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dossier pédagogique saison 2012-2013 en deux mots Blanche-neige plus blanc que blanc. Le conte des frères grimm décapé à l’instar du visage lifté de la reine. Mais le miroir magique ne sait pas mentir. de quoi, comme à l’accoutumée, déclencher la fureur de sa propriétaire et son envie de faire disparaître sa concurrente de belle-fille. revu et à revoir, un conte pour enfants… petits et grands. ContaCts Flora Klein • tél + 33 (0)3 88 75 48 54 • courriel • [email protected] Hervé petit • tél + 33 (0)3 88 75 48 79 • courriel • h[email protected] opéra national du rhin • 19 place Broglie Bp 80 320 • 67008 strasbourg photo www.benoitpelletier-diabolus.fr Marius Felix Lange Blanche - n eige nouveLLe produCtion Création française opéra pour enfants Livret du compositeur d’après le conte des frères grimm

DP Blanche-Neige

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Dossier pédagogique Blanche-Neige

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dossier pédagogiquesaison 2012-2013

en deux mots

Blanche-neige plus blanc que blanc. Le conte des frères grimm décapé à l’instar du visage lifté de la reine. Mais le miroir magique ne sait pas mentir. de quoi, comme à l’accoutumée, déclencher la fureur de sa propriétaire et son envie de faire disparaître sa concurrente debelle-fille. revu et à revoir, un conte pour enfants… petits et grands.

ContaCtsFlora Klein • tél + 33 (0)3 88 75 48 54 • courriel • [email protected]é petit • tél + 33 (0)3 88 75 48 79 • courriel • [email protected]éra national du rhin • 19 place Broglie Bp 80 320 • 67008 strasbourgphoto www.benoitpelletier-diabolus.fr

Marius Felix LangeBlanche -neige

nouveLLe produCtion Création française

opéra pour enfants Livret du compositeur d’après le conte des frères grimm

Langue : français surtitré en français et en allemanddurée approximative : 1 h 15Conseillé à partir de 5 ans : maternelle, élémentaire, 6ème

argument

CoLMar tHéâtre je 20 décembre 10 h 30 * et 14 h 30 *ve 21 décembre 14 h 30 * et 20 h

strasBourg CMd **

di 6 janvier 15 h lu 7 janvier 10 h * et 14 h 30 *ma 8 janvier 10 h * et 14 h 30 *me 9 janvier 14 h 30 et 20 h je 10 janvier 10 h * et 14 h 30 * ve 11 janvier 14 h 30 * et 20 h

MuLHouse La sinne ve 25 janvier 10 h 30 * et 14 h 30 *sa 26 janvier 15 h et 20 h

paris atHénée - tHéâtre Louis jouvet

sa 20 avril 15 h et 20 h di 21 avril 16 h ma 23 avril 14 h 30 et 19 h me 24 avril 20 h je 25 avril 14 h 30 et 20 h ve 26 avril 14 h 30 et 20 h

direCtion MusiCaLe Vincent Monteil

Mise en sCène Waut Koeken

déCors Florian Angerer

CostuMes Carmen Van Nyvelseel

LuMières Glen D’haenens

traduCtion, adaptation du Livret Benjamin Prins

BLanCHe-neige Sahara Sloan

La reine Marie Cubaynes

Le Miroir Huub Claessens

Le CHasseur Alexander Schuster

Le MarCHand aMBuLant Laurent Deleuil

Le prinCe Guillaume François

Les sept nains Anaïs Mahikian Kristina Bitenc Sévag Tachdjian Jérémy Duffau Andrey Zemskov Alexander Schuster Laurent Deleuil

Orchestre philharmonique de Strasbourg

Orchestre Lamoureux (pour les représentations à Paris)

Musikverlag Hans Sikorski, Hamburg

produCtionde L’opéra studio

* représentations réservéesaux groupes scolairesréservations :département jeune publicConseillé à partir de 5 ans :élémentaires et collèges (6ème)

** Cité de la Musique et de la danse

argumentscène 1 - au châteauEntourée de ses courtisans, la Reine écoute les boniments d’un marchand itinérant qui lui vante les méritesdu scalpel pour empêcher la beauté de se faner. Blanche-Neige apparaît et veut jouer avec sa belle-mère quila renvoie. Le marchand exhibe alors le miroir qui, en aparté, donne de la Reine un portrait peu flatteur.

