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mesuré par DDD ou par consommateur, le taux d’IHAT avec le paracétamol était 3 à 5 fois plus élevé qu’avec les AINS. Conclusion.Le choix du dénominateur peut avoir un impact différent sur les résultats des études cas-population. Pour cette sous-analyse, le taux d’IHAT par patient semble être le plus approprié pour l’estimation de risque. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.008 S1-P2 Premiers enseignements de l’étude DESCENDANCE : prévalence des dysglycémies méconnues chez des apparentés de diabétiques de type 2 sur deux générations G. Charpentier a , B. Balkau b , P.Y. Benhamou c , S. Cauchi d , E. Cosson e , P. Fontaine f , P. Froguel d , P. Gourdy g , B. Guerci h , P. Hebel i , F. Mistretta j , N. Jeandidier k , A. Penfornis l , D. Raccah m , Y. Reznik n , A. Scheen o , L. Canipel a a CHSF de Corbeil, Corbeil, France b Inserm, Villejuif, France c CHU de Grenoble, Grenoble, France d UMR8199, Institut Pasteur, Lille, France e Centre hospitalier de Bondy, Bondy, France f CHU de Lille, Lille, France g CHU de Toulouse, Toulouse, France h CHU de Nancy, Nancy, France i CREDOC, Paris, France j RCTs, Lyon, France k CHU de Strasbourg, Strasbourg, France l CHU de Besanc ¸on, Besanc ¸on, France m CHU de Marseille, Marseille, France n CHU de Caen, Caen, France o CHU de Liège, Liège, Suisse Objectif .Le programme DESCENDANCE a pour objectif de déterminer l’héritabilité familiale (environnementale et génétique) du diabète de type 2 (DT2). Le dépistage précoce est primordial pour prévenir le diabète en cas de dysglycémie, et les complications en cas de diabète. Notre objectif est, dans un contexte familial de DT2, d’identifier les descendants atteints de dysglycémie et ceux présentant des facteurs de risque. Me ´thode.Nous nous proposons de recruter 500 familles de diabétiques de type 2 sur au moins 2 générations, soit 3000 personnes. Le recrutement aura lieu pendant 2 ans. Chacune des générations (G1 parents, G2 enfants) comprendra au moins un membre DT2 et un membre sans dysglycémie de 35 ans minimum. Un prélèvement génétique sera réalisé chez chacun des membres de la famille. Chez les sujets indemnes nous effectuerons une charge en glucose (HGPO) et une mesure d’HbA 1c (critères OMS) pour confirmer l’absence de dysglycémie. Un questionnaire rétrospectif, interrogeant sur le mode de vie, l’alimentation ou encore l’activité physique sera rempli afin d’établir l’incidence des facteurs environnementaux de l’enfance. Re ´sultats.Depuis décembre 2011, 96 sujets G2 sans DT2 connu, (52 12 ans, 54 hommes, IMC 26,3 8,3 kg/m 2 , 21,8 % obèses [IMC > 30 kg/m 2 ], 21 fumeurs actifs), membres de 52 familles ont été explorés à ce jour. L’HGPO et l’HbA 1c ont mis en évidence 7 hyperglycémies à jeun (66,9 mM) (HAJ) avec intolérance au glucose (IG), 2 IG isolées, 4 HAJ isolées et 7 DT2. Au total, 13 sujets avaient un prédiabète, 7 un DT2. Aucun paramètre clinique n’était associé à la présence d’une dysglycémie (prédiabète ou diabète). Conclusion.Les résultats préliminaires de ce programme DESCENDANCE semblent montrer que les frères et sœurs considérés « sains » des patients DT2 et ayant également un parent DT2 ont une dysglycémie dans 21 % des cas. L’HbA 1c ne permet pas plus de diagnostic que l’HGPO dans ce cadre. Aucun facteur n’est associé à une dysglycémie dans cette série préliminaire. Cela suggère de renforcer le dépistage des frères et sœurs des patients DT2. Le développement d’une biopuce ciblant les gènes à risques, couplée à un algorithme impliquant des paramètres cliniques et environnementaux sera envisagé afin de calculer un risque de survenue du DT2 et permettre la mise en place de mesures de prévention hygiéno-diététiques, voire pharmacologiques, précoces et prolongées. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.009 S1-P3 The ASTRO-LAB project: A European project combining healthcare databases and direct patient follow-up to assess the safety of long-acting ß2 agonists (LABAs) in asthma in routine care E. Van Ganse a,d , S. Leproust b , L. Laforest a , O. Saint-Lary c , A. Mercier c , N. Texier b , the ASTRO-LAB group a Pharmacoepidemiology, UMR 5558 CNRS - Claude-Bernard University, Lyon, France b Kappa Santé, Paris, France c Collège national des généralistes enseignants, Vincennes, France d Respiratory Medicine, Croix-Rousse University Hospital, Lyon, France Objective.To assess the safety of LABAs in children and adults with persistent asthma when used alone and in combination with inhaled corticosteroids (ICs), compared with ICs alone, with a specific interest on detailed patterns of use. Method.A prospective observational study has been designed to address important gaps in the literature, namely evidence about LABA safety in children primarily, taking into account the potential role of differential adherence to LABAs and ICs as a possible contributing mechanism. A consortium of both public and private relevant partners, regarding experience in the respective fields has been constituted to ensure a good validity and feasibility of the project, which has been submitted to the European Commission (EC), through the Seventh Framework Program (FP7) in November 2010. Results.Seven European partners agreed to take part to the Consortium which is also the executive committee of the ASTRO-LAB project; two private partners: Kappa Santé (France) and Cegedim Strategic Data Medical Research Limited (United-Kingdom), four academic units: Claude-Bernard University Lyon (scientific coordinator), University of Nottingham, University of Amsterdam and Consortio Mar Parc de Salut de Barcelona and one management Unit: Lyon Ingénierie Project. The designed project ASTRO- LAB, accepted in July 2011 and funded by the EC is an international observational historical, prospective and longitudinal pharmacoepidemiologi- cal study including triangular data linkage with the use of: medical record data in France and in the UK: claims database in France; patients’ prospective data collected by computer-assisted telephone inter- views (CATIs), text messages and online surveys in both countries. One thousand five hundred children (617 yrs) and 1500 adults (1840 yrs) with persistent asthma will be followed up during 2 years. The study will be performed with general practitioners (GPs) in France and in the UK. ASTRO- LAB UK GPs will be a sample of THIN GPs who routinely contribute to the THIN database. French GPs will be recruited among the Collège national des généralistes enseignants (CNGE). In France, these GPs are currently participating in a pre-study to provide a description of routine clinical care of GPs in the therapeutic management of patients with persistent asthma, and to constitute a source of potential eligible patients in the ASTRO-LAB prospective cohort. Conclusion.The Astro-Lab project, which started in December 2011 for 4 years duration, regroups 7 public and private partners from different countries: France, the United-Kingdom, Spain, the Netherlands with various expertise in medical, epidemiological, sociological, data processing, new technologies and management domains. This partnership contributes to the interest and the success of this project. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.010 S1-P4 Étude observationnelle sur le traitement et la qualité de vie des patients présentant un angiœdème héréditaire S. Bouée a , V. Jeanbat a , C. Laurendeau a , V. Montauban b , L. Bouillet c a CEMKA, Bourg La Reine, France b CHU de Grenoble, Grenoble, France c Shire Human Genetic Therapies, Boulogne-Billancourt, France 6 e Forum Scientifique de Pharmaco-e ´pide ´miologie / Revue d’E ´ pide ´miologie et de Sante ´ Publique 62S (2014) S5S10 S8

