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ــــــــــــــ اــــــاــــــ اــــــــــاـــ ارــــــ اREPUBLIQUE AGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L4ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MENTOURI- CONSTANTINE Faculté des sciences de la terre, de la géographie et de L’aménagement du territoire DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE N° d’ordre : Série : MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAGISTER EN HYDROGEOLOGIE OPTION : HYDROGEOLOGIE ET PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINE Thème : « ETUDE GEOPHYSIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE DANS LA REGION DE KHENCHELA, CAS DE KHEIRANE ET TAOUZIENT, Impact socio-économique». Présenté par : Sous la direction de : BOUAICHA FOUED Mr. SHOUT HOUCINE professeur Jury: Mr. MARMI RAMADAN Professeur président de jury Mr. SHOUT HOUCINE Professeur encadreur Mr. BOUDOUKHA ABDERAHMAN Professeur examinateur Mr. BENABBAS CHAOUKI Maître de conférence examinateur Année 2009

Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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Page 1: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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REPUBLIQUE AGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L4ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA REC HERCHE

SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MENTOURI- CONSTANTINE

Faculté des sciences de la terre, de la géographie et de L’aménagement du territoire

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE

N° d’ordre : Série :

MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME

DE MAGISTER EN HYDROGEOLOGIE OPTION : HYDROGEOLOGIE ET PROTECTION DES EAUX

SOUTERRAINE

Thème :

« ETUDE GEOPHYSIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE DANS LA REG ION

DE KHENCHELA, CAS DE KHEIRANE ET TAOUZIENT, Impact socio-économique».

Présenté par : Sous la direction de : BOUAICHA FOUED Mr. SHOUT HOUCINE professeur Jury: Mr. MARMI RAMADAN Professeur président de jury Mr. SHOUT HOUCINE Professeur encadreur Mr. BOUDOUKHA ABDERAHMAN Professeur examinateur Mr. BENABBAS CHAOUKI Maître de conférence examinateur

Année 2009

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D é d i c a c e Dieu seul et ma conscience savait combien mon

émotion est indicible pour exprimer ma profonde reconnaissance à mes parents et ma famille, pour le soutien et l’aide précieuse qu’ils m’ont apportés durant mes années d’étude. La quintessence de ce mémoire leur y est offerte.

Je dédie ce travail aussi à :

Toute ma promotion en post-graduation.

Tous mes proches et tous mes amis fidèles, et qui

m’aidé pour la réalisation de ce travail surtout HOUARI MORAD.

Page 3: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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AVANT PROPOS

Monsieur SHOUT. H, à qui j’exprime ma profonde gratitude pour la confiance

qu’il m’a témoignée en acceptant de suivre pas à pas ce travail. Les conseils qu’ils m’ont prodigués, les critiques constructives et ses remarques subtiles qui m’ont permis d’acquérir les bases indispensables pour la conduite d’une telle étude, ont été pour moi un encouragement permanent et ont permis la concrétisation de ce mémoire. Qu’il soit assuré de mon profond respect.

Monsieurs SHOUT.H, MARMI.R, BOUDOUKHA.A et BENABBES. C,

ont bien accepté, bien que fort pris par leurs responsabilités et activités propres, de juger ce travail. Il m’est très agréable de leur témoigner ma reconnaissance.

Monsieur MARMI. R , de la faculté des sciences de la terre de Constantine, qui me fait l’honneur de présider le jury.

Monsieur BOUDOUKHA. A, malgré ses responsabilités, il a bien voulu examiner ce travail. Sa connaissance en matière d’hydrogéologie m’a considérablement servi. Je lui adresse mes remerciements sincères et respectueux.

Monsieur BENABBES. C, qui n’a pas dédaigné de répondre à mon invitation, ses connaissances en géologie de la région marque l’intérêt qu’il porte à ce travail. Je lui adresse mes plus sincères remerciements et toute ma sympathie.

Je tiens de remercier également l’ensemble de nos enseignants pour leurs aide et soutien durant toute la période de formation universitaire.

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Sommaire Introduction générale I- Cadre géographique

1. Situation et caractéristiques physiques 2. Climat et végétation 3. Découpage administratif 4. Aperçu géomorphologique 4.1. Kheirane 4.2. Touffana

II- Cadre géologique 1. Historique des travaux géologiques dans la région 1.2. L’œuvre fondamentale de R.LAFFITTE (1939) 1.3. La période des recherches récentes 2. Les grands traits géologiques de l’Atlas saharien 2.1.1. L’accident Nord Atlasique 2.1.2. L’accident Sud Atlasique 2.2. Géologie de l’Aurès 3. Géologie locale 3.1. Bassin de Timgad 3.1.1. Le synclinal de TOUFFANA 3.1.2. Description lithostratigraphique

A.Quaternaire B. Miocène C. Crétacé

3.2. Le synclinal de Ouled Rechaich 3.2.1. Description lithostratigraphique

A. SENONIEN et DANIEN B.EOCENE INFERIEUR et MOYEN

C. EOCENE SUPERIEUR et OLIGOCENE D.MIOCENE INFERIEUR

4. Analyse tectonique et structurale 4.1. Les principales phases tectoniques 4.1.1. La phase aptienne 4.1.2. La phase emsherienne 4.1.3. La phase post lutétienne antéburdigalienne 4.1.4. La phase alpine

III- Cadre Hydroclimatologique 1. Eaux de surfaces 1.1. Introduction 1.2. Réseau hydrographique 1.2.1. Bassin versant de l’Oued Boulfreis 1.2.2. Bassin versant de l’oued El Arab 1.3. Conclusion 2. Climatologie 2.1. Introduction 2.2. Les paramètres climatiques 2.2.1. Les précipitations

09 10 11 11 11 14 14 14 16 17 17 17 18 18 18 19 20 21 21 21 21 21 21 23 26 26 26 26 26 27 27 27 27 28 28 29 30 30 30 30 30 33 34 34 34 34

Page 5: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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2.2.1.1. Répartition moyenne annuelles des précipitations 2.2.2. La température 2.2.2.1. Détermination de la période sèche, et humide 2.2.3. Le vent 2.3. Relation température précipitation 2.3.1. Humidité du sol : Méthode DERVERTE 2.3.2. Indice d’aridité 2.4. Bilan hydrologique 2.4.1. Evaporation 2.4.1.1Evapotranspiration potentielle ETP 2.4.1.2. Evapotranspiration réelle ETR

a- Formule de Turc b- Formule de Thornthwait

2.4.1.3. Ruissellement 2.4.1.4. Infiltration 2.5. Conclusion

IV- Cadre géophysique Première Partie : METHODE SISMIQUE

1.1. Introduction 1.2. Notion de sismique réflexion

a- But de la sismique réflexion b- Principe de la méthode c- Documents utilisés

1.3. Méthodologie de travail a- Choix des horizons (réflecteurs sismiques)

b- Le calage c- Corrections des horizons sismiques

1.4. Travaux sismiques réalisés 1.5. Apport de la sismique

a- Le transect E-O b- Section A c- Section B d- Section C e- Section D

Deuxième Partie: METHODE ELICTRIQUE 2.1. La zone de Kheirane 2.2. Situation géographique 2. 3.Principe de la méthode utilisée 2.3.1. Méthode de Résistivité 2.3.2-Technique de mesure 2.3.3. Le dispositif de mesure 2.4. Interprétation en résistivités réelles

a- Présentation des sondages dans la région de Kheirane Cas du site N°1 (Tamdekit)

b- Résultats d’interprétation de Tamdekit c- Coupe géoélectrique des sondages de Tamdekit

Cas du site N°2 (Ouled si Slimane) a- Présentation des sondages dans la région de Ouled si Slimane b- Résultats d’interprétation des sondages de Ouled si Slimane

35 35 36 37 38 38 38 39 39 39 40 40 40 41 41 42 43 44 44 44 44 44 45 45 45 45 45 46 46 46 48 48 48 49 54 54 54 55 55 55 55 55 56 56 59 60 61 64 64

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c- Coupe géoélectrique des sondages de Ouled si Slimane Cas du site N°3 (Bouzendague)

a- Présentation des sondages de Bouzendague b- Résultats d’interprétation de Bouzendague c- Coupe géoélectrique des sondages de Bouzendague

Cas du site N°4 (Tagherbit) a- Présentation des sondages de Tagherbit b- Résultats d’interprétation des sondages de Tagherbit c- Coupe géoélectrique des sondages de Tagherbit

3.1. La zone de Taouzient 3.2. Situation géographique 3.3. Interprétation en résistivités réelles

a. Présentation des sondages de TAOUZIENT Cas du site N°1 (TABELBELT) Cas du site N°2 (MEZOUAT) Cas du site N°3 (TABAALIT) Cas du site N°4 (TAFRENT EL GHARBIA) Cas du site N°5: (BIR EL GUABSIA)

b. Résultats géophysiques b.1.Résultats d’interprétation de Tabelbelt c.1. Coupe géoélectrique des sondages de Tabelbelt b.2.Résultats d’interprétation des sondages de Mezouat c.2. Coupe géoélectrique des sondages de Mezouat b.3.Résultats d’interprétation des sondages de Tabaalit c.3. Coupe géoélectrique des sondages de Tabaalit b.4.Résultats d’interprétation de Tafrent El Gherbia c.4. Coupe géoélectrique des sondages de Tafrent El Gherbia b.5.Résultats d’interprétation de Bir El Guabsia c.5. Coupe géoélectrique des sondages de Bir El Guabsia

Chapitre –V- Cadre hydrogéologique

1.1. Introduction a- Zone de Taouzient b- zone de Kheirane

1.2. Caractéristiques hydrogéologiques des formations 1.2.1. Les niveaux imperméables 1.2.1.1. Tortonien supérieur 1.2.1.2. Maestrichtien inférieur et Campanien 1.2.1.3. Santonien 1.2.1.4. Coniacien 1.2.1.5. Turonien 1.2.1.6. Cénomanien inférieur 1.2.2. Les niveaux perméable 1.2.2.1. Quaternaire 1.2.2.2. Tortonien 1.2.2.3. Eocène inférieur 1.2.2.4. Maastrichtien supérieur 1.3. Différents aquifères 1.3.1. Le système aquifère du Quaternaire

64 66 66 68 68 70 70 71 72 72 72 74 74 75 77 78 80 83 86 86 87 88 88 89 89 90 90 91 91 93 94 94 94 94 94 94 94 94 94 94 97 97 97 97 97 97 97 97

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1.3.2. Le système aquifère du Miocène

1.3.4. Le système aquifère du Crétacé

1.4. Mise en évidence des différentes nappes

99

99

99

1.4.1. La nappe superficielle du Quaternaire 1.4.2. La nappe profonde 1.4.3. La nappe des grés 1.4.4. La nappe profonde du Maastrichtien supérieur 1.5. Pièzomètrie 1.5.1. Interprétation des cartes pièzométrique 1.5.1.1. Carte pièzométrique en période des Basses Eaux 1.5.1.2. Carte pièzométrique en période des Haute Eaux Hydrodynamique souterraine V2.1.Introduction 2.2. Résultats des différents essais 2.2.1. Représentation graphique des données et interprétation 2.2.1.1. Droite : débit/rabattement spécifique 2.2.1.2. Courbe de descente 2.2.1.3. Courbe de remontée 2.2.1.4. Interprétation quantitative 2.3. Paramètres hydrodynamiques 2.3.1. La transmissivité 2.3.2. La perméabilité 2.3.3. Coefficient d’emmagasinement 2.4. Conclusion

VI- Cadre hydrochimique 1. Introduction 2. Origine et signification géochimique des éléments chimiques a.les ions Ca et Mg b.les ions Cl, Na et K c.les ions sulfatés I.3.Caractéristiques physico-chimiques a.la température b.la conductivité c.le pH 4. le résidu sec 5. Evolution chimique des eaux souterraines 5.1. Etude des cations 5.1.1. Carte du calcium Ca++ 5.1.2. Carte du magnésium Mg++ 5.1.3. Carte du sodium Na+ et le potassium K+ VI.5.2.Etude des anions VI.5.2.1.Carte des chlorures Cl- 5.2.2. Carte des sulfates SO4 -- 5.2.3. Carte des bicarbonates HCO3-- 5.3. Etude des valeurs relatives 5.3.1. Indice d’échange de base (i.e.b) 5.3.2. Rapports caractéristiques

100 100 100 101 101 101 102 102 106 106 106 106 106 108 108 108 108 108 109 110 111 114 114 114 114 114 114 114 114 115 115 115 115 115 116 116 116 120 120 120 123 123 123 123

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5.3.2.1. Le rapport caractéristique (r Mg++/r Ca++) 5.3.2.2. Le rapport caractéristique (rSO4 / r Cl-) 5.3.2.3. Le rapport caractéristique (r HCO3 / r Cl-) 5.4. Classification des eaux 5.4.1. Classification des eaux suivant la méthode de STABLER 5.4.2. Représentation graphique des résultats

125 125 126 126 126 127

5.4.2.1. Taouzient 5.4.2.2. Kheirane

VII- impact socio-économique 1. Approche socio-économique 1.1. Kheirane 1.1.1. TAMDEKIT 1.1.1.1. Population résidente 1.1.1.2. L’activité économique a- L’emploi a.1.Secteur agricole a.2.Le chômage 1.1.1.3. Les accès et les voies de desserte 1.1.1.4. Réseaux 1.1.1.5. Ressources hydriques existantes 1.1.2. OULED SI SLIMANE 1.1.2.1. Population résidente 1.1.2.2L’activité économique a. L’emploi a.1.Secteur agricole a.2.Le chômage 1.1.2.3. Réseaux 1.1.2.4. Ressources hydriques existantes 1.1.3. BOUZENDAGUE 1.1.3.1. Population résidente 1.1.3.2. L’Activité économique a. L’emploi a.1.secteur agricole a.2.Le chômage 1.1.3.3. Les accès et les voies de desserte 1.1.3.4. Réseaux 1.1.3.5. Ressources hydriques existantes 1.1.4. TAGHERBIT 1.1.4.1. Population résidente dans la localité 1.1.4.2. L’Activité économique a. L’emploi a.1.Secteur agricole a.2.Secteur tertiaire a.3.Le chômage 1.1.4.3. Les accès et les voies de desserte 1.1.4.4. Réseaux 1.1.4.5. Ressources hydriques existantes 1.2. Taouzient 1.2.1. TABAALIT

127 127 134 134 134 134 134 134 135 135 135 135 136 136 136 136 136 137 137 137 138 138 138 138 139 139 139 139 139 140 140 140 140 141 141 141 141 142 142 142 142 143 143

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1.2.1.1. Population résidente dans la localité 1.2.1.2. L’activité économique a. L’emploi a.1.secteur agricole b. Le chômage 1.2.1.3. Les accès et les voies de desserte

143 144 144 144 145 145

1.2.1.4. Réseaux 1.2.1.5. Ressources hydriques existantes 1.2.2. TABELBELT 1.2.2.1. Population résidente dans la localité 1.2.2.2..L’activité économique a. L’emploi a.1.secteur agricole 1.2.2.2. Les accès et les voies de desserte 1.2.2.3. Réseaux 1.2.2.4. Ressources hydriques existantes 1.2.3. MEZOUAT 1.2.3.1. Population résidente 1.2.3.2. Les prévisions d’accroissement de la population 1.2.3.3. L’activité économique a. L’emploi a.1.secteur agricole a.2.secteur tertiaire b. Le chômage 1.2.3.4. Les accès et les voies de déserte 1.2.3.5. Réseaux 1.2.4. BIR EL GABSIA 1.2.4.1. Population résidente 1.2.4.2. L’activité économique a. L’emploi a.1.secteur agricole b. Le chômage 1.2.4.3. Les accès et les voies de déserte 1.2.4.4. Réseaux 1.2.5. TAFRENT 1.2.5.1. Population résidente 1.2.5.2. L’activité économique a. L’emploi a.1.secteur agricole b. Le chômage 1.2.5.3. Les accès et les voies de déserte 1.2.5.4. Réseaux 1.2.5.5. Ressources hydriques existantes

Conclusion Générale Bibliographie Résumé Liste des figures

146 146 146 146 147 147 147 147 148 148 148 148 149 149 149 149 150 150 150 150 151 151 151 151 151 152 153 153 153 153 154 154 154 154 154 155 155 157 159 161 165

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Introduction Générale

Comme se titre l’indique, le but du présent travail est l’étude : Géophysique et Hydrogéologique de deux cas dans la région de Khenchela, et qui sont Taouzient et Kheirane.

En principe, l’eau est très répandue et renouvelable. Elle pourrait cependant manquer, car elle souffre de jouer, au niveau des sociétés, un double rôle, celui la même lui assigné la nature au sein des organismes biologiques.

Actuellement, il devient de plus en plus difficile de satisfaire la soif collective des hommes, de l’industrie et de l’agriculture sans porter atteinte aux ressources limitées d’eau douce.

Depuis les deux dernières décennies, notre pays a connue un important taux d’urbanisation et un développement industriel considérable, dont les réserves en eaux de surface et souterraines sont très insuffisantes.

Khenchela compte tenu de la position géographique et des conditions climatiques est l’exemple même des villes algériennes devant faire face à l’insuffisance et à la pollution de ces eaux superficielles et souterraines. Devant cette situation, la mobilisation des quantités d’eau importantes et la préservation de leur qualité, deviennent un enjeu très important pour le développement local et la satisfaction des demandes qui ne cessent de croître, surtout que la région connaît un accroissement démographique important, un essor économique florissant tous azimuts et une augmentation des surfaces irriguées conjuguées à une sècheresse persistante.

Dans cette optique s’inscrit notre travail qui consiste à mettre à jours les potentialités hydriques de la région par une approche quantitative et qualitative des eaux, de chercher d’autres horizons de captage et de proposer de nouveaux sites d’exploitation pour l’implantation d’éventuels ouvrages hydrauliques.

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Chapitre -I- Cadre géographique

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Chapitre -I- Cadre géographique I.1.Situation et caractéristiques physiques (Figure N° 1) :

La région de Khenchela est située à l’extrémité Nord oriental du massif des Aurès, à 120 Km au Sud-Est de Constantine.

La partie montagneuse située au Sud-Ouest de Khenchela, constitue l’angle Nord oriental du

quadrilatère plissé aurésien et correspond à une succession d’anticlinaux et synclinaux de direction générale NNE-SSW à NE-SW. Notre secteur d’étude est divisé en deux : -Au Nord du massif, on a Taouzianet limitée par les coordonnées Lambert : x1 : 859 km y1 : 241 km x2 : 883 km y2 : 251 km Les localités importantes dans ce secteurs sont : Tabaalit ; Tabelbelt ; Mezouat ; Bir Guabsia et Tafrent. -Au Sud du massif, on a la région de Kheirane (daira de Chechar), limitée par les coordonnées Lambert : x1 : 883.km y1 : 201 km x2 : 905 km y2 : 215 km Les principaux sites sont les suivants : Tamdkit ; Ouled Si Slimane ; Bouzendague et Tagherbit, ces quatre localités sont situées au SW de la ville de Khenchela à environ de 50 km. I.2.Climat et végétation :

La région de Khenchela fait partie des hauts plateaux constantinois, et caractérisée par un

climat semi-aride avec un hiver froid et été sec et chaud avec des précipitations annuelles comprises entre 300 et 450 mm/an et une température moyenne annuelle de 14 °C. I.3.Découpage administratif (Figure N° 2) :

La wilaya de Khenchela compte 21 communes regroupées en 7 daïra (Figure N° 2), le

tableau suivant les différents daïra et leurs nombres de communes :

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Figure N°1 : Image satellitaire de la région d’étude (source NASA world wind).

khenchela

Touffana

Dj.Jahfa

Taouzient

Khierane

Les Aurès

39°50'

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2

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Daïras Nombre de communes Superficies Khenchela (chef lieu de daïra et de wilaya) 1 32 km2 Babar 1 3935 km2 El Hamma 4 852 km2 Ain Touila 2 420 km2 Kais 3 466 km2 Bou Hamama 4 1288 km2 Chechar 4 2066 km2 Ouled Rachech 2 656 km2

Tableau N°1 : les différents daïras de Khenchela avec les superficies

I.4.Aperçu géomorphologique (Figure N° 3) : I.4.1.Kheirane :

La zone d’étude située entre Babar et Chachar d’une superficie d’environ de 100 km2, et

caractérisée par une topographie relativement plane.

La dépression présente une altitude moyenne de 1100 m, quant à la zone de relief, elle

atteint une altitude de 1480 m.

Cet ensemble à une direction NE-SW, c’est une zone dont la plus grande partie est comprise

entre la route nationale : RN n° 83 et le relief montagneux allant du « Dj.Ifamène » au Sud jusqu’au « Dj.El Marked » au Nord. I.4.2.Touffana :

Les sites TABAALIT , TABALBELT et MEZOUAT sont situés à environ 6 Km de

Touffana au bas du Djebel Mezouat quand aux sites TAFRENT EL GHARBIA et BIR EL GUEBSIA on les trouve sur l’autre versant, au piedmont du Djebel Chelia (Flanc nord de Chelia).

Cette zone est caractérisée par une topographie accidentée avec une altitude atteignant 1450 m

à Tafrent El Gharbia, ce qui rend l’accès relativement difficile.

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Figure 3 : Carte hypsométrique de l’Aurès septentrional (source : thèse Ben Abès Chaouki).

Légende : (Classes d’altitudes)

Dj. Chélia

Dj. Ichemoul

N

� TAOUZIENT

KHEIRANE

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Chapitre –II- Cadre géologique

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Chapitre –II- Cadre géologique II.1.Historique des travaux géologiques dans la région :

Les principaux travaux qui ont concernant le massif de l’Aurès peuvent être répartis en deux grandes périodes à l’intervalle desquelles se place l’œuvre de R.Laffitte (1939). La période de précurseurs :

De très nombreux auteurs ont marqué par leurs travaux l’étude géologique de cette région,

ces travaux débutent par des rapports et des comptes-rendus faits par des officiers français amateurs de géologie.

Dés 1849, FOURNEL, dans sa description de la province de Constantine mentionne des fossiles qu’il attribue au Crétacé inférieur et qui en réalité correspondent à des formes qui plus tard se sont avérées plus récentes (Crétacé supérieur).

A peine la notion d’étage qui a été proposée par d’ORBIGNY, que COQUAND. (1862) l’utilise dans le massif de l’Aurès où il reconnaît le Cénomanien, le Turonien et le Sénonien.

PERON, est l’auteur d’une description géologique de l’Algérie (1883) couvrant l’étage Tithonique dont une partie concerne le secteur qui s’étend de Batna à El- Kantara. Il reprend à son compte des subdivisions introduites par COQUAND mais en introduisant la notion de faciès.

Les membres de la société géologique de France, au cours de la réunion extraordinaire en Algérie (1896) visitent les affleurements crétacés entre Batna et El Kantara ; FISHEUR y récolta de très nombreux fossiles. La même année PERON, fait connaître les ammonites du Crétacé supérieur d’Algérie.

