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No 1246 - 31 Janvier 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste
Eric Virgal et Kwak
retrouvailles en Haïti
OU GEN KANAVAL ? LI PA SOU TELE 20? OU PA GEN KANAVAL...
Télé 20, 18 rue Casséus, Pacot Port-au-Prince
un son sexy sur le parcours
djQueen
Phot
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Stud
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2 31 janvier 2015No 1246
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL
RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval
SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE
RÉDACTIONChancy VictorinDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE
CORRECTION
CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS
Publicité: 2941-4646 [email protected]
Rédaction: 2945-4646
Une publication de Ticket Magazine S.A.
Des six lauréats de cette deuxième édition de ¨Découvrir Haïti¨, Le Nouvelliste en compte deux représentants. Autant que le journal plus que centenaire, les autres primés ont grandement contribué à l’avancement du tourisme durant l’année 2014.
LE NouVELListE doubLEmENtLauréat dE “découVrir Haïti”
Dans la salle de conférence du minis-tère du Tourisme et des Industries Créa-tives ce 30 janvier, tout le monde est sur son 31 pour assister à la cérémonie de la deuxième édition de ¨Découvrir Haïti¨.
Selon Jean Max Beauchamps, le coor-donnateur adjoint de l’organisation du même nom, cette activité récompense des personnalités et institutions qui ont grandement contribué à l’avancement
du tourisme à travers la promotion d’une image positive d’Haïti durant l’année 2014.
Les lauréats de cette année sont Richard Buteau, de l’Association Touristi-
que d’Haïti, pour son engagement dans le développement du tourisme en Haïti à travers l’hôtellerie. Champion de la catégorie Entrepreneur ;
M. Marc Alain Boucicaut, économiste et promoteur de ELAN HAITI, pour son dynamisme et sa contribution exemplai-re dans la promotion de l’image positive des jeunes Haïtiens aux yeux du monde. Catégorie Jeune de l’année ;
Le vidéoclip « Jou a la » de Hervé An-thénor dit Shabba pour l’image positive d’Haïti véhiculée. Catégorie : Clip de l’année ;
Madame Karine Condé Emeran, la Di-rectrice départementale du Sud du Tou-risme du ministère du Tourisme et des Industries Créatives pour son implication pour offrir une image positive d’Haïti et ses efforts à la professionnalisation des métiers du tourisme et de l’hôtellerie à travers l’IFORHT ;
Le journal Le Nouvelliste, en la per-sonne de Roxane Kerby, pour la mise en valeur des richesses culturelles d’Haïti, ses sites touristiques, ses hommes et femmes qui façonnent l’avenir à travers son magazine Magic Haiti pour ¨Initiative de l’année¨ ‘ ; et de Monsieur Alexandre Fritz Arios comme révélation de l’année, graphiste de formation pour ses travaux, spécialement ceux réalisés dans le cadre de l’événement « Artisanat en fête » de l’année 2014,vantant le côté exception-nel et créatif des artisans haïtiens.
Les lauréats (les 4 présents), tous irradiant de bonheur, ont exprimé leur satisfaction d’être honorés pour leur tra-vail dans leur allocution de circonstance.
Chancy [email protected]
Le 30 novembre 2014 a été lancé le concours de modeling baptisé Caramel Beauty Queen. 21 candidates ont postulé devant un jury avisé qui a scruté et en a retenu 15 pour la première édition dudit concours.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la valorisation du mannequinat en Haïti et fait la promotion des jeunes demoiselles qui se sont résolues à opter pour le métier de mannequin. L’entre-prise vise, entre autres, à la motivation, la professionnalisation et le perfec-tionnement de ces modèles. De ce fait, cinq parmi les quinze postulantes ont été éliminées lors de la demi-finale, le 25 décembre 2014, qui s’est axée sur le glamour.
Caramel Beauty Queen amène les différentes concurrentes à être de plus en plus intéressées à se soigner, cultiver l’élégance et s’atteler beaucoup plus au
mannequinat. Un domaine susceptible de projeter une meilleure image de l’Haïtienne corollairement obligée de se négliger, vu le contexte socioculturel actuel qui n’offre vraiment d’alterna-tive sûre et réellement avantageuse. Le concours permet aussi à l’agence CARA-MEL d’émerger en retenant l’attention du maximum de personnes possibles sur ce secteur qui est jusqu’à date méconnu.
