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exposé sur le saint-simonisme

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Le saint-simonisme

Le XIX ème siècle est caractérisé par un renouvellement foisonnant des idées. Saint-Simon est contemporain des débuts de l’industrialisation et de la mise en place d’une société industrielle.

Le texte étudié est un extrait de L’Industrie, du tome II, paru dans les Œuvres de Saint-Simon, publié bien après sa mort en 1868. L’Industrie est un recueil collectif, rédigé de 1816 à 1818 avec l’aide d’Auguste Thierry et d’Auguste Comte .Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon est né à Paris en 1760 dans une famille aristocratique vivant des faveurs royales. Il se prétend descendant de Charlemagne. Il est un cousin lointain du grand mémorialiste de l’époque de Louis XIV, le duc de Saint-Simon. Officier de marine, il est engagé dans la guerre d’indépendance des Etats-Unis. C’est là qu’il découvre la modernité sociale et économique. Sous la Révolution Française, il est plus un témoin qu’un acteur. En novembre 1793 sous la Terreur, il est emprisonné jusqu’à la chute de Robespierre. Après, il voyagea dans divers pays Européens, notamment en Hollande, en Espagne et en Angleterre. Ensuite, il s’adonna à la spéculation sur la vente des biens nationaux et se constituer une fortune très importante. Plusieurs années après, il est ruiné et commence ensuite sa carrière d’auteur politique qui comprend deux périodes, la phase théorique de 1802 à 1815 et la phase sociologique et socialiste de 1816 jusqu’à sa mort en 1825. Dans son œuvre de 1802 à 1825, il traite d’abord des sciences, puis de la philosophie politique et enfin, de la religion de l’idéologie. Le début du XIX ème siècle est caractérisé par un essor des progrès techniques et matériels. Mais la France est toujours essentiellement agricole. En effet, les premiers développent industriels en France date de 1830. En 1816, c’est la Restauration, après l’ère napoléonienne. Cette Restauration est vécue comme un retour à l’avant-1789. Saint Simon considère son époque comme une transition qui ouvre une possibilité de planifier rationnellement la société. Son œuvre trouve une certaine influence dans les milieux dirigeants français.

De la ligne 1 à 4, Saint-Simon parle d’un économiste et industriel français, Jean-Baptiste Say qui enseigna l’économie politique et mit en évidence le rôle de l’industrie et expose l’idée selon laquelle l’économie doit être supérieure à la politique. Ensuite de la ligne 5 à 16, Saint-Simon y affirme que l’économie est la vérité du politique et qu’un nouveau système social et économique doit être organisé sur la production de biens. Puis de la ligne 17 à 20, il conçoit l’idée que le pouvoir doit être aux mains des Industriels. De la ligne 21 à 28, il fait allusion à l’ancienne société tournée vers la guerre et les conquêtes. Le système féodal établissait des rapports de domination garantis par la concentration de force. De la ligne 29 à 45, Saint-Simon nous montre que la morale doit jouer un rôle central, que la société doit être

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réorganisée autour des activités de production et d’échange. De la ligne 46 à 48, il proclame que la politique est science de la production.

Dans la doctrine saint-simonienne, en quoi l’industrialisation joue-t-elle un rôle dans l’évolution des structures sociales et politiques au début du XIX ème siècle ?

Nous verrons dans une première partie, que Saint-Simon a une pensée de rupture. Pour lui les sociétés européennes sont sorties d’un âge violent et tyrannique de la féodalité et sont entrées dans l’âge de l’industrie. Puis nous verrons dans une deuxième partie l’apologie de l’économie-politique avec l’économie comme fondement du pouvoir et les « producteurs » comme nouvelle classe dirigeante.