Dans sa thèse consacrée à l’étude géologique de la région du Hodna et du plateau Sétifien, SAVORNIN (1920, p.246), attribue un millier de mètre aux couche du Cénomanien et du Turonien de la dépression de Batna. II.1.2.L’œuvre fondamentale de R.LAFFITTE (1939) :

Sa thèse d’état et accompagnée d’une esquisse géologique de l’Aurès au 1/200 000. Elle constitue la première synthèse moderne sur la série sédimentaire de ce massif. C’est une œuvre fondamentale sur laquelle se sont appuyés tous les travaux géologiques postérieurs. II.1.3.La période des recherches récentes :

Les travaux ultérieurs entre 1939 et 1986 sont surtout axés sur la géologie structurale ; alors que les études stratigraphiques sont plus rares.

L.GLANGEAUD (1951), avec pour objectif les grands traits structuraux de la méditerranée occidentale, définissait les failles transversales ou géosutures disséquant le bâti Nord-Africain.

GUIRAUD (1973) dans sa thèse d’état poursuit également un but structural et paléogéographique dans la région hodnéenne et ses zones limitrophes (Aurès et monts de Batna).

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L’introduction de la micropaléontologie avec les Ostracodes comme outil biostratigraphique revient à DONZE (1973-1974), dans le Sud-Ouest constantinois.

Les travaux de VILA (1980), ne concernant que peu les monts de Batna. Les recherches de BUREAU (1986) interprètent l’évolution de ces monts par la théorie des blocs basculés.

Les travaux de KAZI TANI (1986), sont fort intéressants ; ils traitent le cadre structural, apportent une analyse séquentielle et une synthèse paléogéographique pour toute l’Algérie du Nord.

II.2.Les grands traits géologiques de l’Atlas saharien :

L’Atlas Saharien est un sillon mésozoïque qui s’est formé à la périphérie sud de la plate

forme épi hercynienne W. Wildi (1983), sa structure tectonique actuelle est due au plissement alpin.

L’Atlas Saharien est composé de trois faisceaux de plis organisés en échelons et formant du

SW vers le NE ; les Monts des Ksours, le Djebel Amour, les Monts de Ouled Nail, les Aurès et les

Monts de Mellègue. (Figure 4) et à fond plat (Flamand, 1911). L’orientation de ces plis est ENE-

WSW dans la région des Nemenchas et dans les Monts de Mellègue.

L’Atlas saharien est bordé par deux accidents majeurs ; l’accident Nord Atlasique et

l’accident Sud Atlasique.

II.2.1.1. L’accident Nord Atlasique :

Il s’agit d’une suite d’anticlinaux et de synclinaux coffrés à flanc sud très redressé

Cet accident de socle se manifeste d’une manière irrégulière en affleurement. Il apparaît localement

au niveau des Monts des Ksours sous forme de relais de direction NE-SW (Cornet, 1952) et sous

forme d’un accident E-W dans la région de Boussaâda. Laffite (1939), l’interprète comme une faille

bordière qui sépare les Hauts Plateaux de l’Atlas Saharien. Cornet (1952) puis Guiraud (1973,

1990) subdivisent l’Atlas Saharien en deux zones: pré-atlasique et atlasique sensu-stricto.

Cet accident a fonctionné à plusieurs reprises pendant l’histoire de la chaîne alpine; au Jurassique,

au Crétacé et à l’Eocène moyen et même postérieurement (N. Kazi-Tani, 1986).

II.2.1.2. L’accident Sud Atlasique :

Page 20: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

19

Il court d’Agadir au Maroc jusqu’à Gabès en Tunisie. Il sépare l’Atlas Saharien de la Plate-

forme saharienne, et est constitué de plusieurs tronçons organisés en relais et de significations

différentes. Laffite (1939) définit la nature de cet accident comme étant une bande formée d’une

série de flexures se relayant d’Ouest en Est.

Selon Kazi-Tani (1986), cet accident aurait fonctionné au moins depuis l’Ordovicien, jusqu’à

l’actuel. La manifestation des derniers jeux tectoniques est très récente: elle est post-

villafranchienne en Tunisie et post-pliocène sur la bordure aurésienne (Rolland, 1890).

Pour la partie tunisienne Castany (1954) précise l’âge très récent des rejeux tectoniques

post-villafranchiens et son prolongement de Gabès à Tripoli en Lybie. Il donne aussi l’ampleur du

rejet de la faille de Gafsa qui atteint 2000 m. Il mentionne enfin une fosse subsidente, au Nord du

Chott El Jerid, qu’il compare à la fosse sud-aurésienne décrite par Savornin en 1930. Bettahar

(2000), dans son étude sur un tronçon de l’accident de l’accident Sud Atlasique «El Kohol», dans le

région de Brézina (Atlas Saharien occidental), a décelé les traces de trois phases affectant cet

accident (Crétacé supérieur, Eocène supérieur et Mio-Pliocène).

II.2.2. Géologie de l’Aurès (Figure N° 4) :

Les séries les plus anciennes connues actuellement dans la région sont datées du Trias, qui

n’existe jamais en stratigraphie normale et n’affleurent qu’à la faveur des diapirs.

Les dépôts les plus récents (dépôts quaternaires) comblent les vallées contemporaines,

forment des éboulements d’éluviaux sur les pentes et les cônes de déjections dans les embouchures

de plusieurs Oueds.

Entre ses termes limites se place une série concordante du jurassique supérieur à l’Eocène

qui constituent l’essentiel du matériel rocheux des Aurès formé par des calcaires et des terrigènes.

Après la phase Lutétienne majeure, les dépôts deviennent surtout continentaux a l’exception de

ceux du Miocène (Guiraud 1973).

Page 21: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

20

II.3.Géologie locale : De point de vue géographique, on peut distinguer d’Est en Ouest les monts suivants : Les monts de Nememchas, les Aurès, le mont de M’Zab, Dj.Boukahil, les monts de Ouled Nail, Dj.Amour, les monts des Ksours et Dj.Grous.

Dans la région des Aurès se succèdent du N-O au S-E les plis suivants : -l’anticlinal du Dj.Amrane. -le synclinal de Touffana correspondant au bassin miocène de Timgad. -l’anticlinal du Dj.Chelia. -le synclinal du Dj.Aurès. -l’anticlinal du Dj.Khenchela situé au S-E. Notons que l’anticlinal du Dj.Chelia et le synclinal du Dj.Aurès sont des plis coffrés.

Page 22: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

21

II.3.1.Bassin de Timgad (Figure N°5) :

Immédiatement au Nord de l’Aurès, presque depuis Batna et jusqu’à Khenchela, le Miocène forme une série d’affleurements continus, constituants les contreforts Nord du massif (R.Laffitte, 1939). II.3.1.1.Le synclinal de TOUFFANA :

La lithostratigraphie, ainsi que la tectonique de cette unité à été établie à partir de la carte géologique de Touffana au 1/50 000e, et sa notice explicative par J.M.Vila, édition Sonatrach. II.3.1.2.Déscription lithostratigraphique :

A. Quaternaire

Le quaternaire recouvre la majeure partie de la plaine de Touffana et par extension celle de Rémila située plus à l’est. Le bassin étant fermé, il a recueilli tous les produits de l’érosion des reliefs environnants. La sédimentation est en majeure partie argileuse et marneuse ; avec une proportion importante de gypse. On y trouve également des intercalations de : graviers, sables et poudingues peu épais.

Enfin notons au sud de la plaine et bordure du massif du Chélia, une croûte calcaire blanche

recouvre les différentes formations.

B. Miocène :

Le Tortonien supérieur continental : Il est constitué d’argiles silteuses beiges et rouges et de grés. Ces formations sont visibles dans les ravinements dans les alentours de Touffana. L’ensemble argilo gréseux épais de 300 à 400m.

Le Tortonien gréseux blanc et grossier : Cette formation est discordante et peut reposer

directement sur le crétacé supérieur, notamment à la terminaison nord de l’anticlinal du Chélia. Elle est composée de grés blancs grossiers. Cette formation a une puissance d’environ 300m.

Le Langhien-Serravalien : Il s’agit de marnes, biomicrites et grés blancs. Cet ensemble est

fortement discordant sur le crétacé moyen et supérieur.

L’Aquitano-Burdigalien : C’est un ensemble constitué d’argiles, d’argiles silteuses rouges et de grés.

C. Crétacé :

Le Campanien : Il est constitué de marnes noires. Sur le flanc nord de l’anticlinal du Chélia 170m de marnes noires sont bien visibles, elles contiennent quelques intercalations de calcaires ocre légèrement phosphatés.

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22

5 5

Page 24: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

23

Le Santonien : Il s’agit de marnes gris-bleu et calcaires à inocérames. Cet étage affleure sur le flanc nord de l’anticlinal du Chélia. L’épaisseur de l’étage atteint 250m.

Le Coniacien : Constitué d’alternances de marnes grises et de marno-calcaires à inocérames.

Sa répartition est analogue à celle du Santonien et son épaisseur est de 150m.

Le Turonien « moyen et supérieur » : Constitué d’alternances de marnes beiges et de calcaires zoogènes noduleux. Il constitue une des barres de la terminaison de l’anticlinal du djebel Chélia. Son épaisseur est de150m de calcaires noduleux riches en débris de mollusques et de marnes beiges.

Le Turonien basal : Il s’agit de marno-calcaires bitumineux en plaquettes et alternances de

marnes bleues. Son épaisseur atteint 200m.

Le Cénomanien supérieur : Il est constitué de calcaires marneux gris-bleu à cassure noirâtre. Dans l’anticlinal du Chélia, le sommet de cette série est franchement calcaire.

Le Cénomanien moyen : Constitué de « 150m » de marnes grises avec de petites

intercalations calcaires. Il est présent dans l’anticlinal du Chélia. II.3.2.Le synclinal de Ouled Rechaich (Figure N°6) :

Cette structure est visible sur la carte géologique de l’Aurès au 1/200 000e, établie par R.Laffitte (1939). Ce synclinal, prend naissance à la bordure Saharienne sous forme d’un petit synclinal appelé aussi synclinal de Tarhlicia ; occupé par l’éocène inférieur. Après une surélévation d’axe importante, il forme entre deux lignes : l’une allant de Ich Merzou à Djellal, et l’autre très loin en direction de Tébessa, une cuvette de terrains éocènes, allongée sur prés de 100 km.

Les calcaires durs de l’éocène inférieur jouent le rôle orographique joué par les calcaires

maastrichtiens dans l’Aurès central. L’abaissement de la région à la fin de l’oligocène a permis au Miocène d’occuper le centre

du synclinal, ou se formèrent les couches lagunaires que l’on observe aux environs de Fridjou. Ce synclinal est donc de formation ante miocène et orienté SO/ NE.

Les mouvements post pliocène ont portés ce synclinal à son altitude actuelle et provoqué le

creusement de gorges qui entament profondément son bord sud ; notamment les méandres encaissés de oued Taberdga et oued Ounrhal.

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24

Echelle : 1/200.000e

Figure N°06 : Carte géologique de l’Aurès (R.Laffite, 1939)

khenchela

Khierane

Touffana

Les Aurès

Biskra

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25

. -Quaternaire q : qd : dunes; qc : cailloutis; A : éboulis 1- cones de déjection torrentielles 2-alluvions anciennes et récentes.- -Pliocène p : * poudingues.- *Sables grossiers. -Pontien sup m3 : * Grés sableux bruns.

- Pontien inf m2 : *Marnes ; Grés et Sables rouges. *1: Calcaires; 2: Marnes; 3:Calcaire ; Grés ; Mollasses ; 4:Sables;

-Miocène inf marin m 1 : 5 : Alternances de sables marins grés et marnes rouges.

-Oligocène o: *Marnes rouges à gypse ; Grés, Conglomérats et brèches.

- Lutétien e I-II : *Marnes blanches avec bancs calcaires et gypseux; localement phosphates dans la partie Sud-est. -Londinien eIII :* calcaires massifs. -Paléocène e V-IV :*Marnes blanches ; calcaires ; localement gypses et phosphates. -Danien c9 : marnes noirs ; localement phosphates.

- Maastrichtien cb8 : 1-calcaires 2-marnes noirs ou marnes crayeuses

-Companien c8a : marnes noirs, marnes crayeuses; à la base, localement ,gypse.

-Coniacien et Santonien c7 : marnes et calcaires. -Turonien c6 :1-calcaires à rudistes (récifs). 2- calcaires et marnes (rudistes isoles). -Cénomanien c5-4 : 1- dolomies. 2- calcaires (localement gypse). 3-marnes et marno- calcaires. -Albien c 3-1: 1- grés et marnes rouges, verts ;

2- marnes, calcaires, grés, flysch localement phosphates. Aptien C I-II : 1-grés et marnes rouges, verts …; 2-calcaires, dolomies, marnes, grés. --

-Barrémien c III : 1- grés, graviers, marnes rouges, verts…; 2-grés blancs.

3-calcaires et calcaires gréseux -Hauterivien c IV : Calcaires pisolithiques ; calcaires gréseux, grés.

-Valanginien c v : marnes à Ammonites ; pyriteuses, calcaires et grés.

-Portlandien et Berriasien J7 : 1-dolomies 2-calcaires et calcaires marneux.

-Kimeridgien sup J6

b : marnes et calcaires marneux.

- Kimeridgien inf J6a : brèches calcaires.

-Toarcien I4 : schistes.

-Lias l1 : dolomies généralement bréchooides

- -Trias t : 1- sel gemme 2- gypses , marnes cargneules, sables ,dolomies.

Page 27: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

26

II.3.2.1.Déscription lithostratigraphique :

A. SENONIEN et DANIEN :

Le Sénonien est présent dans tous les synclinaux de l’Aurès. Très épais, il occupe en affleurement de très grandes surfaces. La partie supérieure de l’étage formée de calcaires massifs, est représentée par des crêtes immenses, telles que Djebel Mahmel qui culmine à 2321m.

Parmi ses principaux affleurements on cite ceux du Djebel Chechar. Dans le Sénonien nous admettons donc les sous étages classique :

-Coniacien -Santonien -Campanien -Maastrichtien

La meilleure coupe de la partie supérieure du sénonien c'est-à-dire : campanien et

maastrichtien est visible à Djellal située à 20 km au sud de Tamdakite. Elle se présente ainsi :

1- calcaires crayeux blanchâtres à bryozoaires avec des intercalations de marnes noires l’épaisseur atteint 180m.

2- marne noires à ostrea. Sur 50m. 3- calcaires massifs sur 2m.

B. EOCENE INFERIEUR et MOYEN :

Au Danien, succèdent en concordance, des couches marno-calcaires, dans lesquelles s’intercalent des couches lacustres et des couches rouges. C’est dans le Djebel Chechar qu’on observe les affleurements les plus étendus.

L’éocène inférieur et moyen du synclinal de Ouled Rechaich, peut facilement être décrit au

voisinage de Djellal, il se compose ainsi : 1- marnes blanches avec parfois de petits bancs gypseux d’une épaisseur de 60m. 2- alternance de marnes blanches et calcaire marneux sur 20m. 3- alternance de marnes et calcaire dur sur 20m. 4- alternance de calcaire et marnes avec du silex sur 5m. 5- alternance de marnes blanches et calcaire marneux sur 50m. 6- calcaires massifs à silex sur 60m. 7- marnes jaunes gréseuses sur 5m.

C. EOCENE SUPERIEUR et OLIGOCENE :

Au dessus des dernières couches de l’éocène moyen, se sont déposées des couches de nature très variée ; mais toujours rouges. Les faciès les plus répandus sont visibles le long des vallées creusées par les oueds et se présentent comme suit :

1- Marnes rouges sur 5m. 2- Marnes rouges gréseuses sur 10m. 3- Alternance de marnes rouges et poudingues à éléments calcaire sur 50 à 60m. 4- Poudingues rouges à éléments gréseux, calcareux ou dolomitique sur 50 à 60m.

D.MIOCENE INFERIEUR :

Page 28: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

27

Il est constitué par des alternances de : 1- sables. 2- Grés. 3- Marnes rouges et vertes.

II.4.Analyse tectonique et structurale : Les fractures sont nombreuses dans l’Atlas saharien avec des directions variables et groupées généralement en trois familles (R.Guiraud, 1973) : 1-N-S et NE-SE : représentés par des décrochements sénestres. 2-EO : décrochements sénestres et dextres. 3-NO-SE : décrochements sénestres et dextres.

II.4.1.Les principales phases tectoniques :

Les différentes phases tectoniques majeurs ayant affecté la région d'étude; ont été établi

chronologiques et caractérisent l'ensemble des déformations qui se sont succédées au cours de la

période qui va du crétacé au plio-quaternaire, de la phase la plus ancienne à la phase récente.

II.4.1.1.La phase aptienne :

Cette phase, abondement localisée, correspondrait vraisemblablement à la manifestation de

rejeux verticaux d’importants accidents anciens du socle , durant l’aptien inférieur, en provoquant

des montées diapiriques dont la plus ancienne produit un développement récifal allongé suivant une

direction générale N 20°-26° E

II.4.1.2.La phase emsherienne :

Cette compression N-S d’âge sénonien est à l’origine du plissement E-W et de la

réactivation des anciennes failles normales N45°_60° E en décrochement et des failles inverses

(Villa 1973) ce plissement E-W est associé à la mise en place de surface d’émersion qui se

manifeste par des dépôts bréchiques (Djebels Knif et Krouma ) dont la plus part des éléments ont

été empruntés aux formations triasiques, ils témoignent ainsi de mouvements locaux de faibles

amplitudes qui seraient amorcés en avance sur l' orogenèse dés la fin du Lutétien, ceci nous amène à

constater que par endroit, le diapirisme semble s' effectuer d’ une manière presque continue par

Page 29: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

28

cascade ascensionnelles à la faveur de la zone structurale faible liée a des pressions tectoniques, ces

dépôts récifaux se développent suivant la direction N20° E à N-S (Knif et Chettaia).

II.4.1.3.La phase post lutétienne antéburdigalienne :

Cette phase orogénique est décrite par plusieurs auteurs (Savornin (1920), Laffitte (1939),

elle s'est déclenchée dés le Lutétien supérieur comme l’attestent les dépôts laguno-continentaux et

conglomératiques rouges, mais son paroxysme se produit au cours de l’Oligocène et du Miocène

basal (Aquitano -Burdigalien) en affectant l’ensemble de l’Algérie du nord, elle plisse et déforme

profondément les Aurès selon une direction générale N45° E.

Cette phase engendre des plis droits à axe allongé et suivi de synclinaux à fond larges, par

l’intermédiaire de failles directionnelles à déplacement vertical et enfin le rejeux et l’amplification

des accidents anciens accompagnés de nouvelles montées triasiques à orientations N45° E (Djebel

Krouma).

Au Miocène,l' ensemble de la région subit la transgression de la fin du Burdigalien

(Langhien -Serravalien ) juste après un mouvement positif relativement important , qui repousse la

mer vers le nord et fait émerger des endroits considérables représentés par des dépôts gréseux

discordants sur le Miocène et le Crétacé .

Les dépôts de marnes et d’argiles gypsifères du Turonien, témoignent d’un retour hésitant

de la mer mais sans discordance apparente en ne dépassant par le nord des Aurès

II.4.1.4.La phase alpine :

Elle est à l’origine d’un raccourcissement N-S d’environ 250Km (Villa 1980) d’âge post

Tortonien. Elle est responsable de la transformation du pli droit monophasé en pli coffré, du style

Jurassien, très souvent biaxe influencé toujours par la direction N45°E mais en imprimant une

direction intermédiaire N60°-70°E. Cette période, est aussi matérialisée par l’existence de faisceaux

de failles délimitants des compartiments d’orientation générale N80°-90°E relayés par ceux de

direction N45°-50°E; créant ainsi le style en (baïonnette) ; les failles conséquentes sont

décrochantes, régulièrement dextre de direction N120°-140°E ( J.M.Villa 1980 ).

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Chapitre -III- Hydroclimatologie

Page 31: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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Chapitre -III- Hydroclimatologie

III.1.Eaux de surfaces

III.1.1.Introduction :

Dans les régions semi-arides et arides, les précipitations, étant caractérisées par de fortes irrégularités, ont généralement des dévastateurs et néfastes à travers les crues des cours d’eau. Ces oueds qui ne présentent pas d’écoulement pérennes sont, en fait, la principale origine de l’alimentation des aquifères. Le régime pluviométrique des cours d’eau est en fonction du régime de la pluviométrie. Ces cours d’eau se caractérisent par un régime torrentiel et se manifestent dans de courtes durées. Les apports sont très variables d’une année à l’autre.

Une partie importante de l’eau de ces cours d’eau est évaporée et le reste alimente les

aquifères souterraines. Ces écoulements qui sont diffus sur les flancs des reliefs deviennent concentrés au niveau des oueds. Les eaux précipitées sur les hauteurs septentrionales (Atlas saharien et Aurès), sont acheminées vers les zones basses (Garât Tarf et Chott Melghrir).

La vitesse d’écoulement des eaux et la vitesse de propagation des crues sont,

essentiellement, en relation avec la pente hydrographique. III.1.2.Réseau hydrographique : III.1.2.1.Bassin versant de l’Oued Boulfreis (07-06) (Figure N° 7):

Le bassin versant de Oued Boulfreis, couvre une superficie de 960 km2 (A.N.R.H). C’est le

cours d’eau le plus important du bassin versant (figure N°7). L’Oued Boulfreis reçoit plusieurs oueds : Taarist, Melah, Meroui, Martoum et Taouzteni provenant du flanc Nord de l’Aurès. Il est orienté SO-NE, il subit des déviations locales et passe par le chott El Maleh et se jette finalement dans le Garât El Tarf. III.1.2.2.Bassin versant de l’oued El Arab (06-18) (Figure N° 8) :

Sur le flanc Sud des Aurès, l’Oued El Arab qui collecte des affluents issus des massifs Sud

des Aurès, et qui sont : O.Habbès, O.Bou Maaguet et O.Ounrhal. Il est orienté NE-SO, et se jette dans le chott Melrhir.

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Figure N°7 :

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Fig

ure

N°8

:

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III.1.3.CONCLUSION :

Le bassin versant des hauts plateaux constantinois est caractérisé par un réseau hydrographique important avec la présence de plusieurs chotts (le plus important c’est Garât El Tarf). L’écoulement est important dans la période des crues. Les Oueds les plus importants sont : Oued Boulfreis, Oued Chemora et Oued El Madhar.

Le bassin versant de Chott Melghrir couvre une superficie de 68750 km2 et un périmètre de

1724 km. Il draine un important réseau hydrographique dont l’écoulement est activé le plus souvent, lors des crues. Les Oueds les plus importants sont l’Oued El Arab, et l’Oued Djedi avec une longueur de 500 km et Oued Biskra qui draine les eaux des massifs aurèsiens.