Cette aventure, qui a duré exacte-ment deux mois, prendra fin avec une envergure tout à fait intéressante, on ose croire. Les postulantes, au nombre de dix, doivent concourir pour un titre et une couronne qui revient à une seule d’entre elles. Néanmoins, elles sont nombreuses, les modalités qui garantissent à chacune que sa réussite ne dépendra pas stricte-ment de la Soirée-Pageant, mais aussi du fruit de sa performance tout au long de cette grande compétition.
Aujourd’hui, une seule question brûle les lèvres des supporteurs qui font montre d’un intérêt particulier pour cette compétition et qui n’ont pas ménagé leurs votes sur la page Face-book de l’agence : qui sera la Caramel Beauty 2015 ? La réponse lors de la grande finale, le samedi 31 janvier 2015 prochain, à partir de plusieurs défilés en tenues variées qui seront offerts par les dix finalistes. Ce grand spectacle de cou-ronnement de l’esthétique et du talent en modeling de pose et de passerelle aura lieu à Iguane Café, sur la Route de Canapé-Vert, à compter de 5 heures PM, avec une programmation qui promet musique, chants, danses et autres surpri-ses, à côté du Fashion Show compétitif, pour seulement 500 gourdes par couple, payable à l’avance ou au guichet.
Dimitry Nader Orisma
Qui sera la caramEL cette année ?
331 janvier 2015No 1246
Dans un récipient avec sa cuillerOn porte la cuiller à la bouche, on
déguste ce qu’elle contient afin que ce soit une cuiller propre qui y ressort. Y laisser un peu de glace pour la reporter à la bouche est nettement inconcevable.
LE SAVIEZ-VOUS ? Le sorbet est un entremets glacé
qui, contrairement à la crème glacée, ne contient pas de lait. Dans les grands dî-ners, il sert à rafraichir et changer le goût du palais entre l’entrée (le plus souvent aux fruits de mer) et le plat principal (à base de viande). Il se sert entre deux mets, d’où son nom.
EN LibrairiE :
Pour contacter l’auteur : [email protected] Sur twitter : dismoicommentrecevoir
Les tomes I à V des « Dis-moi comment recevoir » , le roman « Les infidèles » et… l’amère patrie chérie
Article 106
La crèmE GLacéELa crème glacée est un entremets
délicieux à base de protéines laitières. Elle se présente en cornet salé ou sucré et dans de beaux récipients.
La cuiller de service à glaceComme tout autre mets,la crème
glacée a besoin d’un matériel adéquat pour assurer un bon service. Il existe deux sortes de cuillers de service. Pour les personnes moins habiles, il existe la cuiller à manivelle, qui en pressant le manche décolle la glace.
Pour les plus habiles, la cuiller ci-des-
sous qui est d’une invention récente.
Lors du service, il faut avoir à portée un récipient d’eau froide pour éviter non seulement de mélanger les parfums, mais surtout de salir les glaces, qui ne sont pas une présentation agréable.
Quand on sert une glace dans un récipient, qu’il soit à pied ou sans pied ne se présente jamais de façon isolée, mais avec un petit plat en support pour présenter la cuiller individuelle à dégus-tation. Cette soucoupe servira aussi à la recueillir après son utilisation.
La cuiller individuelle se met à droite.
La cuiller individuelle à glaceLa cuiller à glace est bien différente
des autres cuillers. Ayant la forme d’une petite pelle, elle permet de prendre juste ce que la bouche peut contenir et de la sorte, on peut consommer la glace dans les règles de l’art.
Cependant, si on n’en dispose pas, on se sert de la cuiller à dessert.
Le service de crème glacéeUsuellement, une glace se sert tou-
jours avec une carafe d’eau très glacée. C’est la meilleure boisson d’accompagne-ment.
Autres contenantsIl existe aussi d’autres ustensiles pour
de belles présentations tels la barquette qui sert au sundae et les verres à parfait.
Ce mets a donné naissance à des ori-
ginalités diverses telles ce verre en forme de cornet.
COMMENT MANGER UNE GLACE ?
En cornetEn cornet, on mange une glace. Les
convenances prohibent de la lécher.
