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Rencontres Innovation Bulletin de veille Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain 30 septembre 2008 Les Rencontres Innovations proposées par les Chambres de Commerce et d’Industrie d’Alsace, sont co-financées par le Conseil Régional d’Alsace, la DRIRE Alsace et réalisées avec le concours de l’ADIT.

Bulletin Veille Emballage Intelligents

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Rencontres Innovation Bulletin de veille

Emballages intelligents :découvrir les fonctionnalitésde demain 30 septembre 2008

Les Rencontres Innovations proposées par les Chambres de Commerce et d’Industrie d’Alsace, sont co-financées par le Conseil Régional d’Alsace, la DRIRE Alsace et réalisées avec le concours de l’ADIT.

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SommaireEmballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain - Rencontre Innovation n°3 - 30/09/2008

Emballages intelligents

Qu'est-ce qu'un emballage intelligent ?-

L'université 'Dublin City University' met au point un nouvel emballage intelligent-

Chaîne du froid : l'emballage devient intelligent-

RipeSense dans les rayons français-

UPM lance un indicateur de fraîcheur-

BreakPoint de Cryolog-

Impression d'étiquettes intelligentes en polymères conducteurs-

Emballages actifs : interactions contenus-contenants

Quand l'emballage devient actif...-

L'emballage actif participe au succès de Charal Snack-

Des blisters actifs pour la pharmaceutique-

DiamondClear 100, un nouvel absorbeur d'oxygène pour polymères-

Un nouveau type d'absorbeur d'oxygène pour l'emballage-

Cloche saveur Président-

Un emballage qui allonge la conservation des légumes-

Vitagora travaille sur les emballages actifs-

Emballages et développement durable

Et les questions environnementales...-

Grenelle de l'Environnement : quel avenir pour les déchets ?-

Performances accrues pour les bioplastiques-

Les "nouilles écologiques"-

Complas packaging, l'atout environnement-

Fabrication de cartons imperméables à partir de la bagasse-

Une emballage biodégradable en algue-

Nouveaux colorants biodégradables : additifs pour plastique-

De la pulpe de betterave pour opacifier le papier-

Plantic et son film hydrosoluble issu d'amidon de maïs bientôt en Europe ?-

Budelpack se développe dans l'hydrosoluble-

Monosol, leader mondial des films hydrosolubles-

Sachets : leurs matériaux se mettent au vert de l'environnement-

Aspects psycho-sensoriels des emballages

Communiquer par les sens-

L'emballage sensoriel de la glace confiserie de Magnum-

Un packaging innovant et de rupture chez Yoplait pour Dizzy-

Le design packaging pour femmes explose aux Etats-Unis-

Fortant White Merlot obtient l'Oscar de l'Emballage-

Tetra Pak annonce de nouveaux emballages en 2008 avec un fort impact sensoriel-

Une emballage visuel pour une prothèse auditive-

Ouverture d'une matériauthèque sensorielle début 2008-

Sensotact, un référentiel tactile-

Plastipolis labellise le projet Plastiglass-

Emballages, traçabilité et contre-façon

Suivre la trace vos produits-

Pas de réglementation européenne de la RFID-

Première étiquette sécurisée intelligente-

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SommaireEmballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain - Rencontre Innovation n°3 - 30/09/2008

Allô, un emballage vous "parle"-

Une étiquette électronique dans un bouchon-

Des enveloppes à "puces"-

SATO lance le DIP-

Un centre technique pour la RFID-

Un centre national de référence pour la RFID-

Obtention de transistors faits à partir de papier-

Les nanotechnologies au service de la lutte contre la contrefaçon-

ATS, une solution pour lutter contre la contrefaçon-

Tendances : Des solutions anti-contrefaçon-

Des acteurs en réseau

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Pour en savoir plus...

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SommaireEmballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain

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Emballages intelligents

Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain - Rencontre Innovation n°3 -30/09/2008

Qu'est-ce qu'un emballage intelligent ?

L'emballage intelligent a la particularité de pouvoir donner de l'information sur la qualité du contenu.Souvent utilisé dans l'agro-alimentaire, l'emballage intelligent est capable de surveiller l'aliment et dedonner des informations au consommateur sur sa qualité.

Une première famille comprend ceux qui contiennent un capteur ou un indicateur qui réagit auxchangements de l'environnement et les signalent.

Exemple : les indicateurs chromatiques qui passent du blanc au bleu si l'oxygène pénètre dansl'emballage, ou de l'incolore au rouge si l'emballage dépasse une température de consigne.

La seconde famille est celle des emballages interactifs qui détectent les changements mais y apportentaussi une réponse. L'emballage devient alors également "actif".

Exemple : les emballages qui réagissent au taux d'éclairement en changeant de couleur pour filtrer lalumière.

Quand l'électronique miniaturisée entre dans les emballages, il ne les rend pas plus intelligents maisleur permet de transporter des informations indispensables à leur traçabilité. Les puces peuvent contenirdes informations sur la date de production, le numéro du lot, la date de péremption etc.

Les limites actuelles à l'usage des emballages intelligents sont leur coût encore souvent élevé, leslégislations en vigueur et les réticences du consommateur.

Contacts :

A lire également, la fiche technique "Emballage intelligent" de la CCI Champagne-Ardenne

http://veillestrategique.champagne-ardenne.cci.fr/AutoIndex_v1/veilles/fiches-techniques/Emballa

ge%20Info/2004/15embalintelligent.pdf

L'université 'Dublin City University' met au point un nouvel emballage intelligent

Une équipe de chercheurs de l'université 'Dublin City University' (DCU) vient de développer unenouvelle technologie pour l'emballage des poissons et des produits de la mer permettant d'indiquerl'état de fraîcheur du contenu. La technologie utilise un capteur qui vire du jaune au rouge en présencedes composants volatiles émis par la chair des poissons ou des fruits de mer en décomposition,responsable de l'odeur caractéristique du 'poisson pourri'. Le changement de couleur correspond à celuid'un colorant sensible au pH. La variation de couleur est visible à l'oeil nu. Un lecteur optique acependant été également mis au point pour permettre de mieux quantifier le changement de couleur. Lecapteur peut être positionné sur une étiquette adhésive ou fixé à l'extérieur du récipient avec desfilaments pénétrant à l'intérieur.

Le capteur a été développé en partenariat avec d'autres instituts de recherche irlandais : le 'MarineInstitute', Teagasc, 'Irish Fisheries'. La chaîne de supermarchés Superquinn a également été sollicitéepour valider le concept. Les chercheurs ont breveté leur invention et cherchent maintenant un partenairecommercial. Les travaux ont été financés dans le cadre du programme 'Adaptive Information Cluster' dela SFI ('Science Foundation Ireland') pour développer et commercialiser des capteurs intelligents.

Contacts :

Pour en savoir plus :

Adaptive Information Cluster, Dublin City University, Glasnevin, Dublin 9, Irlande -

http://www.adaptiveinformation.ie/

Sources : http://www.dcu.ie/news/2007/mar/s0307i.shtml

Origine : BE Irlande numéro 25 - Ambassade de France en Irlande - 15/05/2007 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/42816.htm

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Emballages intelligents

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Chaîne du froid : l'emballage devient intelligent

La traçabilité est un problème essentiel dans la chaîne des produits alimentaires. C'est aussi un exempleemblématique des progrès réalisés par les emballages. "Technique", "actif" et "communiquant", le"paquet" devient intelligent grâce aux nouveaux systèmes d'étiquetage. De façon générale, la R&Dbouleverse la manière même de concevoir un emballage, qui apporte désormais une valeur ajoutéesupplémentaire au produit.

Un "packaging" qui repousse les insectes : c'est au Japon. Un film transparent qui absorbe certaineslongueurs d'ondes pour protéger les aliments : c'est en Allemagne. Des plastiques biodégradables paschers : c'est en Australie. Une puce sur les boîtes de médicaments pour surveiller la prise par le patient :c'est en Suède... L'emballage est vraiment devenu un produit high-tech ! Les exemples de nouvellestechnologies foisonnent de par le monde.

Lire la suite de l'article dans Technologies International de mai 2007.http://www.bulletins-electroniques.com/ti/13/134_02.htm

Sources : Article rédigé par Dominique Selse et Michel Fantin, Agence Tech&Co.

RipeSense dans les rayons français

Venue de Nouvelle-Zélande, l'étiquette intelligente informe le consommateur sur l'état de maturité d'unfruit.

Commercialisée par l'Univers de l'emballage, l'étiquette intelligente Ripesense arrive sur des barquettesde 4 poires dans les enseignes françaises. Cette étiquette, mise au point en Nouvelle-Zélande (liresupplément au n° 740 d'Emballages Magazine, mars 2005), est dotée d'un détecteur qui capte les arômesdégagés par le fruit et indique par son changement de couleur l'évolution de son état de maturité : ferme,médium, mûr... Ainsi le consommateur peut-il choisir d'un simple coup d'oeil la barquette de fruits à lamaturité souhaitée. Après un test concluant effectué dans des magasins Leclerc du sud-ouest de laFrance, RipeSense sera commercialisé chez Leclerc, Monoprix, Champion, en partenariat avec l'opérateurAZ Méditerranée. D'autres produits sont à l'étude pour élargir la gamme.

Sources : Emballage Magazine, 15/09/2006

UPM lance un indicateur de fraîcheur

L'étiquette Shelf Life Guard est destinée aux produits conditionnés sous atmosphère modifiée.

Le papetier finlandais UPM lance sur le salon PacTec 2007, qui se tient du 16 au 18 octobre à Helsinki(Finlande), l'étiquette Shelf Life Guard pour les produits alimentaires frais conditionnés sousatmosphère modifiée. L'indicateur, un point transparent à l'origine, vire au bleu si l'emballage a étéouvert ou abîmé, provoquant une fuite de gaz et, par suite, l'altération du produit. UPM ne disposaitjusqu'à présent dans son offre d' "emballages intelligents" que de l'indicateur Freshness Guard pour lavolaille et le poisson, conditionnés sous atmosphère protégée ou sous vide.

Sources : Emballage Magazine - 16/10/2007

BreakPoint de Cryolog

L'entreprise française propose un moyen de savoir si un vaccin a été congelé.

Connu pour ses indicateurs temps température (ITT) Tracéo et eO, le français Cryolog vient de lancerBreakPoint. Présenté comme "un indicateur de franchissement de seuil de température révolutionnaire",BreakPoint signale par un changement de couleur - du blanc au rouge - irréversible si un produit a étécongelé. Sont particulièrement concernés vaccins, produits sanguins et autres kits de diagnostic quisont désactivés après congélation et peuvent donc se révéler dangereux. La phase d'industrialisations'est terminée et les premières applications sont déployées dans le secteur de la santé.

Sources : Emballage Magazine - 24/01/2007

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Emballages intelligents

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Impression d'étiquettes intelligentes en polymères conducteurs

Le groupement d'intérêt scientique ENSIS est un partenariat entre le CSIRO et Scion - l'institut derecherche sur les biomatériaux néo-zélandais - qui a pour mission de valoriser les ressources forestières.Les domaines de recherche du centre incluent la génétique et l'écologie forestières, la valorisation desproduits forestiers et la sécurité biologique des forêts. Un des programmes de recherche de ENSIS seconsacre au développement de matériaux d'emballage et d'étiquetage innovants.

Les chimistes de ENSIS sont en train d'explorer l'usage des polymères conducteurs pour la fabricationd'indicateurs variés à appliquer sur les emballages. Les polymères conducteurs combinent à la fois lespropriétés mécaniques des polymères classiques et les propriétés électriques des métaux. Ils sedifférencient des autres polymères par la présence d'un squelette riche en doubles liaisons et en noyauxaromatiques. Le matériau obtenu est souple, de conductibilité électrique modulable et thermiquementstable.

Les indicateurs polymères ont de multiples fonctions telles que la traçabilité et l'identification desproduits de consommation, ou le suivi de la température à laquelle ils ont été exposés. Les indicateursde température, qui sont généralement irréversibles, permettent un contrôle de la chaîne du froid,pendant le transport et le stockage des denrées alimentaires. Les indicateurs peuvent être appliquésdirectement sur un produit ou un emballage. L'usage commercial des étiquettes à base de polymèresconducteurs est cependant limité par le coût encore trop élevé des techniques d'application dans uncontexte industriel.

Les chercheurs de ENSIS ont réussi à imprimer un polymère conducteur sur du papier et du plastique enemployant le procédé jet d'encre qui est méthode relativement bon marché. Leur technique nécessitel'application préalable d'un oxydant sur le substrat sur lequel se forme le polymère. Cependant, enraison de leur acidité, les oxydants ne peuvent pas être appliqués à l'aide d'une imprimante à jet d'encrestandard.On espère qu'une modification de la formule des oxydants permettra d'utiliser des imprimantesdisponibles sur le marché.

Contacts :

ENSIS : http://www.ensisjv.com

Sources : ENSIS, 2007, Vol. 11.

Origine : BE Australie numéro 52 - Ambassade de France en Australie - 2/07/2007 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43444.htm

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Emballages actifs : interactions contenus-contenants

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Quand l'emballage devient actif...

La définition d'un emballage actif commence à rencontrer un consensus. Il s'applique essentiellement audomaine de l'alimentaire. Il s'agit de systèmes qui modifient l'environnement de l'aliment (par undégagement de substances, un piégage, une neutralisation…) pour augmenter sa durée de vie et/oupréserver ses propriétés organoleptiques.

Exemples :

- les absorbeurs (d'oxygène, d'humidité, d'éthylène)- les relargueurs d'additifs (anti-microbiens, arôme…)- les préparateurs (actions sur l'aliment pour améliorer sa conservation)

Si l'emballage actif intéragit avec le contenu, l'emballage dit 'intelligent' fournit des informations surles conditions présentes et passées du produit et permet de vérifier s'il subit des altérations ou si desévènements indésirables ont eu lieu comme une rupture de la chaîne du froid ;On parle d'emballages actifs en Europe depuis plus de 10 ans et au Japon depuis plus de 25 ans. Mais àcôté de l'intense activité de recherche, peu de réalisations sont réellement disponibles sur les marchéseuropéens.