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Chapitre -IV- Cadre géophysique

Page 36: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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III.2.Climatologie III.2.1.Introduction :

L’établissement d’un bilan hydrique nécessaire pour estimer le taux de recharge d’un système hydraulique passe impérativement par la connaissance des facteurs climatiques tels que la pluie, l’évapotranspiration, l’écoulement et l’infiltration.

Le relief caractérisé par les derniers chaînons de l’Atlas saharien et formant une barrière aux

influences méditérannéennes accentue les contrastes climatiques entre l’Atlas saharien et la plate forme saharienne. Les aires climatiques semblent, donc se superposer sur les grands ensembles morphostructuraux. Ainsi, les derniers chaînons de l’Atlas saharien marquent la limite du climat aride.

Notre zone est couverte par plusieurs stations d’observations et de mesures (stations de

Touffana, Yabous, Chelia, Bouhmama et Foum-Toub). On a utilisé les données de la station pluviométrique de Touffana (données A.N.R.H), pour les précipitations du fait qu’elle présente une période largement suffisante (75 ans), allant de 1929 jusqu’à 2004. Pour les températures on s’est référé aux données de l’office national de la météorologie (O.N.M), et par présence des lacunes au niveau des mesures sur les stations de la région, j’ai choisie une station dont les conditions climatiques sont pratiquement analogue (station la plus proche et la plus complète), c’est la station de Batna et sur une période de 34 ans. III.2.2.Les paramètres climatiques : III.2.2.1.Les précipitations :

La précipitation est la totalité de la lame quantifiée par la pluviométrie, elle est d’origine

diverse ; pluie, neige, gèle, etc.….

Mois S O N D J F M A M J Jet A Total (mm)

P (mm) Moyenne mensuelle

31.7 28.2 21.5 24.1 27.6 28.9 34.1 37.7 33.4 18.0 5.6 10.7 301.5

Tableau N° 2 : Moyenne mensuelle des précipitations en (mm),

Station de Touffana (1929-2004). D’après le tableau ci-dessus, on remarque que : -le mois d’Avril est le mois le plus pluvieux avec une moyenne de 37.7mm. -le mois Juillet est le mois le plus sec avec 5.6mm. Les monts de Khenchela reçoivent des précipitations neigeuses, ces derniers provoque une diminution de la température et favorisant au maximum l’infiltration de l’eau dans le sous sol.

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0

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25

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40

précipitations

S O N D J F M A M J Jet A

mois

Figure N° 9 : Histogramme des précipitations interannuelles Station de Touffana.

III.2.2.1.1.Répartition moyenne annuelles des précipitations :

La répartition spatiale des précipitations, donnée par la carte des précipitations moyennes en

Algérie réalisée par l’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (A.N.R.H, 1993). Cette carte au 1/500.000e. Les traits essentiels qui s’en dégagent, montrent globalement une répartition décroissante des précipitations, du Nord vers le Sud et de l’Ouest vers l’Est. La pluviométrie varie de 2000 mm sur les reliefs et aux bordures de la méditerranée jusqu’à 600 mm au niveau des hautes plaines, puis diminuer jusqu’à 100 mm à la limite du sahara. La zone d’étude présente une précipitation varie entre 300 et 450 mm/an. III.2.2.2.La température :

La température est un facteur important conditionnant l’estimation du déficit d’écoulement.

Le tableau ci-dessous montre les moyennes mensuelles des températures pour une période de 34 ans.

Mois paramètres

S O N D J F M A M J Jet A Total (°C)

Tmin (°C) 13.5 8.6 4.1 1.9 0.7 1.8 2.9 5.6 9.3 13.9 17.0 17.0 8.00

Tmax (°C) 26.6 19.8 13.8 11.1 10.1 11.0 14.1 17.4 21.8 28.9 33.0 31.8 20.00

Tmoy (°C) 20.05 14.2 8.95 6.5 5.4 6.4 8.5 11.5 15.55 21.4 25.0 24.4 14.00

Tableau N° 3: Moyenne mensuelle des températures en (°C),

Station de Batna.

Page 38: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

37

L’analyse du tableau nous permet de tirer : -le mois le plus chaud, est le mois de Juillet ; avec une moyenne de 25 °C. -le mois le plus froid, est le mois de Janvier ; avec une moyenne de 5.4 °C. -la température moyenne annuelle est de 14 °C. On remarque aussi, un important écart des températures de l’air entre le jour et la nuit et d’une saison à une autre. Il y a aussi une large variation entre les moyennes minimales et maximales, dont l’écart est de 12 °C.

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5

10

15

20

25

températures

S O N D J F M A M J Jet A

mois

Tmoy (°C)

Figure N°10 : Moyenne mensuelle des températures en (°C), Station de Batna.

III.2.2.2.1.Détermination de la période sèche, et humide (diagramme Ombro-Thermique) (figure N° 11) :

D’après la courbe Ombro-thermique, on peut distinguer la période humide de la période

sèche. Selon Gaussen une période sèche est une période pendant la quelle les précipitations totales inférieures ou égales au double de la température : P ≤ 2T ⇒ période sèche. Une période humide est une période pendant la quelle les précipitations totales égales au double de la températures : P=2T Avec ; P : précipitations moyenne mensuelle en mm. T : température moyenne mensuelle en °C. Le diagramme de Gaussen, fournie une représentation plus concrète du climat au cours de l’année.

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38

0

10

20

30

40

50

60

S O N D J F M A M J Jet A

P (

mm

)

0

10

20

30

40

50

60

T (

°C) P (mm)

T° ( C )

Figure N°11 : Diagramme ombro-thermique de Gaussen

L’analyse du diagramme nous permet de distinguer : -une période de sècheresse de cinq mois, allant du mi-Mai jusqu’à mi-Octobre, elle coïncide avec la période la plus chaude (été). -une période humide plus longue, de sept mois et qui commence du mi-Octobre et se prolonge jusqu’à le mi-Mai, alors que cette période correspond essentiellement l’Hiver et le printemps avec un taux maximum égale à 34.89 % et le tableau suivant montre les précipitations saisonnières.

saisons Automne Hiver Printemps Eté Mois S O N D J F M A M J Jet A

Précipitation (mm)

81.4 80.6 105.2 34.3

Précipitation (%)

26.99 % 26.73 % 34.89 % 11.37 %

Remarque : Il faut signaler que la lame d’eau précipitée durant la période sèche, provient des pluies dues essentiellement à des orages. III.2.2.3.Le vent :

Les vents sont caractérisés par leurs direction, leurs vitesses et leur intensités, dans notre région les vents prédominants sont de direction Nord-Ouest qui soufflent surtout en hiver apportant des pluies, et Sud-Ouest (sirocco) c’est le vent chaud et sec qui engendre des fortes évapotranspirations, dont la vitesse moyenne est de 2.7 m/s.

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III.2.3.Relation température précipitation : III.2.3.1.Humidité du sol : Méthode DERVERTE :

Le rapport P/T, établi mensuellement a pour but de connaître l’évolution de l’humidité du sol, il permet de définir quatre types de régime : p/t < 1: Régime très sec ; p/t < 2 : Régime sec ; 2 < p/t < 3 : Régime subhumide ; p/t > 3 : Régime humide ; Le tableau suivant montre les rapports p/t mensuels, et les régimes correspondant. Mois paramètres

S O N D J F M A M J Jet A

P (mm) 31.7 28.2 21.5 24.1 27.6 28.9 34.1 37.7 33.4 18.0 5.6 10.7

T (°C) 20.1 14.2 9.0 6.5 5.4 6.5 8.5 11.5 15.6 21.4 25.0 24.4

P/T 1.57 1.98 2.38 3.7 5.11 4.44 4.01 3.27 2.14 0.84 0.22 0.43

Tableau N° 4: Rapports P/T mensuels et les régimes correspondants.

III.2.3.2.Indice d’aridité : a- Cet indice permet d’identifier le type de climat de la région étudier, à l’aide de la formule de De.Martone : A = P/ (T+10) où : P : précipitation moyenne annuelle exprimée en mm. T : température moyenne mensuelle exprimée en °C. Pour notre cas : P = 301.5mm, T = 14°C A = P/ (T+10) = 301.5/ (14+10) = 12.56 La valeur de A = 12.56, classe la zone d’étude parmi les zone à climat semi-aride. b- Le climatogramme de L.Emberger est un abaque comptant : 1-en abscisse ; on a la valeur de la température moyenne de la saison froide. 2-en ordonnées les valeurs de (Q2), tirées de la relation suivante Q2 = 2000 [p /(M2-m2)]. D’où : Q2 : désigne le quotient pluviométrique de L.Emberger ; P : désigne la précipitation moyenne annuelle, exprimée en mm ; M : désigne le maximum du mois le plus chaud en Kelvin °K M : désigne le minimum du mois le plus froid en Kelvin °K

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Pour notre cas : P = 301.5mm M = 33.0 °C + 273.15 = 306.15 °K M = 0.7 °C + 273.15 = 273.85 °K Q2 = 2000 [p /(M2-m2)]. = 2000 × 301.5 / (306.15)2 – (273.85)2

= 2000 × 301.5 / 93727.82 – 74993.82 = 32.18 On a la T moyenne des minima de la saison froide est de : 1.46°C, alors que le point obtenu est de coordonnées (1.46, 32.18), il montre que le climat au niveau du secteur étudie est de type semi-aride. III.2.4.Bilan hydrologique :

Le bilan d’eau d’une région consiste à évaluer la répartition entre les différentes

composantes du bilan hydrique : l’écoulement, l’infiltration et l’évaporation. L’évaporation est définie comme étant la restitution de l’eau sous forme de vapeur de la

surface terrestre à l’atmosphère. Cette notion englobe, aussi bien, la lame d’eau évaporée à partir du substratum terrestre que celle transpirée par les plantes. Il faut distinguer entre l’évaporation potentielle (E.T.P) employée lorsque la surface évaporante est convenablement alimentée en eau, et l’évaporation réelle (E.T.R) qui tient compte de l’abondance de l’eau à la surface. L’ETR par définition, inférieur ou égale à l’ETP. III.2.4.1.Evaporation : III.2.4.1.1Evapotranspiration potentielle ETP : On applique la méthode empirique de C.W Thornthwait : ETP (mm) = 16 (10T/I)a

Cette méthode comporte le calcul des termes suivants :

1- Indice thermique mensuel : Cet indice est calculé à partir de la température moyenne mensuelle (T), considéré i = (T/5)1.51 2- La somme des indices mensuels des douze mois de l’année I =∑ i

mois S O N D J F M A M J Jet A I i 8.2 4.83 2.43 1.48 1.12 1.48 2.23 3.52 5.57 9.0 11.4 11.0 62.3

Tableau N° 5: Valeurs des indices thermiques mensuels

3- Exposant climatique avec : a = 0.016 I + 0.5

Valeurs de a : a = 0.016 × 62.3 + 0.5 = 1.5 4- Valeurs de l’ETP : on appliquant la formule de C.W Thornthwait ETP (mm) = 16 (10T/I)a, les résultats sont présentées dans le tableau suivant :

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Mois S O N D J F M A M J Jet A ETP E.T.P 92.7 55 27.8 17.05 12.9 17.05 25.5 40.12 63.4 101.8 128.6 124 705.92

Tableau N° 6: valeurs de l’évapotranspiration potentiels

III.2.4.1.2.Evapotranspiration réelle ETR : On peut la calculer à l’aide de plusieurs formules telle que : -Turc, Coutagne et Wundt. a- Formule de Turc :

L.Turc, a établi une relation tenant compte des précipitations et à la température, son application sur 254 bassins dans le monde a donnée de bons résultats, elle est applicable à toute les régions : ETR (mm) = P/ (0.9 + P2/L2)1/2 P : désigne la pluviométrie moyenne annuelle en mm. L = 300 + 25T +0.05T3 ; avec : T : température moyenne annuelle en °C. Pour la station de Touffana nous aurons : P =301.5 mm. L = 300 + 25(14) + 0.05 (14)3 = 787.2 ETR (mm) = P/ (0.9 + P2/L2)1/2 = 301.5/ [0.9 + (301.5)2/ (787.2)2]1/2 = 294.7 mm. Alors que : ETR = 294.7 mm, qui représente 97.8 % des précipitations. b- Formule de Thornthwait :

Le bilan de Thornthwait fait intégrer, d’une part l’ETP, et d’autre part les précipitations. Pour calculer l’ETR, deux cas sont considérés : - Si les précipitations du mois sont supérieures à l’ETP ; l’ETR est égale à l’ETP et on a alors un excédant en eau : P > ETP ⇒ ETR = ETP - Si les précipitations mensuelles sont inférieures à l’ETP, le sol restitue l’eau emmagasinée jusqu’à l’épuisement des réserves : P < ETP ⇒ ETR = P + RFU. Notre secteur d’étude on a ETP > P avec : P = 301.5 mm, ETP = 705.92 mm. donc il y a un déficit du bilan égal à ETP− P. ETR = ETP − déficit agricole = P − excédent. Le tableau suivant montre le bilan hydrologique selon la méthode de Thornthwait :

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paramètres S O N D J F M A M J Jet A Total

P 31.7 28.2 21.5 24.1 27.6 28.9 34.1 37.7 33.4 18.0 5.6 10.7 301.5 Tmoy (°C) 20.1 14.2 9.0 6.5 5.4 6.5 8.5 11.5 15.6 21.4 25.0 24.4 14.00

ETP 92.7 55 27.8 17.05 12.9 17.05 25.5 40.12 63.4 101.8 128.6 124 705.92 VR (P-ETP) -61 -26.8 -6.3 +7.05 +14.7 +11.85 +8.6 -2.42 -30 -83.8 -123 -113.3

RFU - - - 7.05 21.75 33.6 42.2 - - - - - DA 61 26.8 6.3 - - - - 2.42 30 83.8 123 113.3 446.62 EX - - - 7.05 14.7 11.85 8.6 - - - - - 42.2

ETR 31.7 28.2 21.5 17.05 12.9 17.05 25.5 37.7 33.4 18.0 5.6 10.7 259.3

Tableau N° 7: Bilan hydrologique (méthode de Thornthwait) Station de Touffana.

III.2.4.1.3.Ruissellement : La lame d’eau ruisselée sera estimée par la formule de Tixeront-Berkaloff : R = P3 / 3×(ETP)2 P = 301.5mm, ETP = 705.92mm, donc R = 18.33mm, soit 6.08 % des précipitations. Remarque :

Les valeurs données par cette formule reste discutable, puisque ce dernier ne tient compte de la nature lithologique des terrains en d’autre terme, l’influence de la perméabilité sur le ruissellement est négligée. III.2.4.1.4.Infiltration :

L’eau qui échappe à l’évaporation et à l’écoulement superficiel pénètre dans le sous sol et

rejoint les nappes souterraine. Seule une partie de ces eaux peut reconstituer les réserves des nappes. Il s’agit ici de l’infiltration efficace, les calcules de l’infiltration vise donc à déterminer le taux de recharge des nappes. En plus de l’approche par application du bilan : P = ETR + R + I

- pour notre cas : P = ETR + R + I ⇒ I = P − (ETR + R) = 301.5 −(259.3+18.33)=23.87mm. I = 23.87 mm, soit 7.91 % des précipitations

On utilise aussi des mesures directes et les mesures indirectes.

Les mesures directes consistent en général à mesurer les vitesses d’infiltration ou de percolation de l’eau à travers la zone non saturée ainsi que le traçage isotopique. De tels essais de mesures ont été réalisés dans la région de Beni Abbes (Yousfi, 1984). Ce dernier a utilisé l’évolution des teneurs en tritium suivant une verticale ainsi que l’estimation de la recharge à l’aide du bilan du chlore.

Les mesures indirectes consistent, essentiellement, en l’étude des fluctuations des niveaux

pièzométriques. Ces études concernent, de ce fait la zone saturée. Cette méthode est basée sur le principe qui fait que l’évolution du niveau pièzométrique, pour une nappe libre, est du à l’infiltration des eaux atteignant la surface de la nappe, le suivi des fluctuations doit être effectué en dehors des périodes de prélèvement d’eau à partir de la nappe (N.Chabor, 2005).

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III.2.5.Conclusion :

Le climat est de type de transition, variant du type méditerranéen à semi aride au Nord au type aride au Sud. Il est caractérisé par une grande variabilité annuelle et interannuelle.

La pluviométrie avec une moyenne de 301.5mm, qui régit le régime des eaux souterraine et superficielles, se caractérise par des précipitations irrégulières ayant lieu, généralement, entre Septembre et Mai. - Les températures (moyenne est de l’ordre de 14°C). - L’évapotranspiration potentielle est de l’ordre de 705.92mm. - L’évapotranspiration réelle calculée par les différentes méthodes donne des valeurs bien comparables, la moyenne est de l’ordre de 259.3mm, soit 86 % des précipitations moyennes annuelles. - Le déficit agricole atteint une hauteur annuelle de 446.62mm. - La hauteur moyenne d’eau ruisselée est de l’ordre de 18.33mm, soit 6.08 % des précipitations annuelles moyennes. - L’infiltration est de 23.87mm, soit 7.91 % des précipitations annuelles moyennes.

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Chapitre -IV- Cadre géophysique

Première Partie : METHODE SISMIQUE

IV.1.1.Introduction:

Les méthodes sismiques sont des techniques d’imagerie basées sur l’étude de la propagation des ondes sismiques. Les ondes sismiques sont de nature mécanique. On peut dire d’une onde que : – c’est une perturbation du milieu, qui se propage dans l’espace ; – la propagation des fonctions des propriétés physiques du milieu. On peut décrire le phénomène de la propagation des ondes sismiques à partir de : – la loi de Hooke : reliant contrainte et déformation ; – la deuxième loi de Newton : reliant force et accélération (Michel Chouteau et Bernard Giroux, 2005). IV1.2.Notion de sismique réflexion: a- But de la sismique réflexion:

La sismique réflexion est un outil très important dans l’étude géologique de subsurface (déformation des structures géologique profondes), elle est devenue un moyen indispensable dans l’exploration géologique : permettant d’atteindre une grande profondeur et une bonne résolution (détection des piège à hydrocarbures).

b- Principe de la méthode:

La méthode est basée sur l’enregistrement des impulsions (ondes sonores) engendrées à travers les différentes interfaces ou horizons qu’elles traversent en remontant vers la surface. Les ondes une fois réfléchies donneront une image temps. Cette dernière traduit la structuration en profondeur d’une région donnée.

La méthode consiste à provoquer un ébranlement par des sources artificielles (explosifs,

camions vibreurs), elle permet de repérer des réflecteurs dans une zone à la verticale, du point d’origine des ondes, ces réflecteurs sont des surfaces qui renvoient les ondes à cause d’un changement brutal des propriétés physiques (densité, élasticité) du sous-sol.

Ces surfaces de discontinuité peuvent être des limites de couches sédimentaires, des zones hétérogènes au sein d’une roche, ou des surfaces d’érosion. Pour effectuer les levés, il faut mettre en place un dispositif de réception constitué par des géophones appelés aussi capteurs disposés à la surface du sol à proximité du point d’émission , il détectent ainsi les ondes qui remontent en surface.

Après l’enregistrement des signaux électriques, un traitement des informations acquises sur

le terrain se fait par suite au centre de processing où on apporte aussi des corrections statiques permettant d’éliminer l’influence des couches géologiques superficielles dite zone altérée (WZ : wethered zone ou Datum plane) ; et dynamiques liées aux lois de la vitesse.

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En définitif le résultat de ce traitement des données sismiques est une image structurale des formations géologiques, appelée section sismique, son axe horizontal représente les abscisses géographiques des points de la surface le long de profil d’acquisition, tandis que l’axe vertical représente le temps d’écoute, où toutes les informations utiles sont portées (loi de vitesse, DP, correction, points de tir, direction du profil sismique, années de réalisation, compagne…..etc).

c- Documents utilisés: Pour l’interprétation sismique, nous avons utilisé les informations géologiques et les données géologiques tirées des documents suivants : -les sections sismiques correspondantes aux profils réalisés dans la région. -le plan de position ou carte de base (où sont portés les profils sismiques des différentes compagnes). -la carte géologique du secteur d’étude.

IV.1.3.Méthodologie de travail: a- Choix des horizons (réflecteurs sismiques): Le choix des horizons sismiques se fait en fonction de l’objectif principal du réservoir et sa bonne qualité de la réponse sismique à travers la région d’étude (lorsqu’il est proche d’un réservoir). L’identification des horizons consiste à les rattacher à un étage géologique en se basant sur les données de puits, log habillé et le profil sismique vertical. b- Le calage:

Le calage est une technique qui consiste à trouver le temps de l’horizon choisi pour l’identifier sur les sections sismiques à partir des puits qu’elles traversent, elle se fait en plusieurs étapes : -Positionnement des puits sur la section sismique. -Détermination des valeurs de la profondeur des toits des formations à partir des logs habillés ou des fiches stratigraphiques. -Lecture des temps simples correspondants aux profondeurs déterminées sur ces carottes sismiques. -Correction des temps de telle façon à remettre tous les niveaux (carottage sismique ou PSV et section) à la même origine, en éliminant la différence entre le DP carottage et DP section et multiplier le temps par deux. -Identification de l’horizon sur le film synthétique ou le PSV, en portant le temps double corrigé sur la section sismique.

c- Corrections des horizons sismiques: Afin d’effectuer une coupe géologique en temps, les horizons sismiques sont identifiés le long des sections et cela en tenant compte des caractéristiques sismiques (la ressemblance latérale des réflecteurs) et de la continuité de l’horizon, ainsi que de l’isopacité des épaisseurs à certains moments (conservation de l’épaisseur). Il nous faut aussi comparer les sections sismiques entre elles. Le suivi des horizons peut entre plus au moins facile en fonction de la quantité sismique et la

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complexité géologique (présence des failles), ainsi la connaissance géologique de la région facilite l’interprétation. Les cartes géologiques nous servent dans la localisation des affleurements géologiques, et éventuellement des accidents apparents en surface.

IV.1.4.Travaux sismiques réalisés: S’étendant sur une longueur de 120 km et une largeur de 35 km approximativement, le bassin de Timgad a fait l’objet de plusieurs compagnes sismiques qui se sont établies sur une vingtaine d’années, il s’agit des compagnes : 71AB, 73AB, 78AB, 94AB et récemment la compagne 02AB qui est toujours en cours d’exploitation.

IV.1.5.Apport de la sismique: Les profils sismiques ont été choisis en fonction de leur position par rapport aux structures existantes dans le bassin de Timgad.

a- Le transect E-W (Figure N°12) : Le transect E-O (Figure N°12), traversant le bassin de Timgad est d’une moyenne qualité sismique, il est composé de trois sections : 1, 2 et 3. D’Ouest en Est, on observe les structures suivantes :

� Une structure synclinale, à cœur miocène discordant sur le Crétacé supérieur, affectée par de nombreuses failles normales subverticales à plongement Est, avec des rejets nettement faibles ; elles sont d’age post-Albien (F1) et post-Cénomanien (F2). Ces fractures matérialisent respectivement les deux phases : distensive post-Autrichienne et compressive Emshirienne. Cette structure correspond au synclinal de Tigratine qui a probablement pris son origine dés la phase compressive moi-plioène.