Barquette verres à parfait
4 31 janvier 2015No 1246
sarodj“I loVe HaITI”
Bondye p’ap janm lage’n yon jouBondye p’ap janm lage’n yon jouDepi’n Gen Bondye k’ap mache ave’nBondye p’ap janm lage’n yon jou (2 fwa)Lead 1Sa pa Gen lontan Devan lemond antye nou te n’on list nwaImaj nou t’ap pwojte te men fè bliye si’n g’on bel istwaDivizyon diskusyon San solusyonFè peyi’n pase 25 kontitusyonPwoblèm politik fè’n toujou anbaJiskaske’n rive a 31koudetaChoral:Oooo Ayisyen li lè pou’n di se twòp atòOooo Ayiti bouke li pa kapab ankòOooo Ayisyen li lè pou’n di se twòp atòOooo Ayiti bouke so if toLead 2:Chak jou nou leve s’ on manifestayon (Manifestasyon)Nou PA janm f’on Jan pou jwenn yon solusyon (Jwenn yon solusyon)Men, si nou bliye (Sa ki te rive)Istwa la pou raple’n (Pou fè nou sonje)Se paske’n pat janm stab epòk solda Kako yoKi t’apral koz endepandans nou Nan kacho Chak prezidan k MonteYo toujou pou soulveSi nou PA konprann sa’k te pase(Nou pral eksplike’n)Kikikikikiki. (Kisa’l bay)Krazy brize sa mwen we’l deja1914 Kako te fè pi MalNou pami peyi k pase plus prezidan(Men Kisa’l bay)Lead and Choral27 juyè 1915 palè nasyonal atake(Depi lè sa nou okupe)Nan demen 28 juyè bato Washington debake -Nan peyi’m nan-(Depi lè sa nou okupe)Se sou menm okupasyon sa yo ban’n yon kontitusyon enpote(Depi lè sa nou okupe)E se Nan menm kontitusyon sa to tou-nen AK lwa kòve a
(Depi lè sa Ayiti a fè kòve)Nou vle okupasyon (Non)Manipulasyon (Nou PA dakò)Nou vle Divizyon (Non)Gouvènman tranzisyonNou PA dakò (8fwa)Li lè pou nou jwenn solusyon saPou’n evite okupasyon sa (2fwa)Repriz (Kisa’l bay)Choral:Se nou tout ki koupabNou tout ki responsabYon fason kou yon lòtNou tout ap fè gagòt
Moman pou’n konsyantizePaske nou tout se Ayiti cherieBay Ayiti yon chansM tande m pa Ayisyen(Hehey kibò sa)Depi’m konnen se Ayisyen m yeLead choralSi’w se Ayisyen rale paspò’w(Afiche’w)Si’w se Ayisyen kot Kat electoral(Afiche’w)Si’w se Ayisyen kote batistè’w(Afiche’w)Si’w se Ayisyen nenpòt pyès ou Gen Nan
men’w(Afiche’w) 8fwaChoral:Se Ayisyen m yeM pa pè di se Ayisyen m ye. (2 fwa)Repriz Si’w se AyisyenYo di Ayiti ChoChannmas ap pran difeMachann kòb pote blok Glas laTi Pick pike’lDepi AnByAnS lag’on bagay Ayisyen rele(Sa tou gòl)Konbatan soti tout kote y’ape chante
(Sa tou gòl)Yo anvayi Channmas la y’ape danse(Sa tou gòl)Se tout koto ‘ pasee y’ape rele(Sa tou gòl) 6fwaLè yon moun met men sou Tèt(Yo di’l Gen Pwoblèm)Ane sa Nan plas Pwoblèm Yo(N’ap mete AnByAnS) anmweeeeeGad’on AnByAnS (6fwa)
afiche w Kanaval 2015
Anbyans
FaNtom Et rutsHELLEduo HoNoré par LE LambiLes soirées d’hommage se poursuivent à Le Lambi Night-Club. Ralph Création relance « Jeudi Culturel » avec un duo qui a mar-qué le répertoire musical haïtien l’an dernier. En effet, le jeudi 22 janvier 2015, Fantom et Rutshelle Guillaume ont été les invités d’honneur à cette activité. Dans une atmosphère de retrouvailles, le public a redécouvert ces voix qui se complètent et s’enten-dent plutôt bien après le succès éminent de « Pouki w pat konprann ? ». Déjà ils promettent de mieux collaborer à l’avenir.
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On en parle depuis le lancement officiel des activités pré-carnavalesques au Champ de Mars : une femme est sur le parcours. Et, contrairement à ces centaines de jeunes filles qui ne servent qu’à la décoration, celle-là prend les commandes de son propre char. Plus sexy et plus belle que la moitié de celles qui envoient leurs jambes en l’air à la vue des caméras, Dj Queen met en valeur sa féminité, son leadership, sa dexté-rité et son goût de lever des défis. Rien de plus sexy !
