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SAS ® Forum France2014 Compte rendu Merci à nos partenaires Sommaire Le nouveau paradigme digital......................2 Hadoop au cœur du nouveau paradigme.......................................................2 Des applications analytiques métiers et sectorielles très vivaces..................................3 Visual analytics : un vaste panorama des usages...............................................................3 Quand data et société mènent le débat..... 4 Des projets à mettre en œuvre progressivement.............................................4 Consommateurs, citoyens et entreprises : big data, enjeux majeurs................................5 Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 70 interventions et 1200 participants sur cette seule journée ! Vous y étiez ? Nous espérons que ce petit journal post forum vous permettra de retrouver et partager quelques moments clés de la journée. Big ou pas, c’est à partir de la donnée que cette journée se sera déroulée. Dans le fond, quel que soit le sujet, l’approche reste la même : valoriser les données pour en tirer un « avantage analytique ». Mais le paradigme a changé. Avec la croissance exponentielle des données et la baisse exceptionnelle des coûts de stockage, avec notamment l’écosystème Hadoop, une révolution est à l’œuvre qui met le digital et la modélisation prédictive au cœur-même des entreprises et ouvre le champ à des applications nouvelles. Certaines entreprises pionnières dans l’utilisation de l’analytique en ont fait la démonstration lors de SAS Forum. D’autres en sont au stade de l’expérimentation. Mais toutes vivent aujourd’hui ce changement technologique et culturel, avec une ouverture et une focalisation sur la valeur et l’expérience client. Plus qu’une mutation technologique, les changements provoqués par le big data et les technologies périphériques figurent une révolution culturelle. Un évènement de qualité auquel j’ai apprécié d’être convié, extrêmement productif du point de vue échange client et éco système SAS. Je suis déjà dans l’attente de la prochaine édition ! Ils nous l’ont dit :

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Compte renduSAS®ForumFrance2014Compte rendu

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Merci à nos partenaires

SommaireLe nouveau paradigme digital......................2

Hadoop au cœur du nouveau

paradigme.......................................................2

Des applications analytiques métiers et

sectorielles très vivaces..................................3

Visual analytics : un vaste panorama des

usages...............................................................3

Quand data et société mènent le débat..... 4

Des projets à mettre en œuvre

progressivement.............................................4

Consommateurs, citoyens et entreprises :

big data, enjeux majeurs................................5

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 70 interventions et 1200 participants sur cette seule journée ! Vous y étiez ? Nous espérons que ce petit journal post forum vous permettra de retrouver et partager quelques moments clés de la journée.

Big ou pas, c’est à partir de la donnée que cette journée se sera déroulée. Dans le fond, quel que soit le sujet, l’approche reste la même : valoriser les données pour en tirer un « avantage analytique ».

Mais le paradigme a changé. Avec la croissance exponentielle des données et la baisse exceptionnelle des coûts de stockage, avec notamment l’écosystème Hadoop, une révolution est à l’œuvre qui met le digital et la modélisation prédictive au cœur-même des entreprises et ouvre le champ à des applications nouvelles. Certaines entreprises pionnières dans l’utilisation de l’analytique en ont fait la démonstration lors de SAS Forum. D’autres en sont au stade de l’expérimentation. Mais toutes vivent aujourd’hui ce changement technologique et culturel, avec une ouverture et une focalisation sur la valeur et l’expérience client.

Plus qu’une mutation

technologique, les changements

provoqués par le big data et les technologies périphériques figurent

une révolution culturelle.

Un évènement de qualité auquel j’ai apprécié d’être

convié, extrêmement productif du point de

vue échange client et éco système

SAS.

Je suis déjà dans l’attente de la prochaine édition !

Ils nous l’ont dit :

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Le nouveau paradigme digital

« Nous entrons dans un monde où tout est permis – sauf ce qui est interdit », lance en introduction Serge Boulet, Directeur Marketing de SAS. Pas étonnant dès lors que le Forum s’ouvre sur une question inattendue... Quel est le point commun entre Lady Gaga et Telecom Italia ? Réponse : la transformation digitale ! La jeune chanteuse Stefani Germanotta a connu un succès planétaire en se muant en Lady Gaga et en utilisant à plein toutes les règles d’un nouveau monde où Youtube et Twitter ont plus d’importance que radios et presse musicale. L’opérateur historique italien,