Plan :

I) Une pensée de rupture

1) Le déclin de la société féodale

2) L’émergence d’une nouvelle société

II) L’apologie de l’économie-politique

1) Le nouveau fondement du pouvoir : l’économie 2) le gouvernement des « producteurs »

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I) Une pensée de rupture

Saint-Simon fait une analyse sur la marche historique de la société qui ne repose pas sur la volonté de Dieu. Selon lui, à une « période organique », c'est-à-dire de stabilité politique et sociale, succède une « période critique », période de remise en cause, de bouleversements. Saint-Simon est un réformateur social voulant avant tout préparer la nouvelle période d’ordre que doit connaître après la crise révolutionnaire, la société française. Il veut concevoir et organiser le passage d’un système social à un autre, notamment pour hâter l’achèvement de la Révolution, ce nouveau système social étant nommé « système industriel ».

1) Le déclin de la société féodale

Ligne 21-23 « Que les hommes ne peuvent jamais diriger leurs forces les unes contre les autres sans nuire à la production ; que les guerres donc, quel qu’en soit l’objet, nuisent à toute l’espèce humaine ». Les guerres sont nuisibles à la production selon Saint-Simon. La société féodale est fondée sur des rapports de commandement, elle trouve sa stabilité et son unité dans la suprématie reconnue à une minorité possédant les droits et les richesses. Egalement selon lui, les conquêtes sont aussi nuisibles à la production, ligne 25-28 « Que le désir, de la part d’un peuple, d’exercer un monopole sur les autres peuples, est un désir mal conçu, parce qu’un monopole ne pouvant être acquis et maintenu que par la force, il doit diminuer la somme des productions du peuple même qui en jouit; »,Saint-Simon est en effet favorable à remplacer la force militaire par l’Union pacifique, à dissoudre l’armée et à embrigader les populations en vue du travail.

C’est ce système féodal qui est, selon Saint-Simon, en voie de décomposition au début du XIX ème siècle. Le pouvoir féodal n’a pas pu résister, en effet, au développement des connaissances scientifiques et à l’amélioration continue des capacités de production. Le déclin de la féodalité est donc inéluctable dans la pensée de Saint-Simon, l’effondrement de la société féodale est le produit d’une évolution qui combine progrès matériel et transformations spirituelles. Dès 1802, Saint-Simon avait proposé un changement social. Sa préoccupation politique part du constat que la Révolution de 1789 demeure inachevée et qu’il faut la terminer en changeant réellement de système social, en instaurant le système industriel. La nouvelle période marquera la fin des gouvernements des guerriers et des politiques pour consacrer la victoire « des industriels » et des « producteurs ». Saint-Simon dans sa pensée, est en rupture avec la passé, l’âge d’or est à venir et à trouver dans la perfection de l’ordre social qui passera par une forme de capitalisme qui créera une abondance de richesse profitant à tous. C’est un des premiers théoriciens d’une Europe unie et pacifique. Il cherche surtout les moyens politiques et pratiques pour établir un nouveau système pacifique et industriel en Europe. Il est partisan d’une fédération groupant tous les gouvernements d’Europe.

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Il voit dans la nouvelle société, qu’il nomme « système industriel », les conditions de réalisation de la paix et de la justice entre les hommes. Dans ses réflexions, une préoccupation lui est permanente, celle de « faire une combinaison ayant pour objet d’opérer la transition de l’ancien au nouveau régime social ».

2) L’émergence d’une nouvelle société

Cette nouvelle société qui est fondée sur des rapports de coopération et de division des tâches, repose sur un nouveau système social et économique organisé autour de la production de biens.C’est une réorganisation de la société autour des activités de production et d’échange, ligne 37-38 « chaque homme doit se considérer uniquement […] comme engagé dans une compagnie de travailleurs ». Le système industriel contribue à la refondation des liens sociaux sur la base de la solidarité. Cette société industrielle est censée mettre fin à l’isolement social et à la misère économique. Il n’y a plus de place pour les oisifs qui nuisent à la production par le fait qu’ils profitent. Il souhaite que la société devienne un grand atelier où chaque classe a un rôle utile.