scène 2 - dans la clairièreBlanche-Neige, entourée d’animaux, fabrique des couronnes de fleurs et chante.

scène 3 - au châteauLe miroir, voyant approcher la Reine, se désespère de la vérité qu’il s’apprête à lui asséner. « Miroir ô Miroir chéri, qui est la plus belle de tout le pays ? »Bon gré, mal gré, l’interlocuteur est bien contraint d’avouer que la plus belle est sa bru.L’appel du cor de chasse sauve in extremis la vie du miroir. La Reine demande au chasseur de tuer Blanche-Neige et de lui rapporter son cœur.

scène 4 - dans la clairièreLes animaux chantent autour de la petite, quand surgit le chasseur qui les fait fuir. Il révèle à Blanche-Neige la demande de sa belle-mère. Il lui laisse le temps de fuir. Les animaux lui concoctent un « cœur de Blanche-Neige » à rapporter à la Reine.

scène 5 - dans la forêt, à la maison des nainsBlanche-Neige, épuisée par sa course folle au travers des bois, découvre la maison des nains sans ses habitants. Elle y pénètre, se régale d’une soupe et s’endort dans le plus grand des sept lits. Voilà qu’arrivent Api, Quartz, Pic, Oups, Ourson, Chouquette et Rubi : les sept nains. Ils découvrent l’invitée surprise et décident de la laisser dormir.

scène 6 - au châteauLa Reine vient de faire du « cœur de Blanche-Neige » son repas, mais décide, quoique persuadée d’être désormais la plus belle du pays, de reposer la fameuse question au miroir. Et celui-ci de lui annoncer que Blanche-Neige, dans la maison des sept nains, est mille fois plus belle… La Reine en furie prépare sa vengeance.

scène 7 - dans la maison des nains Blanche-Neige se réveille après une bonne nuit. Elle se demande chez qui elle se trouve. Chacun des nains se présente. Puis elle se présente à son tour, leur demandant asile en leur avouant les funestes projets de la Reine. Ils acceptent volontiers. Les nains quittent la maison, non sans avoir averti la nouvelle habitante de ne pas ouvrir la porte et de ne rien accepter de personne.Voilà que la Reine, déguisée, frappe à la porte. Malgré les conseils de ses nouveaux amis, Blanche-Neige lui ouvre et se laisse tenter par une guêpière que la « marchande » lui fait essayer, serrant si fort les lacets que Blanche-Neige en perd connaissance. Revenant à la maison, les nains la découvrent, et desserrent le lacet. Elle reprend vigueur.

beautémiroir

jalousie

scène 8 - au châteauRevenue au château, la Reine questionne son miroir qui immanquablement lui répète sa litanie : « Blanche-Neige est toujours mille fois plus belle que vous ». La Reine ne s’avoue pas vaincue pour autant.

scène 9 - dans la maison des nains Les nains sont sur le départ et redonnent leurs consignes à Blanche-Neige.Mais la Reine, coiffée d’un bonnet pointu, approche, prétend être la naine Germaine, et propose un bonnet à celle qui doit, selon elle, le revêtir pour être mieux acceptée par les nains. Bon gré mal gré, Blanche-Neige se laisse embobiner et enfile le bonnet trop serré qui lui fait encore perdre connaissance. Les nains la découvrent en rentrant et la libèrent du bonnet.

scène 10 - au châteauLa Reine consulte son miroir qui, une fois encore, lui annonce que Blanche-Neige est toujours la plus belle. La Reine affine sa vengeance. Une pomme. Une moitié blanche et sucrée, l’autre moitié rouge et… empoisonnée !

scène 11 - dans la maison des nains Les nains vont quitter la maison, et interdisent à Blanche-Neige d’ouvrir à quiconque. Mais à peine partis, la Reine déguisée s’approche de la maison, propose des pommes à qui en veut. Entamant l’une d’elles du côté blanc, elle propose l’autre moitié, rouge, à la petite qui la croque et tombe à la renverse.Les nains découvrent Blanche-Neige morte et décident de ne pas l’enterrer, mais de l’exposer dans un cercueil en verre.

