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Dette et dépenses publiques : Dette et dépenses publiques : les arnaques néolibérales les arnaques néolibérales Attac Attac Rhône, décembre 2013 données sous http://local.attac.org/rhone/article.php3?id_article=1642 et 1704 1. 1. Une gauche dépensière Une gauche dépensière 2. 2. L'État vit au dessus de ses moyens L'État vit au dessus de ses moyens 3. 3. Le coût du travail est trop élevé Le coût du travail est trop élevé

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Dette et dépenses publiques :Dette et dépenses publiques :les arnaques néolibéralesles arnaques néolibérales

Attac

Attac Rhône, décembre 2013données sous http://local.attac.org/rhone/article.php3?id_article=1642 et 1704

1. 1. Une gauche dépensièreUne gauche dépensière

2.2. L'État vit au dessus de ses moyens L'État vit au dessus de ses moyens

3.3. Le coût du travail est trop élevé Le coût du travail est trop élevé

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Attac

La droite est bonne gestionnaire,

la gauche dépensière

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Attac

Évolution de la dette en % du PIB

Joumard Robert
Nous avons tracé l'évolution de le dette, ici exprimée en % du PIB, selon la couleur politique du gouvernement : bleu pour la droite, rose pour la gauche. Le champion, celui qui a le plus augmenté la dette publique, est N. Sarkozy qui l'a fait augmenter de 21 points. Le second est les gouvernements Balladur - Chirac qui en 4 ans seulement l'a augmenté de 18 point, entre 1993 et 1996. Celui qui a le moins augmenté la dette, et qui l'a fait même baisser d'un point, c'est le gouvernement de Jospin. Globalement, en 15 ans, la gauche l'a fait augmenter de 15 points, la droite en 16 ans de 49 points.
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Attac

Évolution de la dette en % du PIB

Joumard Robert
Nous avons tracé l'évolution de le dette, ici exprimée en % du PIB, selon la couleur politique du gouvernement : bleu pour la droite, rose pour la gauche. Le champion, celui qui a le plus augmenté la dette publique, est N. Sarkozy qui l'a fait augmenter de 21 points. Le second est les gouvernements Balladur - Chirac qui en 4 ans seulement l'a augmenté de 18 point, entre 1993 et 1996. Celui qui a le moins augmenté la dette, et qui l'a fait même baisser d'un point, c'est le gouvernement de Jospin. Globalement, en 15 ans, la gauche l'a fait augmenter de 15 points, la droite en 16 ans de 49 points.
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Attac

L'État vit au dessus de ses moyens

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Attac

Évolution des prélèvements obligatoiresen % du PIB

Joumard Robert
Nous avons ici considérer ensemble la sécurité sociale et les collectivités locales, en bleu, et avons ajouté les dépenses et les recettes des administrations centrales en orange, c'est-à-dire essentiellement de l'État. C'est bien l'État qui est responsable des déficits des administrations publiques.
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Attac

Évolution des déficits publics en % du PIB

Joumard Robert
Nous avons ici considérer ensemble la sécurité sociale et les collectivités locales, en bleu, et avons ajouté les dépenses et les recettes des administrations centrales en orange, c'est-à-dire essentiellement de l'État. C'est bien l'État qui est responsable des déficits des administrations publiques.
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Attac

Trop de dépenses ?

Joumard Robert
Ici nous considérons l'État seulement, avec là encore les dépenses en noir qui diminuent légèrement, et les recettes qui chutent, passant en 32 ans de 22,5 à 18 % du PIB. La courbe bleue indique les dépenses utiles au service public, hors coût de la dette. celles-ci chutent encore plus vite, toujours de 4,5 points, mais en 17 ans seulement. On voit bien les raisons budgétaires de la dégradation continue du service public. Mais quels sont les mécanismes qui ont permis de diminuer les recettes de l'État ?
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Attac

Trop de dépenses ?

Joumard Robert
Ici nous considérons l'État seulement, avec là encore les dépenses en noir qui diminuent légèrement, et les recettes qui chutent, passant en 32 ans de 22,5 à 18 % du PIB. La courbe bleue indique les dépenses utiles au service public, hors coût de la dette. celles-ci chutent encore plus vite, toujours de 4,5 points, mais en 17 ans seulement. On voit bien les raisons budgétaires de la dégradation continue du service public. Mais quels sont les mécanismes qui ont permis de diminuer les recettes de l'État ?
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Attac

Trop de dépenses ?