lui aussi, a entamé sa transformation en faisant de l’analytique la colonne vertébrale de l’entreprise. Deux exemples qui illustrent comment les marques et les entreprises sont aujourd’hui entrées dans un nouveau paradigme digital... « La façon traditionnelle d’envisager la donnée a vécu, explique Serge Boulet. L’analytique a révolutionné nombre de secteurs d’activité, et elle le fait encore ! Mais nous étions dans un monde où la donnée était rare – et où rien n’était possible à moins d’avoir été prévu à l’avance. Avec le Big Data s’ouvre une ère d’abondance, et ce qui n’était pas envisageable hier devient possible. »Un champ d’opportunités exceptionnel s’offre ainsi aux entreprises qui sauront tirer parti de la révolution à la fois technologique et culturelle qui s’annonce.

Hadoop au cœur du nouveau paradigme

Sur le plan technologique, cette révolution a son symbole : un éléphant jaune. « Hadoop est amené à s’imposer comme un standard de notre industrie, assure Mouloud Dey, Directeur Solutions et Marchés émergents chez SAS. Avec des capacités gigantesques et un coût de stockage réduit, il nous permet de repenser les questions d’architecture pour nous attaquer au Big Data, et développer des solutions d’aide à la décision en temps réel. » En rappelant qu’Hadoop est d’abord un écosystème, autour duquel SAS développe actuellement de nouveaux modèles pour rendre les entreprises plus agiles encore.

Abed Ajraou, Responsable BI de Solocal Group (ex-PagesJaunes), voit dans Hadoop un nouvel espace qui permet de penser l’entreprise différemment, sans peur de l’échec, « On laisse parler la donnée – et si ça ne marche pas, on tente autre chose ». Max Brudey, Regional Sales Manager d’Hortonworks, témoigne de l’apport d’Hadoop par rapport aux solutions analytiques classiques : « on stocke la donnée de manière massive et on fait tourner les moteurs par-dessus », résume-t-il.

> Télécharger gratuitement l’ebook « SAS & Hadoop - Diffuser l’analytique au sein de l’entreprise »

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Compte rendu

Des applications analytiques métiers et sectorielles très vivaces

Le pragmatisme était tout aussi présent dans nombre d’ateliers consacrés à des projets analytiques avec des expérimentations en cours et des succès avérés dans divers domaines.

> Dans le domaine bancaire, l’analyse de données non structurées permet par exemple de lutter efficacement contre la fraude au paiement en ligne. Très touchée en 2012 et 2013, la Belgique a vu en 2014 son niveau de fraude baisser de 90 %.

> Dans la distribution, l’utilisation d’Hadoop et d’outils de visualisation permet d’analyser les raisons d’abandon d’un panier sur un site marchand, et d’établir un modèle prédictif pour déclencher des actions ciblées en temps réel et accroître le taux de conversion des visiteurs. Un cycle analytique complet, en quelque sorte.

> Mais il n’est pas toujours question de « temps réel » quand on parle de big data. Dans l’assurance, par exemple, l’analytique permet de regarder plus loin et de calculer la « Customer life value » pour repérer des clients qui apporteront le plus de valeur à l’entreprise sur le long terme.

> En marketing & distribution, on aura vu comment casser les silos et mettre en place un système de prise de décision intégrant toutes les interactions avec le client, comment passer du CRM à la DMP (Digital Marketing Platform) pour piloter les interactions en temps différé, l’appropriation de la data visualisation pour permettre le pilotage commercial des magasins du groupe Schiever ou en temps réel, ou encore la « road map » de Conexance vers une base omni-canal alimentant les supports d’animation d’aujourd’hui et de demain.

> Le secteur public était très bien représenté avec des problématiques d’optimisation bien sûr, mais aussi avec des programmes de recherche comme celui sur le suivi de l’évolution de la population infantile mené avec l’Ined ou de l’Agence de la Biomédecine, présenté avec Keyrus. Un des sujets hautement plébiscité dans ce secteur a été la lutte contre la fraude.

Visual analytics : un vaste panorama des usages

En deux ans, SAS® Visual Analytics a déjà fait son entrée dans près de 2000 entreprises dans le monde, succès tout

aussi présent en France avec de nombreux retours d’expériences qui représentaient la diversité de ses applications

tout au long de la journée. Ceux-ci se sont succédés pour démontrer, écrans à l’appui, les bénéfices de la solution

pour des besoins très divers : le pilotage marketing dans une approche multicanal, la compréhension des dépenses

de santé pour une compagnie d’assurance, l’analyse des reports de voix dans une élection à deux tours,...

