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Etude étudiants 2012 1 Étude étudiants Randstad 2012 les étudiants au travail

Etude Randstad étudiants 2012

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Sur base annuelle, le fournisseur de services RH Randstad permet à plus de 35.000 étudiants de trouver un job durant les mois de juillet, août et septembre. Dans le courant de l’année ils sont près de 50.000 à travailler régulièrement via Randstad. Randstad mesure chaque année la situation des étudiants sur le marché de l’emploi au moyen d’une étude.

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Étude étudiants Randstad 2012

les étudiants au travail

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sommaire 1. introduction, méthodologie et tendances ………………… p. 3

1.1. introduction……………………………………………………………………………... p. 3

1.2. méthologie ……………………………………………………………………………… p. 4

2. résultats …………………………………………………………………… p. 5

2.1. les jeunes travaillent-ils? De plus en plus! ……………………………… p. 5

2.2. que font-ils exactement? …………………………………………………….. p. 6

2.3. comment cherchent-ils leur job?……………………………………………. p. 7

2.4. contrat de travail: le travail au noir croît de 4% ………………………… p. 9

2.5. que gagnent-ils? …………………..……………………………………… p. 10

2.6. à quoi destinent-ils l'argent qu'ils gagnent?………………………. p. 11

2.7. qu'est-ce qui est important à leurs yeux? sont-ils satisfaits?……. p. 13

3. Les conclusions principales ……………………………………………. p. 16

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1. introduction, méthodologie et tendances

1.1. introduction

pourquoi cette étude? Prestataire de services, leader du marché et chef de file dans le secteur des ressources humaines, Randstad s’intéresse naturellement à la réalité quotidienne du marché du travail. L’entreprise possède plus de 45 ans d’expérience dans l’adéquation entre la demande et l’offre de travail et investit dans la recherche relative à des thèmes associés au marché de l'emploi. Spécialiste de ce domaine, Randstad souhaite transmettre ses connaissances à tous ses publics. Ainsi, il prépare chaque année l'élection de l’employeur le plus attractif de Belgique, réalise une étude annuelle sur le marché du travail, publie le Guide du travail tous les deux ans, organise des midis à thèmes consacrés aux ressources humaines, ...

Randstad et les étudiants? L’été dernier, plus de 400 000 étudiants ont exercé un emploi rémunéré. Un record absolu puisqu'il y a 6 ans, on en comptait 350 000. Parmi ces jeunes, près de 183 000 se sont adressés en 2011 à une agence d'intérim. Soit une augmentation de 3,5% par rapport à 2010, mais un résultat en deçà des 190 000 espérés par Federgon. Cela signifie néanmoins que plus de 40% des jobistes travaillent par l’intermédiaire d’une agence d’intérim. Randstad, leader du marché, a mis au travail l’année dernière plus de 35 000 étudiants pendant les mois de juillet, août et septembre. En outre, ils sont 30 000 à être occupés régulièrement pendant l’année scolaire par notre intermédiaire. Les jeunes à la recherche d’un job se tournent de plus en plus vers les entreprises d’intérim. Ces dernières les aident en effet à trouver rapidement du travail et à gagner ainsi de l’argent de poche. Dans ce contexte, nous tenons à mettre en pratique notre devise «good to know you» vis-à-vis de ce public. Cette étude nous permet de mieux comprendre les relations entre les étudiants et le travail. Cette connaissance, nous la partageons volontiers avec vous. Nous espérons que cette étude vous apportera des informations dignes d’intérêt. Bonne lecture.

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1.2. la méthodologie

Mille jeunes âgés de plus de 15 ans et inscrits dans l’enseignement secondaire, supérieur ou universitaire ont été sondés. L’enquête a été réalisée pour la troisième fois par Internet. Les sous-groupes sont représentatifs de la population (selon le sexe, la langue, la région…). Début 2012 ils ont été interrogés sur plusieurs thèmes liés au travail: quelle est leur rémunération? Quel type d’emploi occupent-ils? À quoi consacrent-ils l'argent qu'ils ont gagné? En outre, ils ont répondu à des questions portant sur leur satisfaction, leur contrat, la réglementation en vigueur sur le travail étudiant,.

tableau 1: les répondants

sexe hommes 49%

femmes 51%

langue francophones 50%

néerlandophones 50%

âge < 18 ans 21%

18-22 ans 51%

22-25 ans 22%

> 25 ans 6%

niveau d’études master 15%

bachelor 32%

secondaire et inférieur 53%

région Flandre 53%

Wallonie 37%

Bruxelles 10%

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2. résultats

2.1. les jeunes travaillent-ils? De plus en plus!