Joumard Robert
Ici nous considérons l'État seulement, avec là encore les dépenses en noir qui diminuent légèrement, et les recettes qui chutent, passant en 32 ans de 22,5 à 18 % du PIB. La courbe bleue indique les dépenses utiles au service public, hors coût de la dette. celles-ci chutent encore plus vite, toujours de 4,5 points, mais en 17 ans seulement. On voit bien les raisons budgétaires de la dégradation continue du service public. Mais quels sont les mécanismes qui ont permis de diminuer les recettes de l'État ?
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Attac

Trop de dépenses ?

Joumard Robert
Ici nous considérons l'État seulement, avec là encore les dépenses en noir qui diminuent légèrement, et les recettes qui chutent, passant en 32 ans de 22,5 à 18 % du PIB. La courbe bleue indique les dépenses utiles au service public, hors coût de la dette. celles-ci chutent encore plus vite, toujours de 4,5 points, mais en 17 ans seulement. On voit bien les raisons budgétaires de la dégradation continue du service public. Mais quels sont les mécanismes qui ont permis de diminuer les recettes de l'État ?
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Attac

Évolution des taux d'imposition sur les revenus et les sociétés dans l'UE

Joumard Robert
L'État a avant tout diminué le taux d'imposition maximal sur les revenus - cela ne concerne que les contribuables les plus riches : il est passé en 20 ans de 65 à 40 %, avant de remonter à 41 %. D'autre part le taux d'imposition théorique sur les sociétés a baissé, de 45 à 33 %.Ces baisses sont générales au sein de l'Union européenne. Pour les entreprises, c'est le résultat du dumping fiscal qu'encourage le Traité de Lisbonne.
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Attac

Taux marginal maximal d'imposition des revenus et son seuil en France

Sources : Piketty et Berruyer

Joumard Robert
L'État a avant tout diminué le taux d'imposition maximal sur les revenus - cela ne concerne que les contribuables les plus riches : il est passé en 20 ans de 65 à 40 %, avant de remonter à 41 %. D'autre part le taux d'imposition théorique sur les sociétés a baissé, de 45 à 33 %.Ces baisses sont générales au sein de l'Union européenne. Pour les entreprises, c'est le résultat du dumping fiscal qu'encourage le Traité de Lisbonne.
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Taux maximal d'imposition des revenus

Joumard Robert
L'État a avant tout diminué le taux d'imposition maximal sur les revenus - cela ne concerne que les contribuables les plus riches : il est passé en 20 ans de 65 à 40 %, avant de remonter à 41 %. D'autre part le taux d'imposition théorique sur les sociétés a baissé, de 45 à 33 %.Ces baisses sont générales au sein de l'Union européenne. Pour les entreprises, c'est le résultat du dumping fiscal qu'encourage le Traité de Lisbonne.
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Attac

Taux d'imposition réel sur les sociétés en France

• Taux d'imposition théorique des sociétés : 33 %

• Taux réel d'imposition

• 30 % : entreprises de moins de 9 salariés• 28 % : PME• 13 % : entreprises de plus de 2000 salariés• 8 % : CAC40 = les 40 plus grosses sociétés

cotées en bourse

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Attac

Déficits budgétaires réel et hors cadeaux fiscaux en % du PIB

Joumard Robert
Ce sont donc les cadeaux fiscaux qui ont créé le déficit. On a ici une simulation des recettes de l'État en % du PIB avec et sans cadeaux fiscaux. Avec les cadeaux fiscaux, c'est la courbe du bas, c'est la réalité : les déficits allaient de -1 à -4 %, avant de plonger à -7,5 % du PIB avec le crise. Mais s'il n'y avait pas eu ces cadeaux fiscaux, la situation aurait été bien meilleure : c'est la courbe du haut. les déficits auraient été réduits et se seraient même transformés en excédents e, 2006-2008. Aujourd'hui, les cadeaux fiscaux, c'est 4 point de PIB de plus pour le déficit. L'explosion du déficit depuis 2008 n'est dû que pour 38 % à la crise : le reste, c'est la volonté de moins demander aux plus riches.
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Attac

