2016Dossier artistique

CYCLE : Ceci n’est pas une photographie

Volet I : Image / Objetsa

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SAISON 2O16

Vol de Nuits, lieu d’échanges et de rencontres autour de l’image photographique, est une Association créée en 1998 à l’initiative de Laure Latronche.

C’est dans le souci d’accompagner les photographes et les amateurs dans leurs recherches que VOL DE NUITS travaille avec des artistes pour réaliser la programmation saisonnière de sa galerie et

développer les ateliers photographiques.

NOUVEAU CYCLE :Ceci n’est pas une photographie

Nous abordons un nouveau cycle: Ceci n’est pas une photographie. Il sera décliné sur deux ou trois années et s’articulera autour de la question de la matérialité de l’image et plus précisément du médium photographique. Les pratiques des artistes invités ré-interrogent le double statut de la photographie : à la fois objet et médium (intermédiaire / moyen / support). En faisant écho au fameux Ceci n’est pas une pipe dans le tableau La trahison des images de Magritte, le cycle Ceci n’est pas une photographie invitera à voir l’image en tant qu’objet avant sa capacité à représenter. Nous ne sommes plus dans le rapport indiciel ou documentaire de la réalité mais à la recherche d’autres vérités.

Aujourd’hui, à l’ère des nouvelles technologies, la réalisation et la diffusion des images se fait partout, par tous, en continu et de manière exponentielle. Peut-être en réaction, certains artistes portent une attention particulière à la matérialité du médium photographique. Ils s’attachent alors à chercher, au cœur même de la matière, ce qu’est aujourd’hui une photographie. Ils la poussent dans ses limites, parfois jusqu’à des formes iconoclastes, pour l’éprouver et tenter d’en révéler l’essence.

Ces nouvelles approches de l’image photographique tendent à questionner l’image du point de vue de sa matérialité et non plus de sa capacité à capter le réel : Elle est travaillée comme un matériau. Il s’agit de questionner le médium lui-même, ses caractéristiques, ses potentialités. L’image se fait expérience physique et acquiert un nouveau statut indéterminé à la fois photographie, sculpture, installation, peinture... Les productions qui en résultent se situent souvent aux croisements de différents médiums manifestant leurs porosités grandissantes et l’éclatement de leurs frontières. Ces pratiques hybrides émergeant dans le champ de la photographie débordent de fait vers le champ plus large de l’art contemporain. Jusqu’à étendre l’image à d’autres champs, à tous les champs.

PROGRAMMATION 2016Volet I: Image/Objet

Pour inaugurer ce nouveau cycle nous proposons le premier volet Image-objet pour l’année 2016. Nous nous intéresserons aux pratiques qui spatialisent l’image, perturbant les catégories. L’image se fait sculpture, sort du cadre, prend forme, s’augmente, devient volume, se déploie au delà de sa planéité. Ces pratiques tendent à éprouver le support et donnent à voir une physicalité de l’image. On perçoit l’image autrement, par le biais des modes d’impression et des supports convoqués ainsi que ses modes de présentation dans l’espace.

Doriane Souilhol

Proposition I Exposition collective documents d'artistes paca avec: Rémi Bragard, Anne-Valérie Gasc, Stéphanie Majoral,

Josué Rauscher et Yves Schemoul

Matérialité(s) photographique

Exposition 8 Janvier - 5 Février

Nous proposons d’entamer ce questionnement autour de la matérialité de l’image en rassemblant certaines pièces produites par des artistes de la scène régionale. L’exposition a été conçue par Vol de Nuits avec l’aimable concours de l’association Documents d’artistes Paca.

Cette exposition collective rassemble différents points de vue et pratiques qui explorent les possibles du médium photographique en questionnant son double statut : à la fois image et objet : Image / Objet.Travailler l’image comme un matériau en soi : la sculpter, l’inciser, l’occulter, la déplier, la déployer dans tous les sens, la remettre en question, la déconstruire... A l’instar de la citation de Victor Hugo « la forme c’est le fond qui remonte à la surface », les artistes invités (et les œuvres convoquées) poussent « la forme » photographique dans ses retranchements, au delà de certaines limites. S’attaquer à la matière pour révéler quelque chose de l’ordre de l’immatériel, tentatives d’y faire émerger un nouveau sens. La mise en valeur n’est pas de prime abord le sujet photographié mais plutôt le support. Cependant se tisse un lien étroit entre les deux, au point où sujet et matière se mêlent et s’abîment.

L’image en tant qu’objet. Quand la photographie se prend elle-même pour objet elle nous montre ses envers et les infimes détails du dos des tirages argentiques : pliures, griffonnages, tons rompus à l’image du temps qui a passé révélant les qualités physico-chimiques et poétiques des papiers. (Photographies d’Yves Schemoul.)

L’objet en tant qu’image. La sculpture pourrait se définir comme une image tridimensionnelle. Alors pourquoi ne pas penser la sculpture comme image augmentée ? Une sculpture pourrait naître d’une image bidimensionnelle qui prendrait corps et épaisseur. (Installation de Josué Rauscher.)

Mise en scène de l'espace par l'image. Par la spatialisation, le changement d’échelle ou des évidements de son sujet, l’image habite le lieu et devient espace de projection mentale. (Installation de Stéphanie Majoral.)

Mise en scène de l'image dans l'espace. Quand l’image génère du volume, prend corps ou se matérialise, c'est une dimension qui s’ajoute ou se soustrait au sujet. Déplacements de médiums à médiums. Passages de la 2d à la 3d à la 2d... (Sculpture de Rémi bragard).

Incarnation & matérialité. Quand le sujet s’incarne littéralement dans son image et fait corps avec son support, l’attention portée aux processus d’apparition de l’image devient aussi important que l’image représentée. (Sérigraphies d'Anne-Valérie Gasc.)

Exposition (6 semaines)

Proposition II Constance Nouvel

Exposition 26 Février - 1er Avril

Constance Nouvel explore les potentialités de la photographie jusque dans ses retranchements. Se demandant ce que peut encore la photographie aujourd’hui elle réactualise une question infinie. Elle part d’une savante et méticuleuse analyse du médium, particulièrement de la photographie argentique afin d’en extraire les caractéristiques intrinsèques et tenter d’éclairer ce qui fait photographie. Elle dessine alors un jeu de lignes qu’elle pourra ensuite déplacer.

Elle porte une attention particulière à la forme que peut prendre une image. Elle traite chaque photographie individuellement et y associe un matériau, un geste, une mise en espace. Elle trouve pour chacune une manière propre de s’incarner dans un matériau (papier, plâtre, plexiglas...). Elle choisit ses gestes pour intervenir directement sur l’image : décoller l’image du support, gratter la surface et creuser en profondeur, plier ou entailler...Dans sa façon de faire vivre l’image en tant qu’objet dans l’espace s’opère un jeu de va et vient entre l’espace de présentation de la photographie et l’espace de représentation dans la photographie. La mise en scène de l’image devient aussi importante que l’image elle-même.Par son approche sensible et sensuelle du matériau photographique elle étend l’image à d’autres dimensions. Des plis, des courbes, des masses, l’image semble tenter d’échapper à son statut de plan. Elle prend du poids ou se libère du cadre, dans Bascule (2011) par exemple l’image déborde légèrement du cadre. Elle n’est plus seulement illusion de la troisième dimension elle assume pleinement son statut d’objet à part entière.

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, Constance Nouvel a participé à plusieurs expositions collectives, notamment au Centre photographique d’Île-de-France, et réalisé sa première exposition personnelle au Centre d’Art de Photographie de Lectoure en 2013. Lauréate du Prix Yishu8, elle a dernièrement exposé à Yishu8 -Maison des Arts à Pékin.

Née en 1985, vit et travaille à Paris, elle enseigne la photographie à L’Esal-Metz depuis 2013.

