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e6 N. Lefevre , Y. Bohu , S. Klouche , M.-A. Ettori , S. Herman Paris, France Introduction.— La chirurgie ambulatoire est une alternative à l’hospitalisation permettant la sortie du patient le jour de son admission. Ses bénéfices pour le patient sont prouvés en termes de satisfaction et de limitation de l’exposition aux infections noso- comiales. Elle permet également une optimisation des plateaux techniques et une réduction des coûts pour les établissements de santé et l’assurance maladie. Le taux de chirurgie ambulatoire en France reste faible et concerne peu de gestes chirurgicaux. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la sécurité de la chirurgie ambulatoire dans les reconstructions du ligament croisé antérieur (LCA). Patients et méthodes.— Une étude prospective menée en 2012 a inclus l’ensemble des patients opérés en première intention pour une reconstruction arthroscopique du LCA par tendons ischio-jambiers. La chirurgie ambulatoire a été proposée systéma- tiquement par l’un des chirurgiens après vérification des critères classiques d’exclusion (âge > 60 ans, score ASA 3—4, éloignement géographique). Les patients des deux autres chirurgiens ont tous été hospitalisés. Le protocole antalgique postopératoire comprenait des antalgiques de palier I ou II et, pour les patients hospitalisés, de la morphine à la demande en sus. Le critère de jugement princi- pal était l’échec du mode d’admission défini par l’hospitalisation d’un patient opéré en ambulatoire ou la ré-hospitalisation dans la première semaine après la sortie. Les critères de jugement secondaires étaient le taux de complications postopératoires, la satisfaction du patient, la douleur postopératoire et la consomma- tion d’antalgiques. Un total de 137 patients ont été inclus, 51 dans le groupe « ambulatoire » et 86 dans le groupe « classique », âge moyen 29,4 ± 9,4, 47 femmes/90 hommes. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre ces deux groupes à l’inclusion. Résultats.— Un patient du groupe « ambulatoire » a été hospita- lisé suite à un saignement localisé et aucune ré-hospitalisation n’est survenue. Cinq hématomes diffus de la jambe ont été notés dans chaque groupe et 1 phlébite dans le groupe classique (p = 0,36). La majorité des patients étaient satisfaits, sans dif- férence entre les 2 groupes (p = 0,58). La douleur postopératoire moyenne était comparable (3,3 ± 1,9 vs 3,6 ± 2,2, p = 0,40). Dans le groupe « classique », 46,5 % des patients ont eu recours à la mor- phine alors que la consommation d’AINS et de paracétamol—codéiné était significativement plus élevée dans le groupe « ambulatoire » (p < 0,05). Conclusion.— Cette première étude prospective franc ¸aise évaluant la sécurité de la chirurgie ambulatoire dans la reconstruction du LCA, n’a relevé aucun événement grave. Dans une population sélec- tionnée, les risques sont comparables à ceux d’une hospitalisation classique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.022 Session 3. Pied — Cheville/Foot — Ankle 13 Pied plat valgus réductible : analyse du déplacement induit au niveau de l’articulation sous talienne postérieure par la mise en place d’une vis d’expansion dans le sinus du tarse. Évaluation du déplacement par arthroscopie postérieure de cheville Reducible valgus flat foot: Analysis of induced displacement at the posterior subtalar joint F. Dujardin, F. Duparc, X. Roussignol, N. Tarissi Rouen, France Le pied plat valgus chez l’adulte comme chez l’enfant, nécessite parfois le recours à une intervention chirurgicale lorsque celui-ci est évolutif ou devient symptomatique. L’arthrorise de l’articulation sous talienne fait partie des interventions envisageables afin de le corriger. La mise en place d’une vis d’expansion dans le sinus du tarse permet la correction du valgus calcanéen sous réserve de sa réductibilité. Le déplacement induit au niveau de l’articulation sous talienne postérieure (décoaptation, translation, rotation) est cependant mal connu. Une étude était réalisée sur huit pièces anatomiques afin d’évaluer les déplacements articulaires au niveau de l’articulation sous talienne postérieure. Toutes les chevilles étaient souples, issues de sujets adultes. Un arthroscope de 4,5 mm de diamètre était utilisé et les mesures effectuées à l’aide d’un palpateur gra- dué au niveau de l’articulation sous talienne postérieure. Trois tailles de vis d’expansion du sinus du tarse de diamètre crois- sant ont été utilisées. Des mesures avant et après pose des vis étaient réalisées : découverture postéro-externe et postéro-interne du talus sur le calcanéum, translation antéro-postérieure et latéro- médiale, ouverture de l’interligne talo-calcanéen. Les données ont été analysées à l’aide d’un test non paramétrique de Friedman (risque ? = 0,05). Sur les 8 chevilles, un mouvement comparable de rotation interne, varisation et translation antérieure du calcanéum était observée. L’ouverture de l’articulation sous talien postérieur en externe était de 0,88 mm en moyenne pour une vis de 8 mm et 1,25 mm pour une vis de 16 mm. Une différence significative entre la vis de 8 et de 16 mm était retrouvée pour 2 mesures : l’ouverture de l’articulation sous talienne en externe (p = 0,028) et la translation latéro-médiale (p = 0,004). La mise en place de vis d’expansion du sinus du tarse corrige la déformation en valgus de l’arrière pied ainsi que la divergence talo- calcanéenne en imprimant un mouvement de translation médiale du calcanéum sous le talus, associée à une rotation interne et un varus de celui-ci, dont l’importance est corrélée à la taille de vis (translation médiale et ouverture de l’articulation sous talienne en externe). http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.023 14 Étude cadavérique de la qualité de l’avivement tibio-talien sous arthroscopie Articular surfaces abrasion quality in tibio-talar arthroscopic arthrodesis. A cadaver study J. Lebhar , M. Andrieu , H. Thomazeau , D. Huten , E. Berton , M. Ropars Rennes, France Introduction.— De nombreuses études ont démontré la faisabilité de l’arthrodèse tibio-talienne sous contrôle arthroscopique. Les objec- tifs de notre étude anatomique étaient : — montrer la qualité de l’avivement de chaque facette de l’articulation tibio-talienne sous arthroscopie ; — étudier la reproductibilité du geste arthroscopique. Matériel et méthodes.— Une série de 12 arthroscopies de cheville a été réalisée sur cadavres frais (laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Rennes par le même opérateur. L’avivement arthro- scopique a été réalisé sans distraction de cheville. À la fin de l’intervention, chaque cheville a été désarticulée par un examina- teur différent de l’opérateur puis photographiée. Le pourcentage de surface cartilagineuse réséquée sur chacune des six facettes