Intérêts privés et cadeaux fiscaux créent largement la dette publique

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Année 2012 sauf exception - sources : www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_annu/base_2005/donnees/xls/t_1113.xls, http://solidairesfinancespubliques.fr, 21e rapport Conseil des impôt, Acoss Stat 137, www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i1423.asp

Attac

Déficit adm. cent. & loc. (83+3)

-86 Md €

Déficit Séc. sociale

-13 Md €

Déficit public :

-99milliards €

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Exonérations patron. cotisations sociales

+30 Md €

Réd. impôt des + riches

+21 Md €

Niches fiscales

+62 Md €

Fraudes fiscales

+70 Md €

Recettes publiques perdues :

+263milliards €Réduc. impôt bénéf.

stés+10 Md €

Paradis fiscaux

+70 Md €

Année 2012 sauf exception - sources : www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_annu/base_2005/donnees/xls/t_1113.xls, http://solidairesfinancespubliques.fr, 21e rapport Conseil des impôt, Acoss Stat 137, www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i1423.asp

Attac

Déficit adm. cent. & loc. (83+3)

-86 Md €

Déficit Séc. sociale

-13 Md €

Déficit public :

-99milliards €

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Attac

Le coût du travail est trop élevé

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Attac

Depuis 30 ans...

• Une France de plus en plus riche

• Une richesse captée par une oligarchie

• Pour les autres : chômage et précarité en hausse

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Attac

Évolution du PIB et des salaires(France, 1951-2010)

Joumard Robert
La courbe bleue indique la progression du PIB par habitant en euros constants (ou en volume), c'est-à-dire de la richesse produite par le travail de tous. Nous l'avons mis à 1 en 2009 pour pouvoir comparer à aujourd'hui. En 60 ans, la richesse produite en moyenne par habitant a été multipliée par 5.En rouge, nous avons la progression du salaire moyen en euros constants toujours, avec là aussi une valeur de 1 en 2009. En 60 ans le salaire moyen a été multiplié par 3,6 : il a moins progressé que le PIB par habitant.Quand on fait le rapport des 2 courbes, c'est la courbe en pointillés rouge. C'est l'évolution du salaire moyen rapporté à la richesse créée en moyenne par habitant. Ce rapport a cru dans les années 50, puis n'a cessé de baisser. Autrement dit les salaires ont plus augmenté que la richesse dans les années 50, et moins ensuite.
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Attac

Évolution du PIB et des salaires(France, 1951-2010)

Joumard Robert
La courbe bleue indique la progression du PIB par habitant en euros constants (ou en volume), c'est-à-dire de la richesse produite par le travail de tous. Nous l'avons mis à 1 en 2009 pour pouvoir comparer à aujourd'hui. En 60 ans, la richesse produite en moyenne par habitant a été multipliée par 5.En rouge, nous avons la progression du salaire moyen en euros constants toujours, avec là aussi une valeur de 1 en 2009. En 60 ans le salaire moyen a été multiplié par 3,6 : il a moins progressé que le PIB par habitant.Quand on fait le rapport des 2 courbes, c'est la courbe en pointillés rouge. C'est l'évolution du salaire moyen rapporté à la richesse créée en moyenne par habitant. Ce rapport a cru dans les années 50, puis n'a cessé de baisser. Autrement dit les salaires ont plus augmenté que la richesse dans les années 50, et moins ensuite.
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Attac

Part des salaires dans la richesse créée (en %, France, 1949-2011)

Joumard Robert
Une autre manière d'évaluer l'évolution des salaires par rapport à l'évolution de la richesse, c'est de calculer la part des salaires (y compris les salaires socialisés par le biais des cotisations sociales) dans la richesse créée.
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Attac

Part des salaires dans la richesse créée (en %, France, 1949-2011)

Joumard Robert
On distingue 2 périodes : en vert, de 1949 à 1985, une quasi stabilité de la part des salaires dans la richesses créée, proche de 65 %. Les 35 % restant allaient d'une part aux investissements, d'autre part aux actionnaires. La part des investissements a chuté de 24 % en 1959 à 19 % en 1985. La seconde période - en rouge - couvre les années depuis 1988, après une forte chute de la part des salaires. Cette part continue de diminuer et se situe en 2007 8 points en dessous de son niveau de la première période. pendant ce temps, la part de la valeur ajoutée consacrée aux investissements est restée stable, à 19 %. La part des actionnaires serait donc en 2007 de 24 % de la richesse créée.
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Attac

