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CCNews n°20 - 19 janvier 2015

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Sommaire ■ Et si l’on relançait les projets de titre sécurisé biométrique P.1 ■ Panorama de la sécurité du CLUSIF P.2 ■ Le MOOC Paiement Electronique est avancé P.3 ■ MasterCard signe un accord avec le système national Russe et Visa peut suivre P.4 ■ Gemalto renforce sa présence en Afrique avec l'ouverture d'un bureau régional en Côte d'Ivoire P.5 ■ La cybercriminalité prend de l’ampleur en Algérie P.5 ■ Le Groupe Chèque Déjeuner change de nom et devient le groupe Up P.6 ■ Demain, l’Internet des objets P.7 ■ Protéger son site Internet des cyberattaques P.8 ■ Sécurité des réseaux et de l'information dans le secteur Finance P.9 ■ FIC 2015 : 7ème édition du Forum international de la Cybersécurité P.10

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CCNews est une publication de Charles Copin – Éditeur OCE 150, rue Legendre – 75017 Paris Tél : 01 47 54 93 35 – site : www.ccnews.eu - https://twitter.com/deuxiemeregard

Interviews Audio : https://soundcloud.com/user507454364/

La lettre professionnelle de la filière des transactions électroniques

Directeur de la publication : [email protected]

Numéro 20 – 19 janvier 2015

Sommaire ■ Et si l’on relançait les projets de titre sécurisé biométrique P.1 ■ Panorama de la sécurité du CLUSIF P.2 ■ Le MOOC Paiement Electronique est avancé P.3 ■ MasterCard signe un accord avec le système national Russe et Visa peut suivre P.4 ■ Gemalto renforce sa présence en Afrique avec l'ouverture d'un bureau régional en Côte d'Ivoire P.5 ■ La cybercriminalité prend de l’ampleur en Algérie P.5 ■ Le Groupe Chèque Déjeuner change de nom et devient le groupe Up P.6 ■ Demain, l’Internet des objets P.7 ■ Protéger son site Internet des cyberattaques P.8 ■ Sécurité des réseaux et de l'information dans le secteur Finance P.9 ■ FIC 2015 : 7ème édition du Forum international de la Cybersécurité P.10 ■ Bulletin d’inscription P.11

Et si l'on relançait les projets de titre sécurisé biométrique ?

La tuerie perpétrée contre la rédaction de Charlie Hebdo a provoqué un mouvement national et international de protestation contre la barbarie. C'est rassurant de constater que les grandes causes nivellent les divergences et rassemblent tout citoyen républicain au delà des considérations politiques, philosophiques, culturelles. La France a retrouvé ses enfants de la République.

Aujourd'hui, il est temps de prendre les mesures qui s'imposent pour que l'on puisse dire une bonne fois pour toute « Plus jamais ça ». L'heure est aux propositions pour des réalisations immédiates. Alors ne serait-il pas temps de relancer le projet de système national carte d'identité à puce ? D'autant que l'essentiel a été fait. Tout était prêt au début des années 2010. La loi promulguée en 2012 a été votée par le Parlement, mais les décrets d'application n'ont jamais vu le jour. Il faut donc y remédier, mais avant tout revoir les dispositions de la Loi. En effet, il y a eu confusion entre la carte à puce et un système à base de carte à puce. Comme je l'avais signalé aux parlementaires impliqués dans le dossier : une carte à puce ne sert à rien sans lecteur. Bien sûr, les forces de l'ordre sont déjà équipées de dispositifs de lecture des éléments de sécurité de titres sécurisés. Mais, aujourd'hui, la vérification de l'identité des personnes est faite beaucoup plus par le secteur public et privé que par les forces de l'ordre. Notre identité est vérifiée par la banque, La Poste, les organismes sociaux… C'est pourquoi, pour que le système soit opérationnel et efficace il serait indispensable que « tout organisme public ou privé qui établit une relation contractuelle avec une personne doit se munir de matériel de lecture pour s'assurer de l'authenticité de la carte à puce biométrique ».

