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CHARGÉ DE COURS, ECOLE SUPÉRIEURE DE TRADUCTEURS ET INTERPRÈTES (ASTI) UNIVERSITÉ DE BUÉA, B.P. 63 BUÉA, CAMEROUN EMAIL : [email protected] 2 NOVEMBRE 2012 Quelques enjeux de la sociologie de la traduction en situation de plurilinguisme: le cas du Cameroun par Charles Tiayon

Chargé de cours , Ecole supérieure de traducteurs et interprètes (ASTI)

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Quelques enjeux de la sociologie de la traduction en situation de plurilinguisme : le cas du Cameroun par Charles Tiayon. Chargé de cours , Ecole supérieure de traducteurs et interprètes (ASTI) Université de Buéa , B.P. 63 Buéa , Cameroun - PowerPoint PPT Presentation

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CHARGÉ DE COURS, ECOLE SUPÉRIEURE DE TRADUCTEURS ET INTERPRÈTES (ASTI )

UNIVERSITÉ DE BUÉA, B .P. 63 BUÉA, CAMEROUN

EMAIL   : CHARLESTIAYON@HOTMAIL .COM

2 NOVEMBRE 2012

Quelques enjeux de la sociologie de la traduction en situation de

plurilinguisme: le cas du Cameroun

par Charles Tiayon

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Plan de la communication

1. Introduction: Rappel de quelques fondamentauxLe CamerounLa sociologie de la traduction ou sociotraductologieLa traductionla langue

2. Modèles de sociologie de la traduction examinésLe modèle minimaliste Le modèle maximaliste raisonné et stratifié

3. Les niveaux d'interventionLe plan micro-opérationnel de la sociotraductologieLe plan micro-opérationnel de la sociotraductologie

4. Conclusion

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1. Introduction

Mise en contexte de l’exposé au travers du rappel de quelques fondamentaux, notamment sur:

Le Cameroun La sociologie de la traduction ou

sociotraductologie La traduction la langue

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Le Cameroun

pays de l'Afrique centrale;Généralement appelé Afrique en miniature, il

jouit d’une diversité multiforme (notamment linguistique, ethnique, culturelle) représentative de l'ensemble du continent;

pays de 475.000 km2 et de moins de 20 millions d'habitants, il compte plus environ 285 langues (estimations de Ethnologue (Gordon et alii 2009)) et presque autant de tribus.

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De la sociologie de la traduction

La sociologie de la traduction ou sociotraductologie s'entend ici de cette branche de la traductologie qui promeut la pratique de la traduction en tant que moyen de communication entre des interlocuteurs humains, et non pas simplement en tant opération entre les langues.

Comme on le verra plus loin, la sociologie de traduction peut être micro-opérationnelle ou macro-opérationnelle.

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La traduction

Dans le cadre du présent exposé, la traduction se définit comme un acte de communication sociale au moyen duquel un destinateur et un destinataire acceptent, tout à fait librement, de braver les différences conceptuelles et identitaires, y compris les différences d'ordre linguistique, qui les caractérisent, pour négocier la compréhension mutuelle (à ne pas confondre avec accord mutuel) d'une notion que consacre la fonction communicative de l'interaction;

On remarquera que le terme langue que l'on retrouve dans bien des définitions classiques est presqu’absent ici.

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La langue La langue est essentiellement perçue comme la résultante

des activités de communication interpersonnelle régulière (y compris la communication traductionnelle) entre des interlocuteurs donnés;

Du coup, la traduction, à un certain niveau d'abstraction, est perçue comme la langue des langues, c’est-à-dire le seul moyen de communication qui , en effet, permet de transcender toutes les barrières linguistiques;

De fait, l’univers la traduction s’avère une véritable « métaglossie ». De ce point de vue, la communication traductionnelle de s'en tient pas simplement aux lignes étanches que dessinerait une situation de diglossie ou d'hétéroglossie où les rapports dominant-dominé, langue minoritaire-langue majoritaire, etc. occuperaient parfois une place prépondérante;

Il est à noter que contrairement à la tendance à opposer langues africaines à langues dites coloniales ou exoglossiques, le présent exposé juge plus pertinente la distinction entre langues officielles et langues non officielles et entre langues endogènes et langues exogènes.

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2. Modèles de sociologie de traduction examinés

On pourrait affirmer qu'il existe deux modèles sociologie de traduction ou de sociotraductologie, eux aussi tributaires de modèles sociolinguistiques identifiés, à savoir:

le modèle minimaliste; et le modèle maximaliste.