Part des salaires et chômage(en %, France, 1949-2012)

Joumard Robert
À quoi est due cette chute de la part des salaires dans la richesse créée ?Quand on met en parallèle la courbe du taux de chômage, en bleu clair ici et en échelle inversée - fort taux en bas, faible taux en haut, on voit bien que plus le chômage est élevé, plus faible est la part de la richesse attribuée aux salaires directs et aux salaires socialisés. Un chômage important place les salariés dans un rapport de force défavorable : ils ne sont guère en mesure de faire pression pour de meilleurs salaires.
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Attac

Part des salaires et chômage(en %, France, 1949-2012)

Joumard Robert
À quoi est due cette chute de la part des salaires dans la richesse créée ?Quand on met en parallèle la courbe du taux de chômage, en bleu clair ici et en échelle inversée - fort taux en bas, faible taux en haut, on voit bien que plus le chômage est élevé, plus faible est la part de la richesse attribuée aux salaires directs et aux salaires socialisés. Un chômage important place les salariés dans un rapport de force défavorable : ils ne sont guère en mesure de faire pression pour de meilleurs salaires.
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Attac

Part des salaires et chômage(en %, France, 1949-2012)

Joumard Robert
À quoi est due cette chute de la part des salaires dans la richesse créée ?Quand on met en parallèle la courbe du taux de chômage, en bleu clair ici et en échelle inversée - fort taux en bas, faible taux en haut, on voit bien que plus le chômage est élevé, plus faible est la part de la richesse attribuée aux salaires directs et aux salaires socialisés. Un chômage important place les salariés dans un rapport de force défavorable : ils ne sont guère en mesure de faire pression pour de meilleurs salaires.
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Attac

Part des salaires dans la richesse créée (en %, différents pays, 1960-2012)

Joumard Robert
L'évolution de la part salariale que nous avons vue pour la France ne lui pas spécifique : on retrouve des évolutions similaires dans tous les pays occidentaux comme le montrent quelques exemples ici.
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Attac

Partage de la valeur ajoutée des sociétés non financières

Joumard Robert
Une autre manière d'évaluer la balance de la richesse attribuée aux salariés ou aux actionnaires est de calculer le rapport des dividendes versés aux actionnaires sur la masse salariale, prestations sociales incluses. En 1950, les dividendes correspondaient à 8 % de la masse salariale. Ce rapport a diminué pour atteindre 4 % en 1980, puis augmenté pour atteindre 13 % en 2008. Par rapport aux salariés, les actionnaires gagnent plus de 3 fois plus qu'en 1980.
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Attac

Partage de la valeur ajoutée des sociétés non financières

Joumard Robert
Une autre manière d'évaluer la balance de la richesse attribuée aux salariés ou aux actionnaires est de calculer le rapport des dividendes versés aux actionnaires sur la masse salariale, prestations sociales incluses. En 1950, les dividendes correspondaient à 8 % de la masse salariale. Ce rapport a diminué pour atteindre 4 % en 1980, puis augmenté pour atteindre 13 % en 2008. Par rapport aux salariés, les actionnaires gagnent plus de 3 fois plus qu'en 1980.
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Attac

Partage de la valeur ajoutée des sociétés non financières

Joumard Robert
Une autre manière d'évaluer la balance de la richesse attribuée aux salariés ou aux actionnaires est de calculer le rapport des dividendes versés aux actionnaires sur la masse salariale, prestations sociales incluses. En 1950, les dividendes correspondaient à 8 % de la masse salariale. Ce rapport a diminué pour atteindre 4 % en 1980, puis augmenté pour atteindre 13 % en 2008. Par rapport aux salariés, les actionnaires gagnent plus de 3 fois plus qu'en 1980.
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Attac

Partage de la valeur ajoutée des sociétés non financières

Joumard Robert
Une autre manière d'évaluer la balance de la richesse attribuée aux salariés ou aux actionnaires est de calculer le rapport des dividendes versés aux actionnaires sur la masse salariale, prestations sociales incluses. En 1950, les dividendes correspondaient à 8 % de la masse salariale. Ce rapport a diminué pour atteindre 4 % en 1980, puis augmenté pour atteindre 13 % en 2008. Par rapport aux salariés, les actionnaires gagnent plus de 3 fois plus qu'en 1980.
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Attac

