PRODUCTION DU GROUPE 414-03 HIVER 2015

COLLÈGE DES COMPAGNONS

LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES SOUS LES PREMIERS OCCUPANTS Les activités économiques pratiquées par les Autochtones :

• Les Algonquins pratiquent la chasse, la pêche, la cueillette de petits fruits et le troc.

• Les Iroquois pratiquent eux aussi la chasse, la pêche, la cueillette et le troc, mais aussi l’agriculture, car ils sont sédentaires.

• Les Inuits pratiquent la chasse et la pêche et cela dans toutes les saisons. En été, ils feront la cueillette de petits fruits lors de la fonte des neiges.

Les produits échangés entre les différents groupes autochtones :

coquillages argent fer viande cuivre ambre peaux d'animaux produits artisanaux obsidienne silice os d'animaux

Description des réseaux d'échanges des autochtones :

• Vers 1500, les nations autochtones échangent des marchandises → troc • Il ne le fessait pas pour faire des profits ou pour l’accumulations des richesses • Il faisait ça pour satisfaire leurs besoins (le produit ne se trouve pas sur leur

territoire ou ils ne pouvaient pas les fabriquer eux-mêmes) et pour établir des alliances (entre les autres nations environnantes)

• Les réseaux sont vastes et s'étendent partout dans l’Amérique du Nord. • Pour se rende aux lieux d'échange ils utilisent des canots ou des sentiers en

forêt.

tiré du powerpoint présenté par Éric Béd 1

Les lieux où les groupes autochtones échangent des produits : • Les échanges se font surtout à Tadoussac, à Red Bay (Terre-Neuve-et-Labrador) et au confluent de la

rivière des Outaouais et du fleuve St-Laurent. Description des effets des activités économique des groupes autochtones sur l'organisation de leur société :

Algonquiens Iroquoïens Inuit Nomade Sédentaire Nomade Famille nucléaire Famille nucléaire Famille nucléaire Patriarcale (hommes ont influence et autorité)

Matriarcale (femmes rôle important et influence)

Patriarcal (hommes ont influence et autorité)

Description des effets économiques sur l'organisation de leur territoire :

• Les Algonquins sont répartis dans les forêts des Appalaches et du Bouclier canadien. Ils se déplacent en fonction du bétail qu'ils doivent tuer pour se nourrir.

• Les Iroquois habitent les Basses Terres du Saint-Laurent et les rives Est du Lac Ontario. Ils habitent des terres fertiles pour pratiquer l'agriculture qui les nourrit étant donné qu'ils sont sédentaires.

• Les Inuits se retrouvent dans les régions nordiques du Canada qui sont situées près du Cercle polaire. Ils ne peuvent pratiquer la cueillette en tout temps étant donné que le sol est gelé en permanence.

L’utilité de échanges commerciaux :

• Les échanges servent à obtenir des ressources qu'ils ne peuvent se procurer dépendamment de leur statut (sédentaire ou nomade). Et aussi, à créer

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différentes alliances entre eux et ayant comme but de se protéger mutuellement de leurs ennemis communs.

L’ÉCONOMIE SOUS LE RÉGIME FRANÇAIS Avant 1663, la Nouvelle-France était encore dépendante de la France. À partir des années 1663, un intendant est venu en Nouvelle-France. Il se

nommait Jean Talon. Il ne voulait plus que la Nouvelle-France continue à être dépendente de la France. Avant 1663, il y avait plusieurs semences comme le blé, les pois et les haricots. Aussi, il y avait les animaux comme le boeuf et le porc. Après 1663, Jean Talon a favorisé l’importation de nouvelles graines

comme le lin et le houblon et d’autres animaux comme le mouton et le cheval. Grâce aux

nouveaux produits, ils ont pu produire leurs tissus, leur bière, leur cuir et l’or. De plus, en 1668, Jean Talon a créé la première brasserie en Nouvelle-France.

