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Apport pour l'amélioration des connaissances sur les ICU
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En partenariat avec :
Août 2008 - Version 2
Atlas des phénomènes
influant sur l’ilot de
chaleur urbain
Plan climat de l’agglomération
grenobloise -
Adaptation aux changements
climatiques
Attention, ça chauffe !
N° de note : 08-172
Date : août 2008
Agglomération grenobloise
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 3
Sommaire
Introduction _________________________________________________________ 4
Chapitre 1 - La caractérisation du niveau d’artificialisation des sols de l’agglomération___________________________________________________________________ 6
1.1 L’occupation du sol dans la METRO : des zones urbaines fortement minoritaires et pourtant… ______________________________________________________________ 6
1.2 L’occupation du sol des zones agglomérées : l’identification des zones les plus denses… et des puits de fraîcheurs ___________________________________________ 9
1.3. La « trame rouge » : l’importance des surfaces artificialisées des communes de la METRO_______________________________________________________________ 11
1.4. La trame rouge : importance des surfaces artificialisées dans les zones agglomérées de la METRO _____________________________________________________________ 13
1.5. L’estimation du coefficient d’imperméabilisation en fonction du type d’occupation du sol ____________________________________________________________________ 15
1.6. L’estimation du taux de surface de toiture dans les zones artificialisées de chaque commune, et de la part surfacique en fonction du type d’usage ___________________ 18
Chapitre 2 – L’identification des puits de fraicheur de l’agglomération___________ 21
2.1. Trame verte : importance de la Trame Verte dans les communes de la METRO __ 21
2.2. Trame verte : importance de la Trame Verte dans les zones agglomérées ________ 25
2.3. Trame verte : importance des Espaces Verts Urbains (EVU) et des Espaces Verts Urbains Publics (EVUP) dans les zones agglomérées des communes de la METRO ___ 28
2.4. Trame verte : surface d’Espaces Verts Urbains (EVU) et d’Espaces Verts Urbains Publics (EVUP) par habitant dans les zones agglomérées de la METRO ____________ 31
Annexe - Cartes et données complémentaires_______________________________ 34
1. La trame rouge : évolution des surfaces artificialisées entre 2000 et 2005__________ 34
2. Trame verte : importance de la forêt dans les communes de la METRO __________ 37
3. Trame jaune : importance de l’agriculture dans les communes de la METRO _____ 39
4. Surface de trame verte par habitant dans les communes de l’agglomération _______ 41
4. Trame verte : surface d’Espaces Verts Urbains (EVU) et d’Espaces Verts Urbains Publics (EVUP) par habitant dans les communes de la METRO __________________ 42
5. L’utilisation de CORINE LAND COVER pour l’envelo ppe agglomérée __________ 46
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 4
Introduction
Les changements climatiques en cours vont nous réserver des étés caniculaires de plus en
plus fréquents. Météo France prévoit
qu’en 2050 en France, la canicule de
2003 sera la norme.
Or, nonobstant ces épisodes
caniculaires, les températures sont
particulièrement élevées au-dessus des
villes, qui sont soumises à l’effet d’îlot
de chaleur urbain (ICU).
Ce phénomène provoque une
hausse des températures et
diminue le rafraichissement
nocturne. Il est causé par l’importance
des surfaces minérales qui absorbent la chaleur et par les formes de tissu urbain qui
ralentissent le rafraichissement par les vents. Plus le territoire d’une zone agglomérée
densément urbanisée est étendu, plus ce territoire peut stocker l’énergie solaire pour la
restituer sous forme de chaleur. Les écarts de température entre zones urbaines et
périurbaines, voire rurales sont alors conséquents. Ainsi, l’ICU à New-York est estimé à 4°C en
moyenne, alors que celui de Paris peut aller jusqu’à 14°C. A Grenoble, la différence entre les
températures minimales au cœur de la ville et celles du Versoud, au début de la vallée du
Grésivaudan, peut aller jusqu’à 5°C (Ville de Grenoble, 2007).
L’augmentation des températures estivales et l’amplification de l’ICU met la société face à un
double enjeu. Enjeu énergétique, d’abord, puisqu’une chaleur accrue provoque une
surconsommation énergétique, notamment via l’utilisation de la climatisation. Mais enjeu
sanitaire surtout. Un épisode caniculaire, comme celui d’août 2003, génère une surmortalité.
L’organisme humain a en effet besoin que la température redescende en dessous de 25°C
pour se ressourcer (arrêter de transpirer). Chez les personnes fragiles (personnes âgées,
petits enfants, malades), ce besoin peut devenir vital ! Or, le principal effet de l’ICU est
d’empêcher les températures nocturnes de baisser, car les surfaces minérales restituent alors
sous forme de chaleur l’énergie accumulée pendant la journée.
Dans notre contexte d’objectifs ambitieux fixés en termes de limitation des consommations
d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre, les solutions de climatisation semblent
dépassées. Un des moyens de lutter contre cet effet ICU est de minimiser les surfaces
minérales sombres, et d’augmenter la part de la surface urbaine recouverte par la
végétation. La végétalisation rafraichit l’atmosphère en l’humidifiant, via l’ombre qu’elle
donne et l’évapotranspiration.
Afin d’accompagner les politiques à engager sur le confort thermique des espaces
urbains, il est essentiel de caractériser le phénomène d’ICU sur l’agglomération.
Cet atlas est une manière d’approcher l’ICU, qui n’est pas encore connu précisément car il
est difficilement mesurable. L’atlas caractérise donc les facteurs dont on sait qu’ils
influent directement sur l’ICU, et sur lesquels l’aménageur et le politique peuvent agir.
Nous aborderons donc dans un premier temps la caractérisation du niveau
d’artificialisation de l’agglomération, puis dans un second l’identification des puits de
fraicheurs.
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 5
Par rapport aux résultats présentés dans ce dossier, nous rappelons que
les comparaisons entre Grenoble et les autres communes de
l’agglomération ne sont pas de mise en raison de son niveau de densité
en tant que ville-centre. Plus on s’éloigne de Grenoble, plus les
communes ont des caractéristiques périurbaines, voire rurales. Il est
donc normal que Grenoble ait le plus souvent des valeurs « extrêmes ».
Carte des densités à l’échelle départementale
Carte des densités à l’échelle de l’agglomération à faire
Par ailleurs, pour avoir un ordre d’idée du phénomène d’ICU sur la
ville de Grenoble, il faut remettre les données la concernant en
perspective avec celles d’autres grandes villes de France de cette taille
et de cette densité.
L’ensemble des données démographiques utilisées ci-après est issu des estimations
réalisées par l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise pour l’année 2005 sur la base
des recensements partiels effectués entre 2004 et 2007 par l’INSEE sur l’agglomération.
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 6
Chapitre 1 - La caractérisation du niveau d’artificialisation des sols de l’agglomération
1.1 L’occupation du sol dans la METRO : des zones urbaines fortement minoritaires et pourtant…
Commentaire de la carte
La carte montre clairement les répercussions de la topographie et de « l’effet de vallée ».
Les surfaces planes voient une forte concurrence entre les différentes vocations de l’espace
au profit de l’espace urbanisé, et dans une moindre mesure des espaces agricoles. Les flancs
de montagne, représentant plus de la moitié de l’agglomération, sont largement dominés
par la couverture forestière. Cela s’explique aisément par l’importance des pentes, sur les
versants de Belledonne, mais surtout de la Chartreuse et du Vercors.
Globalement, les zones urbaines (selon la nomenclature Spot Thema ci-dessus) couvrent
28.2% de l’espace de l’agglomération, les surfaces forestières de l’ordre de 42% et les
surfaces agricoles de l’ordre de 7%.