Rémunération des actionnaires des sociétés non financières en % de la masse salariale

Joumard Robert
Une autre manière d'évaluer la balance de la richesse attribuée aux salariés ou aux actionnaires est de calculer le rapport des dividendes versés aux actionnaires sur la masse salariale, prestations sociales incluses. En 1950, les dividendes correspondaient à 8 % de la masse salariale. Ce rapport a diminué pour atteindre 4 % en 1980, puis augmenté pour atteindre 13 % en 2008. Par rapport aux salariés, les actionnaires gagnent plus de 3 fois plus qu'en 1980.
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Attac

Évolutions des salaires et de la rémunération des propriétaires

En France, de 1981 à 2012 :

Baisse de l'ensemble des salaires : -140 milliards € (éq. à 3,1 millions d'emplois)

- La part des salaires dans le PIB généré par les seules sociétés non financières a chuté de 8 points depuis 1981, ce qui correspond à 81 sur 1018 Md € en 2012

- Elle a chuté de 4 points depuis les années 70, ce qui correspond encore à 41 Md €

- La part des salaires dans le PIB a chuté de 7 % depuis la période 1949-85, soit 140 Md €

(source : Com. eur., INSEE)

Hausse de la rémunération des actionnaires : +100 milliards € (éq. à 2,2 millions d'emplois).

- Le surcoût du capital (hors risque entrepreneurial et coût technique) est de 95 Md € en 2011

- La part des dividendes des seules sociétés non financières distribués aux actionnaires est passée dans le même temps de 2,7 à 8,3 % de leur valeur ajoutée, soit une augmentation d'environ 57 Md €

- Les revenus financiers nets distribués par les administrations publiques aux créanciers ont augmenté en parallèle de 33 Md €

(source : rapport Univ. Lille 1, INSEE, rapport Cotis)

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Attac

Croissance des salaires selon leur niveau (hors inflation, France, 1998-2005)

• Pour 90 % des salariés : – +0,4 % par an– soit +3 % sur 7 ans

• Pour les autres 10 % : +1,0 % par an, soit +8 % sur 7 ans

Source : Landais, 2007. www.altermonde-sans-frontiere.com/IMG/pdf/rapport_hauts_revenus_en_France_07_07.pdf

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Attac

Croissance des salaires selon leur niveau (hors inflation, France, 1998-2005)

• Pour 90 % des salariés : – +0,4 % par an– soit +3 % sur 7 ans

• Pour les autres 10 % : +1,0 % par an, soit +8 % sur 7 ans

• Pour les 25 000 salariés les mieux payés (sur 25 millions) : +3,7 % par an, soit +29 % sur 7 ans

• Et pour les 2500 salariés les mieux payés : – +6,1 % par an– soit +51 % sur 7 ans

Source : Landais, 2007. www.altermonde-sans-frontiere.com/IMG/pdf/rapport_hauts_revenus_en_France_07_07.pdf

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Attac

Depuis 30 ans...

• La toute petite minorité des plus riches s'est (beaucoup) enrichie

• L'immense majorité des autres ne profitent en rien de la croissance de la richesse créée

• Le chômage, la précarité, la pauvreté augmentent

• Comment en est-on arrivé là ?• Par quels mécanismes ?

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Attac

Les mécanismes depuis 30 ans

• "Libéralisation" de l'économie– privatisation des banques et des biens publics– liberté de circulation des capitaux– primauté de la "concurrence libre et non faussée" sur

toute autre objectif des politiques publiques

• Mise de l'État en déficit– baisse des impôts sur les plus riches et les

entreprises (et surtout sur les plus importantes)– évasion fiscale– interdiction de la création monétaire par l'État– emprunts auprès des plus riches

• Dette publique -> austérité qui frappe d'abord les plus faibles

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Attac

La croissance expliquée aux nuls

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Attac

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Attac

La dette donne aux libéraux l'occasionLa dette donne aux libéraux l'occasionde manipuler l'opinion publique, de manipuler l'opinion publique,

pour mieux asseoir leur pouvoir et leurs revenuspour mieux asseoir leur pouvoir et leurs revenus