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Première partie : COMBRAY I Réveils. L'obscurité de la nuit ; le monde des rêves. La confusion spatio-temporelle. L'apparition successive des chambres d'autrefois : à Combray, à Tansonville chez Mme de Saint-Loup, les chambres d'hiver et d'été, la chambre Louis XVI, la chambre à Balbec. L'habitude. Le drame du coucher à Combray. La lanterne magique : Golo et Geneviève de Brabant. Leur figure surnaturelle et mystérieuse. Soirées de famille : les tours de jardin de la grand-mère sous la pluie. Le petit cabinet sentant l'iris. Le baiser du soir. Visites de Swann. Son père. Sa vie mondaine, insoupçonnée de mes parents. La stabilité des classes sociales. Les taquineries de la grandtante à l'égard de Swann. Les deux Swann : le bon voisin et l'homme du monde. Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres. La maison de Mme de Villeparisis à Paris : le giletier et sa fille. Le neveu de Mme de Villeparisis. Le grand-père, amateur de potins. Le préjugé idéaliste des tantes Céline et Flora. L'angoisse de monter l'escalier sans viatique. La rédaction d'une lettre à Maman ; le code de Françoise. Swann a connu une angoisse semblable à la mienne. Ma résolution de revoir Maman avant de me coucher. Mon éducation. La conversation des parents après le départ de Swann. L'étonnement de Maman me voyant dans l'escalier. La conduite arbitraire de mon père. Ma mauvaise conscience. Les cadeaux de ma grand-mère ; ses idées sur les livres, sur l'art. Lecture de George Sand, François le Champi. La voix de Maman. Résurrection de Combray par la mémoire involontaire. Le Combray nocturne et partiel dans la mémoire volontaire. Notre passé est caché en quelque objet matériel. La madeleine trempée dans la tasse de thé. Mon effort pour percer le secret du plaisir. Combray ressuscité par le goût de la madeleine. II Combray. L'aspect extérieur de la ville de Combray. Les deux chambres de ma tante Léonie. Son perpétuel monologue. Son tilleul. Sa table servant d'officine et de maître-autel. Françoise. Maman et Françoise. Le matin, conversation entre ma tante et Françoise sur de petits événements. Tout le monde se connaît à Combray. L'église : son porche, ses vitraux. Deux tapisseries représentant le couronnement d'Esther. Les objets précieux. L'église : un espace à quatre dimensions. Sa crypte, son abside, son clocher. La comparaison avec d'autres clochers. Les silhouettes changeantes du clocher de Combray. Legrandin. Sa critique du snobisme. Eulalie. Les deux catégories de gens que déteste ma tante Léonie. Déjeuners du dimanche. Un coin du jardin, l'arrière-cuisine et le cabinet de l'oncle Adolphe. Mon amour platonique du théâtre : titres sur les affiches. Mes conversations avec mes camarades sur les acteurs. Visite chez mon oncle, à Paris. Chez lui, rencontre avec la dame en rose. Mon baiser sur la main de la dame. Brouille de l'oncle Adolphe avec ma famille. La fille de cuisine, enceinte. La Charité et l'Envie de Giotto. La splendeur du dehors perçue dans la chambre. Lecture au jardin, sous le marronnier. L'état de ma conscience pendant la lecture. Les personnages de roman. Paysages évoqués par les livres. Mes rêves de voyage et d'amour. La fille du jardinier et le passage des cuirassiers. Bloch m'initie à Bergotte. Bloch et ma famille. Bloch mis à la porte. Le style de Bergotte. Ses premiers admirateurs : l'amie de ma mère, le docteur du Boulbon et moi. Bergotte et moi. Swann lié avec Bergotte. La Berma. Façons de parler et tour d'esprit de Swann. L'amitié de Mlle Swann avec Bergotte la rend prestigieuse à mes yeux. La tante Léonie et sa pepsine. La pluie ; les visites simultanées d'Eulalie et du curé. Le peintre dans l'église. Les vitraux critiqués par le curé. L'histoire de l'église Saint-Hilaire. Le point de vue qu'on a du clocher. Eulalie et Françoise. La tante épuisée par le discours interminable du curé. La délivrance de la fille de cuisine. Les cauchemars de ma tante. Les déjeuners du samedi. Les aubépines sur l'autel de l'église, au "mois de Marie". Vinteuil. La visite chez Vinteuil. Sa fille a l'air d'un garçon. Promenades au