Étude cadavérique de la qualité de l’avivement tibio-talien sous arthroscopie

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N. Lefevre , Y. Bohu , S. Klouche , M.-A. Ettori ,S. HermanParis, France

Introduction.— La chirurgie ambulatoire est une alternative àl’hospitalisation permettant la sortie du patient le jour de sonadmission. Ses bénéfices pour le patient sont prouvés en termesde satisfaction et de limitation de l’exposition aux infections noso-comiales. Elle permet également une optimisation des plateauxtechniques et une réduction des coûts pour les établissements desanté et l’assurance maladie. Le taux de chirurgie ambulatoireen France reste faible et concerne peu de gestes chirurgicaux.L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la sécurité de lachirurgie ambulatoire dans les reconstructions du ligament croiséantérieur (LCA).Patients et méthodes.— Une étude prospective menée en 2012 ainclus l’ensemble des patients opérés en première intentionpour une reconstruction arthroscopique du LCA par tendonsischio-jambiers. La chirurgie ambulatoire a été proposée systéma-tiquement par l’un des chirurgiens après vérification des critèresclassiques d’exclusion (âge > 60 ans, score ASA 3—4, éloignementgéographique). Les patients des deux autres chirurgiens ont tousété hospitalisés. Le protocole antalgique postopératoire comprenaitdes antalgiques de palier I ou II et, pour les patients hospitalisés,de la morphine à la demande en sus. Le critère de jugement princi-pal était l’échec du mode d’admission défini par l’hospitalisationd’un patient opéré en ambulatoire ou la ré-hospitalisation dansla première semaine après la sortie. Les critères de jugementsecondaires étaient le taux de complications postopératoires, lasatisfaction du patient, la douleur postopératoire et la consomma-tion d’antalgiques. Un total de 137 patients ont été inclus, 51 dans legroupe « ambulatoire » et 86 dans le groupe « classique », âge moyen29,4 ± 9,4, 47 femmes/90 hommes. Aucune différence significativen’a été retrouvée entre ces deux groupes à l’inclusion.Résultats.— Un patient du groupe « ambulatoire » a été hospita-lisé suite à un saignement localisé et aucune ré-hospitalisationn’est survenue. Cinq hématomes diffus de la jambe ont éténotés dans chaque groupe et 1 phlébite dans le groupe classique(p = 0,36). La majorité des patients étaient satisfaits, sans dif-férence entre les 2 groupes (p = 0,58). La douleur postopératoiremoyenne était comparable (3,3 ± 1,9 vs 3,6 ± 2,2, p = 0,40). Dansle groupe « classique », 46,5 % des patients ont eu recours à la mor-phine alors que la consommation d’AINS et de paracétamol—codéinéétait significativement plus élevée dans le groupe « ambulatoire »(p < 0,05).Conclusion.— Cette première étude prospective francaise évaluantla sécurité de la chirurgie ambulatoire dans la reconstruction duLCA, n’a relevé aucun événement grave. Dans une population sélec-tionnée, les risques sont comparables à ceux d’une hospitalisationclassique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.022