� Un axe positif à cœur cénomanien montre un flanc Ouest affecté par une faille normale (F3) subverticale à prolongement Est, et une faille inverse (F4) à prolongement Ouest. Ces failles présentent des rejets faibles. Quant au flanc oriental, il est traversé par des failles inverses à plongement Ouest montrant des rejets généralement faibles et une légère diminution d’épaisseur. L’ensemble des fractures affectant l’anticlinal de dj.Amrane sont datées post-Albien, témoignant de la phase compressive Autrichienne.

� A l’Est de ce dernier, une faille normale (F5) à fort rejet plongeant vers l’Est, affecte presque tout les horizons, elle est liée à la phase Atlasique.

� Il existe aussi des failles inverses subverticales (F6) à rejets généralement faibles, les failles sont d’age post-Cénomanien, synonyme de la phase compressive Emshirienne.

� Plus à l’Est, la section (2) montre une structure synclinale à cœur miocène couvert en discordance par le Quaternaire. Cet axe négatif est bordé vers l’Oust par une faille normale à prolongement Est (F7). Cette faille enregistre un rejet important dans l’Aptien qui s’atténue dans les séries supérieures (Albien et Cénomanien), elle est d’age post-Crétacé (voir transect). Une faille inverse (F8) à plongement Ouest et à faible rejet apparaît sur le flanc occidental daté post-Cénomanienne, d’autres failles normales subverticales affectent l’Albo-Aptien engendrées par une phase distensive.

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Figure12 : transect E-O passant par le bassin de Timgad.

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On observe aussi un bombement dans la bordure Est et une variation nette des épaisseurs de toutes la série sédimentaire du synclinal.

� Vers la bordure orientale de la structure synclinale apparaît le fossé d’effondrement de F’Kirina Sud qui correspond à un axe de subsidence NW-SE.

b- Section A (Figure N°13): Cette section orientée NE-SW est d’une moyenne qualité (Figure N°13), elle traverse la structure où est implanté le forage AMR-1, ce qui a facilité l’identification des horizons sismiques.

Au Sud-Ouest, cette section montre un axe structural positif à cœur Turonien correspondant à l’anticlinal de dj.Amrane.

Un axe négatif observé à l’Est de ce dernier, peut correspondre au synclinal de Touffana. Il est affecté par de nombreuses failles normales (F1) subverticales dont le rejet est faible. Le flanc oriental de cette structure est généralement traversé par des fractures (F2) plongeant de 80° vers le NE.

L’ensemble de ces failles est d’age post-Turonien, engendrées par la phase Emsherienne. En ce qui concerne les épaisseurs, elles sont constantes dans les deux structures. On note le biseautage des formations du Crétacé supérieur sous le Miocène. c- Section B (Figure N°14): La section choisie est parallèle à la précédente (Figure N°14). Le synclinal de Touffana à cœur Tortonien est bien visible dans cette dernière, montre toujours les mêmes failles normales (F1 et F2) d’age post-Turonien, et des failles normales post-Albiennes (F3) témoignent respectivement des phases Autrichienne et Emsherienne. Le Miocène est discordant sur les formations turoniennes.

Vers le NE, un axe positif s’observe avec des fracture subverticales (F4) d’age poste-

Albien. Ces fractures sont liées à la phase Autrichienne. Le Miocène dans cette structure est en discordance sur le Cénomanien. d- Section C (Figure N°15): Cette section de direction N-S, est de moyenne qualité (Figure N°15), elle montre deux axes structuraux : le premier correspond à la structure anticlinale de dj.Amrane ; à cœur d’age Turonien couvert en discordance par le Miocène. Cette structure est bordée par deux failles inverses d’age post-Miocène, à pendages très redressés à subverticaux. Elles présentent des rejets importants pendant le Crétacé inférieur et qui diminuent dans les séries supérieures. Ces failles sont générées par la phase Autrichienne, et ont rejoué pendant le Mio-Pliocène. Le second axe est négatif, c’est le synclinal de Touffana d’age post-Miocène, où on observe une faille normale subverticale, affectant le cœur dont le rejet est négligeable. Cette structure est d’age post-Miocène, elle a pris son origine au cours de la phase Mio-Pliocène.

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e- Section D (Figure N°16): Cette section est réalisée au Nord du bassin, elle est de moyenne qualité sismique de direction N-S (Figure N°16), cette section montre l’existence des failles normales (F1) qui plongent de 50° à 60°vers le Nord avec des rejets faibles. D’autres failles (F2) conjuguées à ces dernières, à pendage de 60° à 70° vers le Sud, qui montrent également des rejets négligeables ; l’ensemble de ces failles sont d’age post-Albien générées par la phase Autrichienne. On note que les épaisseurs sont globalement constantes tout au long du profil sismique. Les niveaux du Crétacé inférieur (Aptien et Albien), affleurent vers le Sud, et s’approfondissent vers le Nord.

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Figure 13 : Section A

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Figure 14 : Section B

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Figure 15 : Section C

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Figure 16 : Section D

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Deuxième Partie: METHODE ELECTRIQUE

IV.2.1. La zone de Kheirenne :

L’étude géophysique menée sur la commune de Kheirenne regroupe 04 sites à raison de 05 sondages par site dont le but est de chercher les aquifères profonds conducteurs pourront faire l’objet d’un éventuel forage. La profondeur d’investigation supposée à atteindre dépasse les deux cents mètres à l’aide du dispositif Schlumberger.

La coupe géoélectriques présentée donne la distribution en profondeur de la résistivité et des épaisseurs correspondantes. Ces paramètres nous permettront de confirmer éventuellement la présence ou la non présence d’un aquifère. IV.2.2.Situation géographique : SITE N°1 : TAMDKIT : Le site comprend six sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 02/ 12// ; X=E6° 57/ 15// et ; Altitude 1236 mètres Point 2 : Y= N35° 02/ 15// ; X=E6° 56/ 21// et ; Altitude 1290 mètres Point 3 : Y= N35° 02/ 28// ; X=E6° 56/ 12// et ; Altitude 1321 mètres Point 4 : Y= N35° 02/ 36// ; X=E6° 56/ 10// et ; Altitude 1314 mètres Point 5 : Y= N35° 02/ 34// ; X=E6° 56/ 41// et ; Altitude 1280 mètres Point 6 : Y= N35° 02/ 30// ; X=E6° 56/ 58// et ; Altitude 1260 mètres SITE N°2 : OULED SI SLIMANE : Le site comprend cinq sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 02/ 12// ; X=E6° 57/ 15// et ; Altitude 1236 mètres Point 2 : Y= N35° 02/ 15// ; X=E6° 56/ 21// et ; Altitude 1290 mètres Point 3 : Y= N35° 02/ 28// ; X=E6° 56/ 12// et ; Altitude 1321 mètres Point 4 : Y= N35° 02/ 36// ; X=E6° 56/ 10// et ; Altitude 1314 mètres Point 5 : Y= N35° 02/ 34// ; X=E6° 56/ 41// et ; Altitude 1280 mètres SITE N°3 : BOUZENDAGUE Le site comprend cinq sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 08/ 32// ; X=E7° 06/ 51// et ; Altitude 1257 mètres Point 2 : Y= N35° 08/ 30// ; X=E7° 06/ 24// et ; Altitude 1289 mètres Point 3 : Y= N35° 08/ 20// ; X=E7° 06/ 40// et ; Altitude 1272 mètres Point 4 : Y= N35° 07/ 56// ; X=E7° 07/ 23// et ; Altitude 1226 mètres

Page 56: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

55

Point 5 : Y= N35° 08/ 48// ; X=E7° 07/ 05// et ; Altitude 1253 mètres SITE N°4 : TAGHERBIT : Le site comprend quatre sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 08/ 22// ; X=E7° 05/ 22// et ; Altitude 1178 mètres Point 2 : Y= N35° 08/ 40// ; X=E7° 05/ 39// et ; Altitude 1178 mètres Point 3 : Y= N35° 08/ 53// ; X=E7° 05/ 22// et ; Altitude 1141 mètres Point 4 : Y= N35° 09/ 30// ; X=E7° 05/ 30// et ; Altitude 1139 mètres IV.2. 3.Principe de la méthode utilisée: IV.2.3.1.Méthode de Résistivité :

La méthode de résistivité consiste à étudier le paramètre résistivité électrique d’un terrain donné. L’étude de la variation de ce paramètre en fonction de la profondeur, permet de localiser les structures géologiques conductrices ou résistantes, présentent dans le milieu. L'expression finale de la résistivité: (en Ohm) ρ a = K. ∆ V/I C'est la formule de Schlumberger exprimant la proportionnalité entre la résistivité apparente: ρa, le coefficient du dispositif, K la tension entre les électrodes de réception ∆ V MN et le courant d'émission I

IV.2.3.2-Technique de mesure:

Les mesures sur le terrain ont consisté tout d'abord à la matérialisation des sondages électriques d'après les données GPS Les sondages ont été prédéfinis, en fonction de l’objectif à atteindre, dans notre cas, l’objectif principal est hydrogéologique, il consiste à étudier les possibilités d’implantation de forage dans les sites favorables.

IV.2.3.3.Le dispositif de mesure :

Le dispositif de mesure, est une figure géométrique mise en oeuvre sur le terrain à l'aide de câbles d'émission de courant électrique, des câbles de réception et des électrodes : émission (AB) et réception MN, permettant ainsi la mesure de la différence de potentiel entre les deux électrodes de réception.

La longueur de ligne AB choisie, dans le cas de notre étude est comprise entre 1200 et 1600 mètres atteignant les profondeurs de 200 à 350 mètres. Dans le cas de notre étude le dispositif choisi est celui de Schlumberger, le coefficient du dispositif

utilisé est telle que : K =π (a2 - b2) / 2b IV.2.4.Interpretation en résistivités réelles:

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56

a- Présentation des sondages et résultats de traitement par inversion des données géo- électriques dans la région de KHIRENNE :

Les sondages géoélectriques présentés dans cette étude montre la présence de perturbations de grandes importances sur l’ensemble des terrains.

Cela est dù essentiellement à la nature des terrains, souvent des dalles de calcaires en surface et graduellement en profondeurs des terrains légèrement salés, absorbant ou focalisant les courant électriques produisant ainsi le phénomène de polarisation des lignes de courant. Ce qui explique l’altération des courbes des différents sondages.

Les sondages géo électriques de résistivités présentés donnent les modèles géo électriques suivants : Cas du site N°1 (Tamdékit) : Le site comprend six sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

(Figure N°17) : Etude géophysique TAMDEKIT – Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 02/ 12// ; X=E6° 57/ 15// et ; Altitude 1236 mètres

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57

(Figure N°18): Etude géophysique TAMDEKIT – Sondage N°2 Point 2 : Y= N35° 02/ 15// ; X=E6° 56/ 21// et ; Altitude 1290 mètres

(Figure N°19): Etude géophysique TAMDEKIT – Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 02/ 28// ; X=E6° 56/ 12// et ; Altitude 1321 mètres

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58

(Figure N°20): Etude géophysique TAMDEKIT – Sondage N°4 Point 4 : Y= N35° 02/ 36// ; X=E6° 56/ 10// et ; Altitude 1314 mètres

(Figure N°21): Etude géophysique TAMDEKIT – Sondage N°5 Point 5 : Y= N35° 02/ 34// ; X=E6° 56/ 41// et ; Altitude 1280 mètres

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59

(Figure N°22) : Etude géophysique TAMDEKIT – Sondage N°6 Point 6 : Y= N35° 02/ 30// ; X=E6° 56/ 58// et ; Altitude 1260 mètres

b- Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de TAMDEKIT :

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation révèle l’existence d’aquifères capable de jouer un rôle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages : -Le sondage N°1 présente deux conducteurs l’un au niveau 110 m et le second au niveau des 260 mètres. -Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 100 m et le second aux environs des 150 mètres. -Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 70 m et le second aux environs des 120 mètres. -Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 80 mètres et 130 mètres. -Le sondage N°5 présente un aquifère au niveau 90 m et le second au environs des 150 mètres. -Le sondage N°6 présente un aquifère au niveau 70 m et le second au environs des 100 mètres. c- COUPE GEOELECTRIQUES DES SONDAGES DE TAMDEKIT (Figure N°23):

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Lége

nde:

Li

gne

iso-

rés

istiv

ité:

épai

sseu

r

rési

stiv

ité

A

B

ρ a + e

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61

Conclusion : Au niveau de ce site de Tamdekit, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 2,3 et 5 Cas du site N°2 (Ouled si Slimane) : a- Présentation des sondages et résultats de traitement par inversion des données géo électriques : Le site comprend cinq sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

(Figure N°24) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane.Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 02/ 12// ; X=E6° 57/ 15// et ; Altitude 1236 mètres

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62

(Figure N°25) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N°2

Point 2 : Y= N35° 02/ 15// ; X=E6° 56/ 21// et ; Altitude 1290 mètres

(Figure N°26) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 02/ 28// ; X=E6° 56/ 12// et ; Altitude 1321 mètres

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63

(Figure N°27) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N°4

Point 4 : Y= N35° 02/ 36// ; X=E6° 56/ 10// et ; Altitude 1314 mètres

(Figure N°28) : SONDAGE GEOPHYSIQUE - Ouled si Slimane. Sondage N°5 Point 5 : Y= N35° 02/ 34// ; X=E6° 56/ 41// et ; Altitude 1280 mètres

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b- Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de OULED SI SLIMANE :

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation montre l’éventuelle existence d’aquifères capable d’assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages : -Le sondage N°1 présente un conducteur au niveau 100 m -Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 140 m -Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 150 m -Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 150 mètres et 260 mètres. -Le sondage N°5 présente un aquifère au niveau des 70 mètres et 180 m c- COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE OULED SI SLIMANE (Figure N°29) : Conclusion : Au niveau de ce site de Oued si Slimane, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 1, 2,3

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Légende:

Ligne iso- résistivité:

épaisseur

résistivité

ρ a + e

A B

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Cas du site N°3 (Bouzendague) : a- Présentation des sondages et résultats de traitement par inversion des données géo électriques : SITE N°3 : BOUZENDAGUE : Le site comprend six sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

(Figure N°30) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 08/ 32// ; X=E7° 06/ 51// et ; Altitude 1257 mètres

(Figure N°31) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N°2 Point 2 : Y= N35° 08/ 30// ; X=E7° 06/ 24// et ; Altitude 1289 mètres

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67

(Figure N°32) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 08/ 20// ; X=E7° 06/ 40// et ; Altitude 1272 mètres

(Figure N°33) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N°4 Point 4 : Y= N35° 07/ 56// ; X=E7° 07/ 23// et ; Altitude 1226 mètres

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(Figure N°34) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Bouzendague. Sondage N°5 Point 5 : Y= N35° 08/ 48// ; X=E7° 07/ 05// et ; Altitude 1253 mètres

b- Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de BOUZENDAGUE :

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation montre l’éventuelle existence d’aquifères capable d’assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages :

-Le sondage N°1 présente un conducteur au niveau 90 mètres -Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 70 mètres et 290 mètres -Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 100 mètres et 220 mètres -Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 80 mètres. et 210 mètres -Le sondage N°5 présente un aquifère au niveau 80 mètres et 230 mètres. c- COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE BOUZENDAGUE (Figure N°35) : Conclusion : Au niveau de ce site de BOUZENDAGUE, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 1, 2,3

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ρ a + e

B

A

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Cas du site N°4 (Tagherbit) : a- Présentation des sondages et résultats de traitement par inversion des données géo- électriques :

SITE N°4 : TAGHERBIT Le site comprend six sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

(Figure N°36) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 08/ 22// ; X=E7° 05/ 22// et ; Altitude 1178 mètres

(Figure N°37) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N°2 Point 2 : Y= N35° 08/ 40// ; X=E7° 05/ 39// et ; Altitude 1178 mètres

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(Figure N°38) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 08/ 53// ; X=E7° 05/ 22// et ; Altitude 1141 mètres

(Figure N°39) : SONDAGE GEOPHYSIQUE Tagherbit. Sondage N°4 Point 4 : Y= N35° 09/ 30// ; X=E7° 05/ 30// et ; Altitude 1139 mètre

b- Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de TAGHERBIT:

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation montre l’éventuelle existence d’aquifères capable d’assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages -Le sondage N°1 présente un conducteur au niveau 70 mètres -Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 50 mètres et 210 mètres

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-Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 40 mètres et 200 mètres -Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 240 mètres. -Le sondage N°5 présente un aquifère au niveau 200 mètres c- COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE TAGHERBIT (Figure N°40) : Conclusion: Au niveau de ce site de Tagherbit, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 1, 2,3 IV.3.1.La zone de Taouzient :

L’étude géophysique menée sur la commune de Taouzient regroupe 04 sites à raison de 05 sondages par site dont le but est de chercher les aquifères profonds conducteurs pourront faire l’objet d’un éventuel forage. La profondeur d’investigation supposée à atteindre dépasse les deux cents mètres à l’aide du dispositif Schlumberger.

La coupe géoélectriques présentée donne la distribution en profondeur de la résistivité et des épaisseurs correspondantes. Ces paramètres nous permettront de confirmer éventuellement la présence ou la non présence d’un aquifère et proposer par conséquent un forage. IV.3.2.Situation géographique : Site N°1 : TABELBELT Le site comprend quatre sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 26/ 53// ; X=E6° 47/ 01// et ; Altitude 1151 mètres Point 2 : Y= N35° 27/ 05// ; X=E6° 47/ 01// et ; Altitude 1097 mètres Point 3 : Y= N35° 26/ 51// ; X=E6° 47/ 10// et ; Altitude 1159 mètres Point 4 : Y= N35° 27/ 19// ; X=E6° 46/ 56// et ; Altitude 1038 mètres Site N°2 : MEZOUAT Le site comprend trois sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 62/ 27// ; X=E6° 45/ 45// et ; Altitude 1265 mètres Point 2 : Y= N35° 26/ 26// ; X=E6° 46/ 18// et ; Altitude 1206 mètres Point 3 : Y= N35° 26/ 37// ; X=E6° 46/ 18// et ; Altitude 1174 mètres

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Lége

nde:

Li

gne

iso-

rés

istiv

ité:

épai

sseu

r

rési

stiv

ité

ρ a + e

B

A

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Site N°3 : TABAALIT Le site comprend quatre sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 27/ 35 ; X=E6° 47/ 19// et ; Altitude 1011 mètres Point 2 : Y= N35° 27/ 43 ; X=E6° 47/ 29// et ; Altitude 999 mètres Point 3 : Y= N35° 27/ 54 ; X=E6° 48/ 02// et ; Altitude 991 mètres Point 4 : Y= N35° 27/ 58 ; X=E6° 48/ 14// et ; Altitude 993 mètres Site N°4 : TAFRENT EL GHARBIA Le site comprend cinq sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 22/ 41 ; X=E6° 42/ 19// et ; Altitude 1417 mètres Point 2 : Y= N35° 22/ 36 ; X=E6° 42/ 57// et ; Altitude 1404 mètres Point 3 : Y= N35° 22/ 35 ; X=E6° 43/ 06// et ; Altitude 1396 mètres Point 4 : Y= N35° 22/ 14 ; X=E6° 43/ 28// et ; Altitude 1346 mètres Point 5 : Y= N35° 23/ 12 ; X=E6° 43/ 20// et ; Altitude 1336 mètres Site N°5 : BIR EL GUABSIA Le site comprend cinq sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes : Point 1 : Y= N35° 22/ 54// ; X=E6° 45/ 39// et ; Altitude 1361 mètres Point 2 : Y= N35° 22/ 51// ; X=E6° 45/ 44// et ; Altitude 1359 mètres Point 3 : Y= N35° 23/ 02// ; X=E6° 46/ 05// et ; Altitude 1304 mètres Point 4 : Y= N35° 23/ 08// ; X=E6° 45/ 54// et ; Altitude 1278 mètres Point 5 : Y= N35° 23 39 ; X=E6° 45/ 53// et ; Altitude 1336 mètres IV.3.3.Interprétation en résistivités réelles : a. Présentation des sondages et résultats de traitement par inversion des données géo électriques dans la région de TAOUZIENT :

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75

Les sondages géoélectriques présentés dans cette étude montre la présence de perturbations de faibles importances sur l’ensemble des terrains. Cela est dù essentiellement à la nature des terrains, souvent des dalles de calcaires en surface et graduellement en profondeurs des terrains légèrement salés, absorbant ou focalisant les courant électriques produisant ainsi le phénomène de polarisation des lignes de courant ce qui explique l’altération des courbes des différents sondages. Les sondages géoélectriques de résistivités présentés donnent les modèles géo électriques suivants : Cas du site N°1 (TABELBELT) : Le site comprend quatre sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

(Figure N°41) : Etude géophysique TABELBELT – Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 26/ 53// ; X=E6° 47/ 01// et ; Altitude 1151 mètres

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(Figure N°42) : Etude géophysique TABELBELT – Sondage N°2 Point 2 : Y= N35° 26/ 53// ; X=E6° 47/ 01// et ; Altitude 1151 mètres

(Figure N°43) : Etude géophysique TABELBELT – Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 27/ 05// ; X=E6° 47/ 01// et ; Altitude 1097 mètres

Page 78: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

77

(Figure N°44) : Etude géophysique TABELBELT – Sondage N°4 Point 4 : Y= N35° 26/ 51// ; X=E6° 47/ 10// et ; Altitude 1159 mètres

Cas du site N°2 (MEZOUAT) : Le site comprend trois sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

(Figure N°45) : Etude géophysique MAZOUAT – Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 26/ 27// ; X=E6° 45/ 45// et ; Altitude 1265 mètres

Page 79: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

78

(Figure N°46) : Etude géophysique MAZOUAT – Sondage N°2 Point 2 : Y= N35° 26/ 26// ; X=E6° 46/ 18// et ; Altitude 1206 mètres

(Figure N°47) : Etude géophysique MAZOUAT – Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 26/ 37// ; X=E6° 46/ 18// et ; Altitude 1174 mètres

Cas du site N°3 (TABAALIT) : Le site comprend quatre sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

Page 80: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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(Figure N°48) : Etude géophysique TABAALIT – Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 27/ 35// ; X=E6° 47/ 19// et ; Altitude 1011 mètres

(Figure N°49) : Etude géophysique TABAALIT – Sondage N°2 Point 2 : Y= N35° 27/ 43// ; X=E6° 47/ 29// et ; Altitude 999 mètres

Page 81: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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(Figure N°50) : Etude géophysique TABAALIT – Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 27/ 54// ; X=E6° 48/ 02// et ; Altitude 991 mètres

(Figure N°51) : Etude géophysique TABAALIT – Sondage N°4 Point 4 : Y= N35° 27/ 58// ; X=E6° 48/ 14// et ; Altitude 993 mètres