Après Jean Talon, il y a eu d’autres intendants, comme Michel Bégon (1712-1726) et Gilles Hocquart (1729-1748). Ils ont continué à poursuivre ce que Jean Talon a fait. En 1712, c’est Michel Bégon qui a pris la relève. Cet intendant a créé plusieurs scieries sur le territoire de la Nouvelle-France. Également, Bégon travaille, tout comme Jean Talon, pour encourager la culture du chanvre (c’est une plante qu’on utilisait pour faire

les cordages de bateaux). Après la contribution de Michel Bégon, il y a eu un autre intendant qui a contribué à la diversification de l’économie. Cet homme s’appelait Gilles Hocquart. Il a créé plusieurs chantiers navals et les forges du Saint Maurice en 1738. De plus, il a créé le chemin du roy qui reliait Québec, Montréal et Trois-Rivières.

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http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoi 1

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Avant 1663, la France fabriquait les produits et les vendait en Nouvelle-France, donc ils se faisaient beaucoup de profit. À cause de la diversification économique, les personnes en Nouvelle-France fabriquaient leurs produits, donc ils avaient le plus besoin et achetaient les produits de la France. Mais il y avait plusieurs obstacles, il manquait de main d'oeuvre spécialisée, il manquait trop de capitaux et ils étaient trop axés sur la fourrure. Avec toutes les tentatives de diversification en Nouvelle-France, cela n’a que peu fonctionné. La Nouvelle-France dépendait encore beaucoup du commerce de la fourrure. Aussi, elle fabriquait plusieurs choses en même temps donc, ça leur coûtait très cher. https://www.youtube.com/watch?v=admoAm0f3lE

L’ÉCONOMIE SOUS LE RÉGIME BRITANNIQUE Le commerce des fourrures a connus une baisse des demandes. Le commerce du bois remplace le commerce des fourrures et devient la principale source de revenu de l’économie canadienne à cause du blocus mis en place en Europe par Napoléon.

Les capitaux viennent principalement de la Grande-Bretagne et un peu des Etats-Unis, car les riches entrepreneurs venaient de la Grande-Bretagne. Nous en avions besoin

pour qu’ils investissent dans les régions de colonisation.

Le commerce du bois a besoin d’une grande main-d’oeuvre. Cette main-d’oeuvre est surtout composée de Canadiens français et d’immigrants venant du Royaume-Unis comme les Irlandais. Par contre, ils sont très peu spécialisés. Les chantiers navals appartiennent au Royaume-Uni

https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/d-effets-du-developpement-economique-sous-le-regime-britannique-1760-1867/2-economie-du-bois

Il y a plusieurs métiers liés au commerce du bois comme les bûcherons, les draveurs et les scieurs. Les bûcherons coupent les arbres dans les forêts, les draveurs dirigent les troncs d’arbre dans les cours d’eau et les scieurs coupent le bois pour en faire des matériaux de construction.

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Plusieurs produits sont utilisés dans le commerce du bois comme les grandes pièces de pin, de chêne et même du bois de construction qui sont exportés vers le marché britannique et le marché américain pour la construction de bateau pour la guerre en Europe. Les ports de Québec, Montréal et Gaspé, ainsi que de l’Outaouais de la Mauricie et du Saguenay sont des lieux associés au commerce du bois. Ces lieux se développent à cause des investissements par les riches entrepreneurs. Le blocus de Napoléon empêchait le Royaume-Unis de faire du commerce avec le reste de l’Europe. Ce blocus oblige l’Angleterre à utiliser le bois des forêts du Bas-Canada pour construire leurs bateaux de guerre. La Grande-Bretagne met aussi en place des tarifs préférentiels pour encourager le développement de leur colonie. Le blocus de Napoléon consiste à empêcher l’Angleterre de commercer avec les autres pays d’Europe pour ne pas qu’elle se ravitaille en bois.