Contacts :

A lire également, la fiche technique "Emballages actifs" de la CCI Champagne-Ardenne

http://veillestrategique.champagne-ardenne.cci.fr/AutoIndex_v1/veilles/fiches-techniques/Emballa

ge%20Info/2004/11emballagesactifs.pdf

L'emballage actif participe au succès de Charal Snack

Le hamburger lancé par Charal il y a plus d'un an, et qui se cuit au micro-ondes dans son emballage, arencontré le succès, selon le marketing de la marque.Aujourd'hui Charal déclare détenir 25% de parts de marché du Snacking chaud au rayon frais. Premierproduit de la gamme Charal Snack, le hamburger a été suivi de plusieurs autres développements quicompte aujourd'hui 6 références (3 Cheeseburger et 3 Baconcheese).

Aujourd'hui la gamme s'enrichit d'un hot dog, avec le même principe d'emballage actif. Charal Snack adéjà conquis 1 million de foyers avec une fréquence d'achat supérieure à celle du marché, indiqueCharal.

Devant le succès de ses produits snacking qui représentent 10% des ventes de la marque en rayonboucherie, Charal a décidé encore d'innover (voir prochain n° ED)

Sources : Emballage Digest, 04/04/2007

http://www.emballagedigest.fr/blog.php?2007/04/04/5145-lemballage-actif-participe-au-succes-de-

charal-snack

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Des blisters actifs pour la pharmaceutique

Formpack® Dessicant : un blister anti-humidité

Pour répondre au besoin de protection contre l'humidité de produits très sensibles, Alcan Packaging amis au point le Formpack® Dessicant. Cet emballage, qui étend la gamme de blisters haute barrière enaluminium Formpack®, utilise un matériau dessicant, c'est-à-dire absorbeur d'humidité, pour lesproduits médicaux et pharmaceutiques très hygroscopiques. Le complexe du corps est unOPA/alu/sous-couche/PE/absorbeur/PE, l'opercule est un complexe vernis/alu/PE. A la différence desemballages conventionnels qui comportent des bandes ou des sachets dessicants, l'agent est encapsulédans la couche de scellage en polyoléfine. Ainsi, un emballage barrière flexible qui contient un oxydede métal (MeO) dans sa couche de polymère interne (en contact avec le produit) réagit à de faiblesniveaux d'humidité pour produire un hydroxyde de métal (MeOH2). Cette réaction n'est pas réversible àla température de stockage du médicament. Le produit reste ainsi protégé à la fois de l'humidité (lacavité conserve une humidité relative inférieure à 10%) et du dessicant. Le blister (d'une épaisseur totalede 121 microns, pour un poids de 206,3 g/m2) est composé d'un film polyamide de 25 microns, d'unfilm aluminium de 45 microns, et d'un film polyoléfine de 50 microns qui contient les agentsdessicants. Cet emballage a remporté le trophée Alufoil 2007 décerné par l'EAFA.

Un blister intelligent pour une observance renforcée

Le blister «Intelligent® Med-ic™», distribué par ABR Pharma et fabriqué par l'américain InformationMediary Corp, enregistre la date et l'heure exacte de chaque extraction médicamenteuse de façonautomatique et sans intervention du patient. Le système protégé par deux brevets associe un circuitélectrique quadrillé (imprimé en flexo avec deux encres conductrices à base d'eau) qui est positionné etcollé sur la face plane, généralement en aluminium, du blister, et une puce RFID. Le circuit est dessiné detelle sorte que lorsque le patient expulse un comprimé d'une des alvéoles, l'une des lignes duquadrillage est rompue. Cette interruption électrique donne l'indication qu'un comprimé est sorti dublister. La puce RFID (13,56 MHz) mémorise la date et l'heure exactes de chaque sortie d'un comprimédans une mémoire flash. Le médecin peut ainsi savoir si le patient a bien respecté les posologies. L'autreavantage de ce système est qu'il permet un repérage précoce de toute déviation d'observance despatients. Tous les blisters sont tracés grâce à un numéro d'identification électronique unique etinviolable. Le transfert des données peut s'effectuer par le Web. L'enregistrement électronique desdonnées est conforme à la directive 21 CFR part 11 de la FDA.

Sources : Emballage Digest - 07/04/2007

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Emballages actifs : interactions contenus-contenants

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DiamondClear 100, un nouvel absorbeur d'oxygène pour polymères

Jusqu'ici les systèmes d'absorption d'oxygène rajoutés aux polymères pour en faire des emballagesbarrières donnaient un produit peu transparent et peu brillant. Depuis fin 2007, la société Constarpropose un nouvel absorbeur d'oxygène à introduire directement dans le polymère qui permet d'obtenirdes propriétés barrières tout en maintenant la transparence du plastique. Un premier grade,DiamondClear 100, a récemment obtenu l'approbation FDA pour l'alimentaire et pourrait êtrecommercialisé au cours des prochains mois pour un flacon de ketchup PET monocouche. Le nouvelabsorbeur d'oxygène vise les flacons remplis à chaud et les bouteilles de jus mais d'autres grades sonten développement pour d'autres produits.

En juillet 2008, Constar a présenté une nouvelle ligne de pots en PET à large ouverture pour desaliments remplis à chaud. Quelque soit ce à quoi ils sont soumis, la chaleur et la pression du processusde remplissage à chaud, les chocs et coups inévitables de la chaîne d'approvisionnement, la chuteinattendue sur le sol d'un supermarché ou d'une cuisine, ces conteneurs en ressortent comme neufs.

Les attributs cinq étoiles, une structure mono couche incassable, une protection de barrière élevée et uneclarté comme du cristal, font des pots à large ouverture en PET de Constar une alternative parfaite auxconteneurs en plastique multi couches pour les denrées alimentaires préparées comme les sauces pourpâtes, les salsas, les gelées et confitures, ainsi que de nombreuses autres denrées alimentaires etboissons.

Constar a infusé deux technologies spécialisées dans le nouveau pot. La première, DiamondClear™,assure la fraîcheur, le goût et la couleur du produit grâce à un absorbeur d'oxygène qui est mélangé àune couche unique de PET. La seconde, les pots sont créés en utilisant la Vertical CompensationTechnology™ (VCT™) de Constar, qui emploie une structure de design innovante pour compenser leremplissage et le traitement à haute température, et a prouvé résister à des températures allant jusqu'à200°F (93,3°C). La structure basée sur VCT fournit aussi un avantage sensoriel important. Il semblesolide même s'il est fait en plastique léger.

Sources : Constar - http://www.constar.net

Packakging Europe - 24/07/2008

Un nouveau type d'absorbeur d'oxygène pour l'emballage

Depuis peu, l'Europe autorise l'utilisation d'atmosphère modifiée pour protéger les aliments emballés,et particulièrement celle d'azote contenant jusqu'à 5,7 % d'hydrogène.

Aussi, pour améliorer la conservation des aliments, un nouveau procédé de capture de l'oxygène dansl'emballage, développé par la firme anglaise EMCO Packaging Systems, se base sur la combinaisoncatalytique de ce gaz (O2)avec de l'hydrogène. L'idée est d'utiliser du palladium finement divisé pourcatalyser la formation d'eau à partir de cet hydrogène et de l'oxygène à éliminer de l'espace au-dessusdes aliments. La conversion de l'eau se poursuivra tant qu'il y aura des réactifs. Le métal est accrochédans un non tissé contenant du palladium et fixé dans une mousse recouverte d'une membraneperméable aux gaz. Celle-ci est soudée par radio fréquence. L'eau formée est ainsi piégée dans unechambre de réaction séparée, entre la membrane et le substrat plastique.

Les applications concernent le vin, la bière, les fioles, le verre, le plastique, le jus de fruit, les sauces, lesboissons non alcoolisées... y compris des applications dans des secteurs tels que le médical et lepharmaceutique.

Sources : CCI Emballage Info - CCI Champagne-Ardenne - juin 2007

p. 6Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain

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Emballages actifs : interactions contenus-contenants

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Cloche saveur Président

Le camembert est le fromage préféré des Français avec 75% d'amateurs. Mieux vaut donc ne pas changerune recette qui gagne. Pour innover, Président propose plutôt un nouvel emballage "révolutionnaire" :une cloche saveur micro-aérée

Grâce à son emballage micro-aéré, ce nouveau camembert se conserve parfaitement et garde ainsi sonbon goût et sa texture moelleuse des premiers jours, sans odeur forte dans le réfrigérateur. Il s'agit d'unesynergie unique entre un vrai camembert qui évolue doucement et un emballage micro-aéré qui régulel'affinage du fromage.

Dans la lignée de la Motte Cloche Fraîcheur Président, lancée il y a quelques années pour du beurre,Lactalis innove en avril 2007 en mettant sur le marché le premier camembert sous emballage plastique.

Sources : Site de la marque Président

Un emballage qui allonge la conservation des légumes

Le composite de papier/gluten de blé, mis au point par l'université de Montpellier II, permetd'augmenter la sélectivité aux gaz.

Les fabricants de produits vivants périssables (légumes à feuilles, champignons...) et les producteursd'emballages en papier-carton sont nombreux à contacter Carole Guillaume, maître de conférence àl'université Montpellier II. L'emballage bioactif qu'elle a mis au point avec son équipe de l'unité mixtede recherche « Ingénierie des agropolymères et technologies émergentes », les intéresse au plus hautpoint. Les premiers pour l'utiliser afin d'augmenter la conservation des produits sensibles à l'oxygène(O2) et au dioxyde de carbone (CO2), les seconds pour le produire à grande échelle. Et pour cause.Testé sur des champignons de Paris, ce matériau composite papier/gluten de blé permet de les conserverà 20°C pendant quatre jours contre un seul avec un film synthétique conventionnel. Des résultatstransposables à d'autres produits : salade, asperges...

Une atmosphère modifiée

La « sélectivité » importante de ce matériau biodégradable - il laisse sortir huit fois plus de CO2 qu'il nelaisse entrer d'oxygène - crée une atmosphère modifiée à l'intérieur de l'emballage. La condensation,responsable de l'apparition de tâches noires sur les champignons de Paris, en est d'autant réduite,limitant alors le développement de micro-organismes. Ces caractéristiques sont apportées par le gluten,dont la sélectivité - rapport de la perméabilité au CO2 sur la perméabilité au O2 - est de 25. Le papier,lui, n'est qu'un support, obligatoire pour donner au matériau une résistance mécanique suffisante. Toutl'enjeu s'est concentré autour de la bonne pénétration de la solution de gluten de blé au coeur du réseaucellulosique. Et ce, afin de limiter au maximum la perte de sélectivité de ce matériau « hybride », entre lemulticouche et le composite. La forte porosité du papier - le produit a été développé par Smurfit - nepermet pas, à elle seule, d'obtenir de bons résultats. L'équipe de recherche l'a associée à une technologied'enduction très peu classique. « Plutôt que d'utiliser le procédé consistant à étaler la solution aumoyen d'une réglette, nous avons opté pour un rouleau fileté autorisant une meilleure pénétration »,explique Carole Guillaume. Ce qui a exigé un long travail sur la viscosité de la solution de gluten. «Nous avons joué sur le plastifiant ainsi que sur la concentration en protéines », précise-t-elle. Cecomposite pourrait bientôt faire l'objet d'un dépôt de brevet. Seul hic : Smurfit, au départ partenaire del'université, n'a pas donné suite au projet et le groupe cartonnier n'aurait même jamais eu de contrat derecherche en sa possession... Ce qui bloque aujourd'hui les demandes des divers concurrents pourpasser à la phase industrielle.

Objectif : se passer de la couche de papier

Mais Carole Guillaume a déjà de nouveaux défis qui l'attendent. Son objectif serait de se passer de lacouche de papier. Non seulement elle rend le matériau composite opaque, un inconvénient de poidsdans l'industrie alimentaire, mais elle diminue aussi fortement la sélectivité du gluten - elle passe de 25à 8. Et ce, malgré les efforts attachés à l'enduction. « Nous travaillons aujourd'hui sur un mélange degluten de blé et de nanoparticules d'argile, nous confie-t-elle. Le matériau semble assez résistant d'unpoint de vue mécanique. La sélectivité du gluten, elle, reste inchangée tout comme son côté translucide.» Décidément, les nanotechnologies semblent être le remède à tout problème.

Sources : Usine Nouvelle - 04/05/2006 - Virginie Guérin

p. 7Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain

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Emballages actifs : interactions contenus-contenants

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Vitagora travaille sur les emballages actifs

Premier projet de Vitagora® à être co-labellisé par deux autres pôles de compétitivité, EMAC estégalement celui dont le budget est le plus élevé : 5,5 millions d'euros. D'une durée de trois ans, ce projeta été retenu par le Fonds Unique Interministériel (FUI) et commencera début 2009. Porté par Lactalis,EMAC a pour objectif de mettre au point un emballage actif permettant de mieux préserver les qualitésorganoleptiques des produits laitiers et charcutiers sur des durées plus importantes. Plusieursindustriels et différents laboratoires sont impliqués dans ce projet d'autant plus important qu'ilconcerne la thématique « emballage » qui fait l'objet de nombreux travaux dans le monde.

De nombreux fromages traditionnels, en particulier de la Bourgogne et de la Franche-Comté (Epoisses,Chaource, Comté, Morbier…), sont encore vendus « à la coupe », dans les hypermarchés. Pour autant,cette pratique s'est considérablement réduite au cours des dernières années, d'où le développement de ceque les professionnels du secteur appellent le « frais emballé » dont l'inconvénient majeur est que laqualité des films utilisés ne permet pas de garantir leurs caractéristiques organoleptiques du produitau-delà de quelques jours. Dans ce contexte, la filière « fromages » du pôle Vitagora® s'interroge sur lafaçon dont certains fromages vont pouvoir réussir leur transfert du rayon coupe au libre-service, cecidans des conditions d'emballage qui leur permettent de conserver leurs caractéristiquesorganoleptiques. Les industriels concernés déclarent : « si nous parvenons pour ces produits à garantirune durée de conservation jusqu'à vingt jours, il existe des réseaux commerciaux et logistiquescapables de s'organiser de manière à les distribuer largement au niveau national, voire international ».D'où l'idée de créer un emballage actif.

