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Société de Neurochirurgie de Langue Française Réunion annuelle de Paris (25-28 novembre 2007) Communications publiées R1 Méningiome fronto-basal et voie inter-hémisphérique. Étude rétrospective à partir de 50 patients consécutifs S. Derrey, S. Lévêque, F. Proust, O. Langlois, A.-C. Tobenas-Dujardin, C. Rabehenoina, P. Fréger CHU Charles-Nicolle, Rouen, France Introduction. Le but de cette étude était de rapporter notre expé- rience de 50 patients consécutifs opérés dun méningiome fronto- basal par voie interhémisphérique. Matérielméthode. Cinquante patients consécutifs ont été revus rétrospectivement depuis septembre 1998. Tous les patients ont été opérés dun méningiome fronto-basal par voie inter-hémisphérique. Les symptômes en préopératoire étaient : une baisse de lacuité visuelle uni ou bilatérale (n = 23), des troubles cognitifs ou comporte- mentaux (n = 21 patients), une anosmie (n = 19) et une épilepsie (n = 9). Sur le plan morphologique, la lésion mesurait dans son plus grand diamètre plus de 50 mm chez 18 patients, entre 30 et 50 mm chez 27 patients et inférieur à 30 mm chez cinq patients. Résultats ou cas rapporté. Tous les patients ont eu une exérèse complète de grade II de Simpson. Sur le plan visuel, 87 % des patients (23/26) ont été améliorés alors que trois patients avec une cécité unilatérale préopératoire sont restés inchangés. Au niveau cognitivo-comportemental, la quasi-totalité des patients ont été amé- liorés. Une patiente qui a eu un ramollissement veineux bilatérale a conservé des séquelles cognitives majeures. LIRM postopératoire a retrouvé des lésions mineures frontales internes chez 15 patients. Conclusion. La voie interhémisphérique est une alternative inté- ressante pour lapproche des méningiomes fronto-basaux qui sont classiquement abordés par voie sous-frontale, ptérionale ou par des voies combinées. Cette approche permet daborder létage antérieur de la base du crâne orthogonalement à son axe et de contrôler direc- tement la surface dimplantation du méningiome en offrant une bonne visualisation des vaisseaux, des nerfs otiques, du diaphragme sellaire et de la tige pituitaire tout en limitant la rétraction cérébrale et plus particulièrement celle de la face interne du lobe frontal droit. Dautre part, elle minimise les risques infectieux en respectant les sinus fron- taux et minore les séquelles cognitives. R2 Le traitement et la prévention des fuites de liquide céphalorachidien dans les avancements fronto-faciaux monobloc avec distracteurs internes M. Zerah, F. Di Rocco, E. Arnaud, L. Crevier, S. Antunes, D. Renier Hôpital Necker - Enfants Malades, Paris, France Introduction. Les fuites de liquide céphalorachidien sont des complications fréquentes des avancements fronto-faciaux monobloc avec distracteurs internes. Cette étude a pour objectif dévaluer linci- dence de cette complication et de tenter détablir la meilleure conduite à tenir face à cette problématique. Matérielméthode. Vingt-deux enfants (sex-ratio : 14/8, neuf mois - 13 ans) ont été opérés entre 2005 et 2007 (11 Crouzon, 7 Apert et 4 Pfeiffer). La distraction débutait généralement au 5 e jour post-opératoire. Le recul moyen a été de 13,9 mois (2-26 mois). Résultats ou cas rapporté. Neuf enfants nont pas eu de brèche intra-opératoire. Aucun na développé de fuite de LCR dans la phase post-opératoire. Treize enfants ont présenté une brèche durale peropé- ratoire. Sept ont eu un drain lombaire externe à J0. Aucun na pré- senté de fuite post-opératoire. Parmi les 6 enfants avec une brèche durale nayant pas eu de drain lombaire, quatre ont développé une fuite (rhinorrhée chez 2, fuite par les cicatrices de distracteurs chez 2). Ces patients ont tous été traités par des ponctions lombaires itéra- tives, drainage lombaire externe ou dérivation lombopéritonéale tem- poraires en cas déchec des traitements précédents. Cinq patients ont eu une collection sous-cutanée lombaire après lablation du drain. Dans notre série, aucun patient na développé de méningite. Conclusion. La mise en place dune dérivation lombaire externe le jour de la chirurgie semble efficace afin de prévenir les fuites de LCR pour les patients avec brèche durale per-opératoire. La nécessité dune dérivation interne demeure rare et souvent temporaire. R3 Évolution de la prise en charge de lhydrocéphalie au CHU de Nancy entre 1980 et 2006 O. Klein, I. Darie, T. Civit, S. Colnat-Coulbois, A. Joud, C. Pinelli, J. Voirin, S. Freppel, J. Auque, J.-C. Marchal Service de Neurochirurgie, CHU, Nancy, France Introduction. Le but de ce travail est de présenter lévolution de la prise en charge de lhydrocéphalie de ladulte et de lenfant au sein dune même institution, au cours des années 1980 à 2006. Matérielméthode. Il sagit dune étude rétrospective de lacti- vité chirurgicale liée au traitement de lhydrocéphalie, réalisée pour les années 1980, 2000, et 2004 à 2006. Toutes les interventions chi- rurgicales concernant le liquide cérébro-spinal (LCS) ont été réperto- riées, de même que les différentes étiologies de lhydrocéphalie et leurs évolutions respectives sur une période de 27 ans. Résultats ou cas rapporté. 1) On constate, malgré une très forte augmentation de lactivité chirurgicale du service (2 669 interventions en 2006, pour 1 800 en 1980), une stabilité remarquable de la propor- tion de gestes chirurgicaux concernant lhydrocéphalie: en moyenne 11,8 % de lactivité globale (11 à 12,5 %). 2) Dautre part, on constate que la pathologie concernant le LCS a essentiellement chuté dans la population pédiatrique 3) On note une nette diminution des révisions de valves (59 poses de shunts pour 90 révisions en 1980, pour 73 poses de shunts et 31 révisions en 2006). 4) Enfin, on note une pro- gression constante des indications de la ventriculocisternostomie 5) Neurochirurgie 53 (2007) 450457 doi:10.1016/j.neuchi.2007.09.120