Elle fait baver les hommes au Champ de Mars, rend jalouse une catégorie de jeunes femmes et fière une autre partie. Elle est devenue un sujet de conversation attrayant lors des deux premiers dimanches pré-car-navalesques de cette année. Les médias en parlent autant que les curieux ; Dj Queen a gagné le pari d’être l’agréable surprise de cette période de folle sonorité dominicale tant appréciée. Pourtant, la jeune femme a eu peur la veille de sa grande première sur le parcours : « Je voyais les choses plus compliquées que prévues », nous avoue-t-elle. Mais dès son entrée sur le parcours, au contact de son matériel, l’appréciation du public a permis à Dj Queen de se ressaisir. Au deuxième jour, elle accepte de réaliser le rêve de Ben Constant, mettre au Champ de Mars un char dont les femmes seront les principales tentations, de la commande jusqu’à la plus banale attraction. C’était genre « Riske », intéressant, et pour reprendre le mot de Dj Queen, extraordinaire ! « Le deuxième dimanche, le Champ de Mars avait plus de vibe, plus de sonorité. Ma performance était hors pair, j’ai drainé la grande foule. J’étais plus à l’aise. »
Depuis qu’elle s’est lancée officiellement dans le métier en mai 2012, Dj Queen se consacre au change-ment d’un secteur où les hommes font la loi. Sa straté-gie : attirer l’attention sur elle et proposer de nouvelles initiatives à chaque fois : « J’ai étonné plus d’un lors de mon apparition officielle au Bicolore Mix. L’année der-nière, j’ai distribué des calendriers à mon effigie à mes fans, sponsors et amis, et voilà que maintenant, je suis le premier dj de sexe féminin à participer aux activités carnavalesques ! Yon fanm sou beton an ! Je vais de nouveauté en nouveauté. »
Contrairement à ses pairs qui animent les autres chars, Dj Queen a un objectif spécifique à atteindre : « Je veux prouver que les choses peuvent être différentes. Les dj sur le parcours sont monotones, ce sont les mê-mes choses chaque année. Maintenant, il y a une touche féminine sur le parcours, cela fait toute une différence ! »
S’il suffisait du talent et de la volonté, Dj Queen se prélasserait durant la semaine en attendant chacun des dimanches pré-carnavalesques. Mais il y a les sponsors,
et contrairement à ce qu’elle avait pensé, la présence d’une femme au carnaval n’inspire aucune grande stratégie aux sections de marketing et sponsorship des entreprises de la place. Le premier jour, l’artiste s’est débrouillée toute seule, s’assurant tout au moins de la promesse de la Digicel et de Kleren Lakay. Résultat, un char assez simple qu’une prestation intéressante a illuminé. « Il y avait aussi les précieux supports de Dj Jack, Dj Fanfan, Ben Constant et de certains particuliers », souligne Queen.
Dj Queen ne se plaint pas, elle assure. Selon elle, l’aide serait plus abondante si elle acceptait des échan-ges que lui proposaient certaines personnes. Elle veut se prouver sur le plateau par sa dextérité, ses choix mu-sicaux, et sa capacité d’animer une foule. Si son physi-que fait rêver plus d’un, l’artiste veut prouver qu’elle est plus provocatrice sur sa platine.
« Naturellement je suis sexy, et dès que j’introduis du dance hall dans ma programmation, je commence à m’échauffer. C’est un genre musical apte à mettre les potentiels physiques d’une femme en valeur. »
Plésius Junior Louis
DJ QUEEN UN SON SExy sur LE parcours
Pourquoi le métier de dj ?Parce que la musique a toujours été ma passion,
et le fait que les gens ne voulaient pas croire qu’une femme puisse se lancer dans cette ambiance, j’ai voulu relever le défi. Ainsi, j’ai commencé avec le staff de Dj Jack. A l’époque, le logiciel Virtual Dj n’existait pas encore ; il m’a fallu cinq ans pour m’en-trainer et m’adapter.
Tu es Dj pour t’amuser, ou c’est ton choix de carrière professionnelle ?
Avant c’était pour relever un défi. Cela s’est révé-lé amusant au fil du temps et m’a rapporté pas mal de profits. Maintenant, c’est devenu très sérieux.
A part être Dj ?Je suis étudiante finissante en administration à
Quisqueya où j’ai fermé provisoirement mon dos-sier. Je tiens un atelier de communication visuelle et je suis professeure suppléante au Lycée Français, et avec la complicité de ma sœur, j’ai ouvert un bar du nom d’Athéna en Plaine.