Par ailleurs, il faut tarir la source des documents de base servant à l'obtention d'un titre sécurisé comme la plateforme COMEDEC (Communication Electronique des Données d'Etat-Civil), mais aussi l'extrait de naissance, la quittance de loyer, les factures d'énergie… La numérisation et l'ajout d'éléments de sécurité a été entamé, il faut l'accélérer… Immédiatement.

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Panorama de la sécurité du CLUSIF Comme chaque année, le CLUSIF (Club de la Sécurité Informatique) a présenté son panorama de la sécurité informatique. Le Colonel Eric Freyssinet, Chef du Centre de lutte Contre les Criminalités Numériques (C3N), Gendarmerie nationale nous a proposé un coup d'œil sur ce que la gendarmerie rencontre dans le secteur de la cybercriminalité, après avoir rappelé que le coût global de la cybercriminalité serait de 327 milliards d'euros. Sur un échantillon de 328 cas étudiés en aoûts et en octobre 2014 le graphique montre que l'escroquerie via une usurpation d'identité atteint la haute marche du podium avec des plaintes représentant 35,06 % du total. Arrive en deuxième position l'escroquerie via un compte client avec 19,51 %. Et suivent les appels surtaxés, étranger (3,66 %), l'accès au compte bancaire (2,74 %). Du côté des infractions économiques et financières, sur un échantillon de 1 750 analysés en août 2014, on trouve comme cause sur le haut du podium : les petites annonces (35,53 %) ; l'usage du numéro de carte bancaire (20,64 %) ; les transactions dans le commerce électronique (8,41 %) : l'usurpation d'identité ou de fonctions (7,56 %). Dans la revue de la gendarmerie nationale de décembre 2014, l'officier supérieur de la gendarmerie a précisé certains points concernant les escroqueries visant les particuliers. Selon Eric Freyssinet, « les deux types d'escroquerie les plus usitées sur l'Internet sont respectivement celles visant les moyens de paiement (22 % environ) et celles qui sont véhiculées à l'aide de petites annonces en ligne ou touchant le commerce électronique. » La rançon en Bitcoin Manifestement, les pirates sont au fait des nouvelles monnaies et mettent en œuvre des nouvelles techniques de racket. Celle ci s’appelle le « rançongiciel ». Au cours de l’hiver 2013, des pirates ont chiffrés des documents personnels avec un Cryptolocker de façon à rendre la lecture impossible à leurs propriétaires, puis ils ont réclamé une somme, véritable rançon pour « libérer » ces documents. L’originalité de cette escroquerie est que les pirates ont réclamé le versement du montant en Bitcoins. Sur cette nouvelle monnaie, le point de vue du Colonel Freyssinet est clair : « Quel que soit in fine le sort juridique de ces cryptomonnaies, elles n'ont pas fini de poser des difficultés concrètes dans les enquêtes judiciaires ». Natural Security vient d’annoncer l’adhésion de Natixis Payment Solutions comme membre.

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Le MOOC Paiement Electronique est avancé HTS Expert distribue le MOOC (Massive Open Online Course) sur la monétique. Son auteur est Yves Randoux, ancien administrateur du Groupement des Cartes Bancairs "CB". de 1997 à 2008. Il mène actuellement des missions de conseil et d'expertise de haut niveau au sein de son cabinet YRA Conseil.

La solution baptisée YOULEARN, est présentée comme la première solution e-learning qualifiante visant tous les domaines de la monétique. Elle comprend cinquante deux modules de trente minutes. Tous ces modules concernent le paiement électronique réalisé avec une carte bancaire. Ce produit est la constatation par Yves Randoux, qu’il « n’existait pas de formation sur les fondamentaux de la carte », permettant de connaître les réponses aux questions de base, en profondeur, comme : quels types d’opérations peut-on réaliser avec une carte ; qu’est-ce qu’une autorisation : comment se déroule une compensation dans le système de paiement par carte, compris le rôle des réseaux internationaux, jusqu’à la définition de la monnaie… Tous les modules sont conçus pour permettre à l’apprenant d’entrer dans le détail du paiement par carte dans ses dimensions technologiques, systémiques, sécuritaires, marketing, fonctionnelles…

