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FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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Le premier magazine de l'économie territoriale

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Page 1: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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avec Gabrielle DeloncleConfidences et objectifs d'une nouvelle présidente

POITOU CHARENTES : un parc solaire en chantier

CCI MONTPELLIER

LE N°1 DE LA PRESSE ECONOMIQUE TERRITORIALE - UN AUTRE REGARD SUR L'ÉCONOMIE!Magazine economique gratuit, bimestriel inter-regional d'actualités et du développement local (Tendances, PME-PMI - savoir-faire,innovations et stratégies territoriales). Edition : Groupe France Développement- Siege-75008 Paris - Bureau :14 Villa d'Este - BatAbeille 404 -75013 Paris; Diffusion gratuite sur abonnement (avec participation aux frais d'envoi) Consultable librement sur

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actualités

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Page 3: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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Page 4: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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Page 5: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

Le monde change, l‘économie aussi…

Du global au local!

Vous avez sous les yeux le premier numéro de FranceTerritoires et Entreprises. Ses concepteurs entendent"raconter l'actualité économique autrement", avec untraitement de l'information éco territoriale "à froid", original etvalorisant, pour se différencier des nombreux supports depresse déjà existants. Bimestriel professionnel économiqueterritorial, consacré à l'actualité et aux enjeux des PME et PMIqui font l'économie de la croissance régionale. Il veutaccompagner les décideurs dans leur veille et leur stratégied'investissements dans l'innovation et le développement endétectant les technologies, les mutations, les tendancesémergentes, les synergies avec la recherche, et en décryptantleur impact et leur réussite sur leur marché. Et par là même,concourir à une meilleure connaissance de l’intelligenceterritoriale.

Nos régions possèdent sans conteste des atouts et despotentialités en matière d'attractivité économique. Encorefaut-il le faire savoir. Avec FTE, le Groupe FranceDéveloppement s'est doté du premier outil d'informationcomplet et dédié en matière de promotion et dedéveloppement des territoires et de leurs entreprises

Le bimestriel, la newsletter de FTE, et prochainement sesservices conseils en information, souhaitent vous livrer toutel'actualité pertinente pour vous aider à accomplir votre missionde dirigeant. Après la fragilité de multinationales qu’on croyaitsolvables car assises sur des millions de portefeuilles, il nousa semblé maintenant important d’accompagner et de valoriserl’information du tissu économique local formé par ces tropméconnues PME PMI françaises et européennes, vecteurs dela stabilité de l’économie mondiale

M.PauletDirecteur de la Rédaction

Note d’utilisation Internet :

Tous les textes soulignés ou accompagnés du symbole sont des liens Internet.Toutes les annonces de nos partenaires sont liées sur Internetà des pages web spécifiques.

F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1 PAG E 5

Éditorial

éditorial

Ce numéro a été réalisé avec la participation de

FTE est édité par Groupe France Développement Sarl. Siège75008 Paris - Bur: 14 Villa d'Este -Bat Abeille404 75013 Paris. Site internet : www.territoiresetentreprises.fr - Directeur de Publication: Jean-René DubailRedacteur en Chef : MaximePaulet Secrétaire de Rédaction : N. Dermain Assistante : L. Duprat Redacteurs &Journalistes : M.Duval - YannKer-Vincent Moreau, Sophie Herbert-MichelEyraut- Jean Tridas- Roger Egart -Direction artistique -J-R Dubail - L.Saenz -Collaboration : Agence D-RIK -Responsable Marketing & Diffusion :M.MeyerDiffusion gratuite : 30000 expl et par e-mailing : 50 000 envoisAbonnement : 6 numéros/an + dossiers: par-ticipation aux frais d'envoi : 30 eurosPublicité & Communication : France Territoires Entreprises -14 Villad'Este-Bat Abeille 404 75013 ParisImprimé en CEEDépot légal : à parution