Te rappelles-tu de ta plus belle prestation et de celle que tu considères comme une décep-tion?
A chaque meilleure s’ensuit une autre. Mais je me souviendrai longtemps du festival Bikini de l’an dernier à la plage publique, et plus récemment de ma prestation au Champ de Mars. Celle que je considère comme une déception a eu lieu en décembre 2011. Alors que Dj Jack me disait que je n’étais pas encore prête, j’ai suivi les conseils de certains amis et accepter une performance. Ce soir-là, à chaque erreur, j’éteignais mon appareil et accusais la génératrice de mauvais fonctionnement. Après cette gaffe j’ai passé six mois de travail assidu. Le 18 mai 2012 j’ai fait ma grande apparition lors de Bicolore Mix.
Qu’est-ce que tu nous réserves pour ce di-manche ?
J’ai cerné la technique pour faire bonne figure sur le parcours. J’aurai de meilleurs équipements, ceci dit, je promets plein de surprise au Champ de Mars
Plésius Junior [email protected]
5 QUESTIONS à DJ QUEEN
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Samedi 31 janvier 20156
Ils sont venus, les uns costumés, d’autres en tenue plus décon-tractée sans oublier le protoco-le, les uns avec l’appréhension
du déjà-vu (“Chaque nouveau ministre souhaite rencontrer les responsables de fédérations. En-suite...rien”, se plaint l’un d’entre eux avec un ton rogue comme s’il regrettait déjà le temps qu’il allait perdre), les autres portant déjà leurs cahiers de revendications comme pour mendier quelque chose.
Cependant, dès le lancement de cette réunion commencée avec 40 minutes de retard sur l’heure annoncée, le nouveau ministre fait une entrée en matière différente de ses prédécesseurs. D’abord, il dispose ses invités autour d’une ta-ble ovale en guise de table ronde, signe qu’il entendait discuter avec des égaux et non leur imposer quoi que ce soit. Ensuite, il se présente à ses interlocuteurs et fait le tour de la table pour bien voir avec qui il avait affaire. Enfin, il aborde sa perception du choix qui a été fait de lui pour le poste de Ministre à la Jeunesse, aux Sports et à l’Action Civique comme un appel de Dieu visant à le porter là pour qu’il réa-lise quelque chose d’important.
Les plus fervents écoutent cette approche spirituelle de la mission du ministre, qu’ils savent être théologien, mais laïc et père de 3 enfants, comme de la prédi-cation d’un prêtre et se retiennent pour ne pas répondre “amen”. D’autres croient que cette appro-che spirituelle serait plus digne du fils unique du ministre, Albert, qui enfermé dans un séminaire aspire à devenir prêtre. Cependant, ils sont tous d’accord que l’appro-che est fédérative. Et quand, le Ministre avance l’idée que les 22 fédérations réunies puissent réaliser quelque chose en com-mun afin de marquer l’histoire, la réunion prend un aspect inconnu. L’idée d’un projet commun vient de naître.
Ceux qui ont l’esprit plus évo-lué commencent à percevoir l’idée de concevoir un projet en commun et de le réaliser quelque chose de grandiose qui doit s’ouvrir sur plus important. Ainsi, Margareth
Ministre à la Jeunesse, aux sports et à l’action civique
Le ministre Jimmy Albert commence en fédérateur
Graham tient à ce que derrière ce projet commun il y ait quelque chose qui fasse avancer le sport comme l’accompagnement et le renforcement des compétitions inter scolaires. Yves-Jean-Bart, s’interroge sur la faisabilité du pro-jet et ce qui en découlera. D’autres soulignent l’importance que cette initiative de départ débouche sur des Jeux d’étés beaucoup plus grandiose que dans le passé. Et si ceux qui ont l’esprit attardé ou trop soucieux de leur bourse restent hors du sujet en revendiquant des choses inhérentes à leur situation : Spely Laventure entre autres, rappelle ses démarches auprès du ministère qui n’accompagne pas sa fédération...il reste que l’idée d’un projet commun a vu le jour.
“Faisons quelque chose qui puisse montrer au pays que le secteur sportif est un secteur porteur et un secteur à respecter. Nous devons redonner cette folie sportive qui, dans le temps, incitait les jeunes Haïtiens à s’identifier à nos héros sportifs (Pierre Bayonne, Wilner Piquant, Emmanuel Sa-non)”, souligne le ministre, Jimmy Albert. “Montrons qu’avec le sport on peut réaliser de grandes choses, car en faisant du sport on diminue tout un tas de dépenses de santé” continue Ernst Jean-Baptiste dit Zénono, soutenu par la représen-tante du CSI, Sabine Martelly.