Exposition (6 semaines)CréationProduction Vol de Nuits

Proposition IIIJin Hee Kim

Printemps de l’art contemporain

Exposition 29 Avril - 17 Juin

Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain nous accueillons l’artiste coréenne Jin Hee Kim. Elle est invitée par la commissaire d’exposition Sunjung Kim qui propose une programmation autour de la thématique de la ligne : The dividing border and the connecting link (« la frontière qui sépare et le lien qui connecte »). La pratique et l’univers de Jin Hee Kim reflètent littéralement et implicitement ce jeu entre les lignes : elle brode sur des photographies usant du fil comme d’une ligne qui attaque et répare, recouvre et révèle à la fois.

Dans la série She, ce fil est comme une ligne tendue entre le texte et l’image. Le fil du discours s’inscrit au cœur de l’image dans différentes langues. De part la nature des textes recueillis puis brodés à même ces portraits de femme photographiés par l’artiste, on devine qu’il s’agit de leurs voix matérialisées. Jin Hee Kim choisit de condenser leurs récits en un fragment se réduisant à de simples expressions énigmatiques ou ambiguës.Dans cette série teintée d’intime et de pudeur, elle aborde la question du genre par le prisme du désir féminin. Elle évoque ce moment si singulier des premières expériences sexuelles à l’orée de l’âge adulte. Elle révèle ainsi une sexualité en creux et sa part latente qui demeure dans nos inconscients, nos corps et nos mots.Dans la série April elle évoque un fait d’actualité tragique, le naufrage d’un ferry sur les côtes de la Corée le 16 avril 2014, causant la mort de centaines de personnes la plupart lycéens. Ici les broderies se font géométriques, aplats ou pluies de pois colorés. Le printemps se colore de deuil et d’espoir renaissant. Jin Hee Kim travaille la mémoire comme une matière. Elle part de récits personnels ou collectifs ayant trait à des traumas. Elle exhume les traces laissées par le souvenir d’une perte ou d’une blessure et nous laisse entrevoir les possibilités qui s’offrent à nous pour les apaiser et les guérir.

Jin Hee Kim est née à Busan en Corée en 1985. Elle est diplômée de l’Université Chungang à Séoul en photographie en 2008. Elle vit et travaille à Séoul.

Exposition (6 semaines)En partenariat avec l’Institut Français dans le cadre de l’année France-Corée

Proposition IV Florent Di Cicco

Prototype

Exposition 16 Septembre - 14 Octobre

Adepte des techniques artisanales du laboratoire argentique Florent Di Cicco remet au goût du jour une pratique ancienne : la photostéréosynthèse. Ce procédé a été inventé par les frères Lumière en 1920 et il permet d’obtenir une image en relief par empilement de vues sur plaques photographiques chacune prise avec un léger décalage de la mise au point. En regardant par transparence au travers des plaques successives l’illusion opère et l’image se fait volume.Dans sa série Prototype il expérimente les possibilités de mise en volume de l’image plane et nous donne à voir de véritables objets photographiques. Il prend le parti de se situer du côté du tangible et de solliciter notre rapport physique à l’image. Cette série nous invite à une expérience tant visuelle que sensorielle. A la manière des visiteurs des musées qui tournent autour des sculptures pour en appréhender toutes les faces, c’est le déplacement du point de vue du spectateur dans l’espace qui va induire l’apparition de l’image en trois dimensions et modifier sa perception de l’objet représenté. Le choix de représenter des corps de danseur ajoute une dimension charnelle où les corps s’incarnent littéralement dans la matière-lumière et deviennent sculptures immatérielles.

Florent Di Cicco est né en 1999. Il vit et travaille à Marseille. Après des études en photographie il développe sa sensibilité pour la photographie de studio et la photographie de mode. Aujourd’hui il poursuit des recherches expérimentales autour des procédés argentiques.

Exposition (6 semaines)CréationProduction Vol de Nuits

Proposition VPia Rondé & Fabien Saleil

Exposition 4 Novembre - 16 Décembre

Depuis désormais deux ans, Pia Rondé et Fabien Saleil travaillent ensemble. La rencontre des deux artistes, au croisement de la sculpture et de la photographie, se réalise dans la création d’un paysage commun. Leur travail autour de la pratique du sténopé, articule une réflexion sur les techniques de reproduction, de transfert, d’altération chimique de la perception par l’image.Parallèlement, ils interrogent des notions sculpturales liées autant à la mise en scène d’objets et de sculptures dans les espaces choisis pour les prises de vue, autant à la mise en espace de l’œuvre photographique elle-même, devenue matériau structurant des volumes, véritable matière de construction ou de déconstruction. Leurs œuvres prennent vie suivant un enchaînement de créations successives qui dérivent les unes des autres, par l’articulation renouvelée entre plusieurs techniques, supports et médiums. Un même sujet, sculpté gravé ou photographié peut prendre différentes formes suivant le médium avec lequel les artistes choisissent de filtrer leur regard. Jusqu’au moment où les filtres se superposent, en brouillant notre perception de la technique, jusqu’à la faire disparaître, laissant la place à la densité sensible de l’œuvre.

Pia Rondé est née en 1986 à Grasse, elle vit et travaille à Noisy-le-Sec. Fabien Saleil est né en 1983 à Ségur, il vit et travaille à Noisy-le-Sec. Ils sont représentés par la Galerie See Studio où ils présenteront leur exposition personnelle en février 2016, avec le commissariat de Léa Bismuth. Ils viennent d’obtenir en avril 2015 la bourse de soutien pour une recherche artistique du CNAP.

Exposition (6 semaines)Résidence de création Coproduction Vol de Nuits/ Festival La Photographie MarseilleConférence Image/Objet décembre 2016

PROPOSITION I

Exposition collective:Matérialité(s) photographique

de Rémi Bragard, Anne-Valérie Gasc,Stéphanie Majoral, Josué Rauscher et

Yves Schemoul.

En partenariat avec documents d’artistes PACA.

Du 8 janvier au 5 février 2016

©Rémi BragardLiquid Theater2013, Aluminium sérigraphié, 140 x 140 x 140 cm Photographies Jean-Christophe Lett

©Rémi BragardLiquid Theater

2013, Image sérigraphiée

Rémi Bragard

“D’un certain point de vue on pourrait dire que les oeuvres de Rémi Bragard partagent une savante curiosité pour l’objet scientifique. Sculpturales (le plus souvent), elles organisent des recherches formelles et techniques avec un soucis affirmé pour l’expérience et l’empirique. Cet intérêt pour le phénomène (la caléfaction, la corrosion, la concentration des intensités…) alimente le développement d’une oeuvre ouverte ancrée à la réalité. Ce travail se rapporte implacablement au monde, il trouve dans sa rationalisation le moyen de proclamer une présence. Décomposant et reproduisant avec une précision toute bricolée les mécanismes du réel, l’oeuvre dit aussi son potentiel à agir sur lui. Les pièces de Rémi Bragard jouent de leur efficience et quand elles ne sous-entendent pas une rugosité, elles affirment une dangerosité (tournant sur elles-même, se dissolvant, évoquant des armes de fortune…). En travaillant avec les énergies et les forces, l’artiste exprime une sourde violence. Il convie le spectateur à tourner autour de ces objets à l’énergie contenue et qui s’avèrent être le lieu d’une pratique artistique en tension.” Guillaume Mansart, 2010

Une œuvre tridimensionnelle peut faire image encore en un autre sens, lorsqu’elle fait se coïncider ou se superposer une source iconographique et la forme sculpturale qui en est le véhicule, le support et en même temps la structure. Ainsi en va-t-il par exemple de Liquid Theater (2013) de Rémi Bragard ou de A la Playa (2009) d’Antoine Dorotte, respectivement image photographique et aquatintes se présentant sous des formes tridimensionnelles.

