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Fichier d'endoscopie sur micro-ordinateur Premiers r sultats M. DELTENRE *, M. DE REUCK *, A. HERMANUS **, A. DE VOS *, A. BURETTE *,M. VAN GOSSUM * Clinique de Gastroent~rologie * Service de Radiologie Micro-computer for filing endoscopy reports - First results RI~SUME Afin d'am61iorer la recherche clinique en endoscopic digestive, un fichier s6quentiel pour micro-ordinateur 48 K a 6t6 cr66 en Basic. Chaque enregistrement contient les informations relatives aux ant6c6dents, sympt6mes, 16sions et examens compl6- mentaires. Ces informations sont entr6es sous forme d'abr6viations de 2 letlres, mn6motechniques, choisies dans un catalogue de 125 mots, 6ventuellement extensible. Un programme de lecture standard, qu'il convient de compl&er pour trier le fichier scion les critbres d6sir6s a 6galement 6t6 cr66: ce syst6me offre de larges possibilit6s d'6tudes cliniques puisque le tri de 3 000 protocoles et 1'6dition des r6sultats sont achev6s en 2 5_ 3 heures. Les micro-ordinateurs, en raison de leur prix mod6r6 et de l'accessibilit6 de leur langage autorisent une d6centralisation des moyens informatiques parmi les diff6rents groupes de recherche d'un h6pital gen6ral et permettent la creation de Iogiciels personnalis6s, adapt6s aux besoins sp6cifiques de chacun. S UMMAR Y A home-made filing system .['or endoscopy reports was designed with a micro-computer 48 K in order to improve clinical research. Files are written in sequential mode, Basic language and data are entered by means of mnemonic two characters words selected J?om a extensible glossary. Stored infi)rmation includes antecedents, symptoms, lesions and procedures. A standard retrieving program was designed and may be completed Jbr specific querries which provide large possibilities of clinical studies, reviewing 3 000 examinations within 2 or 3 hours. Micro-computers, because of their low price and accessible languages, permit the design of personnalized applications and the decentralization of data processing among the different research groups in a general hospital. L'informatique int~resse bien des aspects de l'activit6 m6dicale : d'abord employ6s par le biais de leurs applications classiques (gestion, courrier, traitement de texte, statistiques), les ordinateurs sont devenus le partenaire privil6gi6 du m6decin dans le domaine des soins (tomographie axiale comput6ris6e, questionnaires [I, 7, 10, 12], diag- nostic [2, 5, 13]) de la recherche (fichiers clini- ques [11], litt~rature [6, 8, 14]) et de l'enseigne- ment. En recherche clinique, les micro-ordinateurs, en raison de leur prix raisonnable, de leur(s) langa- ge(s) ais6ment accessible(s) et de leur maintenance peu cofiteuse, favorisent la d6centralisation : cha- que m6decin ou groupe de m6decins int6ress6 h une recherche donn6e peut acqu6rir son propre ordinateur et d6velopper des programmes person- nalis6s. Une formation 616mentaire en micro-infor- matique permet l'6criture de programmes adapt6s aux besoins personnels: le dialogue direct avec l'ordinateur est possible et constitue un r~el avan- tage puisque, comme le souligne Jeanty [6] la personne qui introduit les donn6es dans un fichier sera certainement ia plus qualifi6e pour en retirer le maximum d'informations. Depuis 1981, un fichier pour protocoles d'endo- scopie sur micro-ordinateur a 6t6 d6velopp6 dans notre units et nous rapportons ici ies premiers r6suitats de ce systeme. METHODE Le mat6riel informatique utilis6 comprend un Apple II plus 48 K fabriqu~ par Apple Computer Inc., dot6 de 2 iecteurs pour disquettes 5 pouces. Chaque disquette peut m6moriser environ 130 000 ca- ract~res. Deux imprimantes ont 6t6 utilis6es : une Olympia ESW 100 qui fournit une impression de haute qualit6 graphique et une Epsom MX 82 F/T pour impression rapide (80 cps, impression bidi- rectionnelle). Le traitement de texte est assur~ Tir6s ~. part : M. DELTENRE, Clinique de Gastroent6ro- logic, H6pital Universitaire Brugmann, U.L.B., place Van Gehuchten 4, 1020 Bruxelles (Belgique). Mots-el(s : endoscopic, micro-ordinateur. Key-words : endoscopy, micro-computer. Acta Endoscopica Volume 13 - N ~' 1 - 1983 37

Fichier d’endoscopie sur micro-ordinateur Premiers résultats

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Fichier d'endoscopie sur micro-ordinateur

Premiers r sultats

M. DELTENRE *, M. DE REUCK *, A. HERMANUS **, A. DE VOS *, A. BURETTE *,M. VAN GOSSUM *

�9 Clinique de Gastroent~rologie �9 * Service de Radiologie

Micro-computer for filing endoscopy reports - First results

RI~SUME

Afin d'am61iorer la recherche clinique en endoscopic digestive, un fichier s6quentiel pour micro-ordinateur 48 K a 6t6 cr66 en Basic. Chaque enregistrement contient les informations relatives aux ant6c6dents, sympt6mes, 16sions et examens compl6- mentaires. Ces informations sont entr6es sous forme d'abr6viations de 2 letlres, mn6motechniques, choisies dans un catalogue de 125 mots, 6ventuellement extensible. Un programme de lecture standard, qu'il convient de compl&er pour trier le fichier scion les critbres d6sir6s a 6galement 6t6 cr66: ce syst6me offre de larges possibilit6s d'6tudes cliniques puisque le tri de 3 000 protocoles et 1'6dition des r6sultats sont achev6s en 2 5_ 3 heures. Les micro-ordinateurs, en raison de leur prix mod6r6 et de l'accessibilit6 de leur langage autorisent une d6centralisation des moyens informatiques parmi les diff6rents groupes de recherche d 'un h6pital gen6ral et permettent la creation de Iogiciels personnalis6s, adapt6s aux besoins sp6cifiques de chacun.