le CREM

et le LISEC

Page 6: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

Sommaire

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actualités

tendances/secteur

industries, innovations

régions

sommaire du numéro 1

SommaireF R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1 PAG E 7

France Territoires et Entreprises : un outil de veille économique territoriale

Conçu pour aider les entreprisesà développer leur intelligencetout en valorisant leur cœur demétier, notre publication veutvous accompagner dans lemanagement de votreinformation professionnelle :   - aller à la rencontre d'autresdécideurs locaux, analyser leurssolutions, lire d'autres points de vue. - découvrir tous les 2 mois lepanorama schématique del'industrie et des services, et deleurs acteurs pour savoir ce quibouge autour de vous et dans lesautres territoires. - aider à mieux comprendre et àanticiper l'évolution des marchésen parcourant le tour d'horizondes tendances et initiatives desterritoires qui avancent . - consulter les bases de réflexionet des informations concrètespour mieux suivre l'actualitééconomique territoriale et lesfaits marquants du bimestre.  Bref, FTE et ses servicesd’information vous offre unvéritable panorama de veilleéconomique. Le magazine,interactif,  est égalementconsultable en ligne (versionflash), téléchargeable en formatpdf à lire sur ordinateur ou àimprimer.

Merci de nous  accueillir. Nousvous souhaitons une bonnelecture, et rendez vous aunuméro 2.

L’Equipe de FTE

10AnniversAireLa petite boîte jauneet noire Cachou fête ses 130 ans.

20CCi de Montpellier Interwiew et objectifs de la nouvelle Présidente

26teleCoMCITEO : prix de l’innovation utile du SFR Challenge Business Team

32norMAndieEscapade en terre de lin. Une plante à croissance rapide et à floraison trèscourte .

36iMplAntAtionLe Calvados, terrede croissance pourla filière pommefrançaise.

38poitoU CHArentesle photovoltaïque,première pierre d’unvaste pôle technolo-gique des énergiesrenouvelables

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Éco territoire32

savoir faire36

éco durable38

à la une20

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biblio manager44

46

Anniversaire CACHOU bon anniversaire Flash RégionsEspionnage Industriel : La vérité  est dans la poubelle.Salon Salon des Maires 2010Reprise Festin de BourgogneConcurrence Cartel de la signalisation routière.Service Public Les DIRECCTE

Elections CCI CCI de MontpellierMarque Le nouveau monde est en AUVERGNE Bilan La Zone Franche Urbaine du Havre

Telecommunications CITEO : prix de l’innovationTélémédecine COVALIASoutien PME L’UIMM d’AquitaineRéalisation Le B’Twin Village

Normandie Escapade en terre de lin

Marque La fabrique hexagonaleNass & Wind : l’éolien offshore avec ambitions

Implantation TJP BioactivesLabel Le cassis de Dijon

Poitou-Charentes : un parc solaire en chantierRecyclage Prodhag Ouest :les matières plastiquesse recyclentInformatique Atland : le progiciel innovant de « Maferme ».Développement durable : régions en action !

Alsace DMC retour au bercail alsacienFranche Comté Mini BabyBel50 ans et  850 salariésPACA Sophia Antipolis Careers, premier portail de recrutement interactif territorialBretagne A l’Aise Breizh : une story à la bigoudeneBretagne Export : la Chine premier partenaire de laBretagne

Page 9: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

sommaire annonces

2 TVLOWCOST Payez votre campagnepas nos Rolex

3 Ordre des Experts Compables d’Or-léans Le partenaire stratégique des PME

4 CRÉDIT MUTUEL Le numéro 1 de larelation client

6 AGEFIPH, Le handicap ne doit pasêtre un frein à l’emploi

8 APRIL ;La libeté informatiqueNANCY Les cultures des sciences en Europe

9 AVENUE DE LA PUB, Communica-tion

27 QUALITÉ TOURISME Une marquesource de bénéfices

29 AOICIL ENTREPRISES La vie ne sesoucie pas de hiérarchie

31 A.C SEC SERVICE & CASO TÉLÉ-TRAVAIl Optimiser votre trésorerie

53 CIL VAL DE LOIRE La mobilitéprofessionnelle de vos salariés

55, 56 TOTAL4800 sations services, et aussi...