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La bourgeoisie montréalaise a créé la banque à charte et l’élite anglophone a créé sa propre banque à Montréal pour facilité l’accès aux capitaux, car les industries exigent beaucoup d’investissement. L’accès aux capitaux a toujours été très difficile pour la bourgeoisie canadienne-française, donc elle a créé une banque plus modeste. Le nom de la première était la banque de Montréal et la seconde la banque de Québec, mais malheureusement cette dernière n’existe plus.

https://www.google.ca/search?q=blocus+de+napol%C3%A9on&biw=1366&bih=667&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=zAbhVKOGDIWjNon5g-gC&sqi=2&ved=0CAYQ_AUoAQ#tbm=isch&q=banque+de+montreal&imgdii=_

Le principal effet du développement du commerce du bois sur les groupes sociaux est l’augmentation d’ouvriers et d’artisans au Bas-Canada. Donc l’augmentation de la classe ouvrière. Les conditions de vie des ouvriers étaient vraiment médiocres comparées à celles des bourgeois. Les ouvriers vivaient dans des quartiers ou toutes les maisons étaient collées et que l'hygiène était vraiment mauvaise. Puisque qu’il y avait un nombre d’emploi limité dans la colonie, les Canadiens français et les Irlandais devaient se les partager entre eux, ce qui emmena des conflits entre ces deux groupes sociaux.

https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/d-effets-du-developpement-economique-sous-le-regime-britannique-1760-1867/2-economie-du-bois L’Outaouais s’est beaucoup développé grâce à ses multiples chantiers forestiers ainsi que le Saguenay, la Mauricie et la Gaspésie. Ce sont devenus des endroits plus habités qu’avant, plusieurs villages ont vu le jour là-bas à cause du développement du commerce du bois à ces endroits. Les ouvriers vont migrer vers les régions forestières. L’été les hommes font de l’agriculture et l’hiver ils travaillent dans les chantiers forestiers pour avoir un revenu de plus, car l’agriculture ne suffit plus.

https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/d-effets-du-developpement-economique-sous-le-regime-britannique-1760-1867/2-economie-du-bois

Productions agricoles au Bas-Canada : Selon le territoire et le climat, les principales productions

agricoles sont : le maïs, le blé, la pomme de terre, l’avoine, les pois secs, le sarrasin et l’orge. Les agriculteurs qui produisent des surplus, s’il y en a, vendent leurs produits agricoles aux

États-Unis, à la métropole, l’Angleterre, et un peu partout ailleurs dans le Bas-Canada.

Le mauvais entretien de la terre provoque donc une diminution du rendement,

car le sol est devenu pauvre. L’espace agricole n’a pas augmenté, ce qui va causer la famine et la misère spécialement à Montréal, car c’est là que la population est la plus nombreuse. Vu que toutes les familles avaient beaucoup d’enfants, l’ainé héritait de la terre, les autres devaient aller chercher du travail pour vivre ou acheter une autre terre, ce qui était très rare.

À cause du manque d’espace agricole ( pas assez de terre pour chaque agriculteur ) plusieurs ont décidé de se tourner vers la ville pour chercher du travail. Cependant le travail est rare en ville donc d’autres sont partis aux États-Unis en quête de travail et ils en ont trouvé, car l'industrialisation était à son apogée. La machine à vapeur fut créée en 1855. La création des canaux pour la navigation date

aussi de cette époque. Les canaux comme celui de Lachine ont permis la navigation et par le fait même le commerce. Cela a aussi amélioré la vitesse des transports, la marchandise arrivait beaucoup plus vite. Il y a aussi les réseaux ferroviaires qui sont un des aspects fondamentaux de la politique nationale ainsi que pour la première phase de industrialisation. Ils servent à peupler le territoire et à transporter les marchandises là où il n’y a pas de voie maritime. Les tarifs préférentiels réduisent les tarifs douaniers ce qui stimule l’économie de la colonie. L’exportation vers leur métropole augmente énormément. Notamment, l’exportation du bois vers la Grande-Bretagne.

