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AVECMARIJO
PETITE
BALADE
DANS
TOULOUSE
Tolosa fut une cité prospère sous le règne des Romains, aux Ier et IIe siècles, mais il ne reste pratiquement pas de vestiges de cette époque. Les pierres étaient rares et les briques n’ont pas résisté au passage du temps. Il ne reste rien non plus des peuplades de passage : Goths, Vandales, Francs, Sarrasins, etc. Ce n’est qu’au IXe siècle, avec l’avènement des Comtes de Toulouse, que l’on peut reconstituer l’histoire. Et c’est aux XIe et XIIe siècles que la ville commence à prospérer.
En 2008, j’ai déjà produit un diaporama sur cette ville. Celui-ci ne constituera qu’une simple promenade entre deux
stations de métro, principalement dans le quartier Saint-Cyprien et sur les rives
de la Garonne.
Sortant du métro, à Saint-Cyprien-République, on se trouve immédiatement sur ce petit square de la rive gauche qui invite au repos sur des bancs ombragés par de grands
arbres…
Son monument moderne, érigé au centre, se veut un
hommage au docteur Maurice
Pujol qui a consacré sa vie à la médecine des
pauvres.
On longe ensuite l’ancien hôpital La Grave qui évoque
davantage une ville fortifiée! Un grand parc est
aménagé à proximité.
L’hôpital de La Grave est déjà cité en 1197 dans une charte de Raymond IV. De 1508 à 1514, ll fut agrandi et prit le nom d'hôpital Saint-Sébastien ,invoqué pour les pestiférés. Ils étaient isolés dans un pavillon derrière le mur d’enceinte et loin des autres pensionnaires. Au XVIIe siècle, il devint l’hôpital Général Saint-Joseph de la Grave afin de recueillir les pauvres de la ville. Vite débordé, il dut être agrandi mais subit un grave incendie en 1687. Jusqu’à la Révolution, l’hôpital fut autonome ,sous l’autorité de l’archevêque, des Capitouls et du Parlement Royal. En 1789, ce fut la Municipalité de Toulouse qui en prit la direction. Avec ses 6 ha, il resta le plusimportant jusqu’à l’arrivée du CHU.
Les Abattoirs.
C’est en 1823 que la ville de Toulouse décida de regrouper tous les abattoirs et c’est l’architecte Urbain Vitry qui en fut chargé, en 1825. Il réalisa une construction de type basilical avec des concepts néo-classiques. Ces abattoirs restèrent en fonction jusqu’en 1988 et furent classés monument historique deux ans plus tard. A partir de 1991, la ville, conjointement avec le Conseil Régional ,commença à planifier un espace dédié à l’art contemporain. C’est en 1995 que les architectes Antoine Stinco et Rémi Papillaud furent retenus pour réaliser le projet « Espace d’art moderne et contemporain de Toulouse Midi-Pyrénées ». On retint finalement le nom « Les Abattoirs ».
On y trouve musée, médiathèque, services au public, aide à la création et diffusion des collections.
La couleur rose ,que l’on retrouve un peu partout dans la ville de Toulouse, vient de l’utilisation abondante de la brique fournie par la plaine alluviale de la Garonne. Restés à peu près intacts depuis leur construction , on retrouve quantité de petites rues, de monuments, de vieux hôtels qui ne cessent de nous émerveiller dans tous les quartiers de cette ville.
La Garonne
La rive droite près du pont des Catalans.
Pont des Catalans
Une promenade est aménagée sur la rive gauche, entre le pont des
Catalans et le long de l’hôpital de La Grave.
Le Pont-Neuf
Comme à Paris, le Pont-Neuf est le plus ancien de la ville! Il fut le trait-d’union entre le quartier Saint-Cyprien et la cité, depuis le XVIIe siècle. Commencé en 1542, il ne fut terminé qu’en 1632. D’une solidité légendaire, il a résisté à toutes les crues et fut, jusqu’au XIXe siècle, le grand passage sur la Garonne
Le château d’eau Laganne surprend par
son élégance! Il fut érigé selon le désir
du Capitoul Charles Laganne qui légua pour ce faire 50 000 francs-
or. A ses débuts, en 1828, il approvisionna en eau potable environ
50 000 Toulousains. Mais, en 1870, sa faible
capacité fut la cause d’un arrêt de cette
fonction et il servit de réserve à outillage. Depuis 1974, il est devenu galerie de photographies et
musée.
Situé près du Pont Neuf, voisin de l’ancien Hôpital de La Grave, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques abrite le siège des Hôpitaux deToulouse et les Directions Fonctionnelles. Il abrite aussi le « Centre Européen de Recherche sur la Peau et les Epithéliums de revêtement de l’Institut de Recherche Pierre Fabre » ainsi que l’Institut Européen de Télémédecine. Un musée de la médecine y est également installé.Il fut créé au Moyen Âge pour accueillir les pèlerins en route pour Compostelle et les populations paysannes ayant afflué vers la ville.
.
En amont .du Pont Neuf
Cette année, le long des deux rives de la Garonne, on peut profiter d’expositions de grandes photos
d’art.
Prenant la rue de Metz pour rejoindre la station de métro
Esquirol, il est impossible de
manquer le magnifique hôtel
d’Assezat.
Cet hôtel est l’œuvre du meilleur architecte et sculpteur de l’époque, Nicolas Bachelier qui l’érigea entre 1555 et 1557, à la demande de Pierre d’Assézat, riche pastelier et Capitoul. Il fut acquis, en 1885, par Théodore Ozenne qui le légua à la ville à condition qu’elle y accueille six académies et sociétés savantes…En 1980, une large restauration, par étapes, fut entreprise avec ajout d’une extension moderne qui devait permettre d’accueillir les collections artistiques de l’humaniste et mécène Georges Bemberg. C’est le 26 janvier 1995 que la fondation Bemberg s’installa officiellement dans l’hôtel d’Assézat rénové.
La magnifique cour d’honneur.
Quelques détails architecturaux…
Ci-dessus, l’entrée de la Fondation Bemberg
En passant, coup d’œil à
l’une des charmantes
petites rues du centre de la
ville.
A l’époque romaine, l’emplacement de la place d’Esquirol était celui du forum et de ses temples. Au Moyen- Âge, jusqu’en 1863, ce fut la Halle de la Pierre où se retrouvaient les bancs de bouchers et les mesures à grains. Puis, ce fut un marché couvert jusqu’en 1891, date à laquelle fut aménagée la Place Esquirol qui prit le nom d’un médecin aliéniste d’origine toulousaine.
Place Esquirol
Place Esquirol
Et pour terminer, juste avant de reprendre le métro, cette
réalisation que je trouve très
intéressante : on a conservé les colombages
anciens en les alliant à des
murs réflecteurs.
Musique : James Horner Rose (extrait de la BOF TITANIC)
Documentation prise sur place, et sur différents sites concernant Toulouse
Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Juin 2011
Tous mes diaporamas sont conçus dans un esprit documentaire.
Classés par régions pour la Franceet par continents pour les autres
pays,ils peuvent être retrouvés, depuis
les premiers créés en 2005,sur le site
http://petit.saumanais.free.fr/sous l’onglet Marijo et ses amis.
AU REVOIR