S UMMAR Y

A home-made filing system .['or endoscopy reports was designed with a micro-computer 48 K in order to improve clinical research. Files are written in sequential mode, Basic language and data are entered by means o f mnemonic two characters words selected J?om a extensible glossary. Stored infi)rmation includes antecedents, symptoms, lesions and procedures. A standard retrieving program was designed and may be completed Jbr specific querries which provide large possibilities o f clinical studies, reviewing 3 000 examinations within 2 or 3 hours. Micro-computers, because o f their low price and accessible languages, permit the design o f personnalized applications and the decentralization o f data processing among the different research groups in a general hospital.

L'informatique int~resse bien des aspects de l'activit6 m6dicale : d'abord employ6s par le biais de leurs applications classiques (gestion, courrier, traitement de texte, statistiques), les ordinateurs sont devenus le partenaire privil6gi6 du m6decin dans le domaine des soins (tomographie axiale comput6ris6e, questionnaires [I, 7, 10, 12], diag- nostic [2, 5, 13]) de la recherche (fichiers clini- ques [11], litt~rature [6, 8, 14]) et de l'enseigne- ment.

En recherche clinique, les micro-ordinateurs, en raison de leur prix raisonnable, de leur(s) langa- ge(s) ais6ment accessible(s) et de leur maintenance peu cofiteuse, favorisent la d6centralisation : cha- que m6decin ou groupe de m6decins int6ress6 h une recherche donn6e peut acqu6rir son propre ordinateur et d6velopper des programmes person- nalis6s. Une formation 616mentaire en micro-infor- matique permet l'6criture de programmes adapt6s aux besoins personnels: le dialogue direct avec l'ordinateur est possible et constitue un r~el avan- tage puisque, comme le souligne Jeanty [6] la

personne qui introduit les donn6es dans un fichier sera certainement ia plus qualifi6e pour en retirer le maximum d'informations.

Depuis 1981, un fichier pour protocoles d'endo- scopie sur micro-ordinateur a 6t6 d6velopp6 dans notre units et nous rapportons ici ies premiers r6suitats de ce systeme.

M E T H O D E

Le mat6riel informatique utilis6 comprend un Apple II plus 48 K fabriqu~ par Apple Computer Inc., dot6 de 2 iecteurs pour disquettes 5 pouces. Chaque disquette peut m6moriser environ 130 000 ca- ract~res. Deux imprimantes ont 6t6 utilis6es : une Olympia ESW 100 qui fournit une impression de haute qualit6 graphique et une Epsom MX 82 F/T pour impression rapide (80 cps, impression bidi- rectionnelle). Le traitement de texte est assur~

Tir6s ~. part : M. DELTENRE, Clinique de Gastroent6ro- logic, H6pital Universitaire Brugmann, U.L.B., place Van Gehuchten 4, 1020 Bruxelles (Belgique).

Mots-el(s : endoscopic, micro-ordinateur.

Key-words : endoscopy, micro-computer.

Acta Endoscopica Volume 13 - N ~' 1 - 1983 37

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par le ~< Apple Pie System ,, (Programma Interna- tional Inc.), qui ngcessite l'adjonction d'une carte 80 colonnes. La mgmoire du micro-ordinateur est extensible h 64 K et la machine peut utiliser la plupart des langages informatiques classiques. Le syst~me peut 6tre compl6t6 par un disque dur, qui permet de stocker jusqu'& 10 mgga octets. Le langage utilis6 pour les fichiers et les program- mes de lecture est le ,~ Basic Applesoft ,>.

LES FICHIERS

Des fichiers pour fibroscopie du tractus diges- tif sup6rieur, coloscopie et cholangio wirsungogra- phie sphinct6rotomie, ont 6t6 d6velopp6s selon un sch6ma commun, en mode s6quentiel, ce qui autorise une longueur variable des enregistrements. L'information saisie dans une fiche donn6e inclut le nora, I'&ge, le sexe du patient, la date et I'in- dication de I'endoscopie, les ant6c6dents et les symptSmes actuels, les 16sions endoscopiquement d6cel6es ainsi que les techniques additionnelles (biopsies, polypectomies, prothbses...) et les inves- tigations compl6mentaires 6ventuelles (CT Scan, ultrasonographie, radiologie...).

Chaque fiche contient un nombre fixe de varia- bles alphanum6riques : 22 pour I'endoscopie du tractus digestif sup6rieur (de A i $ (I) h A22 $ (I)), 23 pour la coloscopie et 28 pour le cath6t6risme et la sphinct6rotomie. La table I reprend le sch6ma d'une fiche d'endoscopie haute. Les variables sont s6par6es par une virgule, et Iors de la saisie, chaque variable est exprim6e par une valeur alpha- num6rique de 2 caract~res, s61ectionn6e h partir d 'un glossaire de 125 abr6viations mn6motechni- ques. S'il n'y a aucune information particulEre pour un point donn6, on donne la valeur ,, N ~ h la variable. Le nom du patient (AI $ ) est entr6 in extenso, le sexe, I'&ge et la date sont des variables num6riques. L'information est alors in- troduite dans un ordre d6termin6 : ainsi, le tri du fichier pour rechercher par exemple les 16sions oesophagiennes sera ais6 puisque ces informations sont invariablement stock6es dans les variables A I I $ , A I 2 5 , AI35 (table I).