Session 3. Pied — Cheville/Foot — Ankle

13Pied plat valgus réductible : analysedu déplacement induit au niveau del’articulation sous taliennepostérieure par la mise en placed’une vis d’expansion dans le sinus dutarse. Évaluation du déplacement pararthroscopie postérieure de cheville

Reducible valgus flat foot: Analysis of induced displacement atthe posterior subtalar jointF. Dujardin , F. Duparc , X. Roussignol , N. TarissiRouen, France

Le pied plat valgus chez l’adulte comme chez l’enfant, nécessiteparfois le recours à une intervention chirurgicale lorsque celui-ci estévolutif ou devient symptomatique. L’arthrorise de l’articulationsous talienne fait partie des interventions envisageables afin dele corriger. La mise en place d’une vis d’expansion dans le sinusdu tarse permet la correction du valgus calcanéen sous réserve desa réductibilité. Le déplacement induit au niveau de l’articulationsous talienne postérieure (décoaptation, translation, rotation) estcependant mal connu.Une étude était réalisée sur huit pièces anatomiques afin d’évaluerles déplacements articulaires au niveau de l’articulation soustalienne postérieure. Toutes les chevilles étaient souples, issuesde sujets adultes. Un arthroscope de 4,5 mm de diamètre étaitutilisé et les mesures effectuées à l’aide d’un palpateur gra-dué au niveau de l’articulation sous talienne postérieure. Troistailles de vis d’expansion du sinus du tarse de diamètre crois-sant ont été utilisées. Des mesures avant et après pose des visétaient réalisées : découverture postéro-externe et postéro-internedu talus sur le calcanéum, translation antéro-postérieure et latéro-médiale, ouverture de l’interligne talo-calcanéen. Les données ontété analysées à l’aide d’un test non paramétrique de Friedman(risque ? = 0,05).Sur les 8 chevilles, un mouvement comparable de rotation interne,varisation et translation antérieure du calcanéum était observée.L’ouverture de l’articulation sous talien postérieur en externe étaitde 0,88 mm en moyenne pour une vis de 8 mm et 1,25 mm pour unevis de 16 mm. Une différence significative entre la vis de 8 et de16 mm était retrouvée pour 2 mesures : l’ouverture de l’articulationsous talienne en externe (p = 0,028) et la translation latéro-médiale(p = 0,004).La mise en place de vis d’expansion du sinus du tarse corrige ladéformation en valgus de l’arrière pied ainsi que la divergence talo-calcanéenne en imprimant un mouvement de translation médialedu calcanéum sous le talus, associée à une rotation interne et unvarus de celui-ci, dont l’importance est corrélée à la taille de vis(translation médiale et ouverture de l’articulation sous talienne enexterne).

