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Formes d'implantation en Corée du Sud 2009

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Page 1: Formes d'implantation en Corée du Sud 2009

A M B A S S A D E D E F R A N C E E N C O R E E - M I S S I O N É C O N O M I Q U E

Formes d’implantation en Corée du Sud 2009

Actualisation au 12 février 2009 © MINEFE – DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001

Cette fiche est le résumé d’un chapitre du guide S’implanter en Corée du Sud.

Se reporter à la fin de la fiche pour de plus amples informations

La décision de s’implanter

Traditionnellement, le contexte coréen a encouragé la création de joint-

ventures. En effet, de nombreux secteurs étaient interdits ou restreints aux

investisseurs étrangers. La libéralisation de l’économie et l’assouplissement

de l’environnement juridique et administratif encouragent de plus en plus de

firmes étrangères à s’implanter en Corée. Aujourd’hui, toutes les formes

d’implantations, quel que soit le secteur, sont envisageables, du simple

bureau de liaison (forme juridique la plus simple) à la filiale.

Une analyse des implantations françaises en Corée montre une prédominance

de groupes ou grandes entreprises par rapport aux PME. Néanmoins, une

PME peut très bien réussir si elle se positionne sur une niche et dispose de

canaux de distribution ou de services reposant sur des courants solides. Par

ailleurs, l’évolution récente du marché et le glissement vers une société plus

encline à une consommation orientée vers les loisirs et la qualité de la vie,

ouvrent de nouvelles perspectives d’investissement à des PME françaises

innovantes.

Différentes formes d’implantation

Activités : achat et stockage de

marchandises sans vendre publicité prospection études de marché

Quoi ? C’est la structure juridique la plus simple, dépourvue de personnalité

juridique et fiscale propre, non imposable en Corée, n’est autorisé à effectuer que des

activités ne générant aucun revenu ou ayant un caractère préparatoire à une

installation durable.

Quels avantages ? Cette forme d’implantation est idéale pour réaliser des études,

entretenir des relations avec l’administration locale et de façon générale suivre

l’évolution potentielle d’un marché

Pour quelles entreprises ? Le bureau de liaison séduit nombre de petites

entreprises et permet d’évaluer les chances de succès d’un projet avant d’établir une

succursale ou une société filiale

Le bureau de liaison

La succursale

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La fabrication industrielle et

l’acquisition de parts sociales

d’une société coréenne lui sont

interdites.

Le montant minimum de

l’investissement s’élève à 50

millions de KRW pour une

Chusik Hoesa et 10 millions de

KRW pour une Yuhan Hoesa.

Il est tout à fait possible de

transformer une Yuhan Hoesa

en Chusik Hoesa.

Quoi ? La succursale est imposable au même titre qu’une société et dispose

d’une personnalité juridique propre mais elle demeure une extension de la

société-mère, seule responsable en cas de litige.

Quels avantages ? Ses activités sont étendues et elle est autorisée à exercer

une activité génératrice de revenus.

Pour quelles entreprises ? Elle est adaptée aux entreprises devant se doter

d’une structure pour un projet spécifique et aux entreprises de service.

Quoi ? Deux formes de sociétés commerciales sont ouvertes aux investisseurs

étrangers, à savoir :

- la Chusik Hoesa (équivalent de la société anonyme).

- la Yuhan Hoesa (équivalent de la société à responsabilité limitée).

Pour quelles entreprises ? Elle est aussi bien adaptée aux grandes entreprises

qu’aux PME.

Quel fonctionnement ? Le fonctionnement de ces sociétés est relativement

classique : un conseil d’administration d’un côté et une assemblée générale

d’actionnaires de l’autre. La Chusik Hoesa a cependant une organisation plus

institutionnelle que la Yuhan Hoesa, plus flexible, qui peut se limiter à un seul

administrateur.

Création et dissolution

L’immatriculation du bureau de

liaison auprès d’un tribunal de

district (District Court) n’est pas

obligatoire mais très

recommandée.

La liquidation, le dépôt de bilan

et la faillite sont des procédures

judiciaires complexes, parfois

La création :

L'établissement d'un bureau de liaison ou d’une succursale comporte 3 étapes:

-

-

La création d’une filiale nécessite davantage d’étapes : - établissement du siège social ;

- autorisation de l’investissement étranger, afin de bénéficier des garanties

attachées au statut d’investissement étranger ;

- constitution de la société (préparation des statuts, assemblée générale inaugurale,

injection du capital, paiement des taxes d’enregistrement) ;

- immatriculation auprès du tribunal territorialement compétent ;

- enregistrement auprès de l'hôtel des impôts.

Les aides publiques à l’implantation d’entreprises étrangères :

Par ailleurs, il existe en Corée des aides publiques pour les entreprises

étrangères qui cherchent à s’implanter sur le territoire coréen :

Foreign Investment Promotion (FIPA)

Special Tax Treatment Control Law

Toutes deux prévoient des avantages fiscaux pour les entreprises de certains

secteurs (high tech) ou situées dans une zone franche.