Page 10: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

PAG E 1 0 F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1

Sommaire

Actualités

CACHOUbon anniversaire

anniversaire

La petite boîte jaune et noire Cachou fête ses 130 ans. Pour l’occasion, revenons enquelques lignes sur l’histoire de la pastille au goût de réglisse, d’origine toulousaine .

Né en 1880, le bonbon Cachou estl’invention du pharmacien toulousainLéon Lajaunie et d’un horlogerchargé de fabriquer la boîte jaune etnoire mythique, conçue pour être fa-cilement glissée dans la pochegousset.

Histoire du cachou

1880, Léon LAJAUNIE, pharmacienà Toulouse, avait parmi ses clientsdes fumeurs, des chauffeurs, desgens qui toussaient et d’autres àl’hygiéne dentaire et buccale plus

que douteuse qui se plaignaient deleur bouleversifiante haleine. Pour

faire plaisir à tous ces gens, Léon

s’amuse à faire des mélanges,comme savent si bien le faire lespharmaciens de l’époque...de laréglisse qui maintient un flot desalive, de la résine de Lentisque(A l’époque les dentiste s’en ser-vaient pour oblitérer les cavités desdents cariées et on en faisait

des dentifrices), de la poudre d’Iris,de la menthe car elle a une saveurchaude et piquante, et le sentimentde fraicheur s’accompagne d’uneanesthésie momentanée. Pour don-

ner de la consistance à tout cela, ilrajoute (entre autre) du lactose, del’eau, de l’amidon et de lagélatine, en mélangeant tout cela ilobtient une pâte marron, il la laissesécher puis découpe la pâte unefois sèche en petits carrés. Le succès du cachou est immédiattout autant pour son savoir-faire quepour l’ingéniosité de son emballage.La fabrication de la petite boîtejaune fut conçue de façon à tenirdans une poche. Sa conception fut

confiée à un ami horloger et sa fa-brication, aux frères Sirven, impri-meurs et fabricants de boîtesmétalliques.

Jusqu’en 1950, la pastille était ven-due en pharmacie, destinée à guérirde nombreux maux, comme la touxou la mauvaise haleine. Mais par lasuite, elle est devenue un produitaccessible au plus grand nombredans les bureaux de tabacs et dansles grandes et moyennes surfaces(en 1986).

Sur le plan industriel, la fabricationdu bonbon noir comprend quatreétapes : la cuisson à 85°C, la miseen forme (laminage et pré décou-page en forme de galette), pressageet vernissage et le conditionnement(après un contrôle qualité). Sa fabri-cation est toujours réalisée à Tou-louse, qui en a fait un emblème dela ville. Il reste une des confiseriestrès prisées par les consommateurs,figurant au Top 20 de la PCP engrandes et moyennes surfacesselon l’institut Nielsen.

L’image du produit

Cachou Lajaunie est un petit bon-bon noir, brut, au goût fort et à l’effetstimulant. Il a longtemps été consi-déré comme un remède à de nom-

Affiche 1922 par Capiello

Page 11: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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Actualités

Sommaire

breux maux, et reste pour beaucouple produit créé par un pharmaciende Toulouse.Il a des actions digestives et des ef-fets apaisants sur les gorges irritées.Il est également très rafraîchissantet est, pour cette raison, largementconsommé par des fumeurs.Cachou Lajaunie, c’est aussi, et sur-tout, la petite boîte en fer avec sonbruit bien spécifique, qui a été régu-lièrement utilisé comme signaturepublicitaire “Tchik, Tchik”.

Et entre 1983 et 1986, Messieurs, ily a eu la pub que personne n’a ou-blié !!! Notre ami Léon a du se re-tourner plus d’une fois dans satombe ... Cette plantureuse comédi-enne s’appelerait Kristen Hocking.Cette publicité se nomme «la bellede Cadiz» et a été crée par un pub-licitaire toulousain. Malgré sa tréscourte durée (3 à4 secondes), cespot a produit un sacré effet ! Il acomplètement bouleversé lepaysage télévisuel de l’époque !Cette pub culte des 80’s a d’ailleursreçu un prix en 1985.