En raison de la topographie, de la forte concurrence entre les différentes vocations de
l’espace et de la forte dynamique économique et urbaine de l’agglomération, nous avons
donc d’une part un cœur d’agglomération particulièrement dense, cible évidente de
notre travail. La ville de Grenoble fait d’ailleurs partie des villes les plus denses de France
(avec Paris). D’autre part, cette carte nous montre l’importance des puits de fraîcheur
potentiels (notamment l’importance de la surface forestière) entourant les villes de
l’agglomération.
Données mobilisées et méthodologie de cartographie
Cette carte se lit à partir des différents types d’occupation du sol cartographiés. Ces types
d’occupation sont identifiés grâce à la couche d’information issue de SPOT Thema®.
SPOT Thema est une base de données vectorielle d'occupation des sols réalisée à partir
d'interprétation d'images satellitaires Spot. Les différentes classes d’occupation du sol ont
été définies au sein d’un collège d'expert de professionnels de l'aménagement du territoire.
Les images satellitaires sont extraites de manière semi-automatique et transformées en
objets homogènes suivant la classification arrêtée et décrite ci-dessous. Elles font ensuite
l’objet d’une photo-Interprétation Assistée par Ordinateur.
Cette photo-interprétation se base sur des règles de choix de surface minimale à
représenter, appelée UMET (Unité Minimale d'Extraction Thématique). C’est la surface,
exprimée en m², en dessous de laquelle un objet thématique appartenant à une classe
particulière (espace boisé, activité...) n’est pas pris en compte en tant que tel. Il est alors affecté
à la classe voisine (géographiquement) la plus importante en surface ou celle dont il est le plus
proche en terme de thématique.
Ces UMET varient selon les objets tel que décrit ci-après :
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 8
Trame verte - végétation Précision UMET
Forêt, bois parc : espaces boisés (feuillus dominants conifères
dominants, peuplements indéterminés)
Boisements linéaires
1 ha
Sont pris en compte
les objets d'une
longueur supérieure ou
égale à 150 mètres et
ne dépassant pas 30
mètres de largeur
Friche Espaces boisés en mutation 1 ha
Stade, équipement sportif, jardin familial 4 ha
Trame jaune – agriculture
Espace agricole : cultures permanentes, terres arables non
inondées et espaces prairiaux agricoles
4 ha
Trame bleue – hydrographie
Plan d’eau 0.5 ha
Cours d’eau Sont pris en compte
les objets dont la
largeur atteint ou
dépasse 40 mètres
Trame rouge : zones urbaines = zones artificialisées
Tissus urbain continu : les bâtiments, le réseau viaire et les
surfaces à revêtement artificiel couvrent plus de 80% du sol
0.5 ha
Habitat discontinu : grands équipements, habitat discontinu
collectif et habitat discontinu mixte. Les espaces végétalisés et
sols nus partagent l'espace avec le bâti ; les surfaces
imperméabilisées couvrent entre 30 et 80% de l'espace.
0.5 ha
Habitat peu dense : habitat discontinu pavillonnaire peu
dense et habitat isolé. Les espaces végétalisés et sols nus
partagent l'espace avec le bâti ; les surfaces imperméabilisées
couvrent entre 30 et 80% de l'espace
0.5 ha
Trame violette : zones industrielles et commerciales
Zones industrielles et commerciales 4 ha
Zone mixte d’activité, parc technologique et zone
d’activité tertiaire, bâtiment agricole
4 ha
Les zones « vides » de la carte, qui apparaissent en blanc,
correspondent à la voirie et au réseau ferré, aux chantiers et
carrières ainsi qu’aux zones de falaises.
Données issues de la base Spot THEMA 2005.
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 9
1.2 L’occupation du sol des zones agglomérées :
l’identification des zones les plus denses… et des
puits de fraîcheurs
Pourquoi cette carte ?
Suite à la carte d’occupation du sol dans la Métro et afin de d’appréhender les facteurs
influant sur l’ICU, il nous est apparu évident de nous concentrer sur les zones agglomérées,
c’est-à-dire sur les zones comprenant la majeure partie des espaces bâtis, des
infrastructures...
Commentaire
Assez logiquement, les zones agglomérées englobent une large majorité d’espaces
urbanisés et industriels.
Mais au-delà, cette carte nous permet d’avoir un premier niveau d’identification des zones
les plus denses de l’agglomération. Ce sont essentiellement les centres anciens qui
ressortent et qui ont faible niveau de végétation. Le biais de la méthode est cependant que
la classe « tissu urbain continu » de Spot Thema comporte les bâtiments, le réseau viaire et les
surfaces à revêtement artificiel couvrant plus de 80% du sol. Ce pourcentage parait trop important pour
bien différencier les formes de tissu urbain caractéristiques de l’agglomération.
Cette carte montre, par ailleurs, l’importance en surface des zones industrielles et
commerciales. Cela est à prendre particulièrement en considération en sachant que ce type de zone
est particulièrement artificiel et dépourvu de puits de fraicheur en son sein (espace vert, arbres
d’alignement, arbres plantés sur zones de parking, pièces d’eau…). Ces zones contribuent donc
largement au phénomène d’ICU de l’agglomération.
Cette carte permet également de localiser les principaux éléments de la trame verte
d’agglomération, que l’on peut considérer comme puits de fraicheur. Il s’agit à la fois
des espaces verts publics et privés, des espaces sportifs et de loisirs de plein air, des jardins
familiaux et des boisements existants au sein de cette zone agglomérée.
Elle nous permet d’avoir un premier aperçu des différences de répartition entre secteurs et
entre communes. Le campus universitaire sur Saint-Martin-d’Hères, la commune de Saint-
Egrève, celle de Meylan, de Sassenage ou encore de Fontanil-Cornillon font partie des
secteurs les mieux pourvus en rame verte des zones agglomérées.
Données mobilisées et méthodologie de cartographie
Le contenu de l’enveloppe agglomérée est issu des données Spot Thema, dont la
composition est présentée au sein de la sous-partie précédente (2.1).
Mais afin de dessiner le contour de l’enveloppe urbaine de cette zone agglomérée
(qui seront également utilisées dans plusieurs cartes suivantes), nous avons utilisé la base
de données Corine Land Cover 2000. Pour notre travail, les analyses photo-satellites de
Corine Land Cover (à partir de Landsat) ont en effet l’avantage d’être peu détaillées (à
l’inverse des analyses Spot Thema), car la plus petite unité représentée de cette
cartographie de l’occupation du sol (harmonisée à l’échelle européenne) mesure 25 ha.
Cette enveloppe ainsi définie permet d’exclure quelques hameaux ou groupes de maisons
isolées qui en les prenant en compte pervertiraient les chiffres portés au compte de la zone
agglomérée.
Nous avons inséré en annexe une présentation de la nomenclature Corine Land Cover.
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 11
1.3. La « trame rouge » : l’importance des surfaces artificialisées des communes de la METRO
Pourquoi cette carte et comment la lire ?
L’importance surfacique des zones artificialisées influe directement sur l’intensité de l’ICU.
Nous avons donc cherché à connaître et représenter la proportion de surface communale
recouverte par les surfaces artificialisées. Pour faciliter la lecture de la carte, nous avons
d’ailleurs représenté ces dernières en arrière-plan par la trame en pointillés noirs.
Commentaire
Les zones artificialisées sont bien entendu celles qui
concentrent les habitants d’une commune, mais
elles représentent également les endroits les plus
chauds. En effet, les surfaces artificialisées
accumulent la chaleur plus que les zones naturelles,
c’est pourquoi elles sont en grande partie
responsables de l’effet ICU.
Dans l’agglomération, ces surfaces artificialisées
couvrent 28,2% de la surface, soit près de 8 650 ha.
Fort logiquement, on trouve Grenoble, ville-centre,
en tête des communes les plus artificialisées (avec
81 % d’espace artificialisé), mais aussi Echirolles
(près de 76 %), ou encore Le Pont de Claix (plus de
65 %).
