Du côté de chez Zatopek n° 3

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Du côté de chez Zatopek

Chronique sportive des Rederien Ar Braden, paraissant de temps en temps

« Ténacité, courage et panache » N° 3 – 25 avril 2001

22 avril 2001 : 3èmes Foulées d’Ergué-Vraz

Temps de chien sur Ergué

a petite pluie dominicale n’aura pas entamé les ardeurs fébriles de

l’exceptionnelle équipe des Rederien ar Braden, qui se retrouvaient à 14 sur la

ligne de départ des troisièmes Foulées d’Ergué-Vraz ; on pouvait bien

évidemment regretter les absences d’Alain LE NOURS, de Denis HÉMERY, de

Yolande CARADEC, de René MARTIN ou d’Anne-Marie TRÉNEC, ou de Jean-Marc

NICOLAS et de la sponsorette, ce qui aurait permis à l’Association de ramener

glorieusement la coupe de l’association la mieux représentée, malheureusement

seconde derrière l’invincible armada des Galoupérien de Briec accourus à quatorze

derrière leur général Émile PIRIOU. Pas plus de coupe à mettre à l’actif de notre

inépuisable Amanda, qui était toutefois venue encourager ses « petits » par ce temps

de chien. Amanda, qui gardait « un chien de sa chienne » à PETIBON, ne manqua pas

de railler celui-ci, pauvre cocker trempé essayant péniblement de rester dans les

pattes du bouledogue Georges KERVERN, alors que loin devant, Bernard LE BRUN, le

lévrier afghan, titillait les meilleurs…

Les organisateurs avaient annoncé un circuit roulant (!), la course partait sur des

bases rapides, Bernard LE BRUN emmenant la troupe des Rederien. On retrouvait les

têtes de liste habituelles, l’excellent David DUVOLLET et le « fou courant » Rodolphe

HÉLIAS, Gérard PÉRON faisait son grand retour au sein des pelotons, tout comme

Jean-Yves BAJEUX, impatient, nous confiait-il, « de retrouver l’odeur du troupeau ».

Mais Gérard pensait s’être trompé de course en découvrant à ses côtés Patrick

BRÉLIVET, marathonien confirmé, vainqueur des 50 km de Ploudal, ou son collègue

châteaulinois Yvon LE HIR, champion de Bretagne des 100 km, ou encore Annie

COATHALEM, dont nous n’avons pas besoin de décliner la carte de visite… Mais, se

dit notre homme, « au diable la varice ! », et de continuer à faire course commune

avec les stars du macadam pour tester ses nouvelles gambettes. Derrière, c’était plus

sage, Bernard GUILLOU et Jacques JÉGOU tiraient un petit groupe de Rederien

composé de BAJEUX, PLU et PETIBON. Dans la descente vertigineuse de Saint-

Joachim, PETIBON prenait ses jambes à son cou, dépassait tout son petit monde et

revenait sur Jean-François CORBÉ parti comme une fusée, puis sur Georges CORNEN

L

D u c ô t é d e c h e z Z a t o p e k . C h r o n i q u e s p o r t i v e d e s R e d e r i e n a r B r a d e n .

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qui ne portait pas le maillot jaune et vert que les Rederien ont fait briller sur les plus

grandes courses de la planète. Mais, après une descente survient généralement une

côte, surtout du côté d’Ergué-Gabéric, ce que Gérard PÉRON n’avait pas manqué de

rappeler à ses troupes au cours du dernier briefing, ce qui fait qu’aux abords du

bourg d’Ergué, PETIBON était repris par le « Conseil des Sages » et allait suivre

pendant quelques hectomètres encore la progression de ses compagnons avant de se

faire avaler par le gros du peloton. Bernard GUILLOU était parti prudemment, il

n’apprécie pas trop la pluie et pensait au lit douillet qu’il avait quitté au petit matin,

aux effluves de café et aux croissants chauds qu’il avait préparés à la petite

Georgette. Il maîtrisait bien son allure, gardant à distance respectable un BAJEUX

qui au départ avait été saisi par le trac lui rappelant ses jeunes années. Le professeur

JÉGOU avait mis le pilote automatique et, de sa foulée toute aérienne, avalait les

bosses comme un vieux briscard ; Gérard PLU devisait avec son compère BAJEUX,

parlant sans doute des prochains événements bradennois – trail à Loudéac, semi-

marathon à Groix, marathon de Remscheid -, ou des vacances d’été chez les Ch’ti à

deviser autour d’une bonne bistouille, ou des frasques vélocipédiques d’Alain LE

NOURS… Au kilomètre 5, Gwénaël DIVANACH, parti sagement, revenait lui aussi sur

un PETIBON déjà à l’agonie et, mètre après mètre, s’en détachait irrémédiablement,

au rythme de 7 mètres tous les 100 mètres (à l’arrivée il comptera 3’27’’ d’avance). Un