Selon le nombre de variables par enregistre- ment, une disquette 5 pouces peut accepter jusqu'h 2 000 protocoles d'endoscopie digestive haute (55 h 65 caract/~res par enregistrement), I 900 colosco- pies et environ 1 500 cholangio wirsungographies. Les nouveaux cas peuvent 6tre ajout6s quotidien- nement au fichier en utilisant la commande ,, Ap- pend ,>.

Voici un exemple d'ajoute de fiches dans un fichier appel6 ,< OGD ,~:

10 D $ = C H R $ (4)

20 ? D $ : <<OPEN OGD>> 30 ? D $ ; << APPEND OGD >, 31 ? << DUPONT, 2, 35, 810923, N, N, N, PY,

DY, N, OE, ST, HH, N, N, N, N, N, N, RX, BI, N -

TABLEAU I

SIGNIFICATION DES VARIABLES DANS LE FICHIER <( OGD ,,

A,, 1 A65 A75

A85 } A95 AI0$

AII$ } A125 A135

AI45 } Ai55 Ai65

A175 1 A185 A195

A205 ] A21 $ A22 $

3 ant6c6dents

3 sympt6mes

316sions de l'oesophage

3 16sions gastriques

3 16sions duod6nales

Informations compl6men- taires, biopsie, traitement endoscopique, RX

CHOIX

DANS UN

CATALOGUE

EXTENSIBLE

D'ABREVIATIONS

DE

2 CARACTERES

A I $ "/i A4 $ : nom, sexe, "~ge, date.

32 ? '< DURAND, 1, 63, 810712, C2, CI, UB, HD, N, N, VO, N, N, GS, N, N, UR, N, N, RX, EC, N ,

33 ? <<DUMONT, I, 55, 810314, CH, UG, N, AM, VM, AN, OS, N, N, CH, CG, N, N, N, N, RX, BI, N ,

100 ? D $ ; ~, CLOSE OGD ,.

L'instruction 31 est la fiche de M me Dupont fig6e de 35 ans qui a subi une fibroscopie haute le 23 septembre 1981. II n'y avait pas d'ant6c6dent marquant et la patiente se plaignait de pyrosis (PY) et de dysphagie (DY). Une hernie hiatale (HH) avec ceosophagite exulc6rative (OE) et st6nose (ST) est mise en 6vidence h l'endoscopie. I1 n'y avait pas d'autre 16sion et une radiographie (RX) ainsi que des biopsies (BI) ont 6t6 pratiqu6es.

M. Durand, fig6 de 63 ans, est bien connu pour cirrhose &hylique (CI-C2) et ulc~re duod6- nal (UB). L'endoscopie, r6alis6e le 12 juillet pour une h6morragie digestive aigu~ (HD) revile la pr6sence de varices oesophagiennes (VO) d'une gastrite superficielle (GS) et d'un ulc6re rond du bulbe (UR). Une radiographie (RX) et une 61ectro- coagulation (EC) sont r6alis6es.

M. Dumont (instruction 33) a 6t6 ant6rieurement gastrectomis6 (CH) en raison d'un ulc6re gastri- que (UG). I1 se plaint d'amaigrissement (AM), de vomissements (VM) et est an6mique (AN). Un cancer gastrique (CG) est d~couvert, des biopsies et des radios sont pratiqu6es.

Voici 2 exemples de fiches de cholangio wirsun- gographie sphinct6rotomie :

40 ? << DUVAL, 2, 78, 820112, N, N, N, AI, N, N, BI, IC, PR, N, N, PO, N, DI, LI, N, LI, N, N, N, N, SE, EX, N ,

38 V o l u m e 13 - N " I - 1983 A c t a E n d o s c o p i c a

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41 ? << DURIEUX, 1, 45, 801013, C2, N, N, AM, DI, DP, P, PC, PR, N, ST, P4, KT, O, O, O,. O, O, O, O, N, CT, EC, N >>

M me Duval, ag6e de 78 ans, pr6sente une angio- cholite (AI) et la cholangio wirsungographie mon- tre une voie biliaire principale dilatSe (DI) avec des calculs (LI) ainsi qu'une lilhiase v6siculai- re (LI). II existe de discrets signes de pancr6atite chronique (PO). La sphinct6rotomie endoscopi- que (SE) est r6alis6e suivie d'une extraction instru- mentale (EX). Aucune complication n'a 6t6 obser- v6e (N en fin d'enregistrement).

M. Durieux, fig~ de 45 arts, est alcoolique ((]2) et pr6sente une douleur typiquement pancr4ati- que (DP), un diab&e (DI) et un amaigrisse- ment (AM) : la cholangio wirsungographie montre une st6nose duod6nale (ST), une pancr4atite chro- nique de type IV (P4) avec un kyste au niveau de la t6te (KT). Les voies biliaires ne sont pas opacifi6es (O...O), un CT scan et une ultrasono- graphie avaient 6t6 effectu6s (CT, EC).

Avec l'exp6rience et la m6morisation progressi- ve du glossaire, il est possible d'entrer jusqu'a 50 cas en 1 heure.