Dans cette étude, nous avons abordé les différents types de travail: du petit boulot chez un voisin à un job régulier en entreprise ou dans une organisation. Pendant l’année ou pendant les vacances. En outre, nous avons tenu compte du bénévolat. 83% des jeunes semblent travailler d'une manière ou d'une autre. Cette proportion représente une hausse de 3% par rapport à 2011. Tout comme l’année dernière, les femmes sont un peu plus actives que les hommes (85% contre 81%) bien que les hommes aient comblé une partie de leur retard (2011: respectivement 83% et 76%). Le nombre de jobistes est plus élevé au fur et à mesure que l’on progresse dans le niveau d'études: parmi les jeunes disposant tout au plus d’un diplôme de l'enseignement secondaire, ce pourcentage tourne autour de 78%, alors qu’il approche 90% chez les étudiants de l'enseignement supérieur. Ici aussi l’écart s’est réduit puisque les chiffres de 2011 étaient respectivement de 72% et 92%. Voici le résultat, réparti selon les différentes formes de travail.

68% des étudiants travaillent pendant les vacances d'été, ce qui représente une hausse de 2% par rapport à l’année dernière et même 6% comparé à 2010.

Plus de la moitié (51%) des répondants exerce pendant le reste de l'année une activité rémunérée dans une entreprise ou une organisation. Ce qui représente une augmentation de 4%.

49% effectuent de petits travaux (+1%). Le nombre d'étudiants qui pratiquent des missions de bénévolat s'élève à 30%,

soit une hausse de 2%.

Avec 75%, les étudiants qui exercent un travail rémunéré dans des entreprises ou des organisations enregistrent une augmentation de 4%.

Parmi les jobistes, 32% (+1%) des étudiants travaillent également comme bénévoles. Tandis que seulement 22% des étudiants qui ne travaillent pas font du bénévolat. Le travail rémunéré ne se fait donc pas au détriment du bénévolat. Une tendance identique à celle des années précédentes.

graphique 1: Le travail étudiant en 2012, quels jobs?

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Principale constatation: travailler quand on est étudiant était déjà la norme et elle s’accentue encore.

2.2. que font-ils exactement?

Près de la moitié des étudiants (49%) effectue de temps en temps de petits boulots rémunérés. Ces petits travaux sont, par ordre d'importance:

baby-sitting (55%) travaux de jardinage (28%) petits travaux ménagers (26%, en hausse de 4% et même de 9% comparé à 2

ans auparavant) tableau 2: Différences entre hommes et femmes

Hommes femmes

Baby-sitting 30% 78%

jardinage 51% 8%

Lavage de voitures 23% 9%

Tâches ménagères 25% 26%

En général, les hommes (47%) font moins de petits travaux que les femmes (50%). Les hommes travaillent également moins d’heures que l’année dernière (98 heures au lieu de 117 heures). Cette diminution est moins forte chez les femmes (104 heures au lieu de 105 heures). Pas moins de 78% des étudiantes gardent des enfants (+6%). Bien plus, donc que leurs confrères masculins (30%). Ces derniers jardinent bien davantage (51%) que les filles (8%). Les étudiants masculins lavent aussi plus souvent des voitures que leurs consœurs (23% contre 9%). Cependant les étudiantes comblent légèrement leur retard (+ 5%). Par rapport à l’année dernière, (respectivement 21% et 23%) les filles (26%) se chargent un peu plus des travaux ménagers que les garçons (25%). 30% des étudiants travaillent comme bénévole. Un chiffre en légère évolution par rapport aux années précédentes (+ 2%). En ce qui concerne le nombre total d'heures de travail, l'occupation des bénévoles se répartit comme ceci :

45% sont moniteurs dans un mouvement de jeunesse (+ 6%) 17% sont moniteurs dans un club de sport (status quo) 16% travaillent dans l'humanitaire (+ 2%) 11% dispensent des soins aux personnes âgées (+ 3%)