Cette formation concerne tout ceux qui ont à connaître de la monétique : commerçant, jeune ingénieur récemment embauché dans un service informatique, cadre… Et qui pourront ajouter à leur compétence celle du paiement par carte. C’est pourquoi cette formation est « certifiante ». Ceci garantit que la formation est conçue selon des critères établis et définis dans une norme qui donne cette valeur certifiante. Une fois la formation réalisée, l’apprenant devra passer un examen pour obtenir le certificat d’aptitude pour le domaine d’activités choisi : back-office avec une connaissance de l’acquisition, par exemple. La certification est réalisée par la société IT-Cert qui s’appuie sur les principes et les exigences de la norme ISO/CEI 17024. La société délivre des certification en fonction du niveau atteint par l’apprenant dans un domaine précis comme la sécurité monétique, le marketing, la filière acquisition… Et le paiement mobile ?

Les différents modules s’appliquent principalement à expliciter le paiement électronique de proximité ou à distance, à contact ou sans contact. Ils abordent les aspects fonctionnels et de ce fait, le paiement mobile est pris en compte parce qu’il commence à entrer dans le système de paiement. Mais, quelque soit le moyen de paiement mobile, il y a toujours l’utilisation d’une carte physique ou virtuelle. Seule la forme change. Comme le précise Yves Randoux « nous n’enseignons pas le détail de produits ou de services qui ne sont pas pratiqués ». En préparation : un module sur la biométrie dans le domaine du paiement.

A ce jour, le MOOC est utilisé par deux groupes : AVEO et Ingenico.

Infos sur : http://www.hts-expert.com/E-learning-monetique-22.php

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CCNews N°20 – 19 janvier 2015 RUSSIE

MasterCard signe un accord avec le système national Russe et Visa peut suivre Selon Interfax.ru, citant le service de presse de la Banque centrale, MasterCard a accepté de transférer le traitement de ses cartes à l'intérieur de la Russie au système national de cartes de paiement (NSPC), tandis que Visa en est encore au stade de la discussion avec les autorités. Cette décision de MasterCard est la conséquence d’une loi adoptée au printemps derniers par le gouvernement Russe. Cette loi donnait le choix aux deux réseaux internationaux, MasterCard et Visa de traiter leurs transactions via le système de paiement national Russe en cours d’achèvement ou de payer à la Banque centrale de Russie un dépôt de garantie de plusieurs milliards de dollars. Autrement dit, les deux réseaux n’avaient guère le choix, sinon d’abandonner toutes les transactions réalisés par les titulaires russes. MasterCard tient à rassurer les titulaires en affirmant que ce transfert ne les affectera pas dans leurs transactions. La date limite pour que les entreprises opèrent le transfert vers le système local est arrêté à la fin du mois de Mars. Cette situation amenant un repli de la Russie vers un traitement national des transactions par carte bancaire a pour origine les sanctions américaines à l’égard de la Russie, suite au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Cette mesure américaine a entraîné celle des deux réseaux américains MasterCard et Visa. En réponse, le président russe Vladimir Poutine a ordonné la création d'un système national de paiement. Il a donné comme exemple celui des pays asiatiques, notamment la Chine et le Japon, dont les systèmes ont été en mesure de rivaliser avec Visa et MasterCard à une échelle tant nationale que régionale. Selon les données de la Banque centrale, 217 millions de cartes ont été émises en Russie. En outre, 95% d'entre eux sont associés à des systèmes de paiement internationaux comme Visa et MasterCard et 90% des transactions par carte sont faites en Russie. A quelque chose malheur est bon. Ce vieil adage se vérifie avec la décision Russe d’opérer l’ensemble des transactions réalisées sur son territoire. Une leçon à tirer pour l’Europe ?