Étude observationnelle sur le traitement et la qualité de vie des patients présentant un angiœdème héréditaire

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Page 1: Étude observationnelle sur le traitement et la qualité de vie des patients présentant un angiœdème héréditaire

mesuré par DDD ou par consommateur, le taux d’IHAT avec le paracétamolétait 3 à 5 fois plus élevé qu’avec les AINS.Conclusion.– Le choix du dénominateur peut avoir un impact différent sur lesrésultats des études cas-population. Pour cette sous-analyse, le taux d’IHAT parpatient semble être le plus approprié pour l’estimation de risque.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.008

S1-P2

Premiers enseignements de l’étudeDESCENDANCE : prévalence des dysglycémiesméconnues chez des apparentés de diabétiques detype 2 sur deux générationsG. Charpentier a, B. Balkau b, P.Y. Benhamou c, S. Cauchi d,E. Cosson e, P. Fontaine f, P. Froguel d, P. Gourdy g, B. Guerci h,P. Hebel i, F. Mistretta j, N. Jeandidier k, A. Penfornis l, D. Raccah m,Y. Reznik n, A. Scheen o, L. Canipel a

a CHSF de Corbeil, Corbeil, Franceb Inserm, Villejuif, Francec CHU de Grenoble, Grenoble, Franced UMR8199, Institut Pasteur, Lille, Francee Centre hospitalier de Bondy, Bondy, Francef CHU de Lille, Lille, Franceg CHU de Toulouse, Toulouse, Franceh CHU de Nancy, Nancy, Francei CREDOC, Paris, Francej RCTs, Lyon, Francek CHU de Strasbourg, Strasbourg, Francel CHU de Besancon, Besancon, Francem CHU de Marseille, Marseille, Francen CHU de Caen, Caen, Franceo CHU de Liège, Liège, Suisse

Objectif .– Le programme DESCENDANCE a pour objectif de déterminerl’héritabilité familiale (environnementale et génétique) du diabète de type 2(DT2). Le dépistage précoce est primordial pour prévenir le diabète en cas dedysglycémie, et les complications en cas de diabète. Notre objectif est, dans uncontexte familial de DT2, d’identifier les descendants atteints de dysglycémie etceux présentant des facteurs de risque.Methode.– Nous nous proposons de recruter 500 familles de diabétiques de type2 sur au moins 2 générations, soit 3000 personnes. Le recrutement aura lieupendant 2 ans. Chacune des générations (G1 parents, G2 enfants) comprendraau moins un membre DT2 et un membre sans dysglycémie de 35 ans minimum.Un prélèvement génétique sera réalisé chez chacun des membres de la famille.Chez les sujets indemnes nous effectuerons une charge en glucose (HGPO) etune mesure d’HbA1c (critères OMS) pour confirmer l’absence de dysglycémie.Un questionnaire rétrospectif, interrogeant sur le mode de vie, l’alimentation ouencore l’activité physique sera rempli afin d’établir l’incidence des facteursenvironnementaux de l’enfance.Resultats.– Depuis décembre 2011, 96 sujets G2 sans DT2 connu, (52 � 12 ans,54 hommes, IMC 26,3 � 8,3 kg/m2, 21,8 % obèses [IMC > 30 kg/m2],21 fumeurs actifs), membres de 52 familles ont été explorés à ce jour.L’HGPO et l’HbA1c ont mis en évidence 7 hyperglycémies à jeun (6–6,9 mM)(HAJ) avec intolérance au glucose (IG), 2 IG isolées, 4 HAJ isolées et 7 DT2.Au total, 13 sujets avaient un prédiabète, 7 un DT2. Aucun paramètre cliniquen’était associé à la présence d’une dysglycémie (prédiabète ou diabète).Conclusion.– Les résultats préliminaires de ce programme DESCENDANCEsemblent montrer que les frères et sœurs considérés « sains » des patients DT2 etayant également un parent DT2 ont une dysglycémie dans 21 % des cas. L’HbA1c

ne permet pas plus de diagnostic que l’HGPO dans ce cadre. Aucun facteur n’estassocié à une dysglycémie dans cette série préliminaire. Cela suggère de renforcerle dépistage des frères et sœurs des patients DT2. Le développement d’unebiopuce ciblant les gènes à risques, couplée à un algorithme impliquant desparamètres cliniques et environnementaux sera envisagé afin de calculer un risquede survenue du DT2 et permettre la mise en place de mesures de préventionhygiéno-diététiques, voire pharmacologiques, précoces et prolongées.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.009