Parmi les étudiants effectuant un travail rémunéré en entreprise (pendant les vacances scolaires et pendant le reste de l’année), nous constatons logiquement que les fonctions qu’ils occupent sont en rapport avec les secteurs dans lesquels ils se retrouvent le plus fréquemment:

secteur fonctions commerce: 29% (idem) employé de magasin: 25% (+1%) horeca/loisirs: 23% (idem) travailleur dans l’horeca: 12% (+1%) constr./prod./transport: 20% (+3) employé administratif: 15% (-1%)

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Les jeunes filles occupent principalement les fonctions d'employées de magasin (33%), d'employées administratives ou de travailleuses dans l'horeca (13%). On retrouve leurs condisciples masculins moins souvent comme employés dans les magasins (17%) ou dans l’horeca (11%) mais plus comme employés administratifs (16%) ou collaborateurs dans un magasin (12% contre 5%). Les garçons travaillent beaucoup plus fréquemment comme ouvriers de production (19% contre 5%). Cette fonction a cependant le vent en poupe tant pour les femmes (+4%) que pour les hommes (+3%). Les filles occupent moins souvent des fonctions d’employées administratives (-5%). Cette baisse est compensée par une augmentation des garçons dans cette fonction (+2%). graphique 2: Le travail étudiant en 2012, dans quel secteur?

Seuls la construction, la production, le transport (+3%) et le non-marchand/public (+1%) connaissent une augmentation. On doit cependant s’attendre à une diminution dans le service public à cause de la décision prise en début d’année de ne plus engager d’étudiant pour des raisons budgétaires.

2.3. comment cherchent-ils leur job?

Les étudiants misent sur différents canaux pour trouver du travail. En 2012, un étudiant sur deux s'est adressé à une agence d'intérim pour chercher un job de vacances. Les autres canaux principaux pour décrocher une place dans une entreprise: les candidatures spontanées (47%), les sites d’emploi (38%) suivis par les amis et les relations (37%) et la famille (32%). C’est surtout l’augmentation des sites d’emplois qui est frappante (+6%). Les organismes tels que le Forem, Actiris ou le VDAB sont également de plus en plus employés, comme les amis et les connaissances et les candidatures spontanées. L’intérim connaît une légère baisse (-1%).

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graphique 3: Les canaux de recrutement des étudiants?

Dans la pratique, la manière dont les étudiants décrochent un job est tout autre. C’est par l'intermédiaire de la famille (29%) que les jobistes trouvent le plus facilement un job d’étudiant (l’année passée : 31%). Viennent ensuite les candidatures spontanées (20%), les agences d’intérim, les amis et les connaissances (16%).

Graphique 4 : quels sont les canaux de recrutement les plus efficaces ?

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2.4. contrat de travail: le travail au noir croît de 4%

Les étudiants ont-ils un contrat de travail? Et si oui, est-il respecté? 83% des étudiants interrogés affirment avoir un contrat. Un chiffre en baisse de 4%. Si l’on regarde sur le long terme, on constate que le pourcentage d’étudiants travaillant en noir reste stable, avec un minimum d’un peu plus de 10% et un maximum de 20%. Et comme les années précédentes, ce sont surtout les moins de 18 ans qui travaillent sans contrat (25%), au-delà de 22 ans la proportion ne dépasse pas 15%. Le travail au noir touche davantage les hommes (21%) que les femmes (13%). Graphique 5: Travail avec ou sans contrat? Est-il respecté?

Quand on examine les secteurs, il faut constater que le travail au noir se présente le plus fréquemment dans les secteurs des loisirs (27%) et de l'horeca (25%) ainsi que dans la construction (24%). C’est principalement dans des petites entreprises de moins de 6 personnes que les étudiants sont occupés sans contrat de travail (29%). Néanmoins, cette tendance s’améliore par rapport à l’année dernière (-5%). En comparaison, dans les grandes entreprises qui comptent plus de 100 collaborateurs, 9% des étudiants travaillent sans contrat, ce qui correspond à une aggravation de 4%. Malgré les campagnes d'information qui avertissent les étudiants des conséquences du travail au noir et des abus, il reste du chemin à parcourir avant d’enrayer le phénomène. Des étudiants qui ont un contrat, 95% affirment que les conditions du contrat sont parfaitement respectées. 2,4% estiment qu’elles ne sont pas totalement appliquées mais que cela ne leur pose pas de problème. Et 18% des étudiants en possession d'un contrat admettent que le nombre d'heures qu'ils doivent prester ne correspond pas au le volume prévu dans le contrat. Ils sont 13% à prester plus d'heures que stipulé, dont 36% n’ont pas été rémunérés pour. On note néanmoins une amélioration de près de 10%.