Aujourd’hui, même s’il n’est distribuéuniquement qu’en France, il se vendencore cinq millions de boîtes decachous par an. Ce qui permet augroupe Cadbury d’assurer que lechiffre d’affaires du produit grimpesurtout depuis 2009 et la présencedu bonbon dans les réseaux de harddiscount Lidl.

Historique du produit

1880 : Naissance du Cachou Lajau-nie, créé par Léon Lajaunie, phar-macien à Toulouse.Le conditionnement est déjà la pe-tite boîte ronde métallique, crééepar un horloger, à l’image d’unemontre gousset. Cachou est unique-ment distribué en pharmacie.1905 : Léon Lajaunie vend sa li-cence à la famille Sirven à Toulouse1950 : Distribution dans les bureauxde tabacs1986 : Distribution dans lesGrandes et Moyennes Surfaces1993 : Acquisition par Warner Lam-bert1997 : Reprise de la distribution etdu marketing de la marque par legroupe Kraft Jacob Suchard France2000 : Nouvelle reprise de la distri-bution et du marketing par CadburySchweppes2003 : Rachat de la marque parCadbury Schweppes

Lorraine

Le réseau Entreprise Europe : mieux servir lesPME lorraines

En  Lorraine,  le  réseau  Entre-prise  Europe  était  jusqu’àprésent constitué  d’une doubleentrée  :  auprès  de  la  RégionLorraine à Metz et auprès de  laChambre  Régionale  de  Com-merce et d’Industrie à Nancy.  Acompter du 1er janvier 2011, cesdeux équipes seront réunies  ausein de la Chambre Régionalede Commerce et d’Industrie deLorraine.  Les  services  offertsresteront  les  mêmes.  En  pre-nant contact au 03 83 90 13 13ou via [email protected] vousobtiendrez réponses à de nom-breuses questions 

Bretagne

www.geobretagne.frdevient territoire innovant 2010

A l’occasion de la 7ème éditiondes  Interconnectés,  le  forumannuel du réseau des territoiresinnovants,  le portail  d’informa-tion  géographique  GéoBreta-gne,  porté  par  la  Région  etl’Etat, s’est vu décerner, le label«  territoire  innovant  2010  ».C’est  une  véritable  reconnais-sance pour cet outil  de démo-cratisation  et  d’ouverture  desdonnées publiques.Le site partenarial www.geobre-tagne.fr a été sélectionné parcequ’il est développé avec la solu-tion  libre  geOrchestra,  quiprésente tous les avantages deslogiciels libres en étant à la foisréutilisable, interopérable et évo-

lutive.Il permet notamment, auxpartenaires  de  partager  leursdonnées  géographiques  rela-tives,  par  exemple  à  l’ensei-gnement, l’urbanisme, l’occupa-tion du sol, l’éolien, les risquesnaturels, les réseaux ou encoreles infrastructures de transport

Le réseau Bretagne Eco-Entreprises lance songuide pratique «Commentconcevoir et évaluer une zoned’habitat durable ?»

Bretagne Eco-Entreprises est unréseau de 74 entreprises mem-bres  spécialisées  enenvironnement  au  service  desentreprises et des collectivités.Le réseau a lancé son guide «Comment concevoir et évaluerune zone d’habitat durable ? ».Fruit d’une année de  travail et

de collaboration entre les diffé-rents membres et partenaires duréseau, il est à la disposition desélus et des techniciens des col-lectivités pour les accompagnerdans  leurs  projets  d’éco-quar-tiers.