L'implication de trois pôles : une première pour Vitagora®

C'est dans ce contexte qu'a émergé le projet EMAC qui regroupe trois industriels des secteurs laitier etcharcutier - Lactalis, Chazal et les Salaisons Dijonnaises -, mais aussi les sociétés AFT Plasturgie,Plastilax du groupe Lacroix, et Wipack ainsi qu'un certain nombre de structures de recherche et delaboratoires parmi lesquels le Centre de Valorisation des Glucides (Dury) et le GRESPI/LEMPE (Groupede Recherche en Sciences Pour l'Ingénieur/ Laboratoire d'Etudes des Matériaux Polymères d'Emballage)de l'ESIEC (Reims), le CRITT 2ABI (Dijon) et l'ENSBANA (Université de Bourgogne). « Tout est partid'une observation faite par les ingénieurs d'AFT Plasturgie, une PME dijonnaise qui travaille dans lesecteur des compounds », rappelle-t-on chez Lactalis. En effet, ils ont observé que les composésagro-sourcés, en l'occurrence issus du chanvre, incorporés dans des matières plastiques, destinéesessentiellement au secteur automobile, présentent des propriétés de sorption et de désorption.

Une étude de faisabilité menée par le CRITT 2ABI ayant permis de vérifier ces propriétés, Lactalis s'estassocié à la construction d'un projet de recherche. « Lactalis venait de lancer la cloche à saveur ducamembert Président qui est une véritable ébauche d'emballage actif. En effet, celle-ci est dotée enparticulier d'une membrane perméable micro-aérée permettant de régler le problème d'odeur tout engarantissant la qualité du produit durant un certain temps ». Plastipolis (Rhône-Alpes/Franche-Comté)et Industries et Agro-Ressources (Champagne-Ardenne/Picardie) se sont engagés aux côtés deVitagora® afin de co-labelliser le projet à trois, ce qui est une première pour le Pôle.

Contacts :

Pôle Vitagora : http://www.vitagora.com

Sources : Emballage Magazine - 11/09/2008

p. 8Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain

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Emballages et développement durable

Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain - Rencontre Innovation n°3 -30/09/2008

Et les questions environnementales...

Les emballages représentent 25% du poids et 35% du volume total des déchets. Un foyer jette enmoyenne 10 emballages par jour. A l'ère du développement durable, les emballages doivent intégrer lesenjeux environnementaux.

Pour 46% des français, l'emballage est ressenti comme envahissant. 61% considèrent la facilité derecyclage d'un produit « comme très importante pour eux ». Enfin, un français sur deux a remarqué unproduit dont l'emballage était excessif (trop volumineux, trop lourd ou trop luxueux). Ce sont lesbiscuits, les lessives et l'électroménager les plus incriminés.

Cette prise de conscience encourage l'éco-conception des emballages. Moins lourds, facilementrecyclables, compostables, biodégradables, la nouvelle génération d'emballages doit minimiser sonimpact sur l'environnement.

Dans ce contexte, les emballages biodégradables d'origine végétale bénéficient de la tendance dudéveloppement durable. Ils ont été les stars du dernier salon Interpack.

Contacts :

A lire en complément :

- Un emballage actif biodégradable, un emballage actif biodégradable pour préserver la fraîcheur

des légumes pour préserver la fraîcheur des légumes, Fiche N°40

http://www.champagne-ardenne.cci.fr/fr/plate_forme/AutoIndex_v1/veilles/fiches-techniques/Emb

allage%20Info/2006/40emballage_actif_biodegradable.pdf

- Les bioplastiques : caractéritiques et règlementation, Fiche N°45

http://www.champagne-ardenne.cci.fr/fr/plate_forme/AutoIndex_v1/veilles/fiches-techniques/Emb

allage%20Info/2008/45bioplastiques-caracteristiques.pdf

Fiches Techniques rédigées par la CCI Champagne-Ardenne

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Grenelle de l'Environnement : quel avenir pour les déchets ?

A l'automne 2007, le Grenelle de l'Environnement s'est penché sur la problématique des déchets aucours d'une table ronde réunissant associations, entreprises, collectivités locales et représentants del'Etat. Plusieurs priorités ont émergé au cours des discussions fructueuses entre la cinquantaine departicipants de cette table ronde : insciter à la réduction des déchets à la source, faciliter l'usage durecyclé, étendre la responsabilité des producteurs, ou encore réduire le taux de déchets partant àl'incinération.

Pour accroître la prévention et le recyclage, le groupe de travail a proposé notamment d'instituer d'unetarification incitative obligatoire, s'appuyant sur une REOM (redevance d'enlèvement des orduresménagères) ou sur une TEOM (Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères), avec une part fixe et une partvariable (laissée au libre choix des collectivités). Une réforme de la TEOM pourrait intervenir dès la Loide Finances 2009. Une telle mesure permettra de récompenser financièrement les bons trieurs. Lesparticipants ont également proposé d'utiliser la fiscalité pour taxer les produits fortement générateursde déchets.Pour responsabiliser davantage les producteurs quant aux déchets de leurs produits, une réflexion anotamment été engagée sur la modulation des contributions dans les dispositifs existants pouraccroître la prévention (durée de vie, recyclabilité, réparabilité…). La contribution du « Point Vert »pourrait également être étendue aux emballages ménagers de produits consommés hors domicile. Pourune plus grande efficacité du tri, le groupe de travail a en outre préconisé d'harmoniser au niveaunational la signalétique et les consignes de tri.

Concernant la gestion globale des déchets, les participants ont cité quatre propositions ayant faitconsensus :

- une évaluation de l'impact environnemental et sanitaire des différents modes de gestion des déchets,- une politique de recherche, d'information et de suivi plus ambitieuse,- un renforcement du rôle de planification, et- de nouvelles campagnes d'information au niveau national.

Des idées aux actes ! Concrètement, le groupe « déchets » a fixé trois objectifs chiffrés pour les années àvenir :- La réduction de 5 kg par an et par habitant de la production d'ordures ménagères, sur 5 ans (soit 25 kgau total).- Passer d'un taux de 60% de recyclage pour les emballages ménagers en 2006 à 75% en 2012.- Diminuer de 15%, à horizon 2012, les déchets destinés à l'enfouissement ou à l'incinération.

Pour plus de détails sur les propositions et les conclusions de ce groupe de travail, rendez-vous sur lesite : www.legrenelle-environnement.fr (rubrique Ateliers Intergroupes/Déchets).

Sources : Eco-emballages - 15/12/2007

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Performances accrues pour les bioplastiques

Les emballages biodégradables d'origine végétale bénéficient de la tendance du développement durable.Les industriels continuent d'améliorer leurs propriétés... en attendant le décollage du marché.

Ils ont été les stars du dernier salon Interpack ! Pour son cinquantième anniversaire, la grande messeallemande de l'emballage avait décidé de mettre en avant les dernières évolutions dans le domaine desemballages bioplastiques. Des grands noms de l'emballage, comme BASF et Dupont, se pressaientd'ailleurs au côté du producteur d'amidon de maïs NatureWorks (groupe Ingeo) dans le halld'exposition spécialement consacré aux « bioplastics in packaging ». Etonnant, lorsque l'on connaît lafaible pénétration de ce matériau : sur un marché annuel des emballages en plastique estimé à 46millions de tonnes l'an dernier, les « bio » totalisent péniblement 350.000 tonnes, soit 0,8% !

Mais cet engouement s'explique mieux si l'on regarde le taux de croissance de cette niche. Lesbioplastiques progressent de 20% par an, quand le marché de l'emballage ne croît que de deux à quatrepoints - au mieux - chaque année. « A ce jour, ce sont surtout les producteurs de produits "bio" quis'intéressent à ces emballages, pour aller au bout de leur démarche », indique Charlotte Barberet,directeur marketing chez Flexico. L'entreprise française présentait entre autres sur Interpack unefermeture à base d'acide polylactique (PLA) pour rendre ses sachets Biopryl totalement biodégradables.Cette solution a récemment été adoptée par un fournisseur de la grande distribution dans le secteurhygiène-beauté.

Si le développement des bioplastiques est limité, c'est pour des questions de coût. Ce matériau, qui sedégrade en 180 jours, contre 400 ans pour les plastiques traditionnels, est de 60 à 80% plus cher que cesderniers. Mais ce n'est pas le seul obstacle. Ses propriétés en termes de bruit, de barrière aux arômes ouaux gaz et de résistance mécanique sont loin d'égaler celles des emballages issus à 100% de dérivés dupétrole.

Des additifs pour combler les handicaps

«Des propriétés doivent être améliorées pour arriver au niveau de certains emballages en plastique,reconnaît Jean-Claude Jammet, responsable d'un groupe de recherche sur les matériaux et les emballagesactifs et interactifs chez Alcan Packaging. Certains bioplastiques rendent notamment les emballagesfragiles et bruyants. Et il est souvent nécessaire de les combiner à des produits d'origines différentespour répondre à toutes les contraintes. ». A Düsseldorf, les industriels se sont donc attachés à rassurerles possibles utilisateurs, même s'ils n'ont pas encore trouvé la martingale qui leur permettrait d'obtenirdes emballages 100 % d'origine biologique.

Le recours à des additifs est une solution. Le spécialiste américain PolyOne, par exemple, a développédes additifs aptes à combler les handicaps des plastiques bio en leur conférant des propriétés anti-U.V.,antibuée ou antistatiques. De son côté, le japonais Huhtamaki a choisi de combiner plusieurs matériauxen introduisant des biopolymères dans la couche recouvrant ses gobelets en carton destinés aux glacesou yogourts, pour les rendre imperméables. DuPont Packaging a cherché à améliorer la résistancemécanique des bioplastiques avec son Biomax TPS (thermoplastic starch). Il l'a doté d'un agent quidurcit l'acide polylactique, ce qui permet d'accroître ses performances mécaniques, mais aussi de gagnerde la matière en réduisant le volume des matériaux d'emballage. Le Biomax TPS est notamment utilisépour les plateaux intérieurs d'emballages de confiserie (chocolats suisses Marks et Spencer). S'attaquantà une autre faiblesse des polymères bio, l'absence de barrière à la vapeur d'eau et à l'oxygène, AlcanPackaging a développé le Ceramis-PLA, essentiellement destiné aux barquettes. Les chercheurs dugroupe canadien ont ainsi déposé une couche de silice d'une centaine de nanomètres à l'intérieur d'unfilm de 12 microns d'épaisseur. « Mais ce n'est qu'une étape intermédiaire, prévient Jean-ClaudeJammet. Car cette avancée ne permet pas de résoudre les problèmes mécaniques, ni la question dessoudures. »

Combiner biopolymères et dérivés du pétrole

Dans bien des cas, les producteurs ont choisi de mélanger le biopolymère avec un polymère de synthèse.C'est l'option choisie par Flexico, dont les sachets Biopryl ne contiennent que 30% de PLA, le resteétant constitué de polyester, « matériau biodégradable à base de pétrole », assure l'industriel. Le mêmeprocédé est utilisé par BASF. Le groupe allemand présentait Ecovio, qui mêle 45% de PLA à une majoritéde polyester. Ecovio est destiné prioritairement au marché des sacs et des pots thermoformés. Toujourssur le même principe, Biostarch, une entreprise suisse, fait fabriquer en Chine des films dont laparticularité est de se désintégrer dans l'eau chaude en moins de deux minutes. Composés de 50%d'amidon de maïs et de 50% de PVA (polyacétate de vinyle), ils pourraient trouver une application dansles tablettes de lessive, mais également dans l'emballage de tout produit ne présentant pas un tauxd'humidité élevé et n'impliquant pas des durées de conservation trop longue. Si l'usine, située près dePékin, fabrique aujourd'hui seulement 50 tonnes par mois, Heinz Lüthard, directeur des ventes de lasociété, assure qu'une nouvelle unité de production pourra produire, dans six mois, 1.000 tonnes de

films par mois.

S'ils veulent vraiment soigner leur image environnementale, les industriels de l'emballage ne peuventpas se contenter d'intégrer des proportions plus ou moins fortes de polymères d'origine végétale dansleurs produits. Déjà, les encres utilisées sur les emballages sont devenues biodégradables, grâce àl'utilisation d'huiles végétales en lieu et place des huiles minérales. PolyOne propose de son côté descolorants écologiques à l'ensemble de ses clients. Mais la vraie révolution des bioplastiques est sansdoute encore à venir.

Décoller grâce à des végétaux non alimentaires

En effet, ces emballages, aujourd'hui obtenus à partir de maïs, de pommes de terre, de betterave, d'écorcede riz ou de canne à sucre, pourraient demain être produits en recyclant des pieds de maïs ou des résidusde tomates. L'université de Naples planche notamment sur cette dernière option. Elle sera peut-être lacondition sine qua non du décollage du marché des bioplastiques. Fabriqués à partir de végétauxservant d'alimentation à une grande frange de l'humanité, ce matériau pourrait être voué aux gémonies, àl'image de ce que subissent les biocarburants aujourd'hui. Après avoir été porté aux nues pour leursvertus écologiques.

Sources : Usine Nouvelle - 15/05/2008 -Olivier Cognasse

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Performances accrues pour les bioplastiques

Les emballages biodégradables d'origine végétale bénéficient de la tendance du développement durable.Les industriels continuent d'améliorer leurs propriétés... en attendant le décollage du marché.

Ils ont été les stars du dernier salon Interpack ! Pour son cinquantième anniversaire, la grande messeallemande de l'emballage avait décidé de mettre en avant les dernières évolutions dans le domaine desemballages bioplastiques. Des grands noms de l'emballage, comme BASF et Dupont, se pressaientd'ailleurs au côté du producteur d'amidon de maïs NatureWorks (groupe Ingeo) dans le halld'exposition spécialement consacré aux « bioplastics in packaging ». Etonnant, lorsque l'on connaît lafaible pénétration de ce matériau : sur un marché annuel des emballages en plastique estimé à 46millions de tonnes l'an dernier, les « bio » totalisent péniblement 350.000 tonnes, soit 0,8% !

Mais cet engouement s'explique mieux si l'on regarde le taux de croissance de cette niche. Lesbioplastiques progressent de 20% par an, quand le marché de l'emballage ne croît que de deux à quatrepoints - au mieux - chaque année. « A ce jour, ce sont surtout les producteurs de produits "bio" quis'intéressent à ces emballages, pour aller au bout de leur démarche », indique Charlotte Barberet,directeur marketing chez Flexico. L'entreprise française présentait entre autres sur Interpack unefermeture à base d'acide polylactique (PLA) pour rendre ses sachets Biopryl totalement biodégradables.Cette solution a récemment été adoptée par un fournisseur de la grande distribution dans le secteurhygiène-beauté.