Rémi BRAGARDné en 1978,

Vit et travaille à Marseille

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES2008 • Corrosion organisée, Galerie HO, Marseille. EXPOSITIONS COLLECTIVES2014 • La huitième zone, commissariat Rémi Bragard, avec Colin Champsaur, Cécile Dauchez, Grégoire Motte, Denis Prisset, Marc Quer, Babeth Rambault, Julie Vayssière, Printemps de l’Art Contemporain, Montévidéo, Marseille2013 • La fabrique des possibles, commissariat Pascal Neveux, avec Bas Jan Ader, Richard Baquié, Katinka Bock, Fouad Bouchoucha, Rémi Bragard, Stanley Brouwn, Marcelle Cahn, Guy de Cointet, Gino de Dominicis, Anthony Duchêne, Marc Étienne, Buckminster Fuller, Dan Graham, Yves Klein, Bertrand Lamarche, Antti Lovag, Panaramenko, Yannick Papailhau, Evariste Richer, Bettina Samson, Roman Signer, Kees Visser, FRAC PACA, Marseille• A print is print is a print, Galerie Rectangle, Bruxelles• Ubique, commissariat Luc Jeand’heur , Galerie HO, Marseille• La pratique des impossibles, IDBL, Digne-les-bains• Dans un monde sonore, commissariat Anna Colin, Galerie Où, Marseille2012 • Le spectre visible, commissariat Fouad Bouchoucha et Hélène Meisel avec Laetitia Badaut-Haussmann, Jean-Pierre Bertrand, Rémi Bragard, Colin Champsaur, Julien Creuset, Suzie Cuvelier, Amélie Derlon Cordina, Arnaud Dezoteux, Agnès Geoffrey, collaboration FID Marseille / Galerie Où, Marseille2011 • La peur du vide, commissariat Rémi Bragard, avec Colin Champsaur, Marc Quer, Julie Vayssière, La Générale en Manufacture, Paris• 100 dessins contre la guerre du Vietnam, Le Commissariat, Paris et Komplot, Bruxelles2010 • Get Wet, UGM, Maribor• Derrière la forme / Douces combinaisons, commissariat Colin Champsaur, avec Colin Champsaur, Guillaume Constantin, Charlie Jeffery, Marion Mahu, Georges Tony Stoll, Julien Tiberi, Lawrence Weiner, Galerie Bonneau Samames, Marseille• DCODD, commissariat Maxime Thieffine, Paris2009 • 54ème Salon de Montrouge• Mauvaises Résolutions, Friche Belle de Mai, Marseille2008 • Victor Lassale et Rémi Bragard, Galerie Super, Paris• Panorama, biennale d’Art Contemporain de Bourges2007 • Marseille Artistes Associés, sur une invitation de Sextant et Plus, commissaire Chiara Parisi, Musée d’art contemporain, Marseille• 1469m3 / 8m3, Galerie Hlaldilnica, Maribor2006 • After Party, commissaire Pedro Moraïs, Friche Belle de Mai, Marseille• T.o.p_ 2006, Hangar, Barcelone

AIDES, PRIX, RÉSIDENCES2010 • Résidence de 3 mois à la Générale en Manufacture, Paris• Workshop Home & Abroad, Association XEREM, Cintra, Portugal• Obtention de l’aide à la création individuelle de la région PACA2007 • Art as option for Action, workshop proposé par Sodaart, avec Marko Stamenkovic, villa Arson, Nice, et Vienne, Autriche• Résidence Hangar, centre de production d’Arts Visuels, 3 mois, Barcelone, 2006• Ateliers de la ville de Marseille, attribution d‘un atelier, 2006-20082005 • Résidence «Münztsrasse, 10», Réseau l’Âge d’Or, Berlin• Résidence Astérides, Friche Belle de Mai, Marseille, 2004-20052003 • 3 tage, 3 städte, 3 raüme, Limited Possibilities, workshop proposé par Erwin Wurm, à Horn, Autriche

CATALOGUES COLLECTIFS2011 • Home & Abroad, XEREM, Portugal2009 • 54e Salon de Montrouge, 101 artistes à découvrir, coffret catalogue, [brochure] Rémi Bragard, texte de Gaël Charbau2008 • Panorama, catalogue de la 4°Biennale d’Art Contemporain de Bourges2007 • Mais vous êtes encore là ? je vous croyais perdus à tout jamais..., édition des Musées de Marseille• Marseille Artistes Associés, 1977-2007, édition Archibook/ Musée de Marseille2006 • Rémi Bragard, Anatole Maillot, Alexandra Pelissier, édition Astérides, Marseille2003 • 3 tage, 3 städte, 3 raüme, éditions Universität für Angewandte Kunst, Vienne, Autriche2002 • Colifichet, texte Erwin Wum, édition l’âge d’or, réseau des Ecoles d’art du sud ARTICLES DE PRESSE, DE REVUES2014 • Jérôme Dupeyrat, Image/Sculpture, invitations-editoriales du Réseau Documents d’artistes, juillet 2014 2012 • Céline Ghisleri, journal Ventilo, 20122008 • Pédro Moraïs, in Revue «If» n°32, 2008 FORMATION2014 • Conservatoire National de Région, Electroacoustique, Marseille2004 • DNSEP, Ecole supérieure des Beaux Arts de Marseille

Anne Valérie Gasc

«Je suis un artificier. Je fabrique quelque chose qui sert finalement à un siège, à une guerre, à une destruction. Je ne suis pas pour la destruction, mais je suis pour qu’on puisse passer, pour qu’on puisse avancer, pour qu’on puisse faire tomber les murs.Un artificier, c’est d’abord un géologue. Il regarde les couches de terrain, les plis, les failles. Qu’est-ce qui est facile à creuser? Qu’est-ce qui va résister? Il observe comment les forteresses sont implantées. Il scrute les reliefs qu’on peut utiliser pour se cacher ou pour lancer un assaut.Une fois tout cela bien repéré, il reste l’expérimental, le tâtonnement. On envoie des reconnaissances, on poste des guetteurs, on se fait faire des rapports. On définit ensuite la tactique qu’on va employer. Est-ce la sape? Le siège? Est-ce le trou de mine, ou bien l’assaut direct?… La méthode, finalement, n’est rien d’autre que cette stratégie.»

Michel Foucault, Je suis un artificier (1975), in Roger-Pol Droit, Michel Foucault, entretiens.

© Anne-Valerie GascTour Genêt (série Bouquet Final)

2011, Sérigraphie à la poudre de béton de la Tour Genêt démolie à l’explosif le 26 juin 2011 à Meaux, 70 x 100 cm