Au-delà de la mise en valeur graphique des données, les participants ont mis en avant la possibilité d’explorer

facilement un grand volume d’informations pour repérer des corrélations inattendues (« on peut trouver ce

qu’on ne cherchait pas, en somme »). D’autres ont témoigné de leur utilisation de Visual Analytics pour partager

efficacement les données entre plusieurs populations qui ne parlent pas toujours le même langage : entre DSI

et managers commerciaux, entre médecins et personnel administratif d’un hôpital, entre chercheurs de plusieurs

disciplines pour développer une des études démographiques les plus ambitieuses au monde.

SAS Forum aura également été l’occasion de dévoiler le « jeune frère » de Visual Analytics : SAS® Visual Statistics...

dont on parlera sûrement beaucoup lors de l’édition 2015 !

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SAS®ForumFrance2014

Quand data et société mènent le débat

> Une table ronde sur la lutte contre la fraude dans le secteur public, modérée par Florence Giuliano, EMEA Fraud Strategy Director chez SAS, rassemblait des représentants de l’EHFCN (organisation européenne visant à lutter contre la fraude au sein des organismes publics de santé), de la CNAF, de Pôle Emploi et du Service Public Fédéral Finance de Belgique. Chacun a pu partager son expérience dans l’évaluation, la maîtrise et l’anticipation de la fraude ; la Caisse Nationale d’Allocations Familiales pour sa part a expliqué comment elle avait modélisé la lutte contre la fraude et amélioré le rendement des contrôles de 25 %.

> Lutte contre la fraude toujours, mais dans le secteur des assurances avec une étude européenne révélée par SAS visant à mesurer la maturité du secteur dans la lutte contre la fraude et qui démontre l’apport des solutions analytiques dans le secteur de l’assurance : 57 % des utilisateurs de technologies décisionnelles ont vu une augmentation sensible (plus de 4 %) du taux de fraudes détectées.

> Data et santé : à l’heure du big data, la gouvernance des données de santé s’invitait à une table ronde animée par Pierre-Marie Vidal, Directeur de la rédaction d’Acteurs publics. S’est posé le débat de la confidentialité des données de santé face aux possibilités et au potentiel de connaissance à acquérir et au développement de l’information du public.

> Une étude prochainement disponible sur le pilotage des coûts, menée par Deloitte et SAS, a montré cette pression croissante des opérationnels pour avoir de la visibilité sur leurs coûts. Un dialogue doit s’instaurer entre Contrôleurs de gestion et Métiers avec des outils et méthodologies pour développer une gestion orientée décision visant à améliorer les processus et la performance.

Des projets à mettre en œuvre progressivement

Il aura été beaucoup question de temps lors de ce Forum. Time-to-data, time-to-insight... mais aussi, très pragmatiquement, de temps de mise en œuvre des projets digitaux. « Ne croyez pas ceux qui vous promettent des résultats en quelques mois ! » prévient Saverio Orlando, Head of Network Operations Governance chez Telecom Italia. Le temps de définition passé en amont est pour lui un des facteurs clés du succès de la transformation digitale de l’opérateur, pour convaincre les collaborateurs de travailler de façon différente... et désormais gagner un temps précieux dans le développement de nouveaux services.

On estime qu’une moitié des projets Hadoop sont voués à l’échec pour cause de mauvaise qualité de données au départ, ou de mauvais dimensionnement. « De tels projets doivent se construire par étapes, en élargissant progressivement le périmètre », insiste Vincent Rejany, expert de la gouvernance des données chez SAS. Sa recommandation : commencer par un département-test, et s’appuyer sur un premier succès pour étendre le projet.

Avancer pas à pas, c’est ce qu’a fait Carrefour France, en utilisant l’analytique pour optimiser ses prévisions de vente et améliorer sa chaîne logistique. Et la réponse apportée par Thomas Breuer d’Accenture à un participant qui l’interrogeait sur comment engager la transformation digitale de l’entreprise qui semblait souvent insurmontable : « s’inspirer des expériences du même secteur et se fixer de premières étapes. »

SAS Institute s. a. s. – DOMAINE DE GREGY - GREGY-SUR-YERRES - 77257 BRIE COMTE ROBERT - FRANCE

TEL. : +33(0) 1 60 62 11 11 FAX : +33(0) 1 60 62 11 99 www.sas.com/franceSAS et tout autre nom de produit et de service de SAS Institute Inc. sont des marques déposées de SAS Institute Inc. pour les USA et tous les autres pays. ® indique un dépôt aux USA. Les autres marques et noms de produits sont des marques déposées de leurs entreprises respectives. Copyright © 2014 SAS Institute Inc. Tous droits réservés.