Les communes du Sud de l’agglomération (Varces-
Allières-et-Risset, Claix, Vif, Le Gua, etc.)
comprennent un taux d’artificialisation plus faible du
fait de leur vaste territoire naturel et forestier.
Les autres communes situées à flanc de versant sont
également peu artificialisées (Noyarey, Saint-Martin-
le-Vinoux…), exception faite de celles dont le
territoire comporte moins d’espaces naturels :
Meylan, Saint-Egrève…
Données mobilisées et méthodologie de cartographie
En utilisant la base de
données Spot Thema
(détaillé au sein du 2.1),
ce que l’on appelle
surface artificialisée
correspond aux zones
bâties (à vocation
d’habitat et d’économie)
et aux infrastructures.
Mais elle comporte aussi
les espaces verts publics
ou privés de moins
d’1 hectare et les
alignements d’arbres et
haies inférieures à 150 m de long. A l’échelle de l’agglomération, les tendances dévoilées par
cette carte sont néanmoins fort significatives.
Commune Taux
d’artificialisation Grenoble 81,11 Echirolles 75,89 Le Pont-de-Claix 65,50
Saint-Martin-d'Hères 64,08 Eybens 63,76 Fontaine 50,65
Saint-Egrève 47,18 Meylan 46,56 Domene 42,47 La Tronche 35,72
Gières 33,33 Seyssins 31,16 Fontanil-Cornillon 29,84
Corenc 28,43 La METRO 28,19 Sassenage 27,18
Seyssinet-Pariset 23,62 Poisat 22,27 Saint-Martin-Le-Vinoux 18,09
Varces-Allières-et-Risset 17,87 Claix 15,80
Vif 14,70 Veurey-Voroize 10,88 Murianette 8,62 Saint-Paul-de-Varces 7,05
Noyarey 6,77 Le Gua 4,79
Proportion de surface artificialisée (%)
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
GRENOBLE
ECHIROLL
ES
LE P
ONT-DE-C
LAIX
SAIN
T-MARTIN
-D'H
ERES
EYBENS
FONTAINE
SAINT-
EGREVE
MEYLAN
DOMENE
LA T
RONCHE
GIERES
SEYSSINS
FONTANIL-
CORNILLON
CORENC
METR
O
SASSENAGE
SEYSSIN
ET-PARIS
ET
POISAT
SAIN
T-MARTIN
-LE-V
INOUX
VARCES-ALL
IERES-E
T-RIS
SET
CLAIX VIF
VEUREY-VOROIZ
E
MURIANETT
E
SAINT-
PAUL-DE-V
ARCES
NOYAREY
LE G
UA
Atlas des phénomènes influant sur l’ilot de chaleur urbain 13
1.4. La trame rouge : importance des surfaces
artificialisées dans les zones agglomérées de la METRO
Comment lire la
carte
Cette carte représente
la proportion de
surface agglomérée
des communes qui est
recouverte par les
surfaces artificialisées,
telles qu’elles ont été
décrites ci-avant.
Commentaire
La différence de lecture de carte est notable par
rapport à la carte précédente qui appréhendait
ce taux d’artificialisation à l’échelle communale.
Les communes dont les zones agglomérées ont
le plus fort taux d’artificialisation sont Poisat,
Domène, Eybens et Grenoble.
Viennent ensuite Seyssinet-Pariset, Fontaine,
Echirolles, Claix, Saint-Martin-d'Hères et Le Pont-
de-Claix.
Les trois communes dont les zones agglomérées
ont le plus faible taux d’artificialisation sont
Saint-Martin-le-Vinoux, Le Gua et Sassenage.
Ces résultats peuvent surprendre, mais ils
révèlent néanmoins les secteurs sur
lesquels porter notre attention en terme de
phénomène potentiel d’ICU à savoir, le
cœur de l’agglomération.
Par ailleurs, ces résultats sont aussi à modérer
pour les communes comportant, au sein de cette
zone agglomérée, peu d’espaces verts publics ou
privés. Nous pensons particulièrement aux
communes de taille réduite pour lesquelles
l’accessibilité aux espaces naturels de proximité
est grande, comme Poisat ou Claix.
COMMUNE
Taux d’artificialisation
des zones agglomérées (%)
Poisat 91,17
Domène 90,46
Eybens 86,65
Grenoble 86,07
Seyssinet-Pariset 85,89
Fontaine 85,77
Echirolles 85,52
Claix 85,14
Saint-Martin-d'Hères 84,70
Le Pont-de-Claix 84,35
METRO 80,57
Gières 79,71
Veurey-Voroize 79,17
Meylan 78,01
Corenc 76,82
Saint-Egrève 76,22
Seyssins 76,18
Vif 75,24
La Tronche 74,49
Murianette 73,99
Varces-Allières-et-Risset 73,54
Fontanil-Cornillon 72,69
Saint-Paul-de-Varces 71,95
Noyarey 71,21
Saint-Martin-le-Vinoux 68,73
Le Gua 65,84
Taux de surface artificialisée en zone agglomérée ( ¨% )
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
POIS
AT
DO
MEN
E
EYBENS
GREN
OBLE
SEYSSINET
-PARIS
ET
FONTAIN
E
ECHIR
OLL
ES
CLAIX
SAIN
T-M
ARTI
N-D'H
ERES
LE PONT-D
E-CLAI
X
METR
O
GIE
RES
VEUREY-V
ORO
IZE
MEYLA
N
CO
RENC
SAIN
T-EG
REV
E
SEYSSINS
VIF
LA T
RONC
HE
MURIA
NETT
E
VARCES-A
LLIE
RES-ET-R
ISSET
FONTAN
IL-C
ORNIL
LON
SAIN
T-PA
UL-D
E-V
ARCES
NOYA
REY
SA INT-
MAR
TIN-L
E-VIN
OUX
LE G
UA
SASSEN
AGE
1.5. L’estimation du coefficient d’imperméabilisation en
fonction du type d’occupation du sol
Pourquoi cette carte ?
Afin d’approcher le phénomène d’ICU, il est notamment nécessaire de connaître au mieux le
niveau d’imperméabilisation des sols (avant d’avoir les données sur les caractéristiques du
tissu urbain, du taux de verdure, de l’influence des vents, de la présence de l’eau). Les
surfaces imperméabilisées absorbent en effet les rayonnements solaires et les
restituent sous la forme de chaleur. Plus les secteurs imperméabilisés comportent des
couleurs sombres (typiques du goudron ou des revêtements de toiture), plus ce phénomène
est accentué. En la matière, la ville de Grenoble a, par exemple, la chance de bénéficier de
trottoirs en ciment clair et non de trottoirs simplement goudronnés.
Comment lire la carte ?
Cette carte représente une estimation de l’imperméabilité de chaque parcelle cadastrale, en
fonction du type d’occupation du sol, selon une méthodologie développée par l’IAURIF1. Les
valeurs obtenues pour chaque parcelle ont été lissées pour obtenir une carte plus
homogène.
Commentaires
Cette carte montre très nettement que les zones bâties les plus denses sont aussi les plus
imperméables, particulièrement le cœur de l’agglomération avec Grenoble, Saint-Martin-
d’Hères, Echirolles, Seyssinet-Pariset et Fontaine.
Cette carte montre également le fort niveau d’imperméabilisation des zones
commerciales et industrielles, présentes sur Grenoble, Echirolles, Saint-Egrève, Saint-
Martin-d’Hères, et dans une moindre mesure sur Pont-de-Claix et Seyssins. Ce niveau
provient à la fois de l’importance en surface prise par le bâti mais également des zones de
stationnement.
Ce constat repose la question de la qualité d’aménagement de ces zones qui accueillent et
drainent, au-delà des employés de ces zones, une grande masse de population motorisée
pour la plus grande majorité. L’adaptation aux changements climatiques semble devoir
passer par la réflexion sur le renforcement du confort thermique de ces zones.