Anne-Valérie GASCnée le 27-05-1975,

Vit et travaille à Marseille et Paris

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES2014 • La Fuite, LOOP FAIR, Galerie Coullaud & Koulinsky, Barcelone, Espagne• Crash Box, Panorama, Friche belle de mai, Marseille2013 • Anne-Valérie Gasc - Photographe, Rue Visconti, Paris• Decazeville / 2012-08-01 / 11:00:00, CCC, Tours.• Overland, avec Gilles Desplanques, Florence Loewy, Paris.2011 • Bouquet Final, Foire Internationale d’Art Contemporain ART-O-RAMA, Les Éditions du Tingre, Marseille.2010 • État des lieux, (avec Gilles Desplanques), Espace Ugot, Togu Architecture, Marseille• DOM, atelier de sérigraphie Tchikebe !, Marseille2009 • Overflow, (avec Gilles Desplanques), Centre Culturel de Pekarna, Maribor, Slovénie• Overland, (avec Gilles Desplanques), Plevnik-Kronkowska Galerie, Celje, Slovénie2008 • Boum Blocs, Quatorze jours avec…, VF Galerie, Marseille• Restricted Area, La Compagnie, Marseille• Paradise Blaster, (U)L.S, Second Life2007 • Bomb Bunker Buster, Galerie du Tableau, Marseille• Bip (Émission 1), Le Satellite Brindeau, Le Havre2006 • Blastmat, Galerie Justine Lacroix, Marseille• Blockhaus, commissariat Haptic (ex Bétonsalon), Vestibule de la Maison rouge, Paris2004 • [space for], projection vidéo dans le cycle Rien à voir, Instants Chavirés, Montreuil• Black out, Galerie du théâtre Le Vanves, Vanves2002 • Femmes d’intérieur, Galerie La Périphérie, Malakoff EXPOSITIONS COLLECTIVES2014 • Mythologies, Mardin Biennal, Turquie.• Photographes non photographes, commissariat Alain Julien-Laferrière – CCC, Eglise Saint-Etienne, Beaugency.• Des images sans images, commissariat Sally Bonn, ART-CADE, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille.• Esquisse d’une collection, Fondation d’entreprise Vacances Bleues, Marseille.• Dr Albert Delucq - Journal d’une collection de province, 1874 – 2014, Galerie Coullaud & Koulinsky, Paris.• Presser aujourd’hui, Editions Tchikebe, URDLA, Villeurbanne.2013 • Impressions Chapter #01, Editions Tchikebe, Galerie Leonardo Agosti, Sète.• Jeunes curateurs, commissariat Sextant & Plus, HLM, Marseille.

• Faire le mur, commissariat Sally Bonn, La Vitrine am,Paris.• Vive mon collège ! Architecture à vivre, CAUE, FRAC PACA, Marseille.• Festival des Arts Éphémères, MP 2013, Maison Blanche, Marseille.• Slick Art Fair Brussels, Wild Gallery, Tchikebe, Bruxelles.• Various Small Books, commissariat Phil Taylor, Gagosian Gallery, New York.• Esthétique du livre d’artiste, commissariat Anne Moeglin-Delcroix, FRAC PACA, Marseille.2012 • Les copains d’abord, commissariat Marc Pottier et Alain Julien-Laferrière, La Vitrine a.m., Paris.• Slick Art Fair Paris, Le Garage, Tchikebe, Paris.• Print is a print is a print is a print, Les Éditions du Tingre, Glassbox, Paris (catalogue).• Snapshot, Sextant et Plus, La Friche La Belle de Mai, Marseille.• À force de regarder au lieu de voir, Commissariat Sally Bonn, ART-CADE, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille (catalogue).• Contemporaines», Saffir Galerie Nomade, Association La Collective, Studio de la Friche La Belle de Mai, Marseille.2011 • Print is a print is a print is a print, Les Éditions du Tingre, ART-CADE, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille2010 • Get Wet, UGM, Maribor Art Gallery, Maribor, Slovénie• Votre prix sera le nôtre, ART-CADE, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille• Nouveaux Collectionneurs (Fonds Départemental / Acquisition 2008-2009), Galerie of Marseille, Marseille2009 • Château en chantier, Château d’Avignon, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Direction de la Culture, Saintes Maries de la Mer• U235 deuxième, CDLA (Centre des livres d’artistes), Saint-Yrieix-la-Perche2008 • No more territory, Palais Universitaire, FRAC Alsace / Université Marc Bloch, Strasbourg• Slick 08, Le 104, VF Galerie, Paris• BOOK, LENDROIT Galerie, Rennes (publication)• Marseille Artistes associés, artiste invitée par LMX, MAC, Marseille2007 • L’Île de ParadisTM (version 1.15), artiste invitée par Ultralab, Jeu de Paume Site Concorde, Paris• Wrong Mistakes, Art Gallery, Mychkin, Russie

ÉCOLES, FORMATIONS2005 • Thèse d’Arts Plastiques, Université Paris I1998 • Agrégation d’Arts Appliqués1994 - 1998 • École Normale Supérieure de Cachan, Département C «Arts et Création Industrielle», Cachan.

Stéphanie Majoral

Stéphanie Majoral articule son travail autour de la question du statut de l’image et d’un de ses corollaires le point de vue, au travers de formes aussi diverses que le dessin, la photographie, la cartographie ou l’installation. En travaillant sur des notions comme le hors champ, l’image spéculaire, l’image voilée, oblitérée, Stéphanie Majoral nous emmène ailleurs, dans des environnements fictifs, mis en scène, où la vision est comme suspendue au mouvement. La promenade, le parcours, la déambulation, ne sont pas ici des décisions de l’esprit, mais la suite naturelle et la maturation d’une vision. Stéphanie Majoral collecte des images, qu’il s’agisse de lieux communs du paysage, ou d’images extraites de la littérature ou de la peinture. De cette collecte, accumulation minutieuse et quasi obsessionnelle, l’artiste extrait une image qui par une mise en scène simple se voile, s’oblitère, parfois jusqu’à la limite de la visibilité.

La notion du temps est ici primordiale : temps de l’artiste, qui, dans la constitution même de son travail, procède invariablement par étapes, par une accumulation progressive, minutieuse et lente ; temps du spectateur, confronté à une image qui ne se donne pas à voir immédiatement ; temps de la pièce enfin, qui en abolissant toute vision frontale, invite à la promenade, à un parcours dans, autour et à travers d’elle même. Ces oeuvres requièrent une contemplation active, une participation créatrice, à l’instar de À la lisière (1999), où le sujet reconstruit litéralement le paysage, où le vide devient présence. Il y a chez Stéphanie Majoral un refus obstiné de produire des images décisives et définitives.

Sandra Patron, 2002

©Stéphanie Majoral À la lisière (soleil couchants) 2005Photocopies couleurs collées directement sur le mur, dimensions variablesVue de l’exposition «No limit n°1, Stéphanie Majoral», La Vigie, Nîmes

©Stéphanie Majoral À la lisière, 1999

Photocopies couleur collées sur le mur, dimensions variablesVue de l’exposition, Astérides, Galerie Friche la Belle de Mai, Marseille, 1999

Stéphanie MAJORAL née le 09-04-1966, à Montpellier

Vit et travaille à Marseille EXPOSITIONS INDIVIDUELLES2014 • Slow Glass, Iconoscope, Montpellier2005 • La Vigie, Nîmes2002 • Throokinglass, Triangle France, Galerie de la Friche la Belle de Mai, Marseille2001 • Les 48 heures d’Aperto, Aperto, Montpellier1995 • Entre chien et loup, Médamothi-Artistic cockpit, Montpellier1991 • Atelier du Grand Domaine, Marseille EXPOSITIONS COLLECTIVES2015 • Changements de Caps, Fondation Carzou, Manosque2014 • Salon du Salon #5, Placard Headphone festival, So Cold In Alaska• Salon du Salon #2, Marseille2013 • Drawing Room 013, Salon du dessin contemporain, Aldébaran, Carré Saint Anne, Montpellier2009 • A l’ombre de la ligne, Voyons Voir - Domaine Château Coussin, Trets

AIDES, PRIX, RÉSIDENCES2006 • CAC arts visuels, Région Paca2005 • Aide individuelle à la création, Drac paca2002 • Résidence, Gasworks, Londres2001 • Résidence, École des Beaux Arts, Nimes2000 • Résidence au Hangar, dans le cadre des échanges avec Astérides, Barcelone, Espagne• Aide individuelle à la création, Drac Paca1999 • Résidence à Astérides, Friche la Belle de mai, Marseille• Résidence à Triangle France, Friche la Belle de mai, Marseille1997 • Cité Internationale des Arts, Paris1994 • Aide individuelle à la création, Drac Languedoc-Roussillon1993 • Cité Internationale des Arts, Paris