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Graphique 6 : le contrat a-t-il été respecté ?

2.5. Que gagnent-ils?

L’aspect financier du travail étudiant a également été largement abordé dans cette étude. Vous trouverez ici des informations sur le nombre d’heures qu’ils travaillent ainsi que sur les montants qu'ils gagnent en plus de leur argent de poche mensuel.

Les étudiants gagnent moins d’argent de poche que l’année dernière: en moyenne, un étudiant reçoit 80 euros par mois d’argent de poche. L’année dernière, la moyenne était encore de 84 euros. 42% reçoit moins de 50 euros (+2%), 37% entre 50 et 100 euros (-2%).

Les étudiants qui font de petits boulots gagnent plus ou moins autant que l’année dernière soit en moyenne 855 euros par an. Alors qu’ils travaillaient en moyenne 110 heures/an l’année dernière, ils ne bossent plus que 101,5 heures/an cette année. En conclusion, les étudiants qui effectuent des petits boulots gagnent en moyenne plus de l’heure. 40% déclarent toucher entre 100 et 500 euros en petits boulots. 27% gagnent même plus de 1000 euros. Si on prend la moyenne, on arrive à un montant de 400€ (environ 500€ pour les hommes et plus ou moins 300€ pour les femmes). Ce qui signifie que les femmes gagnent moins alors qu’elles font plus de petits travaux (cf. point 2.2).

Graphique 7 : combien gagnent-ils en effectuant des petits boulots ?

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En ce qui concerne le travail rémunéré (pendant l’année ou pendant les vacances), les étudiants ont un salaire annuel qui s’élève en moyenne à 1 300 euros. Ici également une différence existe entre les hommes (1 500 euros) et les femmes (1 200 euros). Les plus âgés gagnent plus. La majorité des étudiants affirme recevoir entre 500 euros et 1 500 euros par an. Près d’un sur quatre déclare gagner plus de 2 000 euros par an. Le nombre de jours travaillés augmente aussi (de 41 à 45 jours). Les hommes (49) travaillent plus que les femmes (42).

graphique 8: Combien gagnent-ils par le biais d’un travail rémunéré ?

2.6. à quoi destinent-ils l'argent gagné?

La partie la plus importante de la rémunération des étudiants belges se retrouve dans une tirelire.

Près de 68% des étudiants interrogés réservent une partie de leur budget à l'épargne (+6%). Ceux qui le font mettent de côté environ 32% de leurs gains (+2%). Dans l’absolu, 22% des rentrées sont consacrées à l’épargne ce qui représente une augmentation de 3% et en fait le poste le plus important.

Ensuite, les vacances constituent le 2ème poste de dépenses le plus important: 58% dépensent 28% de leurs gains aux vacances. Au total, 16% de l’argent gagné est consacré aux vacances.

67% dépensent également une partie de l’argent (17%) en vêtements. Avec 11% du total des gains, il s’agit du 3ème poste de dépenses le plus important après l’épargne et les voyages.

72% (+2%) affectent une partie de l’argent gagné aux sorties (+/- 13%). Ce qui place ce type de dépenses à la 4ème place avec 9%.

67% (-4%) déclarent consacrer une partie (12%) de leur rémunération à leur GSM. Ce qui représente quand même 8% de tout l’argent gagné.

Comme toujours, travailler pour payer ses études reste un phénomène très marginal. 21% des étudiants (+2%) affirment conserver une part de leurs gains pour leurs études. Soit quelques 19% du budget (-4%). Mais en totalité, il ne s'agit que de 4% de l'argent qu'ils ont gagné.

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graphique 9: À quoi les étudiants consacrent-ils leur salaire?

Globalement, on peut constater que les étudiants épargnent plus. Tant chez les hommes que chez les femmes on remarque une augmentation de 3%. Les jeunes de moins de 18 ans épargnent davantage encore (+5%). Pour le reste, les constats sont plus ou moins semblables à ceux de l’année dernière. Même si tous les étudiants économisent et si beaucoup s'achètent des choses personnelles, la répartition de leurs dépenses montre quelques différences entre les étudiants masculins et féminins. Ces différences sont très stéréotypées:

Les femmes dépensent plus pour leurs vêtements et leurs vacances. Les hommes consacrent des sommes plus importantes aux accessoires

informatiques.