Par ailleurs, l’identification des zones imperméables nous permet également d’aborder la
problématique de la gestion des eaux pluviales, question particulièrement
préoccupante ici. En effet, l’imperméabilisation des sols surcharge les réseaux lors
d’évènements pluvieux. Les réseaux unitaires (majoritaires dans l’agglomération) sont alors
surchargés en « eaux claires » et ces dernières viennent saturer la station d’épuration qui ne
peut plus fonctionner correctement. Quant à l’impact sur les réseaux séparatifs, cela vient
les surcharger également. Bon nombres d’entre ayant des capacités insuffisante, cela
aggrave les risques d’inondations ainsi que les risques de transfert entre réseaux d’eaux
pluviales vers les eaux usées.
Cette carte nous montre que fort logiquement, plus le sol est minéralisé, moins l’eau peut
être absorbée par le sol. Encore une fois, les zones industrielles et commerciales
apparaissent comme étant particulièrement imperméables, ainsi que les centres denses. A
contrario, les zones pavillonnaires et d’habitat individuel sont privilégiés.
1 IAURIF : Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile de France.
Données mobilisées
Tableau des coefficients d’imperméabilisation des sols de la METRO
(d’après l’IAURIF, 1999)
Coefficient
d’imperméabilisation
Occupation du sol Surface (ha)
0 Cours d’eau et plans d’eau 863
0,05 Espaces verts urbains, jardins,
cultures et prairies, surfaces boisées,
landes et pelouses, zones humides
19 291
0,15 Espaces libres urbains et réseau
ferroviaire
362
0,25 Espaces sportifs 380
0,35 Habitat peu dense et isolé 1 974
0,55 Habitat discontinu, grands
équipements, extraction de
matériaux et chantiers
3 246
0,75 Tissu urbain continu, zones
industrielles et commerciales, zones
d’activités et bâtiments agricoles.
1 739
0,95 Réseau routier et sites aéroportuaires 2 311
- Roches nues 499
1.6. L’estimation du taux de surface de toiture dans les
zones artificialisées de chaque commune, et de la part
surfacique en fonction du type d’usage
Pourquoi cette carte ?
Pour approcher l’ICU, nous avons estimé que les toits constituent l’un des facteurs
contributif important en raison de leur forte exposition aux rayonnements solaires.
Comment lire la carte
Les plages de
couleurs dans les
zones agglomérées
représentent la
proportion de surface
occupée par les toits,
par rapport à la
surface totale de la
zone agglomérée.
La carte indique
également la surface
que représentent ces
toits, grâce à des
cercles
proportionnels.
Ces cercles montrent également la répartition des surfaces de toiture entre l’habitat et les
zones commerciales et industrielles.
Surface de toitures par commune (ha)
0
10
20
30
40
50
60
70
80
GRENOBLE
SAINT-M
ARTIN-D
'HER
ES
ECHIROLL
ES
MEYLAN
SAINT-E
GREVE
FONTA
INE
LA TR
ONCHE
CLAIX
SASSENAG
E
SEYSSINET-
PARISET
EYBENS
GIERES
VARCES-ALLIE
RES-ET-R
ISSET
SEYSSINS
LE P
ONT-DE-C
LAIX
CORENC
VIF
DOMENE
SAINT-
MARTIN-LE-
VINOUX
LE G
UA
FONTANIL-C
ORNILLON
SAINT-P
AUL-DE-V
ARCES
NOYAREY
POISAT
VEUREY-VOROIZ
E
MURIA
NETTE
Habitat Zones commerciales et industrielles
336,9
Commentaire
Cette carte a tout d’abord l’intérêt de
nous montrer l’importance de la surface
de toitures par rapport à la surface de la
commune. Plus les taux sont forts, plus
la surface d’exposition aux
rayonnements solaires et
d’emmagasinement de la chaleur est
importante. Ce facteur contribue à
l’ICU.
Etant donné l’importance de sa zone
bâtie et de son nombre d’habitants, il
est normal que Grenoble soit la
commune où la surface de toits est la
plus importante, que ce soit en
proportion ou en valeur absolue.
D’autre part, les communes qui
présentent la plus forte proportion de
toitures en zones commerciales et
industrielles sont celles qui abritent
nombre d’entreprises et de grandes
surfaces : Veurey-Voroize, Domène, le
Pont de Claix, Echirolles, et dans une
moindre mesure : Fontanil-Cornillon,
Saint-Martin-d’Hères ou Saint-Egrève.
COMMUNE
Importance des toits en
zone d’habitat (%)
Importance des toits en zones
commerciales et industrielles (%)
Grenoble 19,48 4,27
Poisat 15,08 2,14
Claix 12,72 2,40
Saint-Paul-de-Varces 12,72 0,00
La Tronche 12,52 0,41
Fontaine 12,41 5,78
Seyssinet-Pariset 12,06 3,66
Corenc 11,62 0,00
Gières 11,26 2,62
METRO 11,24 4,26
Saint-Martin-d'Hères 10,95 5,82
Le Gua 10,83 0,00
Noyarey 10,11 2,27
Domène 9,43 8,56
Eybens 9,42 5,42
Saint-Martin-le-Vinoux 9,32 2,89
Murianette 9,19 1,55
Echirolles 8,79 7,02
Meylan 8,73 2,63
Varces-Allières-et-Risset 8,64 2,33
Seyssins 8,51 3,87
Veurey-Voroize 7,56 9,59
Saint-Egrève 7,51 4,78
Sassenage 6,94 4,19
Fontanil-Cornillon 6,42 6,47
Vif 6,40 0,90
Le Pont-de-Claix 5,57 7,73
Chapitre 2 – L’identification des puits de fraicheur de l’agglomération
2.1. Trame verte : importance de la Trame Verte dans
les communes de la METRO
Définition de la trame verte
Les éléments composant la trame verte que nous avons sélectionnés sont les suivants :
• Forêts
• Landes, fourrés, zones incendiées et espaces libres urbains
• Parcs et jardins publics
• Stades et espaces de loisirs
• Squares et places plantées
• Parcs privés
• Jardins familiaux
• Espaces libres urbain (sol nu, jardin… entouré de bâti)
• Végétation associée aux voiries (bas-côtés de routes/chemins, ronds-points…)
Pourquoi cette carte ?
La présence et l’importance de la trame verte permettent de limiter l’intensité de l’ICU. Il a
été prouvé que plus on augmente la trame verte, plus l’impact sur l’ICU est important,
hormis lorsque le tissu urbain limite trop la diffusion de la fraîcheur. Ce constat est valide
aussi bien pour les surfaces végétalisées intra-urbaines que pour celles des franges vertes
autour de la ville.
A titre d’exemple, une étude munichoise montre qu’une augmentation de 10% de l’emprise
verte permet un abaissement de 0.8°C de l’air ambiant dans un rayon de 100m.
Comment lire la carte
La carte montre la proportion de surface couverte par les éléments de la Trame Verte, par
rapport à la surface communale. L’emprise de la Trame Verte est représentée en arrière-
plan par la trame en pointillés.
Données mobilisées
C’est à partir de la base de données Spot Thema que nous avons construit cet indicateur de
surface de trame verte.
Commentaire
La forêt représentant la grande majorité de la
surface de la Trame Verte (près de 84% de la
Trame verte de la Métro), il est normal de retrouver
une certaine correspondance entre cette carte et
celle de l’importance de la forêt. En effet, les
communes les plus forestières, situées sur les
versants, sont également celles qui ont la plus forte
proportion de Trame Verte.
Nous pouvons cependant noter certaines différences
importantes dans le classement des communes,
notamment pour Saint-Egrève ou Echirolles, qui
disposent d’une importante surface d’espaces verts.
A contrario, cette carte est défavorable à la ville de
Grenoble, malgré la prise en compte de l’ensemble
de la Trame Verte.