Conclusion : du président du comité olympique haïtien, au pré-sident de la fédération haïtienne
de sauvetage, ils ont tous admis l’importance de la réalisation d’un projet en commun et comme les représentants des 22 fédérations sont incapables de se réunir pour étudier la faisabilité de la chose et proposer un calendrier, une commission spéciale composée de : Margareth Graham, Fritz Gérald Fong, Dr Hans Larsen, Dr Yves Jean-Bart et Ronald Marseille a été mis en place pour travailler sur le projet. Cette commission devrait être rejointe selon le ministre par un représentant de l’Eglise catho-lique et un représentant de l’Eglise adventiste pour que le projet ait une envergure nationale.
Quand, aux environs de 5h 45, la séance fut levée, chaque res-ponsable de fédération se rendait compte qu’il n’avait rien obtenu des faibles ressources allouées au Ministère des Sports (0,5% du budget national, ce qui poussa un responsable politique à qualifier le ministère des Sports de minis-tère k.k.rat) mais repartait avec la motivation de travailler, pour une fois, dans l’intérêt du sport en général à travers une activité commune au lieu de se concentrer sur la seule fédération sportive qu’il dirige. Et, aux yeux de beaucoup de gens présents à cette première rencontre, ça marque un nouveau départ.
Enock Nere/[email protected]
Double fracture de l’avant-bras droit pour Emmanuel Bellevue
Victime d’un terrible accident de la circulation à Babiole, vendredi matin, notre colla-
borateur Emmanuel Bellevue s’en est sorti avec une double fracture de l’avant-bras droit.
Les freins d’une Jeep Toyota ayant lâché, selon les témoins de l’accident, le véhicule a heurté de plein fouet Emmanuel Bellevue qui se trouvait pourtant sur les bas côtés de la route.
Admis à l’hôpital Bernard Mevs aux bons soins du Dr Hans Larsen, chirurgien, et président du Comité olympique haïtien, Emmanuel Bel-levue devrait y subir une opération chirurgicale.
Bellevue a reçu les premiers soins au service d’urgence de “Médecins sans frontières” puis à l’hôpital de l’Université d’Etat avant son transfert à l’hôpital Bernard Mevs. Il était accompa-gné du responsable de la section sportive du Nouvelliste, Raphael Féquière, de notre photographe Yonel Louis, du président de la Fédération haïtienne de cyclisme, Kénel Léveillé, du président de la Fédération haïtienne de boxe, Eddy Jean Daniel et du président du COH, Dr Hans Larsen, tous accourus à son secours.
Emmanuel Bellevue venait de rendre visite à son ami Eddy Jean Daniel, actuellement président de la Fédération haïtienne de boxe pour s’informer des dernières nouvelles de la boxe haïtienne. Alité depuis le début de la nouvelle année, notre chroniqueur tout terrain allait justement reprendre ses activités journalistiques ce vendredi 30 janvier.
Le Nouvelliste et Ticket Sport lui souhaitent un prompt rétablis-sement.
le ministre des sports Jimmy albert
Réunir toutes les entités sportives autour d’un projet de valorisation du sport, c’est l’idée avancée par le nouveau ministre des Sports au cours de sa première rencontre avec les responsables des 22 fédérations sportives jeudi à l’annexe du ministère à Frères. Le moins que l’on puisse dire est que l’objectif qui se cache derrière l’idée a séduit les participants qui ont créé une commission chargée d’étudier la faisabilité du projet.
Samedi 31 janvier 2015 7ASHBAC
Ce samedi 31 janvier 2015 ramène le 52e anniversaire de l’équipe lauréate respec-
tivement du dernier « Tournoi de fermeture » et du dernier « Trophée des champions » de la compétition dite professionnelle Digicel, le Don Bosco FC (Pétion-Ville), fondé par le révérend Père Jacques Djibbels.
A n’en pas douter, le Don Bosco FC fait partie des mythiques équipes du pays. A côté du Violette AC et du Racing Club Haïtien, il a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du football haïtien, et a produit deux des plus grands attaquants de notre sport roi : Emmanuel Sanon et Isaac Chauvet dit « Roi Pharaon » sans oublier l’ancien capitaine de la sélection nationale, Pierre Richard Bruny (12 ans de carrière). Pour plus d’un, Bruny est un exemple à suivre.
