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BACCALAUREAT GENERAL
Session de mai 2012
MATHEMATIQUES
- Série S -
Enseignement Obligatoire
Nouvelle Calédonie
EXERCICE 1
Partie A
1)
P(z0) =(
i√2)3
−(
2+ i√2)(
i√2)2
+ 2(
1+ i√2)(
i√2)
− 2i√2
= −2i√2+ 2
(
2+ i√2)
+ 2(
i√2− 2
)
− 2i√2
= −2i√2+ 4+ 2i
√2+ 2i
√2− 4− 2i
√2 = 0
Donc P(z0) = 0.
2) a) Soient a et b deux réels. Pour tout nombre complexe z,
(z− i√2)(z2 + az+ b) = z3 + az2 + bz − i
√2z2 − ia
√2z− ib
√2
= z3 +(
a− i√2)
z2 +(
b− ia√2)
z − ib√2.
Si on choisit les réels a et b tels que
a− i√2 = −
(
2+ i√2)
b− ia√2 = 2
(
1+ i√2)
−ib√2 = −2i
√2
, alors pour tout nombre complexe z on aura
(z − i√2)(z2 + az+ b) = P(z). Or,
a− i√2 = −
(
2+ i√2)
b − ia√2 = 2
(
1+ i√2)
−ib√2 = −2i
√2
⇔
a = −2
b+ 2i√2 = 2
(
1+ i√2)
b = 2
⇔
a = −2b = 2
b = 2⇔
{a = −2b = 2
.
Donc
Pour tout nombre complexe z, P(z) =(
z − i√2)
(z2 − 2z + 2).
b) Soit z un nombre complexe.
P(z) = 0 ⇔ z = i√2 ou z2 − 2z + 2 = 0.
Le discriminant de l’équation z2 − 2z+ 2 = 0 est ∆ = (−2)2 − 4× 2 = −4 = (2i)2. Donc l’équation z2 − 2z+ 2 = 0 admet
deux solutions non réelles conjuguées à savoir z1 =2+ 2i
2= 1+ i et z2 = z1 = 1− i.
Pour tout nombre complexe z, P(z) = 0 ⇔ z ∈{i√2, 1+ i, 1− i
}.
http ://www.maths-france.fr 1 c© Jean-Louis Rouget, 2012. Tous droits réservés.
Partie B
1) Voir figure en fin d’exercice.
2) Le point K est le milieu du segment [JL]. Par suite,zL + zJ
2= zK puis
zL = 2zK − zJ = 2
(
−
√2
2+ i
√2
2
)
− i√2 = −
√2+ i
√2− i
√2 = −
√2.
zL = −√2.
3) • OA = |zA| =√12 + 12 =
√2.
• OB = |zB| =√
12 + (−1)2 =√2.
• OJ = |zJ| =√2|i| =
√2.
• OL =∣
∣
∣−√2∣
∣
∣=
√2.
Les points A, B, J et L appartiennent au cercle de centre O et de rayon√2.
4) a) Puisque OJ = OD =√2, r existe. Son angle est
(−→OJ,
−−→OD
)
. On sait que(−→OJ,
−−→OD
)
= arg
(
zD − zO
zJ − zO
)
[2π]. Or,
zD − zO
zJ − zO=
−1+ i
i√2
=(−1+ i)(−i)
i√2(−i)
=1+ i√
2
= cos(π
4
)
+ i sin(π
4
)
= eiπ/4,
et donc
(−→OJ,
−−→OD
)
=π
4[2π].
b) L’expression complexe de r est donc z ′ = eiπ/4z. Par suite,
zC = eiπ/4zL =
(
1√2+
1√2i
)
(
−√2)
= −1− i.
zC = −1− i.
5) • zC = −zA et donc O est le milieu du segment [AC]. De même, zD = −zB et donc O est le milieu du segment [BD].Ainsi, les diagonales du quadrilatère ABCD ont même milieu et donc ABCD est un parallélogramme.
• Le vecteur−→AC a pour coordonnées (−2,−2) et le vecteur
−→BD a pour coordonnées (−2, 2). Par suite, AC =
√
(−2)2 + (−2)2 =√8 et BD =
√
(−2)2 + 22 =√8. En particulier, AC = BD. D’autre part,
−→AC.
−→BD = (−2) × (−2) + (−2)× 2 = 0,
et donc (AC)⊥(BD). En résumé, les diagonales du parallélogramme ABCD sont perpendiculaires et ont même longueur.On en déduit que
le quadrilatère ABCD est un carré.