DIVANACH accrocheur, parti pour casser la baraque cette année et peut-être jouer

les trouble-fête parmi l’élite bradennoise. Gwéna passé, PETIBON devra bientôt se

résigner à voir repasser Georges CORNEN, au potentiel non encore estimé, puis, vers

le kilomètre 10, l’autre Georges, KERVERN, avec lequel il fera un bout de chemin

avant de lâcher prise dans la montée à travers bois sur Lestonan : « Je me suis grillé dès le départ, je courais comme dans la cour de récréation en primaire, lorsqu’au départ du blockhaus il fallait dévaler la pente, faire le tour des quatre marronniers et remonter aussi sec, le tout faisant 150 mètres ! » Évidemment, il a pris de la bouteille

le bougre, et aujourd’hui le circuit faisait cent fois 150 mètres !

A l’arrière il ne restait plus que Jean-Fanch CORBÉ, lequel avait aussi grillé toutes

ses cartouches, et la courageuse Marina MORVAN, unique Rederien(ne) engagée sur

les 15 kilomètres. A l’avant de la course, pas de problème pour Bernard LE BRUN qui

fonce tête baissée, il faut dire qu’il a un coefficient de pénétration dans l’air assez

phénoménal, et sa rage de vaincre est toujours intacte après plusieurs centaines de

courses au compteur ; il décrochera à Ergué-Gabéric une superbe 13è place, laissant

augurer une saison exceptionnelle. Derrière lui se place un étonnant Gérard PÉRON

qui aura fait tout le parcours avec le trio de « bêtes de courses » que nous citions

plus haut ; c’était peut-être là une sortie d’entraînement en vue des 100 km de Cléder

cet été pour BRÉLIVET et LE HIR, mais la performance de notre coach n’en reste

pas moins fantastique : retour gagnant donc avec une belle 31è place à l’arrivée, 20

secondes devant Annie COATHALEM, première féminine. On aurait pu s’attendre à


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retrouver David sur la troisième marche du podium bradennois, mais en cours de

route il a dû régurgiter son bol stomacal sur le bord de la route, sans doute un petit-

déjeuner jeté derrière la cravate, mais Bernard GUILLOU ne s’attardera pas à

farfouiller dans le dégueulis pour envoyer le produit à analyser à la brigade

criminelle ; cet appétissant intermède coûte le podium à David, au profit du vieux

renard polaire (au vu de la teinte de son pelage) qu’est Bernard. 53è au classement

scratch, pour un quasi V2 c’est une remarquable performance, au fond la pluie n’aura

pas fait de mal à notre homme. David DUVOLLET termine dans le même temps que

Bernard (1h04’03’’, moyenne 13,958 km/h) mais récolte la médaille en chocolat ; il ne

s’attardera pas et regagnera bien vite ses pénates pour se requinquer. Voilà qui nous

ramène à notre cher petit Quinquin, pas loin derrière, qui retrouve là tout le punch

qu’on lui connaissait ; il finit 24 secondes (90 mètres) derrière un Jacques JÉGOU qui

a tourné du feu de Dieu sur ce parcours d’enfer ; l’élégant coureur met ainsi, avec son

compère Bernard GUILLOU, Croaz-ar-Plouz à l’honneur. En ce printemps humide,

BAJEUX semblait donc satisfait de son retour à la compétition, satisfait aussi de

revoir son nom fleurir dans la gazette sportive, nul doute qu’une préparation sérieuse

le mettra dans les meilleures conditions pour être au sommet de son art le 13 juillet à

La Forêt-Fouesnant. Bonne gestion de course également pour l’ancêtre des Rederien ;

Gérard PLU restait très zen et bouclait ses 15 kilomètres à l’excellente moyenne de

13,144 km/h, se classant parmi les meilleurs V2. Tout comme GUILLOU, JÉGOU et

BAJEUX, PLU avait doublé un Rodolphe pas au mieux de sa forme, sans doute victime

de sa frénésie printanière de courses pédestres, et fatigué de son voyage au

Futuroscope avec sa marmaille de la petite école de Gouesnach, mais soulignons que

fort peu de lecteurs de notre chronique auraient pu suivre le vaillant instituteur sur

ces montagnes russes de la campagne gabéricoise (moyenne 13,000 km/h !).