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AFRIQUE Gemalto renforce sa présence en Afrique avec l'ouverture d'un bureau régional en Côte d'Ivoire Cette implantation vient renforcer la présence de Gemalto sur le continent Africain via ses bureaux et partenariats notamment en Afrique du Sud, Burkina, Gabon, Ghana, Maroc, Kenya et Nigeria.

Avec un marché des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication qui représente en Côte d’Ivoire près de 10 % du PIB et un taux de pénétration du téléphone mobile supérieur à 90 %, cette implantation a pour vocation à soutenir le développement numérique du tissu économique local.

Ce véritable hub technologique s’appuiera sur un transfert de compétences et sur le vivier d’excellence en ingénierie qu’offre le pays. « Gemalto participe à la révolution numérique que l’Afrique est en train de vivre et s’est déjà illustré comme un acteur majeur dans les télécommunications, les services bancaires et les programmes gouvernementaux », précise Eric Claudel, Président Afrique & Moyen Orient chez Gemalto.

« Ce nouveau pôle d’expertise et d’ingénierie va permettre la mise en place d’un processus d’innovation inversée en remodelant les solutions existantes en fonction des besoins et spécificités du marché local. Il s’agit également de concevoir les produits de demain en Côte d’Ivoire, conformément à la priorité de son président d’en faire un pays émergent à l’horizon 2020 ».

Distribué par APO (African Press Organization) pour Gemalto

La cybercriminalité prend de l’ampleur en Algérie Les brigades de lutte contre la cybercriminalité relevant de la Sûreté nationale ont traité en 2014, 211 affaires impliquant 205 individus dont 28 femmes, a indiqué jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Il s'agit d'affaires liées aux systèmes de traitement automatique de données (75 cas), de diffamation et d'atteinte à la vie privée (59 cas), de menaces (28 cas) et d'usurpation d'identité (26 cas).

Il est également question d'affaires liées à la diffusion de photos licencieuses (9 cas), d'escroquerie via Internet (3 cas), d'invective et d'outrage via Internet (6 cas) et d'utilisation illégale de cartes magnétiques (2 cas).

En vue d'endiguer cette forme de criminalité, des brigades spécialisées relevant de la Police judiciaire ont été créées, à travers les 48 sûretés de wilaya sur instruction du Directeur général de la DGSN.

Ces brigades sont essentiellement composées d'enquêteurs et d'experts compétents spécialistes en informatique.

Source : APS Rappel : Cartes Afrique, la carte au service d’un continent en mouvement 27, 28 et 29 avril 2015 à Marrakech http://www.i-conferences.org/cartes-afrique/

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Le Groupe Chèque Déjeuner change de nom et devient le groupe Up

Le Groupe Chèque Déjeuner devient le groupe Up. Cette nouvelle identité est en adéquation avec les mutations du groupe qui, en quelques années, est passé d’une entreprise de produits à un groupe mondial de services. Sous l’impulsion de son président Jacques Landriot qui a propulsé l’entreprise d’un effectif de 35 salariés en 1975 à 2 300 personnes une cinquantaine d’années plus tard. Aujourd’hui, le groupe accompagne au quotidien plus de 26 millions de personnes dans le monde avec des centaines de marques, produits et services. Ses solutions se sont modernisées au rythme des avancées technologiques

et des nouveaux usages. Il exporte aujourd’hui son savoir-faire dans 14 pays. Face à ces évolutions, le nom « Groupe Chèque Déjeuner » n’était plus adapté pour porter la richesse de ses activités.Désormais ce sera à Catherine Coupet, récemment élu PDG du groupe Up à assurer la continuité et l’évolution internationale. « Ce nouveau nom reflète parfaitement les valeurs et la personnalité de notre groupe, soulignant la richesse et la diversité de notre offre, tout en mettant en avant sa dimension internationale. Groupe Up a donc été une évidence, un nom porteur de progrès, de dynamisme et d’optimisme. ». Le groupe Up, une gouvernance renouvelée

Fort d’un modèle de gouvernance coopératif, le groupe Up conjugue efficacité économique et équité sociale. Ce modèle garantit la pertinence des décisions et associe directement les collaborateurs à la réussite de l'entreprise. Afin de renforcer cet atout unique, le groupe Up a décidé d'impluser une nouvelle dnamique de coopération en associant plus de salariés au capital de la société et en développant les principes de démocratie participative.