scène 12 - au château, le miroir raconte…… que la Reine est déclarée la plus belle. Mais arrive un Prince…

scène 13 - dans la forêt… le Prince Adelar, qui tombe amoureux à la vue de Blanche-Neige dans son cercueil. Cependant, les nains ne sont pas prêts à se séparer de la dépouille. Dans le tumulte qui les oppose au Prince, le cercueil tombe, Blanche-Neige en sort et le morceau de pomme sort de sa bouche. Elle se réveille. Le Prince arrive à convaincre les nains de le laisser partir avec elle.

scène 14 - au château« Miroir ô Miroir chéri, qui est la plus belle de tout le pays ? »Folle de rage en entendant la sempiternelle réponse, la Reine brise le miroir.

scène 15Le miroir conte comment la Reine, chassée du château, en est réduite à se produire là dans une baraque de foire.Mais voici qu’arrive le cortège nuptial de Blanche-Neige et de son Prince...

BLanCHe-neigeL’aLBuM inspiré de L’opéra !

Texte :Finzo Illustrations : Amélie Carpentier et Margaux Othats

Plus souvent que ses ministres, la reine Clothilde convoque son miroir magique. « Ma reine, tu surpasses en beauté toutes les femmes du royaume », lui répète chaque matin cet indispensable conseiller. Jusqu’au jour où Clothilde surprend dans son eau le reflet de sa propre belle-fille, Blanche-Neige. Le miroir ne peut taire la vérité. À peine sortie de l’enfance, c’est maintenant Blanche-Neige la plus ravissante personne qu’on ait jamais vue. Submergée par la jalousie, la marâtre fomente un traquenard qui doit conduire la jeune fille à sa perte.

Dès 6 ans - 5 €Points de vente surwww.operanationaldurhin.eu

Les sept nains se présentent

api Je suis Api, le Sage

rubi Moi, Rubi, l’orfèvre pic Pic, à la mine je pi-que quartz Mon nom est Quartz-Pierre : souffleur de verre

Extraits du livret de l’opéra

oursonOurson, forgeron

oupsNuméro six, je m’appelle OupsMes rimes gliss’, mais font parfois ‘gloups’

ChouquetteChouquette, ça c’est mon nom Question meubles je suis le patron

du conte à l’opéra

Marius Felix Lange au sujet de Blanche-neige :

« Clothilde, la marâtre de Blanche-Neige, est belle, très belle même. Mais de toute évidence, l’admiration qu’éveille son physique est montée à la tête de la reine qui manifeste des signes indiscutables de folie : personne ne doit la surpasser en beauté, coûte que coûte.

L’importance de la beauté est à mes yeux l’élément central de ce conte. Une question tout à fait actuelle car l’importance que les médias surtout accordent aujourd’hui à une beauté standardisée et à la jeunesse qui en est indissociable prend souvent des traits absurdes, quasi religieux même.L’obsession de la reine-marâtre attire à la cour un certain nombre de profiteurs, dont un colporteur qui, outre des produits et des méthodes (chirurgicales) propres à accroître la beauté, lui propose un miroir magique. Celui-ci est d’un naturel plutôt accommodant et opportuniste, et souffre du sort qui le contraint à toujours dire la vérité. C’est lui le narrateur du conte.Si pour la reine, la beauté et l’admiration qu’elle suscite passent avant tout, Blanche-Neige, elle, n’a rien à en faire. Si elle est belle, c’est à cause de sa nature intérieure. Et l’infinie supériorité de sa beauté sur celle de la reine n’échappe pas au miroir qui s’affole, se voyant déjà réduit en morceaux.On peut encore citer parmi les participants un chasseur naïf grand amateur de tir, des nains bourgeois et besogneux qui ne voient de beauté que dans le travail bien fait, et le prince Adelar, un authentique prince de contes de fées.