Cas du site N°4 (TAFRENT EL GHARBIA) : Le site comprend cinq sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

Page 82: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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(Figure N°52) : Etude géophysique TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 22/ 41// ; X=E6° 42/ 19// et ; Altitude 1417 mètres

(Figure N°53) : Etude géophysique TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°2

Point 2 : Y= N35° 22/ 36// ; X=E6° 42/ 57// et ; Altitude 1404 mètres

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(Figure N°54) : Etude géophysique TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 22/ 35// ; X=E6° 43/ 06// et ; Altitude 1396 mètres

(Figure N°55) : Etude géophysique TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°4 Point 4 : Y= N35° 22/ 14// ; X=E6° 43/ 28// et ; Altitude 1346 mètres

Page 84: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

83

(Figure N°56) : Etude géophysique TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°5 Point 5 : Y= N35° 23/ 12// ; X=E6° 43/ 20// et ; Altitude 1336 mètres

SITE N°5: BIR EL GUABSIA: Le site comprend quatre sondages répartis comme suit et situés aux points données par les coordonnées WGS-84 suivantes :

(Figure N°57) : Etude géophysique BIR EL GUABSIA – Sondage N°1 Point 1 : Y= N35° 22/ 54// ; X=E6° 45/ 39// et ; Altitude 1361 mètres

Page 85: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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(Figure N°58) : Etude géophysique BIR EL GUABSIA – Sondage N°2 Point 2 : Y= N35° 22/ 51// ; X=E6° 45/ 44// et ; Altitude 1359 mètres

(Figure N°59) : Etude géophysique BIR EL GUABSIA – Sondage N°3 Point 3 : Y= N35° 23/ 02// ; X=E6° 46/ 05// et ; Altitude 1304 mètres

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(Figure N°60) : Etude géophysique BIR EL GUABSIA – Sondage N°4 Point 4 : Y= N35° 23/ 08// ; X=E6° 45/ 54// et ; Altitude 1278 mètres

(Figure N°61) : Etude géophysique BIR EL GUABSIA – Sondage N°5 Point 5 : Y= N35° 23/ 39// ; X=E6° 45/ 53// et ; Altitude 1336 mètres

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86

b. Résultats géophysiques : b.1.Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de TABELBELT : L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation révèle l’existence d’aquifères capable de jouer un rôle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages. Le sondage N°1 présente deux conducteurs l’un au niveau 100 m et le second au niveau des 220 mètres. Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 130 m et le second aux environs des 170 mètres. Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 110 m. Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 94 mètres et 130 mètres. c.1.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE TABELBELT (Figure N°62): Conclusion : Au niveau de ce site de TABELBELT, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 2,3 et 4

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87

Lége

nde:

Li

gne

iso-

rés

istiv

ité:

épai

sseu

r

rés

istiv

ité

ρ a + e

B

A

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88

b.2.Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de MEZOUAT :

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation révèle l’existence d’aquifères capable de jouer un rôle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages. Le sondage N°1 présente deux conducteurs l’un au niveau 92 m et le second au niveau des 130 mètres. Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 90 m. Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 80 m et le second aux environs des 120 mètres. c.2.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE MEZOUAT (Figure N°63) :

Conclusion : Au niveau de ce site de MEZOUAT, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 1,2 et 3

Légende:

Ligne iso- résistivité:

épaisseur

résistivité

ρ

a +

e

A B

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89

b.3.Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de TABAALIT :

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation révèle l’existence d’aquifères capable de jouer un rôle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages. Le sondage N°1 présente deux conducteurs l’un au niveau 150 m et le second au niveau des 170 mètres. Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 90 m. Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 120 mètres environs. Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 90 mètres c.3.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE TABAALIT (Figure N°64) :

Légende:

Ligne iso- résistivité:

épaisseur

résistivité

ρ a

+ e

A B

Page 91: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

90

Conclusion : Au niveau de ce site de TABAALIT, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 1,2 et 4 b.4.Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de TAFRENT EL GHARBIA :

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation révèle l’existence d’aquifères capable de jouer un rôle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages. Le sondage N°1 présente deux conducteurs l’un au niveau 60 m et le second au niveau des 185 mètres. Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 70 m. Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 70. Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 90 mètres Le sondage N°5 présente un aquifère au niveau 90 m c.4.COUPE GEOELECTRIQUES DES SONDAGES DE TAFRENT EL GHARBIA (Figure N°65) :

Légende:

Ligne iso- résistivité:

épaisseur

résistivité

B A

ρ a

+ e

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91

Conclusion : Au niveau de ce site de TAFRENT EL GHARBIA, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 2,3 et 5 b.5.Résultats d’interprétation après inversion et modélisation des sondages de BIR EL GUABSIA :

L’étude géophysique réalisée dans ce site après inversion et modélisation révèle l’existence d’aquifères capable de jouer un rôle dynamique et assurer une exploitation favorable au niveau des différents sondages. Le sondage N°1 présente deux conducteurs l’un au niveau 80 m . Le sondage N°2 présente un aquifère au niveau des 75. Le sondage N°3 présente un aquifère au niveau des 80 m . Le sondage N°4 présente un aquifère au niveau des 60. Le sondage N°5 présente un aquifère au niveau 50 m c.5.COUPE GEO ELECTRIQUES DES SONDAGES DE BIR EL GUABSIA (Figure N°66) :

Légende:

Ligne iso- résistivité:

épaisseur

résistivité

ρ a

+ e

A B

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92

Conclusion: Au niveau de ce site de BIR EL GUABSIA, les résultats d’interprétation sont favorables pour un forage au niveau des sondages 2,3 et 4

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Chapitre –V- Cadre hydrogéologique

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Chapitre –V- Cadre hydrogéologique V.1.1.Introduction :

En évaluant la structure et la texture des formations qui constituent l’environnement

géologiques immédiat du site de l’étude, on peut dire que les seules formations suscitant un intérêt hydrogéologique et susceptibles de se comporter comme étant un aquifère sont :

a- Zone de Taouzient : a- Quaternaire : sable et graviers. b- Plio-quaternaire : galets, graviers et conglomérats séparées par des couches d’argiles. c- Miocène : grés. b- Zone de Kheirane (figure 67+68): a- Maastrichtien : calcaires crayeux blanc. b- Eocène inférieur : calcaires. c- Oligocène : poudingues, conglomérats et grés. V.1.2.Caractéristiques hydrogéologiques des formations : V.1.2.1.les niveaux imperméables : V.1.2.1.1.Tortonien supérieur : Constitué essentiellement par des argiles beiges et rouges constituant une bande imperméable et discontinue. V.1.2.1.2.Maastrichtien inférieur et Campanien :

Ce sont des alternances de marnes gris-beige et de marnes beige, formant un substratum

imperméable qui empêchent toutes infiltration. V.1.2.1.3.Santonien :

C’est un ensemble de marne gris-bleu, avec à la base des marno-calcaires. Bien que les

calcaires puissent présenter une certaine perméabilité, la formation jouer dans son ensemble le rôle de niveau écran dans le sens vertical, ceci en raison de l’intercalation marneuse. V.1.2.1.4.Coniacien :

Ce sont des alternances de marnes beiges ou grises et de marno-calcaires gris qui constituent

un ensemble imperméable. V.1.2.1.5.Turonien :

Représenté par des marnes grises à beiges et de petits banc de calcaires et marno-calcaires blanchâtres. Cet ensemble est imperméable malgré la présence des calcaires.

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68

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V.1.2.1.6.Cénomanien inférieur :

Les terrains cénomaniens inférieur dans la région de Khenchela ; constituent un substratum marneux. V.1.2.2.les niveaux perméable : (log hydrogéolologique planche –I-). V.1.2.2.1.Quaternaire :

Graviers, sable, grossiers galets et calcaires, constituent l’essentiel de ces formations. Ces horizons perméables ont des épaisseurs variables (entre 10m au sud et 30m au nord de la plaine). V.1.2.2.2.Tortonien :

Gréseux, affleure que dans la partie nord (bassin de Touffana). Il constituer un bon aquifère.

V.1.2.2.3.Eocène inférieur :

Sont des calcaires, ces niveaux présentent un intérêt hydrogéologique dans la partie sud (synclinal de Ouled Rechaich). V.1.2.2.4.Maastrichtien supérieur :

Les calcaires du Maastrichtien supérieur constituent l’élément essentiel de la région, ce

niveau assez épais (150 mètres) ; et couvrant d’importantes superficies de calcaires bien fissurés et

karstifiés (DUROZOY, 1949), au moins sur une certaine épaisseur ; il constitue un milieu favorable

à l’accumulation des eaux souterraines et se présente comme le principal réservoir de la région.

V.1.3.Différents aquifères :

L’examen des différentes formations géologiques dans les 2 zones d’études nous permet de

mettre plusieurs systèmes, et chacun d’entre eux possède des propriétés chimiques et dynamiques

dans les deux zones d’études.

On distingue trois grands systèmes hydrogéologiques et qui sont :

V.1.3.1.Le système aquifère du Quaternaire :

Cet aquifère possède des propriétés hydrauliques et hydrodynamiques qui diffèrent d’un

secteur à un autre.

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98

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La puissance des sédiments quaternaires accumulés et reconnus dans la plaine de Touffana,

laisse présager que le bassin aurait fonctionné comme une cuvette d’éffendrement, et que les

couches sous jacentes ont une position synclinale (DUROZOY, 1949).

Le Quaternaire jouit d’un pouvoir de percolation important imputé probablement et en

grande partie à la nature lithologique des terrains superficiels.

Ce privilège lui confère, de surcroît d’une alimentation indirect, latérale à partir des massifs

bordiers et par drainance des eaux de la nappe des calcaires maastrichtiens dans la partie sud dans le

synclinal de Ouled Rechaich et par les eaux de la nappe des grés miocènes du synclinal de

Touffana, il existe aussi une alimentation direct par les eaux de pluie récoltées sur les deux bassins.

Notons que la présence d’une sédimentation fine hétérogène, réduit la perméabilité de cette

formation surtout dans l’extrême nord.

V.1.3.2.le système aquifère du Miocène :

Le Tortonien inférieur est constitué essentiellement d’un ensemble argilo-gréseux épais de

300 à 400 mètres. Ces formations constituent une perméabilité d’interstice et sont visibles dans les

ravinements dans les alentours de Touffana.

V.1.3.4.le système aquifère du Crétacé :

Le Maastrichtien supérieur d’une puissance de l’ordre de 150 mètres, est constitue de

calcaires blanc, fissuré et fortement diaclase. Ces calcaires sont visibles aux Djebels Tafrent,

Boutoukhma et Fedjijet.

Ils forment une aréole de l’ordre de 8 km2, créant ainsi de notables zones d’alimentations. La

perméabilité de ces calcaires est attribuée à une fissuration bien développée.

La faible pente du terrain et le ruissellement restreint des eaux superficielles montrent bien

que les calcaires maastrichtien supérieur possèdent un bon coefficient d’infiltration.

V.1.4.Mise en évidence des différentes nappes :

Page 101: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

100

V.1.4.1.La nappe superficielle du Quaternaire :

La nappe superficielle circule dans des éléments détritiques du quaternaires (sables et

graviers).

La puissance de la nappe varie de 10 à 30m, selon la profondeur du substratum argileux et

l’importance du remplissage quaternaire dans la dépression (DUROZOY, 1949). La nappe est dans

l’ensemble de la plaine peu profonde et se situe à 5 mètres.

V.1.4.2.La nappe profonde :

On appelle nappes profondes tous les aquifères contenus dans les formations grossières du

plio-villafranchien.

Ces nappes superposées sur des profondeurs qui atteignent 200 m et plus, circulent dans des

galets, graviers, et conglomérats, séparées par des couches d’argile.

L’inventaire sur terrain montre que ces nappes profondes sont captées par une centaine de

forages dont la profondeur varie de 120 à 200 m. Leur aire d’alimentation se situe au sud sur le

flanc septentrional du massif du Dj.Chélia.

Les ouvrages de captages possèdent de bons débits qui varient de 12 l/s à 40 l/s. le meilleur

forage captant cette nappe est celui de Fais à l’est du site de Tabelbalt, a recoupé sur 150 mètres des

formations de remplissages grossiers, avec un débit de 50 l/s.

V.1.4.3.La nappe des grés :

Les grés du Miocène sont surtout présents au sud de Touffana et au nord sur l’anticlinal de

Dj.Amrane.

Ces formations se poursuivent de part et d’autre sous le Miocène supérieur sous forme d’un

synclinal étiré dans le sens est-ouest.

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101

Les débits de l’aquifère gréseux du Miocène dépendent du degrés d’altération ainsi que

l’épaisseur captée (exemple : forage de Touffana : profondeur 260 mètres, niveau statique : 27

mètres, débit = 5 l/s).

V.1.4.4.La nappe profonde du Maastrichtien supérieur (dans la zone de Khairane) :

La nappe se situe dans les calcaires du Maastrichtien supérieur, constituant ainsi un aquifère

important dont l’épaisseur est de l’ordre de 200 m (DUROZOY, 1949). Cet aquifère est reconnu par

un nombre de forage qui le captaient entre la région Chachar et Babar.

L’importance hydraulique des calcaires maastrichtien est énormes, cette nappe est

actuellement exploitée par des forages destinais à l’A E P des grandes villes comme Ain Beida et

Khenchela et à l’irrigation des plaines avoisinantes, elle constitue le château d’eau de la région.

V.1.5.Piézomètrie :

Deux compagnes pièzométriques ont été réalisées, l’une en Basse Eaux "Octobre 2007" et

l’autre en Hautes Eaux "Mai 2008 ". Des prélèvements d’échantillons pour l’analyse chimique ont

été réalisés en même temps sur la plupart des puits sélectionnés.

Deux cartes pièzométriques ont été dressées. L’élaboration de tels documents est très

importante pour la compréhension du comportement de la nappe, et contribuent aussi à définir : le

sens d’écoulement, les zones d’alimentations, de drainage et la profondeur de la nappe.

V.1.5.1.Interprétation des cartes pièzométriques :

L’interprétation au détail prés les deux cartes pièzométriques nous a semblé inutile ; car

entre la période des hautes eaux et basses eaux, mis a part le relèvement général de la nappe entre

Octobre 2007 et Mai 2008, la nappe présente des similitudes et garde presque les mêmes traits, la

même morphologie, la même structure et le même sens d’écoulement. C’est la raison pour la quelle

il nous a apparu judicieux de s’attarder en commentant exhaustivement une carte que les deux a la

fois.

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V.1.5.1.1.Carte pièzométrique en période des Basses Eaux (Figure N° 69) :

Comme en témoigne l’agencement des lignes de courant et la disposition des axes

d’écoulement (Figure N° 69), on remarque que la zone est caractérisée par la présence d’une ligne

de partage des eaux de direction SE-NO, et les axes principaux d’écoulement convergent vers les

deux oueds : O.Boulfreiss et O.Mlyh.

Les limites géologiques incarnés par les calcaires maastrichtiens et les grés miocènes

assurent l’alimentation en eau de la plaine. Cette alimentation se fait latéralement et par

déversement souterrain à partir des massifs bordiers.

L’écartement des courbes pièzométriques est en fonction du gradient hydraulique (i=∆H/L).

Il lié directement à la perméabilité du milieu, à la vitesse et au débit d’écoulement.

Le calcul du gradient hydraulique effectué en différents secteurs de la nappe a montré des

valeurs décroissantes dans le sens d’écoulement. Ces valeurs varient entre : 1% pour les faibles

valeurs et 7% pour les fortes.

Au centre de la plaine, le gradient hydraulique croit dans le sens d’écoulement. Il passe de

0.012 en amont prés des affleurements gréseux à 0.07 en aval. Ces gradients relativement faible en

amont qui correspondraient soit, à des zones de bonne perméabilité due a la présence des grés et des

graviers grossiers, ou à une bonne alimentation de la nappe par les eaux venant des versant Nord

des massifs des Aurès, ou encore à un seuil hydraulique qui donne des courbes isopièzes

brusquement rapprochées et très serrées (extrême SE) (CASTANY 1982, p 184).

La partie SO est caractérisée par une zone de partage des eaux, qui sont liées aux zones

topographiquement élevées, dont le gradient hydraulique calculé est de l’ordre de 0.015, et qui

indique la bonne perméabilité des terrains au Sud de la plaine.

V.1.5.1.2.Carte pièzométrique en période des Haute Eaux (Figure N° 70) :

Dans cette période, la nappe garde la même morphologie et les mêmes structures entre les

deux périodes (Figure N° 70), Les différents axes d’écoulement décrits sur la carte en basses eaux

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103

subsistent. La direction majeure des eaux reste sensiblement la même qu’en basses eaux.

L’écoulement se fait globalement en deux directions ; un sens SO-NE et un sens SE-NO.

Le gradient hydraulique (i=∆H/L), ne varie pas beaucoup qu’en période des basses eaux.

Ainsi en amont, les courbes isopièzes se resserrent sensiblement comparativement à la période

d’étiage suite à la remonté du niveau de la nappe par un apport d’eau important qui provient des

massifs bordiers. Le gradient passe de 0.06 (dans le secteur SE) et de 0.009 (au centre de la nappe),

ainsi 0.013 (au SO) à 0.04 en aval.

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104

69

N

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105

70

N

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106

HYDRODYNAMIQUE SOUTERRAINE ETUDE DES CARACTERISTIQUES HYDRODYNAMIQUES

V.2.1.Introduction : Définitions et concepts de base :

Les expérimentations sur terrain, par des puits de sondages, sont des tests portants par sur les modifications du comportement hydrodynamique du complexe aquifère/ouvrage de captage, en réponse à une impulsion créer par un pompage à débit constant. Leur exécution doit être conduite avec la même rigueur scientifique qu’une expérience de physique. Les essais par pompage poursuivent quatre buts, dans l’ordre croissant de complexité :

1- détermination des caractéristiques du complexe aquifère/ ouvrage de captage. C’est l’essai de puits, destiné à l’équipement technique de l’ouvrage.

2- Mesure sur le terrain des paramètres hydrodynamiques de l’aquifère : transmissivité et coefficient d’emmagasinement.

3- Etude quantitative des caractéristiques particulières de l’aquifère : test des conditions aux limites, structure, hétérogénéité, drainance,…etc.

4- Observation direct, en vraie grandeur, de l’effet de l’exploitation sur l’aquifère, prévision de l’évolution des rabattements en fonction des débits pompés. Evaluation de la ressource en eau souterraine exploitable (CASTANY).

V.2.2.Résultats des différents essais : Forage de Taouzient (I 08) :

Le forage de Taouzient I 08 est implanté dans les formations du Quaternaire formé de terre

arable ; argile, sables et calcaire lacustre, le Crétacé formé de marne et marno-calcaires (voire Figure N°71). Les essais de pompages au niveau de ce forage ont été réalisés à trois paliers avec une durée de 24 heures.

Les données de ces essais sont représentées dans le tableau suivant :

Palier N°

Durée (mn)

Niveau statique NS (m)

Niveau dynamique

ND (m)

Rabattement S (m)

Débit Q (l/s)

Rabattement spécifique

(m) 1 480 14.24 31.98 17.74 2 8.87 2 480 9.98 21.15 11.17 3 3.71 3 480 8.4 23.57 15.17 4 3.79

Tableau N° 8 : Données des essais de pompage pour le forage de

Taouzient I 08

V.2.2.1.Représentation graphique des données et interprétation : V.2.2.1.1.Droite : débit/rabattement spécifique : (S/Q = f (Q)).

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107

71

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108

Le rabattement spécifique (S/Q), est la valeur de rabattement mesurée dans le forage

rapportée au débit pompé (Q), dans les conditions d’essais de pompage ; il est exprimé en [m/l/s]. Les trois couple des valeurs (S/Q = f (Q)), sont portés sur un graphe, il est impossible de

prévoir un cas des courbe traduisant une relation, cela est dù a une anomalie causée par le non respect de la procédure de déroulement des essais par paliers, donc le calcul des pertes de charges linéaires et quadratiques est impossible : l’essais est incorrect. V.2.2.1.2.Courbe de descente :

Pour la courbe de descente, les données de l’essais de pompage sont reportées sur un papier

graphique semi logarithmique. Les temps de pompage sont exprimés en minute et représentent en abscisse logarithmique et les rabattements sont exprimées en mètre et représentés en ordre linéaire.

V.2.2.1.3.Courbe de remontée : L’équation de la courbe de remontée est de type :

Sr = I [Log (t-t’)/t’], d’où : Sr : désigne le rabattement résiduel, exprimé en minute ; t : désigne la durée de pompage, exprimé seconde ; t : désigne le temps écoulé depuis l’arrêt du pompage exprimé en seconde ;

V.2.2.1.4.Interprétation quantitative :

La méthode appliquée est celle de (E.Jacob, 1950), car la composante verticale de la vitesse

est négligeable et le rabattement varie en fonction du temps : a- Equation de descente : S = 0.183 (Q/T) Log [2.25Tt/X2 s]. b- Equation de remontée : Sr = 0.183 (Q/T) Log [t+t’/t’]. S : désigne le rabattement observé au temps t, en m ; Sr: désigne le rabattement résiduel, en mètre ; Q : désigne le débit de pompage, en l/s ; T : désigne la transmissivité de l’aquifère, en m2/s ; t : désigne la durée de pompage, en seconde ; t’ : désigne le temps écoulé depuis l’arrêt de pompage ; en seconde ; X : désigne la distance du forage de pompage à un piézomètre, en mètre ; s : désigne le coefficient d’emmagasinement ; V.2.3.Paramètres hydrodynamiques : V.2.3.1.La transmissivité :

La transmissivité d’un aquifère c’est le débit d’eau qui s’écoule par unité de largeur (m)

d’un aquifère sous l’effet d’une unité de gradient hydraulique (i). Elle évalue la fonction conduite de l’aquifère, c’est aussi le pouvoir d’un aquifère de transmettre de l’eau sous pression. Elle est exprimée en m2/s, et elle est donnée par la formule suivante :

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T = 0.183 Q/C d’où ; T : désigne la transmissivité en m2/s ; Q : désigne le débit de pompage en m3/s ; C : désigne la pente de la droite représentative, déterminé comme suit : Pour la courbe de descente « C », est donnée par : C = ∆ S/∆ Log t = (S2 – S1) ∆Log t.

Pour la courbe de remontée « C », est donnée par : C = ∆ S/∆ Log [t + t’] = (S2 – S1)/ ∆Log [t + t’/ t’].

