8
Les 1e Assises de la médiation numérique – Ajaccio – 19, 20 et 21 septembre 2011 E-inclusion...de quoi parle t-on? Annabelle Boutet Telecom Bretagne/M@rsouin

E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Embed Size (px)

DESCRIPTION

"E-inclusion de quoi parle-t-on ?" - Introduction de l'atelier e-inclusion par Anabelle Boutet (Telecom Bretagne- M@rsouin) - Assises de la médiation numérique 19, 20 & 21 Septembre 2011 - Ajaccio

Citation preview

Page 1: E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Les 1e Assises de la médiation numérique – Ajaccio – 19, 20 et 21 septembre 2011

E-inclusion...de quoi parle t-on?

Annabelle BoutetTelecom Bretagne/M@rsouin

Page 2: E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Fossé numérique v. e-inclusion● Fossé numérique :

– constater et évaluer des inégalités en matière d'accès aux ressources numériques : équipements, réseaux, compétences....

– Justification des politiques publiques en matière de diffusion des TIC: EPN, distribution de matériels, etc.

● E-inclusion:la notion de e-inclusion, déplace la problématique d'une dimension de l'avoir vers une dimension de l'être [présent]

Page 3: E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Fossé numérique v. e-inclusion● E-inclusion: déclaration de Riga (2006)

« eInclusion » signifie à la fois ● “des TIC inclusifs et l’utilisation des TIC pour atteindre des

objectifs d’inclusion plus larges. »● “C’est pourquoi la politique d’eInclusion vise à réduire les

fossés subsistant dans l’utilisation des TIC et à promouvoir l’utilisation des TIC pour vaincre l’exclusion et à améliorer les performances économiques, les possibilités d’emploi, la qualité de la vie et la participation et la cohésion sociales. »

Page 4: E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Fossé numérique v. e-inclusion

● Dans e-inclusion, il y a E mais il y a surtout INCLUSION.– Ce qui signifie que les actions en matière de TIC de se traduisent

plus uniquement en termes d'accès aux ressources techniques mais dans une réflexion de ce que doit être la société dite de l'information et la place que les individus doivent y occuper.

– Cela signifie aussi que les processus d'appropriation deviennent essentiels car e-inclusion (par son ascendance anglo-saxone: on ne parle pas de e-intégration) sous entend la mise en oeuvre de dispositifs propres à ce que les individus d'autonomisent.

–– Cela signifie aussi qu'il y a les e-inclus et les e-exclus

Page 5: E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Appropriation ● La notion d'usage et d'usager :

– l'usager n'est pas un être passif face à la technique– familiarisation des usages:

● désenchantement de la technique● un réajustement entre les attentes, souvent

magnifiées et les usages réels plus modestes

● Mise en œuvre de tactiques d’appropriation– construire son propre parcours en architecturant un

ensemble de facteurs●

Page 6: E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Appropriation ● Mise en œuvre de tactiques d’appropriation

– construire son propre parcours en architecturant un ensemble de facteurs

● son environnement et son entourage, ● sa trajectoire de vie et son expérience - notamment

avec les techniques -, ● ses ressources sociales, cognitives, économiques,

etc, ● son identité qui est double (voire multiple) car elle

est à la fois personnelle (l'idée que l'on se fait de soi) et sociale (l'idée que les autres se font de nous)

Ce qui veut dire que les processus d'appropriation ne sont pas uniformes, dans un monde peuplé d'acteurs en interactions

Page 7: E-inclusion de quoi parle-t-on ?

Conclusion● La médiation est un élément fondamental qui doit

aider à la mise en raisonnance des facteurs d'appropriation.

● La question du numérique est une fausse problématique. La question que soulève la société de la connaissance n'est pas d’accéder à des outils mais à la connaissance. Et chacun met en place les stratégies dont il dispose pour accéder aux ressources qui permettent de maitriser, accéder la connaissance.