Orientations stratégiques Le groupe Up a choisi d’axer sa stratégie sur trois piliers : renforcer son modèle coopératif unique ; accélérer sa dynamique d'innovation et développer son implantation internationale. Cette stratégie fait du groupe Up un acteur économique et social unique sur son marché. Le groupe Up en chiffres (estimés 2014) : • 26 millions de bénéficiaires dans le monde • 198 000 entreprises et collectivités clientes • 5,8 milliards d'euros de volume d'émission* • 319 millions d’euros de chiffre d’affaires • 1,2 million de prestataires affiliés au réseau

Up • 2300 collaborateurs • N°3 mondial sur le marché des titres de services • 14 pays • 50 ans d’expertise

*Le volume d’émission correspond au cumul de la valeur faciale des chèques et cartes prépayés émis par le groupe Up.

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CCNews N°19 – 12 janvier 2015

Demain, l’Internet des objets Les objets connectés s’inscrivent dans le processus d’évolution de l’informatique. Cette évolution a connu la première étape au début des années 46 avec la mise en œuvre du principe : 1 ordinateur, plusieurs utilisateurs connectés avec des terminaux dédiés. Puis dans la deuxième phase apparût l’ordinateur individuel et le principe se transformât en : 1 ordinateur, 1 utilisateur. Avec la minaturisation des composants électroniques, liée à une baisse des prix et à une forte augmentation de leur puissance, l’industrie a produit toute une série de composants intelligents capable de calculer, de mémoriser, de communiquer à distance. Le principe s’est transformé en : plusieurs composants divers (ordinateurs, objets connectés, « smart dust », capteurs…), 1 utilisateur.

Aujourd’hui, le duo formé par l’Internet et informatique change profondément la donne Non parce qu’auparavant les composants ne communiquaient pas, mais parce que l’Internet est un réseau mondial à coût réduit, donc accessible à tout un chacun. Aujourd’hui tout est connectable. Surtout si l’on considère toutes les fréquences offertes par le spectre électromagnétique et, notamment dans la partie RFID : Bluetooth, NFC, Zigbee, Wi-Fi, Li-Fi, etc. Sans oublier des réseaux comme Sigfox qui utilise la bande de fréquence UNB (Ultra Narrow Band) pour connecter des périphériques à son réseau mondial. L’un des intérêts de ce réseau est qu’il est un peu « passe partout ». Exemple : un travailleur isolé dans un tunnel peut être contacté, ce qui n’est pas toujours le cas avec les autres fréquences.

Selon les estimations de l’Idate et de Gartner, en 2020, il y aura entre 50 à 80 milliards d’objets connectés en circulation dans le monde. Le potentiel de ce marché ne laisse aucun secteur indifférent et il est urgent pour les entreprises de se positionner. Selon le cabinet d’analyses économiques IDC, en 2020 les objets connectés généreront une valeur ajoutée totale de 8 900 milliards de dollars, soit plus de 10 % du produit mondial brut. Leur nombre dépassera celui des smartphones et des ordinateurs. il y aurait 20,6 milliards d’objets connectés dans le monde en 2018 pour 3,9 milliards d’internautes. Basé sur ces chiffres, la France comptera donc 444,6 millions d’objets connectés pour 59 millions d’internautes en 2018. Ce qui représenterait sept objets connectés par habitant, contre quatre en 2013, année où le nombre d’objets connectés est estimé à 254,8 millions. Le trafic de données lié au développement des applications Machine-to-Machine monterait à 5% du trafic global sur les réseaux IP en France en 2018, contre seulement 0,3% en 2013.

« Demain, l’Internet des Objets » a fait l’objet d’une synthèse réalisée par Mehdi Nemri, chargé de mission en charge du numérique. La Note d’analyse est publiée sous la responsabilité éditoriale du commissaire général à la stratégie et à la prospective. Les opinions exprimées engagent leurs auteurs.