La marâtre de Blanche-Neige est belle, très belle même. Sa beauté est chantée par les bardes du royaume et vantée dans toute la presse. Elle va jusqu’à se procurer un miroir magique et parlant, chargé de la flatter à tout instant et de lui confirmer qu’elle est effectivement la plus belle de tout le royaume.Mais comme le miroir ne peut pas mentir, il répond un jour à la question immuable de la reine désireuse de savoir qui est la plus belle du pays : « Oui, la Reine est très belle, en effet, mais Blanche-Neige est mille fois plus belle qu’elle. » Prise d’une violente colère, la marâtre mijote un plan absolument diabolique. Et l’histoire suit son cours – également derrière les sept montagnes, chez les sept nains. »

Traduction Odile Demange

L’orchestre

Bois :1 Flûte 1 Clarinette 1 Basson

Cuivres :1 Cor

percussions : 1 Triangle1 Woodblock 1 TambourinCymbales1 Glockenspiel1 Xylophone1 Vibraphone 1 Petit tambour

Cordes : 4 Violons 13 Violons 22 Altos2 Violoncelles1 Contrebasse1 Harpe

Le parti pris de la mise en scène

Le metteur en scène Waut Koeken, qui a mis en scène Aladin présenté pendant la saison 2009-2010 à l’OnR, a imaginé avec son équipe artistique, et notamment avec le décorateur Florian Angerer, un monde dans lequel le miroir est présent en permanence. Le librettiste a lui-même personnifié l’objet, faisant de lui un véritable personnage qui répond à la Reine et s’adresse au public. La présence de l’objet miroir et sa multiplication dans la scénographie lui donnent le change.

Le cadre de scène est lui aussi le cadre d’un miroir, mettant en abyme les personnages et leur histoire. Miroir sans tain, miroir brisé, danse de miroirs, nuée de miroirs, l’objet est au centre du décor, avec les significations qui s’y rapportent.

Quelques éléments sur scène : > Une maison de poupée> Un cheval de bois qui, devenu grand, transporte ceux qui ont grandi…> Une armoire archi pleine de produitsde beauté pour la Reine

BLANCHE NEIGENr.1Frame (Colmar, Mulhouse)Scale = 1:50

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plan pour le cadre de scène de Blanche-neige

Maquette de Florian Angerer

Blanche-neige et le Cinéma

Blanche-neige et disney

Blanche-Neige et les Sept Nains est pour les studios Disney le premier long-métrage d’animation, sortile 21 décembre 1937 à Hollywood. Le budget de production bat des records pour l’époque. Il est un succès retentissant dès sa sortie et le reste, de génération en génération, accompagné de ses airs célèbres : Siffler en travaillant, Un jour mon Prince viendra, etc.

à propos des deux versions sorties en 2012 « […] Le conte de Blanche-Neige, dont la version littéraire la plus connue est celle des frères Grimm, connaît depuis plus d’un siècle un destin extraordinaire sur les écrans. "L’histoire de ce personnage est étonnamment riche et variée, relève The Atlantic : IMDB compte actuellement 91 films et émissions télé comportant un personnage nommé Blanche-Neige, soit des douzaines de plus que d’autres héroïnes de conte de fées comparables, comme la Belle de La Belle et la Bête, ou la Belle de La Belle au Bois dormant." […] "Il n’est pas inhabituel qu’Hollywood produise deux films très similaires en même temps », rappelle What Culture." […] »Source : Slate.fr - Publié le 30/03/2012

un conte moderne

« Il n’est pas étonnant, selon What Culture, que Blanche-Neige suscite l’intérêt d’un public de 2012, car l’histoire est extrêmement moderne. Prenez par exemple le miroir magique, qui donne des informations instantanées à la Reine sur elle-même, sa beauté, etc. C’est presque Siri, voix intégrée de l’iPhone, en version conte de fées. "Le fonctionnement des réseaux sociaux est aussi abordé : [la Reine] est préoccupée par Blanche-Neige qu’elle regarde incessamment dans le miroir à la manière dont une personne moderne peut être obsédée par la page Facebook d’un(e) rival(e), la rafraîchissant sans cesse pour vérifier qu’aucune nouvelle photo désavantageusen’a été postée." Mais ces nouvelles versions de Blanche-Neige peuvent-elles vraiment apporter quelque chose de nouveau, s’interroge The Atlantic ? Jusqu’à présent, les multiples versions ont su ne pas toujours se répéter, et parfois aussi représenter l’époque. » Source : Slate.fr - Publié le 30/03/2012

renouvellement permanent

« Une version extrêmement raciste dans les années 1940 aux états-Unis avait imaginé Coal Black (Noir Charbon), faisant de Snow White (Blanche-Neige) So White (Si Blanche) et de Prince Charming (Prince Charmant) Prince Chawmin, mimant l’accent africain.