Du Côté de Chez Swann (résumé)

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Marcel Proust, Du côté de chez Swann (résumé)

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Page 1: Du Côté de Chez Swann (résumé)

Première partie : COMBRAY

I

Réveils. L'obscurité de la nuit ; le monde des rêves. La confusion spatio-temporelle. L'apparitionsuccessive des chambres d'autrefois : à Combray, à Tansonville chez Mme de Saint-Loup, leschambres d'hiver et d'été, la chambre Louis XVI, la chambre à Balbec. L'habitude.

Le drame du coucher à Combray. La lanterne magique : Golo et Geneviève de Brabant. Leur figuresurnaturelle et mystérieuse. Soirées de famille : les tours de jardin de la grand-mère sous la pluie.Le petit cabinet sentant l'iris. Le baiser du soir. Visites de Swann. Son père. Sa vie mondaine,insoupçonnée de mes parents. La stabilité des classes sociales. Les taquineries de la grandtante àl'égard de Swann. Les deux Swann : le bon voisin et l'homme du monde. Notre personnalité socialeest une création de la pensée des autres. La maison de Mme de Villeparisis à Paris : le giletier et safille. Le neveu de Mme de Villeparisis. Le grand-père, amateur de potins. Le préjugé idéaliste destantes Céline et Flora. L'angoisse de monter l'escalier sans viatique. La rédaction d'une lettre àMaman ; le code de Françoise. Swann a connu une angoisse semblable à la mienne. Ma résolutionde revoir Maman avant de me coucher. Mon éducation. La conversation des parents après le départde Swann. L'étonnement de Maman me voyant dans l'escalier. La conduite arbitraire de mon père.Ma mauvaise conscience. Les cadeaux de ma grand-mère ; ses idées sur les livres, sur l'art. Lecturede George Sand, François le Champi. La voix de Maman.

Résurrection de Combray par la mémoire involontaire. Le Combray nocturne et partiel dans lamémoire volontaire. Notre passé est caché en quelque objet matériel. La madeleine trempée dans latasse de thé. Mon effort pour percer le secret du plaisir. Combray ressuscité par le goût de lamadeleine.

II

Combray. L'aspect extérieur de la ville de Combray. Les deux chambres de ma tante Léonie. Sonperpétuel monologue. Son tilleul. Sa table servant d'officine et de maître-autel. Françoise. Maman etFrançoise. Le matin, conversation entre ma tante et Françoise sur de petits événements. Tout lemonde se connaît à Combray. L'église : son porche, ses vitraux. Deux tapisseries représentant lecouronnement d'Esther. Les objets précieux. L'église : un espace à quatre dimensions. Sa crypte,son abside, son clocher. La comparaison avec d'autres clochers. Les silhouettes changeantes duclocher de Combray. Legrandin. Sa critique du snobisme. Eulalie. Les deux catégories de gens quedéteste ma tante Léonie. Déjeuners du dimanche. Un coin du jardin, l'arrière-cuisine et le cabinet del'oncle Adolphe. Mon amour platonique du théâtre : titres sur les affiches. Mes conversations avecmes camarades sur les acteurs. Visite chez mon oncle, à Paris. Chez lui, rencontre avec la dame enrose. Mon baiser sur la main de la dame. Brouille de l'oncle Adolphe avec ma famille. La fille decuisine, enceinte. La Charité et l'Envie de Giotto. La splendeur du dehors perçue dans la chambre.Lecture au jardin, sous le marronnier. L'état de ma conscience pendant la lecture. Les personnagesde roman. Paysages évoqués par les livres. Mes rêves de voyage et d'amour. La fille du jardinier etle passage des cuirassiers. Bloch m'initie à Bergotte. Bloch et ma famille. Bloch mis à la porte. Lestyle de Bergotte. Ses premiers admirateurs : l'amie de ma mère, le docteur du Boulbon et moi.Bergotte et moi. Swann lié avec Bergotte. La Berma. Façons de parler et tour d'esprit de Swann.L'amitié de Mlle Swann avec Bergotte la rend prestigieuse à mes yeux. La tante Léonie et sapepsine. La pluie ; les visites simultanées d'Eulalie et du curé. Le peintre dans l'église. Les vitrauxcritiqués par le curé. L'histoire de l'église Saint-Hilaire. Le point de vue qu'on a du clocher. Eulalieet Françoise. La tante épuisée par le discours interminable du curé. La délivrance de la fille decuisine. Les cauchemars de ma tante. Les déjeuners du samedi. Les aubépines sur l'autel de l'église,au "mois de Marie". Vinteuil. La visite chez Vinteuil. Sa fille a l'air d'un garçon. Promenades au