Les différentes valeurs de “ C “, calculées à partir des graphes de remonté et de descente représentées dans le tableau suivant:

Débit m3/s x 10-3 Pente (m) Transmissivité m2/s Descente 5 18.5 4.9.10-5 remontée 5 23 3.9.10-5

Tableau N° 9: valeurs des transmissivités

La valeur de la transmissivité durant la descente est la bonne valeur avec: T = 4.9.10-5m2/s. Notons, que cette valeur traduise une mauvaise transmissivité de l’aquifère. V.2.3.2.La perméabilité : La perméabilité d’un aquifère K, est définie comme suit : C’est la quantité de fluide traversant une unité de section perpendiculaire à un écoulement sous un gradient égale à l’unité et donnée par la formule simplifiée suivante : K = T/e avec ; K : désigne la perméabilité en m/s ; T : désigne la transmissivité en m2/s ; e : désigne l’épaisseur de la couche aquifère ; Les différentes valeurs de K sont représentées, dans le tableau suivant :

Transmissivité m2/s Epaisseur (m) Perméabilité (m/s) descente 4.9.10-5 16.9 2.9.10-6

remontée 3.9.10-9 16.9 2.3.10-6

Tableau N° 10: valeurs des perméabilités.

La valeur moyenne de la de la perméabilité Km est la valeur caractéristique de l’aquifère : Km = Kd +Kr /2. Km =2.6.10-6 m/s, il s’agit d’une mauvaise perméabilité.

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110

V.2.3.3.Coefficient d’emmagasinement : Le coefficient d’emmagasinement (storage coefficient) S, est le rapport du volume d’eau libéré ou emmagasiné, par unité de surface de l’aquifère un m2 à la variation de charge hydraulique h correspondante (Gilbert Castany, 1982). Dans notre cas on ne peut pas calculer S, par manque d’un piézomètre d’observation.

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V.2.4.Conclusion : Dans cette étude, il ressort que la plaine de Taouzient est occupée par un matériau alluvionnaire hétérogène fin formé essentiellement par l’argile, sable, gravier et les grés. Le milieu possède une porosité de pores où la sédimentation fine (argile et sable fin) réduit considérablement la perméabilité pour la rendre relativement faible sur la quasi-totalité de la plaine, cette perméabilité est de l’ordre de 10-6 m/s. Pour le secteur de Kheirane, la zone est caractérisée par une sédimentation carbonatée ; des calcaires et calcaires crayeux blanc, poudingues, conglomérats et grés. Ce milieu possède une porosité en grande qui traduit des capacités énormes en eaux souterraines. Le substratum, est représenté par des formations argilo-marneuses. Les flancs Nord du massif du Chelia, assurent l’alimentation latérale de la plaine, et orientés les écoulements vers le Nord-Est de la plaine, où on rencontre plus loin la sebkha qui joue le rôle d’éponge de drainage de toutes les eaux du système aquifère. Dans la zone de Kheirane les versants Sud des monts : Mhadjib, Rhafès, Tardjelt, El Mekered, Bou Zenndeg et le flanc Nord du dj. Metred drainent les eaux superficielles et alimentent les calcaires maastrichtiennes et éocènes inférieur qui joue le rôle d’un château d’eau du secteur, et qui déversent ces eaux plus loin dans le chott de Melrhir. L’alimentation des nappes se fait de deux manières, directe par les eaux de pluie et indirecte par les eaux qui dévalaient les massifs bordiers en plus ils peut existe des échanges inter-nappes ou par drainance. La transmissivité présente des valeurs relativement faibles, cette transmissivité est trop influencée par une perméabilité mauvaise de l’ordre de 10-5 m2/s. Notons que les pompages intensifs, dans le secteur amont de la plaine, peuvent perturber dans le temps les caractéristiques hydrodynamiques des formations constituant les aquifères. Ce qui provoque l’invasion des sels dans les parties les plus Nord. Ceci peut changer la répartition de la perméabilité, dont l’eau salée, peut déssoudre plus de calcaire que l’eau douce, car la concentration en sels dissous influence l’activité de chaque ion dans la solution. Par exemple, si l’on ajoute du NaCl dans une solution saturée en calcite, la force ionique augmentera en diminuant le coefficient d’activité. Pour que l’activité puisse demeurée à la valeur nécessaire pour la saturation, la molalité de Ca doit augmenter par dissolution de plus en plus de

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calcaire. L’envahissement d’eau salée pourrait donc aboutir à avoir une perméabilité plus faible dans le calcaire. En outre, on peut avoir des précipitations de calcite ou d’autre minéraux par suite de mélange de deux types d’eaux qui, ni l’un, ni l’autre ne donnaient par suite de mélange. Par exemple, dans certaines conditions le mélange d’eau salée devenue saturée en calcite par suite de son cheminement à travers l’aquifère, avec une eau douce également saturée en calcite formerait une solution saturée à partir de laquelle la calcite précipiterait à la diminution de la perméabilité (in Moulay Idriss Hassani, 1987).

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Chapitre –VI- Cadre hydrochimique

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Chapitre -VI- Cadre hydrochimique VI.1.Introduction : Le présent chapitre traite la qualité physico-chimique des eaux souterraines, donc il est nécessaire d’étudier les influences lithologiques sur la minéralisation. Pour cela, on doit analyser une eau, juger de ses qualités et le cas échéant décider des mesures à prendre ou du traitement adéquat à suivre selon l’usage auquel cette eau est destinée. La comparaison des concentrations en éléments majeurs est indispensable, pour vérifier les hypothèses émises au sujet de certaines réflexions, ayant trait aux phénomènes modificateurs dans les nappes, les faciès géologiques et échange de base, ainsi que les phénomènes liés à la concentration par dissolution et par évaporation, aux échanges hydrauliques entre les différentes nappes et au sens général d’écoulement des eaux d’une part et les zones considérées comme terrains plus au moins perméable.

Enfin, les analyses d’eau permettront de cerner les secteurs les plus pollués et classer les différentes eaux dans la région. VI.2.Origine et signification géochimique des éléments chimiques :

a- les ions Ca et Mg :

Ces ions ont toujours une origine interne au système. Ils proviennent surtout, de la dissolution des roches calcaires et dolomitiques. Le calcium peut aussi provenir du gypse, ils indiquent, principalement le temps de séjour de l’eau dans l’aquifère. b- les ions Cl, Na et K :

Ils ont un origine, principalement externe. Ils peuvent provenir des formations salifères du Trias ou des formations marneuses et argileuses. Na et K peuvent provenir de l’altération des minéraux silicatés. En revanche l’élément Cl peut avoir une origine météorique (lessivage des formations lithologiques par les apports pluviométriques), ces ions sont, généralement, très peu abondants dans les terrains carbonatés, excepté dans des conditions particulières de gisement (Bakalowicz, 1979).

c- les ions sulfatés :

Les eaux naturelles contiennent, pratiquement, toujours des ions sulfatés dans des proportions très variables. Leurs présences résultent de la légère solubilité des sulfates de calcium dans les roches gypseuses et de l’oxydation des sulfures se trouvant dans les roches. Cependant, ils peuvent aussi provenir de l’oxydation dans l’atmosphère, de l’anhydrite sulfureuse par combustion des hydrocarbures (Bakalowicz, 1979). VI.3.Caractéristiques physico-chimiques :

a- la température :

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La température de l’eau est un paramètre d’une grande utilité en ce qui concerne les études hydrogéologiques. Elle est nécessaire pour déterminer les équilibres chimiques entre les diverses espèces en présence. La concentration de certains éléments dissous ou les rapports des concentrations d’éléments entre eux, sont l’image des conditions d’équilibre et qui sont en fonction de la température atteint par l’eau souterraine. On peut en déduire des informations sur la profondeur de l’écoulement souterrain, le temps de résidence de l’eau dans l’aquifère (les eaux souterraines sont influencées par les propriétés thermiques de la roche), ainsi que son origine. Habituellement, on mesure également la température de l’air (ou mieux encore, on donne une indication de la température moyenne du jour de mesure) qui permet de vérifier, les conditions climatiques dans les quelles l’échantillonnage s’est déroulé et d’expliquer d’éventuelles anomalies dans les résultats des analyses géochimiques.

b- la conductivité :

Elle traduit une aptitude de l’eau à laisser passer le courant électrique ; c’est une mesure rapide de la teneur globale en électrolytes d’une solution ; c’est un outil nécessaire à l’estimation de la minéralisation. La minéralisation globale (g/l), est approximativement égale au produit de la conductivité électrique à 25°C par un coefficient compris entre 0.55 et 0.75 pour la majorité des eaux souterraines (Freeze et Cherry, 1979). La conductivité augmente lorsque la température s’accroît, de ce fait on possède toujours à une correction par rapport à une température de référence (20°C ou 25°C).

c- le pH :

Il s’agit d’un paramètre capital pour le calcul des équilibres thermodynamiques, il joue un rôle primordial, à la fois, dans les propriétés physico-chimiques (acidité, agressivité), dans les processus biologiques et dans l’efficacité des traitements des eaux, le pH doit être mesuré le plus souvent et de préférence in- situ. VI.4.le résidu sec : Le résidu sec est obtenu par dessiccation à 110°C, il correspond à la totalité des sels dissous et donne donc une idée sur le degré de minéralisation des eaux. Le paramètre salinité est le plus fréquemment utilisé pour classer les eaux, notamment au niveau des grands aquifères. VI.5.Evolution chimique des eaux souterraines et interprétation hydrogéologique :

Les résultats des analyses des différents cations et anions très importants, ils nous permettent

la détermination des faciès chimique des eaux et de dégager les zonalités regroupant des faciès hydrochimiques. Au sein de la même nappe, l’eau peut en effet subir les effets de plusieurs phénomènes (nouvelles dissolutions, réduction des sulfates, échange de base, etc..), capable de modifier partiellement et par fois même totalement l’aspect chimique de l’eau. Cependant la mise en solution est certainement l’un des phénomènes les plus importants de la chimie des eaux souterraines, qui se fait par l’attaque des substances liées à la lithologie du terrain par les eaux qui circulent dans la nappe. VI.5.1.Etude des cations :

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VI.5.1.1.Carte du calcium Ca++ (Figure N° 74) : Le calcium Ca++, se trouve en quantité appréciable dans la quasi-totalité des eaux superficielles et souterraines. Il constitue un élément dominant des eaux potables des hauts plateaux constantinois, sa dissolution résulte principalement de l’infiltration des eaux de surface à travers les formations carbonatées par le gaz carbonique dans l’eau. CaCO3 +CO2 ↔ Ca ++ + 2HCO3 On note aussi que le calcium peut provenir également des formations gypsifères (CaSO4 (H2O)2) qui sont fortement solubles. La carte d’iso teneur en Ca++ montre que les teneurs des ions Ca++ augmentent dans le sens d’écoulement dans le NE et l’inverse pour le SO. On peut dire que les valeurs sont d’origine calcaire. En général, la plaine est caractérisée par des valeurs qui dépassent 100 mg/l et atteigne 540 mg/l. VI.5.1.2.Carte du magnésium Mg++ (Figure N° 75) : Le magnésium Mg++, a son origine dans les formations géologiques traversées par l’eau, soit par dissolution des formations dolomitique qui n’est possible que grâce à la présence du gaz carbonique, et aussi de la dissolution de MgSO4 dans les terrains gypseux. On note enfin que la mise en solution de Mg++ est très difficile et nécessite beaucoup de temps de contacte. La carte d’isoteneurs en Mg++ montre que : -dans la partie SO : on a un diminution progressive des valeurs de Mg++ à partir des bordures des massifs jusqu’au les parties situées au NO. -dans la partie NE les valeurs de Mg++ augmentent avec le sens de l’oued Mlyh. Les valeurs très élevées de Mg++, qui ne peut expliquer que par la présence de la dolomie VI.5.1.3.Carte du sodium Na+ et le potassium K+ (Figure N° 76) : Le sodium est toujours présent dans les eaux naturelles en proportions très variables, il provient essentiellement de lessivage des formations riches en NaCl, et il provient aussi des formations salifères (chotts), par pompage intense ou des rejets des eaux usées d’origines domestiques et industrielles. Le potassium est beaucoup moins abondant que le sodium et dépassent rarement des teneurs supérieurs à 20 mg/l. La carte d’isoteneurs en (Na++ K+), montre que les concentrations varient de70 mg/l jusqu’au 127.22 mg/l, dont les valeurs élevées sont signalées au NE et au centre de la plaine, qui sont liées à la présence des eaux usées dans l’oued.

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Notons aussi, le pouvoir d’oxydo-réduction entre les alcalinoterreux et les alcalins (due à la présence des marnes et les argiles dans les terrains traversés au centre de la plaine), qui ont une tendance à libérer Ca++ et Mg++ et capter les Na+ et K+. VI.5.2.Etude des anions : VI.5.2.1.Carte des chlorures Cl- (Figure N°77) : L’eau contient presque toujours des chlorures mais, en proportions très variables. La teneur en chlorure augmente généralement avec le degré de minéralisation d’une eau. La carte des chlorures (Figure N°77) dans la zone de Taouzient présente une évolution croissante des chlorures dans le sens d’écoulement dans la partie Ne et l’inverse pour la partie SO, leur origine est diverse, ils proviennent : -des rejets des eaux usées d’origine domestique. -des rejets d’origine industrielle tel que l’acide HCl. -de la dissolution des sels naturels pour lessivage des terrains salifères. Pour notre cas, la première origine serait la plus probable et un degré moindre pour le deuxième. La carte d’isoteneurs en Cl- , montre que les eaux usées collectées par l’oued Mlyh et ses affluents, ainsi que les rejets de la ville de Fais et de quelque mechtas regroupées en agglomération au NE, sont très riches en chlorures car l’organisme humain élimine la totalité des chlorures ingérés dans l’ensemble de son alimentation, surtout les excrétions humaines en particulier l’urine, riche en chlorures et responsable d’un apport d’environ de 0.6 gr de chlorure par personne et par jour (TARDET-HENRY, 1984). Par pompage ou par drainage de ces eaux vont migrer pour contaminer toute la nappe. C’est pourquoi une augmentation de la teneur en chlorure dans un réseau d’eau potable peut parfois être signe une infiltration d’eau usée. Dans la partie SO, on note que les concentrations diminuent lorsqu’on se déplace dans le sens d’écoulement, ce-ci expliquée par la dégradation du chlore par les bactéries et la température. Les engrais chimiques, très sollicités pare les paysans notamment, dans le centre et le nord de la plaine. VI.5.2.2.Carte des sulfates SO4

-- (Figure N°78) : La carte des sulfates (Figure N°78), présente des similitudes avec la carte des chlorures, la présence des sulfates dans l’eau résulte : -de la légère solubilité du sulfate de calcium des roches gypseuses ; -de l’oxydation des sulfates de calcium ; -des eaux usées industriels contenants de l’acide sulfurique (H2SO4) et de lessivage des engrais ; -de l’oxydation du sulfate d’hydrogène et des oxydes de soufre émis dans l’atmosphère puis menés lors des précipitations. Sur la carte, nous observons deux zones à fortes concentrations en sulfates, au Sud et au NE, les concentrations atteindre 1200 mg/l au NE et 1390 mg/l au Sud, les deux zones sont caractérisées

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par l’activité agricole, dont la pollution agricole due aux engrais chimiques est le facteur principal des valeurs élevées de sulfates dans les eaux. VI.5.2.3.Carte des bicarbonates HCO3

-- (Figure N° 79) :

La dissolution des roches carbonatées est l’origine principale des bicarbonates, ces derniers résultent de l’équilibre physico-chimique entre la roche, l’eau et le gaz carbonique d’après l’équation générale suivante :

HCO 3 (roche) + CO2 + H2O ↔ X2+2 + 2HCO3

- Donc la dissolution des roches carbonates dépend de plusieurs paramètres tels que : -la tension du CO2 dissous ; - pH de l’eau ; -la température de l’eau ; -Nature des terrains traversés. La carte d’isoteneurs en HCO3, montre que les concentrations en bicarbonates varient de 146.4 mg/l jusqu’à 400 mg/l. Les valeurs de HCO3 augmentent progressivement dés les zones d’alimentations qui sont les massifs vers la plaine, et qui peut expliquer par le lessivage des terrains traversés. VI.5.3.Etude des valeurs relatives : VI.5.3.1.Indice d’échange de base (i.e.b) : Au cours de leur trajet souterrain, les eaux entrent en contacte avec les différentes substances qui ont la propriété d’échanger leurs ions contre ceux contenues dans les eaux. Schoeller, en 1934 appelle l’indice d’échange de base, le rapport entre les ions échangés et les ions de même nature primitivement existante pour l’échange des alcalins (Na++ K+) de l’eau contre les alcalino-terreux (Ca+++ Mg++), l’i.e.b est donné par la formule suivante :

i.e.b = rCl- - r (Na+ + K+) / rCl - - si (i.e.b) est inférieur à 0, l’eau est d’origine cristalline (cas du puits N°2, 7 et 9). - si (i.e.b) est supérieur à 0, l’eau est d’origine sédimentaire (cas de 10 échantillons). VI.5.3.2.Rapports caractéristiques : On appel rapport caractéristique, le rapport de certains éléments chimiques exprimés en mé/l. Les rapports étudiés dans notre cas sont : r Mg++/r Ca++ ; rSO4 / r Cl- et r HCO3 / r Cl-. Ces rapports donnent des indications sur les zones d’alimentations, le contact des eaux avec le milieu solide, ainsi que l’évolution des eaux pendant leur trajet souterrain.

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VI.5.3.2.1.Le rapport caractéristique (r Mg++/r Ca++) (Figure N° 80) : Les valeurs obtenues varient entre 0.097 et 0.93. Lorsque ce rapport est inférieur à 1, le Ca++ prédomine, c’est le cas de tous les échantillons cela est due à la solubilité des calcaires riches en calcium.

couple Mg - Ca

0

5

10

15

20

25

30

0 2 4 6 8 10 12 14 16

Mg

Ca

Figure N° 80 : relation Mg - Ca VI.5.3.2.2.Le rapport caractéristique (rSO4 / r Cl -) (Figure N° 81) : Les valeurs calculées pour ce rapport varient de 1.08 à 6.71, il traduit la prédominance des sulfates liées à la pollution des eaux usées et l’utilisation des engrais chimiques.

couple SO4 - Cl

0

2

4

6

8

10

12

14

0 5 10 15 20 25 30 35

SO4

Cl

Figure N° 81 : relation SO4 - Cl

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VI.5.3.2.3.Le rapport caractéristique (r HCO3 / r Cl-) (Figure N° 82) : Les valeurs obtenues varient entre 0.29 et 6.3, ce rapport nous renseigne sur : -lorsque les valeurs sont supérieures de 1 ; ce ci traduit la prédominance des bicarbonates qui est liée essentiellement aux formations carbonatées, c’est le cas de 6 échantillons. -dans le cas inverse ; il traduit la prédominance des chlorures qui sont liées a la pollution par les eaux usées, c’est le cas de 7 échantillons.

couple HCO3 - Cl

0

2

4

6

8

10

12

14

0 1 2 3 4 5 6 7

HCO3

Cl rCl

Figure N° 82 : relation HCO3 - Cl VI.5.4.Classification des eaux : Pour classer les eaux naturelles, il existe plusieurs méthodes qui ont été définies par divers auteurs. Pour notre étude nous nous intéressons aux méthodes principales de classification et à celle les plus utilisées. VI.5.4.1.Classification des eaux suivant la méthode de STABLER (tableau N°11) : Ce type de classification est primordial dans l’étude hydrochimique, elle fait ressortir les différents faciès des eaux et nous permet de suivre leurs évolutions. Dans cette méthode de classification, les concentrations exprimées en milliéquivalent par litre (mé/l), sont réduit en qualités en réaction pourcent (r %), qui sont calculées par rapport à la concentration totale en (mé/l) et exprimées par la formule caractéristique ou la formule ionique qui s’obtient de la manière suivante : On classe de gauche à droite par ordre croissant les quantités en réaction pourcent des anions en suite des cations, et en se basant sur la prédominance de tel ou tel ion, dans notre cas on distingue la présence d’un seul faciès chimique c’est le faciès Sulfaté calcique, ce faciès est lié principalement à : -l’utilisation des engrais chimiques. -les eaux usées dans les oueds de la région.

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Tableau N° 11 : Classification des eaux d’après la méthode de Stabler.

Formule caractéristique N° r % anions r % cations

Faciès

1 SO-4> Cl- > HCO3 Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

2 SO-4> HCO3 > Cl- Ca++> Na++ K+ > Mg++ Sulfaté calcique

3 SO-4> HCO3 > Cl- Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

4 SO-4> HCO3 > Cl- Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

5 SO-4> HCO3 > Cl- Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

6 SO-4> Cl- > HCO3 Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

7 SO-4> HCO3 > Cl- Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

8 SO-4> Cl- > HCO3 Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

9 SO-4> Cl- > HCO3 Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

10 SO-4> HCO3 > Cl- Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

11 SO-4> Cl- > HCO3 Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

12 SO-4> Cl- > HCO3 Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

15 SO-4> Cl- > HCO3 Ca++> Mg++>Na++ K+ Sulfaté calcique

VI.5.4.2.Représentation graphique des résultats : VI.5.4.2.1.Taouzient : (Figure N° 83,84 et 85) VI.5.4.2.2.Kheirane :

L’alimentation en eau de l’agglomération de Chachar se fait à partir de deux forages captant la série des alternances calcaires et marnes, débitent successivement 60 et 30 l/s.

Il a été procédé à des analyses fondamentales d’échantillons d’eau prélevés des deux forages existants dans la région. Les résultats des analyses des eaux des forages C2 et C3 sont les suivantes :

Eléments C2 C3

Ca 100 mg/l 262 mg/l Mg 14 mg/l 148 mg/l Na 30 mg/l 220 mg/l K 00 16 mg/l

SO4 192 mg/l 1300 mg/l HCO3 122 mg/l 159 mg/l NO3 26 mg/l ---- Cl 40 mg/l 188 mg/l PH 8.2 8.2

Conductivité ---- 3200 µsimens/cm TDS 524 mg/l 2293 mg/l

Tableau N° 12 : Analyses chimiques

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Figure N° 85 : Diagramme de Piper – la régions de Taouzient

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Pour représenter graphiquement les résultats des analyses d’eau, nous nous sommes limité

uniquement au diagramme de SCHOELLER-BERKALLOF et PIPER que nous avons le plus employé pour mettre en relief le faciès hydrochimique des eaux de la région (Figure N° 86 et 87).

Le diagramme de Piper met en évidence la dominance du cation calcium et de l’anion

sulfate. Pour le diagramme de Schoeller il y a dominance du faciès sulfaté calcique Donc ces eaux se distinguent par un seul faciès chimique sulfaté calcique acquis lors de la

traversée des roches existantes. On remarque aussi les faibles concentrations d’éléments indicateurs de pollution agricole

(nitrates).

Figure N° 86 : Diagramme de Piper – forage de Chachar

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Chapitre –VII- impact socio-économique

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Chapitre –VII- impact socio-économique

VII.1.Approche socio-économique :

Ce volet porte sur l’étude de l’aspect socio-économique relatif aux populations résidentes dans les différentes localités faisant partie des communes de Taouzient et Kheirane.

