’une résolution de 20 mètres. L’échelle d’utilisation est le 1/100 000e. Il existe deux autres versions antérieures de la base Corine Land Cover réalisées à partir d’images de 1990 et 2000 (CLC 1990 et CLC 2000).

►Enquête sur le parc locatif social (EPLS)Cette enquête statistique repose sur un double dispositif :- une enquête privée, résultant d’un protocole

d’accord avec l’Union sociale pour l’habitat (USH) et la Fédération des entreprises publiques locales (FedEpl) pour l’enquête effectuée auprès des organismes adhérents de ces deux instances (organismes d’HLM et sociétés immobilières d’économie mixte) ;

- et une enquête d’intérêt général (avis du CNIS en date du 7 décembre 1998) effectuée auprès des autres bailleurs de logements sociaux n’adhérant pas à l’USH et à la FedEpl.

►Gaspar La base Gaspar, mise à jour directement par les services instructeurs départementaux, réunit des informations sur les documents d’information préventive ou à portée réglementaire :- Plan de prévention des risques (PPR) naturels et

assimilés et technologiques ;

- procédures de type « reconnaissance de l’état de catastrophes naturelles » ;

- documents d’information préventive (Document d’information communal des populations sur les risques majeurs, porter à connaissance, Atlas des zones inondables).

L’analyse des informations issues de cette base a été complétée par les Dossiers départementaux des risques majeurs (Landes et Pyrénées-Atlantiques) élaborés par les préfectures.

►OmphaleOmphale est un modèle de projection de population. Cette projection a pour objectif de fournir, à un horizon donné (l’année 2031 dans le présent ouvrage), un éclairage de l’évolution future de la population totale, mais aussi de sa structure par sexe et âge.

Projeter une population consiste à faire évoluer cette population dans le temps en fonction d’un certain nombre d’hypothèses sur les trois composantes qui modifient la pyramide des âges : les naissances, les décès et les migrations. Ainsi, une projection doit être appréhendée comme une prolongation des tendances observées plutôt que comme une prévision. En particulier, une projection ne prend pas en compte les conséquences éventuelles des politiques publiques à venir.

Champ

Omphale permet de projeter la population de toute zone composée d’un nombre entier de communes, à condition que l’ensemble soit de taille suffisante (de l’ordre de 50 000 habitants). Ceci explique que certains types d’espace aient dû être agrégés pour les projections présentées dans cet ouvrage.

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►Perval La société Perval a conçu, produit et gère une base de données « Min » de transactions immobilières à partir des extraits d’actes de mutation et des informations complémentaires sur les biens vendus hors Île-de-France fournies par les études notariales. Sans prétendre à l’exhaustivité, ce fichier contient désormais un nombre de références suffisant pour permettre le calcul d’évolutions de prix portant sur divers types de biens et diverses zones géographiques. Toutefois, la qualité de ce fichier est variable selon les régions. Le taux de couverture est estimé à 85 % sur le département des Pyrénées-Atlantiques.

►Répertoire des entreprises et des établissements (REE)Le REE (Répertoire des entreprises et des établissements - SIRENE) est en France le point de départ du dispositif d’études de la démographie des entreprises et des établissements. Il gère un identifiant unique attribué aux personnes morales et physiques, le numéro SIREN, ainsi qu’à chacun de leurs établissements, le numéro SIRET.

Le répertoire enregistre l’état civil de toutes les entreprises et leurs établissements, quelle que soit leur forme juridique et quel que soit leur secteur d’activité (industriels, commerçants, artisans, professions libérales, agriculteurs, collectivités territoriales, banques, assurances, associations…), situés en métropole, dans les Dom, à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte.

Champ

Parmi les unités gérées par le REE ont été sélectionnées celles exerçant une activité économique réelle, marchande non agricole. Le champ marchand non agricole désigne le champ économique retenu depuis le 1er janvier 2007 pour la démographie des entreprises et des établissements. Il comprend l’ensemble des secteurs marchands de l’industrie, de la construction, du commerce et des services. Sont exclues : - les unités dont le fonctionnement n’est pas financé

par une activité marchande (administrations, collectivités territoriales, organismes sociaux, associations non marchandes) ;

- l’agriculture, la sylviculture et la pêche.

► Revenus fiscaux localisés (RFL)Les revenus fiscaux localisés des ménages (RFL) sont établis par l’Insee à partir de l’exploitation exhaustive de deux fichiers fournis par la direction générale des finances publiques (DGFiP) :- le fichier des déclarations de revenus fiscaux

(POTE)

- le fichier de la taxe d’habitation (PLFC).

►Recensement de la population (RP)Le recensement de la population permet de connaître la population de la France, dans sa diversité et son évolution. Il fournit des statistiques sur le nombre d’habitants et sur leurs caractéristiques : répartition par sexe et âge, professions exercées, conditions de logement, modes de transport, déplacements domicile-travail ou domicile-études, etc.

Les enquêtes de recensement sont annuelles à partir de 2004. Les communes de moins de 10 000 habitants réalisent une enquête de recensement portant sur toute la population, à raison d’une commune sur cinq chaque année. Les communes de 10 000 habitants ou plus réalisent tous les ans une enquête par sondage auprès d’un échantillon de logements représentant 8 % de leur population.