https://www.google.ca/search?q=patate&es 1

https://www.google.ca/search?q=trait%C3% 1

https://www.google.ca/search?q=trait%C3% 2

https://www.google.ca/search?q=trait%C3% 3

L’économie de la colonie est fortement pénalisée, car leur marché principal, l’Angleterre, ne leur achète plus au prix particulier. La colonie doit donc alors affronter la concurrence des compagnies à l’échelle internationale. Les exportations vers la Grande-Bretagne étant en fortes baisses, la colonie est à la recherche de nouveaux marchés dont les États-Unis. Cela a cependant un énorme impact, car à partir de ce moment, la colonie se diversifie et elle devient un partenaire commercial des États-Unis. Les colonies signent en 1854 le traité de réciprocité avec les États-Unis. Ils font donc du commerce sans avoir à payer les prix douaniers. Les colonies qui sont dans l’impasse ne voient comme solution possible qu’une union entre celles-ci. La Confédération a comme but d’unifier les colonies et de créer un marché intérieur. Les États-Unis n’ont pas renouvelé le traité de Réciprocité et les tarifs préférentiels de l’Angleterre ne sont plus en action, donc, ils ont besoin de se trouver un nouveau marché, une nouvelle source de revenu. C’est pour cela qu’il décide de s’unir, pour développer leur propre marché intérieur.

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L’ÉCONOMIE DURANT LA PÉRIODE CONTEMPORAINE

Montréal, ville industrielle, 1850-1896 Faits Relatifs au développement industriel sur l’organisation du territoire

L’élargissement de canaux

La mise en service de tramways électriques

Montréal, métropole du Canada 1896-1914 Exploitation minière : trouver le bon filon Faits Relatifs Au Développement industriel Le recours à l’énergie hydroélectrique

Le besoin d’une main-d’œuvre spécialisée

Une mécanisation plus importante

Effets du développement des villes sur l’organisation de la

société

Le travail des enfants

Des conditions de vie et de travail difficiles

Une disparité socioéconomique entre la bourgeoisie d’affaires et le milieu ouvrier

Condition de vie dans les quartiers ouvriers à la fin de 19e siècle Les conditions d’hygiène sont déficientes

Des logements sont insalubres

La promiscuité génère de nouveaux problèmes de santé

Les ouvriers : le Québec vers 1905

Solution retenue pour développer le marcher intérieure et l’industrie canadienne

Libre-échange

Traité de réciprocité

Faits relatifs à la crise économique des années 1870 La précarité financière de certaines banques

L’augmentation du taux de chômage La montée des prix, inflation

Condition de vie dans les manufactures Depuis le 19e siècle, différents mouvements ouvriers, de même que des hommes et femmes impliqués en politique ont mené des actions pour améliorer les conditions de travail des ouvriers. Rédige des propositions d’amélioration des conditions de travail en te basant sur les documents à ta disposition? Précise les raisons de tes choix et identifie les documents pertinents qui te poussent à proposer ces améliorations. Les principaux thèmes qui peuvent être traités sont : • les salaires; • les horaires de travail; • l’âge des travailleurs; • la sécurité.

Durant la seconde phase d’industrialisation, les principales innovations technologiques sont la sidérurgie, l'électricité et le secteur chimique. L’automobile, les transports maritimes et les transports urbains révolutionnent les transports.

La seconde phase d’industrialisation a poussé plus loin les progrès scientifiques et technologiques. Elle a mis en place des méthodes de travail mettant en valeur l’efficacité et la rentabilité.

La seconde phase d’industrialisation se caractérise par :

● de nouvelles sources d’énergie comme l'hydroélectricité et le pétrole

● l’évolution de la mécanisation

● l’exploitation de ressources naturelles

Les ressources naturelles exploitées durant cette période sont l’eau, le bois, le cuivre, l’argent, l’or, le zinc, l’amiante et le pétrole.