En 52 ans d’existence, le Don Bosco FC a connu l’enfer de la deuxième division du championnat national à trois reprises. En effet, après sa création en 1963, il a ac-cédé du même coup en D2 et y est resté seulement une année, avant de rejoindre l’élite du football haïtien, avec à son actif un titre de champion. Auréolé d’un trophée de champion en D2, il a récidivé l’année suivante, mais cette fois : au plus haut niveau des compéti-tions organisées par les autorités du football d’alors.
Relégué en D2, il a fallu en 1992, la présence d’Isaac Chauvet ou encore de Robert Denis pour permettre à l’équipe représenta-tive de Pétion-Ville, de triompher (3-1 et 0-1) face à l’AS Dessalines de (Golman Pierre, Guy Charlot et Robert Joseph). Comme cela avait été le cas avec la génération dorée de Manno Sanon, celle d’Isaac Chauvet, n’a rien n’a été remporté en terme de trophée d’envergure. Cependant, en 2003, avec Pe-guero Jean-Philippe aux avants postes et Pierre Richard Bruny en défense centrale, le Don Bosco FC s’était hissé au sommet de la com-pétition reine du pays. Le Cavaly AS en avait fait les frais. La belle aventure de l’équipe présidée par Pierre Ford Jean-Baptiste a connu un véritable coup d’arrêt.
En effet, le 16 février 2011, suite à son match nul (1-1) face à l’AS Carrefour, le Don Bosco FC était relégué en D2 au même titre que les équipes du Violette AC, de l’Eclair AC (Gonaïves) et de Dynamite AC (Saint-Marc). Pour l’occasion, son administrateur dé-
légué avait nié l’existence d’une quelconque mésentente entre les dirigeants. Cependant, il avait avoué que le courant ne passait plus entre l’entraîneur Kénel Tho-mas et les joueurs avant de pointer du doigt la COCON, qui selon ses dires, complotait pour faire des-cendre le Don Bosco FC en division inférieure. Un an après, l’équipe chère à Roosevelt Ducasse a re-trouvé l’élite du football haïtien. Et depuis, le Don Bosco FC essaie de reconquérir le cœur de son public. Pour preuve, il est de retour au bercail et a joué ses matches (en 2014) au parc Sainte-Thérése à l’occasion du championnat “pro-fessionnel”.
Avec son mythique entraîneur Kénel Thomas à la baguette, suite au départ du valeureux Arold Edma, le Don Bosco FC a surclassé ses adversaires pour s’emparer des trophées mis en jeu dans le cadre du « Tournoi de fermeture » et du « Trophée des champions » de la compétition reine du pays, le championnat national de D1.
Kénel Thomas va rester l’en-traîneur fétiche des Pétion-villois. Il est important de signaler que l’équipe était entraînée dans le passé par plusieurs techniciens étrangers, tels les Argentins : Ma-rio Scardino (champion en 2003) et Claudio Anibal Frean (vice-champion en 2006).
A côté de Ducasse, madame Obas, secrétaire générale y est pour beaucoup dans la remontée en force du Don Bosco FC dans la hiérarchie du football national.
L’équipe doit représenter Haïti dans les éliminatoires de la Ligue des Champions de la Concacaf. Ayant un fan club très actif sur les réseaux sociaux, ses socios en ont profité pour polluer positivement l’espace médiatique haïtien, rien que pour vendre leur équipe de cœur, le Don Bosco FC.
Au même titre que les grandes équipes du pays, le Don Bosco FC n’a ni siège social, ni mini stade, ni un site Internet. Il n’est pas encore trop tard pour bien faire. Espérons que ses dirigeants se mettront en mode des grandes équipes d’Eu-rope, de quoi faciliter le travail de la presse sportive.
Une messe d’actions de grâce,
chantée à l’église Saint-Jean Bosco (Pétion-Ville) vendredi 30 janvier 2015 dans la matinée et une cara-vane programmée le lendemain, samedi matin au parc Sainte-Thé-rése, sont entre autres quelques activités pour fêter les 52 ans d’existence de l’équipe du Don Bosco FC.
Ticket Sport dit bonne fête à Don Bosco FC, l’équipe à battre pour cette nouvelle saison et qui s’apprête à défendre son titre ac-quis lors de la dernière édition du championnat haïtien pro Digicel.
Légupeterson Alexandre /[email protected]
Don Bosco FC, 52 ans déjà !