À compter de fin 2008, le recensement fournit, chaque année, des résultats à partir des informations collectées lors des cinq enquêtes annuelles les plus récentes. Les résultats statistiques millésimés 2006 présentés dans cet ouvrage sont obtenus à partir des informations collectées lors des cinq enquêtes de recensement de 2004 à 2008. Ils seront actualisés en juillet 2010.

Exploitation principale / Exploitation complémentaire

Le recensement de la population fait l’objet d’une exploitation principale (portant sur l’ensemble des bulletins collectés, mais pas sur l’ensemble des variables) et d’une exploitation complémentaire. Cette dernière fournit, en plus, des résultats sur les professions et catégories socioprofessionnelles, les secteurs d’activité économiques et la structure familiale des ménages. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, l’exploitation complémentaire porte sur un quart des ménages. Pour les communes de 10 000 habitants ou plus, elle porte sur l’ensemble des bulletins collectés soit environ 40 % des ménages.

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Du fait de ces différences de méthode, de légers écarts peuvent exister entre les résultats statistiques issus de ces deux exploitations.

Sauf mention contraire, les illustrations et données de cet ouvrage ont été obtenues à partir de l’exploitation principale.

Précision des résultats

Par nature, les résultats statistiques issus d’enquêtes par sondage s’accompagnent d’une marge d’incertitude. Différents facteurs influent sur la précision des résultats du recensement de la population :- la taille des communes ;- la nature de l’exploitation ;- l’effectif considéré.

En particulier, lors de l’étude de communes de moins de 10 000 habitants, les variables issues de l’exploitation complémentaire comportent de fortes marges d’incertitude lorsque les effectifs sont faibles. Ainsi, un effectif théorique de 10 000 personnes sera connu avec 4 % d’incertitude (effectif réel compris entre 9 600 et 10 400 personnes), alors qu’un effectif théorique de 100 personnes ne sera connu qu’avec 40 % d’incertitude (effectif réel compris entre 60 et 140 personnes).Lorsque l’on étudie un petit groupe de communes de moins de 10 000 habitants (et a fortiori une unique commune de moins de 10 000 habitants), ces faibles effectifs surviennent fréquemment. Il convient donc d’être particulièrement prudent dans leur interprétation.

En conséquence, pour les variables issues de l’exploitation complémentaire, il est préconisé de n’utiliser que des résultats relatifs à des communes ou agrégation de communes comportant au moins 2 000 habitants.

Vous trouverez des fiches conseils thématiques sur les calculs de précision et d’autres notions utiles à une bonne interprétation des résultats du recensement de la population sur le site www.insee.fr, rubrique « Conseils pour l’utilisation des résultats du recensement ».

►Sitadel Sitadel est un système d’information du ministère du Développement durable, géré par la DAEI/SESP.

Il rassemble de manière homogène sur le territoire français les informations statistiques relatives au suivi de l’ensemble des opérations faisant l’objet d’un permis de construire (logements et locaux non résidentiels). Il permet de mesurer les autorisations de construire et les mises en chantier.

La fiabilité reste tributaire de la collecte même s’il existe un système de relance auprès des mairies et des pétitionnaires pour apprécier au mieux les dates d’ouverture et d’achèvement des travaux. Les achèvements de construction ne sont pas diffusés actuellement.

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Directeur de la publication : François élissalt (Insee)

Rédaction en chef : élisabeth Nadeau, Mireille Dalla Longa (Insee)

équipe du projet :

Marielle Piron, Lucie Raynaud (Audap)Vincent Bernard, Adeline Béoutis, Cécile Bollier, Bertrand De Malglaive, Olivier Diel

(Insee)

Infographie :

Annie Courant, Emmanuelle Rabant (Audap), Daniel Lépphaille (Insee)

Cartographie :

Emmanuelle Rabant (Audap), Jean-Marie Dubreuil (Insee)

Ont également contribué à la réalisation de cet ouvrage :

Amélie Carrizo, Damien Caudron, Julien De Labaca, Létizia Delorme, Matthieu Fondin,Cécile Gallato, Hans Kremers, Jacques Le Roux, Frédéric Toupin, Gaëlle Virely (Audap)

Dominique Breuil, Olivier Wotan (Insee)la Draaf Aquitaine

L’Insee et l’Audap remercient également :

La Caf, la Communauté d’Agglomération Pau Pyrénées, le bureau d’étude Atemha

Crédit photos :

Audap (Vincent Escartin, Cécile Gallato, Hans Kremers)

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Agence d’urbanisme Atlantique & PyrénéesPetite caserne - 2 allée des Platanes

BP 628 - 64106 Bayonne cedextél. 05 59 46 50 10 - fax. 05 59 46 50 30

[email protected] - www.audap.org

INSEE Aquitaine33 rue de Saget - 33076 Bordeaux cedextél. 05 57 95 05 00 - fax. 05 57 95 03 58

www.insee.fr

ATLAS de l’aire urbaine de Bayonne et de ses territoires d’infl uence

2010

Copyright : Audap - Insee

ISBN : 978-2-11-050151-6 ISSN : 1253-8051Dépôt légal : deuxième trimestre 2010 - Tous droits réservés

Imprimé par COPYTEL - 17bis avenue Louise Darracq - 64100 Bayonne Prix : 30 euros