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24 Résumés/Abstracts
à la monotonie de la tâche et à accentuer les effets de laPTS.Déclaration d’intérêts.— Financement par le Conseil régional deBasse-Normandie, IFSTTAR, université de Caen.
http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.053
PO 08Fatigue et somnolence chez lepersonnel navigant marocainH. Echchachoui a,∗, A. Satte b, M. Zerrik a, H. Ouhabi b,M. Chemsi a
a CEMPN, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat,Marocb Service de neurophysiologie, hôpital militaire d’instructionMohammed V, Rabat, Maroc∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (H. Echchachoui)
Objectif.— La fatigue est souvent citée comme facteur contributifdans les incidents et accidents aériens. Puisque dans le langagecourant, les mots « fatigue » et « somnolence » semblent recouvrirle même sens, on a établit un questionnaire permettant l’évaluationsubjective du niveau de fatigue et de somnolence chez le personnelnavigant marocain.Méthodes.— Étude prospective d’une durée de 4 mois (du01/12/2011 au 31/03/2012) ayant concerné tout le personnelnavigant et les contrôleurs de la circulation aérienne qui se sontprésentés au CEMPN (Centre d’expertise médicale du personnelnavigant) de Rabat en visite révisionnelle. Le questionnairecomportait les échelles de Pichot pour la fatigue et Epworth pourla somnolence. Il a été rempli de facon volontaire et anonyme.Résultats.— Sur plus de 400 fiches distribuées, seules 200 étaientexploitables (incomplètement remplies). Trente-deux pour cent dessujets participants à l’étude présentaient une fatigue modérée, lamoyenne d’âge est variable en fonction de la spécialité, elle estautour de 26 ans pour le personnel navigant de cabine (hôtesses del’air, stewards). Un pourcentage de 6,5 % des sujets participant àl’étude présentait une somnolence modérée et 4,5 % présentaientdes signes de somnolence diurne excessive.Conclusion.— La survenue de fatigue et de somnolence diurnechez le jeune personnel navigant en début de carrière peut êtreexpliquée la difficulté d’adaptation aux contraintes aéronautiquesnotamment les privations de sommeil, les perturbations du rythmecircadien, les horaires de travail prolongés, la charge de travailà bord et l’insuffisance du temps de repos. Chez le personnelnavigant, il est important d’optimiser la gestion des rythmesveille/sommeil en rappelant les conseils d’hygiène de sommeil eten imposant des périodes de repos.Déclaration d’intérêts.— aucun.
http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.054
PO 09Concomitants en rapport avec uneplainte sommeil observés à l’occasionde 150 753 bilans de santé réalisésentre 2004 et 2012D. Cugy a,∗, J. Balan b, S. Cugy b, B. Leger b, J.-P. Giordanella c
a CHU de Bordeaux/Pavillon de la Mutualité, Bordeaux, Franceb Centres d’examens de santé de la CPAM de la Gironde,Bordeaux, Francec CNAM, Paris, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D. Cugy)
Objectif.— Les centres d’examens de santé de la Gironde en asso-ciation avec le Réseau Girondin de prise en charge des pathologies
du sommeil et de la vigilance ont intégré depuis 2004 un dépistagedes troubles du sommeil dans les bilans qu’ils proposent aux assu-rés sociaux. Nous rapportons les concomitants observés des plaintessommeil avec d’autres paramètres du bilan de santé.Méthodes.— Depuis 2004, les centres d’examens de santé pro-posent de facon systématique aux personnes de plus de 40 ans uneévaluation de la somnolence au moyen d’un auto-questionnaired’Epworth. Les pathologies en rapport avec le sommeil font l’objetd’un recueil et d’un codage (insomnies, apnées du sommeil,troubles du sommeil, impatiences). Ces données sont croisés (chi2,analyse de variance) avec d’autres paramètres biologiques, cliniqueet médicaux.Résultats.— Cent cinquante mille sept cent cinquante-trois bilansde santé ont été réalisés sur la période. 92 800 bilans concer-nent la population âgée de plus de 40 ans (50 720 hommes et42 080 femmes). Il est retrouvé de facon significative au niveaubiologique une augmentation des triglycérides, des GammaGT, desALAT et de la glycémie (p < 0,0001) ainsi qu’un score d’Epworth plusélevé chez les patients exprimant une plainte « sommeil ». Il estaussi identifié une association entre impatiences et cancer du sein(p < 0,0017).Conclusion.— Des résultats similaires en ce qui concerne la biologieont été rapportés par Mattiason [1] et les mécanismes moléculairesexplicités par Ollila et al. [2]. La relation cancer du sein- impa-tiences, a été retrouvée par Davidson et al. [3]. Et de facon pluslarge par Rostacoli et al. [4].Déclaration d’intérêts.— aucun.Références[1] Mattiasson I, et al. Threat of unemployment and cardiovascular
risk factors: longitudinal study of quality of sleep and serumcholesterol concentrations in men threatened with redundancy.BMJ 1990;301(6750):461—6.
[2] Ollila, et al. TRIB1 constitutes a molecular link between regula-tion of sleep and lipid metabolism in humans. Transl Psychiatry2012;2:e97, http://dx.doi.org/10.1038/tp.2012.20.
[3] Davidson, et al. Sleep disturbance in cancer patients. Soc SciMed 2002;54(9):1309—21.
[4] Ostacoli, et al. Restless legs syndrome and its relationship with..Qual Life Res 2010;19(4):531—7.
http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.055
PO 10Étude de la prévalence des troublesdu sommeil chez les militaires de laplace de ParisA. Maiguy a,∗, C. Verret b, F. Sauvet c, D. Léger d, P. Baert e,S. Minaberry f, G. Champier f, J.-B. Guidicci f, M.-R. Perret f,M. Chennaoui c
a École du val de grâce, Paris, Franceb IRBA (institut de recherche biomédicale des armées),Brétigny-sur-Orge, Francec Département NCO - EA VIFASOM, Institut de recherchebiomédicale des armées (IRBA), Brétigny-sur-Orge, Franced Équipe d’accueil VIFASOM, Centre du sommeil et de la vigilancede l’Hôtel-Dieu de Paris, Stanford Sleep Epidemiology ResearchEuropean Centre Paris, AP—HP, université Paris-Descartes, Paris,Francee École nucléaire, Cherbourg, Francef CMA (Centre Médical des Armées de Paris), Paris, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (A. Maiguy)
Objectif.— Les troubles du sommeil touchent plus d’un tiers de lapopulation générale et peuvent retentir sur l’activité profession-nelle, la vigilance au volant et l’état de santé. Leur prise en chargeest faible et souvent tardive. Les militaires sont particulièrementexposés aux troubles du sommeil. L’objectif était de déterminer la