S1-P3

The ASTRO-LAB project: A European projectcombining healthcare databases and direct patientfollow-up to assess the safety of long-acting ß2agonists (LABAs) in asthma in routine careE. Van Ganse a,d, S. Leproust b, L. Laforest a, O. Saint-Lary c,A. Mercier c, N. Texier b, the ASTRO-LAB groupa Pharmacoepidemiology, UMR 5558 CNRS - Claude-Bernard University,Lyon, Franceb Kappa Santé, Paris, Francec Collège national des généralistes enseignants, Vincennes, Franced Respiratory Medicine, Croix-Rousse University Hospital, Lyon, France

Objective.– To assess the safety of LABAs in children and adults with persistentasthma when used alone and in combination with inhaled corticosteroids (ICs),compared with ICs alone, with a specific interest on detailed patterns of use.Method.– A prospective observational study has been designed to addressimportant gaps in the literature, namely evidence about LABA safety in childrenprimarily, taking into account the potential role of differential adherence toLABAs and ICs as a possible contributing mechanism. A consortium of bothpublic and private relevant partners, regarding experience in the respectivefields has been constituted to ensure a good validity and feasibility of theproject, which has been submitted to the European Commission (EC), throughthe Seventh Framework Program (FP7) in November 2010.Results.– Seven European partners agreed to take part to the Consortium whichis also the executive committee of the ASTRO-LAB project; two privatepartners: Kappa Santé (France) and Cegedim Strategic Data Medical ResearchLimited (United-Kingdom), four academic units: Claude-Bernard UniversityLyon (scientific coordinator), University of Nottingham, University ofAmsterdam and Consortio Mar Parc de Salut de Barcelona and onemanagement Unit: Lyon Ingénierie Project. The designed project ASTRO-LAB, accepted in July 2011 and funded by the EC is an internationalobservational historical, prospective and longitudinal pharmacoepidemiologi-cal study including triangular data linkage with the use of:– medical record data in France and in the UK:– claims database in France;– patients’ prospective data collected by computer-assisted telephone inter-views (CATIs), text messages and online surveys in both countries.One thousand five hundred children (6–17 yrs) and 1500 adults (18–40 yrs) withpersistent asthma will be followed up during 2 years. The study will beperformed with general practitioners (GPs) in France and in the UK. ASTRO-LAB UK GPs will be a sample of THIN GPs who routinely contribute to theTHIN database. French GPs will be recruited among the Collège national desgénéralistes enseignants (CNGE). In France, these GPs are currentlyparticipating in a pre-study to provide a description of routine clinical careof GPs in the therapeutic management of patients with persistent asthma, and toconstitute a source of potential eligible patients in the ASTRO-LAB prospectivecohort.Conclusion.– The Astro-Lab project, which started in December 2011 for 4years duration, regroups 7 public and private partners from different countries:France, the United-Kingdom, Spain, the Netherlands with various expertise inmedical, epidemiological, sociological, data processing, new technologies andmanagement domains. This partnership contributes to the interest and thesuccess of this project.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.010

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Étude observationnelle sur le traitement et laqualité de vie des patients présentant un angiœdèmehéréditaireS. Bouée a, V. Jeanbat a, C. Laurendeau a, V. Montauban b,L. Bouillet c

a CEMKA, Bourg La Reine, Franceb CHU de Grenoble, Grenoble, Francec Shire Human Genetic Therapies, Boulogne-Billancourt, France

6e

Forum Scientifique de Pharmaco-epidemiologie / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 62S (2014) S5–S10S8

Page 2: Étude observationnelle sur le traitement et la qualité de vie des patients présentant un angiœdème héréditaire