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clair de lune autour de Combray. Les rêveries de la tante sur les cataclysmes. Son "spectacle dansun lit". Tante Léonie et Louis XIV. L'attitude étrange de Legrandin. Françoise dans la cuisine. Lesasperges. Françoise tuant le poulet. Sa cruauté et sa douceur. Salut exagéré de Legrandin à unedame. Il m'invite à dîner. Legrandin est snob. Sa description poétique de Balbec. Il refuse de nousoffrir une lettre d'introduction auprès de sa soeur, Mme de Cambremer.

Du côté de chez Swann. Le coucher du soleil au moment du retour. Les deux côtés : l'idéal de la vuede la plaine et l'idéal du paysage de rivière. Les lilas de Tansonville. Le parc Swann. Son étang. Lechemin des aubépines. Le coquelicot. L'épine rose. L'apparition de la petite Swann. La dame enblanc et le monsieur habillé de coutil. Le nom de Gilberte. Tante Léonie rêve de revoir Tansonville.La naissance de l'amour pour Gilberte : charme du nom de Swann. Adieux aux aubépines. Le ventde Combray. La lune. L'amie de Mlle Vinteuil s'installe à Montjouvain. Douleur de Vinteuil. Labienveillance de Swann envers Vinteuil. Vinteuil a-t-il un parent ? Le climat pluvieux du côté deMéséglise. Le porche de Saint-André-des-Champs. Françoise et Théodore. Roussainville sous lapluie. La mort de ma tante Léonie. Le chagrin de Françoise. Exaltation dans la solitude d'automne.Désaccord entre nos sentiments et leur expression habituelle. Les mêmes émotions ne se produisentpas simultanément chez tous les hommes. Naissance du désir. Désir d'embrasser une paysanne dansles bois de Roussainville. Le petit cabinet sentant l'iris. Je vois Mlle Vinteuil à Montjouvain. Leportrait de Vinteuil. Mlle Vinteuil et son amie. Scène de sadisme. Réflexion sur le mal et lesadisme.

Du côté de Guermantes. Le départ par la petite porte du jardin, la rue des Perchamps. Paysage derivière : la Vivonne. Le Pont-Vieux, le pêcheur inconnu, le vieux château en ruine. Les boutonsd'or. Les carafes dans la Vivonne. Les plantes d'eau. Les nymphéas. Le goûter. La jeune femmedans la maison de plaisance. Les Guermantes ; Geneviève de Brabant, ancêtre de la famille deGuermantes. Rêves et découragement d'un futur écrivain. La duchesse de Guermantes dans lachapelle de Gilbert le Mauvais. Déception. Ses regards. Son sourire. Le pressentiment de larévélation des moments privilégiés. Les impressions cachées sous les sensations. Les clochers deMartinville ; première joie de la création littéraire. Composition d'un poème en prose. Ma rêveriesur Mme de Guermantes. Passage de la joie à la tristesse ; les leçons des deux côtés. La réalité ne seforme-t-elle que dans la mémoire ?

Réveils. Le lever du soleil.

Deuxième partie : UN AMOUR DE SWANN

Le "petit clan" des Verdurin. Le Credo des "fidèles". Le déroulement des soirées. Odette fait inviterSwann par les Verdurin. Vie mondaine et amoureuse de Swann. Première rencontre de Swann etd'Odette. Deuxième rencontre. Portrait d'Odette. Swann devient amoureux d'Odette. Swann etVermeer. Swann amené chez les Verdurin.