Évolution de la prise en charge de l'hydrocéphalie au CHU de Nancy entre 1980 et 2006

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Page 1: Évolution de la prise en charge de l'hydrocéphalie au CHU de Nancy entre 1980 et 2006

Neurochirurgie 53 (2007) 450–457

Société de Neurochirurgie de Langue FrançaiseRéunion annuelle de Paris (25-28 novembre 2007)

Communications publiées

R1Méningiome fronto-basal et voie inter-hémisphérique. Étuderétrospective à partir de 50 patients consécutifsS. Derrey, S. Lévêque, F. Proust, O. Langlois,A.-C. Tobenas-Dujardin, C. Rabehenoina, P. FrégerCHU Charles-Nicolle, Rouen, France

Introduction. – Le but de cette étude était de rapporter notre expé-rience de 50 patients consécutifs opérés d’un méningiome fronto-basal par voie interhémisphérique.

Matériel–méthode. – Cinquante patients consécutifs ont été revusrétrospectivement depuis septembre 1998. Tous les patients ont étéopérés d’un méningiome fronto-basal par voie inter-hémisphérique.Les symptômes en préopératoire étaient : une baisse de l’acuitévisuelle uni ou bilatérale (n = 23), des troubles cognitifs ou comporte-mentaux (n = 21 patients), une anosmie (n = 19) et une épilepsie(n = 9). Sur le plan morphologique, la lésion mesurait dans son plusgrand diamètre plus de 50 mm chez 18 patients, entre 30 et 50 mmchez 27 patients et inférieur à 30 mm chez cinq patients.

Résultats ou cas rapporté. – Tous les patients ont eu une exérèsecomplète de grade II de Simpson. Sur le plan visuel, 87 % despatients (23/26) ont été améliorés alors que trois patients avec unecécité unilatérale préopératoire sont restés inchangés. Au niveaucognitivo-comportemental, la quasi-totalité des patients ont été amé-liorés. Une patiente qui a eu un ramollissement veineux bilatérale aconservé des séquelles cognitives majeures. L’IRM postopératoire aretrouvé des lésions mineures frontales internes chez 15 patients.