Les travailleurs sont peu payés et travaillent de 60 à 70 heures à l’usine par semaine. Leur environnement de travail est non salubre et ils ne disposent d’aucune assurance en cas de maladie ou d’accident. Les femmes et les enfants travaillent pour un salaire plus bas que les hommes pour le même nombre d’heures et ils n’ont aucun régime de retraite. Pour revendiquer des meilleures conditions de travail, l’absence d’enfant au

travail et un salaire meilleur, ils se regroupent en syndicats.

L’urbanisation se caractérise par l’exode rural : les villes sont en expansion, les gens recherchent du travail et quittent la campagne pour s’installer en ville. La migration des travailleurs dans les usines fait en sorte que la main d’oeuvre augmente et permet une production plus efficace.

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http://fotopolska.eu/przemysl,320,20/woj 1

AlloProf

Il y a beaucoup moins de gens dans les campagnes, les villes grandissent. Les banlieues sont créées pour les riches qui ne veulent pas habiter dans les quartiers ouvriers non salubres, par exemple, Sillery. Sur la société : Les classes sociales apparaissent. Il y a les dirigeants ou entrepreneurs (riches bourgeois) situés dans la haute-ville et les ouvriers (pauvres) qui habitent la base-ville. Les quartiers ouvriers sont peu salubres et surpeuplés, tandis que les quartiers bourgeois sont plus aisés et luxueux.

Le travail à la chaîne et les avancées technologiques comme les machines sont des facteurs importants au développement des industries durant les phases d’industrialisation. L’exode rural joue également un rôle important, car il crée de la main­d’oeuvre pour les usines, parce que les gens quittent la campagne pour s’établir en ville, dans les usines pour travailler. Les nombreuses ressources naturelles de la province assurent l’accès aux matières premières utiles pour la production. Le Québec possède beaucoup de voies d’eau à débit élevé qui permettent l'hydroélectricité. Le pétrole, en grande quantité au Québec, est une ressource qui contribue au développement industriel. Les Américains ont une grande avance dans le monde de l’industrialisation et du syndicalisme. Les premiers syndicats présents au Québec sont donc des Américains protestants qui sont venus pour aider les ouvriers québécois pour faire respecter leurs droits fondamentaux. Cependant, l’église catholique est en désaccord avec le fait que ce soit des protestants qui dirigent les syndicats au Québec. L’Église se croit en meilleure position pour s’occuper de ses ouvriers. Elle crée alors, en 1921, la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC).

Pendant les années 1920, les économies canadienne et québécoise connaissent une période de prospérité. En effet, pendant ce temps, la production est en hausse, le taux de chômage est bas et les conditions de vie s’améliorent. Cette période est souvent nommée « les années folles». Vers la fin des années 20’, les industries produisent en trop grande quantité et elles accumulent leurs biens non vendus.

Journal l’Europa 1

Le travail à la chaîne consiste à ce que chaque ouvrier soit à un poste individuel et doit accomplir une tâche en particulier et que le résultat final est l’effort d’un certain nombre d’ouvriers. Cela permet d’avoir une production plus rapide des biens. Source photographique : Alpha Dominion

En conséquence, les industries produisent moins et perdent de la valeur à la bourse. En 1929, le Krach de la Bourse de New­York a des impacts sur l’ensemble de l’économie mondiale. Ce fut le début d’un ralentissement économique. En 1930, plusieurs et entreprises font faillite. Le taux de chômage augmente considérablement. Les usines américaines réduisent leurs productions et elles envoient moins de leurs produits au Canada. On estime qu’en 1933, plus du quart de la population du Canada est au chômage. Les exportations canadiennes,

de 1929 à 1933, diminuent de 50%.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la demande de matériel militaire et les besoins de vives contribuent à relancer l’industrie et de mettre fin au à la crise économique des années 30. La demande de soldats diminue le nombre d’ouvriers qui a pour effet d’augmenter le nombre de femmes dans les usines. Le besoin de véhicules militaires et de munitions engendre l’augmentation de la production dans les secteurs du transport, de l’acier et des produits chimiques. Après la Seconde Guerre, plusieurs villes d’Europe avaient été dévastées par la guerre. Celles-ci eurent donc besoin de ressources pour reconstruire les fondations atteintes par les