Les espaces forestiers constituent des puits de
fraîcheur importants pour les zones
limitrophes. Nous ne disposons pas (encore) de la
mesure de la zone d’influence de ces forêts mais
nous savons que cette influence est différenciée
selon les secteurs de l’agglomération en raison :
• de la présence de vents descendants de
certains coteaux vers la ville. Par exemple
aux sorties des combes à Eybens et
Domène ;
• de la présence de milieux naturels
« gorgés » d’eau, comme par exemple sur
les bas de versants du Vercors comprenant
une ramification hydrologique sous-terraine
importante et une végétation hygrophile (fougères, essences forestières XX…)
Voici le détail du type de trame verte dans l’agglomération :
Les types d'espaces de la Trame Verte dans l'agglom ération
83,8%
3,1%
8,8%
Forêt, bois Landes, fourrés, zones incendiéesParcs et jardins Stades et espaces sportifsParce privés Espaces libres urbainsVégétation associée aux voiries Squares et placesJardins familiaux
Commune Taux de Trame
Verte (%)
Saint-Paul-de-Varces 74,41
Veurey-Voroize 73,58
Le Gua 69,24
Noyarey 64,66
Seyssinet-Pariset 63,72
Claix 60,34
Poisat 60,21
Saint-Martin-le-Vinoux 56,92
Sassenage 54,99
Corenc 54,82
Fontanil-Cornillon 54,31
Vif 53,32
Murianette 53,24
La Tronche 51,97
Seyssins 51,32
METRO 50,70
Saint-Egrève 45,67
Fontaine 43,88
Gières 42,18
Varces-Allières-et-Risset 39,07
Meylan 30,48
Domène 28,76
Saint-Martin-d'Hères 28,64
Echirolles 26,74
Eybens 22,84
Le Pont-de-Claix 21,09
Grenoble 11,97
Les types d'espaces de la Trame Verte dans l'agglom ération (hors forêt)
1%3,7%
7,6%
8,5%
9,3%
17,9%
51,1%
0,8%
Landes, fourrés, zones incendiées Parcs et jardinsStades et espaces sportifs Parce privésEspaces libres urbains Végétation associée aux voiriesSquares et places Jardins familiaux
Les données de la surface de trame verte par habitant par commune
Il s’agit d’une valeur théorique correspondant à la surface (en m²) de trame verte dont
disposerait chaque habitant de chaque commune de la METRO. Cet indicateur est souvent
utilisé dans les études sur les espaces verts et sert notamment à établir les classements des
villes vertes de France
Ce « classement » ci-contre
favorise les communes abritant
une faible population sur un
territoire vaste et forestier : c’est
le cas de Le Gua, Saint-Paul-de-
Varces, Veurey-Voroise et des
autres communes de versant
(toujours les mêmes).
Si Grenoble apparaît ici en bas
de tableau, il serait plus juste de
la comparer avec d’autres villes
de même taille. C’est d’ailleurs ce
que fait régulièrement la presse,
dont le Nouvel Observateur (28
juin 2001), dans le classement
duquel Grenoble apparait en
23ème position sur 36 grandes et
moyennes villes. Elle apparaît
aux côtés de Nancy (16m²/hab),
Clermont-Ferrand (18m²/hab) ou
Amiens (15m²/hab), alors que la
tête de tableau est tenue par
Besançon (197m²/hab) et que la
lanterne rouge revient à
Boulogne-Billancourt (5m²/hab).
Commune
Surface de TV
par habitant
(m²)
Le Gua 10 694
Saint-Paul-de-Varces 7 515
Veurey-Voroize 6 557
Noyarey 5 000
Murianette 4 679
Claix 1 853
Vif 1 786
Varces-Allières-et-Risset 1 269
Fontanil-Cornillon 1 113
Saint-Martin-le-Vinoux 1 102
Corenc 906
Poisat 720
Sassenage 701
Seyssins 598
Seyssinet-Pariset 527
La Tronche 512
Gières 475
METRO 334
Saint-Egrève 314
Domène 231
Meylan 207
Fontaine 126
Eybens 109
Le Pont-de-Claix 103
Saint-Martin-d'Hères 76
Echirolles 59
Grenoble 14
2.2. Trame verte : importance de la Trame Verte dans
les zones agglomérées
Pourquoi cette carte
Le phénomène d’ICU étant accentué dans les zones artificialisées, il était important de repérer
particulièrement les puits de fraîcheur situés en zone agglomérée uniquement.
Commentaire
Si on met cette carte en regard de la
carte de l’importance de la Trame
Verte dans les communes entières, on
constate un certain nombre de
différences.
Les communes du Sud, de l’Est et de
l’Ouest de la Métro, qui possèdent
beaucoup de forêt, n’ont en fait que
très peu de surface de Trame Verte
au sein de leurs zones agglomérées
(Vif, Saint-Paul-de-Varces, Domène,
Noyarey…). Mais cela ne constitue pas
un « handicap climatique » pour
autant, car les zones agglomérées
des communes en question sont
relativement limitées et donc moins
soumises à l’ICU, d’autant qu’on
retrouve souvent la trame verte à
proximité immédiate (cartes
d’occupation du sol).
Pour ce qui est des autres communes,
on note que les communes de Saint-
Egrève, Meylan ou encore La Tronche
sont parmi celles qui ont la plus
grande surface de trame Verte dans
leurs zones agglomérées, alors que
Grenoble est très peu pourvue en la
matière.
Données mobilisées
C'est à partir d'un croisement entre le travail réalisé par l'AURG sur la trame verte
d'agglomération et la base de données Spot Thema que nous avons construit cet indicateur de
surface des espaces verts urbains. Ce que l’on appelle espaces verts urbains correspond donc
à certains niveaux de la nomenclature Spot Thema (Cf. 1.1)
Commune
Taux de TV dans
la zone
agglomérée
FONTANIL-CORNILLON 26,47
MEYLAN 25,83
SASSENAGE 23,03
SAINT-EGREVE 21,82
LA TRONCHE 21,13
SAINT-MARTIN-LE-VINOUX 19,91
VEUREY-VOROIZE 19,52
GIERES 19,30
SEYSSINS 18,58
ECHIROLLES 17,93
SEYSSINET-PARISET 16,17
CORENC 15,72
SAINT-MARTIN-D'HERES 15,32
METRO 14,90
LE GUA 13,39
FONTAINE 11,77
VARCES-ALLIERES-ET-RISSET 10,57
MURIANETTE 10,27
POISAT 9,42
GRENOBLE 9,24
LE PONT-DE-CLAIX 8,67
CLAIX 8,51
VIF 8,13
NOYAREY 6,96
EYBENS 6,64
DOMENE 5,66
SAINT-PAUL-DE-VARCES 2,75
Comment lire la carte
Sur cette carte, la surface de référence n’est plus le territoire de chaque commune, mais
uniquement la
zone agglomérée,
c’est-à-dire
l’espace où sont
regroupés la
plupart des
habitations et
autres bâtiments.
Cette zone
agglomérée est
définie par la
base de données
européenne
Corine Land
Cover 2000
(Cf. 1.2). Cette
définition a pour conséquence d’exclure les petits hameaux et les habitations isolées, mais il
s’agit là de bâtiments et de zones a priori peu concernés par l’ICU.
N’ont été pris en compte dans cette carte que les éléments de la Trame Verte qui se
trouvent dans les zones agglomérées.