À d’autres époques, Blanche-Neige a été réinventée en princesse indienne ou encore en collégienne.

Mirror Mirror (avril 2012) a bien l’intention de proposer un angle nouveau. Dans la bande-annonce, précise The Atlantic, on entend Blanche-Neige s’exclamer : "J’ai entendu tellement d’histoires où le prince sauve la princesse, il est temps de changer la fin !" »Source : Slate.fr - Publié le 30/03/2012

biographiesMarius Felix Lange, Compositeur

Né à Berlin en 1968, il étudie le violon et le piano et a comme professeurs S. Gawriloff etT. Tomaszewski au Julius-Stern-Institut à l’université de Berlin. Il participe, en 1987 et 1988, en tant qu’instrumentiste de l’orchestre du festival du Schleswig-Holstein, marqué par la rencontre de Leonard Bernstein et de Sergiu Celibidache. Il poursuit ses études de violon à Cologne et Klagenfurt, puis à Stuttgart où il s’intéresse, entre 1997 et 2000, au jazz et à la musique populaire et compose ses premières œuvres. De 1998 à 2002, il étudie la musique de film et le design sonore à la Filmakademie du Bade-Wurtemberg et la composition avec Ulrich Leyendecker à Mannheim où il obtient ses prix en 2006. L’un des temps forts de sa carrière fut l’obtention du 1er prix du premier concours international de composition d’opéra pour enfants et adultes de Cologne avec Das Opernschiff oder Am Südpol, denkt man, ist es heiss (Le Bateau opéra ou Au Pôle Sud, croit-on, il fait chaud), sur un livret d’Elke Heidenreich, créé à l’Opéra de Cologne en 2004. Suit une deuxième collaboration avec le Gürzenichorchester de Cologne, cette fois sous la direction de son directeur musical Markus

Stenz, qui aboutit à la production d’une musique pour le livre et CD « Das Orchester zieht sich an » (L’Orchestre s’habille), primé en 2010 et 2011 par plusieurs prix. Lors du dernier concours « Entscheidung im Internationalen Encore-Wettbewerb » d’Hilary Hahn, une de ses compositions a été créée. Le deuxième opéra de Marius Felix Lange, Schneewittchen (Blanche-Neige) est créé le 21 avril 2011 à l’Opéra de Cologne. Il compose pour l’Opéra de Zurich un opéra d’après Oscar Wilde, Das Gespenst von Canterville, dont la création est prévue en 2013.

vincent Monteil, direction musicale

Après sa formation au Conservatoire d’Angers puis de Rueil-Malmaison, il poursuit des études de musicologie à la Sorbonne et se perfectionne grâce aux cours de direction d’orchestre de Gérard Devos et Pierre Dervaux. De 1991 à 1996, il est chef assistant au Capitole de Toulouse auprès de Michel Plasson. En 1996, il rejoint l’Orchestre philharmonique de Nice et y dirige une trentaine de représentations par an. De 1999 à 2003, il a initié une collaboration suivie avec l’Opéra national de Prague où il devient chef invité pour l’opéra français. Lors du Printemps de Prague 2002, il dirige Carmen, Robert le Diable, Ariane et Barbe-Bleue. Les opéras qu’il enregistre à Prague lui valent l’invitation de Sir John Eliot Gardiner à préparer pour lui Ariane et Barbe-Bleue à Zurich. Depuis 2005, il a été choisi par CulturesFrance pour diffuser la musique française à l’étranger dans le cadre du programme « un chef un orchestre ». Parmi ses dernières prestations : Samson et Dalila et Faust en Russie et trois soirées au FestivalOpéra de Saint-Eustache à Montréal. Il est directeur musical de l’Opéra Studio de l’OnR depuis 2008, et conseiller musical de l’OnR depuis 2011-2012.

