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effectués en double aveugle par 2 observateurs. Des mesures de sur- face de lumière et de paroi, et d'épaisseur de paroi bronchiques ont été réalisées avec un logiciel dédié validé. Résultats : Les scores TDM étaient différents dans le groupe C et respectivement les groupes A et B (p 0,89, p < 0,0001). Les scores, les surfaces et épaisseurs étaient significativement corrélés aux indi- ces fonctionnels obstructifs (p < 0,047). Conclusion : Les surfaces et épaisseurs de paroi sont des indices per- tinents de la sévérité de l'atteinte bronchique dans la mucoviscidose. Mots clés : Bronches - Quantification - Scanographie 11 h40 Durée : 7 minutes QUANTIFICATION PAR TDM MULTIDETECTEUR DES VARIATIONS MORPHOLOGIQUES BRONCHIQUES ET DE DENSITE PULMONAIRE SOUS TRAITEMENT INHALE DANS L'ASTHME PY BRILLET (l), C BEIGELMAN-AUBRY (2), V ATTALI (2), C FETITA (3), T SIMILOVSKI (2). M ZELTER (2), A CAPDEROU (2), H BECQUEMIN (2), P GRENIER (2) (1) BOBIGNV - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) EVRY - FRANCE Objectifs : Quantifier en TDM l'effet d'un traitement inhalé par sal- meteroVfluticasone 501250 Diskus (SFC). Matériels et méthodes : Douze asthmatiques persistants légers ou modérés étaient explorés par TDM multidétecteur (LightSpeed 16, GE) et EFR avant et après 12 semaines de traitement par SFC. Les acquisitions étaient réalisées sous contrôle spirométrique à 65 % de la capacité pulmonaire totale et les reconstructions (0,6 tous les 0,3 mm) étaient centrées sur la base pulmonaire droite. L'analyse des bronches segmentaires et sous-segmentaires était réalisée grâce au logiciel BronCare. La longueur bronchique (l), les surfaces de section de la lumière (SL) et de la paroi bronchique (SP) orthogonales à l'axe central, et les densités pulmonaires étaient comparées avant et après traitement. Résultats : Après traitement on observait une amélioration fonction- nelle avec une diminution du volume résiduel (VR) et une augmen- tation du VEMS. Une diminution significative de 1était observée pour les plus petites bronches (p < 0,03), mais il n'existait pas de variation significative de SL et SP. La densité pulmonaire diminuait dans tous les territoires et de manière significative en antéro-inférieur (P < 0,02). Conclusion : La méthode permet d'apprécier une réduction de lon- gueur bronchique traduisant probablement une modification des pro- priétés élastiques du poumon consécutives à la diminution du VR, et une diminution des densités compatibles avec la réduction de l'inflammation. I Mots clés : Bronches, quantification - Poumons, quantification - Scanographie 11 h50 Durée : 7 minutes ETUDE DE FAlSABlLlTE DE L'IRM DYNAMIQUE POUR L'EVALUATION DES PNEUMOPATHIES INFILTRATIVES DIFFUSES CHRONIQUES M RAYNAL (l), PY BRILLET (2), A AUGIER (2), D VALEYRE (2), JL BREAU (2). M BRAUNER (2) (1) PARIS - FRANCE, (2) BOBIGNY - FRANCE Les paramètres cinétiques (rehaussement maximal, rehaussement relatif maximal (RMR), pente de rehaussement, aire sous la courbe) étaient calculés pour la fonction d'entrée vasculaire, pour les zones présumées saines, les infiltrations et les condensations pulmonaires des PID et pour les poumons normaux des autres patients, utilisés comme témoins. Résultats : Les artefacts, principalement respiratoires et vasculaires, gênaient peu l'interprétation. La fonction d'entrée vasculaire variait selon les patients et était corrélée à l'indice de masse corporelle (p = 0,03). Dans les PID, les paramètres cinétiques différaient entre les lésions évolutives et non évolutives avec des résultats significatifs pour la caractérisation des infiltrations (RMR = 414 % contre 76 %, p = 0,02). Conclusion : L'IRM dynamique est une technique prometteuse pour l'exploration des PID. Bi Mots clés : Poumons, interstitiel - IRM fonctionnelle - Evaluation Objectifs : Notre objectif était d'étudier la faisabilité d'un protocole d'IRM dynamique pour l'analyse des pneumopathies infiltratives dif- fuses chroniques (PID). Matériels et méthodes : Vingt-quatre patients (âge moyen : 51,2 ans) étaient explorés pour une PID, active ou non cliniquement (n = 14), une masse tumorale (n = 9) ou une fibrose médiastinale (n = 1). Les patients étaient étudiés en TDM-HR et en IRM dynamique après injection de 20 ml de chélate de gadolinium à 5 mus par injecteur automatique. Les artefacts et la qualité des images étaient analysés.