Conclusion. – La voie interhémisphérique est une alternative inté-ressante pour l’approche des méningiomes fronto-basaux qui sontclassiquement abordés par voie sous-frontale, ptérionale ou par desvoies combinées. Cette approche permet d’aborder l’étage antérieurde la base du crâne orthogonalement à son axe et de contrôler direc-tement la surface d’implantation du méningiome en offrant une bonnevisualisation des vaisseaux, des nerfs otiques, du diaphragme sellaireet de la tige pituitaire tout en limitant la rétraction cérébrale et plusparticulièrement celle de la face interne du lobe frontal droit. D’autrepart, elle minimise les risques infectieux en respectant les sinus fron-taux et minore les séquelles cognitives.

R2Le traitement et la prévention des fuites de liquidecéphalorachidien dans les avancements fronto-faciaux monoblocavec distracteurs internesM. Zerah, F. Di Rocco, E. Arnaud, L. Crevier, S. Antunes, D. RenierHôpital Necker - Enfants Malades, Paris, France

Introduction. – Les fuites de liquide céphalorachidien sont descomplications fréquentes des avancements fronto-faciaux monoblocavec distracteurs internes. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’inci-

doi:10.1016/j.neuchi.2007.09.120

dence de cette complication et de tenter d’établir la meilleure conduiteà tenir face à cette problématique.

Matériel–méthode. – Vingt-deux enfants (sex-ratio : 14/8, neufmois - 13 ans) ont été opérés entre 2005 et 2007 (11 Crouzon, 7Apert et 4 Pfeiffer). La distraction débutait généralement au 5e jourpost-opératoire. Le recul moyen a été de 13,9 mois (2-26 mois).

Résultats ou cas rapporté. – Neuf enfants n’ont pas eu de brècheintra-opératoire. Aucun n’a développé de fuite de LCR dans la phasepost-opératoire. Treize enfants ont présenté une brèche durale peropé-ratoire. Sept ont eu un drain lombaire externe à J0. Aucun n’a pré-senté de fuite post-opératoire. Parmi les 6 enfants avec une brèchedurale n’ayant pas eu de drain lombaire, quatre ont développé unefuite (rhinorrhée chez 2, fuite par les cicatrices de distracteurs chez2). Ces patients ont tous été traités par des ponctions lombaires itéra-tives, drainage lombaire externe ou dérivation lombopéritonéale tem-poraires en cas d’échec des traitements précédents. Cinq patients onteu une collection sous-cutanée lombaire après l’ablation du drain.Dans notre série, aucun patient n’a développé de méningite.

Conclusion. – La mise en place d’une dérivation lombaire externele jour de la chirurgie semble efficace afin de prévenir les fuites deLCR pour les patients avec brèche durale per-opératoire. La nécessitéd’une dérivation interne demeure rare et souvent temporaire.

R3Évolution de la prise en charge de l’hydrocéphalie au CHUde Nancy entre 1980 et 2006O. Klein, I. Darie, T. Civit, S. Colnat-Coulbois, A. Joud, C. Pinelli,J. Voirin, S. Freppel, J. Auque, J.-C. MarchalService de Neurochirurgie, CHU, Nancy, France

Introduction. – Le but de ce travail est de présenter l’évolution dela prise en charge de l’hydrocéphalie de l’adulte et de l’enfant au seind’une même institution, au cours des années 1980 à 2006.

Matériel–méthode. – Il s’agit d’une étude rétrospective de l’acti-vité chirurgicale liée au traitement de l’hydrocéphalie, réalisée pourles années 1980, 2000, et 2004 à 2006. Toutes les interventions chi-rurgicales concernant le liquide cérébro-spinal (LCS) ont été réperto-riées, de même que les différentes étiologies de l’hydrocéphalie etleurs évolutions respectives sur une période de 27 ans.