CATALOGUES INDIVIDUELS2002 • Throokinglass, Triangle France, Marseille, 2002 CATALOGUES COLLECTIFS2014 • Catalogue de résidence, Voyons voir, 20142003 • Carnet de bord, édition la Vigie, Nîmes, 20032001 • Chair de paille et autres poussières, Diem Perdidi, Triangle France, Marseille, 2001• Denis Brun, Sydney Houillier, Stéphanie Majoral..., catalogue de l’exposition, Astérides, Marseille, 2000 • Fictionary, Triangle France, Marseille, 2000• Carnet de Bord 1996/2000, La vigie, Nîmes, 2000• Primavera fotogràfica 2000, Generalitat de Catalogne, Département de la Culture, Barcelone, 20001998 • Cet été là, Centre Régional d’art contemporain de Sète, 1998

FORMATION1990 • DNSEP, école d’art de Nîmes1984 - 1985 • 1ère année de DEUG Image-Spectacle-Audiovisuel, Faculté Paul Valéry, Montpellier

Josué Rauscher

Josué Z. Rauscher vit actuellement à Marseille et Avignon. Il a dirigé un lieu dédié à l’art contemporain et exercé divers métiers jusque vers 2009, date à laquelle il engage une pratique artistique où prédomine la sculpture. Il obtient son Dnsep à l’école d’art de Lyon en 2011. Depuis, son travail a notamment été présenté chez SWG3 Gallery (Glasgow), au Stroom Den Haag (La Haye), à la Reed Gallery (Cincinnati), au Frac Haute-Normandie (Sotteville-lès-Rouen), à La Station (Nice), chez 40mcube (Rennes), au salon de Montrouge. Il a bénéficié d’une résidence à Moly Sabata (fondation Albert Gleizes) en 2013, a obtenu le prix “mention spéciale” du jury de la YIA art fair en 2014. Il est représenté par la galerie Marine Veilleux (Paris) et enseigne à l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence.

J’aime la sculpture quand elle est monolithique et massive mais j’aime aussi qu’elle soit légère, disjointe, précaire, vulnérable.En abordant les matériaux et les techniques de façon empirique et sans m’interdire les maladresses, je fabrique des objets qui sont pour moi des bribes, des indices, des fragments de récits que je dispose ensuite dans l’espace. Ils sont souvent accompagnées d’images qui les prolongent ou les raccordent au temps long de l’histoire du monde.Les relations entre les œuvres m’intéressent autant que les œuvres elles-mêmes, cela pourrait s’apparenter à l’organisation du logis, aux jardins zen ou aux rébus.J’aime pouvoir m’appuyer légèrement sur l’architecture, instaurer de la porosité entre le bâti qui accueille, le dispositif de monstration et ce qui est présenté.

J.Rauscher

C’est un des principes fédérateurs du travail de Josué Rauscher, la mise en relations d’éléments jouant de connivences de formes, renvoyant l’un à l’autre par un jeu d’échos. Et ce qui pourrait passer de prime abord pour un entrepôt chaotique, un désordre, révèle une disposition, un arrangement précis, souvent teinté d’humour, un travail. Une communication silencieuse, un phrasé mat aiguillant la pensée. Une image s’impose, englobant tous les objets, les archives et les catalogues ; celle de correspondances. Installations et sculptures sont des pensées en forme, des tentatives d’accorder ce qui est épars, dispersé à la faveur d’une image poétique. Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection, etc.

Jérémy Liron

©Josué Rauscher La fantaisie du carreleur bruxellois 2011Carrelage jointé et photographie

Josué RAUSCHERVit et travaille à Avignon

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES2015 • Galerie Tator, Lyon (à venir)• Galerie Marine Veilleux, Paris (à venir)2014 • Comment cette exposition fait suite aux précédentes, Le Poctb, Orléans2013 • Épilogue aux atermoiement antérieurs, Galerie Bien, Galeriebien.free.fr2011 • White Cube Giant Double Tetris, PlotHR, école régionale des beaux-arts, Rouen2010 • Babel balbutie, Galerie Chez Robert, Clairvaux-les-Lacs• Un avion dans le jardin, La Borne (PoCTB), Amboise• Là, un socle trompeur, Galerie Tampopo, Avignon2009 • www-prototypes, Galerie Asoko, Bruxelles, Belgique• Crise de foi en revenant de chez Bricoman, Galerie Tampopo, Avignon2008 • Remues-ménage, Architecture Like, Avignon2002 • Immobilier, Galerie SMP, Marseille2001 • Immobilier, Entrée 9, Avignon EXPOSITIONS COLLECTIVES2014 • Galerie Marine Veilleux, Paris (à venir)• La Féerie des bosquets vénéneux, Moly Sabata – fondation Albert Gleizes, Sablons• Antiquités contemporaines, La Gad & YIA Art Fair, Saint-Ouen• Tome 9 – Des choses en cours, Galerie Préface, Paris• Bibliologie, Frac Haute-Normandie, Sotteville-lès-Rouen• Puzzle & Co, Galerie Störk, Rouen2013 • Un nouveau départ en quelque sorte, La Station, Nice• Tome 6 – Replay, Galerie Préface, Paris• Muriel Rodolosse et Josué Rauscher, Moly Sabata (Fondation Albert Gleizes), Sablons• L’inventaire #3, Palais du Parlement, Grenoble• L’inventaire #2, Château de Virieu, Virieu-sur-Bourbre• L’inventaire #1, La Halle, La Tour-du-Pin• The Sunday Curators, SWG3 Gallery, Glasgow• 12–52, La Sculpture photographiée, 12–52.net, Paris2012 • Drawing Room (invité par Aperto), Carré Ste Anne, Montpellier• Photogenus, Reed gallery, DAAP, Cincinnati, Etats-Unis• Flores, Abismo, Parataxis, La Casa Encendida, Madrid, Espagne• Gisement & Extraction, 40mcube, Rennes• The Sunday Curators, It’s our Playground, Glasgow, Angleterre• Chronique Curiosité, Villa Noailles, Hyères• Le double et son modèle, Galerie Arko, Nevers

2011 • n+1 projets pour Aperto, Aperto, Montpellier• Outre-Forêt #3, 6b, Saint-Denis• 56e Salon de Montrouge, Montrouge• There, I Fixed It, Stroom Den Haag, La Haye, Pays-Bas• Dans le magasin, Störk Galerie, Rouen2010 • A+B, Vincent Ganivet & Josué Rauscher, École régionale des beaux-arts, Rouen• Son filetage mord dans la matière et sa tête tient l’assemblage, Galerie SMP, Marseille2009 • Supervues, Hôtel Burrhus, Vaison-la-Romaine• Avant de partir !, Galerie SMP, Marseille• Berinak-Les Vitrines, Maison Xoko Ona, Saint-Pée-sur-Nivelle AIDES, PRIX, RÉSIDENCES2013 • Moly Sabata - Fondation Albert Gleizes, Sablons2011 • Aide individuelle à la création, Drac Paca2010 • PlotHR, pôle de résidences de l’école régionale des beaux-arts, Rouen PUBLICATIONS2014 • L’inventaire, Texte Joël Riff, design Superscript2. Éd. cg38, 20142012 • Ineditos, Textes Carlos Fernández-Pello, Pavla Ascher, Katya Garcia-Antón (…) Éd. Caja Madrid, 20122011 • Oscillations #0, ouvrage collectif avec Pauline Bastard, Fayçal Baghriche, Jagna Ciuchta, John Cornu (…) Éd. Oscillations, 2011• 56e Salon de Montrouge, texte Gallien Déjean. Éd. Particules, 2011• n+1 projets pour Aperto, dvd, éd. Aperto, 20112010 • La Borne, éd. Poctb, 20102009 • Baccarat Split, Livre d’artiste, éditions P, collection Sec au toucher, 2009 GALERIESGalerie Marine Veilleux47 rue de Montmorency 75003 Paristél. : 06 33 01 57 34Site : http://www.marineveilleux.comE-Mail : Galerie@marineveilleux.com FORMATION Dnsep en 2011, école nationale supérieure des beaux-arts de LyonUniversité Paris 1 Panthéon-Sorbonne Paris (Licence)École supérieure d’art de Mulhouse (Dnap)

Yves Schemoul

Agrandir pour appeler ce qui se cache, scanner pour faire monter ce qui se montre à peine, retourner pour mettre à jour ce qui ne méritait pas d’être vu, regarder le presque rien jusqu’à ce qu’il devienne le presque tout, pister l’histoire de l’art la plus ancienne dans ce qui ne pourrait être que du non-art, rendre transparent ce qui était opaque et vice versa, peindre avec ce qui recouvre en général la peinture, redonner aux détails l’importance qu’ils n’ont pas, sculpter dans l’épaisseur d’une feuille de papier, débusquer un épiphénomène plastique et l’interroger sans relâche, voici quelques-uns des actes et gestes qui contribuent à la singularité du travail d’Yves Schemoul.