bombes. Épargné par la guerre, le Canada aide l’Europe en leur fournissant des ressources dont ils ont besoin, comme de la nourriture. Pour ce faire, il augmente la production manufacturière et minière. De plus, le développement de l'industrie pétrochimique commence à se démarquer. Mais, d’autres problèmes se créent: Les mineurs demandent une meilleure protection contre les maladies; Les ouvriers revendiquent une augmentation de salaire et l’égalité salariale entre les hommes et les femmes; Les entreprises américaines ont contribué au développement industriel. Ceux-ci convoitaient les régions de la Côte-Nord puisque de nombreux gisements étaient riches en fer et en titane. Ceci a causé une augmentation d’emplois et un plus grand pouvoir d’achat. Les villes et les banlieues se sont développées près de leur nouveau lieu de travail comme la Montérégie et les territoires du nord. Pour faciliter le déplacement, ils

https://www.google.ca/search?q=vieux+tan 1

Documents Recitus

durent étendre le réseau routier et aménager une voie maritime dans le fleuve Saint-Laurent. http://www.scoop.it/t/premiere-guerre-mondiale-et-travail-des-femmes

Source des textes http://fr.wikipedia.org/wiki/Blocus_continental http://www1.mels.gouv.qc.ca/progressionSecondaire/domaine_univers_social/histoire2/index.asp?page=economie http://bv.alloprof.qc.ca/h1166.aspx https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/la-revolution-industrielle/notes-de-cours---canada-contemporain--progression-des-apprentissages

http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-(2e-cycle-du-secondaire)/les-premiers-occupants-(vers-1500)/les-echanges-entre-nations-autochtones.aspx http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-(2e-cycle-du-secondaire)/les-premiers-occupants-(vers-1500)/inuits.aspx http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-(2e-cycle-du-secondaire)/les-premiers-occupants-(vers-1500)/algonquiens.aspx http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-(2e-cycle-du-secondaire)/les-premiers-occupants-(vers-1500)/iroquoiens.aspx _._https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/b-effets-de-l-activite-economique-sur-les-premiers-occupants-vers-1500/a-reseaux-d-echange/1-1-caracteristiques-des-reseaux-d-echanges _._http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-%282e-cycle-du-secondaire%29/les-premiers-occupants-%28vers-1500%29/les-echanges-entre-nations-autochtones.aspx _._http://fr.slideshare.net/proflagabrielle/conomie-et-dveloppement-premiers-occupants _._http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-%282e-cycle-du-secondaire%29/les-premiers-occupants-%28vers-1500%29/les-echanges-entre-nations-autochtones.aspx _._http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-%282e-cycle-du-secondaire%29/les-premiers-occupants-%28vers-1500%29/les-premiers-contacts-entre-amerindiens-et-europeens.aspx http://www.uppercanadahistory.ca/finna/finna4a.html http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-(2e-cycle-du-secondaire)/l'emergence-d'une-societe-en-nouvelle-france-(1534-1760)/tentatives-de-diversification-de-l'economie-apres-1663.aspx https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/la-revolution-industrielle/l-invention-de-la-machine-a-vapeur/1-1-ressources-et-regions https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/la-revolution-industrielle/la-revolution-des-transports/2-1-phases-d-industrialisation http://documents.recitus.qc.ca/board/recitus/les-conditions-de-travail-ouvrières/137 https://sites.google.com/site/hececonomieetdeveloppement/la-revolution-industrielle/4-contexte-socioeconomique-en-milieu-ouvrier/4-1-conditions-de-vie-et-de-travail BOULETTE, Jesse et al. Québec Docs. L’industrie de guerre. Chenelière Éducation, 2013, p.136 à 138 Christophe Horguelin, Maude Ladouceur, France Lord, Fabienne Rose, Fresques, Chenelière Éducation,