Résultats ou cas rapporté. – 1) On constate, malgré une très forteaugmentation de l’activité chirurgicale du service (2 669 interventionsen 2006, pour 1 800 en 1980), une stabilité remarquable de la propor-tion de gestes chirurgicaux concernant l’hydrocéphalie: en moyenne11,8 % de l’activité globale (11 à 12,5 %). 2) D’autre part, on constateque la pathologie concernant le LCS a essentiellement chuté dans lapopulation pédiatrique 3) On note une nette diminution des révisionsde valves (59 poses de shunts pour 90 révisions en 1980, pour 73poses de shunts et 31 révisions en 2006). 4) Enfin, on note une pro-gression constante des indications de la ventriculocisternostomie 5)

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Abstracts / Neurochirurgie 53 (2007) 450–457 451

Les étiologies de l’hydrocéphalie de l’enfant sont actuellement mieuxidentifiées (aucune étiologie inconnue en 2006).

Conclusion. – Meilleure approche diagnostique anténatale del’hydrocéphalie associée à d’autres malformations, perfectionnementdu matériel et recours de plus en plus fréquent à la ventriculocister-nostomie endoscopique (et aux autres alternatives valves de dérivationdu LCS) expliquent cette évolution de prise en charge de l’hydrocé-phalie sur une période de 27 ans.

R4L’hémangioendothélium épithélioïde intracrânien et intra-orbitaire. À propos d’un cas et revue de la littératureH. Ghannane, K. Aniba, C. Loqa, A. Ait El Qadi, M. Lmejjati,S. Ait BenaliService de Neurochirurgie, Hôpital Ibn Tofail, CHU Mohammed-VI,Marrakech, Maroc

Introduction. – L’hémangioendothéliome épithéloïde (HEE) estune tumeur vasculaire rare : 25 cas de localisation intracrâniennesont rapportés dans la littérature depuis sa première description en1982. Elle se caractérise par un potentiel évolutif intermédiaire entrel’hémangiome et l’angiosarcome. Son pronostic exact n’est pas clai-rement établi.

Matériel–méthode. – Nous rapportons une nouvelle observationd’un HEE intracrânien et intra-orbitaire chez un enfant, à partir delaquelle nous discutons les aspects étiopathogéniques, cliniques, para-cliniques, thérapeutiques et évolutifs de cette tumeur.

Résultats ou cas rapporté. – Il s’agit d’une fillette de cinq ans,sans antécédents, admise pour une tuméfaction orbitaire gauche évo-luant depuis sept mois avec des signes d’hypertension intracrânienne.L’examen clinique note une exophtalmie gauche avec atrophieoptique temporale homolatérale au fond d’œil. Le bilan radiologiquecrânio-orbitaire a objectivé un processus tumoral orbitaire gauche,intraconique, mal limité. Ce processus englobe le nerf optique ets’étend à travers l’apex orbitaire vers le sinus caverneux et la fossetemporale gauche. Le geste chirurgical fait en urgence a consisté enune exentération de l’orbite gauche associée à une exérèse large de lacomposante intracrânienne. L’étude anatomopathologique et immunu-histochimique révèlent un HEE. Un complément thérapeutique à basede chimiothérapie et de radiothérapie a été proposé, mais refusé parles parents de la malade. L’évolution a été marquée par une repriseévolutive de la tumeur deux mois plus tard ; la patiente a été ré-hospitalisée, mais est décédée quatre jours plus tard.

Conclusion. – L’HEE reste une tumeur rare. Son diagnostic estsurtout histopathologique et immunohistochimique. Elle a un potentield’agressivité important et un pronostic réservé ; elle est jusqu’à pré-sent considérée comme incurable.

R5Kyste arachnoïdien pré-bulbo-médullaire géant. Cas cliniqueet revue de la littératureM. Lefranc, J. Peltier, A. Fichten, C. Desenclos, P. Toussaint,D. Le GarsService de Neurochirurgie (Pr Le Gars), CHU, Amiens, France

Introduction. – Les kystes arachnoïdiens sont une entité bienconnue. Leurs répartition habituelle concerne la fosse cérébralemoyenne (50 à 60 %), l’angle cérébello-pontique (10 %) ou supra-sellaire (10 %). Dans 95 % des cas, ces kystes sont asymptomatiques.Les kystes de la charnière crânio-cervicale sont extrêmement rares etfont l’objet de gestes décompressifs neurochirurgicaux.