DIVANACH était l’un des hommes en forme du jour ; après une année 2000 passée à

chercher ses marques et un stage olympique en Nouvelle-Calédonie, on pressent qu’il

aura son mot à dire au sein du peloton ; sous la pluie, il a fait preuve d’un tempérament

combattif à souhait et d’une hargne peu commune. Trois hommes se tiennent ensuite

en 30 secondes, c’est-à-dire 100 mètres : Georges KERVERN ne réussira pas à

revenir sur Georges CORNEN, trois petites secondes les séparent à l’arrivée, tout

comme Didier LE GOFF avait dû concéder trois secondes à Jean-Pierre NÉDÉLEC 25

minutes plus tôt ; mais les deux Georges montent en puissance, Georges K. affinera

encore sa préparation sur les 16 km de Plomelin avant de s’attaquer à son premier

semi-marathon (21,100 km) sur l’île de Groix le 10 juin prochain ; quant à Georges C.,

nous ne connaissons guère son programme de compétitions à venir, mais il saura à n’en

pas douter nous réserver de bonnes surprises. PETIBON, malgré la fatigue,

terminera la course au sprint ; au km 13, Émile LE BORGNE et Christian GUYADER se

sont portés à sa hauteur et ont pris quelques mètres d’avance, mais PETIBON aime

les barouds d’honneur et il s’accroche et reprend le commandement ; une petite

attaque lui permet de prendre quelques longueurs, mais les deux sangsues reviennent


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au train et, comme dans les meilleures arrivées de marathon, PETIBON place un

second démarrage très sec et décroche ses deux compagnons. Sur la ligne il se

permettra même le luxe de passer une Nicole BEUGUEL à cours d’entraînement et de

compétition : « Je craignais le retour de mon ami aux grandes moustaches Bruno LE FLOCH, mais au fond je ne termine pas si mal que cela la course, Bruno est à 2 minutes, Albert LE HÉNAFF à 3, Annie SOURON aussi, et même Vincent CLÉMENT est distancé ! »

Jean-François CORBÉ aura donc sombré corps et bien dès la sortie du bourg d’Ergué ;

il n’avait certes pas son poisson-pilote Denis HÉMERY aujourd’hui pour lui donner le

bon tempo, mais nous n’avons pas réussi à l’interviewer après la course pour connaître

les raisons de cette contre-performance ; certainement qu’il aura à cœur de prendre

sa revanche très bientôt, tout comme PETIBON qui escompte bien battre Georges K.

dès Plomelin dimanche 30 avril, ou Rodolphe qui aimerait remettre les pendules à

l’heure, et David qui voudrait démontrer toute l’étendue de son talent sans avoir à se

sortir les tripes et tout ce qu’il y a dedans… Saluons pour terminer la belle prestation

de Marina MORVAN qui, bien calée à l’arrière du peloton, aura su illustrer la devise de

cette chronique, alliant courage et ténacité alors que la pluie redoublait d’intensité, et

terminant la course avec un certain panache que très peu de spectateurs auront

toutefois pu apprécier. Maintenant que le virus de la course l’a atteinte elle aussi,

Marina n’est pas à la veille de déchausser les baskets…

ERGUÉ-GABÉRIC 1999 (14,000 km) ERGUÉ-GABÉRIC 2001 (14,900 km)

12 – David DUVOLLET ............. 59’35’’ (14.098) 54 – ......... 1h04’03’’ (13.958) 28 – Jean-Yves BAJEUX ........ 1h02’41’’ (13.401) 74 – ......... 1h06’22’’ (13.471) 41 – Alain LE NOURS .............. 1h04’19’’ (13.060) absent

49 – Gérard PLU ........................ 1h04’58’’ (12.930) 84 – ......... 1h08’01’’ (13.144) 70 – Jean-Marc NICOLAS ..... 1h07’09’’ (12.509) absent

83 – Christian PETIBON ......... 1h08’44’’ (12.221) 132 – 1h13’44’’ (12.125)

Temps de passage du dossard 310

5 km : ................................... ? ? ? ? 12 km : ................................ 59’15’’

10 km : ................................ ? ? ? ? 14.900 km : ....................... 1h13’41’’


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ERGUÉ-GABÉRIC – 22 avril 2001

14,900 km

1er - Jean-Pierre NÉDÉLEC ... 49’39’’

2 - .. Didier LE GOFF ............... 49’42’’

3 - .. Michel LE MAO ............... 54’06’’

5 – Bernard GUELLEC ................... 56’03’’ 112 – Gwénaël DIVANACH (*) .......... 1h10’17’’

13 – Bernard LE BRUN (*) ........... 58’20’’ 117 – Jean LE COZ ............................... 1h11’14’’

19 – René FLOCHLAY .................... 59’52’’ 119 – Patricia DORE ............................. 1h11’45’’