Si le développement des bioplastiques est limité, c'est pour des questions de coût. Ce matériau, qui sedégrade en 180 jours, contre 400 ans pour les plastiques traditionnels, est de 60 à 80% plus cher que cesderniers. Mais ce n'est pas le seul obstacle. Ses propriétés en termes de bruit, de barrière aux arômes ouaux gaz et de résistance mécanique sont loin d'égaler celles des emballages issus à 100% de dérivés dupétrole.

Des additifs pour combler les handicaps

«Des propriétés doivent être améliorées pour arriver au niveau de certains emballages en plastique,reconnaît Jean-Claude Jammet, responsable d'un groupe de recherche sur les matériaux et les emballagesactifs et interactifs chez Alcan Packaging. Certains bioplastiques rendent notamment les emballagesfragiles et bruyants. Et il est souvent nécessaire de les combiner à des produits d'origines différentespour répondre à toutes les contraintes. ». A Düsseldorf, les industriels se sont donc attachés à rassurerles possibles utilisateurs, même s'ils n'ont pas encore trouvé la martingale qui leur permettrait d'obtenirdes emballages 100 % d'origine biologique.

Le recours à des additifs est une solution. Le spécialiste américain PolyOne, par exemple, a développédes additifs aptes à combler les handicaps des plastiques bio en leur conférant des propriétés anti-U.V.,antibuée ou antistatiques. De son côté, le japonais Huhtamaki a choisi de combiner plusieurs matériauxen introduisant des biopolymères dans la couche recouvrant ses gobelets en carton destinés aux glacesou yogourts, pour les rendre imperméables. DuPont Packaging a cherché à améliorer la résistancemécanique des bioplastiques avec son Biomax TPS (thermoplastic starch). Il l'a doté d'un agent quidurcit l'acide polylactique, ce qui permet d'accroître ses performances mécaniques, mais aussi de gagnerde la matière en réduisant le volume des matériaux d'emballage. Le Biomax TPS est notamment utilisépour les plateaux intérieurs d'emballages de confiserie (chocolats suisses Marks et Spencer). S'attaquantà une autre faiblesse des polymères bio, l'absence de barrière à la vapeur d'eau et à l'oxygène, AlcanPackaging a développé le Ceramis-PLA, essentiellement destiné aux barquettes. Les chercheurs dugroupe canadien ont ainsi déposé une couche de silice d'une centaine de nanomètres à l'intérieur d'unfilm de 12 microns d'épaisseur. « Mais ce n'est qu'une étape intermédiaire, prévient Jean-ClaudeJammet. Car cette avancée ne permet pas de résoudre les problèmes mécaniques, ni la question dessoudures. »

Combiner biopolymères et dérivés du pétrole

Dans bien des cas, les producteurs ont choisi de mélanger le biopolymère avec un polymère de synthèse.C'est l'option choisie par Flexico, dont les sachets Biopryl ne contiennent que 30% de PLA, le resteétant constitué de polyester, « matériau biodégradable à base de pétrole », assure l'industriel. Le mêmeprocédé est utilisé par BASF. Le groupe allemand présentait Ecovio, qui mêle 45% de PLA à une majoritéde polyester. Ecovio est destiné prioritairement au marché des sacs et des pots thermoformés. Toujourssur le même principe, Biostarch, une entreprise suisse, fait fabriquer en Chine des films dont laparticularité est de se désintégrer dans l'eau chaude en moins de deux minutes. Composés de 50%d'amidon de maïs et de 50% de PVA (polyacétate de vinyle), ils pourraient trouver une application dansles tablettes de lessive, mais également dans l'emballage de tout produit ne présentant pas un tauxd'humidité élevé et n'impliquant pas des durées de conservation trop longue. Si l'usine, située près dePékin, fabrique aujourd'hui seulement 50 tonnes par mois, Heinz Lüthard, directeur des ventes de lasociété, assure qu'une nouvelle unité de production pourra produire, dans six mois, 1.000 tonnes de

films par mois.

S'ils veulent vraiment soigner leur image environnementale, les industriels de l'emballage ne peuventpas se contenter d'intégrer des proportions plus ou moins fortes de polymères d'origine végétale dansleurs produits. Déjà, les encres utilisées sur les emballages sont devenues biodégradables, grâce àl'utilisation d'huiles végétales en lieu et place des huiles minérales. PolyOne propose de son côté descolorants écologiques à l'ensemble de ses clients. Mais la vraie révolution des bioplastiques est sansdoute encore à venir.

Décoller grâce à des végétaux non alimentaires

En effet, ces emballages, aujourd'hui obtenus à partir de maïs, de pommes de terre, de betterave, d'écorcede riz ou de canne à sucre, pourraient demain être produits en recyclant des pieds de maïs ou des résidusde tomates. L'université de Naples planche notamment sur cette dernière option. Elle sera peut-être lacondition sine qua non du décollage du marché des bioplastiques. Fabriqués à partir de végétauxservant d'alimentation à une grande frange de l'humanité, ce matériau pourrait être voué aux gémonies, àl'image de ce que subissent les biocarburants aujourd'hui. Après avoir été porté aux nues pour leursvertus écologiques.

Sources : Usine Nouvelle - 15/05/2008 -Olivier Cognasse

Les "nouilles écologiques"

Acecook, grand fabricant de nouilles instantanées, a lancé pour commémorer le 60e anniversaire del'entreprise ses 1ères nouilles "écologiques" dont l'emballage est 100% biodégradable et fait à partir debiomasse.

Les matériaux utilisés sont de l'amidon végétal, du PLA (acide polylactique) et du polyester dégradé. Laparticularité du produit est que tout l'emballage est biodégradable, aussi bien le récipient contenant lesnouilles que les films qui conditionnent la sauce et les épices. Lorsque l'emballage est enfoui sous terre,il peut être entièrement bio-dégradé en 24 mois. Acecook présentera son produit au sommet du G8 àToyako cet été. L'entreprise lance également une campagne auprès des collégiens, leur proposant demettre une plante verte dans le récipient biodégradable qui sert ainsi de pot au début mais qui estensuite dégradé progressivement en terre.

Cup Noodle, autre grande entreprise commercialisant des nouilles instantanées, propose également desnouveaux produits plus écologiques. Une gamme "rechargeable" a été lancée, afin que le consommateurréutilise toujours le même récipient et que seul l'aliment soit acheté sous forme de recharge jetable. Lamarque propose même des récipients personnalisables (couleurs, dessins etc.) Pour les consommateursqui préfèrent la solution 100% jetable, le "cup noodle" sera disponible dans un emballage en papier,réduisant ainsi l'impact environnemental du produit.

Il faut savoir que plus de 54 milliards d'unités de nouilles instantanées sont consommées par an auJapon (chiffre de 2006). Le marché des "nouilles écologiques" n'est donc pas à négliger.

Sources : - Acecook - http://www.acecook.co.jp/news/pdf/0803eco.pdf

- Cup Noodel - http://www.cupnoodle.jp/refill/index.html

- Article sur le sommet international des nouilles - 07/04/2008 -

http://redirectix.bulletins-electroniques.com/bvRJm

Origine : BE Japon numéro 480 - Ambassade de France au Japon - 28/04/2008 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54361.htm

p. 12Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain

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Complas packaging, l'atout environnement

Les particules en polystyrène, communément appelées chips, qui servent à caler les objets à l'intérieurdes cartons d'emballage, présentent un inconvénient majeur. Elles ne sont pas biodégradables etsubsistent dans l'environnement de longues années après utilisation.

Pour offrir une alternative écologique aux industriels, la PME irlandaise ComPlas Packaging s'estlancée, au milieu des années 90, dans la fabrication de chips de calage biodégradables. Ces particulesont successivement été produites à partir d'amidon de maïs, de fécule de pomme de terre, puis de farinede blé extrudée. Elles connaissent un succès croissant, d'après Jean-Michel, qui dirige l'usine françaisecréée par le groupe en 2002, à Jassans-Riottier (Ain). « Nos particules protègent les objets placés àl'intérieur d'un colis aussi bien que le polystyrène tout en étant biodégradables, compostables ourecyclables », explique-t-il. Les trois premières années durant lesquelles il a fait connaître son produitauprès des industriels commençent à porter leurs fruits. Les ventes sont passées de 700 .00 euros en2006 à 1 million en 2007. Il enregistre une évolution encourageante depuis quelques mois : « Lesfabricants de parfums, de produits de décoration et de produits gastronomiques considèrent nosparticules naturelles comme un argument marketing. » La PMI, qui défriche cette niche, a de l'avenir : lachips « bio » représente seulement 10% du marché français, contre 80% en Irlande.

Sources : Usine Nouvelle - 17/04/2008 - Michel Quéruel

Fabrication de cartons imperméables à partir de la bagasse

L'étanchéité des cartons destinés à l'emballage des liquides alimentaires et des produits humides estassurée par de minces couches de polyéthylène souvent associées à une couche d'aluminium, ou par unenduit cireux. Le recyclage du conditionnement composite est possible après séparation des couches deplastique et d'aluminium du carton par des méthodes mécaniques. Les boîtes en carton ciré sontdifficiles à recycler, et sont souvent enfouies ou incinérées.

Le centre de recherche biotechnologique au service de l'industrie sucrière -the Cooperative ResearchCentre for Sugar Industry Innovation through Biotechnology (CRC SIIB)- a mis au point un procédépour produire des cartons d'emballage étanches entièrement recyclables à partir des déchets del'industrie de la canne à sucre ou bagasse. Ces résidus fibreux obtenus après l'extraction du sucre sontconstitués de cellulose, d'hémicellulose et de lignine.

Le procédé consiste en un nouveau traitement par fermentation des déchets qui aboutit à un type delignine convenant à la fabrication d'enduits imperméables. Papiers et cartons sont manufacturés à partirde la cellulose extraite de la bagasse. Le produit final, qui est entièrement réalisé à partir des résidus, est100% recyclable et biodégradable.

Le sucre est le second produit agricole d'exportation du pays après le blé; sa production génère devastes quantités de bagasse dont une partie est utilisée comme combustible pour les chaudières decogénération des usines à sucres.

Sources : CRC SIIB : http://www.crcsugar.com/

Origine : BE Australie numéro 59 - Ambassade de France en Australie - 8/09/2008 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55855.htm

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Une emballage biodégradable en algue

La société Toshiba a développé un emballage biodégradable à base d'algue, avec des caractéristiquescomparables à celles d'un polyuréthane. En effet, ce nouveau matériau a une élasticité beaucoup plusimportante que d'autres matériaux biodégradables (fécule de maïs...). De plus, il ne se déforme paslorsque la température dépasse 75°C.Ce nouveau matériau d'emballage est principalement composé d'acide alginique, un composant fibreuxsitué dans la paroi cellulaire de nombreuses algues (Macrocystis pyrifera, Ascophyllum Nodosum etdifférents types de Laminaria). Cet acide alginique est mis à réagir avec un alcool, puis dissous dans del'eau. On ajoute ensuite un plastifiant et un surfactant ; on mélange le tout pendant cinq minutes àtempérature ambiante, de façon à faire une mousse. La mousse sera ensuite coulée dans des moules, etlaissée à sécher pour obtenir le produit fini.De plus, l'emballage peut être partiellement recyclé en le dissolvant dans de l'eau et en récupérant l'acidealginique.

Sources : Nikkei Business Daily, 29/05/2006

Origine : BE Japon numéro 406 - Ambassade de France au Japon - 31/05/2006 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/33849.htm

Nouveaux colorants biodégradables : additifs pour plastique

PolyOne Corporation introduit sur le marché une gamme de colorants OnColor BIO pour additiver lesplastiques biodégradables tels que :- l'acide polylactique (PLA), § le copolymère PHBV (polyhydroxybutyrate-valerate copolymer),- le succinate de polybutylène s (PBS),- le PBAT (polybutylene adipate-co-terephthalate) ou les mélanges à base d'amidon.

Ces additifs répondent à une demande croissante du marché pour des produits plus respectueux del'environnement. Les colorants sont disponibles sur base de masterbatches biodégradables, dans descouleurs transparentes ou opaques et pour des mises en œuvre par extrusion, injection, soufflage… dansdes applications comme les sacs et sachets, les emballages alimentaires, les bouteilles et bouchons. Ilsrépondent à la plupart des normes de compostage comme EN 13432 (Europe), ASTM D6400 (USA), BPSGREENPLA (Japon) et DIN CERTCO (Allemagne).

Sources : CCI Emballage Info - CCI Champagne-Ardenne - décembre 2007

De la pulpe de betterave pour opacifier le papier

Un projet européen baptisé Beet Pulp a débuté fin septembre 2006 avec pour objectif de valider lespropriétés industrielles résultant de l'incorporation de la pulpe de betterave dans la pâte à papier. Eneffet, il a été préalablement démontré en laboratoire que l'incorporation de la pulpe de betterave(blanchie, séchée et micronisée) à la place des charges minérales telles que le Kaolin ou le talc, aboutit à:- une augmentation de l'opacité des papiers,- une augmentation de la résistance mécanique des papiers.

Ce projet se découpe en trois phases :

- La première phase d'une durée de trois ans pour un coût de 1,5 million d'euros, sera financé à hauteurde 956.000 euros par l'Union européenne. Son objectif consiste en l'optimisation du processus deproduction.

- La seconde phase consiste en un test à l'échelle pilote sur une production de 100 à 500 kg de papier.

- La troisième phase se penchera sur l'étude de l'impact environnemental de la production et sur lesdonnées technico-économiques.

Ce programme réunit 13 partenaires parmi lesquels des unités de recherche, des producteurs de pâte àpapier, un spécialiste du broyage et de la micronisation.

Sources : Environnement Online - 15/01/2007

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Plantic et son film hydrosoluble issu d'amidon de maïs bientôt en Europe ?

Plantic, une entreprise qui est d'origine australienne, propose depuis quelques années un plastiquethermoformable biodégradable complètement hydrosoluble. Issu d'amidon de maïs, le polymère est déjàutilisé par certains grands groupes comme Cadbury et Nestlé pour conditionner leurs chocolats.