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2.1 Le modèle minimaliste ou la consécration de l’unilatéralisme ou de l’option zéro traduction Il a tendance à encourager la traduction exclusivement en direction de la langue officielle. Voici quelles attitudes idéologiques qui sous-tendent certains de ces modèles. Par exemple, Selon Carde (chef de l’équipe française appelée à

remplacer celle des Allemands après la défaite de ces derniers à la guerre de 1914-1919), “les langues locales seraient incapables de traduire les termes abstraits européens, et auraient comme effet de bloquer l’avancement des indigènes sur un niveau culturel plus élevé.” (Cité par Stumpf 1977: 125)

Au Burundi, le résident belge Rykmans développe la même thèse lorsqu’il soutient que le kirundi est “très pauvre en termes abstraits, comme toutes les langues bantoues […]” (Cité par Frey 2000: 229).

Ce modèle est fondamentalement annexionniste et assimilationniste.

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2.1 Le modèle minimaliste ou la consécration de l’unilatéralisme ou de

l’option zéro traduction(suite)Ce modèle a aussi tendanceà décourager (en tout cas, à ne rien faire pour

encourager) la traduction de la langue officielle vers les langues non-officielles endogènes. Conséquence: proliférations des usages peu justifiables de formes d'hybridisme discursif et culturel : Hybridation non justifiée des langues exogènes; Hybridation non-justifiée des langues exogènes; Développement de langues et discours hybrides dont l'influence

sur les langues naturelles et sur la traduction n'est pas toujours facile à contrôler.

à concentrer les activités de traduction en langues endogènes non-officielles exclusivement dans domaines de spécialités qui ne servent pas les intérêts de développement réel de la société.

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Le modèle minimaliste en contexte postcolonial On pourrait penser que seule l'attitude coloniale ou impérialiste

favorise l'option de traduction zéro ou de traduction à sens unique. Erreur. Certaines approches postcoloniales ne font guère mieux.

D'une part, il subsiste de nombreux pessimistes au sein de l'intelligentsia africaine. Pour ceux ci, en dehors des langues exogènes officielles, “toutes les autres langues ne sont que folklore, tutu-panpan, obscurantisme, biniou et bourrée, et ferments de la désintégration de la République.” (cité par Todd 1983: 163, cf. aussi Mono Ndzana 1985). On comprend donc combien il serait futile voire dangereux de vouloir promouvoir la traduction en ces langues.

D’autre part, les modèles postcoloniaux d’aménagement linguistique (cf. Tabi-Manga 1985, Tadadjeu 1985) ne brillent pas non plus une promotion visible des activités de traduction en langues endogènes non-officielles. Autrement dit, le seul grand mérite de ces modèles serait d'avoir remplacé la langue officielle exogène par une langue officielle endogène. Mais les langues non-officielles, dans un cas comme dans l'autre, sont logées à la même enseigne. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'un modèle glottophage, et linguicide (donc une forme de génocide…).

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2.2 Le modèle maximaliste raisonné et stratifié de sociotraductologie

Dans ce contexte, il n’est ni question d’opposer langue coloniale/exoglossique à langue africaine, ni de considérer certaines langues comme dominantes et d’autres dominées. Il s’agit de mettre en partenariat et formaliser la communication traductionnelle entre les différentes communautés linguistiques qui se rencontrent et échangent régulièrement , bien qu’a l’origine, elles utilisent chacune une langue différente. Dans ce sens, plusieurs cas de partenariat se présentent: Partenariat entre langues officielles là où il en existe plusieurs; Partenariat entre langues officielles et langues non-officielles. Une langue officielle ou non-officielle peut être endogène ou exogène. Au

Cameroun, aucune langue endogène ne jouit encore du statut de langue officielle. Mais il n’est pas interdit de penser sérieusement à l’officialisation des langues endogènes du Cameroun (ex. le duala et le fulfulde comme langues co-officielles aux côtés de l’anglais et du français). Mais qu’il s’agisse d’une langue endogène ou exogène, la langue officielle ne saurait constituer un motif d’exclusion des autres langues de l’espace géolinguistique de la communication traductionnelle.

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3. Les niveaux d'intervention de la sociotraductologie en Afrique plurilingue

Eu égard aux manifestations des modèles d'aménagement linguistique, le présent exposé propose une approche maximaliste de la sociotraductologie africaine dans une double perspective:La perspective micro-opérationnelle de la

communication sociale et traductionnelle (activités d’aménagement liées au corpus)

La perspective macro-opérationnelle de la communication sociale et traductionnelle (activités d’ aménagement liées au statut).

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3.1-a Le plan macro-opérationnel de la sociotraductologie : combinaisons linguistiques

Il convient de déterminer les combinaisons qui s'imposent dans chaque contexte de communication social précis.