Objectif .– L’angiœdème héréditaire (AOH) est une maladie rare et potentielle-ment grave pour laquelle peu de données épidémiologiques et médicales sontdisponibles. Les objectifs de cette étude étaient de décrire les patients présentantcette maladie, leurs symptômes et l’impact de l’AOH sur la qualité de vie.Methode.– Une étude rétrospective observationnelle a été menée pendant uneannée auprès de 306 patients pris en charge dans 19 centres médicaux. Lesdonnées collectées étaient les caractéristiques de la maladie, les modalités deprise en charge, les consommations de ressources et la qualité de vie mesuréeavec le questionnaire SF-36.Resultats.– Au total 64,1 % des patients avaient un AOH de type I et ou/II et35,9 % un AOH avec dosage normal de C1NH (anciennement nommé de type III).La majorité (74,5 %) étaient des femmes (82,7 % pour le type III, 69,9 % pour letype I/II ; p = 0,01). L’âge moyen lors des premiers symptômes était de 14 et27 ans pour les AOH de type I/II et III, respectivement ( p < 0,001). Au cours deleur vie, 87,4 % des patients ont eu au moins un évènement sévère et 63,3 % ont euau moins un épisode d’œdème laryngé. Pendant l’année d’observation, le nombremoyen de poussées d’AOH par patient était de 8,5 (sans différence significativeselon le type). Au total, 883 poussées ont été rapportées sur la périoded’observation de 12 mois : 34,8 % étaient périphériques, 51,6 % abdominales,17,6 % sur le visage et 18,4 % localisées à la bouche, à la gorge ou aux voiesrespiratoires. Des hospitalisations ont été nécessaires pour 11,4 % des poussées(dont 13,8 % en unités de soins intensifs et 3 séjours avec intubation).Plus de la moitié (55,2 %) des patients recevaient un traitement prophylactiqueau long cours (plus fréquemment pour l’AOH de type I/II que pour l’AOH detype III) (62,8 % vs 41,8 %, respectivement ; p < 0,001). Les patients avec unAOH de type I/II recevant un traitement prophylactique étaient traités avec dudanazol (59,3 %), de l’acide tranexamique (29,3 %) ou une association des deuxmédicaments (11,4 %) ; 95,7 % des patients atteints d’un AOH de type II étaienttraités avec de l’acide tranexamique.Comparativement à la population souffrant d’allergies, tous les scores de qualitéde vie (SF-36) ajustés sur l’âge et le sexe étaient significativement plus faiblespour les patients AOH ( p < 0,05), sauf pour la dimension physique. La qualitéde vie des patients ayant plus de 5 poussées par an était significativement plusaltérée que celle des patients ayant moins de 5 poussées par an ( p < 0,05 pourtoutes les dimensions).Conclusion.– Il est nécessaire de bien informer les médecins sur cettepathologie afin de poser un diagnostic précoce. La qualité de vie est diminuéechez les patients AOH, notamment chez ceux ayant plus de 5 poussées par an.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.011

S1-P5

Diagnostic et traitement de l’hyperthyroïdie enFrance : résultats de l’étude Thyrdel menée auprèsde 263 endocrinologues et 1214 patientsS. Bouée a, A. Malika a, E. Torreton a, B. Goichot b, P. Caron c,F. Luca b, F. Landron d

a CEMKA, Bourg la Reine, Franceb Service de médecine interne, endocrinologie et nutrition, hôpitauxuniversitaires de Strasbourg, Strasbourg, Francec Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, CHU Larrey, Toulouse,Franced Merck Serono, Lyon, France

Objectif .– Estimer les proportions relatives des différentes causes d’hyperthy-roïdie (HT), décrire la prise en charge initiale de cette pathologie et en observerl’évolution à court terme après l’initiation du traitement.Methode.– Cette étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de263 endocrinologues francais. Tous les patients vus consécutivement pour HTpendant la période d’inclusion (avril 2010 à janvier 2011) ont été inclus, lesdonnées biologiques et de traitements collectées.Resultats.– Parmi les 1214 patients avec HT inclus, 1144 avaient une étiologieidentifiée lors de la prise en charge initiale : pour 802, une maladie de Basedow ;pour 121, un goitre multinodulaire ; pour 112, une HT iatrogène (principalementamiodarone) ; pour 69, un adénome toxique ; et pour 40, une thyroïdite. Lesanticorps antithyroïdiens ont été mesurés chez environ 50 % des patients(antiTPO : 48,2 %, antiR-TSH : 56,3 %). Une échographie a été réalisée chez