Une usine Plantic pourrait bientôt voir le jour en Europe. Plantic devrait prendre une décision dans lesprochains mois. Un choix qui lui permettrait d'économiser sur les coûts de transport, qui représentent12% du prix de vente de son produit, et ce, alors que l'Europe représente le premier marché mondial pourles bioplastiques. Pour mémoire, le Plantic est issu d'amidon de maïs. Outre sa compostabilité - quirépond à la norme européenne EN 13432 -, ce plastique présente la particularité de se dissoudreimmédiatement au contact de l'eau.

Bemis et Plantic associés dans les bioplastiquesLe fabricant d'emballages souples s'allie avec le fournisseur de plastiques issus de ressourcesrenouvelables. Des films "en Plantic ?" C'est pour bientôt.Respectivement spécialisés dans les films souples et les biopolymères, Bemis et Plantic ont décidé demettre leurs forces en commun pour développer une gamme d'emballages souples issus de ressourcesagricoles renouvelables. « Nous pensons qu'en travaillant avec Plantic, nous serons capables de rendrenos produits plus conformes aux exigences environnementales » a déclaré Henry Theisen, président deBemis. Les deux entreprises envisagent de créer de nouveaux films d'emballages qui seront, pour autantque possible, biosourcés. Société d'origine australienne, Plantic s'est fait connaître grâce à sonbioplastique éponyme, obtenu en mélangeant de l'amidon de maïs avec d'autres composés organiques etdont la principale caractéristique est de se dissoudre immédiatement au contact de l'eau.

D'autre part, Plantic a signé un accord de partenariat en 2007 avec DuPont pour développer etpromouvoir des emballages écologiques. L'Australien va travailler avec DuPont pour développer desrésines et des matériaux sous forme de feuilles destinées à des emballages de produits cosmétiques,d'hygiène et alimentaires. DuPont estime que ses revenus en provenance de nouveaux matériaux issusde ressources renouvelables avec des partenariats comme celui engagé avec Plantic doubleront d'ici2015.

Sources : Veille Bioplastiques - 15/11/2007

Emballage Digest - 28/09/2007

Emballage Magazine - 26/05/2008

Budelpack se développe dans l'hydrosoluble

Le conditionneur à façon crée une usine dédiée à Roosendaal, aux Pays-Bas.

Spécialisé dans le conditionnement à façon, Budelpack annonce le déménagement de son usinenéerlandaise de Poortvliet II, dans de nouveaux locaux, à Roosendaal, à 30 km de là. Le site, d'unesurface de 7.000 m2, dont 1.000 m2 pour les bureaux, sera affecté au remplissage et au conditionnementde produits liquides, pâteux et pulvérulents en emballages hydrosolubles. La production devraitdémarrer mi-2008. Avec cet investissement, Budelpack entend clairement conforter son avance sur sesconcurrents en matière de conditionnement hydrosoluble. Ce type d'emballage - en général composéd'alcool polyvinylique - est utilisé pour le conditionnement de produits d'entretien tels que la lessiveet les détergents, ainsi que pour certains produits industriels dangereux à manipuler. Présent dans sixpays européens, Budelpack compte réaliser un chiffre d'affaires de 330 millions d'euros en 2008, avecun effectif de 2.150 personnes.

Sources : Emballage Magazine - 11/12/2007

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Emballages et développement durable

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Monosol, leader mondial des films hydrosolubles

L'américain est le spécialiste mondial des films hydrosolubles à base d'alcool polyvinylique (PVOH).Fondé en 1953, le producteur de films hydrosolubles veut renforcer sa position en Europe. C'estpourquoi MonoSol a réalisé l'acquisition du français Greensol établi à Sens (Yonne). InesNaude-Filonniere, présidente de Greensol, et Laurent Colliot, directeur commercial, rejoignentMonoSol. Comme les deux entreprises collaboraient depuis de nombreuses années, cette acquisitionmarque "une évolution naturelle du partenariat" selon l'expression de P. Scott Bening, Chief ExecutiveOfficer (CEO) de MonoSol. Avec Greensol, MonoSol compte renforcer sa présence sur le marchéeuropéen.

En mars 2007, MonoSol est passé sous le contrôle du fonds d'investissement Catterton Partners. A latête de deux milliards d'actifs dans les biens de grande consommation, l'investisseur veut développerses activités dans les produits respectueux de l'environnement.

Sources : Emballage Magazine - 01/03/2007 et 23/03/2006

Sachets : leurs matériaux se mettent au vert de l'environnement

Les sachets, dont l'utilisation sur les marchés de l'alimentaire et de la boisson continue à augmenter,séduisent toujours pour leur praticité, mais aussi leurs avantages logistiques et environnementauxapportés.

Un film biomatériau à 97%

Le film complexe Ecovel®de Wipf contient 84 à 97% de biomatériau, selon les propriétés barrièresrequises. Le matériau contient de l'amidon de plantes, comme les pommes de terre ou le maïs. Lesdifférents films proposés conviennent au conditionnement de produits secs ou à teneur en eau modéréecomme le café, les produits instantanés, les céréales, biscuits, les aliments secs pour animaux. La sociétéa été récompensée l'an dernier par un Swiss Star et un WorldStar pour l'emballage à maintien verticalréalisé en Ecovel®.

Des solutions biodégradables pour FFS

Mondi Consumer Flexibles lance sous la marque Sustainex un film pour les applications de FFS-formfill seal. Ce film bioplastique est conçu à partir de biopolymères et d'huiles végétales. Il offre despropriétés d'impressions "intéressantes", une bonne machinabilité et des propriétés mécaniques commela résistance à la déchirure, mentionne la société. Le film, qui s'utilise sur toutes les ensacheuses, estscellable sur ses deux faces. Il offre les mêmes propriétés visuelles et caractéristiques qu'un filmplastique standard. Des essais sont en cours avec des producteurs de produits frais.

EcoFlex quadruple sa production

BASF, qui a reçu récemment la médaille du Prix Pierre Potier 2008 récompensant une «innovation enchimie au bénéfice du développement durable» pour son bioplastique Ecovio®, va quadrupler sacapacité de production. Fabriqué à partir d'une matière première renouvelable et entièrementbiodégradable, l'Ecovio® se compose de 45% d'acide polylactique (PLA), obtenu à partir du maïs et de55% d'Ecoflex®, une matière plastique biodégradable de BASF issue de ressources fossiles. Poursatisfaire rapidement la demande, la capacité de production va donc être portée de 14.000 à plus de60.000 tonnes/an. Parallèlement, la société a aussi augmenté la capacité de production de son unité decompoundage qui fabrique l'Ecovio®.

Sources : Emballage Digest - juillet 2008

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Aspects psycho-sensoriels des emballages

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Communiquer par les sens

Lorsque le consommateur arpente les linéaires des magasins, ses cinq sens sont en éveil. Tout d'abord lavue, il regarde, il cherche à identifier le produit souhaité par la couleur et la forme de son emballage.Ensuite, c'est la marque du produit et les diverses indications du packaging qui vont intervenir. Lesdeniers remparts au passage dans le caddie sont les sens de proximité avec en premier lieu le toucher etde plus en plus souvent l'odorat. L'enjeu du concepteur d'emballage est de maintenir une cohérenceentre cet enchaînement de sensations, sans oublier que ce qui est annoncé par la couleur, le toucher etl'odeur de l'emballage soient en accord avec les caractéristiques du produit pour générer l'acte deré-achat.`

Les grands groupes cosmétiques l'ont compris depuis longtemps et donnent à leurs emballages le refletdu produit qu'ils contiennent. On retrouvera la douceur et la texture du coton d'un produit doux ethydratant sur l'extérieur de l'emballage. Nos cinq sens sont les ambassadeurs de notre relation avec lesobjets. La vue, le goût, l'odorat ont déjà fat l'objet de recherche de solutions industrielles, le toucher,par contre fonctionne avec des outils à caractère artisanal.

Les exemples ne manquent pas…

- Le toucher du bouchon d'une bouteille mais aussi le bruit à l'ouverture de la bague d'inviolabilité.

- L'odorat peut aussi être sollicité, c'est le cas des barquettes de fraises qui avec de grosses perforations,pour une excellente ventilation mais surtout pour laisser se répandre cette odeur caractéristique, a étédéterminante pour le développement du marché de la fraise haut de gamme (ciflorette, gariguette). Laqualité doit être reconnue et perçue par le consommateur, il faut lui donner les moyens de voir quellefraise est la bonne. Les produits sont ici valorisés par des efforts en terme de présentation, dont le visuelfait partie, et de perception olfactive.

- Des effets visuels surprenants sont désormais possibles en 3D, par exemple, sur des tubes destinés auxproduits d'hygiène et de beauté sur lesquels le logo ou l'image imprimés semblent traverser le tube. Cesreliefs permettent également une meilleure prise en main.

Les emballages sensoriels constituent un outil du marketing sensoriel qui peut se définir comme ladéclinaison du marketing qui vise à stimuler les achats et à conforter le lien entre la marque et sesclients grâce à la sollicitation des cinq sens. L'action du marketing sensoriel peut se dérouler sur leproduit, la distribution et la communication. La diffusion d'odeurs agréables, une musique entraînante,des couleurs appropriées sont autant de facteurs à considérer dans le cadre de la vente. La forme desobjets et leur texture donnent au consommateur des impressions positives ou négatives.

Contacts :

A lire en complément :

- Emballages plastiques, emballages sensoriels chez Danone - Newsletter Emballage plastique N°2

http://www.packplast.org/_images/pdf/futurs2.pdf

-L'analyse sensorielle au service des produits industriels - Casimir

http://www.casimir.org/pdf/52-analsenso.pdf

L'emballage sensoriel de la glace confiserie de Magnum

Pour ses nouveautés Mini 2008 qui s'enrichissent de deux nouveaux parfums (chocolat noir etfraise&chocolat), Magnum a choisi un emballage wrap aluminisé qui traduit toute la gourmandise decette marque d'Unilever.

"Les Mini Magnum se positionnent dans l'univers de la confiserie et nous avons donc choisi ce typed'emballage qui est un peu l'emballage code de cet univers" explique le chef produit de MagmumFrance. Le support aluminisé exprime toute la dimension sensorielle de la confiserie, ajoute -t-il. Ilsuscite l'achat d'impulsion et l'envie. Le froissement du film et sa sonorité à l'ouverture éveille lagourmandise. Pour les glaces en bâtonnet format classique, c'est l'emballage en carton qui est retenu. Ils'inscrit comme le code des glaces dessert premium. En outre, il est léger et facile à trier, note Magnum.La marque revendique 10% du marché de la glace vendue en GMS, et 60% de pdm sur la glace enbâtonnet premium. Les ventes de Magnum se répartissent à 80% en GMS et 20% hors domicile, dans laligne de la répartition du marché en France (2/3 en GMS et 1/3 hors domicile).

Sources : Emballage Digest - 28/03/2008

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Aspects psycho-sensoriels des emballages

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Un packaging innovant et de rupture chez Yoplait pour Dizzy

C'est un packaging inhabituel, en l'occurrence une bouteille aluminium, que Yoplait a choisi pour sonpremier soft-drink du rayon frais : Dizzy une boisson pétillante, rafraîchissante et lactée, cautionnée parYop. Yoplait a fait appel à Dragon Rouge pour valoriser cette innovation de rupture et répondre à untriple enjeu : ... exister sur un segment hyper encombré et bataillé (l'ultra-frais), séduire une cible dejeunes adultes (15 - 25 ans), par essence très versatile et difficile à capter, et valoriser l'innovationproduit et l'expérience sensorielle et le plaisir qu'il délivre.

Dragon Rouge a donc imaginé un concept de marque, en adéquation avec le packaging, véhiculé parl'univers visuel, en rupture avec les codes du marché de l'ultra-frais, tout en générant mystère, séductionet désir, dans un langage visuel contemporain et sophistiqué : habillage graphique de la bouteillealuminium ; code couleur puissant, premium et novateur - le purple, et identité de marque riche, audécor polysensoriel psychédélique. L'univers de marque choisit de donner la parole à Dizzy, en mettanten scène une mascotte totalement 'déjantée' - le dizzy moose - en s'exprimant dans un registre à la foiscoloriel, typographique et photographique spécifiques.

Sources : Emballage Digest - 18/09/2008

Le design packaging pour femmes explose aux Etats-Unis

Le marché de l'agroalimentaire aux Etats-Unis a recensé 298 boissons, 64 pains enrichis et 57 céréalesciblant spécifiquement les femmes, ces 4 dernières années. Et plus d'un millier de produits en tout,selon une étude de la société Mintel, qui relève deux techniques principales pour "féminiser" unproduit outre-Atlantique : l'ajout de fortifiants censés subvenir à des besoins de la morphologieféminine ou l'élaboration d'un design packaging spécifique. Parmi ces derniers, on note la canette de laboisson The Tab, que Coca-Cola destine aux femmes (dont la teinte dominante n'est pas sans rappeler[celle de Pepsi->8197]), ou des yaourts à boire dont les courbes évoquent le corps des femmes. Et unefois n'est pas coutume, la tendance viendrait du Vieux continent : "Ce concept est très fréquent enEurope. On voit cela beaucoup plus fréquemment en Europe, des boissons qui aident à perdre du poids,des eaux parfumées et des barres chocolatées pour les femmes" analyse Lynn Dornblaser, du cabinetMintel.

Sources : Franceemballage.com - 21/05/2007

Fortant White Merlot obtient l'Oscar de l'Emballage

La bouteille sérigraphiée Fortant White Merlot a reçu l'Oscar de l'Emballage 2004. Cette distinctionrécompense un design contemporain et coloré qui inclut tous les éléments de la bouteille, de la capsuleà vis au verre. La sérigraphie légère, ludique et printannière invite à la détente, à l'évasion. Les couleurschoisies, en parfaite harmonie avec le vin, suggère le caractère fruité et gourmand du vin. Cet emballagesensoriel qui communique si bien les caractéristiques produit a été créé pour séduire un consommateursubmergé par une offre souvent confuse.

Sources : Site de Fortant - http://www.fortant.com

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Aspects psycho-sensoriels des emballages

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Tetra Pak annonce de nouveaux emballages en 2008 avec un fort impact

sensoriel

C'est sur les études des attentes consommateurs en termes d'emballage que les designers du groupeTetra Pak s'appuient pour créer des concepts emballage + bouchon.