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Compte rendu

Consommateurs, citoyens et entreprises : big data, enjeux majeurs

Cette journée big data, smart data s’est conclue par une table ronde exceptionnelle autour de l’identité numérique. Un sujet brûlant à plusieurs titres, entre les polémiques de l’affaire Snowden et le débat sur l’utilisation des données personnelles par les géants du web. Autour de Gilles Venturi, Directeur Général de Soft Computing, la table ronde s’est attachée à faire le tour du sujet, sous l’angle des citoyens, des entreprises et des consommateurs.

> Côté citoyen, Mehdi Nemri, du Commissariat général à la stratégie et la prospective (France Stragégie), rappelle les tensions autour du sujet, avec la finesse croissante des identités numériques et le recoupement de plus en plus facile des données personnelles. Il signale aussi plusieurs pistes, déjà expérimentées, d’utilisation du big data : l’amélioration des services publics avec une meilleure prise en compte des besoins, la rationalisation des consommations énergétiques, de meilleures prévisions pour mieux anticiper et affecter les ressources.

> Côté entreprise, Arnaud Caplier, (Weborama, SNCD) établit un lien entre le nécessaire respect de la vie privée et la souveraineté numérique européenne. Il milite pour « une étanchéité totale entre identité virtuelle et identité réelle » et rappelle de nombreux points de convergence entre les entreprises et les régulateurs sur la question. Mais pour garantir ce respect de la vie privée, plaide-t-il, l’Europe doit à la fois relocaliser ses data-centers et en confier la gestion à des acteurs de droit européen.

> Côté consommateur, Daniel Kaplan, (Fondation Internet Nouvelle Génération, Fing), pointe, lui, du doigt un « conflit de pouvoir » entre les entreprises et leurs clients. En développant des systèmes basés sur des profils de clients anonymes, les entreprises se coupent de leurs consommateurs (cf. le traitement automatisé des services clientèle) - quand elles ne leur cachent pas sciemment des informations... Il plaide pour un réel partage du pouvoir et du savoir, pour que les consommateurs puissent eux aussi, valoriser les données des entreprises pour faire les bons choix.

> Voir ici un compte rendu développé de la table-ronde.

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Annexes

Lady Gaga, première icône digitale

« Quelle est la marque qui génère le plus fort engagement sur le web ? Non ce n’est pas facebook, ou google... C’est Lady Gaga ! »Bondissant sur la scène, Jamie Anderson sait ménager ses effets. Il sait aussi prouver ce qu’il avance. Le « management guru » du Financial Times étudie depuis longtemps les trajectoires de Madonna et de Lady Gaga. Laquelle, affirme-t-il, a su jouer de toutes les disruptions contemporaines pour devenir la première icône digitale : 42 millions de followers

sur twitter, 3 milliards de vues sur Youtube !L’histoire commence à la fin des années 2000. La jeune Stefani Germanotta, chanteuse sans succès dans une industrie déprimée, décide de tout changer... et de se transformer en Lady Gaga. Elle perfectionne sa musique, mais aussi son look, et son personnage qu’elle met en scène dans des clips très cinématographiques. C’est que Lady Gaga ne formate pas ses titres en 3’30 pour les radios ou MTV : elle mise sur Youtube. « C’est la première disruption Gaga : elle crée en pensant directement à son public, et non aux producteurs de radio ! »Deuxième rupture avec l’industrie traditionnelle : son premier album n’est pas promu dans la presse ou à la télévision, mais auprès de blogueurs influents. Pari réussi ! En trois mois, elle recueille 25 millions de vues sur Youtube. La suite sera exponentielle, tirée par le producteur Troy Carter qui travaille main dans la main avec le responsable de l’analytique de Spotify pour sonder les goûts du moment.La troisième rupture, sans doute la plus importante, concerne le rapport au public. Lady Gaga envoie des tweets directement à son public - ses Little Monsters. Et elle le fait elle-même, créant l’empathie en appelant ses fans à exprimer leur singularité. Cliché ? Peut-être. Mais ça marche. Quand Madonna cultive le secret, Lady Gaga joue l’ouverture. Et quand les stars de la vieille pop interdisent encore les caméras dans leurs concerts, Lady Gaga, elle, encourage ses fans à la filmer. Elle tweete même pendant son show, avec des messages spécifiques pour les fans présents dans la salle – un exemple parfait de communication personnalisée, qui crée non seulement l’intimité, mais aussi l’exclusivité.Résultat : dans une industrie qui pensait ne plus pouvoir vendre d’albums, Lady Gaga en a déjà à son actif 25 millions – et plus de 100 millions de singles... auprès de ces mêmes fans qui n’hésitent pas à pirater les albums d’autres artistes. « On ne pirate pas Lady Gaga parce qu’on ne vole pas un ami », conclut Jamie Anderson.