Il ne s'agit pas simplement de choisir certaines langues en exclure d’autres (ce faisant, on exclurait des communautés entières), mais d’établir les priorités traductionnelles par rapport au contexte sociolinguistique. On remarquera, par exemple, qu’en dépit du statut déclaré égal de l'anglais et du français comme langues co-officielles du Cameroun, les activités de traduction officielles tendent à aller dans un sens plutôt que dans l'autre, sans justification viable. Par ailleurs, la traduction des langues officielles vers les langues non-officielles et vice-versa n’est ni organisée ni professionnellement reconnue au même titre que l’est la traduction de l’anglais en langues officielles; et quand bien même elle est pratiquée, cette pratique relève dans bien des cas de ce que House (1977) appellerait ‘traduction cachée’ (« covert translation »), par opposition à ‘traduction manifeste’ (« overt translation »). De fait, la pratique ici est rarement professionnelle et reste généralement l’apanage de « traducteurs naturels » (cf. Harris).

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3.1-b Le plan macro-opérationnel de la sociotraductologie : domaines pertinents

Ici, il est question de déterminer les domaines et sujets pertinents de traduction. Il convient de noter qu’alors qu'on s'enorgueillit partout au Cameroun et en Afrique de ce que de nombreuses langues endogènes sont déjà dotées d'alphabets et autres systèmes d'écriture, le seul domaine dans lequel la traduction en ces langues semble prospérer reste celui des textes bibliques, notamment de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament (cf. Tiayon 2010). Tous les autres domaines ont tendance à être délaissés, y compris les domaines de pointe ainsi que les domaines endogènes de connaissance dont l’exploration devrait être prioritaire afin d’éviter l’extraversion systématique de la société.

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3.1-c Le plan macro-opérationnel de la sociotraductologie : cadre méthodologique

Il semble nécessaire de déterminer le cadre théorique et méthodologique qui sied le mieux aux spécificités de la traduction en Afrique. Trois axes prioritaires de théorisation : Traduction des langues endogènes vers les

langues exogènes (comme on l’observe dans bien des thèses postcoloniales);

Traduction des langues exogènes vers les langues endogènes;

La place et l’impact de l’oralité dans la théorisation de traduction en Afrique.

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3.1-d Le plan macro-opérationnel de la sociotraductologie : cadre professionnel

Il s’agit ici de développer un environnement de travail propice à la pratique professionnelle de la traduction. Ce qui implique

La professionnalisation de la traduction en/des langues non-officielles (tant au plan législatif et associatif qu’au plan de la formation et de l’emploi)

Le développement des outils de travail adaptés aux exigences de la traduction en contexte africain (outils d’extraction et de gestion terminologique, systèmes de mémoires de traduction et autres outils de gestion de la traduction, outils de constitution et de gestion de corpus, outils de traduction automatique, correcteurs automatiques et autres logiciels de révision et d’édition, etc.)

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3.2 Le plan micro-opérationnel de la sociotraductologie

Cette dimension est celle des activités de communication traductionnelle concrètes. Elle se rapporte au co-développement et à l’épanouissement mutuel des langues en contact et de leurs locuteurs, sur la base à la fois de l’existant et de l’interventionnisme, et strictement suivant les règles de l’art. Ces activités pourraient porter sur divers aspects du discours (et non pas simplement de la langue comme système), allant des aspects phonologiques aux aspects discursif/textuels et pragmatiques, en passant par les questions d’orthographe, de lexique, de phraséologie, etc..

Au plan phonologique, on pourrait penser, par exemple, au co-développement des normes de traduction phonologique et de translittération;

Au plan orthographique, le co-développement et l’étude différentielle des systèmes d’écriture suivant les exigences traductionnelles;

Au plan lexico-terminologique, le co-développement du vocabulaire et de la phraséologie, avec un accent particulier sur la gestion des vides lexico-notionnels mis en évidence par le contact traductionnel;

Au plan textuel et pragmatique, le co-développement de la typologie de textes, et de modèles de discours, les marques de cohérence et de cohésion, la rhétorique discursive, etc..

L’élaboration et la mise à jour des corpus textuels de référence pertinents.

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Conclusion Du point de vue de la traduction, la diversité linguistique n’est pas du tout un problème. Bien au contraire,

cette diversité est la raison d’être même de l’existence de la traduction qui, elle, est considérée comme étant l’opération au centre de toute communication interpersonnelle. Certaines politiques linguistiques, sur le plan macrosocial, se préoccupent avant tout du choix d’une langue pour servir de langue de communication entre les différentes communautés linguistiques du pays et, sur le plan microsocial, s’intéressent d’abord au développement d’un standard, d’une norme monolithique. A l’inverse,

  “La traduction, en rapprochant les langues, incite et prédispose au dialogue. Elle donne accès à une autre culture étrangère dans ce qu’elle a de plus intime et de plus original: la langue et les valeurs qu’elle exprime. Démarche ethnographique, la traduction met en scène une civilisation qui prend forme devant les yeux du lecteur, lequel se trouve ainsi placé en situation d’empathie. Un lien direct et personnel est alors établi entre deux cultures. De plus, en exposant les différences culturelles et, parfois, linguistiques, la traduction prépare à la diversification du dialogue et tend à faire évoluer la norme linguistique autant que culturelle. Elle est alors une arme braquée contre l’intolérance et la négation de la différence.” (Gémar 2000: 353)