De plus, l’éducation est dirigée en élément de cohésion sociale permettant à chacun de trouver sa place au sein de la collectivité, ligne 32-35 « l’instruction à répandre , les idées à fortifier dans tous les esprits, à rendre partout dominantes, sont celles qui tendent à augmenter dans chacun l’activité à produire, et le respect pour la production d’autrui ». La société repose sur la compétence de chacun. Saint-Simon s’inspire des travaux d’Antoine Condorcet. C’est un économiste proche de l’école des physiocrates. Pour lui, l’éducation constitue le principal moyen d’émancipation de l’individu et les connaissances doivent être accessibles à tous les hommes. Selon Saint-Simon, la société ne doit être basée sur les privilèges et droits de naissance. Elle doit être fondée sur le principe de l’égalité parfaite et sur l’association des Hommes.

Saint-Simon devient un militant industrialiste, il associe société, travail et utilité. La société légitime est celle de l’industrie et de la production définie par le travail, ligne 36 « Que toute l’espèce humaine ayant un but et des intérêts communs » Dans ce « système industriel », il n’y a pas de place pour les oisifs. La société industrielle voit le producteur agir pour autrui mais également l’objectif à atteindre est collectif, soit un mieux-être social et plus de consommation pour tous. Il faut produire davantage pour satisfaire les besoins matériels des différents membres de la société. Egalement ligne 39-40 « les intérêts qui appartiennent à l’entretien de la vie et au bien-être » .La société s’humanise ainsi non seulement parce qu’elle exclut aucune de ses composantes, mais aussi parce que tous les individus ont intérêt à participer aux échanges et en retirent des bénéfices. L’homme devra défendre l’intérêt général au détriment de l’intérêt particulier.

Sur le plan spirituel, Saint-Simon entend donner le pouvoir spirituel aux savants. Une morale commune servira de guide pour que règne le bonheur entre les Hommes et régira les individus et la société, ligne 29-31 « Que la morale gagne de fait en même temps que

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l’industrie se perfectionne ; que cette observation est vraie, soit qu’on envisage les rapports de peuple à peuple ou les relations entre les individus » .La morale est une morale industrielle ,elle aura comme but d'instaurer une organisation de la société, qui pousse l'Homme à mettre le meilleur de lui-même au service des autres. La politique ne doit être que l’application de la morale et en effet Saint-Simon pour définir le nouveau « système industriel » laïcise la politique.

C’est l’équilibre de la société qui se trouve affectée par l’essor des capacités productives. Saint-Simon déclare que la société industrielle naissante nommée le « système industriel » doit être fondée sur l’association des compétences et doit être le plus égalitaire possible. La morale industrielle sera de diriger la société vers l’amélioration physique, morale et intellectuelle des Hommes.

Après avoir vu la pensée de rupture de Saint Simon, nous allons voir maintenant qu’il fait une apologie de l’économie-politique (II). Nous étudierons successivement que Saint-Simon fonde le pouvoir sur l’économie. Puis, nous verrons le gouvernement des « producteurs ».