Matériel–méthode. – Nous rapportons le cas d’un patient présen-tant un kyste pré-bulbo-médullaire de la citerne prépontique médiale,suivi depuis cinq ans. Une revue de la littérature est réalisée.

Résultats ou cas rapporté. – En 2002, un adolescent consultaitpour cervicalgies banales intermittentes persistantes. Une IRM révé-

lait un kyste arachnoïdien pré-bulbo-médullaire. L’examen neurolo-gique, notamment de la région bulbo-médullaire, était strictement nor-mal. Il était décidé une surveillance simple. Jusqu’en 2007, le patientétait totalement asymptomatique d’un point de vue neurologique. Ilrapportait néanmoins la notion d’un latérocolis au réveil associé auxcervicalgies, spontanément régressif avant la consultation, non évolu-tif aux imageries magnétiques de contrôle. On décidait d’une attitudede surveillance clinique associée à une hospitalisation avec réalisationd’IRM si les manifestations de latérocolis venaient à réapparaître.

Conclusion. – Les kystes arachnoïdiens de la charnière craniocer-vicale sont excessivement rares. Leur prise en charge ne peut êtrestandardisée. Il n’existe aucun argument pour une évolution spontanéedifférente des kystes supratentoriels. A notre sens, toute prise encharge invasive doit être envisagée avec discernement, et uniquementlors de la présence de signes neurologiques objectifs.

R6Gliome de bas grade : prise en charge et analyse des résultatsO. De Witte, L. Abeloos, F. LefrancHôpital Erasme, ULB, Bruxelles, Belgique

Introduction. – Le traitement des gliomes de bas grade resteactuellement très controversé. Si la chirurgie est reconnue comme untraitement efficace pour la prise en charge des gliomes de bas grade,le type de chirurgie et l’utilisation de traitements complémentairessemblent plus discutés dans la littérature où se regroupent une majo-rité d’études rétrospectives. Nous avons revu la série de gliomes debas grade de notre service dans le but d’évaluer l’impact de la priseen charge chirurgicale et l’influence de l’étendue de la chirurgie pourles patients porteurs de gliomes de bas grade.

Matériel–méthode. – Initialement, les dossiers de 201 patientsayant bénéficié d’un traitement chirurgical dans notre institutionpour gliome de bas grade ont été revus. Notre étude s’échelonne surune période allant de 1994 à 2005. Après critères d’exclusion, nousavons retenu 123 patients porteurs de gliomes de grade II selon laclassification de l’OMS. Le but de notre étude était d’évaluer l’impactde l’étendue de la résection chirurgicale sur l’évolution de la maladie.

Résultats ou cas rapporté. – L’évaluation statistique de l’intervallelibre est en faveur de la réalisation d’une résection macroscopique laplus large possible comme traitement de première intention. Le béné-fice d’une chirurgie partielle par rapport à la réalisation d’une biopsieeffectuée en conditions stéréotaxique n’est pas démontré dans notresérie.

Conclusion. – Pour les patients porteurs de gliomes de bas grade,nous recommandons la réalisation d’une exérèse chirurgicale la pluslarge possible comme traitement de première intention.

R7Place de la ventriculocisternostomie endoscopique en urgencedans le traitement des hydrocéphalies aiguës obstructives tri-ventriculairesM. Lefranc, J. Peltier, A. Ficthten, C. Desenclos, P. Toussaint,D. Le GarsService de Neurochirurgie (Pr Le Gars), CHU, Amiens, France

Introduction. – La ventriculocisternostomie endoscopique (VCE)est une technique récente ayant une place prépondérante dans le trai-tement de l’hydrocéphalie tri-ventriculaire le plus souvent malforma-tive. Son utilisation pour les hydrocéphalies aigües obstructives tri-ventriculaire (HAO) en urgence n’a pas encore été évaluée.

Matériel–méthode. – Le but de notre étude était de démontrer lafaisabilité de la VCE et son intérêt dans les HAO en urgence. Nousavons réalisé une étude rétrospective des HAO traitées par VCE. Lesendoscopies étaient réalisées grâce à un endoscope rigide à usageunique. Nous décrirons les particularités techniques liées à l’urgence.La VCE est confrontée aux techniques habituellement utilisées. La