31 - Gérard PÉRON (*) ................. 1h01’30’’ 124 – Daniel LE BIGOT ...................... 1h12’44’’

34 – Annie COATHALEM ............. 1h01’50’’ 128 – Georges CORNEN (*) .............. 1h13’12’’

36 – Patrick BRÉLIVET ................ 1h01’51’’ 129 – Georges KERVERN (*) ............. 1h13’15’’

39 - Yvon LE HIR ........................... 1h02’26’’ 132 – Christian PETIBON (*) ............. 1h13’44’’

44 – Hervé JONCOUR .................. 1h03’00’’ 133 – Nicole BEUGUEL ....................... 1h13’45’’

53 – Bernard GUILLOU (*) ......... 1h04’03’’ 134 – Émile LE BORGNE .................... 1h13’46’’

54 – David DUVOLLET (*) ........... 1h04’03’’ 135 – Christian GUYADER ................. 1h13’47’’

65 – Marc DOUGUÉDROIT ......... 1h05’37’’ 144 – Émile PIRIOU ............................. 1h15’11’’

71 – Jacques JÉGOU (*) ............... 1h05’58’’ 150 – Bruno LE FLOCH ....................... 1h15’53’’

74 – Jean-Yves BAJEUX (*) ....... 1h06’22’’ 158 – Albert LE HÉNAFF .................. 1h16’31’’

75 – Céline LE FLOCH ................... 1h06’50’’ 159 – Annie SOURON ......................... 1h16’32’’

83 - Charles DELAUNAY ............. 1h07’36’’ 162 – Vincent CLÉMENT .................... 1h16’45’’

84 – Gérard PLU (*) ....................... 1h08’01’’ 163 – Jean-François CORBÉ (*) ....... 1h16’51’’

86 - Roland LE FUR ....................... 1h08’15’’ 164 – Francis POSTEC ........................ 1h16’54’’

88 – Jean-Claude LE LAY ............ 1h08’24’’ 182 – André LE FLOCH ...................... 1h22’05’’

91 – Rodolphe HÉLIAS (*) ........... 1h08’46’’ 184 – Jean-Louis GOURLAOUEN .... 1h22’59’’

109 – Valérie APPERÉ .................... 1h09’49’’ 190 – Jean GOURLAOUEN ................ 1h24’47’’

111 – Gérard COADIC .................... 1h10’11’’ 205 – Marina MORVAN (*) ............... 1h38’30’’

209 – Henri HEJMANS (d) ............... 1hxx’xx’’


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Dimanche 22 avril 2001 - 3èmes

Foulées d'ERGUE-GABERIC Ecarts entre les Rederien ar Braden

Distance (km) : 14,900 Vitesse

J.-

P.

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1 J.-P. NEDELEC 49:39 18,006

13 B. LE BRUN 58:20 15,326 2 218

31 G. PERON 1:01:30 14,537 2 871 767

53 B. GUILLOU 1:04:03 13,958 3 350 1 330 593

54 D. DUVOLLET 1:04:03 13,958 3 350 1 330 593 0

71 J. JEGOU 1:05:58 13,552 3 685 1 724 1 009 433 433

74 J.-Y. BAJEUX 1:06:22 13,471 3 753 1 804 1 093 520 520 90

84 G. PLU 1:08:01 13,144 4 023 2 121 1 428 869 869 449 361

91 R. HELIAS 1:08:46 13,000 4 142 2 261 1 575 1 022 1 022 607 520 163

112 G. DIVANACH 1:10:17 12,720 4 374 2 533 1 862 1 321 1 321 915 830 481 322

128 G. CORNEN 1:13:12 12,213 4 794 3 026 2 382 1 863 1 863 1 472 1 391 1 055 902 594

129 G. KERVERN 1:13:15 12,205 4 801 3 034 2 390 1 871 1 871 1 482 1 400 1 065 912 603 10

132 C. PETIBON 1:13:44 12,125 4 867 3 112 2 472 1 957 1 957 1 569 1 489 1 155 1 004 697 108 98

163 J.-F. CORBE 1:16:51 11,633 5 274 3 590 2 976 2 482 2 482 2 110 2 033 1 713 1 567 1 273 708 698 604

205 M. MORVAN 1:38:30 9,076 7 389 6 076 5 597 5 211 5 211 4 921 4 861 4 611 4 498 4 268 3 827 3 820 3 746 3 275

209 H. HEJMANS 1:49:19 8,178 8 133 6 949 6 517 6 170 6 170 5 909 5 854 5 629 5 527 5 320 4 923 4 916 4 850 4 425 1 474

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Du côté de chez Zatopek n° 3