Télécharger la note ICI http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/notes_danalyse_22.pdf

Source : livre The IoT Book. Pour télécharger l’ouvrage gratuitement ICI www.theiotbook.com

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Protéger son site Internet des cyberattaques Dans un communiqué, l’ANSSI rappelle les précautions à prendre dans ces temps de forte cybercriminalité. L’actualité récente a entrainé un accroissement significatif du nombre d’attaques informatiques visant des sites Internet français. La très grande majorité de ces attaques sont des défigurations de sites Internet* (ou défacement), ou des dénis de service* (DDoS) qui exploitent les failles de sécurité de sites vulnérables. L’ANSSI rappelle qu’il est possible de se prémunir de ces types d’attaques en appliquant les bonnes pratiques présentées dans les fiches qu’elles a préparées à cet effet disponibles cidessous: une fiche destinée à tout internaute et une fiche destinée aux administrateurs de site Internet. Enfin, l’application des recommandations du guide d’hygiène informatique et de la note sur la sécurisation des sites web est fortement recommandée. Fiche des bonnes pratiques en cybersécurité PDF 229.4 ko - A télécharger ICI http://www.ssi.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_des_bonnes_pratiques_en_cybersecurite.pdf L’ANSSI préconise, notamment, de choisir des mots de passe de 12 caractères minimum de type différents en évitant d’avoir des liens avec soi-même… Fiche d’information pour les administrateurs de site PDF 352.8 ko - A télécharger ICI http://www.ssi.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_d_information_Administrateurs.pdf La fiche porte sur les annonces d’attaques de sites institutionnels du 15 janvier 2015. Plusieurs chapitres abordent les thèmes de défiguration et le Déni de Service (DDos) Le chapitre A. fournit des recommandations relatives à la protection des sites contre les défigurations ; en B, les recommandations relatives à la protection des sites contre les attaques en déni de service. *Défiguration (défacement) : Résultat d’une activité malveillante visant à modifier l’apparence ou le contenu d’un serveur Internet. Cette action malveillante est souvent porteuse d’un message politique et d’une revendication. *Déni de service (Denial of Service, DDoS) : Action ayant pour effet d’empêcher ou de limiter fortement la capacité d’un système à fournir le service attendu. Dans le cas d’un site Internet, celui-ci devient inaccessible à la consultation.

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Sécurité des réseaux et de l'information dans le secteur Finance L'ENISA (The European Union Agency for Network and Information Security) a publié l' étude "Network and Information Securit in the Finance Sector) rédigé par Lionel Dupré, expert à l'ENISA. Sécuriser le cyberespace et les communications électroniques est devenue à la fois une priorité gouvernementale et une industrie dans le monde entier. L'importance croissante des technologies de l'information et de la communication dans les fonctions essentielles de l'économie a renforcé la nécessité de mesures de prévention et de protection dans tous les secteurs, y compris naturellement le secteur de la finance. Cette recherche vise à comprendre et comparer les obligations relatives à la sécurité de l'information dans le secteur de la finance dans la plupart des États membres UE28, de les comparer avec les perspectives de l'industrie, et d'en tirer une vision claire des priorités importantes pour l'avenir. Cette recherche vise à comprendre et comparer les obligations relatives à la sécurité de l'information dans le secteur de la finance dans la plupart des 28 États membres de l'Union Européenne, de les comparer avec les perspectives de l'industrie, et d'en tirer une vision claire des priorités importantes pour l'avenir. Ce rapport émet quatre recommandations principales :

- L’EBA (European Banking Authority) et l'ENISA devrait consolider les obligations du NIS (Network and Information Security) dispersés dans les lignes directrices de surveillance ;

- L'ENISA devrait établir des lignes directrices sur la façon d’appliquer les pratiques de supervision du NIS dans le secteur des finances et les appliquer, par extension, à leur chaîne d'approvisionnement, y compris les fournisseurs de Cloud qui exploitent des services financiers ;