François BAZZOLI, « Etrusques quand même », 2011, Revue Semaine 259

Poser la question de l’écran dans le champ des Arts plastiques revient d’abord à définir la spécificité d’un objet généralement désigné comme surface d’inscription, de projection ou plus récemment de communication. Cependant, notre pratique plastique nous a conduit à reconsidérer cet objet et à opérer un déplacement du tableau à l’écran.L’écran multiforme, objet plastique et théorique apparaît dès lors comme une notion propre à interroger au-delà de l’image, les modalités de fonctionnement et d’accession au visible du support de l’image.En cela, l’écran s’envisage comme un objet complexe parce qu’il est une figure de l’articulation, celle d’un battement constant entre deux polarités.Surface d’attente et de réalisation voire de disparition de l’image, milieu génésique et temporel entre amorce et suspens, il représenterait le régime du désir dans l’économie visuelle.En tant que figure d’interposition, entre-plan, filtre ou voile, il est une figure du cache susceptible de se désigner comme l’évidente/évidée surface de l’image. Dès lors il est un paradoxe où la figure du cache est celle du dévoilement et de la désignation du support de l’image comme image.

Yves Schemoul, 2009

©Yves Schemoul Photographies retournées 2008/2009scanning, épreuves numériques pigmentaires tirées sur papier

Yves SCHEMOUL né en 1959,

Vit et travaille à Carry Le Rouet EXPOSITIONS INDIVIDUELLES2013 • Jo le rouge (Camera calda), dans le cadre du projet «Ulysses» conçu par le Frac Paca pour MP2013, la Non-Maison, Aix-en-Provence2011 • Les étrusques, Galerie la Nonmaison, Aix-en-Provence2010 • Estampes numériques et sérigraphies, Art Positions, Marseille2009 • Ecrans et Vis-à-vis, Musée Départemental, Gap • Galerie la Nonmaison, présentation de l’exposition par Jean Arrouye, Aix-en-Provence2003 • Pavillon de Lanfant, Administration des Institutions Culturelles (AIC), Aix en Provence, publication du premier numéro de la collection « visions » par l’IUP AIC2001 • Que saurions-nous construire d’autre ? , exposition personnelle accompagnant la présentation de pièces du FRAC PACA et du FNAC , Musée Ziem, Martigues 1995 - 94 • Galerie Barbier-Beltz, Paris1990 • Indes Galantes, Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, French American Center, Aix-en Provence (travail en parallèle avec le spectacle d’Alfredo Arias)1989 • Sang-dragon, création d’un livre d’artiste qui explore la genèse de la suite peinte. 25 sérigraphies originales, Atelier Vis à Vis, Marseille 1988 • Codex S.J.Perse, Fondation Saint John Perse EXPOSITIONS COLLECTIVES2011 • Artothèque, Strasbourg2006 • Exposition-vente collective sélectionnée et exposée au profit d’Aides, Frac Paca, Marseille1998 - 97 • Novembre à Vitry, sélection, Galerie Municipale, Vitry sur Seine1997 - 96 • Ecran-médium, pièce intégrée aux collections permanentes, Musée Ziem, Martigues 1993 • Salon Montrouge, sélection, exposition de 6 pièces « Nouvelles Indes » 1992 - 91 • Collection contemporaine de la BNP, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris1989 • CIRCUIT-COULEUR : intervention collective & éphémère sur les Bus de Marseille, Office de la Culture de Marseille

COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIVÉES• Musée Ziem, Martigues• Musée de Gap• Artothèque de Strasbourg• Présence dans des collections privées CATALOGUES INDIVIDUELS2011 • Yves Schemoul, Les Etrusques, texte François Bazzoli, Semaine 05-11, édition Analogues, 20112009 • Ecrans et Vis-à-vis, monographie, textes de Jean Arrouye, Frédérique Verlinden et Yves Schemoul, éditions Fage, 20091988 • Catalogue Fondation S.J.Perse, préface d’André Rousseau,1988,16 pp, pl, épuisé CATALOGUES COLLECTIFS2003 • Aids/Frac Paca, 20032001 • Que saurions-nous construire d’autre ?, préface Eric Mangion, Christine Macel, édition Musée Ziem,Martigues,20011998 • Novembre à Vitry, édition Galerie Municipale, Vitry sur Seine1993 • Catalogue Salon de Montrouge, préface de Nicole Ginoux1991 • Catalogue BNP, préface d’Yves Michaud,1991 GALERIESLA NON-MAISON micro centre d’art22 rue Pavillon 13100 Aix en Provence tél. : 06 29 46 33 98Site : http://www.lanonmaison.frE-Mail : lanonmaison@gmail.com

PROPOSITION II

Constance Nouvel

Du 26 février au 1er avril 2016

Constance Nouvel développe depuis 2010 un ensemble d’oeuvres qui prend pour point de départ l’analyse critique des caractéristiques et limites de la photographie : comprendre pourquoi et en quoi le processus photographique n’est pas uniquement la reproduction d’un réel, mais aussi l’image d’une réalité tangible, ouvrant aux complexités de la représentation et de l’interprétation. Ainsi, sa recherche se construit autour de la question du langage en photographie, dont l’aspect plastique et formel invite à l’interdisciplinarité des médiums.

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, Constance Nouvel a participé à plusieurs expositions collectives, notamment au Centre photographique d’Ile-de-France, et réalisé sa première exposition personnelle au Centre d’Art de Photographie de Lectoure en 2013. Lauréate du Prix Yishu8, elle a dernièrement exposé à Yishu8 -Maison des Arts à Pékin.

Née en 1985, vit et travaille à Paris, elle enseigne la photographie à L’Esal-Metz depuis 2013.

© Constance NouvelTranslations V

© Constance NouvelBascul

© Constance NouvelLa 25ème image

© Constance NouvelPersistant relief

© Constance NouvelPersistant panorama

Constance NOUVEL Tél : 00336 67 31 36 91

5 rue Lalande Mél : nouvelconstance@gmail.com75014 Paris Web : www.constancenouvel.fr

Née en 1985, vit et travaille à Paris.