Waut Koeken, Mise en scène

Né en Belgique, il étudie l’histoire de l’art et la philosophie à Anvers et Louvain. Très jeune, il s’intéresseà l’opéra et apprend les arts du théâtre par la pratique : il travaille d’abord comme assistant de Robert Carsen,Bob Wilson, David McVicar, Christof Loy et Andreas Homoki. Sa première mise en scène est une adaptation pour enfants de La Flûte enchantée de Mozart. En coproduction avec le Grand Théâtre de Luxembourg et l’Opérade Flandre, il signe la mise en scène et l’adaptation d’Aladin de Nino Rota en 2007, spectacle qui fut repris en 2009 à l’OnR et qui sera repris à Lausanne. Sa production du Medium de Peter Maxwell Davies, créé pour le Muziektheater Transparant (Anvers), a été présenté à Buenos Aires, Belgrade et Barcelone. D’autres engagements comprennent la création de l’opéra de Luc Van Hove, La Strada d’après Fellini, L’île de Tulipatan et Ba-ta-clan d’Offenbach au Wiener Kammeroper, Les Joyeuses Commères de Windsor de Nicolaï à Erfurt, Die Fledermaus à Nuremberg et Barbe-Bleue d’Offenbach à Maastricht. Il vient de mettre en scène la création mondiale de Der Turm de Claude Lenners au Grand Théâtre du Luxembourg et mettra en scène prochainement une version pour jeune public des Feen de Wagner à l’Opéra de Vienne. Il a monté à l’OnR Die Entführung aus dem Serail (2010-2011) et Die Fledermaus (2011-2012).

biographiesFlorian angerer, décors

Il effectue ses études au Mozarteum de Salzbourg (décors, costumes, cinéma, design). Il est lauréat du Grand Prix Creativ pour la création de l’opéra-ballet Die rote Schuhe (mise en scène d’Ela Bauman). Après son diplôme en 2006, il est, pendant trois ans, assistant décorateur-costumier à l’Opéra de Linz. Il y participe aux productions suivantes : Heimatlos et Risiko et Picknick im Felde. Il conçoit le décor de La Veuve joyeuse au Kammeroper de Cologne dans la mise en scène d’Ela Baumann. De 2009 à 2011, il est assistant décorateur au Staatstheater Nürnberg pour les productions théâtrales de Nur Nachts et Hinein ins weite Blau. Depuis 2011, il est décorateur et costumier indépendant. Il a conçu les décors de Der Turm mis en scène par Waut Koeken au Grand Théâtre de Luxembourg, de Der Schnüffler à Nuremberg, de Das goldene Herz à la Philharmonie du Luxembourg, ainsi que les costumes de Der kleine Stern au Kindertheater Hof, d’Orphée aux enfers au kleinen Oper am Bodensee et du Rocky Horror Show au Kammertheater de Karlsruhe.

glen d’haenens, Lumières

Après des études de mise en scène pour la télévision et le cinéma, il débute sa carrière d’éclairagiste en 1998 pour l’Opéra des Flandres, où il est responsable de nombreuses productions, notamment Pelléas et Mélisande, Il Trittico, Powder her face, Jenufa, La Strada, Götterdämmerung… Il y signe également les éclairages de deux productions pour enfants : Amahl and the night visitors et, en co-production avec le Grand Théâtre de Luxembourg, Aladin (donné à l’OnR en 2009-2010). Parallèlement, il conçoit et réalise la performance multimédia Channel Z, ainsi que les éclairages de nombreuses productions par des jeunes, parmi lesquelles Aeneas et Oreste. Pour Zomeropera, il crée les éclairages de Die lustigen Weiber von Windsor, mis en scène par Christophe Gayral et, l’année suivante, de Die Zauberflöte. Il collabore pour la première fois avec Waut Koeken pour la version jeune public de Die Zauberflöte, donnée à l’Opéra des Flandres, La Monnaie de Bruxelles et le Grand Théâtre de Luxembourg. Pour l’Opéra Studio de l’Opéra des Flandres, il a signe les éclairages de Diana ! et de Albert Herring. Il conçoit également des éclairages pour « Anvers-Ville du Livre », « Wintervuur », « La Fête de la Fleur » à Bordeaux et « La biennale des antiquaires » au Grand Palais à Paris. Il a enseigné l’éclairage de théâtre au SIHA à Anvers. Parmi ses projets, le Projet Varèse pour le Holland Festival à Amsterdam, avec Pierre Audi et Gary Hill.