93,8 % d’entre eux et une scintigraphie chez 40,3 %. La prise en chargethérapeutique dépendait de l’étiologie. Pour le premier épisode de maladie deBasedow, les antithyroïdiens de synthèse (ATS) seuls étaient prescrits en premièreligne de traitement chez 90,9 % des patients, ou avant une chirurgie (6,1 %) ou del’iode radioactif (2,9 %). La chirurgie était préférée au traitement par ioderadioactif chez les patients atteints de goitre multinodulaire (51,7 % vs 22,0 %) etchez les patients avec adénome toxique (57,3 vs 23,5 %). L’euthyroïdie a étéobtenue après 3 mois chez 64,4 % des patients atteints de la maladie de Basedow,alors que 17,1 % étaient encore hyperthyroïdiens et 18,4 % hypothyroïdiens. Letraitement de type block and replace (association ATS + hormones thyroïdiennes)a été utilisé chez 54,6 % des patients. Après 3 mois, 74,2 % étaient euthyroïdiensdans le groupe block and replace versus 64,2 % des patients du groupe avec ATSseuls ( p = 0,009). Pour les patients atteints d’un goitre multinodulaire, d’unadénome toxique et d’une thyroïdite, environ 75 % étaient euthyroidien après3 mois versus 59,4 % des patients avec HT iatrogène.Conclusion.– Ces résultats montrent de grandes variations des pratiques au seind’un échantillon représentatif d’endocrinologues francais. D’autres études sontnécessaires pour déterminer la gestion optimale de l’HT.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.012

S1-P6

Identification dans les bases de l’assurance maladiede facteurs associés aux grosses délivrances de bêta-agonistes inhalés à courte durée d’action dansl’asthmeL. Laforest a,b, J. Martin a,b, I. Licaj a,b, G. Devouassoux c, G. Chatte d,E. Van Ganse a,b

a Unité de pharmaco-épidémiologie, université Claude-Bernard Lyon 1, Lyon,Franceb CHU de Lyon, Lyon, Francec Pneumologie, hôpital de la Croix-Rousse Lyon, Lyon, Franced Pneumologie, Caluire, France

Contexte.– La sur-utilisation des bêta-agonistes à courte durée d’action(BACDAs) peut comporter des risques. Une meilleure connaissance despatients gros utilisateurs de BACDAs est utile pour améliorer la prise en charge.Objectif .– Décrire les asthmatiques qui ont de fortes consommations deBACDAs (caractéristiques et consommations de soins induites).Methode.– Un échantillon aléatoire de patients (16–40 ans) avec en 20053 délivrances ou plus de traitements respiratoires (R03, ATC classification) a étésélectionné dans la base de l’assurance maladie (EGB). Les hospitalisationspour asthme étaient disponibles (PMSI). Les facteurs associés à la délivrance en2007 de 12 boîtes ou plus de BACDAs ont été identifiés.Resultats preliminaires.– Sur 2093 patients (âge médian = 33 ans, 54 % defemmes), 8 % ont recu 12 boîtes ou plus de BACDAs en 2007. Ces patientsbénéficiaient plus souvent du statut ALD ( p < 0,001), de la CMU ( p < 0,01), etils avaient davantage de délivrances de corticoïdes oraux ( p < 0,001) etd’antibiotiques ( p < 0,001) en 2007. Ils avaient aussi plus de consultations( p < 0,001) et d’hospitalisations pour asthme ( p < 0,01). En revanche, aucunedifférence notable n’apparaissait avec l’âge ou le sexe.Conclusion.– La sur-utilisation de BACDAs n’est pas exceptionnelle dansl’asthme, et elle identifie des patients potentiellement à risque d’exacerbation,avec des consommations de soins augmentées.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.11.013

S1-P7

MELBASE, un exemple de base de données clinico-biologiques en oncodermatologie établie à l’aided’un partenariat public-privéL. Da Meda a, L. Culine a, M. Barthelemy a, J. Benessiano b,S. Mourah a, L. Demerville a, I. Veron a, F. Vrignaud c, M.T. Leccia d,R. Porcher e, B. Dreno c, C. Lebbe a, pour le groupe de cancérologiecutanée (GCC) et le groupe multidisciplinaire francais du mélanome(GMEFmel)

6e

Forum Scientifique de Pharmaco-epidemiologie / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 62S (2014) S5–S10 S9