EXPOSITIONS2015 - Festival Voies Off :: Arles, Nuits de Projection, Arles- Parti(e) de Paysage, 60ème Salon de Montouge, parcours hors les murs, Montrouge2014 - La solution de continuité, exposition personnelle, Yishu8 - Maison des Arts à Pékin, Chine- ONE STEP BEYOND, exposition collective, galerie Christophe Gaillard, Paris- “Vers le Haut et non pas vers le Nord”, exposition personnelle, Centre de photographie de Lectoure- A L’ENVERS, A L’ENDROIT ..., exposition collective, Centre Photographique D’Ile-de-France,Pontault-Combault- ESPERANCE TUNING, exposition collective, Espace des Arts Sans Frontière, Paris2013 - YIA Art Fair / Young International Artists, Bastille Design Center, Paris- Jeune Création, Salon international d’art contemporain, Le Centquatre, Paris2012 - Confidentiel du Yia, Paul Frèches et Dakota galerie, l’Appartement, Paris- Fonctions obliques, exposition collective, Espace Eugène Beaudouin, Antony- (Mis)perception, exposition collective, galerie Paul Frèches, Paris- Man-made, exposition collective, galerie Dominique Fiat, Paris- Réfraction, exposition collective, Espace des arts sans frontière, Paris- Le songe, la raison et les monstres, exposition collective, galerie Paul Frèches2011 - Exposition Constance Nouvel-Manon Recordon, Espace Lhomond, Paris- Le Vent d’après, exposition des félicités, Beaux-arts de Paris- Participation au 56ème Salon de Montrouge- Participation à la European competition for photography “Goldener Kentaur”, Münich2008 - 2010 - La photographie au scalpel, exposition collective, Immix Galerie, Paris- Photographie : de la perception en strates, exposition DNSAP, Ensba- Figures du corps, une leçon d’anatomie aux Beaux-arts, galeries d’exposition des Beaux-arts de Paris

PRIX / BOURSES2014 Prix de l’associaton Yishu 8, Maison des Arts à Pékin2011 Prix de la Fondation des Beaux-arts “Roger Bataille”

FORMATION2010 DNSAP avec les félicitations du jury à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (Ensba).

PROPOSITION III

Jin Hee Kim

Du 29 avril au 17 juin 2016

© Jin Hee KimApril-021,

45 x 45 cm, Embroidery on Digital Pigment Print, 2014

© Jin Hee KimHow many times I’ve told, 122 x 96cm, Embroidery on Digital Pigment Print, 2014

© Jin Hee Kim Exhibition View : A Nameless Woman, She, Songeun Artcube, Seoul, Korea, 2014

© Jin Hee KimSandglass, 56 x 46cm, Embroidery on Digital Pigment Print, 2014

JinHee Kimjinheekim0423@gmail.com1985 born in Busan, Korea

SCHOOL2008 BFA ChungAng University, Photography, Seoul2008~ MFA ChungAng University, Photography, Seoul

EXHIBITIONSSOLO2014 A Nameless Woman, She Songeun Artcube, Seoul, Korea2012 whisper(ing), Trunk Gallery, Seoul, Koreawhisper(ing), Place M Gallery, Tokyo, Japan2007 in whispers, Gallery bar : chez robert , Seoul, Korea

GROUP2015 Birth of a Scene, Gallery Lux, Seoul, Korea2014 IANN & ANMOK, Ryugaheon, Seoul, KoreaYoung Portfolio Acquisitions 2013, Kiyosato Museum of Photographic Arts, Kiyosato, Japan2013 New Urban Scape, Jeonju Photo Festival, Jeonju, KoreaSucceeding, Iang gallery, Seoul, Korea2011 Young Artists Project : portfolio documenta, EXCO, Taegu, KoreaThe twelfth Grand Prize: Sajin Bipyong Winners Works exhibition,Gallery Illum, Seoul, Korea2009 National Photographic Exchange Invitation exhibit, Ulsan Art Center, Ulsan, Korea2008 2008 Fairy tale of the Day, Xian Art School, Xian, China2007 tempering Invitation exhibit, ART CENTER OF PHOTOGRAPHY : BODA, Seoul, Korea2006 tempering, Mongsang studio, Seoul, Korea

AWARD2011 The twelfth Grand Prize: Sajin Bipyong, IPHOS, Seoul, Korea

PUBLICATIONS2010 whisper(ing), IANNBOOKS, Seoul, Korea

CollectionsKiyosato Museum of Photographic Arts

PROPOSITION IV

Florent Di CiccoPrototype

Du 16 septembre au 14 octobre 2016

Photographe depuis l’âge de 19 ans, installé à Marseille, je me suis toujours intéressé à l’univers du studio, cette possibilité de créer de toute pièce un univers dans un espace clos, de libérer son imagination à partir d’une page blanche.Placer la danse hors de la scène et la mode hors du podium pour les réunir dans la photographie, telle est l’idée du projet.La mode vestimentaire permet un jeu de codes et de moeurs, modelés par de la matière, des formes et des lignes. La danse vient alors révéler ce tout, comprenant l'esthétisme du corps dans sa globalité, mis en relief à travers des postures, des mouvements, des ombres et de la lumière.

Ce travail est le fruit d’une collaboration entre deux danseurs interprètes et un créateur styliste de mode. Les photographies sont issues d’une performance réalisée en studio. Les danseurs,seuls sur scène ou en couple, ont improvisé leur performance, suivant le ressenti que les tenues et le maquillage portés éveillaient en eux.Les danseurs, ainsi libres de leurs mouvements, proposent et créent, exprimant leur propre perception : c’est ce qui me plaît dans la photographie de studio. Il est toujours possible de maîtriser la lumière, le cadrage, le point de vue, mais l’expression d’un corps doit être capturée à l’instant décisif, si fragile : celui qui apparaît par magie et qui disparaît aussitôt.

Ce projet est l‘aboutissement de nombreuses recherches autour du mouvement et de la matérialité de l’image photographique.(Inspiré d’une invention de M. Louis Lumière, créée en 1920, à laquelle j’ai apporté des modifications pour aboutir à ma propre technique.)

Nous vivons dans un monde de plus en plus numérique, où les sensations, comme les images, sont dématérialisées. En souhaitant prendre le contre-pied de cette tendance, je désire revenir au concret, au tactile et aux perceptions directes, et insister sur l’importance du rapportphysique à l’image. Il s’agit d’une appréciation de mouvement que le spectateur se donne en regardant l’image selon sa position dans l’espace. A l’inverse de la danse qui se met en oeuvre dans un espace face à un public immobile. Cette confrontation physique dans ce rapport à l’image/objet confère de ce fait une dimension presque charnelle et sensorielle. Selon l’orientation du spectateur, le mouvement devient réaliste, en volume, similaire à de la sculpture.

Florent Di Cicco

Florent Di Cicco29/11/1990 à Nice

23 BD ANDRE AUNE 13006 MARSEILLETEL : 06 31 20 87 66 contact@fdc-studio.com

EXPÉRIENCE• Vol de Nuits : Artiste Intervenant Association Photographique depuis 1998Exposition photographique à l’énoteka• Com Wine SARL : Gérant6, Rue St Marie, 13005 Marseille28 BD Notre dame, 13006 Marseille2, rue Henri Barbusse, 13001 MarseillePhotographe de produits, photographe d’Architecture, Formation à la photographie. Réalisation de photos langages 1 Relation clients : Prospection et suivi clientèle.Définition des besoins en imagerie Architectural.Exposition photographique à La cité des Métiers 4 Rue des Consuls 13002 Marseille. Exposition photographique à La Maison Départementale de l’Adolescent 169 rue Paradis Marseille• FDC Studio : Gérant 01/09/2010 au 01/04/2012138, BD Chave, 13005 MarseilleStudio de photographie, Portraits de mode, Corporate, Book, Pack-shot.(Organisme de Formation Professionnel depuis 2011 W93.13.14088.13)Exposition Photographique portraits au Last room 24, Quai de Rive Neuve, 13007 MarseilleExposition Sérigraphie sur Aluminium L’Atelier des Arts 85, rue D’Aubagne, 13001 Marseille• JBA-ENTERTAINMENT : Photographe de StudioStudio de Photographie portraits, book, reportages

FORMATIONADIE Formation à la Creation d’Entreprise(Association pour le droit à l’initiative économique)01 Il 0/2009 .... 01/12/200923, rue pierre Bérard, 42000 Saint-Etienne01/03/2010 .... 01 /09/201031 Rue Mazenod, 13002 MarseilleComptabilité - Gestion - Commerce- Droit à l’image- Droit du photographe.• CAP PhotographeLPP Sainte Marie01/09/2007 .... 01/06/200939, Rue des Frères Chappe, 42000 Saint-Étienne

PROPOSITION V

Pia Rondé&

Fabien Saleil

En partenariat avec la galerie Escougnou-Cetraro

Du 4 novembre au 16 décembre 2016

©Pia Rondé et Fabien Saleil Matrice, 2014.Sténopé, peinture photosensible sur verre, verre, bois.120 cm x 120 cm x 120 cm. Exemplaire unique.