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AnnexesAnnexes

Du CRM 360° à la DMP : le nouveau centre de gravité du marketing de la donnée Comment coupler les données CRM sur les clients identifiés et les données anonymes sur les visiteurs d’un site web pour améliorer le ROI des budgets de publicité ou de campagnes ciblées ? La solution a un nom : DMP, pour Digital Marketing Platforms (ou Data

Management Platforms, selon certaines écoles). Ces plateformes élargissent la notion de personnes aux visiteurs anonymes et toutes les traces de leurs interactions digitales, pages vues, localisation, réaction à un bandeau… Les DMP pilotent les interactions en temps différé mais aussi en temps réel.

Lutter contre la fraude à la banque en ligne

La banque en ligne est cible d’attaques croissantes de la part d’organisations criminelles. Malwares, phishing ou vishing : les techniques évoluent et se perfectionnent pour intercepter les paiements ou récupérer les codes des clients. Après la Belgique et les Pays-Bas, la France est aujourd’hui en ligne de mire. Les risques ne sont pas seulement financiers : c’est toute la confiance dans le système qui est en jeu.

Sur le plan opérationnel, le défi est double : il s’agit à la fois d’assurer la plus grande sécurité des paiements (donc redoubler de vigilance) tout en évitant les fausses alertes (aucun client n’aime voir un de ses paiements bloqué) le tout en quelques millisecondes ! Face à cette situation, SAS a mis au point une solution d’interdiction des paiements en temps réel, avec scoring des transactions grâce à l’analyse de sessions web, de l’historique de paiements ou des interactions sur les réseaux sociaux. Mise en place dans une grande banque en Belgique, elle améliore drastiquement le taux de détection (3 cas de fraude avérée sur 397 alertes, contre 3 sur 100 000 auparavant). La modélisation prédictive a ensuite permis de repérer le mode opératoire de fraudeurs et organisations criminelles et d’endiguer le phénomène.L’enjeu pour l’avenir : mettre en place tout un environnement analytique qui permettra non seulement de modéliser la fraude, mais aussi de détecter les nouveaux modes opératoires pour s’adapter plus vite à l’évolution des réseaux criminels.

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Annexes

Gouvernance des données : avancer pas à pas

La data est partout, son importance est croissante... et pourtant peu d’entreprises se sont organisées pour gérer leurs données comme elles gèrent leur RH ou leurs affaires juridiques, par exemple.Pour assurer dans le temps la qualité des données (donc l’efficacité des actions), une gouvernance est indispensable. Mais le terme peut faire peur, alors les experts de SAS proposent aux entreprises de procéder par étapes.

« C’est d’abord une question de culture, note Arturo Salazar. Il s’agit pour les entreprises de passer d’une approche réactive à un mode de gestion proactif des données. La mise en place d’une gouvernance vient ensuite. »Cette mise en œuvre elle aussi se fera par étapes, en identifiant un département-test et en menant un premier projet (partage des définitions, désignation de data-stewards, contrôles qualité...). Une fois un premier succès acquis, l’entreprise pourra étendre le périmètre de la gouvernance de données. « Ce sont des questions simples et pragmatiques, insiste Vincent Rejany. Quels sont les besoins ? Quelles utilisations pour telle donnée ? Et qui en est responsable ? »Les projets de gouvernance pourront s’appuyer sur l’outil SAS Data Network, qui centralise la définition de chaque donnée (et des métadonnées) dans un glossaire, identifie les responsables, gère les accès, définit les contrôles métier et suit l’évolution de la donnée dans le temps. Les bénéfices ? Des contrôles-qualité facilités, un pilotage de l’adéquation des données avec les besoins métier – et la traçabilité des données avec SAS. Entre autres...

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