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.023

14Étude cadavérique de la qualité del’avivement tibio-talien sousarthroscopieArticular surfaces abrasion quality in tibio-talar arthroscopicarthrodesis. A cadaver studyJ. Lebhar , M. Andrieu , H. Thomazeau ,D. Huten , E. Berton , M. RoparsRennes, France

Introduction.— De nombreuses études ont démontré la faisabilité del’arthrodèse tibio-talienne sous contrôle arthroscopique. Les objec-tifs de notre étude anatomique étaient :— montrer la qualité de l’avivement de chaque facette del’articulation tibio-talienne sous arthroscopie ;— étudier la reproductibilité du geste arthroscopique.Matériel et méthodes.— Une série de 12 arthroscopies de cheville aété réalisée sur cadavres frais (laboratoire d’anatomie de la facultéde médecine de Rennes par le même opérateur. L’avivement arthro-scopique a été réalisé sans distraction de cheville. À la fin del’intervention, chaque cheville a été désarticulée par un examina-teur différent de l’opérateur puis photographiée. Le pourcentagede surface cartilagineuse réséquée sur chacune des six facettes

Recueil des communications particulières e7

articulaires de la cheville (2 sur le tibia, 1 sur la fibula et 3 sur letalus) a été calculé grâce à un logiciel informatique de traitementde l’image (Photoshop®). Le critère de jugement principal était leratio moyen de surface articulaire avivée sur la surface cartilagi-neuse totale. La reproductibilité a été analysée par la comparaisondes 12 résultats des 12 interventions.Résultats.— La surface moyenne avivée sur la face distale du tibiaétait de 88,5 ± 5 % et de 98,5 ± 3 % pour le dôme talien. Pour lamalléole médiale, la surface moyenne avivée sur le tibia était de97,5 ± 5 % et de 52,25 ± 50 % sur le talus. Pour la malléole laté-rale, la surface moyenne avivée sur la fibula était de 98 ± 4 % etde 79,5 ± 28 % sur le talus. La comparaison des valeurs de surfacesavivées des 12 interventions a montré la reproductibilité du gestesur 5 des 6 facettes articulaires de la cheville.Discussion.— Cette étude nous a permis de cerner les difficultés liéesà la voie arthroscopique. La facette articulaire talienne médiale estla moins bien avivée dans notre série. Malgré cela, nous n’avons pasrencontré de difficulté à faire « monter » le talus dans la mortaise.La distraction de la cheville n’est pas apparue nécessaire au bonavivement tibio-talien.Conclusion.— Cette étude nous a permis d’améliorer notre tech-nique d’arthrodèse in vivo en insistant sur les gouttières. Elleconforte l’idée qu’il ne faut pas utiliser de distractions. Leplacement des voies d’abord doit être judicieux pour en faci-liter la technique. La méthode arthroscopique d’avivement del’articulation tibio-talienne est apparue fiable et reproductible.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.024

15Arthrodèse arthroscopiquetibio-talienne : résultats cliniques etétude radiologique de la fusion partomodensitométrieTibiotalar arthroscopic ankle arthrodesis: Outcome assessmentand radiologic study of bone fusionF. Basselot , M. Andrieu , H. Thomazeau ,D. Huten , R. Guillin , M. RoparsRennes, France

Introduction.— Malgré les progrès des prothèses de cheville,l’arthrodèse reste une solution de référence dans le traitementdes arthropathies de cheville. L’arthrodèse sous arthroscopie a faitpreuve d’une iatrogénie moindre. L’objectif de cette étude pros-pective monocentrique était d’évaluer ses résultats cliniques et sacapacité à obtenir une fusion radiologique par l’analyse tomoden-sitométrique (TDM).Matériel et méthode.— Cette étude monocentrique et multio-pérateurs (un opérateur a réalisé 9 des 15 procédures), a évalué15 arthrodèses réalisées de 2007 à 2012 et ré-évaluées au reculminimum de 6 mois (6—60). L’indication était limitée aux che-villes normoaxées dont 13 arthroses post-traumatiques, 1 LODA et1 arthropathie hémochromatosique. L’ostéosynthèse était toujoursassurée par deux ou 3 vis. Le critère d’étude principal était la fusionosseuse jugée sur les radiographies standard (face, profil et inci-dence de Méary), complétées par une TDM dans 12 cas (80 %). Lecritère secondaire était le résultat clinique évalué par le score fonc-tionnel de Kitakoa. Les corrélations ont été recherchées entre lescritères radiologiques et cliniques.Résultats.— Le taux de fusion a été de 73 % et obtenu dans un délaimoyen de 5 mois (3—10). Sept complications ont été observées :4 mineures (une phlébite, 2 névromes sur voie d’abord, un déficit del’extenseur de l’hallux) et 4 pseudarthrodèses. Dans les cas fusion-nés, le score moyen de Kitaoka était de 78 points (59—90 ; SD 10,1)sur 100 au recul de 14 mois (6—60). En cas de pseudarthrodèse, lescore moyen était de 32 points (18—49 ; SD 16,8). Le pourcentage desurface tibiotalienne fusionnée au scanner était de 57,25 % (24—80)