Etude de faisabilite de l’IRM dynamique pour l’evaluation des pneumopathies infiltratives diffuses chroniques

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Page 1: Etude de faisabilite de l’IRM dynamique pour l’evaluation des pneumopathies infiltratives diffuses chroniques

effectués en double aveugle par 2 observateurs. Des mesures de sur- face de lumière et de paroi, et d'épaisseur de paroi bronchiques ont été réalisées avec un logiciel dédié validé. Résultats : Les scores TDM étaient différents dans le groupe C et respectivement les groupes A et B (p 0,89, p < 0,0001). Les scores, les surfaces et épaisseurs étaient significativement corrélés aux indi- ces fonctionnels obstructifs (p < 0,047). Conclusion : Les surfaces et épaisseurs de paroi sont des indices per- tinents de la sévérité de l'atteinte bronchique dans la mucoviscidose.

Mots clés : Bronches - Quantification - Scanographie

1 1 h40 Durée : 7 minutes

QUANTIFICATION PAR TDM MULTIDETECTEUR DES VARIATIONS MORPHOLOGIQUES BRONCHIQUES ET DE DENSITE PULMONAIRE SOUS TRAITEMENT INHALE DANS L'ASTHME PY BRILLET (l), C BEIGELMAN-AUBRY (2), V ATTALI (2), C FETITA (3), T SIMILOVSKI (2). M ZELTER (2), A CAPDEROU (2), H BECQUEMIN (2), P GRENIER (2) (1) BOBIGNV - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) EVRY - FRANCE

Objectifs : Quantifier en TDM l'effet d'un traitement inhalé par sal- meteroVfluticasone 501250 Diskus (SFC). Matériels et méthodes : Douze asthmatiques persistants légers ou modérés étaient explorés par TDM multidétecteur (LightSpeed 16, GE) et EFR avant et après 12 semaines de traitement par SFC. Les acquisitions étaient réalisées sous contrôle spirométrique à 65 % de la capacité pulmonaire totale et les reconstructions (0,6 tous les 0,3 mm) étaient centrées sur la base pulmonaire droite. L'analyse des bronches segmentaires et sous-segmentaires était réalisée grâce au logiciel BronCare. La longueur bronchique (l), les surfaces de section de la lumière (SL) et de la paroi bronchique (SP) orthogonales à l'axe central, et les densités pulmonaires étaient comparées avant et après traitement. Résultats : Après traitement on observait une amélioration fonction- nelle avec une diminution du volume résiduel (VR) et une augmen- tation du VEMS. Une diminution significative de 1 était observée pour les plus petites bronches (p < 0,03), mais il n'existait pas de variation significative de SL et SP. La densité pulmonaire diminuait dans tous les territoires et de manière significative en antéro-inférieur (P < 0,02). Conclusion : La méthode permet d'apprécier une réduction de lon- gueur bronchique traduisant probablement une modification des pro- priétés élastiques du poumon consécutives à la diminution du VR, et une diminution des densités compatibles avec la réduction de l'inflammation. I Mots clés : Bronches, quantification - Poumons, quantification - Scanographie

1 1 h50 Durée : 7 minutes

ETUDE DE FAlSABlLlTE DE L'IRM DYNAMIQUE POUR L'EVALUATION DES PNEUMOPATHIES INFILTRATIVES DIFFUSES CHRONIQUES M RAYNAL (l), PY BRILLET (2), A AUGIER (2), D VALEYRE (2), JL BREAU (2). M BRAUNER (2) (1) PARIS - FRANCE, (2) BOBIGNY - FRANCE

Les paramètres cinétiques (rehaussement maximal, rehaussement relatif maximal (RMR), pente de rehaussement, aire sous la courbe) étaient calculés pour la fonction d'entrée vasculaire, pour les zones présumées saines, les infiltrations et les condensations pulmonaires des PID et pour les poumons normaux des autres patients, utilisés comme témoins. Résultats : Les artefacts, principalement respiratoires et vasculaires, gênaient peu l'interprétation. La fonction d'entrée vasculaire variait selon les patients et était corrélée à l'indice de masse corporelle (p = 0,03). Dans les PID, les paramètres cinétiques différaient entre les lésions évolutives et non évolutives avec des résultats significatifs pour la caractérisation des infiltrations (RMR = 414 % contre 76 %, p = 0,02). Conclusion : L'IRM dynamique est une technique prometteuse pour l'exploration des PID. Bi Mots clés : Poumons, interstitiel - IRM fonctionnelle - Evaluation

Objectifs : Notre objectif était d'étudier la faisabilité d'un protocole d'IRM dynamique pour l'analyse des pneumopathies infiltratives dif- fuses chroniques (PID). Matériels et méthodes : Vingt-quatre patients (âge moyen : 51,2 ans) étaient explorés pour une PID, active ou non cliniquement (n = 14), une masse tumorale (n = 9) ou une fibrose médiastinale (n = 1). Les patients étaient étudiés en TDM-HR et en IRM dynamique après injection de 20 ml de chélate de gadolinium à 5 mus par injecteur automatique. Les artefacts et la qualité des images étaient analysés.