En effet, pour Saint-Simon, le nouveau fondement du pouvoir, c’est l’économie (A). Il reprend la théorie de Jean-Baptiste Say « qui a senti vaguement, et comme malgré lui, que l’économie politique est le véritable et unique fondement de la politique » (l.1 et 2). Jean-Baptiste Say (1757-1832) est un économiste, issu d’une famille de réfugiés protestants. Son père est un négociant et l’envoie en Angleterre pour apprendre la langue et la connaissance des affaires commerciales. Jean-Baptiste Say est admiratif d’Adam Smith. Mais son père est ruiné. Sous le Consulat (1799-1804), il est receveur des droits en Allier. Mais il quitte son poste et monte une industrie de coton. En 1803, il publie un Traité d’économie politique, où il expose sa théorie. Pour lui, l’économie politique est un exposé des lois qui régissent la production, la distribution et la consommation des richesses. Les richesses sont produites par l’agriculture, l’industrie et le commerce. Les capitaux et les fonds de terre sont les principaux instruments de la production. Il publie un Cours complet d’économie politique (1828-1829). Enfin, il prêche la liberté de commerce. Pour Saint-Simon, Jean-Baptiste Say a fait un travail qui a rendu les grands services (l.4) mais il dit que Jean-Baptiste Say « ne l’a pas vu d’une manière assez sûre » (l.3). Mais, il entend le compléter. C’est pour cela que Saint Simon a publié L’Industrie. Ensuite, il nous dit « que la production des choses utiles est le seul but raisonnable et positif que les sociétés politiques puissent se proposer, et, conséquemment, que le principe respect à la production et aux producteurs est infiniment plus fécond que celui-ci : respect à la propriété et aux propriétaires » (l.7 à 11). La production des choses utiles est une activité industrielle. Donc, l’industrie sert à produire et transformer les richesses. Mais Saint Simon ne parle pas uniquement du travail manufacturier mais aussi de l’agriculture, du travail intellectuel, de l’artisanat, des arts, … Mais, il faut voir que Saint-Simon refuse l’exploitation du travail, la concentration de la propriété et la concurrence égoïste entre les intérêts particuliers. C’est un militant industrialiste. Puis, il nous dit « que le gouvernement nuit toujours à l’industrie quand il se

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mêle de ses affaires ; qu’il lui nuit même dans le cas où il fait des efforts pour l’encourager ; d’où il suit, que les gouvernements doivent borner leurs soins à préserver l’industrie de toute espèce de troubles et de contrariétés » (l.11 à 16). Donc, on pourrait croire que Saint-Simon est un fervent libéral. Mais, il crée le substantif industrialisme pour se démarquer du libéralisme. En faite, il se méfie de ceux qui critiquent l’intervention de l’Etat et critique la morale individualiste des libéraux. Pour expliquer ce passage, il faut comprendre ici que Saint-Simon est opposé à l’intervention des gouvernements de son temps dans l’économie car ils ne font pas le bien de l’industrie selon lui. Quand Saint-Simon parle de l’intervention de l’Etat, il faut voir ici que les gouvernements réorganisent l’activité économique en créant des unions douanières, des zones de libre-échange, en organisant des systèmes bancaires et en engageant une politique de grands travaux d’aménagement. Enfin, dans ce passage, on revient à l’idée selon laquelle Saint-Simon souhaite la paix pour le bon développement de l’industrie qui sera au service à la novelle société : la société industrielle. Et c’est pour cela qu’il souhaite un nouveau gouvernement que nous allons étudier maintenant.

C’est le gouvernement des « producteurs » (B). D’abord, il nous dit « que le gouvernement de choses utiles étant les seuls hommes utiles dans la société, ils sont les seuls qui doivent concourir à sa marche » (l.17 à 19). Pour Saint-Simon, les hommes utiles sont ceux qu’il appelle les industriels. Ils sont composés de ceux qui participent à l’activité économique, les véritables chefs du peuple, ceux qui les commandent dans les travaux journaliers. Saint-Simon les considère comme étant une classe et les appellent à remplacer la noblesse et le clergé. Donc, ces producteurs sont les industriels, les entrepreneurs, les financiers, les artisans, les ouvriers, les agriculteurs, les ingénieurs, les savants et les artistes. Ainsi, il faut enlever le pouvoir aux hommes politiques pour le confier aux producteurs, afin de substituer au gouvernement des hommes l’administration des choses utiles. De plus, il souhaite créer un parti des industriels avec ces producteurs. Puis, il nous dit « qu’étant les seuls payent réellement l’impôt, ils sont les seuls qui aient droit de le voter » (l.19 à 20). Ici, il reprend la théorie de Jean-Baptiste Say qui souhaite un allègement des impôts car c’est une contrainte économique pour les producteurs. Enfin, il nous dit que « la politique est donc […] la science de la production, c’est-à-dire la science qui a pour objet l’ordre de choses le plus favorable à tous les genres de productions » (l.46 à 48). Donc, ça revient encore à dire que ce gouvernement doit instaurer la paix internationale et la paix sociale pour favoriser le développement et la liberté de l’industrie. Egalement, le nouveau gouvernement doit empêcher la concentration des richesses. Ce nouveau gouvernement est composé de 3 chambres : une chambre d’invention, une chambre d’examen et une chambre des communes. La chambre d’invention est composé d'inventeurs, d'ingénieurs, de poètes, d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, d'architectes, de musiciens chargés d'élaborer un projet de développement économique et social et de promouvoir les projets du Parlement, les bienfaits du travail, l'amélioration du sort du peuple et les idées de progrès. La chambre d’examen est chargée de l'examen des projets de la chambre d'invention et qui proposera