en cas de succès et de 1 %, 10 % 12 % et 19 % dans les 4 cas de pseu-darthodèses. La position de moyenne de l’arthrodèse en positionsagittale était de 105,9◦ (100—114 ; SD 3,9) pour une normale de106◦. La position moyenne dans le plan frontal était de —0,1◦ (—5◦à 4◦ SD 3,4).Discussion.— Le taux de fusion obtenu dans cette étude est infé-rieur à la littérature mais avec des critères d’analyse sévère (TDM).Ce taux se rapproche toutefois de celui des séries à ciel ouvertavec moins de complication. Ceci est probablement lié à la courbed’apprentissage de la technique majoré par le fait que cette sériesoit multi opérateur. Le score fonctionnel est minoré par la pseu-darthrodèse mais aussi par l’état général de certains patients. Latechnique arthroscopique a permis malgré tout un bon positionne-ment de la cheville dans les 3 plans de l’espace. On observe de bonrésultats cliniques (kitaoka > 70) malgré un pourcentage de fusionarticulaire bas(en moyenne 57 %). Ceci va dans le sens de la litté-rature actuelle et confirme qu’une fusion partielle suffirait au bonrésultat d’une arthrodèse.Conclusion.— L’arthrodèse arthroscopique fait maintenant partiede l’arsenal thérapeutique mais demeure relativement difficile etnécessite une courbe d’apprentissage. Un pourcentage de surfaceavivée tibio-talien fusionné de l’ordre de 25 % semblerait suffisantpour obtenir une arthrodèse stable, même si notre série reste tropfaible pour le prouver.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.10.025

16Reconstruction of osteochondrallesions of the talus with autologousspongiosa graft and autologous matrixinduced chondrogenesis (AMIC)Reconstruction des lésions ostéochondrales de l’astragale avecgreffe autologue spongieuse et chondrogenèse autologue induitepar matrice (AMIC)M. Wiewiorski , V. ValderrabanoBâle, Switzerland

Purpose.— The aim of this article is to describe a novel operativetechnique for treatment of OCL of the talus: an economically effi-cient, one-step procedure combining OCL debridement, spongiosaplasty from the iliac crest, and sealing of the OCL area with acollagen matrix.Methods.— Twenty-six patients underwent surgery using a modifiedautologous matrix induced chondrogenesis (AMIC)-aided repair ofOCL of the talus consisting of debridement, autologous grafting fromthe iliac crest, and sealing of the defect with a collagen scaffold(Chondro-Gide, Geistlich Surgery, Wolhusen, Switzerland). Prospec-tive clinical and radiological assessment was performed before andafter a minimum of 24 months after surgery (average 29 months,range, 24—47).Clinical examination included the American Orthopaedic Footand Ankle Society (AOFAS) ankle score and the Visual Ana-logue Scale (VAS) for pain. Radiological imaging includedSPECT-computertomography and magnetic resonance imaging.The Magnetic Resonance Observation of Cartilage Repair Tissue(MOCART) score was used. Sport activity was documented.Results.— The AOFAS ankle score improved significantly from a meanof 60 points preoperatively (range, 17—79) to 90 points (range,61—100) postoperatively (P < 0.01). The preoperative pain scoreaveraged a VAS of 5 (range, 2—8). The score improved to an averageof 1,5 (range 0—7) (P < 0.01). The MOCART score for cartilage repairtissue on postoperative MRI averaged 62 points (range, 20—95). Acomplete filling of the defect at the level of the surrounding car-tilage was found in 35% and a complete filling with hypertrophiccartilage layer in 50% of the patients. Normal signal intensity of therepair tissue compared to the adjacent native cartilage was seen