GrimmLes frères

Wilhelm Grimm, né à Hanau le 14 février 1786, ne cesse de participer aux recherches philologiques de son frère Jacob, plus connu que lui, et de partager sa vie. Ils étudient ensemble le droit à Marbourg. En 1814, il est nommé secrétaire de la bibliothèque de Kassel et en 1831, il rejoint son frère à Göttingen, comme bibliothécaire adjoint. Pour des raisons politiques, il quitte en même temps que son frère l’Université de Göttingen et débute alors une carrière universitaire. En 1831, il est chargé de cours, et en 1845, il est nommé titulaire, devenu entre temps membre de l’Académie des sciences de Berlin en 1841. Il publie avec son frère et Görres les Contes d’enfants et du foyer en 1812, dont les plus connus sont Blanche-Neige et les Sept Nains et Hänsel et Gretel. C’est à lui que revient la rédaction de la majeure partie des Contes. Il meurt le 16 décembre 1859 à Berlin.

Jacob Ludwig Karl Grimm est né à Hanau le 4 janvier 1785. Orphelin très tôt, il passe une enfance difficile : il doit assumer la responsabilité de ses cinq frères et sœurs et subvenir à leurs besoins. Après avoir fait ses études à Marbourg et à Paris, il occupe dans son pays différents emplois dans l’administration. En 1814, puis en 1815, il revient à Paris pour récupérer des livres et des manuscrits qui avaient été subtilisés par les troupes de Napoléon. Il participe au Congrès de Vienne en 1816. À cette même époque, il est nommé bibliothécaire en second à Kassel où il demeure jusqu’en 1829, date à laquelle il part à Göttingen où un nouveau poste lui est proposé. Sa destitution, pour des raisons politiques en 1837, est retentissante. Il vit alors durant quatre ans à Kassel avec son frère Wilhelm jusqu’à leur nomination à l’Académie des sciences de Berlin. En 1848, il est élu au premier parlement allemand. Durant toutes ces années, il écrit beaucoup, réunissant et publiant les contes et légendes germaniques : poésie des maîtres chanteurs en 1811, Contes d’enfants et du foyer avec son frère en 1812, Légendes allemandes en 1818, et Légende héroïque allemande en 1829. On lui doit également une Histoire de la langue allemande en 1848 et un Dictionnaire allemand en 1852 et 1858, partiellement publié de son vivant. Il est considéré comme le fondateur de l’histoire d’Allemagne et comme le plus grand représentant de la méthode historique appliquée aux travaux littéraires. Il meurt à Berlin le 20 septembre 1863.

Repères biographiques extraits du programme de Hänsel et Gretelde Engelbert Humperdick, OnR, Saison 2000-2001

Wilhelm Grimm

Jacob Ludwig Karl Grimm

Grimm

prol

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arts du son▪ phrases parlées et rythmées / phrases chantées▪ des chants à apprendre en classe ▪ Consonances / dissonances et l’expression musicale▪ jeux vocaux : mouvements mélodiques ascendants et descendants, contrastes de phrasé et de nuances…▪ Les instruments de l’orchestre▪ sonoriser une scène du dessin animé de Walt disney

arts du langage▪ du conte à l’opéra, l’humour du livret de Marius Felix Lange▪ Le vocabulaire riche et imagé accompagnant les différentes parties de l’opéra▪ La narration▪ La description des personnages

arts du quotidien▪ Les métiers des sept nains▪ Les costumes d’opéra

arts du spectacle vivant▪ Comment représenter le défilement des saisonset le temps qui passe ?

arts du visuel▪ Les images d’epinal, les illustrations de livres pour enfants▪ Blanche-neige, le cinéma et les dessins animés▪ Le portrait : représenter Blanche-neige, la reine et les sept nains en fonction des descriptions du livret