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un nouveau programme d'instruction publique et des fêtes censées rappeler aux hommes leur devoir. Enfin, la chambre des communes est chargée de l'exécution des projets et composée uniquement des plus importants industriels. Finalement, Saint-Simon réduit le gouvernement à un rôle minimaliste car le gouvernement est un mal nécessaire. En effet, il sert à lutter contre l’anarchie qui met fin au contrat social. Aussi, le gouvernement sert à surveiller, à lutter contre l’oisiveté, … Finalement, le gouvernement devient plus un organe administratif qu’un organe qui dirige. Ce nouvel organe administre la nation le plus économiquement possible et gère son budget comme une entreprise. Donc, Saint-Simon ne propose pas la suppression du gouvernement. Par conséquent, le gouvernement doit devenir subalterne pour que s’effectue la circulation continue de l’argent, de la production à la consommation, avec le minimum de prélèvements budgétaires. Saint-Simon n’est pas un démocrate. Il croit à la vertu des élites.

Pour conclure, la doctrine saint-simonienne développe des idées égalitaires et socialistes mais tout ceci en réaffirmant la primauté de l’industrie et de l’organisation de l’enseignement technique. Egalement, on passe d’une société féodale à une société industrielle où repose la paix sociale et internationale et avec un gouvernement des producteurs. Aussi, il accorde beaucoup d’importance à l’industrie qui est central dans sa théorie. Donc, la théorie saint-simonienne combine le libéralisme et le socialisme. On peut considérer le saint-simonisme comme un socialisme utopique, comme le pense Karl Marx. Il est l’un des 1ers socialistes français. Saint Simon élabore aussi une doctrine religieuse. Enfin, la diffusion du saint-simonisme après 1825 est l’un des phénomènes intellectuels les plus marquants de la première moitié du XIXème siècle. Ce sont ses disciples qui diffusent sa pensée et la font connaître. Comme par exemple Augustin Thierry, Michel Chevalier, Auguste Comte qui a fondé le positivisme, le socialisme de Proudhon, la sociologie et l’école saint-simonienne, …

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Bibliographie

Sources   : Claude-Henri de ROUVROY, Œuvres, Paris, Éditions anthropos, 1966

Outils de travail   : Jean-Marie BIZIERE, Dictionnaire des biographies. Tome 5 le XIXème

siècle, Paris, Armand Colin, 1992 M. MICHAUD, Biographie universelle ancienne et moderne, Paris,

Desplaces, 1843-1857 Pierre MUSSO, Le vocabulaire de Saint-Simon, Paris, Ellipses, 2005 Nouvelle biographie générale depuis les temps plus reculés jusqu’à nos

jours, tome 43

Ouvrage général   : Paul DUBOUCHET, Philosophie des idées politiques : de l'Antiquité à

nos jours, de Platon à l'Ecole de Francfort, Lyon, l'Hermès, 1992 Olivier NAY, Histoire des idées politiques, Paris, Armand Colin, 2004 Jean TOUCHARD, Histoires des idées politiques. Tome 2 du XVIIIème siècle

à nos jours, Paris, PUF ? 1991

Ouvrage spécialisé   : Pierre MUSSO, La religion du monde industriel. Analyse de la pensée de

Saint Simon, Paris, Editions de l’Aube, 2006 Pierre MUSSO, Saint-Simon et le saint-simonisme, Paris, PUF, 1999