Taux de Trame Verte dans les zones agglomérées
26,5 25,8
23,021,8 21,1
19,9 19,5 19,3 18,6 17,916,2 15,7 15,3 14,9
13,411,8
10,6 10,39,4 9,2 8,7 8,5 8,1
7,0 6,65,7
2,8
0
5
10
15
20
25
30
FONTANIL-CORNILL
ON
MEYLAN
SASSENAG
E
SAINT-
EGREVE
LA T
RONCHE
SAINT-
MARTIN-L
E-VIN
OUX
VEUREY-VO
ROIZE
GIERES
SEYSSIN
S
ECHIROLL
ES
SEYSSIN
ET-P
ARISET
CORENC
SAIN
T-MARTI
N-D'H
ERES
METRO
LE G
UA
FONTAINE
VARCES-ALL
IERES-E
T-RIS
SET
MURIANETT
E
POISAT
GRENOBLE
LE P
ONT-DE-C
LAIX
CLAIX VIF
NOYAREY
EYBENS
DOMENE
SAINT-P
AUL-DE-V
ARCES
2.3. Trame verte : importance des Espaces Verts
Urbains (EVU) et des Espaces Verts Urbains Publics
(EVUP) dans les zones agglomérées des communes de la
METRO
C'est à partir d'un croisement entre le travail réalisé par l'AURG sur la trame verte
d'agglomération et la base de données Spot Thema que nous avons construit cet
indicateur de surface des espaces verts urbains. Ce que l’on appelle espaces verts
urbains correspond donc à certains niveaux de la nomenclature Spot Thema :
Comment lire les
cartes ?
Cette carte reprend la
distinction entre EVU et
EVUP et montre leur
importance respective au
sein des zones
agglomérées.
Commentaire
La différence entre les deux cartes
tient essentiellement dans les
valeurs qui diffèrent. Logiquement,
la proportion d’EVU sur les zones
agglomérées communales est plus
importante que celle d’EVUP,
puisque cette dernière catégorie
est plus restrictive.
Dans ces catégories où la forêt et
les landes ne sont pas prises en
compte et où l’on se limite aux
zones agglomérées, on constate
que Grenoble remonte dans le
classement, et ce, encore plus
nettement en ce qui concerne les
EVUP.
Les communes les mieux dotées
sont celles de Saint-Egrève, Meylan
ou Echirolles.
A l’inverse les communes dont la
zone agglomérée est limitée
(Saint-Paul-de-Varces, Vif, Le Gua,
Noyarey, …) sont très peu dotées
en EVU et EVUP. Mais ceci, on l’a
vu, est compensé par le peu de
sensibilité à l’ICU et la présence de
forêts à proximité.
Importance des Espaces Verts en zone agglomérée (%)
0
5
10
15
20
25
MEYLAN
SAIN
T-EG
REVE
FONTANIL-CORNILL
ON
ECHIR
OLLES
VEUREY-V
OROIZE
SEYSSIN
S
GIERES
SEYS
SINET
-PARISET
SASSENAGE
SAIN
T-MARTIN
-D'HER
ES
METRO
SAIN
T-MARTIN
-LE-
VINOUX
FONTAIN
E
POISAT
VARCES-A
LLIE
RES-ET-
RISSET
GRENOBLE
CORENC
LA T
RONCHE
EYBENS
MURIANETT
E
DOMENE
LE G
UA
CLAIX
LE P
ONT-DE-C
LAIX
VIF
NOYAREY
SAIN
T-PA
UL-DE -V
ARCES
Commune
Taux EVU
en zone
agglomérée
Taux EVUP
en zone
agglomérée
MEYLAN 22,14 10,53
SAINT-EGREVE 18,45 7,21
FONTANIL-CORNILLON 18,23 9,76
ECHIROLLES 16,76 9,52
VEUREY-VOROIZE 14,49 1,29
SEYSSINS 14,07 12,13
GIERES 13,30 8,12
SEYSSINET-PARISET 12,87 7,75
SASSENAGE 12,00 8,70
SAINT-MARTIN-D'HERES 11,97 8,13
METRO 10,72 6,37
SAINT-MARTIN-LE-VINOUX 10,24 5,12
FONTAINE 9,83 7,44
POISAT 7,93 3,76
VARCES-ALLIERES-ET-
RISSET 7,75 4,11
GRENOBLE 7,54 6,82
CORENC 6,48 1,73
LA TRONCHE 6,42 2,53
EYBENS 4,84 3,76
MURIANETTE 4,43 0,00
DOMENE 4,40 0,93
LE GUA 4,31 3,10
CLAIX 4,23 1,45
LE PONT-DE-CLAIX 3,55 2,59
VIF 2,54 0,28
NOYAREY 1,61 0,00
SAINT-PAUL-DE-VARCES 0,07 0,00
2.4. Trame verte : surface d’Espaces Verts Urbains
(EVU) et d’Espaces Verts Urbains Publics (EVUP) par
habitant dans les zones agglomérées de la METRO
Comment lire les cartes
La même distinction entre EVU et EVUP est conservée, mais ces deux cartes s’attachent
maintenant à
montrer la
surface
disponible
pour chaque
habitant à
l’intérieur des
limites des
zones
agglomérées,
c’est-à-dire
dans les lieux
où la
végétation
est la moins
présente.
Commentaire
Ces cartes ne renversent pas les
grandes lignes des résultats montrés
précédemment et la hiérarchie
générale est conservée.
Ainsi, Fontanil-Cornillon, Veurey-
Voroize ou Meylan tiennent le haut
du tableau, alors que Vif, Grenoble,
Noyarey ou Saint-Paul-de-Varces
sont plutôt mal classés, pour les
raisons déjà évoquées. A noter
cependant que lorsqu’on ne prend en
compte que les EVUP, Grenoble
apparaît légèrement mieux classé.
Comme de juste, les valeurs sont
inférieures à celles des données
calculées sur l’ensemble de la surface
communale. Parfois, la différence
peut même sembler très importante
(Poisat : près 242 m²/hab d’EVU
pour la commune et 20m²/hab pour
la zone agglomérée ; Meylan :
71 m²/hab d’EVUP communaux
contre moins de 40 dans la zone
agglomérée). L’explication vient du
fait que certains grands parcs sont
situés en-dehors de la zone
agglomérée, ce qui soustrait de
grandes surfaces à ce calcul.
Surface
d'EVU
par hab.
Surface
d'EVUP par
hab.
Fontanil-Cornillon 124,62 66,71
Veurey-Voroize 93,76 8,32
Meylan 82,52 39,23
Saint-Egrève 75,40 29,47
Seyssins 58,56 50,50
Sassenage 52,45 38,04
Gières 50,72 30,96
Varces-Allières-et-Risset 36,95 19,61
Saint-Martin-le-Vinoux 35,55 17,79
Echirolles 32,60 18,52
Corenc 31,50 8,43
Murianette 28,01 0,00
La Tronche 27,77 10,94
Le Gua 25,23 18,13
Seyssinet-Pariset 24,86 14,97
METRO 24,54 14,58
Saint-Martin-d'Hères 22,19 15,08
Poisat 20,35 9,66
Fontaine 16,36 12,38
Eybens 15,93 12,38
Claix 15,08 5,15
Domène 13,88 2,92
Le Pont-de-Claix 12,28 8,98
Vif 9,84 1,09
Grenoble 8,33 7,54
Noyarey 7,87 0,00
Saint-Paul-de-Varces 0,31 0,00
Surface d'espaces verts par habitants en zone agglo mérée (m²)
0
20
40
60
80
100
120
140
FONTANIL-C
ORNIL
LON
VEUREY-VO
ROIZE
MEYLAN
SAINT-
EGREVE
SEYSSINS
SASSENAGE
GIERES
VARCES-ALL
IERES-E
T-RIS
SET
SAINT-
MARTIN
-LE-V
INOUX
ECHIROLL
ES
CORENC
MURIA
NETTE
LA T
RONCHE
LE G
UA
SEYSSINET-P
ARISET
METRO
SAINT-
MARTIN
-D'H
ERES
POISAT
FONTAINE
EYBENS
CLAIX
DOMENE
LE P
ONT-DE-C
LAIXVIF
GRENOBLE
NOYAREY
SAINT-P
AUL-DE-V
ARCES
Surface d'EVU par hab. Surface d'EVUP par hab.