A travers l’enquête fait sur terrain, auprès des populations, nous avons essayé de cerner les

paramètres en relation avec la vie économique et sociale des résidents dans les dites localités. Nous constatons de premier abord que les régions observées sont très déshéritées et accusent

un déficit remarquable en équipements divers, surtout en matière d’approvisionnement en eau destinée à l’alimentation des habitants et celle réservée à l’irrigation dans le cadre de l’activité agricole.

Ces projets offrent une opportunité aux régions étudiées pour faire valoir leurs potentialités

hydriques, ce qui leur permettra dans l’avenir de bénéficier de l’adduction en eau potable, la mise en valeur de leurs terres et la promotion du travail agricole comme activité principale dans ces régions.

VII.1.1.Kheirane :

VII.1.1.1.TAMDEKIT :

VII.1.1.1.1.Population résidente :

Dans cette mechta vivent 130 familles regroupant un total de 694 habitants La population est

répartie de la tranche d’age (0-5 ans) jusqu’à la tranche 60 ans et plus avec une large proportion de population jeune.

La population majoritaire est celle comprise dans les catégories d’age de moins de 55 ans

alors que les personnes plus âgées comptent un nombre de moindre importance

Les prévisions d’accroissement de la population :

Avec un taux d’accroissement de 2 % d’après les données du PAW et du PAC (Plan communal et de wilaya), la population de cette localité évoluera selon les estimations contenues dans le tableau qui suit :

Localité

Population actuelle

2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans TAMDEKIT 694 846 1031 1868

Tableau N° 13 : estimation de la population dans Tamdekit.

VII.1.1.1.2.L’activité économique :

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a- L’emploi :

a.1.Secteur agricole :

* Céréaliculture * Arboriculture, Maraîchage, Elevage bovin, Elevage caprin, aviculture : *Apiculture

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta 4530 /

Superficie agricole 2830 /

S.A.U 122 /

Forets 250 /

Parcours 3690 /

Céréaliculture 100 /

Arboriculture 20 /

Maraîchage 2 /

Elevage ovin / /

Elevage bovin / 0

Elevage caprin / 790

Aviculture / 0

Apiculture / 0

a.2.Le chômage :

Comme dans les autres localités, ce village est exposé au phénomène du chômage dont souffre une bonne partie de ses jeunes

La jeunesse du douar de TAMDEKIT a recours à l’emploi des jeunes et le filet social dans sa lutte contre ce fléau, tandis qu’une proportion de ces jeunes essaient de porter aide à leurs familles dans le travail agricole malgré la rareté des eaux et les conditions climatiques qui rendent le travail de la terre très difficile.

Bon nombre de ces jeunes sont occupés par l’élevage de leur cheptel qui comprend des ovins et des caprins

VII.1.1.1.3.Les accès et les voies de desserte :

Routes : La mechta TAMDEKIT, confinée au milieu des montagnes, est à environ 04 Km du chef-lieu de commune et daïra CHECHAR. Cette région est assez pourvue d’un réseau routier car située de part et d’autre d’une route assez goudronnée ce qui lui permet une bonne communication avec les

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Autres centres urbains : Hormis cette voie qui traverse la localité, les autres accès sont constitués de pistes en terre.

VII.1.1.1.4.Réseaux :

Electricité : La mechta de Tamdekit est alimentée en énergie électrique de moyenne tension

(M.T 30 KV) en provenance de Chechar. La ligne traverse près du village, longeant la route principale.

VII.1.1.1.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES

* forages : 01 * puits traditionnels : 02 * sources : néant.

Désignation Existant Non existant Nombre

Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage 01 Puits traditionnel 02

sources /

VII.1.1.2.OULED SI SLIMANE :

VII.1.1.2.1.Population résidente :

Dans cette mechta vivent 90 familles regroupant un total de 498 habitants. La population est répartie de la tranche d’age (0-5 ans) jusqu’à la tranche 60 ans et plus avec une majorité de jeunes.

La population majoritaire est celle comprise dans les catégories d’age de moins de 55 ans alors que les personnes plus âgées comptent un nombre de moindre importance

Les prévisions d’accroissement de la population :

Avec un taux d’accroissement de 2 % d’après les données du PAW et du PAC (Plan

communal et de wilaya), la population de cette localité évoluera selon les estimations contenues dans le tableau qui suit :

Localité Population

actuelle 2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans OULED.SI SLIMANE

498 607 740 1340

VII.1.1.2.2L’activité économique :

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a. L’emploi :

a.1.Secteur agricole : * Céréaliculture * Arboriculture, Maraîchage, Elevage bovin, Elevage caprin, aviculture : *Apiculture

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta 4100 /

Superficie agricole 2620 /

S.A.U 110 /

Forets 370 /

Parcours 2100 /

Céréaliculture 98 /

Arboriculture 10 /

Maraîchage 2 /

Elevage ovin / 1340

Elevage bovin / 0

Elevage caprin / 588

Aviculture / 0

Apiculture / 0

a.2.Le chômage :

Comme dans la localité que nous avons cité précédemment (Tamdekit, qui est à environ 1 Km de Ouled Si Slimane), ce dernier village est exposé au phénomène du chômage dont souffre une bonne partie de ses jeunes

La jeunesse de cette mechta de Ouled Si Slimane a recours à l’emploi des jeunes et le filet social dans sa lutte contre le chômage, tandis qu’une proportion de ces jeunes est occupée par l’élevage de leur cheptel qui comprend des ovins et des caprins Les accès et les voies de desserte : -routes : La mechta OULED SI SLIMANE, confinée au milieu des montagnes, est à environ 05 Km du chef-lieu de commune et daïra CHECHAR. Cette région est assez pourvue d’un réseau routier car située de part et d’autre d’une route assez goudronnée ce qui lui permet une bonne communication avec les autres centres. Sa proximité

Page 139: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

138

de l’agglomération de Chechar est un atout qui permet à ces habitants d’être en contact avec les habitants des centres proches et d’avoir une accessibilité facile pour cette région montagneuse

Hormis cette voie qui traverse la localité, les autres accès sont constitués de pistes en terre.

VII.1.1.2.3.Réseaux :

-Electricité : La mechta de Ouled si Slimane est alimentée en énergie électrique de moyenne tension (M.T 30 KV) en provenance de Chechar. La ligne traverse près du village, longeant la route principale. VII.1.1.2.4.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES

* forages : néant * puits traditionnels : néant * sources : néant.

Désignation Existant Non existant Nombre

Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage / Puits traditionnel /

sources / Logements ruraux /

VII.1.1.3.BOUZENDAGUE :

VII.1.1.3.1.Population résidente :

Dans cette mechta vivent 80 familles regroupant un total de 415 habitants.

La population est répartie de la tranche d’age (0-5 ans) jusqu’à la tranche 60 ans et plus avec une majorité de jeunes.

La population majoritaire est celle comprise dans les catégories d’age de moins de 50 ans alors que les personnes plus âgées comptent un nombre de moindre importance

Les prévisions d’accroissement de la population :

Avec un taux d’accroissement de 2 % d’après les données du PAW et du PAC (Plan communal et de wilaya), la population de cette localité évoluera selon les estimations contenues dans le tableau qui suit :

Localité Population

actuelle 2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans BOUZENDAGUE 415 506 617 1117

Page 140: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

139

VII.1.1.3.2.L’Activité économique : a. L’emploi : a.1.secteur agricole :

* Céréaliculture * Arboriculture, Maraîchage, Elevage bovin, Elevage caprin, aviculture : *Apiculture

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta 3890 /

Superficie agricole 1521 /

S.A.U 73 /

Forets 760 /

Parcours 2540 /

Céréaliculture 70 /

Arboriculture 2 /

Maraîchage 1 /

Elevage ovin / 1600

Elevage bovin / 0

Elevage caprin / 585

Aviculture / 0

Apiculture / 20Ruches

a.2.Le chômage : Ce village est aussi exposé au phénomène du chômage dont souffre une bonne partie de ses jeunes

La jeunesse de cette mechta de Bouzendag a recours à des emplois temporaires comme travailleurs journaliers chez les tiers, tandis qu’une proportion de ces jeunes est occupée par l’élevage de leur cheptel qui comprend des ovins et des caprins. VII.1.1.3.3.Les accès et les voies de desserte : -Routes : La mechta BOUZENDAG, est à environ 06 Km du chef-lieu de commune et daïra BABAR. Cette région est assez pourvue d’un réseau routier car située non loin d’une route assez goudronnée ce qui lui permet une bonne communication avec les autres centres. Sa proximité

Page 141: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

140

relativement de l’agglomération de Babar est un atout qui permet à ces habitants d’être en contact avec les habitants des autres centres qui lui sont proches et d’avoir une accessibilité facile.

Hormis cette voie qui traverse la localité, les autres accès sont constitués de pistes en terre.

VII.1.1.3.4.Réseaux:

-Electricité : La mechta de Bouzendag est alimentée en énergie électrique de moyenne tension (M.T

30 KV) en provenance de Babar. La ligne traverse près du village, longeant la route principale. -Gaz : L’alimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone déshéritée ; les populations

ont recours au gaz butane avec le problème qui se pose en alimentation régulière en bouteilles.

VII.1.1.3.5.Ressources hydriques existantes :

-forages : 03 -puits traditionnels : néant -sources : néant.

Désignation Existant Non existant Nombre Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage 03 (01 fermé) Puits traditionnel /

sources / Logements ruraux /

VII.1.1.4.TAGHERBIT : VII.1.1.4.1.Population résidente dans la localité :

Les habitants qui résident dans cette Mechta, distante de 03 Km du Chef-lieu de commune et

Daïra BABAR compte 60 familles regroupant un total avoisinant 453 habitants .La population se répartit selon les catégories d’age, du bas age (0-5 Ans) jusqu’à celle dépassant les 60 ans avec une prédominance des catégories jeunes (15-19 Ans) et moins jeunes allant de 20 ans jusqu’à 45 ans.

Ce phénomène traduit les tendances observées dans plusieurs régions concernant la pyramide des ages en Algérie, qui se caractérise par l’élargissement à la base, et le rétrécissement dès qu’on avance dans les tranches d’age ou l’on remarque que le sommet est le plus rétréci. Les prévisions d’accroissement de la population :

Page 142: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

141

Nous essayons, dans ce paragraphe, de donner des estimations concernant la croissance de la population qui réside dans le village à travers les différents termes d’évolution à savoir, le moyen terme, le long terme et le très long terme Pour évaluer ces estimations nous avons pris un taux de croissance de 2 % Qui se rapproche des tendances actuelles de croissance observées à travers le pays soit 1,9 % et qui traduit une croissance orientée selon les plans d’aménagement des Wilayas (P.A.W) et des communes (P.A.C).

Localité

Population actuelle

2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans Tagherbit 453 552 673 1219

VII.1.1.4.2.L’ACTIVITE ECONOMIQUE : a. L’emploi : a.1.Secteur agricole : * Céréaliculture * Arboriculture, Maraîchage, Elevage bovin, Elevage caprin, aviculture *Apiculture

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta 4200 /

Superficie agricole 2180 /

S.A.U 96 /

Forets 834 /

Parcours 2990 /

Céréaliculture 90 /

Arboriculture 5 /

Maraîchage 1 /

Elevage ovin / 1590

Elevage bovin / 0

Elevage caprin / 655

Aviculture / 0

Apiculture / 20 ruches

a.2.Secteur tertiaire :

Parmi les habitants de la mechta il existe un certain nombre de salariés qui sont employés dans le secteur tertiaire, administration et commerce ou services, dont le nombre avoisine 37 citoyens

Page 143: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

142

a.3.Le chômage :

Comme dans toutes les régions du pays, le chômage sévit dans cette localité parmi une

partie de la population jeune qui essaie parfois de se procurer un emploi quelconque dans le cadre de l’emploi des jeunes même par des contrats à durée limitée afin de se soustraire au chômage

VII.1.1.4.3.Les accès et les voies de desserte :

-Routes : La mechta TAGHERBIT , distante d’environ 03 Km du centre de BABAR, est accessible à partir de la route reliant BABAR-CHECHAR, coté droit. Une route goudronnée, mais étroite, permet l’accessibilité vers cette localité. -pistes : Hormis cette voie qui traverse la localité, les autres accès sont constitués de pistes en terre. Les accès entre les habitations sont constitués de chemins piétons qui deviennent impraticables en période hivernale. VII.1.1.4.4.Réseaux : -Electricité : La mechta de Tagherbit est alimentée en énergie électrique de moyenne tension (M.T 30 KV) en provenance de Babar. La ligne traverse au milieu du village, longeant la route principale. -Gaz : L’alimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone déshéritée ; les populations ont recours au gaz butane avec le problème qui se pose en alimentation régulière en bouteilles.

VII.1.1.4.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES :

-forages : Les forages existant actuellement au niveau de ce douar sont au nombre de 7. -puits traditionnels : Nous avons énuméré 30 puits traditionnels dont 2 en cours de réalisation -sources : 10 sources contribuent à l’alimentation de la population en eau. Les foyers sont, d’autre part, alimentés à l’aide d’une conduite en provenance de la maison d’arrêt de BABAR. Cependant quand cette alimentation diminue à cause d’un manque en eau, les habitants ont recours aux citernes en provenance des centres urbains notamment de BABAR. La voie existante actuellement leur permet de s’alimenter en eau pour faire face à leurs besoins domestiques quotidiens.

Désignation Existant Non existant Nombre

Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage 03 (01 fermé) Puits traditionnel 30

sources 10 Logements ruraux /

Page 144: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

143

Aperçu sur les données socio-économiques :

Tamdekit O.S.slimane Bouzendague Tagherbit Population rurale 694 498 415 453

Population active (Agriculture)

75 62 47 58

Superficie agricole utile (ha)

122 110 73 96

Céréaliculture (ha)

100 98 70 90

Arboriculture (ha)

20 10 02 05

Maraîchage (ha)

02 02 01 01

Act

ivité

s ag

ricol

es

Elevage (ovins et caprins)

2490 1928 2185 2245

Les besoins journaliers en eau potable par habitant en zone rurale sont estimés à 100l tandis

que les besoins en eau pour l’agriculture nous prenons une moyenne de 0.5l/s par hectare par jour. Le tableau suivant montre les besoins annuels :

Site

AEP : Besoins annuels (m3)

Agriculture : besoins

maraîchage, arboriculture

(m3)

Total des besoins

Débit moyen

journalier (l/s)

Tamdekit 25331 346896 372227 11.8 O.S.Slimane 18177 189216 207393 6.5 Bouzendague 15148 47304 62452 2.0

Tagherbit 16489 94608 111097 3.5

De ce fait, on peut conclure que les besoins en eau sont très importants et varient de 02 à 12 l/s. VII.1.2.Taouzient : VII.1.2.1.TABAALIT : VII.1.2.1.1.POPULATION RESIDENTE DANS LA LOCALITE :

La population résidente à TABAALIT compte 120 familles avec un total de 700 habitants.

Page 145: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

144

La pyramide des ages est constituée de plusieurs tranches regroupant le bas age (O-5 ans) jusqu’à la population ayant dépassé les 60 ans soit l’age conventionnel de retraite.

La remarque à faire est que les tranches qui occupent la base de la pyramide sont les plus dominantes , soit de 15 à 39 ans, ce qui reflète une population assez jeune.

Le reste, soit de 50 ans et plus, est constitué d’une population assez réduite.

LES PREVISIONS D’ACCROISSEMENT DE LA POPULATION :

Pour le calcul des estimations d’accroissement de la population résidente du douar TABAALIT, nous nous sommes référés aux directives des différents plans d’aménagement à savoir le PAW et le PAC qui donnent des orientations concernant la croissance du nombre d’habitants.

Ainsi, nous avons opté pour un taux de 2 % pour estimer cette croissance d’ou les données suivantes comprises dans le tableau.

Localité Population

actuelle 2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans Tabaalit 700 853 1040 1884

VII.1.2.1.2.L’ACTIVITE ECONOMIQUE : a. L’emploi : b. Le chômage :

Une bonne partie de la jeunesse du village est exposée à ce phénomène négatif qu’est le

chômage .En effet, nombre de ces chômeurs trouvent refuge dans des emplois comme ouvriers manuels journaliers et d’autres ont préféré s’exiler loin de leurs familles, surtout dans le Sud algérien ou dans le corps militaire comme jeunes recrues.

Tandis qu’une autre part de ces jeunes attendent toujours des initiatives qui leur permettront d’acquérir un emploi selon leurs aptitudes. a.1.secteur agricole :

Page 146: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

145

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta /

Superficie agricole /

S.A.U 2500

Forets /

Parcours 900

Céréaliculture /

Arboriculture 4,7 (15en cours)

Maraîchage /

Elevage ovin 1700

Elevage bovin 90

Elevage caprin 150

Aviculture 0

Apiculture 10 ruches

b. Le chômage :

Une bonne partie de la jeunesse du village est exposée à ce phénomène négatif qu’est le

chômage .En effet, nombre de ces chômeurs trouvent refuge dans des emplois comme ouvriers manuels journaliers et d’autres ont préféré s’exiler loin de leurs familles, surtout dans le Sud algérien ou dans le corps militaire comme jeunes recrues.

Tandis qu’une autre part de ces jeunes attendent toujours des initiatives qui leur permettront d’acquérir un emploi selon leurs aptitudes. VII.1.2.1.3.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :

*routes : Les accès à cette mechta sont très faciles grâce à l’existence d’un réseau routier

assez entretenu constitué de quelques voies goudronnées mais qui nécessitent un élargissement pour faciliter la circulation automobile.

L’existence du village de part et d’autre de la voie venant du centre de Taouzient et aussi en partie sur celle menant vers le tronçon RN-Chélia et Bouhmama, lui permet d’avoir une accessibilité très facile d’où une meilleure disposition à bénéficier d’une relance de l’activité économique en général et d’avoir un meilleur essor agricole et aussi des échanges commerciaux qui lui seront d’une grande utilité.

Page 147: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

146

*pistes : D’autres pistes en terre qui relient les habitations exigent un aménagement plus conséquent.

VII.1.2.1.4.RESEAUX :

* électricité : La mechta de Tabaalit est alimentée en énergie électrique de moyenne tension

(M.T 30 KV) en provenance de Taouzient. La ligne traverse au milieu du village, longeant la route principale.

* gaz : L’alimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone déshéritée ; les populations ont recours au gaz butane avec le problème qui se pose en alimentation régulière en bouteilles. VII.1.2.1.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES

* forages : Les forages existant actuellement au niveau de ce douar sont au nombre de 4. * puits traditionnels : Nous avons énuméré 30 puits traditionnels * sources : Néant.

La voie existante actuellement permet aux habitants de s’alimenter en eau pour faire face à leurs besoins domestiques quotidiens.

Désignation Existant Non existant Nombre Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage 3 (100m) 01 (108m) Puits traditionnel 30

sources / Logements ruraux 25

VII.1.2.2.TABELBELT :

VII.1.2.2.1.POPULATION RESIDENTE DANS LA LOCALITE :

Les habitants résidents dans ce village distant de 08 Km de l’agglomération de

TAOUZIENT sont répartis sur 65 familles et comptent 400 personnes. Ces habitants se répartissent sur les différentes catégories d’age de 0 jusqu’à 60 ans et plus. Les catégories jeunes sont prédominantes soit de 15 à 45 ans. Le reste est constitué d’une partie infime par rapport à l’ensemble de la population.

Page 148: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

147

LES PREVISION D’ACCROISSEMENT DE LA POPULATION :

Dans cette partie nous avons estimé la croissance de la population sur la base d’un taux égal

à 2 %. Le tableau suivant nous donne des indications sur l’évolution du nombre d’habitants de TABELBELT selon les termes d’accroissement

Localité

Population actuelle

2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans Tabelbelt 400 488 594 1077

VII.1.2.2.2..L’ACTIVITE ECONOMIQUE : a. L’emploi : secteur agricole :

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta /

Superficie agricole /

S.A.U /

Forets /

Parcours /

Céréaliculture /

Arboriculture /

Maraîchage /

Elevage ovin /

Elevage bovin /

Elevage caprin /

Aviculture /

Apiculture /

VII.1.2.2.2.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :

*routes : Néant

Page 149: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

148

*pistes : La mechta TABELBELT est éloignée du centre de Taouzient

d’environ 08 Km, située dans les montagnes. Une voie relativement carrossable, par endroits, mais très étroite relie le douar à la plaine et à la route nationale BATNA-KHENCHELA.

Cette voie devient impraticable à mesure qu’on avance à l’intérieur des monts pour devenir une piste en terre.

Cette localité très déshéritée de par sa position géographique accuse un retard très manifeste, car dépourvu d’équipements de base indispensables à la vie quotidienne de ses habitants.

VII.1.2.2.3.RESEAUX :

* électricité : La mechta de Tabelbelt n’est pas alimentée en énergie électrique * gaz : L’alimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone déshéritée ; les

populations ont recours au gaz butane avec le problème qui se pose en alimentation régulière en bouteilles. VII.1.2.2.4.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES : Néant.

Désignation Existant Non existant Nombre Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage / Puits traditionnel /

sources / Logements ruraux /

VII.1.2.3.MEZOUAT

VII.1.2.3.1.POPULATION RESIDENTE:

Dans ce village nous avons énuméré 140 familles regroupant un total de 743 habitants.

La population est répartie de la tranche d’age (0-5 ans) jusqu’à la tranche 60 ans et plus avec une large proportion de population jeune. La pyramide des ages est large à la base et se rétrécit au sommet. Les moins de 45 ans constituent la majorité de la population

Page 150: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

149

VII.1.2.3.2.LES PREVISION D’ACCROISSEMENT DE LA POP ULATION :

Avec un taux d’accroissement de 2 % d’après les données du PAW et du PAC, la

population de cette localité évoluera selon les estimations contenues dans ce tableau :

Localité Population

actuelle 2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans Mezouat 743 906 1104 2000

VII.1.2.3.3.L’ACTIVITE ECONOMIQUE :

a. L’emploi :

a.1.secteur agricole :

* Céréaliculture : la localité de MEZOUAT comprend une superficie agricole utile équivalant à 1390 Ha. Le site est assez accidenté avec une végétation à dominante montagneuse puisque les forets s’étendent sur 1201 Ha.

* Arboriculture : Cette activité est nettement en deçà de ce qu’attendent les populations, car

la superficie qui lui est destinée ne dépasse pas 8,5 Ha ; 17 Hectares supplémentaires sont en cours de mise en terre des plants.

* Maraîchage : Néant * Elevage ovin : Pour cette activité de pastoralisme, l’existence d’une superficie de parcours,

soit 150 Ha permet aux habitants cette pratique afin de subvenir à leurs besoins. En effet 1000 têtes d’ovins sont énumérées au niveau de ce village

*Elevage bovin : Ce type d’élevage regroupe 110 têtes de vaches * Elevage caprin : 785 têtes de caprins existent dans la mechta

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta /

Superficie agricole /

S.A.U 1390

Forets 1201

Parcours 150

Céréaliculture /

Arboriculture 8,5 (17 en cours)

Page 151: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

150

Maraîchage /

Elevage ovin 1000

Elevage bovin 110

Elevage caprin 785

Aviculture 0

Apiculture 0

a.2.secteur tertiaire :

Cette pratique constitue une activité de soutien pour cette mechta avec l’absence totale

d’autres types d’activités, ou l’on remarque l’exode des jeunes du village vers les endroits ou ils peuvent avoir plus l’occasion de se procurer du travail.