- L'ENISA devrait établir des lignes directrices qui résument les conditions clés pour l'adoption d'applications ou de services de cloud computing dans le secteur des finances ;

- ENISA devrait soutenir la BCE et le SESF (European System of Financial Supervision) comprenant L’EBA (European Banking Authority), L’ESMA (European Security and Markets Authority), EIOPA (European Insurance and Occupational Pensions Authority) pour organiser des tests de résistance de NIS ordinaires et volontaires dans le secteur des finances. Pour se procurer le rapport ICI http://www.enisa.europa.eu/activities/Resilience-and-CIIP/nis-in-finance/network-and-information-security-in-the-finance-sector

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EVENEMENT

FIC 2015 : 7ème édition du Forum international de la Cybersécurité Et présentation du Cluster Eurorégional de la cybersécurité et de la confiance numérique Le FIC se tiendra cette semaine, les 20 et 21 janvier, à Lille selon les vœux de Daniel Percheron et de Pierre de Saintignon, respectivement Sénateur du Pas-de-Calais et Président du Conseil régional Nord-Pas de Calais et premier vice-président en charge . En présence de, Pierre de SAINTIGNON, Premier Vice-président du Conseil régional Nord-Pas de Calais en charge du Développement Economique, de la formation permanente et des nouvelles technologies, Marc WATIN-AUGOUARD, Général d'armée (2S) Centre de recherche de l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale. L’Allemagne sera à l’honneur à l’occasion du FIC 2015. Thomas de Maizière, Ministre fédéral de l’Intérieur Allemand, inaugurera la 7è édition du FIC avec M. Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur français. L’Allemagne vient de se doter d’un agenda numérique ambitieux s’articulant autour de trois axes : le haut-débit, l’innovation et la protection des utilisateurs. L’ANSSI sera en première ligne avec l’intervention de son directeur général Guillaume Poupard. Il interviendra, Notamment, lors de la table ronde plénière intitulée « Faut-il réinventer la sécurité ? » le mardi 21 janvier 2015 à 9h30. Le FIC est organisé conjointement par le Conseil régional Nord-Pas de Calais, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, et CEIS (société de conseil en stratégie et en management des risques), le FIC est dédié aux experts de la sécurité et aux décideurs non-spécialistes, issus des secteurs publics et privés. Pour cette septième version, le FIC a choisi le thème: « La Cybersécurité au cœur de la transformation numérique ». L’objectif est de faire de Lille la « capitale européenne et mondiale » de la Cybersécurité et de faire de la région Nord-Pas de Calais un territoire d’expertise dans le champ de la confiance numérique. Par ailleurs, cette édition sera l’occasion d’anoncer le lancement officiel du Cluster Eurorégional de la cybersécurité et de la confiance numérique. La région Nord-Pas de Calais est pionnière dans la mise en place de dispositifs visant à renforcer la protection des systèmes d’information et des données stratégiques des acteurs de son territoire. Elle a mis en place le dispositif régional de sécurisation technique et juridique des systèmes d’Information des collectivités, elle accompagne les territoires dans la collecte, le traitement et l’analyse de leurs informations stratégiques dans le cadre d’actions relative à l’Intelligence territoriale etc. De nombreux partenariats ont su être noués afin de soutenir et structurer une filière forte dans le champ de la Confiance Numérique, notamment avec la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, l’élaboration d’un service Intercommunal d’Aide aux Victimes, la mission Lille Europe Défense Sécurité, l’Association ACISSI, le centre de ressources CREATIC…

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Règlement Par chèque Au nom de la société OCE – 150, rue Legendre – 75017 Paris

Par virement sur le compte Société Générale Code banque : 30003 • Code guichet : 03412 • N° compte : 00020881363 • Clé RIB 48 IBAN : FR76 3000 3034 1200 0208 8136 348 • BIC-ADRESSE SWIFT : SOGEFRPP Date : ……………………......

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Soit 4 numéros

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Tarif abonnement 12 mois

Soit 40 numéros

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