Annexe - Cartes et données complémentaires
1. La trame rouge : évolution des surfaces artificialisées
entre 2000 et 2005
Comment lire la carte
Cette carte représente le taux d’augmentation des surfaces artificialisées entre les deux
dates.
2. Trame verte : importance de la forêt dans les
communes de la METRO
Comment lire la
carte
Cette carte représente la
proportion de surface
communale qui est
recouverte par la forêt.
Les massifs forestiers
sont représentés en
arrière-plan par la trame
en pointillés.
Les forêts, outre leur
fonction de production et
de récréation, exercent
une influence non négligeable sur le climat local, notamment le soir, car elles permettent à
l’air ambiant de se rafraichir plus rapidement que sur les zones urbanisées. Elles contribuent
ainsi à la climatisation naturelle des territoires.
Commentaire
La forêt recouvre 12 760 ha de la
METRO, ce qui représente près de 83 %
de la Trame Verte et 41,6 % de la
superficie totale de l’agglomération
(30 667 ha).
Dans le même ordre d’idée que ce que
montraient les cartes d’occupation des
sols, cette carte montre que les
communes les plus « forestières » sont
celles qui s’étendent sur les contreforts
des massifs, où se trouve l’essentiel des
forêts de la METRO. Cependant, on
trouve également de petites surfaces de
« forêt » au cœur de l’agglomération,
constituées par les grands parcs de
Grenoble et Echirolles, qui sont d’ailleurs
les deux communes à la couverture
forestière la plus faible.
Proportion de forêt selon la surface communale (%)
0
10
20
30
40
50
60
70
VEUREY-VO
ROIZE
SAINT-P
AUL-DE-V
ARCES
NOYAREY
LE G
UA
CLAIX
SEYSSINET-P
ARISET
MURIA
NETTE
CORENC
SAINT-M
ARTIN-L
E-VIN
OUX
VIF
SASSENAGE
METRO
SEYSSINS
LA TRO
NCHE
FONTANIL-C
ORNILLON
POISAT
GIERES
VARCES-ALLIE
RES-ET-R
ISSET
FONTAINE
DOMENE
EYBENS
SAINT-E
GREVE
SAINT-M
ARTIN-D
'HERES
LE P
ONT-DE-C
LAIX
MEYLAN
ECHIROLLES
GRENOBLE
Commune Taux de forêt
VEUREY-VOROIZE 65,39
SAINT-PAUL-DE-VARCES 63,05
NOYAREY 62,26
LE GUA 61,68
CLAIX 55,59
SEYSSINET-PARISET 54,11
MURIANETTE 52,66
CORENC 51,80
SAINT-MARTIN-LE-VINOUX 50,45
VIF 47,85
SASSENAGE 46,37
SEYSSINS 39,50
LA TRONCHE 38,60
FONTANIL-CORNILLON 38,48
POISAT 37,84
MOYENNE METRO 37,60
GIERES 35,05
VARCES-ALLIERES-ET-RISSET 32,77
FONTAINE 32,30
DOMENE 24,84
EYBENS 17,15
SAINT-EGREVE 16,81
SAINT-MARTIN-D'HERES 13,84
LE PONT-DE-CLAIX 12,56
MEYLAN 11,71
ECHIROLLES 11,30
GRENOBLE 3,61
3. Trame jaune : importance de l’agriculture dans les
communes de la METRO
Comment lire la carte
Cette carte représente la proportion de surface communale qui est recouverte par les surfaces
agricoles. Celles-ci
sont représentées en
arrière-plan par la
trame en pointillés
rouge foncé.
Le rôle des espaces
agricoles par rapport
au climat n’est pas
clairement défini.
Cependant, on peut
penser qu’il est plutôt
positif, car outre que
ces espaces peuvent
offrir des espaces de
promenade au public,
cette présence supplémentaire de végétation ne peut qu’aider à tempérer les températures
urbaines.
Commentaire
Les communes les plus agricoles (Varces-
Allières-et-Risset, Murianette, Vif, Noyarey…)
possèdent une grande partie de leur territoire
situé en plaine.
…
Commune Taux d’espaces
agricoles
VARCES-ALLIERES-ET-RISSET 39,32
MURIANETTE 37,99
VIF 29,28
DOMENE 26,81
NOYAREY 26,60
SAINT-MARTIN-LE-VINOUX 21,45
MEYLAN 21,39
POISAT 21,38
GIERES 20,84
LE GUA 20,45
CLAIX 20,02
METRO 18,36
SASSENAGE 16,52
FONTANIL-CORNILLON 15,93
CORENC 14,58
VEUREY-VOROIZE 13,73
SEYSSINET-PARISET 13,54
SAINT-PAUL-DE-VARCES 12,97
SEYSSINS 12,87
SAINT-MARTIN-D'HERES 12,71
EYBENS 12,41
LA TRONCHE 8,07
LE PONT-DE-CLAIX 5,59
FONTAINE 5,30
SAINT-EGREVE 4,13
ECHIROLLES 1,54
GRENOBLE 0,91
Proportion d'espaces agricoles selon la surface com munale (%)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
VARCES-ALLIE
RES-ET-R
ISSET
MURIA
NETTE
VIF
DOMENE
NOYAREY
SAINT-M
ARTIN-LE
-VIN
OUX
MEYLAN
POISAT
GIERES
LE G
UA
CLAIX
METRO
SASSENAGE
FONTANIL-C
ORNILLON
CORENC
VEUREY-V
OROIZE
SEYSSINET-P
ARISET
SAINT-
PAUL-DE-V
ARCES
SEYSSINS
SAINT-M
ARTIN-D
'HERES
EYBENS
LA TRONCHE
LE PONT-D
E-CLA
IX
FONTAINE
SAINT-
EGREVE
ECHIR
OLLES
GRENOBLE
4. Surface de trame verte par habitant dans les
communes de l’agglomération
Comment lire la carte ?
Cette carte visualise une valeur théorique correspondant à la surface (en m²) de trame verte
dont disposerait chaque habitant de chaque commune de la METRO. Cet indicateur est
souvent utilisé dans les études sur les espaces verts et sert notamment à établir les
classements des villes vertes de France (exemples du Nouvel Observateur ou du Point).
Données mobilisées ?
C’est à partir de la base de données Spot Thema que nous avons construit cet indicateur de
surface de trame verte.
4. Trame verte : surface d’Espaces Verts Urbains (EVU)
et d’Espaces Verts Urbains Publics (EVUP) par habitant
dans les communes de la METRO
Comment lire les cartes
Pour une lecture plus
précise de la présence du
végétal au sein des
agglomérations, la
première carte (EVU) ne
prend pas en compte les
forêts et autres landes.
La surface de ces
espaces est relativisée
par la population.
Poussant plus loin la
même logique, la
seconde carte (EVUP) ne
prend en compte que la
surface des espaces de trame verte qui sont gérés par les collectivités et donc directement
accessibles par la population.
Commentaire
Il n’y a pas de grande différence entre les communes d’une carte à l’autre. La distinction
majeure tient dans les valeurs de la légende, c’est-à-dire dans la surface des deux types
d’espaces verts dont chaque habitant dispose théoriquement. Cette surface est bien sûr plus
importante dans le cas des EVU, puisque cette catégorie est moins restrictive que la
seconde.
L’intérêt de ces cartes, c’est qu’elles sont plus représentatives de la végétation qui bénéficie
directement à la population.
On constate ici que si Grenoble est en bas de tableau du fait de l’importance des surfaces
artificialisées sur la commune et de l’importance de sa population, elle n’est plus aussi « mal
classée » en ce qui concerne la surface d’EVUP disponible pour chaque habitant.