Concepts qui sont ensuite proposés à des panels de consommateurs sur un ordinateur. Ceuxsélectionnés sont fabriqués (bouchons et emballages prototypes), puis soumis de nouveau auxconsommateurs qui les testent. Tetra Pak dispose d'un scanner 3D qui scanne les bouchons prototypespour vérifier si ces pièces injectées moulées pourront être produire sur des machines à grande vitesse,sans affecter la qualité de l'emballage final. Ce processus accélère la création : en quelques heures, unconcept est prêt. En un mois, ce sont plus de cent prototypes en moyenne qui sont créés (dont 20 à 30concepts différents).

C'est dans ce centre-laboratoire du design, situé à Lünd, que sont nées les créations que Tetra Pakdévoilera notamment à Interpack en 2008. D'ores et déjà, on peut dire que ces nouveaux conceptsmettent l'accent sur la praticité, le mode de consommation nomade, mais surtout valorisent fortementl'impact sensoriel (son, toucher, sensation, vision) : le contact avec les doigts et les lèvres (pendant quele consommateur boit) a été considéré comme un moyen important de différenciation. L'impression seraégalement mise en avant. Notamment, la thermochromie qui permet d'utiliser l'encre de façon différenteou l'impression numérique et laser qui assure une différenciation tardive.

Sources : Emballage Digest - 21/09/2007

Une emballage visuel pour une prothèse auditive

La société Goodmorning Technology a réalisé un emballage original pour l'entreprise de prothèseauditive Widex. La boîte en carton servant d'emballage à la prothèse auditive est imprimée de manière àdonner l'illusion d'un son au moment de son ouverture.

V o i r l a v i d é o p o u r m i e u x c o m p r e n d r e l e f o n c t i o n n e m e n t :http://www.mercadoc.org/index.php/2007/11/28/499-illusion-sonore

Sources : Mercadoc - 28/11/2008

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Aspects psycho-sensoriels des emballages

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Ouverture d'une matériauthèque sensorielle début 2008

Le 20 mars dernier, à Tours, dans les locaux de l'Ecole Supérieure de Commerce et de Management(ESCEM) Tours-Poitiers, s'est tenue la première Journée du Sensoriel. Cet événement, auquel ontparticipé de nombreux industriels et universitaires, aura permis notamment de donner le coup d'envoid'une nouvelle structure tout à fait originale. Fruit d'une quinzaine d'années de réflexion etd'expériences de deux personnalités du design, Régine Charvet-Pello, directrice de l'agence RCP DesignGlobal, et Jean-François Bassereau, enseignant à l'ENSAM et expert en métrologie sensorielle, ce projet,soutenu par de nombreux partenaires institutionnels et privés, devrait aboutir à l'ouverture de lapremière matériauthèque sensorielle début 2008. Explications de Régine Charvet-Pello. Proposrecueillis par Jean-François Desessard.

BE France - Qu'est-ce qu'une matériauthèque sensorielle ?

Régine Charvet-Pello - Contrairement aux matériauthèques "classiques" qui sont de véritables banquesde données dont l'essentiel de la mission est de recenser chaque famille de matériaux en fonction de sescaractéristiques physiques et techniques, la matériauthèque sensorielle, plutôt généraliste, est centréesur un seul segment, le sensoriel. Autrement dit, il s'agit de prendre en compte les composantesvisuelles, tactiles et sonores de chaque matériau. Aussi cette matériauthèque sensorielle reposera-t-elle àla fois sur un fond réel d'échantillons, que les utilisateurs pourront toucher et prendre en main afin demieux comprendre comment ils fonctionnent, et une base de données qui renfermera un certain nombred'informations caractérisant chaque matériau sur le plan sensoriel et grâce à laquelle il sera possible parexemple de trouver un matériau à partir d'une sensation souhaitée.

BE France - A quels publics sera-t-elle destinée ?

Régine Charvet-Pello - Pour la plupart, les matériauthèques classiques sont issues des écolesprofessionnelles, c'est-à-dire les écoles d'ingénieurs et les écoles d'architecture ou de design. Aussisont-elles essentiellement tournées vers un public d'architectes, de designers, voire d'ingénieurs.Certes, elles répondent également à la demande des industriels et des PME-PMI, mais nous souhaitonsque la matériauthèque sensorielle s'ouvre plus largement à ces publics, mais aussi aux chercheurs, quipourront non seulement y puiser des données mais l'alimenter. Nous tenons beaucoup à ce que cettestructure soit accessible au grand public, mais encore aux scolaires et aux étudiants qui pourront ytrouver des éléments pour réaliser leurs propres travaux universitaires.

Contacts :

Régine Charvet-Pello : tél. +33(0)6 85 40 12 12 - email : [email protected]

Sources :

Origine : BE France numéro 194 - ADIT - 28/06/2007 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43393.h

Sensotact, un référentiel tactile

Cet outil de mesure des sensations du toucher a été élaboré par Renault.

Les perceptions sensorielles interviennent de plus en plus dans la décision d'achat. C'est pourquoiRenault a élaboré un outil de mesure tactile, Sensotact, commercialisé par l'agence de marketingpolysensoriel Quinte&sens. Ce référentiel, pratique et simple d'utilisation selon Sibylle Godeau, chefde produit, analyse les perceptions tactiles et les répertorie afin de mieux répondre aux attentes desconsommateurs. Il se présente sous la forme d'une mallette contenant 10 descripteurs et 50 références."On peut référencer l'intensité de rugosité du packaging d'un soin de gommage, en cohérence avec le gelgranuleux contenu dans l'emballage, ou mesurer le toucher de l'emballage d'un gel nettoyant pourretrouver la même sensation que l'on a sur le visage, une fois le soin appliqué, indique Sibylle Godeau.Le packaging n'est plus seulement un facteur dans la décision d'achat mais devient aussi un moded'emploi." Depuis son lancement, Sensotact a permis de développer des "cartes d'identité tactile" pourles designers et le marketing ou de référencer des produits dans les bases de données sensorielles deresponsables R&D dans les secteurs de la cosmétique, du sport, du textile, des jouets...

Sources : Emballage Magazine - 08/12/2004

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Aspects psycho-sensoriels des emballages

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Plastipolis labellise le projet Plastiglass

Dans le cadre du pôle de compétitivité Plasturgie - Plastipolis- un projet en cours de développementétudie les propriétés sensorielles des matériaux plastiques (toucher, odeur, couleur,...). L'objectif est dejouer sur les cinq sens, et en particulier sur ceux qui sont peu utilisés comme le toucher et l'odorat. Ceprojet trouve des applications nombreuses sur tous les marchés concernés par l'aspect «marketing» desproduits contenant des matériaux plastiques.

Plastiglass : les plastiques sensoriels appliqués aux emballages cosmétiques

Objectif :Substituer le verre par le plastique dans l'emballage cosmétique en reproduisant toutes les propriétéssensorielles du verre.

Partenaires :PLASTOHM ( porteur )MINO GAILLARD SNDGITECH

Sources : Pôle Plastipolis - http://www.plastipolis.fr

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Emballages, traçabilité et contre-façon

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Suivre la trace vos produits

La norme NF EN ISO 8402 définit la traçabilité comme « l'aptitude à retrouver l'historique, l'utilisationou la localisation d'une entité au moyen d'identifications enregistrées », le mot entité désignant d'unefaçon générale une activité ou un processus, un produit ou un organisme vivant. La traçabilité répond àdes attentes des consommateurs, des entreprises et des pouvoirs publics.

Si la traçabilité a concerné tout d'abord des produits issus de secteurs d'activités exposés à des risques(agroalimentaire, santé, aéronautique…), elle est aujourd'hui devenu une démarche incontournable quiconcerne de nombreux autres secteurs : automobile, transport, BTP, textile, ameublement, cosmétique,industrie du luxe, maintenance, traitement des déchets…

Technologies de mise en œuvre : le RFID prend le pas sur le code à barres

La mise en œuvre d'une gestion de la traçabilité repose sur l'utilisation de technologies de support et decapture de l'information (optiques, électroniques…) associées à des technologies de l'information et dela communication. Alors que les codes à barres linéaires semblent demeurer les supports les plusutilisés, ils sont aujourd'hui progressivement délaissés en faveur des étiquettes électroniques RFID quiprésentent davantage d'atouts mais dont les coûts restent encore élevés.En termes d'évolutions technologiques, il convient également de citer le développement des codesmatriciels (Datamatrix, QR Code…), et plus généralement les travaux actuels qui s'orientent vers latraçabilité unitaire des produits (code numérique unique, Electronic Product Code ou EPC) et vers lalocalisation de produits en temps réel (Real Time Locating System - RLTS).

La contrefaçon et les systèmes d'authentification

La contrefaçon est le fait de reproduire ou d'imiter quelque chose sans en avoir le droit. La notion decontrefaçon a souvent une connotation péjorative, sous-entendant une chose de mauvaise qualité. Lacontrefaçon touche tous les domaines de la production industrielle : reproduction musicale (ex. CDmusical), production de vêtements (ex. pantalon), production alimentaire (ex. sauce mayonnaise ditenaturelle), accessoires de luxe (ex. parfum), médicaments (cancer; troubles de l'érection; infections)…

Les technologies d'authentification permettent d'apporter la preuve de l'authenticité d'un produit oud'un organisme vivant, ou de reconnaître un individu. Elles sont en particulier mises en œuvre pourdétecter et dissuader les contrefaçons et les falsifications de documents.

La preuve de l'authenticité d'un produit est apportée par un élément probant qui lui est intimementattaché.

Les éléments probants peuvent être visibles dans des conditions d'observation normales, nécessiter unoutil d'inspection manuel (dispositifs cachés) ou une trousse de détection plus sophistiquée(dispositifs discrets), ou encore requérir une analyse de laboratoire (dispositifs légaux).

Contacts :

A lire également, les fiches techniques de la CCI Champagne-Ardenne :

- "RFID pour les emballages inteligets"

http://www.emballagesmagazine.com/article/page_article.cfm?idoc=134549&navartrech=1&id_sit

e_rech=12&maxrow=6f

- "Lutte contre la contrefaçon"

http://www.champagne-ardenne.cci.fr/fr/plate_forme/AutoIndex_v1/veilles/fiches-techniques/Emb

allage%20Info/2004/22luttecontrefacon.pdf

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Emballages, traçabilité et contre-façon

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Pas de réglementation européenne de la RFID

Bruxelles souhaite laisser le marché des étiquettes radio se développer sans entraves.

S'exprimant lors du dernier CeBIT, le salon international des technologies de l'information, à Hanovre(Allemagne), Viviane Reding, commissaire européen chargée de la société de l'information et desmédias, a déclaré qu'"il n'y aura pas de réglementation en matières de puces RFID" au sein de l'Union."L'Europe est l'un des principaux acteurs internationaux pour la recherche et le développment enmatière de technologie RFID, et ses entreprises occupent une position enviable dans ce domaine",souligne-t-elle. Ses services estiment que le marché européen pourrait passer de 500 millions d'euros en2006 à 7 milliards en 2016.

En revanche, à la suite de la consultation publique lancée il y a un an sur le thème des étiquettesélectroniques, elle estime qu'il faut fournir un effort d'information auprès des citoyens, dont 70% sedisent être mal informés sur le sujet. La Commission envisage néanmoins d'adapter la législationexistante en matière de protection de la vie privée. Elle proposera dans quelques mois des modificationsà la directive "vie privée et communications électroniques" afin que celle-ci tienne compte desapplications RFID. Bruxelles va suivre l'évolution du marché de la RFID et fera fin 2008 une nouvelleévaluation des "options politiques envisageables" et du "besoin d'initiatives législativessupplémentaires".

Sources : Emballage Magazine - 23/03/2007

Première étiquette sécurisée intelligente

Toppan Printing, Hitachi et Hitachi Chemicals ont développé conjointement la première vignette quicombine un hologramme et une puce RFID, nommée "RFID Crystagram". Cette étiquette permet degarantir l'authenticité d'un produit grâce à l'hologramme et d'en assurer le suivi grâce à la puce RFID.Les trois entreprises visent le marché des produits de luxe, des médicaments et de l'alimentaire pourlesquels la traçabilité et l'authenticité sont indispensables.

L'hologramme utilisé est un "crystagram", produit développé par Toppan Printing : l'hologramme estfaçonné par ablation avec un faisceau d'électrons (démétallisation) ce qui donne une image dehaute-définition très difficile à reproduire. De plus, un adhésif spécifique est utilisé afin que, en casd'arrachage de la vignette, seul le film soit enlevé et que l'hologramme reste fixé sur le produit.

La puce RFID employée est la "mu-chip" développée par Hitachi : mesurant 0,4 x 0,4 mm2 pour uneépaisseur de 0,045 mm, c'est la plus petite puce RFID du monde. Elle possède une mémoire de 128 bits,permettant d'attribuer un code unique à 38 chiffres à chaque puce, et utilise une fréquence de 2,45 GHz.

L'aluminium déposé pour réaliser l'hologramme sert aussi d'antenne radiofréquence. Le produit finalobtenu a une épaisseur de 0,05 mm et la distance de transmission est d'environ 2 cm pour une étiquettede 25 x 20 mm2 (la distance varie en fonction du modèle et de la taille de l'hologramme ainsi que dusupport sur lequel il est fixé).

La mise en vente est assurée par Toppan Printing, la fabrication par Hitachi Chemicals et la vente dusystème de lecture des puces par Hitachi. La prise de commande a débuté le 4 mars 2008 et les premierslots de RFID Crystagram seront prêts en septembre. Le prix de l'unité est actuellement de 50 yens (30cents) mais si les objectifs de vente sont atteints (400 millions de yens soit 2,5 millions d'euros d'ici2010) une production de masse (10 millions d'étiquettes par mois) sera amorcée, abaissant ainsi le prixd'une unité à 30 yens (18 cents).