Il s’agit en définitive de comprendre et d’intégrer dans toute entreprise d’aménagement linguistique la recommandation de Cordonnier (1995: 18) suivant laquelle il existe un lien étroit entre la création de langues ou cultures nationales et les modes de traduire. Il poursuit:“Aujourd’hui, même si la traduction continue à assumer son rôle millénaire d’emprunt aux autres cultures, sa tâche ne consiste pas à ériger une culture nationale par exclusion de l’Autre, dans une “annexion”, mais à ouvrir le Même à l’Autre par l’accueil de l’Autre (en encourageant la traduction de l’Autre vers nous et inversement) avec la certitude que ce “décentrement” est source d’enrichissement. »

In fine, le modèle sociotraductologique africain ,tant au plan macro-opérationnel qu’au plan mico-opérationnel, pourrait bien inspirer toutes les autres parties d'un monde résolument pris dans le tourbillon de la globalisation et de la renaissance des revendications linguistiques (cf. Tiayon 2012). Car l'Afrique d'aujourd'hui est sans doute le seul continent où se pratiquent au quotidien et, souvent avec une aisance peu soupçonnée, cinq des six langues exogènes internationales les plus usitées dans le monde, à savoir l'anglais, l'arabe, l'espagnol, le français, et le portugais. En plus, elle compte plus de 2000 langues endogènes qui, pourraient constituer une véritable richesse pour le marché de la traduction, de l'interprétation et des disciplines connexes: développement d'outils d'aide à la traduction et à l'interprétation, exploration des pistes diverses de coopération interculturelle et interconceptuelle, etc..

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Quelques références bibliographiquesCordonnier, Jean-Louis (1995) Traduction et culture, Paris: Didier.Frey, Claude (2000) “Domination culturelle et traitement lexicographique de l’emprunt”, in Latin, Danièle et Claude

Poirier (2000) Contact de langues et identités culturelles, AUPELF-UREF/Presses de l’Université Laval.Gémar, Jean-Claude (1992) “Former des formateurs de traducteurs pour le XXe siècle. Pour un stage intégré et

francophone de traduction”, in Clas, André et Hayssam Safar (1992) L’environnement traductionnel: la station de travail du traducteur de l’an 2001, Actes du Colloque de Mons, Montréal: AUPELF-UREF-Collection Universités francophones/Presses de l’Université du Québec.

Gordon, Raymond G. Jr. (ed.). 2009. Ethnologue: Languages of the World, Fifteenth edition. Dallas: SIL International. Online version: http://www.ethnologue.com/.

Harris, Brian (1977) “The Importance of Natural Translation. In Working Papers on Bilingualism” (reprint from Working Papers on Translatology), Ottawa: School of Translators and Interpreters.

House, Julianne (1977) A Model for Translation Quality Assessment. Tubingen: Gunter Narr Verlag.Mono-Ndzana, Hubert (1985) L’idée sociale chez Paul Biya, Yaoundé: Université de Yaoundé.Tabi-Manga, Jean (1985) “Identité culturelle camerounaise et langues nationales ou langues nationales comme

dévoilement de la culture camerounaise”, in Ministère de l’Information et de la Culture (1985) L’identité culturelle camerounaise, Yaoundé: ABC.

Tadadjeu, Maurice (1985) “Pour une politique d’intégration linguistique camerounaise: le trilinguisme extensif”, in Ministère de l’Information et de la Culture (1985) L’identité culturelle camerounaise, Yaoundé: ABC.

Tiayon, Charles (2010) « About Professional Writing and Translation in African Languages ». In Metaglossia (http://metaglossia.wordpress.com/2012/08/13/a-professional-translators-mixed-feelings-about-the-fate-of-endangered-languages-by-charles-tiayon/ )

Tiayon, Charles (2012) A Professional Translator’s Mixed Feelings about the Fate of Endangered Languages. Une communication présentée lors de la 7e conférence de la World Congress of African Linguistics (WOCAL7), University de Buéa, 20-24 août 2012 (voir aussi http://metaglossia.wordpress.com/2010/11/14/about-professional-writing-and-translation-in-african-languages/)

Robinson, Douglas (1997) Translation and Empire : Postcolonial Theories Explained, Manchester: St Jerome.Stumpf, Rudolf P. K. (1977) La politique linguistique au Cameroun de 1884 à 1960: comparaison entre les

administrations coloniales allemande, française et britannique et rôle joué par les sociétés missionnaires, thèse de doctorat, Paris.