Surface de la zone agglomérée (ha) et taux de Trame Verte (%)
0
400
800
1 200
1 600
FONTANIL-CO
RNILLON
MEYLAN
SASSENAGE
SAINT-
EGREVE
LA T
RONCHE
SAINT-
MARTIN-L
E-VIN
OUX
VEUREY-VOROIZ
E
GIE
RES
SEYSSIN
S
ECHIROLLE
S
SEYSSINET-P
ARISET
CORENC
SAINT-
MARTIN
-D'H
ERES
METR
O
LE G
UA
FONTA
INE
VARCES-ALLIE
RES-ET-R
ISSE
T
MURIANETT
E
POIS
AT
GRENOBLE
LE P
ONT-DE-C
LAIX
CLAIX
VIF
NOYAREY
EYBENS
DOMENE
SAINT-P
AUL-DE-V
ARCES
0
10
20
30
Surface de la zone agglomérée Taux de Trame Verte dans la zone agglomérée
9148
Superficie d'Espaces Verts par habitant (m²)
0
50
100
150
200
POIS
AT
FONTAN
IL-CORNIL
LON
VEUREY-V
OROIZE
MEYLAN
SAINT-
EGREV
E
GIE
RES
SASSE
NAGE
SEYSSIN
ET-P
ARIS
ET
SEYSS
INS
VARCES
-ALL
IERES
-ET-R
ISSET
MURIA
NETTE
SAINT-
MARTIN-L
E-VI
NOUX
METRO
ECHIR
OLL
ES
CORE
NC
SAIN
T-MARTI
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ERES
CLAIX
LE G
UA
FONTA
INE
LA T
RONCHE
SAINT-
PAUL-
DE-VARCES
EYBE
NS
DOM
ENE
VIF
NOYA
REY
LE P
ONT-DE-C
LAIX
GRENOBLE
Surface d' EVU par hab Surface d'EVUP par hab
En tête du classement, on retrouve Meylan, Poisat, Gières, Saint-Egrève, Fontanil-Cornillon,
Sassenage ou encore Seyssins.
NOM Surface EVU
par hab
Surface EVUP
par hab
Surface de TV
par hab
Poisat 241,57 227,69 719,68
Fontanil-Cornillon 138,95 78,85 1 112,98
Veurey-Voroize 121,80 34,61 6 556,67
Meylan 117,03 71,31 206,63
Saint-Egrève 86,13 39,70 314,27
Gières 75,38 53,04 474,82
Sassenage 65,48 39,49 700,82
Seyssinet-Pariset 64,57 54,71 527,18
Seyssins 60,57 50,35 598,13
Varces-Allières-et-Risset 53,75 30,54 1 269,50
Murianette 42,64 0,00 4 678,72
Saint-martin-le-Vinoux 41,62 20,71 1 101,61
METRO 33,48 22,29 389,23
Echirolles 33,02 18,97 59,11
Corenc 31,70 8,40 906,27
Saint-martin-d'Hères 31,68 23,53 76,38
Claix 31,48 16,86 1 853,12
Le Gua 28,51 18,41 10 694,29
Fontaine 28,32 24,32 126,33
La Tronche 28,31 10,92 511,68
Saint-Paul-de-Varces 27,66 0,00 7 514,92
Eybens 25,54 21,56 109,09
Domène 24,46 9,34 230,86
Vif 18,76 5,51 1 785,77
Noyarey 17,45 9,60 5 000,22
Le Pont-de-Claix 14,48 10,83 103,28
Grenoble 9,38 8,59 14,19
5. L’utilisation de CORINE LAND COVER pour l’enveloppe
agglomérée
Nous avons utilisé Corine Land Cover (du satellite d’observation de l’espace Landsat) pour
définir l’enveloppe de la zone agglomérée sur laquelle allait être menée bon nombre de nos
réflexions liées à l’ICU. Les analyses photo-satellite de Corine Land Cover ont, pour nous,
l’avantage d’être peu détaillées : elles ne prennent pas en considération les hameaux et
groupes de maisons isolées (à l’inverse des analyses Spot Thema), ce qui permet d’être plus
fidèle à une image de la zone agglomérée. Nous avons par contre utilisé Spot Thema pour
appréhender le contenu de cette zone agglomérée.
Cet inventaire de l’occupation des sols a été produit dans le cadre du programme européen
« CORINE » de coordination de l’information sur l’environnement. Il a été réalisé à partir
d’images satellitaires de l’année 2000. La plus petite unité représentée de cette cartographie
de l’occupation du sol (harmonisée à l’échelle européenne) mesure 25 ha. Ces zones
agglomérées sont donc parfois imprécises, mais elles englobent tout de même la majorité de
l’espace urbanisé en 2000. Le détail de la nomenclature Corine Land Cover pour les
« territoires artificialisés » a été versé en annexe. Elle comporte : les zones urbanisées ; les
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication ; les mines, décharges et
chantiers ; et les espaces verts artificialisés, non agricoles.
A titre informatif, voici, ci-dessous, le détail de la nomenclature des territoires artificialisés
de Corine Land Cover :
� les « Zones urbanisées » (1.1) avec :
o le « tissu urbain continu » : il correspond aux « espaces structurés par des
bâtiments » : les bâtiments, la voirie et les surfaces artificiellement
recouvertes couvrent la quasi-totalité du sol. La végétation non linéaire et le
sol nu y sont exceptionnels.
o Le « tissu urbain discontinu » : les espaces sont également structurés par
des bâtiments mais les bâtiments, la voirie et les surfaces artificiellement
recouvertes coexistent avec des surfaces végétalisées et du sol nu, qui
occupent de manière discontinue des surfaces non négligeables.
� Les « Zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication » (1.2),
dont :
o « Zones industrielles et commerciales » : zones recouvertes artificiellement
(zones cimentées, goudronnées, asphaltées ou stabilisées : terre battue, par
exemple), sans végétation occupant la majeure partie du sol. Ces zones
comprennent aussi des bâtiments et / ou de la végétation.
o « Réseaux routier et ferroviaire et espaces associés » : autoroutes, voies
ferrées, y compris les surfaces annexes (gares, quais, remblais). Largeur
minimale prise en compte : 100 m.
� Les « Mines, décharges et chantiers » (1.3)
o Extraction de matériaux : extraction de matériaux à ciel ouvert (sablières,
carrières) ou d'autres matériaux (mines à ciel ouvert). Y compris gravières
sous eau, à l'exception toutefois des extractions dans le lit des rivières.
o Décharges : Décharges et dépôts des mines, des industries ou des
collectivités publiques.
o Chantiers : Espaces en construction, excavations et sols remaniés.
� « Espaces verts artificialisés, non agricoles » (1.4)
o Espaces verts urbains : espaces végétalisés inclus dans le tissu urbain, y
compris parcs urbains et cimetières avec végétation.
o Equipements sportifs et de loisirs : infrastructures des terrains de camping,
des terrains de sport, des parcs de loisirs, des golfs, des hippodromes... y
compris les parcs aménagés non inclus dans le tissu urbain.
Résumé
Nonobstant les changements climatiques et la multiplication prévue des
épisodes caniculaires, les températures sont particulièrement élevées au-
dessus des villes, qui sont soumises à l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU). Par
rapport aux territoires périurbains et ruraux, ce phénomène provoque une
hausse des températures, et diminue le rafraichissement nocturne.
Cet atlas a pour but de contribuer à la connaissance du phénomène d’ICU sur
l’agglomération grenobloise, en dépit du manque de connaissance de mesure
de températures. Il tente donc de caractériser les facteurs dont on sait
qu’ils influent directement sur l’ilot de chaleur urbain, et sur lesquels
l’aménageur et le politique peuvent agir.
Réalisée par: Sylvain Lethuillier, Murielle Pezet-Kuhn et Cédric Lomakine.
Avec la participation d’Hugues Merle
Mail : [email protected]