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Actualités pharmaceutiques • n° 489 • Octobre 2009

Le chiffre d’affaires

de la pharmacie

a augmenté de 5,8 %

en moyenne entre

2001 et 2006 alors

que le revenu brut

moyen des titulaires

(hors SEL) baissait de

2,8 %. C’est le constat

fait par la Drees dans

son rapport sur les

Comptes nationaux

de la santé en 2008.

Le rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des sta-

tistiques (Drees) sur les Comptes nationaux de la santé en 2008 évalue l’activité des officines pharmaceutiques et les revenus de leurs titulaires en 2006 et son évolution depuis 2001.

Selon lui, « les 22 500 pharma-cies implantées en France ont réalisé en 2006 un chiffre d’af-faires de 34 milliards d’euros toutes taxes comprises ». Il ajoute : « Si l’on considère la baisse continue de l’indice des prix des produits pharmaceuti-ques, les évolutions en “volume” se révèlent encore plus diffé-renciées (+7,4 % en moyenne par an). »

Des revenus différents selon la région d’implantationLe revenu réel (c’est-à-dire après correction de l’infl ation) des titulaires d’officine, hors sociétés d’exercice libéral (SEL), a quant à lui baissé de 2,8 % entre 2001 et 2006, soit 0,6 % par an, selon ce rap-port. Les titulaires d’officine (hors SEL) bénéfi cient en 2006 d’un revenu brut annuel de 132 000 euros en moyenne.

Par ailleurs, le revenu des phar-maciens titulaires d’offi cine varie fortement selon la région d’im-plantation : il est plus élevé au nord de la France (à l’exception de l’Île-de-France) qu’au Sud, alors que les niveaux de dépen-ses pharmaceutiques par habi-tant sont, au contraire, moins élevés au Nord qu’au Sud. « La densité d’offi cines contri-bue à expliquer ces dispa ri tés », explique le rapport. Les régions où cette densité est la plus faible sont celles où le revenu moyen des pharmaciens titulaires est le plus élevé à l’instar des autres professions libérales de santé (médecins, chirurgiens-dentistes…).De plus, c’est dans les unités urbaines de taille restreinte (moins de 20 000 habitants) que les revenus individuels des pharmaciens sont égale-ment les plus élevés.

Un véritable essor des SELEnfi n, le rapport constate que de plus en plus d’offi cines se consti-tuent en société d’exercice libé-ral (SEL). En 2006, une offi cine sur huit est en SEL alors qu’elles n’étaient qu’une sur cinquante en 2001. Ces offi cines bénéfi cient ainsi d’un régime autorisant les exploitants à se verser une part variable de leur rémunération sous forme de dividendes, mais elles ont été exclues de l’analyse, faute des « déclarations compta-bles et fi scales ». �

Fanny Borius

© jim.fr

La 25e édition des Virades de l’espoir a lieu, cette année, le 27 septembre 2009. Cette opération, organisée chaque année par

l’asso cia tion Vaincre la Mucoviscidose, propose à chacun d’accomplir un effort physique quel qu’il soit pour « donner son souffle pour ceux qui en manquent » et ceci, partout en France (elle mobilise 1 million de par-ticipants et des dizaines de milliers de bénévoles dans près de 500 com-munes). L’objectif : faire parler de la mucoviscidose et appeler au don.Les Virades de l’espoir représentent d’ailleurs 60 % des ressources de l’associa-tion qui peut continuer ainsi

à soutenir la lutte contre cette maladie génétique, touchant les voies respiratoires et le système digestif, et qui concerne 6 000 patients en France.Grâce aux projets concrétisés ces dernières années en termes de recherche et de soins, l’es-

pérance de vie des enfants qui nais-sent aujourd’hui n’est plus de 7 ans, comme en 1965, mais de 46 ans, l’âge moyen de décès de l’ensem-ble des patients étant de 24 ans. Au total, ce sont quatre-vingts pro-jets de recherche et quatre- vingt- trei ze projets de soins et postes de soignants qui ont ainsi été fi nancés. �

Élisa Derrien

Pour avoir plus d’informations ou faire un don www.virades.org

Pharmacies

Chiffres d’affaires en hausse mais revenus des titulaires en baisse

Mucoviscidose

Pour un souffl e d’espoirDes actions en faveur des génériquesEn cette rentrée 2009, Biogaran a mis en

place différentes actions pour soutenir

l’offi cinal confronté à une adhésion fragile

du patient aux génériques – la proportion

des patients refusant la substitution serait

passée de 4 à 8 % sur la dernière année

selon un sondage TNS-Sofres. Le laboratoire

a ainsi choisi de communiquer vers

le grand public via une campagne TV.

À l’offi cine, il réitère son opération menée il y

a un an, et propose des outils d’observance :

pochettes et brochures de conseils

d’utilisation de la pilule car « en s’appuyant

sur des actions concrètes auprès des

patients, le pharmacien a un meilleur taux

d’acceptation et valorise son rôle d’acteur

de santé ».

Enfi n, Biogaran a remis à jour et optimisé

l’ensemble de ses services à destination des

offi cines afi n de générer « de la rentabilité

additionnelle ». ■ E. D.

Substitution

© F

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