Biographie de Voltaire (1694 – 1778)

François Marie Arouet, Voltaire (1694-1778).

Sa mère meurt en 1701. Il est alors dans une violente relation avec son père. En 1704 il est envoyé à Louis Legrand, il y bâtira une haine des Jésuites (ordre intellectuel catholique). Il déteste leur fermeture d’esprit, c’est un anticlèricasne (refuse l’autorité d’un ordre religieux). Son père le pousse à faire des études de droit. Voltaire connaît donc la loi. Qui peut mieux éviter la loi que celui qui la connaît ?

Il change son nom pour Voltaire, pour oublier son père avec qui il avait de mauvaises relations. Ce dernier le surnommait « petit volontaire », Voltaire est donc une bravade a son père.

Il est embastillé pour la première fois en 1717, c’est la prison pour idée. A cette époque la censure domine. Il écrivit Œdipe, une petite pièce de théâtre dans laquelle les propos du protagoniste sont ceux du Régent.

En 1718, la même pièce change de nom il en enlève trois vers. Le rôle de la file d’ Œdipe est joué par A. Cette pièce a un succès fou, et la popularité de Voltaire se soutient jusqu’en 1726 où il est embastillé pour la deuxième fois.

Voltaire est amoureux d’ A, femme entretenue par un aristocrate. Lors de leurs confrontation Voltaire dit : « Monsieur, mon nom commence alors que le votre s’éteint ! ». Ce n’est pas une façon pour parler au aristocrate de l’époque, c’est donc la réelle raison de son embastillement.

Pour se venger, il engage quelques homme rouer de coup le Chevalier de Rouen dès sa sortie et part s’exiler en Angleterre.

Il y est accueilli comme un grand intellectuel, contrairement en France où son travail est censuré. Il découvre en Angleterre que chaque individué est reconnue pour sa propre valeur, pour ce qu’il peut apporter à la société et non au titre de noblesse qu’il porte.

Il écrit « Henriade » qu’il dédicace au Roi d’ Angleterre. C’est un » provocation à la France qui a toujours été rivale de ce pays depuis la guerre de cent ans.

Voltaire estime que le pouvoir de la France est illégitime, il écrit «   les Lettres Philosophiques (Anglaises)   » , en 1727 et 1728, mais ne les publiera en France qu’en 1734 en cachette.

Il regagne la France en 1729, et s’installe en Lauren. De 1734 à 1744, il séjourne à Ciré, chez Madame de Chatelet. Cette brillante femme initie Voltaire à la physique et aux Maths.

Biographie de Voltaire (1694 – 1778)

Il écrit en 1736 l’épitre à Newton. Puis il écrit une œuvre littéraire dans laquelle il vulgarise les théories de Newton.

En 1739, il est à l’agonie, on le donne pour mort, mais il refuse la venue d’un prêtre et survit.

Madame de Pompadour persuade Louis XV d’accepter Voltaire à la cour de France, mais l’entrevue est un désastre. Il désire rentrer à l’Académie Française, qu’on lui refuse jusqu’en 1747.

Il part quelques temps s’installer en Prusse, où il est accueillis avec de grandes précautions. On se méfie de lui car c’est un intellectuel.

La France se préoccupe pendant ce temps de son économie qui s’écroule. Emilie de Chatelet meurt en 1749.

Habituer à rédiger de longs romans, il écrit ses deux premiers contes philosophiques. Entre autre, Micromégas en 1752. Son objectif : que le plus grand nombre possible ait accès au savoir, le conte est judicieux vecteurs pour diffuser ses idées de façons détournées.

En 1755, il achète une propriété a la frontière suisse, sa maison est sur les deux états, ce qui lui permettrait de fuir s’il été poursuivit.

Voltaire entretient une grande correspondance avec l’Europe entière. Il crée plusieurs boutiques d’Horlogerie. Il va, grâce à ses connaissances, fonder quelques petites entreprises et fournir du travail à la population de son village. Il est appelle «  le bienfaiteur de peuple ».

Il fait construire dans sa cour un théâtre privé qui échappe donc à toute juridiction. Ayant séduit son entourage, il convint les villageois d’assister à ses représentations. Il fera donc passer ses idées et messages à travers ses pièces, mais il enseignera également à la population des nouvelles techniques agricoles et autre. Il enrichira énormément son village et deviendra lui-même milliardaire, enrichit par un commerce qu’il ne cesse de prôner.

En 1762, c’est l’affaire Callas. On accuse sans aucunes preuves Jean Callas d’avoir assassiner son fils qui aurait souhaiter se convertir au catholicisme. Il est condamné à mort. Pour la première fois, on rouvre une affaire déjà jugée, pour réhabiliter la mémoire du défunt. Il prouve l’innocence de Jean Callas qui n’avait été accusé que parce qu’il été protestant. Suite à cette affaire il écrit Le Traité sur la Tolérance.

En 1769, il a une violente attaque et accepte de communier. Il contredira Diderot dans un de ses derniers écrits.

Il rentre à Paris en 1778, où il fait un triomphe et y meurt quelques mois plus tard.