Il existe également des différences liées à l’âge. Les moins de 18 ans dépensent plus pour les accessoires informatiques et les GSM. Leurs condisciples plus âgés (18-25 ans) affectent plus d'argent à leurs vacances et participent davantage au ménage. Le budget accordé aux cigarettes reste malheureusement le seul poste de dépenses qui ne change pas, tant auprès des hommes, que des femmes et dans toutes les tranches d’âge.

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tableau 3: à quoi les étudiants consacrent-ils leur argent ?

hommes femmes < 18 ans + 22 ans

Épargne 22% 22% 27% 16%

Vacances 14% 19% 10% 20%

Vêtements 7% 15% 14% 11%

sorties, cinéma 9% 10% 9% 8%

GSM 10% 7% 10% 6%

Informatique 10% 4% 10% 4%

Auto, moto, mobylette, ... 4% 5% 4% 5%

Etudes 4% 5% 2% 5%

Hobby 5% 3% 4% 5%

Sport 4% 3% 3% 3%

Participation au ménage 3% 4% 1% 7%

CD, DVD, téléchargements 2% 2% 2% 2%

MP3, TV, lecteur DVD, ... 2% 1% 2% 1%

cigarettes 2% 2% 1% 2%

Livres 2% 3% 2% 3%

Autres 1% 1% 0% 1%

2.7. qu'est-ce qui est important aux yeux des étudiants dans leur travail? Sont-ils satisfaits?

Nous avons interrogé les étudiants d’une part, sur ce qu'ils estiment important dans leur job et, d’autre part, nous leur avons demandé s'ils étaient satisfaits à cet égard. Aucune surprise à ce niveau, les étudiants sont globalement très satisfaits de leur job. Leur taux de satisfaction moyen atteint 8 sur 10. Un score en légère hausse par rapport à l'année dernière (7,9). 84% travailleraient en 2012 pour le même employeur. 80% iraient jusqu’à recommander cet employeur à ses amis et connaissances pour un job d’étudiant. Depuis de nombreuses années déjà, les étudiants accordent le plus d'importance à l'information sur le travail à fournir (8,5), suivi par les moyens qui leur sont donnés et au salaire (8,4) auquel ils peuvent prétendre. Ces 3 aspects croissent de 0,2 point reléguant l'ambiance au travail (8,3) à la 4ème place alors que ce critère partageait encore la première place avec l’information sur le travail à fournir sur l’échelle d’importance en 2011. Les priorités sont donc légèrement modifiées. En termes de satisfaction, tout comme l’année dernière, les étudiants attribuent le meilleur score à l'information sur le travail à fournir (8,0), statu quo également pour l'ambiance et les moyens (7,9). Ensuite, cette année, les étudiants se montrent tout autant satisfaits de leur relation avec leur supérieur que de leur salaire (7,7). Comme l’indique le graphique ci-dessous, les étudiants sont moins enthousiastes concernant le travail à effectuer (6,9) qui connaît une baisse sensible par rapport à l’année dernière (7,5).

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graphique 10: l’importance et la satisfaction des jobs étudiants