La dissolution :

La dissolution du bureau de liaison, de la succursale ou de la filiale nécessite

Notification de la création de la

structure auprès

d’une banque commerciale qui

délivre son agrément

Immatriculation

auprès du tribunal de

district territorialement

compétent

Enregistrement

auprès du bureau

des impôts

compétent

La filiale

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contentieuses, et qui exigent

dans tous les cas l’intervention

d’auxiliaires de justice locaux.

l'obtention d’un quitus fiscal qui permet le rapatriement des fonds dans le

pays d’origine.

La joint-venture

L’incompréhension entre

partenaires coréens et français

est un risque (raisons

culturelles, difficultés de

définition de l’objectif commun).

Une bonne compréhension des

objectifs et des bases de

l’accord est indispensable à la

réussite de l’alliance.

Pour approcher le marché coréen, il est fréquent de voir les investisseurs

étrangers s’allier à un partenaire local pour disposer d’une présence

significative sur le marché. Il s’agit d’une solution gagnant-gagnant dans

laquelle la partie coréenne apporte généralement la connaissance du terrain, les

contacts, l’accès à une clientèle et à un réseau d’ores et déjà existants, en

échange, en général, de l’accès à une technologie.

Le choix du partenaire est également primordial, la taille du partenaire coréen

devant s'accorder à la propre envergure de l’investisseur étranger et au type de

produits qu’il souhaite développer.

Le partenaire français doit être présent sur place. Idéalement, deux expatriés

sont nécessaires, l’un pour la gestion, l’autre pour la technique. L’une des

clés fondamentales du succès des joint-ventures est le maintien d'une

communication directe et de bonne qualité entre les deux parties.

La fusion-acquisition

Après une fusion-acquisition, il

est indispensable de procéder à

l'état des lieux par un audit du

management et du personnel,

afin de bien comprendre le

fonctionnement de la structure.

La fusion-acquisition évite les difficultés propres à une implantation neuve en

prenant le contrôle d’une entreprise d'emblée opérationnelle avec des réseaux

et des actifs corporels et incorporels déjà constitués. De fréquents séjours en

Corée sont toutefois nécessaires pour recueillir des informations soi-même,

juger correctement l’entreprise et prendre des avis croisés sur le terrain, auprès

d'experts du secteur. Un cabinet d’audit et un cabinet d’avocats sont essentiels

pour analyser la santé de l’entreprise coréenne, mener les négociations et se

prémunir contre l’éventuel passif du vendeur.

Le droit coréen reconnaît trois méthodes d’acquisition d'une entreprise : la

cession d'actifs, la cession de fonds de commerce et la cession des droits

sociaux.

Contacts et liens utiles

Mission Economique de Séoul http://www.missioneco.org/coree/ Tel : + 82 (02) 563 2280

Contact : Sylvain REMY, Attaché Commercial- [email protected] -

National Tax Service http://www.nts.go.kr/eng/ Site fiscal coréen mettant à disposition des guides en anglais

sur la fiscalité en Corée.

Invest Korea www.investkorea.org Organisme de promotion des investissements étrangers en Corée.

La Hotline Ubifrance www.ubifrance.fr/infos-marches/infohotline.asp

Un accès direct aux experts réglementaires et juridiques d’Ubifrance pour des informations précises et fiables,

quels que soient votre secteur d’activité et votre projet.

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Les publications de la mission économique

Guides disponibles en version papier ou électronique dans la boutique en ligne d’Ubifrance : www.ubifrance.fr

S’implanter en Corée du Sud : une étude complète destinée aux sociétés françaises

désirant créer une structure en Corée du Sud qui comporte de nombreuses informations

pratiques, notamment concernant les coûts et les procédures à suivre pour chaque forme

d’implantation. 214 pages, 2008, 65,40 € HT

L’essentiel d’un marché : la Corée du Sud : ce guide fait un tour d’horizon des

problématiques auxquelles est confronté un exportateur en Corée du Sud : accès aux

marchés, réseaux de distribution, canaux promotionnels, tarifs douaniers, règlementation

des échanges en Corée du Sud. 192 pages, 2006, 23,70 € HT

Copyright

Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation

expresse de la Mission Economique (adresser les

demandes à [email protected] ).

Clause de non-responsabilité

La ME s’efforce de diffuser des informations exactes et à

jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs

qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun

cas être tenue responsable de l’utilisation et de

l’interprétation de l’information contenue dans cette

publication qui ne vise pas à délivrer des conseils

personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas

particuliers.

Auteur : Mission Économique

Adresse : Samheung Bldg. 8th Fl., 705-9, Yeoksam-

dong, Gangnam-gu, SEOUL 135-711

Rédigée par : Chloé GRUTCHFIELD

Revue par : Sylvain REMY

Version originelle du 12 février 2009