Enfin, certains mots ont une signification sp6cia- le et une localisation bien d6finie. Par exemple, FU signifie que l'endoscopie actuelle est un examen de follow-up. FU sera toujours plac6 dans la position A7 $ e t suivi par la 14sion ou le sympt6me en follow-up (FUUG, FUHD...). C ! et D ?, tou- jours situ6s ~ la fin de l'enregistrement, signifient respectivement qu'une complication est survenue et que le diagnostic final reste ind6termin6. CH si- gnifie qu'une intervention sur le tractus digestif sup6rieur a 6t6 pr6alablement pratiqu6e chez le patient et cette variable sera suivie de la 16sion ayant n6cessit6 ce traitement (CHUB, CHCG...). Le glossaire peut 6ventuellement ~tre compl6t6 par de nouveaux roots.

PROGRAMME DE LECTURE

Un programme de lecture standard a 6t6 d6ve- lopp6 et est r~sum6 dans la table II. L'utilisateur renseigne l'ordinateur sur le hombre de fiches actuellement stock~es et apr~s avoir ouvert le fi- chier, l'ordinateur utilise une boucle de lectu- re (GOTO) pour lire une ~t une toutes les donn6es de chaque fiche (INPUT AI$ (I), A25 (I)... A22 $ (I), of 1 I est le num6ro d'enregistrement de la fiche). La boucle GOTO est conditionn~e par un compteur et lorsque tous les enregistrements sont lus, Apple ferme le fichier.

Ce programme peut 8tre compl6t~ ~, volont6 en ins6rant ~, l'int6rieur de la boucle plusieurs instruc- tions de type ~, IF... THEN GOSUB >> qui permet- tent de s61ectionner, compter et imprimer les informations ~ i'aide de sous-programmes. Par

A c t a E n d o s c o p i c a

TABLEAU II

TRAME DU PROGRAMME STANDARD DE LECTURE

Compteurs, impression nom-date

OPENING FILE T

MULTIPLES INPUT SOUS-PROGRAMMES

/ POUR / ,~ / SF, LECTION

/ SELON IF ... THEN GOSUB / CRITI~RES

DEFINIS

l GOTO (compteur)

1

CLOSING FILE

I~DITION FINALE

exemple les instructions 115 et 120 dans ce pro- gramme,

100 INPUT... !i5 I F A I i $ ( 1 ) = , < V O > > O R A I 2 $ ( I ) = < , V O > ,

THEN GOSUB 300 120 IF A135 (I) = <, VO ,> THEN GOSUB 300

180 GOTO 100... 300 PRINT AI $ (I), A25 (I), A35 (1)

310 ? : ? A135 (I), A145 (I), A155 (I)

320 RETURN permettront de lister ies patients porteurs de varices cesophagiennes en donnant ie nom, le sexe, l'fige et les 16sions gastriques associ6es ~t I'aide de sous-programmes 300 h 320.

Bien entendu, le sex ratio, les figes moyens et leurs extr6mes, les pourcentages d'incidence et la signification statistique sont ais6ment calcul6s et 6dit6s par la machine.

La table III montre les r6sultats d'une revue de 3 000 endoscopies du tractus digestif sup6rieur pour 6tudier les sympt6mes et les l~sions eesopha- giennes et duod6nales associ6es ~t la hernie hiatale.

Le processus a dur6 environ 125 minutes. Ainsi, pour retirer des fichiers des informations sp6cifi- ques utiles en recherche clinique, et compte tenu du temps n6cessaire pour compl6ter le programme de lecture, I'ex6cuter et obtenir l'6dition des r~- suitats, 2 h 3 heures peuvent ~tre suffisantes.

DISCUSSION

Les ordinateurs sont capables d'assumer des fftches r6p6titives et apportent un gain de temps

V o l u m e 13 - N " I - 1983 39

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TABLEAU III

EXEMPLE D'APPLICATION ET I~DITION FINALE D ' U N E REVUE DE 3 000 ENDOSCQPIES DU TRACTUS D I G E S T I F S U P E R I E U R : S Y M P T O M E S ET L E S I O N S

ASSOCIEES DANS LA HERNIE HIATALE (HH)

SYMPTOME (%)

- - Pyrosis 50,5

- - R6gurgitations 7,0

- - H6morragie aigu~ . 4,0

LI~SIQNS ASSOCIEES (%)

- - (Esopha~ite superfic~elle 8,0

- - (Esophagite ulcerative 36,0

- - UIc~re de l'oesophage 6,3

- - Ulc~re duod6nal .. 2,0

- - Fr6qu.ence (%) de HH parmi les patients avec pyroms 36,0

- - R6gurgitations 44,0 - - H~morragie aigufi 10,5

Nombre HH : 366. Hommes : 172. Femmes : 194. H/F = 0,88. Age moyen : 56,5 ans.

consid6rable 5. leur r6alisation : ce point West plus b. d6montrer. Chaque chercheur souhaite profiter de cet avantage mais il reste que le choix d'un syst6me informatique est difficile.

Deux options fondamentales s'opposent : d'abord, les gros ordinateurs centraux, pour lesquels capa- cit6 de m6morisation et vitesse d'ex6cution consti- tuent des atouts majeurs, mais qui sont malheu- reusement, extr6mement coOteux. Leur utilisation et leur maintenance n~cessitent un ou plusieurs techniciens sp6cialis6s travaillant 5. plein-temps et une connaissance de la programmation en lan- gage machine est indispensable si I'on veut compren- dre comment il travaille et surtout ce qu'ils sont capables de fournir. De plus, dans un h6pital g6n6ral, chaque unit6 de soins peut souhaiter des applications sp6cifiques de l'informatique et il est tout h fait impossible pour un informaticien de rencontrer les desiderata de chacun. Enfin, m6me b. l'aide d'une machine puissante (et peut-6tre plus encore qu'avec un micro-ordinateur), les don- n6es du probl6me et le but de chaque ~tude doi- vent 6tre clairement d6finis, AVANT la program- mation et la saisie des premi6res donn6es. En effet, beaucoup de questions nouvelles peuvent 6tre soulev6es dans les ann6es ~t venir et il est souhaitable d'6tre pr~t b. y r~pondre ~ l'aide de l'information m~moris~e. Ceci est vrai autant pour le micro-ordinateur que pour les puissantes ma- chines.