30% des jobistes estiment qu’ils doivent bénéficier des mêmes conditions de travail fiscales et parafiscales que les salariés normaux (critère en baisse de 6%). Ce pourcentage est plus élevé en Wallonie (37%) qu’en Flandre (25%). Les femmes (37%) en sont également plus convaincues que les hommes (23%). 53% des étudiants pensent que ces conditions leur donnent un avantage à l'égard des travailleurs classiques, ce qui représente une hausse de 2%. Cette proportion est plus élevée auprès des hommes (54%) que chez les femmes (53%). La différence entre la Wallonie (53%) et la Flandre (50%) s’est amoindrie (respectivement 57% et 47%). Les étudiants sont nombreux à penser qu’ils évincent les demandeurs d’emploi du marché du travail. En réalité, il semble que cette éviction soit plutôt limitée car les étudiants travaillent à des heures durant lesquelles les chômeurs ne préfèrent pas travailler. 31% des étudiants estiment que travailler pendant l'année a un effet négatif sur leurs études (+2%). Les garçons semblent avoir un avis plus négatif dans ce domaine que les filles (36% contre 27%). 82% estiment qu’un job d’étudiant est une bonne préparation à intégrer le marché du travail. Cette tendance marque ici encore une légère hausse par rapport à l’année dernière (+8%). Les étudiants wallons semblent davantage convaincus (85%) que leurs homologues flamands (81%). En outre, 76% des étudiants estiment que cela leur donne un avantage par rapport aux étudiants qui ne travaillent pas. Les femmes (78%) en sont plus convaincues que les hommes (73%). Un avis qui fait l’objet d’un plus large consensus en Wallonie (80%) qu’en Flandre (73%). L'étude a encore examiné si, en plus de leur travail étudiant, les étudiants suivent aussi des stages dans le cadre de leurs études. 42% des répondants le font effectivement. Les femmes réalisent plus souvent un stage en fonction de leurs études (47%) que les hommes (37%). Pour 79% des sondés, un stage est un bon tremplin vers une carrière professionnelle et 78% estiment qu'il leur donne un avantage par rapport à ceux qui n’en font pas. 43% des étudiants affirment qu'ils ne choisissent pas un job de vacances en fonction de leurs études. Il s’agit là d’une augmentation de 6% par rapport à l’année dernière. La situation s’est donc améliorée, mais nous nous demandons toujours si cela ne pourrait pas être encore meilleur. La moitié des hommes choisit un job en fonction des études, seules 37% des femmes le font.

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Graphique 11 : quelques constatations importantes

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3. Les conclusions principales

83% des étudiants travaillent (jobs en entreprise durant les vacances scolaires, pendant le reste de l’année, petits travaux et bénévolat compris). Cela représente une hausse de 3%. Les femmes sont plus actives que les hommes (85% contre 81%).

Le nombre de jobistes en été connait une légère hausse, de 66% à 68%.

Le nombre d’étudiants travaillant en entreprise augmente sensiblement de 47% à

51%.

Le nombre d’étudiants faisant du bénévolat (club de sport, mouvement de jeunesse, ONG,…) croît de 2% (30%).

Le nombre d’étudiants qui effectuent des petits travaux augmente légèrement de 1%

(49%).

Les étudiants qui occupent un travail rémunéré en entreprise sont principalement des employés de magasin (25%), des employés administratifs (15%) ou des collaborateurs dans l’horeca (12%).

Les étudiants accordent le plus d’importance à l’information sur le contenu d’un job,

les moyens et le salaire qu’ils pourront gagner. L’ambiance de travail, qui était l’année dernière encore aussi importante que l’information sur le travail, glisse en 4ème position.

17% des étudiants déclarent travailler sans contrat de travail, soit une augmentation de 4%. La situation est pire chez les moins de 18 ans dont pas moins de 25% ne disposent pas de contrat. C’est, comme d’habitude, dans le secteur des loisirs (27%) et de l’horeca (25%) qu’on note le plus de travail au noir. Dans les petites entreprises, le travail au noir diminue de 5% pour arriver à 29%. La tendance s’inverse dans les grandes entreprises qui connaissent une hausse de 4% pour atteindre 9%.

En moyenne, les étudiants qui travaillent ont un salaire de 1 300 euros. Le salaire est

plus bas pour les femmes (1 200 euros) que pour les hommes (1 500 euros). Pour les petits boulots, la moyenne est de 400 euros. Dans ce cas également, les hommes (500 euros) gagnent plus que les femmes (300 euros).

Les étudiants épargnent environ 22% de l’argent gagné. Ils dépensent surtout leur

argent pour leurs loisirs et effets personnels: vacances (16%), vêtements (11%), sorties (9%), GSM (8%), …

30% des jobistes estiment qu’ils doivent bénéficier des même conditions de travail fiscales et parafiscales que les salariés normaux.

31% des étudiants trouvent que travailler pendant l’année a une mauvaise influence sur leurs études (+2%).

2. resultaten

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42% des répondants ont déjà effectué des stages dans le cadre de leurs études. 79% d’entre-eux estiment qu’il s’agit d’un bon tremplin vers une carrière professionnelle. 78% pensent que cela leur donne un avantage sur les étudiants qui n’en font pas.

43% avouent choisir un job de vacances en fonction de leurs études, soit une hausse de 6% par rapport à l’année dernière. On note une amélioration, mais on est en droit de se demander si l’adéquation ne pourrait pas être meilleure.