Contacts :

mu-chip, Hitachi (en) - http://www.hitachi.co.jp/Prod/mu-chip/

Sources : - Press release Toppan Printing (japonais/anglais) - 28/02/2008 -

http://www.toppan.co.jp/english/news/newsrelease688.html

- Tech-on (japonais) - 29/02/2008 -

http://techon.nikkeibp.co.jp/article/NEWS/20080229/148223/?ref=ML

Origine : BE Japon numéro 476 - Ambassade de France au Japon - 25/03/2008 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53655.htm

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Emballages, traçabilité et contre-façon

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Allô, un emballage vous "parle"

L'américain Graphic Packaging annonce la première application de la technologie interactive Snap2C.

Accéder aux informations commerciales ou autres relatives à un produit via un téléphone : c'est ce quepermet de faire l'américain Graphic Packaging avec la technologie interactive Snap2C, dont la premièreapplication vient d'être réalisée pour le volailler Springer Mountain Farms. Un code DataMatrix estintégré à l'emballage. En le scannant avec un téléphone portable, le consommateur peut être connecté àune « hotline » pour obtenir des informations, directement ou sur son ordinateur personnel, sur lesescalopes de poulet ou des recettes, s'assurer qu'il a tous les ingrédients pour cuisiner le produit, oubénéficier d'offres spéciales, de promotions… « Snap2C crée un lien marketing en temps réel entre leconsommateur et le produit sur le point de vente et chez lui, sur le lieu de consommation », souligneCharles Brignac, responsable marketing des solutions d'emballage pour le commerce de détail chezGraphic Packaging.

Sources : Emballage Magazine - 10/09/2008

Une étiquette électronique dans un bouchon

NEC et Toyo Seikan ont conçu un prototype de capsule en plastique intégrant une puce RFID.

Les groupes japonais NEC et Toyo Seikan ont conçu un prototype de bouchon en plastique intégrantune étiquette électronique et l'antenne associée, permettant de stocker des informations sur la traçabilitédes boissons ou des données commerciales. Selon le groupe d'électronique, cela constitue une premièremondiale. La puce, d'un diamètre de 24 millimètres, fonctionne à 2,45 gigahertz. Les deux partenairesprévoient de lancer la fabrication en série de cette capsule en 2008. Ils annoncent également travailler àdes développements sur les boîtes-boissons, les briques en carton, les bouteilles en verre et les flaconsen plastique.

Sources : Emballage Magazine - 23/03/2007

Des enveloppes à "puces"

La Poste espagnole a lancé un projet unique en Europe d'étiquettes à puces à coller sur les enveloppes.Avec 10.000 enveloppes-tests par mois, ce dispositif devrait pouvoir permettre de détecter lescongestions en temps réel et d'améliorer la qualité de service. Le système a été développé pars lescompagnies Aida Center, Symbol et Sybase. Après avoir investi plus d'un million d'euros, la Posteespère ensuite réutiliser cette technologie pour certaines de ses activités et éventuellement l'étendre àplus long terme à tout le courrier.

Une étiquette RFID (Radio Fréquence Identification) ressemble à une étiquette classique. Elle est déjàutilisée dans les entrepôts et est considérée comme le successeur du code barre. Elle est constituée d'unepuce qui contient une antenne émettrice et les données d'identification de l'objet. Les données sonttransférées à un récepteur pour localiser le colis. Pour mener à bien ses expériences, la poste a acquis5.000 étiquettes, 1.900 antennes fixes et 330 lecteurs.

Cependant, cette technologie suscite cependant de nombreuses polémiques. Les données de localisationpourraient en effet constituer une atteinte à la vie privée des acheteurs, en permettant leur "pistage".Dans le cas de la Poste, elle supposerait un contrôle total du système postal espagnol. Mais la Poste aexpliqué que ces 10.000 envois seront réalisés par un organisme extérieur et que ces étiquettes necontiendront aucune donnée personnelle mais un tout au plus un numéro d'identification. Par ailleurs,ces étiquettes sont passives et n'émettent d'information qu' à proximité d'une antenne.

Enfin, la Poste gère plus de 5 milliards d'envois postaux par an et dessert plus de 19 millions dedomicile. L'usage généralisé d'étiquette électronique n'est donc pas encore envisagé car il seraitextrêmement coûteux. Il pourrait néanmoins être utilisé pour les envois de paquets.

Sources : El Pais, 13/03/2007

Origine : BE Espagne numéro 62 - Ambassade de France en Espagne - 26/04/2007 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/42444.htm

p. 24Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain

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Emballages, traçabilité et contre-façon

Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain - Rencontre Innovation n°3 -30/09/2008

SATO lance le DIP

SATO, pionnier de l'Identification Automatique et de la Collecte de Données, et leader dans l'impressioncode-barres et les solutions EPC/RFID, a annoncé sa nouvelle technologie d'impression RFID (enattente de brevet) : une tête d'impression thermique intégrant un encodeur à la conception unique. Cetencodeur rend possible l'envoi de données avec une telle précision que cela permet l'encodage exact etdirect des inlays de petite taille. L'impression de petites étiquettes RFID ne nécessite aucunconvertisseur d'étiquettes ni processus supplémentaire d'insertion d'inlay RFID : d'où le terme DirectInlay Printing (impression directe sur inlay).Les mandats RFID, incluant ceux mis en place par les principaux groupes de la distribution, font monterle besoin en système RFID UHF. Les tags RFID UHF offrent des avantages évidents en terme de capacitéde lecture à volume élevé, même dans des environnements difficiles. Cette technologie d'impressionRFID innovante est également parfaitement adaptée aux besoins des applications RFID UHF en circuitfermé.En plus de cette optimisation mécanique, unique et avantageuse de l'imprimante RFID UHF, le bénéficede cette technologie (en attente de brevet) est qu'elle garantit un flux plus important, car elle imprimetrès précisément sans réajustement constant de l'étiquette et de son positionnement. Cette techniqueinnovante est idéalement adaptée aux exigences de la RFID Gen 2 conforme EPC, car elle garantit que lestags vierges soient identifiés et correctement marqués.

Avec DIP, les fournisseurs de la distribution disposent d'un système abordable pour répondre auxexigences de l'étiquetage conforme RFID des palettes et des cartons. Ils s'adapteront aux applicationsexistantes au niveau des cartons, même pour équiper les utilisateurs pour les exigences futuresd'équipement au niveau des articles unitaires. Les tags de petite taille (ils peuvent être aussi petits que97 x 27 mm) sont acceptés par les acteurs majeurs de la distribution, en combinaison avec les étiquettespalettes d'expédition EAN 128 existantes. DIP ne nécessitent pas de besoins spécifiques pour êtreintégrées dans les systèmes ERP ou WMS existants. Les applications « Slap&Ship »1 simples peuventêtre réalisées de manière satisfaisante : un scanner est connecté à l'imprimante, sans modification del'infrastructure IT existante, pour capturer automatiquement les données depuis des étiquettes àcode-barres, encoder les données et imprimer des étiquettes RFID à la demande.« DIP est tout simplement la récompense pour notre investissement considérable en Recherche &Développement, spécialement en impression RFID, pour aider à l'adoption plus large de la technologiedans la chaîne d'approvisionnement », dit Kaz Matsuyama, Directeur Général de SATO International. Ilajoute : « L'intégration facile dans les applications existantes et les systèmes IT offre une preuvejustifiée de retour sur investissement, même pour les applications d'étiquetage conforme. »

Slap&Ship signifie appliquer une étiquette RFID sur un carton ou une palette juste avant l'expédition,d'un fournisseur vers un distributeur. Un scanner est connecté à l'imprimante, habituellement sansmodification de l'infrastructure IT existante, pour capturer automatiquement les données qui sonttransmises au tag RFID. L'usage de la RFID est de satisfaire strictement les exigences du distributeur,comme parfois le mandat RFID chez Metro ou Wal-Mart.

A propos de SATOSATO est un pionnier de l'industrie de l'Identification Automatique et de la Collecte de Données(AIDC), et l'inventeur mondial de la première imprimante code-barres électronique transfert thermique.SATO a révolutionné l'industrie du code-barres en introduisant le concept de Système de Collecte deDonnées et d'Etiquetage (DCS & Labelling) - une solution totale d'étiquetage et de code-barresfournissant des imprimantes code-barres de haute qualité, des scanners et des terminaux de lecture, deslogiciels de création d'étiquettes et des consommables. SATO est l'un des premiers à avoir introduit surle marché une offre complète de solutions multi-protocoles RFID UHF conformes EPC.

SATO est une entreprise côtée sur le premier marché de la Bourse des Valeurs de Tokyo au Japon. SATOpossède des filiales aux Etats-Unis, en Belgique, en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni,en Pologne, en Nouvelle-Zélande, en Australie, à Singapour, en Malaisie, en Thaïlande et en Chine. Lechiffre d'affaires de SATO s'est élevé à 705 millions de US$ (522 millions d'euros) pour l'exercice fiscalclôturé le 31 mars 2007.

Contacts :

SATO

Parc Activités - rue J. Messager

59175 Templemars

FRANCE

http://www.satoeurope.com/fr/index.html

Sources : Logismarket - 30/06/2008

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Emballages, traçabilité et contre-façon

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Un centre technique pour la RFID

Le gouvernement va accroître son soutien à l'identification par radiofréquence.

Le gouvernement veut favoriser l'adoption de la technologie de l'identification par radiofréquence(RFID) par les PME et soutenir les projets collaboratifs de recherche dans ce domaine. En visite sur lepôle microélectronique de Rousset (Bouches-du-Rhône), la Silicon Valley provençale, Hervé Novelli,secrétaire d'Etat aux entreprises et au commerce extérieur, a annoncé un coup de pouce d'un montant de5 millions d'euros. Un centre technique national de référence sera créé et doté de près de 2 millionsd'euros sur trois ans pour sa mise en place. Fort d'une dizaine de personnes, il "aura pour missiond'aider les entreprises, particulièrement les PME", à développer, maîtriser et intégrer cette technologiedans leurs produits ou activités, grâce à des moyens de test et de R&D ainsi qu'à une offre de servicesd'information, de formation, de veille et de conseil. Un appel à candidatures pour l'abriter sera lancédébut novembre, avec un choix dans les quatre mois. Parallèlement, un second appel à projets, doté d'unbudget de 3 millions d'euros, sera lancé début 2008 "pour soutenir des projets collaboratifs" associantoffreurs de technologie et utilisateurs. "Fin 2009, nous ferons le point, a précisé le ministre. Il y ad'autres technologies pour la traçabilité, il ne s'agit pas de tout miser sur la RFID, mais j'y crois. C'estune technologie qui n'est pas stabilisée et beaucoup plus porteuse de développements ultérieurs" queses concurrentes comme les codes-barres. Il a rappelé que les pouvoirs publics ont déjà consacré près de7 millions d'euros à l'aide à la recherche et développement de la RFID à travers les pôles decompétitivité et que le marché mondial est passé de 2,3 à 5 milliards d'euros entre 2006 et 2007, lesétudes montrant qu'il devrait être multiplié par cinq dans les dix prochaines années.

Sources : Emballage Magazine - 28/09/2007

Un centre national de référence pour la RFID

La candidature CEN@RFID, à Valence, a été retenue.

Le gouvernement français a annoncé que, à la suite de l'appel d'offres lancé en novembre dernier, lacandidature CEN@RFID, portée par le pôle de compétitivité SCS (solutions communicantes sécurisées),en partenariat avec le pôle traçabilité de Valence (Drôme), a été retenue pour donner naissance à uncentre de référence national dédié à l'identification par radiofréquence (RFID), à Valence. Ce centre serafinancé par l'Etat à hauteur de 2 millions d'euros sur trois ans. Il sera chargé de valider et évaluer lesdiverses solutions dans le domaine, de mener des missions d'information et de sensibilisation desacteurs économiques afin de développer cette technologie de traçabilité des produits et ses usages parles entreprises, notamment les PME, de contribuer aussi à sa normalisation et même de coordonner laréponse française à l'appel à candidatures européen pour un réseau RFID communautaire.

Sources : Emballage Magazine - 29/05/2008

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Emballages, traçabilité et contre-façon

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Obtention de transistors faits à partir de papier

Un groupe de chercheurs du centre de recherche des matériaux du CENIMAT de l'université Nouvelle deLisbonne a pu produire pour la première fois des transistors sur une couche de papier, une découvertedont les résultats pourront être appliqués dans le champ de l'électronique jetable à bas coûts.

Déjà présenté comme support possible de composants électroniques, c'est la première fois que le papierest utilisé comme partie intégrante du transistor. Elvira Fortunato, la coordinatrice de l'équipe expliqueque "nous avons réussi à démontrer qu'une simple feuille de papier peut à la fois être utilisé commesupport physique d'un transistor mais aussi comme isolant électrique. Cela est rendu possible parce quela technologie que nous développons fonctionne à température ambiante et que c'est un processusphysique compatible avec des substrats cellulosiques, la base des feuilles de papier". Les tests effectuésen laboratoire ont montré que ces dispositifs sont aussi compétitifs que les meilleurs transistors à filmmince basés sur des oxydes semi-conducteurs. Les applications possibles d'une telle technologie sontvariées comme des écrans de papier, des étiquettes d'emballage intelligentes, des puces d'identificationou des applications médicales dans les biosenseurs.

Contacts :

- CENIMAT : http://www.cenimat.fct.unl.pt/

- Elvira Fortunato, Departamento de Ciência dos Materiais, Faculdade de Ciencias e Tecnologia,

Universidade Nova de Lisboa, 2829-516 Caparica, Portugal - tél : +351 212 948 562, fax : +351 212

948 558 - email : [email protected]

Sources : "Investigadores produzem transístores com papel" - Jornal de Notícias - 22/07/2008 -

http://jn.sapo.pt

Origine : BE Portugal numéro 34 - Ambassade de France au Portugal - 28/08/2008 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55774.htm

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Emballages, traçabilité et contre-façon

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Les nanotechnologies au service de la lutte contre la contrefaçon

Un coup dur pour les contrefaçons a été donné par le Conseil National des Recherches (CNR) de Naples,la ville qui justement souffre du stéréotype de la capitale des imitations. Les chercheurs de l'Institutpour les matériaux composites et biomédicaux (Imcb) du CNR ont mis au point un système capable dedémasquer les objets contrefaits.