D6s lors, la seconde option, b. savoir le micro- ordinateur, parait 6tre le meilleur choix si l'on consid6re le prix de revient et les possibilit6s de d6centralisation qui permettent des applications sp6cifiques et une approche personnelle des lan- gages informatiques. Bien entendu, ie temps d'ac- c~s aux donn6es peut constituer un probl~me iors- qu'un micro-computeur est utilis6 pour la gestion journali6re d'une pratique m6dicale. En recherche clinique cependant, la possibilit6 de revoir 3 000 dos-

siers en moins de 3 heures constitue un progr6s extraordinaire si on le compare aux m&hodes manuelles g6n6ralement 20 fois plus lentes.

Une fois l'option du micro-ordinateur choisie, un nouveau dilemne apparait �9 1'6quipement logi- ciel. Beaucoup de programmes fichiers sont actuel- lement disponibles sur le march6 et sont sans doute utiles pour les d6butants. Cependant, h notre connaissance, ces programmes sont g6n6ralement incapables de fournir un tri multifactoriel �9 si le fichier est tri6 pour rechercher les patients por- teurs 5+ la fois d'un ulc~re gastrique et d'un ulc~re duod6nal, le programme sortira les patients por- teurs d'un ulc~re duod6nal seul, d'un ulc6re gas- trique seul et bien entendu, les patients porteurs des 2 maladies.

Afin d'6viter cet inconv6nient majeur, il est n6cessaire de d6terminer dans quelle rubrique pr6- cise et dans quel ordre pr6cis une donn6e doit 6tre introduite, afin de savoir exactement comment retrouver les donn6es lots du tri. Par ailleurs, si I'fi.ge moyen et le rapport des sexes par exemple sont ais6ment calcul6s par ce type de programme, il est g6n6ralement difficile de lui faire calculer I'incidence de variables non num6riques. C'est pourquoi le d6veioppement d'un programme fichier personnalis6 semble pr6f6rable.

Enfin, un 3 " choix se pose" fichier 5+ accbs direct ou fichier 5+ acc6s s6quentiel ? Le fichier 5- acc~s direct fournit une r6ponse plus rapide mais gaspille beaucoup d'espace sur disquette. En effet, en acc6s direct, tous les enregistrements ont une Iongueur fixe, pr6d&ermin~e" d6s la premi6re fiche 6crite au fichier, suffisamment d'espace doit 6tre conserv6 sur la disquette pour une fiche complete, de longueur standard, que cette fiche suit enti6rement remplie ou non. I1 est certain que Iorsque l'acc~s rapide h diff6rentes parties du fichier ou la modification fr6quente des fiches sont n~cessaires, I'acc~s direct est preferable. En recherche clinique, le mode s6quentiel a 6t6 choisi puisque l'acc6s aux donn6es peut 6tre plus lent et que les informations ne n6cessitent pas de mise 5. jour fr6quente.

Bien entendu, ce fichier << maison >> est impar- fait et bien incomplet Iorsqu'on le compare au remarquable syst6me d6velopp6 par Rozen [11]. Certes, le mat6riel que nous utilisons est beau- coup moins co0teux.

En fait, notre syst~me peut 6tre compar6 5. une << trousse de premi6re urgence >> : ce syst6me est principalement destin6 b. une enqu~te pr61imi- naire sur un sujet donn6 et permet de connaitre le nombre d'observations cliniques disponibles sur ce sujet ainsi que quelques statistiques g6n6rales. L '&ude doit toujours ~tre compl6t6e par la revue des dossiers cliniques. En effet, ce syst~me ne permet pas de stocker des informations concernant l'intensit6 ou la dur6e des sympt6mes. Un modi- ficateur s6mantique pourrait 6tre appliqu6 afin de moduler la signification de certains mots ainsi

40 V o l u m e 13 - N" I - 1983 A c t a E n d o s c o p i c a

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que le sugg6re Gabrieli [4]; comme ie souligne Jeanty [9], ces modificateurs peuvent 6tre d'un int6r6t limit6 au moment du tri: des informations trbs d&aill6es peuvent parfois entrainer des compli- cations lorsqu'on d6cide de trier le fichier selon des crit6res g6n6raux.

Dans notre syst6me, le nombre fixe des donn6es, par exemple 3 sympt6mes possibles Iocalis6s dans les variables A85 (I), A95 (I) et AI0$ (I), et la n6cessit6 de taper ,, N ,~ Iorsqu'il n'y a aucune information particuli&e h m6moriser, repr6sentent une limitation importante et peuvent 6tre respon- sables d'erreurs lors de la saisie des donn6es. Un programme am61ior~ est actuellement en cours de d6veloppement ofa la localisation d'une donn6e et le volume de l'information par fiche peut varier d'un enregistrement h u n autre.

Le glossaire doit 6tre compl6t6 par des donn6es concernant l'histologie, la radiologie, la th6rapeu- tique et des informations quantitatives comme par exemple la consommation d'alcool ou de tabac. ou encore la taille des 16sions. Un nouveau glos- saire extensible de 220 mots de 2 b. 5 caract~res est actuellement h l'essai : le ou les 2 premiers caract~res ont une valeur g6n6rique et les caract6-

res suivants sont ajout6s afin de preciser i'etio- logie, la taille ou d'autres caract~ristiques de la 16sion. La description de ces nouveaux fichiers ainsi qu'un programme de lecture ,, pr6t ~. l'emploi ,~ fera l'objet d'une communication ult6rieure.