La soirée Verdurin. Le docteur Cottard. Swann fait excellente impression. Saniette. La tante dupianiste. Mme Verdurin sur son perchoir. La sonate en fa dièse. Odette et Swann sur le canapé deBeauvais. Swann a déjà entendu, l'année précédente, la sonate exécutée au piano et au violon. Lapetite phrase. Vinteuil. Mme Verdurin apprécie Swann.

Swann ne lâche plus jamais les Verdurin. Ses amitiés puissantes et leur mauvais effet. Swann passele début de la soirée avec une petite ouvrière, la fin avec Odette. La petite phrase de Vinteuil, airnational de l'amour de Swann et d'Odette. Le chrysanthème, le thé d'Odette. Une seconde visite :Odette ressemble à la Zéphora de Botticelli. Odette, "oeuvre florentine". Comment Swann s'efforcede prévenir la lassitude ; ses lettres feintes provoquent des réponses tendres : la lettre d'Odette écritele jour de la fête de Paris-Murcie.

Un soir, Swann ne trouve pas Odette chez les Verdurin. Il la cherche dans la nuit. Il la retrouve ; les

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catleyas. Elle devient sa maîtresse. "Faire catleya". Il entre maintenant chez elle tous les soirs.Transformation de Swann. Lois immuables et naturelles de l'amour. Incuriosité de Swann. Ce qu'ilpense d'Odette. Ce qu'Odette pense de Swann. Le chic selon Odette. Son mobilier, son mauvaisgoût. Swann adopte les goûts de sa maîtresse et apprécie les Verdurin ; la réciproque n'est plusvraie. Un "nouveau", le comte de Forcheville.

Un dîner Verdurin. Brichot et Blanche de Castille. Le peintre. Mme Cottard. La salade japonaise ;Serge Panine. Révélations de Forcheville sur les fréquentations aristocratiques de Swann : mauvaiseffet sur les Verdurin. Définition de l'intelligence. Saniette. Après le dîner. Allusion à la baronnePutbus. Swann s'inquiète de Forcheville, qu'Odette voit s'éloigner avec regret. Swann menacé dedisgrâce chez les Verdurin.

Progrès de l'amour de Swann, qui comble Odette de présents et d'argent. La femme entretenue.Swann se sent souffrant et triste, agité, fiévreux. Jalousie. "Pas de catleyas ce soir". Swann,revenant plus tard chez Odette, se trompe de fenêtre. Il imagine sa maîtresse avec d'autres. Al'occasion de l' "exécution" de Saniette, Swann surprend la complicité d'Odette et de Forcheville. Sajalousie a maintenant un aliment. Voyage avec Odette dans le Midi. Swann n'est pas invité par lesVerdurin à Chatou, et imagine la soirée. Swann exclu du salon Verdurin.

Le salon Verdurin est maintenant un obstacle aux rendez-vous de Swann et d'Odette. Une nuit deCléopâtre. Les scènes de Swann. Odette moins jolie que deux ans auparavant ; elle s'absentesouvent. Swann songe à la rejoindre. Son agitation douloureuse. Tout ce que dit Odette lui paraîtsuspect. Retours de tendresse d'Odette. Soirées chez elle avec Forcheville. Les soupçons de Swannse calment, puis sa douleur le reprend. Projet de voyage à Bayreuth. Les deux images d'Odette.Tendresse et jalousie. Efforts de Swann pour espacer ses visites. Mais l'amour de Swann en estarrivé à un degré où il ne peut plus être guéri. Les rares parties de lui-même étrangères au chagrin :le "fils Swann". Swann, Charlus, l'oncle Adolphe et Odette. Le passé d'Odette à Bade et à Nice.Enquête sur les activités d'Odette. Swann désire mourir. L'Odette d'aujourd'hui et l'Odetted'autrefois, que Swann évite de comparer, se superposent à la soirée de Mme de Saint-Euverte.