52 bougies pour le Don Bosco de Pétionville (Photo : Yonel louis)
FIFA TMS a publié le 28 janvier 2015 Global Transfer Market 2015, le quatrième rapport
annuel produit par la filiale de la FIFA, qui s’intéresse aux transferts internationaux de joueurs profes-sionnels. Le rapport montre qu’en 2014, l’activité des transferts a augmenté de 2,9% pour passer à 13 090 (contre 12 718 l’an passé), tandis que le total des indemnités de transfert déclarées a augmenté de 2,1% pour atteindre USD 4,06 milliards (contre 3,98 milliards l’an passé). C’est la première fois que le total des indemnités de transfert dépasse 4 milliards de dollars sur une année civile.
Global Transfer Market 2015 fournit aux parties prenantes du football un aperçu complet, et en toute transparence, de l’activité des transferts internationaux, per-mettant de mieux développer leur compréhension du marché.
Pour la première fois, le rapport compare les transferts internatio-naux au niveau des clubs, selon les informations fournies par un cer-tain nombre de clubs sélectionnés, en plus de revenir sur les schémas et tendances du marché au niveau national, régional et mondial.
Les transferts internationaux dépassent la barre des 4 milliards
trAnSfertS
8 31 janvier 2015No 1246
Pour toutes suggestions écrivez-nous à [email protected] Production
Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les sept lettres restantes désignent une langue artificielle internationale.
MOTS CACHÉS
MOTS ADDITIONNÉS
Prenez l’ensemble des lettres des mots qui sont additionnés et remettez-les dans l’ordre pour former le mot-solution. Les accents et les cédilles ne se retrouvent pas nécessairementdans la réponse.
Complétez les mots et formez le mot-solution à l’aide des lettres manquantes.
Complétez chaque ligne à l’aide des définitions et des lettres données. La première lettre de chacun des mots forme le mot obscur.
MISÈRENORD
RAISON+ GRÉ
TERMEPRÊT
LIERRE+ PUNCH
MOTS À COMPLÉTER
1- T_UAND2- QU_TRE3- PU_EUR4- SURMO_5- G_UCHE6- FEU_RE7- BAUD_T8- ZO_LOU9- C_OUPE
Réponse : radiateur
Thème : Pièces automobiles
JEUX - 193
1- POUR_U2- R_UPIE3- INC_US4- B_RBE5- BA_AL6- MI_EUX
Réponse : volant
ABCÈS CONÇU INDIGNE REPASAGONIE CRAWL INDIVIDUEL RODÉOALAISE CRÊPER INFÉODER RONDOALÉSEUR CUIVRE LOPIN SABOTALPHA DIACRE MANDRIN SÉNATAPPRIS ÉCHINER MERCI SERPENTINARYTHMIE ÉCUME MOLLE SERRÉBAISER ENFONCÉ MUFLERIE SNOBERBANCAL ENRAYURE NECTAR SOUCIBARBER ÉPURER OBIER STUDIOBAVOLET ESQUINTER OLIVETTE TAUPINBLOUSE GÎTER OURSIN UNTELBRAIMENT HEURE RAZZIA USINECANARI IGNARE RENOM VENIR
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1- Bâtiment pénitentiaire2- Très renommé, célèbre3- Adam et...4- Ondulation5- Appétissant6- Compassion
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Une grille de Sudoku se compose de 81 cases regroupées en 9 blocs de 9 cases. Place un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide. Chaque ligne, chaque colonne et chaque boîte 3x3 délimitée par un trait plus épais doivent contenir les chiffres de 1 à 9. Chaque chiffre apparait donc une seule fois dans une ligne, dans une colonne et dans une boîte 3x3. Quelques chiffres ont été placés pour vous aider.
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MOT À L’AUTRE
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MOT À L’AUTRE
En changeant une seule lettre, inscrivez un nouveau mot au-dessous du premier, et ainsi de suite jusqu’au dernier.
1. Comment s’appelle le premier album de Shania Twain paru en 1993?
a. Shania Twainb. The Woman in Mec. Come On Overd. Up!
MINI QUIZ
MUZIK ANNÉES 90...
2. Qui chante Snow on the Sahara en 1997?
a. Mylène Farmerb. Björkc. Anggund. Céline Dion
3. L’un de ceux-là n’est pas un rappeur; lequel?
a. Snoop Doggb. Puff Daddyc. Jay-Zd. Moby
Solution : 1- a. Shania Twain 2- c. Anggun 3- d. Moby