Notre premier essai de fichier comput6ris6 d'en- doscopie digestive confirme notre impression de d6part : les micro-ordinateurs d6montrent leur uti- lit6 dans la r6alisation de tgtches jadis tr6s laborieu- ses. La possibilit6 de rencontrer des applications personnalis6es et le fait qu'une grande exp6rience en programmation n'est pas indispensable h leur utilisation repr6sentent un avantage certain. M6me s'ils sont plus lents que les machines plus puis- santes, ils semblent 6tre la solution id6ale pour r6soudre beaucoup de probl~mes de tri en recher- che clinique. En raison du cofit peu 61ev6 de ces machines, de multiples syst6mes personnalis6s peuvent 6tre utilis6s au sein d'un m6me groupe de recherche. Avec I'exp6rience, beaucoup d'am6- liorations peuvent 6tre appliqu6es aux programmes fichiers afin de rentabiliser au mieux leur utilisa- tion mais il faut souligner avec Feinstein [3] que l'automatisation ne permettra jamais de r6soudre le probl6me d'informations fausses, obscures ou inutiles.

REFERENCES

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Many aspects of medical activity may benefit from computerization, h~ the beginning, computers played a subordinate part with their standard applications (administration, mailing, reporting, word processing, statistics). Gradually, the machi- nes became a wonderful partner for medical care (imaging. patient questionnaries [1, 7, 10, 12], computer-aided diagnosis [2, 5. 13]). medical re-

search (clinical records [11], library files [6, 8, 14]), and teaching. As far as clinical research is concerned, micro-computers, because of their low price, easily accessible language and unexpen- sire maintenance allow a real decentralization : every physician, or group of physicians involved with a common research and clinical activi O, can qfford his own computer for personnalized research

Acta Endoscopica Volume 13 - N" 1 - 1983 41

Page 6: Fichier d’endoscopie sur micro-ordinateur Premiers résultats

purposes. With a minimal experience, specific programs may be designed to meet personnal needs : a direct dialogue with the computer is then possible and this is a real advantage since the person who introduces the data will certainly be the best qualified to retrieve desired informa- tion [6].

Since 1981, files for endoscopy reports, using a micro-computer were designed in our unit and this paper deals with the first results of this system.

METHOD

Data processing material we used includes an Apple H plus 48 K computer manufactured by Apple Computer Inc., equiped with two disk-drives for 5 inches floppy-disks. Each diskette may store around 130 000 characters. Two different printers are used : an Olympia ESW I00 which provides a high quality typewriting and an Epsom MX 82 F]T printer for fast printing (80 cps, bidirectional prin- ting). The ,~ Apple Pie Sy s t em , software (Pro- gramma International Inc.) assumes word proces- sing (with a 80 columns card). Apple H memory is extensible to 64 K and this computer may use most of usual computer languages. The system may be completed by a hard disk to store up to 10 mega octets. The language used for files and retrieving programs is Basic Applesoft.

THE FILES

Files for gastro-duodenoscopy, coloscopy and ERCP-EPT were developed from a common model and written in sequential mode (variable length o f records). Information stored in a given record includes : name, age and sex of the patient, date and indication for endoscopy, antecedents and current symptoms, endoscopic findings, special procedures (biopsy, polypectomy, prosthesis...) and complementary investigations (CT Scan, ultra- sonography, X ray...).

Each record comprises a fixed number of alpha- numeric variables: 22 for upper-Gl endoscopy (from A1 $ (I) to A225 (I)), 23 for coloscopy and 28 for ERCP-EPT. Table I shows the design of a record of upper GI endoscopy. Variables are separated by a comma and each of them is given a two characters value selected from a home-made glossary of 125 mnemonic two characters words. I f there is no special information, ,, N ~ is typed. The name of the patient (Al $) is fully typed, sex, age and date are given digital values. Data are then introduced in a determined order : for ins- tance, retrieving data about esophageal lesions will be easy as these data are known to be in variables A I I $ , A125, A135 (table I).

TABLE I

VARIABLES SIGNIFICANCE IN OG DUODENOSCOPY FILE

AsIt A6 A7

t AI0$

All$ } A125 A135

AI45 } Ai55 A165

A175 } A 1 8 5 A195

A205 } A21 $ A22 $

3 possible antecedents

3 possible symptoms

3 lesions of esophagus

3 lesions for stomach

3 lesions for duodenum

Further information, biop- ~v_, therapeutic method,

ray...

CHOICE

IN

UNLIMITED

CATALOG

OF

2 CHARACT.

WORDS

AI $ to A45 : name, sex. age. date.

According to the number of variables by record, a 5 inches floppy-disk may contain up to 2 000 up- per GI endoscopies (55 to 65 characters by record), I 900 coloscopies and around I 500 ERCP reports. New cases may be daily added to the file by using the command ~, Append ,. Here is an exem- pie o f records addition into a file called ,, OGD ,~ :

10 D$ = CHR$ (4)

20 ? D$ ; ,, OPEN OGD ,

30 ? D$ ; ,, APPEND OGD ~

31 ? ,~ DUPONT, 2, 35, 810923, N, N, N, PY, D Y, N, OE, ST, HH, N, N, N, N, N, N, RX, BI, N .

32 ? . DURAND, 1, 63, 810712, C2, CI, UB, HD, N, N, VO, N, N, GS, N, N, UR, N, N, RX, EC, N .