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1
2
−1
−2
1 2−1−2
b
b
b
b
b
b
b
AD
C B
J
K
L
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EXERCICE 2
1) a) Représentons la situation par un arbre.
A
A
B
B
B
B
1/6
5/6
1/4
3/4
2/5
3/5
b) D’après la formule des probabilités totales,
p(B) = p(A)× pA(B) + p(
A)
× pA(B) =1
6× 1
4+
5
6× 2
5=
1
24+
1
3=
9
24=
3
8.
p(B) =3
8.
c) La probabilité demandée est pB(A).
pB(A) =p(B ∩A)
p(B)=
p(A)× pA(B)
p(B)=
1
6× 1
43
8
=1
24× 8
3=
1
9.
pB(A) =1
9.
2) a) La variable aléatoire X est régie par un schéma de Bernoulli. En effet,• 10 expériences identiques et indépendantes sont effectuées ;
• chaque expérience a deux issues : « la boule obtenue est noire » avec une probabilité p =3
8(d’après la question 1)b))
ou « la boule obtenue n’est pas noire » avec une probabilité 1− p =5
8.
La variable aléatoire X suit donc une loi binomiale de paramètres n = 10 et p =3
8.
On sait alors que pour tout entier k tel que 0 6 k 6 10,
p(X = k) =
(
10
k
)(
3
8
)k(5
8
)10−k
.
En particulier,
p(X = 3) =
(
10
3
)(
3
8
)3(5
8
)7
=10 × 9× 8
3× 2× 33 × 57
810= 120 × 33 × 57
810= 0, 2357 . . .
et donc
la probabilité de gagner exactement 3 parties est 0, 236 arrondie au millième.
b) La probabilité demandée est p (X > 1).
p (X > 1) = 1− p(X = 0) = 1−
(
10
0
)(
3
8
)0(5
8
)10
= 1−
(
5
8
)10
= 0, 9909 . . .
et donc
la probabilité de gagner au moins 1 partie est 0, 991 arrondie au millième.
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c) La probabilité considérée est p (X > N).
p (X > N) 61
10⇔ 1− p(X < N) 6
1
10⇔ p(X > N) >
9
10.
D’après le tableau fourni dans l’énoncé, la valeur de N à partir de laquelle la probabilité de l’événement « la personne
gagne au moins N parties » devient inférieure à1
10est 7.
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EXERCICE 3
Proposition 1. VRAI
Proposition 2. FAUX
Proposition 3. FAUX
Proposition 4. VRAI
Proposition 5. FAUX
Justification 1. Pour tout entier naturel n, on pose an =π
4+
1
n + 1. La suite (an)n∈N n’est pas constante. De plus,
limn→+∞
an =π
4et donc lim
n→+∞
un = sin(π
4
)
=
√2
2. La proposition 1 est vraie
Justification 2. z20 = e40iπ/3 = e40iπ/3 = ei4π
3+i 36π
3 = ei4π
3+12iπ = ei
4π
3 × e12iπ = ei4π
3 × 1 = ei4π
3 .
1
−1
1−1
b
b
b
O
M1
M20
On sait que(−−−→OM1,
−−−−→OM20
)
= arg
(
z20 − zO
z1 − zO
)
= arg
(
e4iπ
3
e2iπ
3
)
= arg(
ei(4π
3−
2π
3 ))
= arg(
e2iπ
3
)
=2π
3[2π]. En particulier,
(−−−→OM1,
−−−−→OM20
)
6= 0 [π] et donc les points O, M1 et M20 ne sont pas alignés. La proposition 2 est fausse.
Justification 3. Puisque F(0) = 0, la courbe représentative de F est la courbe 1 ou la courbe 3. Dans les deux cas, latangente à la courbe représentative de F au point O n’est pas parallèle à (Ox) et donc f(0) = F ′(0) 6= 0. Seule la courbe 2peut donc être la courbe représentative de f. La proposition 3 est fausse.
Justification 4. La distance d du point A au plan P est
d =|2× 0− 0+ 3|
√
22 + (−1)2 + 12=
3√6=
3√6
6=
√3
2.
Puisque
√3
2< 2, la distance d du centre A de la sphère au plan P est strictement plus petite que le rayon de la sphère.
On sait alors que la sphère de centre A et de rayon 2 et le plan P sont sécants selon un cercle. La proposition 4 est vraie.
Justification 5. f vérifie f(0) = 0 (ce qui exclut la courbe C1) et pour tout réel x, f ′(x) + 2f(x) = 4. En particulier,f ′(0) = 4. Comme f ′(0) est le coefficient directeur de la tangente à la courbe représentative de f en son point d’abscisse0, la seule courbe possible est la courbe 3. La proposition 5 est fausse.