Les familles nous ont informé que leurs enfants se déplacent dans d’autres wilayas, surtout vers le Sud dans le but de décrocher un emploi quelconque dans les chantiers de construction ou autres emplois rémunérateurs.

b. Le chômage :

Comme dans les autres localités, ce village est exposé au phénomène du chômage dont

souffre une bonne partie de ses jeunes.

La jeunesse du douar de Mezouat a recours à l’emploi des jeunes et le filet social dans sa lutte contre ce fléau

VII.1.2.3.4.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :

*routes : La mechta MEZOUAT, confinée au milieu des montagnes, est à environ Km du

centre de Taouzient. Cette région est dépourvue d’un réseau routier qui lui permet une bonne communication avec les autres centres La seule voie qui mène vers cette localité est goudronnée en partie, mais très étroite et qui se transforme en piste naturelle difficilement praticable surtout lors des intempéries.

*pistes : En grande partie, ce sont des passages et chemins piétons qui permettent la communication entre les habitations.

VII.1.2.3.5.RESEAUX :

* électricité : La mechta de Mezouat est totalement dépourvue d’énergie électrique

Page 152: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

151

* gaz : L’alimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone déshéritée ; les populations ont recours au gaz butane avec le problème qui se pose en alimentation régulière en bouteilles.

Désignation Existant Non existant Nombre Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage 7 (100m) Puits traditionnel 30 (2 en cours)

sources x Logements ruraux x

VII.1.2.4.BIR EL GABSIA VII.1.2.4.1.POPULATION RESIDENTE :

Dans ce douar nous avons énuméré 180 familles regroupant un total de 1000 habitants. La population est répartie de la tranche d’age (0-5 ans) jusqu’à la tranche 60 ans et plus avec

une large proportion de population jeune. Les moins de 50 ans constituent la majorité de la population

LES PREVISIONS D’ACCROISSEMENT DE LA POPULATION :

Avec un taux d’accroissement de 2 % d’après les données du PAW et du PAC, la population de cette localité évoluera selon les estimations contenues dans ce tableau :

Localité

Population actuelle

2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans BIR EL GABSIA 1000 1219 1486 2692

VII.1.2.4.2.L’ACTIVITE ECONOMIQUE : a. L’emploi : a.1.secteur agricole :

Page 153: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

152

* Céréaliculture : la localité de BIR EL GABSIA comprend une superficie agricole utile de 2150 Ha. Le site est assez accidenté avec une végétation à dominante montagneuse..

La superficie réservée à la céréaliculture atteint 500 Ha Les habitants de cette région montagneuse pratiquent la céréaliculture (blé principalement et

orge). * Arboriculture : Cette activité est nettement en deçà de ce qu’attendent les populations, car

la superficie qui lui est destinée ne dépasse pas 26 Ha ; 13 Hectares supplémentaires sont en cours de mise en terre des plants.

* Maraîchage : néant * Elevage ovin : Pour cette activité de pastoralisme, l’existence d’une superficie de parcours,

soit 789 Ha, permet aux habitants cette pratique afin de subvenir à leurs besoins. En effet 1200 têtes d’ovins sont énumérées au niveau de ce village

*Elevage bovin : Ce type d’élevage regroupe 98 têtes de vaches * Elevage caprin : 450 têtes de caprins existent dans la mechta * aviculture : Une batterie de 4800 poules existe dans la mechta, ainsi que 5000 poules

pondeuses *Apiculture : Les ruches destinées à l’élevage d’abeilles sont au nombre de 50

Désignation Superficie (Ha) Nombre

Superficie Mechta /

Superficie agricole /

S.A.U 2150

Forets /

Parcours 789

Céréaliculture 500

Arboriculture 26 (13 en cours)

Maraîchage /

Elevage ovin 1200

Elevage bovin 98

Elevage caprin 450

Aviculture 9800

Apiculture 50

b. Le chômage :

Page 154: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

153

Comme dans les autres localités, ce village est exposé au phénomène du chômage dont

souffre une bonne partie de ses jeunes La jeunesse du douar de BIR EL GABSIA a recours à l’emploi des jeunes et le filet social

dans sa lutte contre ce fléau

VII.1.2.4.3.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :

*routes : La mechta BIR EL GABSIA, confinée au milieu des montagnes, est à environ 02 Km du centre de Chélia. Cette région est assez pourvue d’un réseau routier qui lui permet une bonne communication avec les autres centres La seule voie qui mène vers cette localité est goudronnée en partie, mais très étroite et qui demande un élargissement afin de faciliter l’accès à l’intérieur du village.

*pistes : Constituées en majorité de passages et chemins piétons qui permettent la

communication entre les habitations et l’accès à la voie principale.

VII.1.2.4.4.RESEAUX :

* électricité : La mechta de Bir El Gabsia est pourvue d’énergie électrique * gaz : L’alimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone déshéritée ; les

populations utilisent le gaz butane avec le problème qui se pose en alimentation régulière en bouteilles.

Désignation Existant Non existant Nombre Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage 8 (-100m) Puits traditionnel 40

sources 6 Logements ruraux x

VII.1.2.5.TAFRENT : VII.1.2.5.1.POPULATION RESIDENTE :

Dans ce douar vivent 85 familles regroupant un total de 500 habitants. La population est

répartie de la tranche d’age (0-5 ans) jusqu’à la tranche 60 ans et plus avec une large proportion de population jeune. Les moins de 50 ans constituent la majorité de la population LES PREVISION D’ACCROISSEMENT DE LA POPULATION :

Page 155: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

154

Avec un taux d’accroissement de 2 % d’après les données du PAW et du PAC, la

population de cette localité évoluera selon les estimations contenues dans ce tableau :

Localité Population

actuelle 2007

Population a moyen terme

10 Ans

Population a long terme

20 Ans

Population a très long terme

50 Ans TAFRENT 500 609 743 1346

VII.1.2.5.2.L’ACTIVITE ECONOMIQUE :

a. L’emploi :

a.1.secteur agricole :

Les habitants de cette région montagneuse pratiquent la céréaliculture (blé et orge) et aussi

de l’arboriculture, mais pas très importante comportant quelques centaines de pommiers et de poiriers, avec un élevage d’ovins, caprins et bovins.

Cette pratique constitue la seule activité dans cette mechta avec l’absence totale d’autres

types d’activités, d’ou l’exode des jeunes du village vers les endroits ou ils peuvent avoir plus l’occasion de se procurer du travail.

Les familles nous ont informé que leurs enfants se déplacent dans d’autres wilayas, surtout

vers le Sud et d’autres s’engagent dans le secteur militaire b. Le chômage : Comme dans les autres localités, ce village est exposé au phénomène du chômage dont souffre une bonne partie de ses jeunes.

La jeunesse du douar de TAFRENT a recours à l’emploi des jeunes et le filet social dans sa lutte contre ce fléau, tandis qu’une proportion de ces jeunes essaient de porter aide à leurs familles dans le travail agricole malgré la rareté des eaux et les conditions climatiques qui rendent le travail de la terre très difficile. VII.1.2.5.3.LES ACCES ET LES VOIES DE DESSERTE :

* routes : La mechta TAFRENT, confinée au milieu des montagnes, est à environ 06 Km du centre de Chélia. Cette région est assez pourvue d’un réseau routier car située de part et d’autre d’une route assez goudronnée ce qui lui permet une bonne communication avec les autres centres. Sa proximité de l’agglomération de Chélia est un atout qui facilite à ses habitants de vaquer à leurs occupations quotidiennes et d’avoir une accessibilité facile pour une région montagneuse comme c’est le cas.

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155

*pistes : Ce sont des passages qui relient les habitations, les unes aux autres et mènent vers la voie goudronnée VII.1.2.5.4.RESEAUX :

* électricité : La mechta de Tafrent est pourvue d’énergie électrique par une ligne de moyenne tension (30 KV) qui passe parallèlement à la route goudronnée * gaz : L’alimentation en gaz naturel est encore absente dans cette zone déshéritée ; les populations utilisent le gaz butane avec le problème qui se pose en alimentation régulière en bouteilles. VII.1.2.5.5.RESSOURCES HYDRIQUES EXISTANTES : Néant

LE LOGEMENT RURAL : Néant

Désignation Existant Non existant Nombre Route x Piste x

Electricité x Gaz x

Forage / Puits traditionnel /

sources / Logements ruraux /

Tableau 04:Aperçu sur les données socio-économiques

Tabalit Tabelbalet Mezouat Bir Guabsia Tafrent

Population rurale 700 400 743 1000 500

Superficie agricole utile (ha)

2500 - 1390

2150 -

Céréaliculture (ha)

- -

- 500 -

Arboriculture (ha)

20 20 25.5 39 20

Maraîchage (ha)

02 - - - -

Act

ivité

s ag

ricol

es

Elevage (ovins et caprins)

1940 - 1895 1748 -

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156

Les besoins journaliers en eau potable par habitant en zone rurale sont estimés à 100l tandis que les besoins en eau pour l’agriculture nous prenons une moyenne de 0.6l/s par hectare par jour.

Pour les mechtas de Tabelbalet et Tafrent, on prévoit 20 ha qui peuvent être cultiver en

arboriculture. Le tableau suivant montre les besoins annuels :

Site AEP : Besoins annuels (m3)

Agriculture : besoins

maraîchage, arboriculture

(m3)

Total des besoins

Débit moyen

journalier (l/s)

Tabaalit 25550 114048 139598 4.5 Tabelbalet 14600 (103680) 118280 3.8 Mezouat 27119 132192 159311 5.12

Bir Guabsia 36500 202176 238676 7.67

De ce fait, on peut conclure que les besoins en eau sont très importants et varient de 04 à 8 l/s.

Page 158: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

157

CONCLUSION GENERALE : Les données de divers paramètres (morphométriques, hydroclimatologiques, géologiques, hydrogéologiques, hydrodynamiques et hydrochimiques), nous ont permis de valoriser les ressources en eaux des deux zones d’étude et d’apprécier leurs qualités physico-chimiques. La dénivellation du relief de l’Aurès qui le porte à 1000 mètres au dessus des hautes plaines Sud- constantinoises et à 2000 mètres au dessus du Sahara. La géologie des deux zones se présent comme une synthèse des travaux réalisés par plusieurs auteurs à coté des observations de surface et de corrélation de nombreux forages. La plaine de Taouzient présente globalement trois ensembles qui sont :

- un substratum marneux sur lequel repose un comblement quaternaire ancien et récent hétérogène ;

- des formations carbonatés (d’age Crétacé) ; - des formations gréseuses (d’age Miocène).

Les formations carbonatés et gréseuses présentent un intérêt hydrogéologique important. Le secteur de Kheirane présente presque la même chose un substratum marneux et des formations carbonatés. Sur le plan hydroclimatologique, les précipitations sont caractérisées par une forte irrégularité, et les effets néfastes à travers les crues des cours d’eau de la région. La moyenne annuelle sur l’ensemble du bassin versant de O.Boulfreiss est de 301.5 mm pour la période de 1929-2004. La température moyenne est de l’ordre de 14°C, et l’évapotranspiration réelle calculée par les différentes méthodes donne des valeurs bien comparables, la moyenne est de l’ordre de 259.3mm, soit 86 % des précipitations moyennes annuelles. Le ruissellement et l’infiltration, mobilisent respectivement 18.33mm, soit 6.08 % et 23.87mm, soit 7.91 % des précipitations annuelles moyennes. L’étude géophysique sur la quel repose essentiellement notre travail, montre que les deux région possèdent des capacités important en eaux souterraines. Pour la zone Kheirane l’interprétation des résultats géophysiques obtenues montre une bonne corrélation avec la géologie et nous permis de déduire que :

- au niveau les sondages 2, 3 et 5 du site de Tamdekit, sont favorables pour un forage ; - au niveau les sondages 1, 2, 3 du site de Oued si Slimane, sont favorable pour un forage ; - au niveau les sondages1, 2, 4 et 5 du site de Bouzendague, sont favorables pour un forage ; - au niveau les sondages1, 2, 3 du site de Tagherbit, sont favorables pour un forage.

Pour la région de Taouzient l’interprétation des données montrent les choix suivant pour l’implantation des forages pour les localités étudiés :

- au niveau les sondages 2, 3 et 4 du site de Tabelbelt, sont favorables pour un forage ; - au niveau les sondages 1, 2 et 3 du site de Mezouat, sont favorables pour un forage ; - au niveau les sondages 1, 2 et 4 du site de Tabaalit, sont favorables pour un forage ; - au niveau les sondages 2, 3 et 5 du site de Tafrent El Gherbia, sont favorables pour un

forage ; - au niveau les sondages 2, 3 et 4 du site de Bir El Guabsia, sont favorables pour un forage ;

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L’étude hydrogéologique nous a permis de situer les niveaux perméables susceptibles de constituer des aquifères. Pour la plaine de Taouzient et Kheirane, les aquifères du quaternaire, miocène et du crétacé, ont mis on évidence deux types de nappes : la nappe superficielle du mio-quaternaire et la nappe profonde du maestrichtien supérieur.

La pièzométrie qui permet de suivre l’évolution de la nappe dans le temps et dans l’espace

entre les périodes de «basses eaux» et «hautes eaux», elle permet aussi de situer les zones d’alimentation et de recharge de la nappe. Les deux zones d’étude caractérisées par deux types d’alimentation ; une directe par précipitation et indirect par déversement latéral des eaux provenant des affleurements calcaires et gréseux sur les flancs des massifs avoisinant. Le gradient hydraulique passe de 0.012 en amont à 0.07 en aval (dans la partie Est), et 0.015 (dans la partie Ouest). La perméabilité est faible elle est de l’ordre de 10-6 m/s. la transmissivité est de l’ordre de 10-5 m2/s elle traduit une mauvaise transmissivité influencée par une mauvaise perméabilité, et par fois par la faible épaisseur captée.

L’étude hydrochimique des eaux nous a permis d’apprécier la qualité physico-chimique des

eaux des deux régions, notons que le faciès Sulfaté calcique dans toute la plaine de Taouzient, ainsi que Kheirane.

Dans la plaine de Taouzient la concentration de la nappe en sels dissous augmente

conformément au sens d’écoulement, l’effet de l’utilisation des engrais chimique sur la nappe est remarquable, dont les teneurs en nitrates et sulfates ainsi que les chlorures donnent une idée sur le taux de pollution par les eaux usées et agricole dans la région.

Une étude socioéconomique, traitée les différents paramètres en relation avec la vie

économique et sociale des résidents dans les dites localités. On remarque que les deux région accusent un déficit remarquable en équipement divers, surtout en matière d’approvisionnement en eau destinée à l’alimentation des habitants et celle réservée à l’irrigation dans le cadre de l’activité agricole.

Le projet d’implantation de certains forages hydrauliques offrent une opportunité aux

régions étudiées pour faire valoir leurs potentialités hydriques, ce qui leur permettra dans l’avenir de bénéficier de l’adduction en eau potable, la mise en valeur de leurs terres et la promotion du travail agricole comme activité principale dans ces régions.

L’étude géophysique faite par notre équipe du laboratoire de géologie et environnement de

Constantine, donne de très bonnes résultats dont les 9 forages proposés dans la région de Taouzient il y a 2 refusés par des raisons de l’inaccessibilités et de litige. Pour les 7 forages il y a 5 donnent des résultats positives, dont 3 sont productif avec un Q = 30 et 80l/s. Les deux restes sont en cours de traitement par des méthodes chimiques pour éliminer les argiles liées aux formations productives.

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159

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Page 162: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

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Liste des figures

I.1.Situation et caractéristiques physiques I.3.Découpage administratif I.4.Carte hypsométrique de l’Aurès septentrional II.2.2.Carte géologique de l’Algérie Orientale et de la Tunisie Septentrionale. II.3.1.Schema structurale de la région d’étude. II.3.2.Carte géologique de l’Aurès III.1.2.1.Bassin versant de l’Oued Boulfreis III.1.2.2.Bassin versant de l’oued El Arab III.2.2.1.Histogramme des précipitations interannuelles III.2.2.2.Moyenne mensuelle des températures. III.2.2.2.1.Détermination de la période sèche, et humide (diagramme Ombro-Thermique) IV.1.5.Le transect E-W IV.1.5.Section A IV.1.5.Section B IV.1.5.Section C IV.1.5.Section D IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT – Sondage N°1 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT – Sondage N°2 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT – Sondage N°3 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT – Sondage N°4 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT – Sondage N°5 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAMDEKIT – Sondage N°6 IV.2.4.Coupe géoélectrique des sondages de TAMDEKIT IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OULED SI SLIMANE. Sondage N°1 IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N°2 IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N°3 IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N°4 IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE - OUELD SI SLIMANE. Sondage N°5 IV.2.4.Coupe géoélectrique des sondages de OULED SI SLIMANE IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N° IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N°2 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N°3 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N°4 IV.2.4. SONDAGE GEOPHYSIQUE BOUZENDAGUE. Sondage N°5 IV.2.4.Coupe géoélectrique des sondages de BOUZENDAGUE. IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N°1 IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N°2 IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N°3 IV.2.4.SONDAGE GEOPHYSIQUE TAGHERBIT. Sondage N°4 IV.2.4. Coupe géoélectrique des sondages de TAGHERBIT. IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT – Sondage N°1 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT – Sondage N°2 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT – Sondage N°3 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABELBELT – Sondage N°4 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE MAZOUAT – Sondage N°1 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE MAZOUAT – Sondage N°2

12 13 15 20 22 24 31 32 35 36 37 46 50 51 52 53 56 57 57 58 58 59 60 61 62 62 63 63 65 66 66 67 67 68 69 70 70 71 71 73 75 76 76 77 77 78

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IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE MAZOUAT – Sondage N°3 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT – Sondage N°1 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT – Sondage N°2 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT – Sondage N°3 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TABAALIT – Sondage N°4 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°1 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°2 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°3 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°4 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE TAFRENT EL GHARBIA – Sondage N°5 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA – Sondage N°1 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA – Sondage N°2 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA – Sondage N°3 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA – Sondage N°4 IV.3.3. SONDAGE GEOPHYSIQUE BIR EL GUABSIA – Sondage N°5 IV.3.3. Coupe géoélectrique des sondages de TABELBELT IV.3.3. Coupe géoélectrique des sondages de MAZOUAT IV.3.3. Coupe géoélectrique des sondages de TABAALIT IV.3.3. Coupe géoélectrique des sondages de TAFRENT EL GHARBIA IV.3.3. Coupe géoélectrique des sondages de BIR EL GUABSIA V.1.1.Corrélation des forages de la plaine de Kheirane. V.1.1.Corrélation des forages de la plaine de Kheirane. V.1.5.1.1.Carte pièzométrique en période des Basses Eaux V.1.5.1.2.Carte pièzométrique en période des Haute Eaux V.2.2.log lithologique du forage de Taouzient I08 VI.5.1.1.Carte du calcium Ca++ VI.5.1.2.Carte du magnésium Mg++ VI.5.1.3.Carte du sodium Na+ et le potassium K+ VI.5.2.1.Carte des chlorures Cl- VI.5.2.2.Carte des sulfates SO4 -- VI.5.2.3.Carte des bicarbonates HCO3-- VI.5.3.2.1.Le rapport caractéristique (r Mg++/r Ca++) VI.5.3.2.2.Le rapport caractéristique (rSO4 / r Cl-) VI.5.3.2.3.Le rapport caractéristique (r HCO3 / r Cl-) VI.5.4.2.1.Diagramme de Piper- région de Taouzient VI.5.4.2.1.Diagramme de Schoeller- région de Taouzient VI.5.4.2.2.Diagramme de Piper – forage de Chachar VI.5.4.2.2.Diagramme de Schoeller – forage de Chachar

78 79 79 80 80 81 81 82 82 83 83 84 84 85 85 87 88 89 90 91 95 96 104 105 107 117 118 119 121 122 124 125 125 126 128 129 131 132

Page 164: Etude Geophysique Et Hydrogeologique Dans La Region de Khenchela

163

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164

Abstract:

Khenchela taking into account the geographical position and of the climatic conditions is the example even Algerian cities having to face the insufficiency and with the pollution of these surface and underground waters. In front of this situation, the mobilization of the large quantities of water and the safeguarding of their quality, become a very important stake for the local development and the satisfaction of the requests which do not cease growing, especially that the area knows an important increase in population.

The hydrogeologic study enabled us to locate the permeable levels likely to

constitute aquifers. For the plain of Taouzient and Kheirane, the aquifers of quaternary, Miocene and cretaceous, put one obviousness two types of water table: surface water table of mio-quaternary and deep water table of the higher Maastrichtien. The various chemical analyses show that water of Taouzient is influenced by domestic pollution, like agricultural, and water presents a calcic sulphated facies. The geophysical study shows that the two areas have subterranean water capacities important.

For the zone of Kheirane the interpretation of the geophysics results obtained

watch a good correlation with geology and allowed us to propose several zones for the establishment of hydraulic drillings to the profits of the population, and which will allow in the future to profit from the drinking water adduction, the development of their grounds and the promotion of the agricultural work like principal activity in these areas. Key word: hydrogeology, geophysics, drilling, local development.

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Résumé

Khenchela compte tenu de la position géographique et des conditions

climatiques est l’exemple même des villes algériennes devant faire face à l’insuffisance et à la pollution de ces eaux superficielles et souterraines. Devant cette situation, la mobilisation des quantités d’eau importantes et la préservation de leur qualité, deviennent un enjeu très important pour le développement local et la satisfaction des demandes qui ne cessent de croître, surtout que la région connaît un accroissement démographique important.

L’étude hydrogéologique nous a permis de situer les niveaux perméables

susceptibles de constituer des aquifères. Pour la plaine de Taouzient et Kheirane, les aquifères du quaternaire, miocène et du crétacé, ont mis on évidence deux types de nappes : la nappe superficielle du mio-quaternaire et la nappe profonde du maastrichtien supérieur. Les différentes analyses chimiques montrent que les eaux de Taouzient sont influencées par la pollution domestique, ainsi que agricole, et l’eau présente un faciès sulfaté calcique.

L’étude géophysique montre que les deux régions possèdent des capacités

importantes en eaux souterraines. Pour la zone Kheirane l’interprétation des résultats géophysiques obtenues montre une bonne corrélation avec la géologie et nous permis de proposer plusieurs zones pour l’implantation de forages hydrauliques aux profits de la population, et qui permettra dans l’avenir de bénéficier de l’adduction en eau potable, la mise en valeur de leurs terres et la promotion du travail agricole comme activité principale dans ces régions. Mot clés : hydrogéologie, géophysique, forage, activité agricole,