33 ? ,~ DUMONT, 1, 55, 810314, CH, UG, N, AM, VM, AN, OS, N, N, CH, CG, N, N, N, N, RX, BI, N .

IO0 ? D$ ; ,, CLOSE OGD ..

Instruction 31 is the record concerning Mrs Du- pont, 35 years old who underwent upper GI endo- scopy on september 23 th 1981. She had no ante- cedent and complained of heartburn and dyspha- gia. Hiatus hernia with ulcerative esophagitis and stenosis were found. There was no other lesion and X-Ray and biopsies were done.

Mr Durand, 63 years old, is well-known for alcoholic (C2) cirrhosis (CI) and duodenal ul- cer (UB). Endoscopy was performed on july lY h for acute digestive bleeding (HD) and revealed esophageal varices (VO), superficial gastritis (GS) and round ulcer in the bulb (UR). X-Ray (RX) and electrocoagulation (EC) were performed.

Mr Dumont (instruction 33) had been previously gastrectomized (CH) because of gastric ulcer (UG).

42 Volume 13 - N" 1 - 1983 Acta Endoscopica

Page 7: Fichier d’endoscopie sur micro-ordinateur Premiers résultats

He complained o f weight loss (AM), vomiting (VM) and was anemic (AN). Gastric carcinoma (CG) was found, biopsies and X-Ray were taken.

Here is now two examples of ERCP-EPT re- cord :

40 ? ,~ DUVAL, 2, 78, 820112, N, N, N, AI, N, N, BI, IC, PR, N, N, PO, N, DI, LI, N, LI, N, N, N, N, SE, EX, N ,,

41 ? ,~ DURIEUX, 1, 45, 801013, C2, N, N, AM, DI, DP, P, PC, PR, N, ST, P4, KT, O, O, O, O, O, O, O, N, CT, EC, N ,,

Mrs Dural, 78 years old, developed cholangi- tis (AI) and ERCP disclosed an enlarged common bile duct (DI) with stones (LI) and gallbladder lithiasis (LI). There were light signs of chronic pancreatitis (PO). EPT (SE) was performed with instrumental extraction (EX), no complication has been observed (last N).

Mr Durieux, 45 years oM, alcoholic (C2), pre- sents pancreatic pain (DP), diabetes (DI) and weight loss (AM) : ERCP shows duodenal steno- sis (ST), chronic pancreatis type IV (P4) with a cyst in the head (KT). Biliary system was not opacified (0.. . 0), CT scan and ECT were do- ne (CT, EC).

With experience and advanced practice of the glossary, it becomes possible to enter up to 50 cases within one hour.

Finally, some words have a special meaning and defined location. For instance, FU means that the current endoscopy is a follow-up examina- tion. FU will be always typed in A75 position and followed by the lesion or the symptom requi- ring the follow-up (FUUG, FUHD...). C ! and D ?, always typed at the end of record mean res- pectively a complication occured and final diagno- sis remained doubtful. CH means upper GI sur- gery was previously performed and will be followed by the lesion which was responsible for surgical management (CHUB, CHCG...). Of course, the glossary may eventually be completed by new words, i f necessary.

R E T R I E V I N G I N F O R M A T I O N

A simple standard reading program was develo- ped as summarized in table H. First o f all, the user is asked how many forms are currently sto- red in the file. After opening the file, the computer makes a loop (GOTO) to read all the records o f the file, one by one (INPUT A I $ (I), A25 (I)... A225 (I)), where I is the number of the record. The GOTO is conditionned by the counter. When the loop is achieved (all records read), Apple closes the file.

This program may be completed at will : inside the loop, several instructions ,~ IF... THEN GOSUB ~, will allow to select, count, print desi- red information by mean of sub-programs. For

TABLE II

DESIGN OF THE STANDARD READING PROGRAM

Counters, name-date printing

OPENING FILE T

MULTIPLE

/ SUB t t YNPUT / PROGRAMS / / SELECTION

/ ACCORDING IF ... THEN GOSUB / TO DEFINED

CRITERIA

GOTO (counter)

CLOSING FILE

FINAL EDITION OF RESULTS

instance, the instructions 115 and 120 in this program,

100 INPUT.. .

115 IF A I I $ ( I )= ~ VO,~ OR A125 (1)= , VO ,~ THEN GOSUB 300

120 IF A135 (I) = ~ VO ,, THEN GOSUB 300

180 GOTO 100...

300 PRINT a l $ (I), A25 (1), A35 (I)

310 ? : ? A135 (I), A145 (I), A155 (I)

320 R E T U R N

will list the patients with esophageal varices (na- me, sex, age and associated gastric lesions) by the sub-program 300 to 320.

O f course, sex ratio, mean age, ranges, per- centages o f incidence and statistical significance are easily computed and edited by the machine.

Table III shows the results o f a review of 3 000 endoscopies to study symptoms, duodenal and esophageal lesions associated to hiatus her- nia. The whole procedure took around 125 minu- tes. So, to retrieve specific information for clini- cal studies, taking on account time to achieve the reading program, run it and obtain the edi- tion o f results, two or three hours may be suf- ficient.

D I S C U S S I O N

Everybody is now convinced that computers are able to assume many time-consuming (and boring) tasks and no one can reasonably refuse to bene- f i t f rom this advantage. However, the choice of

Acta Endoscopica Volume 13 - N" 1 - 1983 43

Page 8: Fichier d’endoscopie sur micro-ordinateur Premiers résultats

TABLE III

E X A M P L E OF APPLICATION, FINAL EDITION AFTER REVIEWING 3 000 UPPER GI ENDOSCOPIES.