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EXERCICE 4
PARTIE A
1) Pour x dans [0, 1], posons u(x) = x et v(x) = ex. Les fonctions u et v sont dérivables sur [0, 1] et pour x ∈ [0, 1], on a
u(x) = x v(x) = ex
u ′(x) = 1 v ′(x) = ex
De plus, les fonctions u ′ et v ′ sont continues sur [0, 1]. On peut donc effectuer une intégration par parties et on obtient
∫1
0
xex dx = [xex]10 −
∫1
0
1× ex dx = e1 − 0−
∫1
0
ex dx = e− [ex]10
= e− (e− 1) = 1.
∫1
0
xex dx = 1.
2) a) L’aire du triangle OAA ′ est
aire de(OAA ′) =OA ′ ×AA ′
2=
a× aea
2=
1
2a2ea.
L’aire du trapèze ABB ′A ′ est
aire de(ABB ′A ′) =(AA ′ + BB ′)×A ′B ′
2=
(aea + e)(1 − a)
2=
1
2(−a2ea + aea − ae+ e).
b) La fonction f est continue et positive sur [0, 1]. Donc l’aire, exprimée en unités d’aire et notée A , de la partie duplan comprise l’axe (Ox) et la courbe C d’une part et les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1 d’autre part est∫1
0
f(x) dx c’est-à-dire 1 d’après la question 1.
D’après le graphique fourni en annexe, l’aire de la partie du plan hachurée, exprimée en unités d’aire est
A′ = aire de(OAA ′) + aire de(ABB ′A ′) − A =
1
2a2ea +
1
2(−a2ea + aea − ae+ e) − 1
=1
2(a2ea − a2ea + aea − ae+ e− 2) =
1
2(aea − ae+ e− 2).
PARTIE B
1) La fonction x 7→ x(ex− e) est dérivable sur [0,+∞[ en tant que produit de fonctions dérivables sur [0,+∞[. Mais alors,la fonction g est dérivable sur [0,+∞[ et pour tout x > 0,
g ′(x) = (ex − e) + x(ex) + 0 = xex + ex − e.
De nouveau la fonction g ′ est dérivable sur [0,+∞[ et pour tout x > 0,
g ′′(x) = 1× ex + xex + ex = (2+ x)ex.
2) Pour tout réel x > 0, ex > 0 et x + 2 > 0. Donc, pour tout réel x > 0, g ′′(x) > 0. Mais alors, la fonction g ′ eststrictement croissante sur [0,+∞[.
3) • g ′(0) = (2+ 0)e0 = 2
• limx→+∞
x = +∞ et limx→+∞
ex = +∞. En multipliant, on obtient limx→+∞
xex = +∞. Ensuite, limx→+∞
ex − e = +∞ et en
additionnant, on obtient limx→+∞
g ′(x) = +∞.
• La fonction g ′ est continue et strictement croissante sur [0,+∞[. On sait alors que pour tout réel k de [g ′(0), limx→+∞
g ′(x)[=
[1− e,+∞[, l’équation g ′(x) = k admet une solution et une seule dans [0,+∞[. En particulier, puisque 1− e < 0 et doncque 0 appartient à [1− e,+∞[, l’équation g ′(x) = 0 admet une solution et une seule, notée α, dans [0,+∞[.
La calculatrice fournit g ′(0, 5) = −0, 2 . . . < 0 et g ′(0, 6) = 0, 1 . . . > 0. Ainsi, g ′(0, 5) < g ′(α) < g ′(0, 6) et donc, puisquela fonction g ′ est strictement croissante sur [0,+∞[, 0, 5 < α < 0, 6. Ainsi,
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α = 0, 5 à 10−1 près.
4) Puisque la fonction g ′ est strictement croissante sur [0,+∞[, si 0 6 x < α, alors g ′(x) < g ′(α) ou encore g ′(x) < 0 etsi x > α, alors g ′(x) > g ′(α) ou encore g ′(x) > 0. Ainsi, la fonction g est strictement décroissante sur [0, α] et strictementcroissante sur [α,+∞[.
5) En particulier, la fonction g admet un minimum en α avec α ∈ [0, 1]. D’après la question 2)b) de la partie A, pour
tout a ∈ [0, 1], l’aire de la partie du plan hachurée estg(a)
2. La question précédente permet d’affirmer que cette aire est
minimale quand a = α.
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