Depuis désormais deux ans, Pia Rondé et Fabien Saleil travaillent ensemble. La rencontre des deux artistes, au croisement de la sculpture et de la photographie, se réalise dans la création d’un paysage commun.Leur travail autour de la pratique du sténopé, articule une réflexion sur les techniques de reproduction, de transfert, d’altération chimique de la perception par l’image.Parallèlement, ils interrogent des notions sculpturales liées autant à la mise en scène d’objets et de sculptures dans les espaces choisis pour les prises de vue, autant à la mise en espace de l’oeuvre photographique elle-même, devenu matériau structurant des volumes, véritable matière de construction ou de déconstruction.

Leurs oeuvres prennent vie suivant un enchainement de créations successives qui dérivent les unes des autres, par l’articulation renouvelée entre plusieurs techniques, supports et médiums. Un même sujet, sculpté gravé ou photographié peut prendre différentes formes suivant le médium avec lequel les artistes choisissent de filtrer leur regard. Jusqu’au moment où les filtres se superposent, en brouillant notre perception de la technique, jusqu’à la faire disparaître, laissant la place à la densité sensible de l’oeuvre.

Pia Rondé est née en 1986 à Grasse, elle vit et travaille à Noisy-le-Sec.Fabien Saleil est né en 1983 à Ségur, il vit et travaille à Noisy-le-Sec.

Ils ont été sélectionnés à Jeune création 2013. En novembre 2014 ils ont participé à l’exposition «Au-delà de l’image» à la Galerie See Studio de Paris et à l’exposition « La légende des origines» à la galerie Maubert de Paris. Depuis juin 2014 ils sont représentés par la Galerie See Studio où ils présenteront leur exposition personnelle en février 2016, avec le commissariat de Léa Bismuth. Ils viennent d’obtenir en avril 2015 la bourse de soutien pour une recherche artistique du CNAP ( Centre Nationsl des Arts Plastiques).

©Pia Rondé et Fabien SaleilÀ l’ombre d’une architecture incertaine,

2014.Sténopé, peinture photosensible sur verre,

encre, néon,130 cm x 160 cm.

©Pia Rondé et Fabien SaleilConvection #1, 2013

Photographie, peinture photosensible sur verre, encre, laiton, 117 x 90 cm.

©Pia Rondé et Fabien SaleilMétéore, 2014.Peinture photosensible sur verre, encre, médium noir, 117 x 90 cm

PIA RONDE

FORMATION2010 - DNSEP, Nantes.2009 - Hochschule für Grafik und Buchkunst, Leipzig.EXPOSITIONS PERSONNELLES / solo show2016 - (à venir) Exposition personnelle, Galerie See studio, Paris.2015 - Exposition personnelle, galerie Short, Nantes.2014 - « Obliquité de l’écliptique », PLOT HR, Rouen.

EXPOSITIONS COLLECTIVES2015 - « Distances», galerie See Studio,Paris.2015 - « Distances», galerie LATO, Prato, Italie.2014 - « La légende des origines », galerie Maubert, Paris.2014 - « Au-delà de l’image », galerie See Studio, Paris2014 - « PA(Y)S(S)AGE », galerie Pascaline Mulliez, Paris.2014 - « White Star Line », La Mobylette, médiathèque Les abattoirs, Toulouse.2013 - « Plus jamais seul », Standards Exposition, Rennes.2013 - Jeune création 2013, le 104, Paris.2013 - Lancement de la revue The drawer, galerie du jour Agnés b, Paris .2013 - Création et réalisation fresque, chapelle de la Sainte Famille, Paris.2013 - Festival international de gravure contemporaine, Bilbao, Espagne.2012 - « Abscisse », galerie Nicolas Silin, Paris.2011 - « Paysage urbain », biennale internationale de l’estampe, musée de Saint Maur.2011 - Exposition collective à L’atelier, Nantes.2010 - « Oeuvres choisies », L’atelier, Nantes.2010 - « Die gezeichnete Welt », école des beaux arts de Nantes.2009 - « Unsichtbar sichtbar machen », horschule für grafik und buchkunst, Leipzig.2009 - Exposition de gravures à la Bibliothèque nationale de France.2009 - « Elémentaire », école des beaux arts, Nantes.2008 - « L’inframince », galerie de l’école des beaux arts de Nantes.

RÉSIDENCES ET PRIX2015 - Bourse de soutien pour une recherche artistique du CNAP ( Centre Nationsl des Arts Plastiques).2014 - Résidence Exposition sur table, PLOT HR Rouen.2008 - Mentionnée au prix de gravure de France Lacourière.

PUBLICATIONS ET PRESSE2015 - BISMUTH, Léa, « Introducing Pia Rondé et Fabien Saleil », in Artpress n. 418.2014 - Catalogue de l’exposition «Au-delà de l’image», éditions Galerie SEE Studio.2012 - Manufactured Monsters.2010 - Manufactured Monsters, avec le soutien du Frac des Pays de la Loire,Invitation de Mélanie Vincent et Ernesto Sartori.

FABIEN SALEIL

FORMATION2010 - DNSEP école des beaux-arts de Nantes.2007 - EESI école des beaux-arts d’Angoulême.

EXPOSITIONS PERSONNELLES2016 - (à venir) Exposition personnelle, Galerie See studio, Paris.2014 - Exposition personnelle, galerie Short, Nantes.2014 - Obliquité de l’écliptique, PLOT HR, Rouen.

EXPOSITIONS COLLECTIVES2015 - « Distances», galerie See Studio,Paris.2015 - « Distances», galerie LATO, Prato, Italie.2014 - « La légende des origines », galerie Maubert, Paris.2014 - « Au-delà de l’image », galerie See Studio, Paris.2014 - « PA(Y)S(S)AGE », galerie Pascaline Mulliez, Paris.2014 - « White Star Line », La Mobylette, médiathèque Les abattoirs, Toulouse.2013 - Jeune création 2013, le 104,2013 - Paris Biozphère, La Mobylette, Bordeaux.2011 - « Mauvais coup pour trois fois rien », DAF halle Alstom, Nantes.2011 - « HPE, exposition sur table #11 », atelier, Nantes2011 - « Colonial gelly », galerie Lieu Commun, Toulouse.2011 - « Bunker mon amour », Münster.2010 - « Die gezeichnete Welt », école des beaux-arts, Nantes Résidence Roi montagne, glacier de Zinal,Suisse.2010 - « Elémentaire », école des beaux-arts, Nantes.2010 - « The raft », Beppu project, Beppu, Japon.2009 - « APNE », école d’architecture de Copenhague, Danemark.2009 - La visite des écoles d’arts, Le lieu unique, Nantes.

RÉSIDENCES ET PRIX2015 - Bourse de soutien pour une recherche artistique du CNAP ( Centre Nationsl des Arts Plastiques).2012 - Résidence Roi montagne, Zinal, Suisse.

PUBLICATIONS ET PRESSE2015 - BISMUTH, Léa, « Introducing Pia Rondé et Fabien Saleil », in Artpress n. 418.2014 - Catalogue de l’exposition «Au-delà de l’image», éditions Galerie SEE Studio.2013 - Népenthès, édition originale, Atelier de la chasse.2011 - Bunker mon amour, multiples sérigraphiés, BramBram édition.2011 - Beppu project 2010, livre d’exposition.2009 - Catalogue des ressources, APNE, école des beaux-arts, Nantes.2008 - Sanatorium, revue de dessin, Angoulême.2008 - Gestroco Club, revue de dessin , Angoulême.