Il s'agit d'un matériau innovant, qui conjugue les propriétés des métaux nanoscopiques avec celles despolymères : une matrice de matières plastiques renferme des nanoparticules métalliques. Le métal,exposé à des radiations ultraviolettes de fréquence adéquate, émet une lumière colorée par fluorescence,une propriété typiquement observée pour les composés moléculaires et semi conducteurs comme lesilicium et le germanium, mais qui peut aussi apparaître pour des métaux de dimensions irrégulières, cequi est dans ce cas plus difficile à observer.

"La teinte chromatique de la lumière peut être contrôlée en changeant la composition desnanoparticules", explique Gianfranco Carotenuto, chercheur de l'Imcb-Cnr de Naples, créateur dusystème. "On peut par exemple utiliser un alliage or/argent ou bien du métal pur. Le métal contenu dansle produit de marque devient la caractéristique qui fait la différence et qui reste inapparent, comme uneétiquette invisible."

"Garantir à une entreprise que son propre produit n'est pas contrefait", explique Francesca Nicolais,chercheur au Département des Sciences de la Communication de l'Université de Salerne, qui a développél'idée avec son collègue de l'Imcb-Cnr, "signifie avant tout sauvegarder les investissements de laconstruction d'une identité de marque, qui peut être facilement soumise à la contrefaçon".

Une garantie qui pourrait aider à bloquer les vrais marchés parallèles de marchandises, distribuéesirrégulièrement ou contrefaites, vers lesquels les titulaires des marques endommagées ont bien peu demoyens de distinction. "Une entreprise qui réussi à éviter la contrefaçon et les fournisseurs illégaux",ajoute la chercheur, "ce sera une entreprise plus compétitive et incitatrice à l'innovation avec desbénéfices en termes d'emploi".

Et si la combinaison de couleurs est mise à jour, il est possible de changer la composition desnanoparticules métalliques comme la combinaison d'un coffre fort ou le mot de passe d'un systèmeinformatique. "Une caractéristique de cette approche est sa simplicité", souligne Carotenuto. "Lafluorescence est une technique déjà amplement appliquée dans le domaine de l'authentification, maisdans notre cas la couleur émise peut être modifiée et contrôlée de manière continue, permettant d'obtenirn'importe quelle nuance chromatique. En outre, l'émission de lumière se vérifie exclusivement parexposition à la radiation incidente d'une longueur d'onde bien précise, et relever seulement la présencede l'agent fluorescent résulte donc difficile si on ne dispose pas de la source de radiation nécessairepour l'excitation de ce matériel spécifique". La sécurité vient donc garantie par la combinaison entre lacomposition du produit de marque et le type de lampe utilisé pour en exciter la fluorescence.

Mais les possibles applications ne s'arrêtent pas là. Ce matériel innovant peut être utilisé enélectronique, photonique et optoélectronique. Il va de l'utilisation comme filtre à appliquer sur cellulesphotovoltaïques pour en augmenter l'efficacité dans la production d'énergie électrique, à la réalisationde diodes émettrices de lumière (LED), senseurs photoconducteurs, afficheurs couleurs. Une autreutilisation possible est par exemple dans la construction de serres puisque ce matériel est capable debloquer la radiation ultraviolette, dangereuse pour le métabolisme végétal, en la convertissant enlumière rouge qui accélère et favorise la croissance de la plante.

Contacts :

- Gianfranco Carotenuto - Institut des matériaux et composites biomédicaux (IMBC) du Conseil

National de la Recherche de Naples - Tél : +39 081.7758833

- Rosanna Dassisti - Ufficio Stampa Cnr - Tél : +39 (0)6 49933588 - email : [email protected]

Sources : Rome, 10 juillet 2008 - http://www.cnr.it/cnr/news

Origine : Rédacteur : [email protected]

BE Italie numéro 67 (11/09/2008) - Ambassade de France en Italie / ADIT -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55880.htm

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Emballages, traçabilité et contre-façon

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ATS, une solution pour lutter contre la contrefaçon

Fléau mondial, la contrefaçon ne cesse de s'accroître et touche la plupart des secteurs. La situation esttelle que l'année passée, les organisateurs d'une vente aux enchères aux Etats-Unis prirent la décision,oh combien rare, de repousser une vente exceptionnelle, celle d'une bouteille "Impériale" de ChâteauPétrus 1961, d'une contenance de 6 litres, afin d'en vérifier l'authenticité. Des soupçons planaient eneffet sur cette rareté dont le prix allait sans doute atteindre des sommets, peut-être au-delà des 100.000dollars selon certains experts.

Dans ce contexte, le projet ATS (Authenticité-Traçabilité-Sécurité), initié par Jean-Paul Dussausse, un"business angel" dijonnais, fondateur de la société Transmissions, apparaît comme très prometteur.Labellisé par le pôle de compétitivité Vitagora, il regroupe des partenaires tels que l'entreprisedijonnaise Lara Spiral, la société nantaise MHS, IBM et l'Imprimerie Nationale et s'appuie sur unecomité scientifique que préside Charles Auffray, chercheur réputé du CNRS, et auquel participenotamment Pierre Dusserre, directeur du Centre de Pathologie de Dijon ou encore le viticulteur BernardHudelot.

Les premiers tests, menés en collaboration avec quatre producteurs de Bourgogne, du Beaujolais, deChampagne et de Cognac, ont d'ores et déjà commencé et devraient se poursuivre durant environ deuxans. L'objectif de ces travaux est que chaque produit, qu'il s'agisse d'une bouteille de vin, mais aussid'un flacon de parfum ou encore d'une volaille, puisse "embarquer" sa propre "empreinte digitale" sousla forme d'un numéro, numéro grâce auquel il sera possible à tout moment de l'authentifier aveccertitude et, par conséquent, de lutter efficacement contre la contrefaçon.

Contacts :

ATS - Jean-Paul Dussausse - email : [email protected]

Origine : BE France numéro 213 - ADIT - 5/08/2008 -

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55528.htm

Tendances : Des solutions anti-contrefaçon

Parmi la vaste gamme de produits et de services de protection de marques, le groupe Solutions desécurité de Kodak propose un système de marquage totalement invisible : Kodak Traceless, utilisé pourla lutte anti-contrefaçon.

Ce système est une technologie d'authentification scientifiquement indétectable utilisant desmarqueurs propriétaires et des lecteurs portables. Les matériaux de marquage Traceless peuvent êtremélangés aux encres, toners, vernis et autres consommables employés en impression analogique etnumérique, ainsi qu'à la pâte à papier, aux plastiques, poudres, pigments, liquides et textiles. Ainsi, lesproduits et leurs emballages ne peuvent plus être copiés par les contrefacteurs, assure Kodak. SelonSteve Powell, directeur général du groupe Solutions de sécurité de Kodak, «notre société est en train demobiliser les moyens considérables pour mettre en place des contre-mesures visant à arrêter le fléauqu'est la contrefaçon».

Sources : Emballage Digest - 30/05/2008

p. 29Emballages intelligents : découvrir les fonctionnalités de demain

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Des acteurs en réseau

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- Vitagora, pôle de compétitivité Goût-Nutrition-Santé en Bourgogne.http://www.vitagora.com

- Plastipolis, pôle de compétitivité plasturgie en Rhône-Alpes et Franche-Comtéhttp://www.plastipolis.fr

- Pôle Traçabilité de Valencehttp://www.poletracabilite.com

- Alimentec, Technopole des professionnels de l'alimentation de Rhône-Alpeshttp://www.alimentec.com

- GSI, entreprise à but non-lucratif chargée de définir et de diffuser les standards GS1 dans les chaînesd'approvisionnementshttp://www.gs1.fr

- Packaging Valley, association de l'emballage et du conditionnement de Champagne-Ardennehttp://www.packagingvalley.org

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Pour en savoir plus...

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A lire :

- ActipakEvaluation de la sécurité, de l'éfficacité, de l'impact économique et environnemental, del'acceptation consommateur de systèmes d'emballages actifs et intelligents

Cette étude, réalisée par le cluster Packaging Valley, est un panorama sur les emballages actifs etles systèmes intelligents.http://www.packagingvalley.com/files/FINAL%20ACTIPAK.pdf

- Matériaux plastiques issus de ressources renouvelables & emballages " biodégradables " (juin2008)Note de position adressée à Monsieur Jean-Louis Borloo, Ministre d'Etat, ministre de l'écologie,de l'énergie,_du développement durable et de l'aménagement du territoire, par Georges Robin,Président du Conseil National, Gérard Benoist du Sablon, vice-président, Jérôme Bédier,Président du Comité stratégique et Président de la FCD, et Olivier Labasse, délégué général. _Cedocument est l'aboutissement d'un atelier ouvert en début d'année qui a réuni 27 exphttp://www.conseil-emballage.org/web/pdf/Note_de_position_bioplastiques_short.pdf

- Les européens et la traçabilité

Étude quantitative réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population nationale des 18ans et plus des pays européens suivants : France, Allemagne, Royaume-uni, Italie, et Espagne.Sujet : Les européens et la traçabilitéhttp://www.gs1.fr/gs1_fr/content/download/40478/378549/file/GS1-les_europeens_et_la_tracabilite.pdf

Une nouvelle étude élargie aux cinq continents sera bientôt disponible, les résultats de l'Etude surla perception de la Traçabilité par les consommateurs dans le monde, menée en collaboration avecla société TRACE ONE. Ont été présenté en exclusivité le 26 mars.

A visiter :

- Les Journées Packaging : Innovation Packaging et Développement Durable4 et 5 décembre 2008

Les Journées Packaging seront incontestablement le rendez-vous phare de l'année. Organisé parPACKTEC sous l'égide du Ministère de l'Industrie, de l'Energie et des PME avec l'appui del'Organisation Mondiale de l'Emballage (WPO), cet événement offre aux opérateurs tunisiens,africains, arabes et européens l'occasion d'échanger et de débattre sur des thématiques d'actualité etstratégiques pour l'avenir du secteur de l'emballage et du conditionnement.http://www.agroligne.com/contenu/journees-packaging-innovation-packaging-developpement-durable

- Emballage 200817-21 novembre 2008

Le plus grand salon sur l'emballage organisé en France. Il présente toutes . 2200 sociétés exposebrce qui représente 53% de l'offre internationale dans 50 pays. Plus de 400 nouveautés présentéesavec un Espace Tendances (concentré d'idées et d'innovations) et un Espace Biomatériaux (zoomsur les solutions émergeantes_et les principaux enjeux du secteur).http://www.emballageweb.com

A consulter :

- Emballage Digest, mensuel consacré à deux grands thèmes : Packaging et Machines,http://www.emballagedigest.fr

- Emballage Magazine, actualités sur l'emballage et le conditionnement proposées par la maisond'édition de du magazine Usine Nouvelle, http://www.emballagesmagazine.com

- Mercadoc, actualités sur le marketing sensoriel et le marketing olfactif, http://www.mercadoc.org

- Tracenews, l'actualité de la traçabilité. Portail d'informations et de veille consacré à la traçabilité,http://www.tracenews.info

- Tracabilite.org, diagnostic traçabilité en ligne (proposé par GS1), http://www.tracabilite.org/

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A lire :

- ActipakEvaluation de la sécurité, de l'éfficacité, de l'impact économique et environnemental, del'acceptation consommateur de systèmes d'emballages actifs et intelligents

Cette étude, réalisée par le cluster Packaging Valley, est un panorama sur les emballages actifs etles systèmes intelligents.http://www.packagingvalley.com/files/FINAL%20ACTIPAK.pdf

- Matériaux plastiques issus de ressources renouvelables & emballages " biodégradables " (juin2008)Note de position adressée à Monsieur Jean-Louis Borloo, Ministre d'Etat, ministre de l'écologie,de l'énergie,_du développement durable et de l'aménagement du territoire, par Georges Robin,Président du Conseil National, Gérard Benoist du Sablon, vice-président, Jérôme Bédier,Président du Comité stratégique et Président de la FCD, et Olivier Labasse, délégué général. _Cedocument est l'aboutissement d'un atelier ouvert en début d'année qui a réuni 27 exphttp://www.conseil-emballage.org/web/pdf/Note_de_position_bioplastiques_short.pdf

- Les européens et la traçabilité

Étude quantitative réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population nationale des 18ans et plus des pays européens suivants : France, Allemagne, Royaume-uni, Italie, et Espagne.Sujet : Les européens et la traçabilitéhttp://www.gs1.fr/gs1_fr/content/download/40478/378549/file/GS1-les_europeens_et_la_tracabilite.pdf

Une nouvelle étude élargie aux cinq continents sera bientôt disponible, les résultats de l'Etude surla perception de la Traçabilité par les consommateurs dans le monde, menée en collaboration avecla société TRACE ONE. Ont été présenté en exclusivité le 26 mars.

A visiter :

- Les Journées Packaging : Innovation Packaging et Développement Durable4 et 5 décembre 2008

Les Journées Packaging seront incontestablement le rendez-vous phare de l'année. Organisé parPACKTEC sous l'égide du Ministère de l'Industrie, de l'Energie et des PME avec l'appui del'Organisation Mondiale de l'Emballage (WPO), cet événement offre aux opérateurs tunisiens,africains, arabes et européens l'occasion d'échanger et de débattre sur des thématiques d'actualité etstratégiques pour l'avenir du secteur de l'emballage et du conditionnement.http://www.agroligne.com/contenu/journees-packaging-innovation-packaging-developpement-durable

- Emballage 200817-21 novembre 2008

Le plus grand salon sur l'emballage organisé en France. Il présente toutes . 2200 sociétés exposebrce qui représente 53% de l'offre internationale dans 50 pays. Plus de 400 nouveautés présentéesavec un Espace Tendances (concentré d'idées et d'innovations) et un Espace Biomatériaux (zoomsur les solutions émergeantes_et les principaux enjeux du secteur).http://www.emballageweb.com

A consulter :

- Emballage Digest, mensuel consacré à deux grands thèmes : Packaging et Machines,http://www.emballagedigest.fr

- Emballage Magazine, actualités sur l'emballage et le conditionnement proposées par la maisond'édition de du magazine Usine Nouvelle, http://www.emballagesmagazine.com

- Mercadoc, actualités sur le marketing sensoriel et le marketing olfactif, http://www.mercadoc.org

- Tracenews, l'actualité de la traçabilité. Portail d'informations et de veille consacré à la traçabilité,http://www.tracenews.info

- Tracabilite.org, diagnostic traçabilité en ligne (proposé par GS1), http://www.tracabilite.org/

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