SYMPTOMS A N D ASSOCIATED LESIONS IN HIATUS HERNIA

S Y M P T O M S (%)

H e a r t b u r n . . . . . . . . 50.5

---- Regurgitations . . . . 7.0

- - Acute b l e e d i n g . . . 4 .0

ASSOCIATED LESIONS (%)

Supe r f i c i a l e s o p h a g i t i s . . . . . . . 8.0

Exulcerative e s o p h a g i t i s . . . . . . . 36.0

E s o p h a g e a l u l ce r 6.3

D u o d e n a l u l ce r . . . 2 .0

--- F r e q u e n c y (%) o f H H a m o n g pa t i en t s w i th hea r t - b u r n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36.0

--- R e g u r g i t a t i o n s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44.0

--- A c u t e b l e e d i n g . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.5

Number HH " 366. Males �9 172. Females �9 194. M / F = 0.88. Mean a g e ' 56.5 y.

a data processing system is difficult: at least, two opposite options must be considered: big centralized computers have of course many advan- tages (almost unlimited memory capacities, high speed retrieving). Unfortunately, they are very expensive, their use and maintenance require full- time specialized technician(s) and a minimal know- ledge of machine language is necessary to under- stand how they work and what they are able to provide. Moreover, in a general hospital, each care unit may want specific applications for the computer and it would be quite impossible for an informatician to meet the needs of everybody. Finally, even with a powerful machine (and per- haps more than with a micro-computer), all the problems and aims of a study must be carefully discussed and clearly designed BEFORE program- ming and entering the first data. Many new ques- tions may arise in the next years and it is desi- rable to be ready to solve them with the aid of the machine. This is true for micro-computers as well as for giant machines.

Therefore, the second option, micro-computer(s), seems to be the best choice regarding price and possible decentralization which allows specific applications and a personnal approach of compu- ters'languages. The time for access to the data may be a problem when a micro-computer is used for daily management of medical practice �9 but for clinical research, the possibility to review 3 000 reports within 2 or 3 hours is a tremendous progress when compared to manual methods which are usually twenty times slower.

Once the micro-computer option taken, the next choice must be done for software equipment. Ma- ny filing programs are available on the market and may be useful for beginners. Nevertheless, to our knowledge, these programs are usually unable to provide an useful multifactorial sorting

o f the f i le" if the file is searched for patients with both gastric and duodenal ulcers, the pro- gram will retrieve patients with DU alone, with G U alone, and, of course, patients with both diseases. To avoid this major inconvenient, it becomes necessary, to determine in what precise item (and order) a given data will be entered, this is the only way to know exactly how to find it during file's sorting.

Moreover, if mean age and sex ratio are easily computed by this type of program, it is usually difficult to calculate incidence of different data. So, the development of a personnal filing program seems to be preferable.

Finally, a third choice must be done" random access file or sequential file. Random access files allow quicker querries but they are more space- consuming than sequential files. Records in ran- dom access mode are o f specified fixed length. So the first time a particular record is written in the file, enough space must be set aside on the diskette for a complete, standard length re- cord, whether or not the record is actually filled. When fast access to various parts of the file or when records need to be changed very. often, random access is usually chosen. For clinical research, the access may be slower and informa- tions do not require much up-dating revision" the sequential file was chosen.

Of course, the home-made filing system is .fair- ly imperfect and incomplete when compared to the remarkable system developed by Rozen [I 1].

Our present system which is much cheaper may be compared to a ,~ first aid kit ,,, mainly used for a preliminary enquiry on a given topic. It allows to know the number of available clinical observations and some general statistical data, but the information must be completed by reviewing clinical charts. For instance, the system does not provide any information about the intensity and duration of symptoms.

A semantic modifier could be designed to mo- dify the meaning of given words as suggested by Gabrieli [4 ] , but, as stressed by Jeanty [9 ] ,

this point may be o f poor interest for retrieval purposes and very detailed data may sometimes get the user into trouble during retrieval. The fixed number o f data (for instance 3 possible symptoms localized in variables A85 (I) and A105 (1)) and the necessity to type ~ N ~ when no special infor- mation must be memorized are a serious limita- tion and may be responsible for errors during the data entry. An improved program is now in progress, where the location of a given data and the volume of information may vary from a record to another.

The glossary has to be completed with histolo- gical and X-Ray findings, therapeutic data and quantitative information such as alcohol and ta- bacco consumption or size of the lesions. An extensible new glossary of 220 words of 2 to 5 cha-

4 4 Volume 13 - N" i - 1983 Acta Endoscopica

Page 9: Fichier d’endoscopie sur micro-ordinateur Premiers résultats

racters length is now t e s t ed : f i r s t one or two characters have a generic value and the next character(s) are added to precise etiology, size or other features o f the lesion. The design of these new files and a ~, ready to use ,, retrieving pro- gram will be presented in a further paper.

Our first attempts with computer-aided filing of endoscopy data confirm the overall impression that micro-computers are very useful for perfor- ming previously time-consuming tasks. The possi- bility to meet personnal needs and the fact that advanced programming experience is not prerequi-

site represents a fairly charming advantage o f micro-computers. Even if they are slower than big machines, they seem to be the ideal solution for many problems in clinical research.

Because o f their low cost, multiple personnalized systems may be used inside the same research group. With experience, many improvements may be applied to filing programs for a more profita- ble utilization o f information but it must be stres- sed with Feinstein [3] that automation will never solve the problem of useless, unclear or mislea- ding data.

A c t a E n d o s c o p i c a V o l u m e 13 - N ~ 1 - 1983 45