La soirée Saint-Euverte. Swann envoie Charlus chez Odette. Indifférent à tout ce qui n'est pas sonamour, il contemple une suite de tableaux : les grooms ; les valets de pied ; les monocles. On joueun air d'Orphée et Saint-François de Liszt ; Mme de Cambremer et Mme de Franquetot ; lamarquise de Gallardon ; la princesse des Laumes. La musique de Chopin. La coterie desGuermantes et son esprit. Mme des Laumes et Swann. Conversations de salon. Conversation entreMme des Laumes et Swann. La jeune Mme de Cambremer. Exécution de la petite phrase deVinteuil, qui rend à Swann tout son bonheur perdu. Le violon. Le langage de Vinteuil, ce frèreinconnu et sublime. Le dernier mouvement de la sonate. Swann comprend que le sentimentqu'Odette avait eu pour lui ne renaîtra jamais.

L'agonie d'un amour. Swann souhaite voyager. Le Mahomet II de Bellini. Jalousie de Swann àl'égard de Forcheville. Une lettre anonyme. D'autres accès de jalousie entre des périodes de calme :Les Filles de marbre, Bréauté, Mme Verdurin. Interrogatoire d'Odette sur ses relations avec lesfemmes. Autres révélations d'Odette. La visite de Forcheville, le jour de la fête de Paris-Murcie ;Odette avait menti à Swann. Certains soirs, Odette redevient gentille. Enquête de Swann dans unemaison de rendez-vous. Les voyages d'Odette procurent à Swann un apaisement momentané. MmeCottard déclare à Swann qu'Odette l'adore, ce qui hâte la guérison de ce dernier. L'affaiblissementde l'amour de Swann. Il revoit une dernière fois cette Odette qui le faisait souffrir : il rêve deNapoléon III, avec Odette, Mme Verdurin, Forcheville. Il va rejoindre à Combray Mme deCambremer. Avant de partir, il repense à son rêve, et revoit l'image d'Odette, qui n'était pas songenre.

Troisième partie : NOMS DE PAYS : LE NOM

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Rêverie sur des noms de pays. Les chambres de Combray. La chambre du Grand Hôtel de la Plagede Balbec. Le Balbec réel et le Balbec rêvé. Le Balbec décrit par Legrandin et par Swann. Le beautrain généreux d'une heure vingt-deux. Rêve de printemps florentin. Les mots et les noms. Parme,Florence et Balbec. Les noms des villes normandes. Projet de voyage à Florence et à Venise.L'image de Florence. Rêverie sur Venise. Le docteur ne me permet pas de voyager ; il m'interditaussi d'aller entendre la Berma.

Aux Champs-Elysées. Une fillette aux yeux roux. Le nom de Gilberte. Les parties de barres. Letemps qu'il fait. Irai-je aux Champs-Elysées ? Jours de neige. La lectrice des Débats. L'apparition deGilberte, courant à toute vitesse. "Non, non, on sait bien que vous aimez mieux être dans le camp deGilberte". Désir de la revoir. La Gilberte rêvée et la Gilberte réelle sont comme deux êtresdifférents. Marques d'amitié : la bille d'agate ; la brochure de Bergotte sur Racine ; "vous pouvezm'appeler Gilberte". Pourquoi ces marques d'amitié ne m'apportent pas le bonheur espéré. Journéesde printemps en hiver : allégresse et déception. On ne savait jamais sûrement par quel côté Gilberteviendrait. Le Swann de Combray est devenu un personnage nouveau : le père de Gilberte. Gilbertem'annonce avec une joie cruelle qu'elle ne reviendra pas avant le 1er janvier aux Champs-Elysées.Mon chagrin ; je me plais à imaginer une lettre de Gilberte. Maintenant c'est à cause de Gilberte quej'aime Bergotte. Souci perpétuel que j'avais de me faire valoir à ses yeux. Dans mon amitié avecGilberte, c'est moi seul qui aimais. Le nom de Swann. Swann rencontrant ma mère aux Trois-Quartiers lui parle des Champs-Elysées. Pèlerinage avec Françoise à la maison des Swann, près duBois.

Mme Swann au Bois. L'allée des Acacias. Les élégances féminines. Différentes toilettes de MmeSwann. "Odette de Crécy". Traversée du Bois un matin de novembre 1913. Les différentes partiesdu Bois. Le changement des modes. On ne peut retrouver dans la réalité les tableaux de la mémoire.Tout est fugitif, comme les années.