Rhône-Alpes

Fitch Ratings agence de nota-tion, confirme les « AAA»  dela région Rhône-Alpes.Les  notes  reflètent  principale-ment  un  encours  de  dettemodéré et une bonne maîtrisedes  dépenses  de  fonctionne-ment. Elles tiennent égalementcompte d’un profil socio-écono-mique favorable en dépit d’uneconjoncture économique difficile,ainsi  que  du  remplacement,  àpartir de janvier 2011, de la taxeprofessionnelle  (TP)  par  unpanier de taxes non flexibles et

Flash Région

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Page 12: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

de dotations de  l’Etat. La sup-pression de la TP est de natureà réduire la flexibilité fiscale dela région, à éroder son épargnede gestion et amoindrir sa capa-cité  à  autofinancer  ses  inves-tissements. La perspective sta-ble indique que Fitch s’attend àce  que  la  région  maîtrise  sesdépenses  de  fonctionnementdans les années à venir

PACA

Bonne gestion également pourPACA notation de FITCH RA-TINGSLa Région Provence-Alpes-Côted’Azur  est  très  attentive  à  sagestion  financière.  L’agenceFITCH RATINGS a été désignéedans  ce  cadre  par  la  RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur auterme d’un appel à concurrence.Elle  vient  de  confirmer  cetteannée  les  bonnes  notes  attri-buées  l’année  dernière  à  laRégion  Provence-Alpes-Côted’Azur : la note à long terme «AA » qui désigne une qualité decrédit  très  élevée  et  la  note  àcourt  terme « F1+ » qui est  lanote  maximale  et  qui  désigneune qualité de crédit exception-nellement forte.

Midi-Pyrénées

Martin Malvy dénonce le coupd’arrêt porté à la Région Midi-Pyrénées pour le développe-ment du photovoltaïque.Martin  Malvy,  président  de  laRégion  Midi-Pyrénées,  aadressé récemment, un courrierau premier ministre, concernantle décret du 9 décembre dernier,qui suspend l’obligation d’achatde l’électricité solaire photovol-taïque,  donnant  ainsi  un  coupd’arrêt  à  la  démarche  de  laRégion en faveur de la filière. Leprésident de Région demande àFrançois Fillon de prendre desdispositions pour que les projetsd’installations  photovoltaïquesdéjà décidés puissent bénéficier

des  conditions  d’achat  envigueur au moment de la déci-sion  de  la  collectivité.  PourM.Malvy,Cette opération sans précédentdevait  avoir  également  unimpact  direct  sur  l’économierégionale , le montant total desinvestissements estimé par lesentreprises étant de  l’ordre de94 millions d’euros d’ici fin 2012.

Basse-Normandie

La Région Basse-Normandieadopte son budget 2011Les  conseillers  régionaux  deBasse-Normandie ont examiné,le 16 décembre dernier, à l’Ab-baye-aux-Dames  à  Caen,  lebudget 2011 de la Région d’unmontant de 647 millions d’euros,en augmentation de 1% par rap-port à l’exercice précédent. 

« Le budget 2011 met en œuvreles propositions en matière de so-lidarité, d’innovation et d’écologieque nous avons faites aux Bas-Normands lors de la campagnedes régionales »

«Ainsi pour ce premier budgetde  la  nouvelle  mandature,  lamajorité régionale a fait le choixde continuer à investir sur la for-mation professionnelle, l’appren-tissage, l’éducation, sur les dis-positifs dédiés aux particulierscomme les bourses à  la mobi-lité,  la  tarification  TER,  laCart’@too,  le  ferroviaire,  lespolitiques  de  développementdurable» a souligné le Présidentde Région.

Europe

ARE - Les régions d’Europe àla pointe des technologiesvertes et intelligentes

Les  partenaires  du  projetECREIN+  se  sont  rassemblésrécemment  pour échanger surles instruments financiers poten-

tiels ou existants permettant desoutenir le développement d’en-treprises éco-innovantes sur leterritoire  européen.  L’objectifd’ECREIN+ est de voir commentles  régions  peuvent  créer  etmettre en œuvre des politiquesefficaces afin de soutenir l’éco-innovation  et  les  entreprisesvertes  dans  leurs  territoires.ECREIN+  est  constitué  de  12partenaires, dont des autoritésrégionales,  des  chambres  decommerce  et  l’Assemblée  desRégions  d’Europe,  cette  der-nière mettant son vaste réseaude diffusion et son expertise encoopération  interrégionale  auservice  de  cette  initiative  pro-metteuse.  «  Les  régions  sonttrès bien placées pour soutenirle  développement  des  entre-prises  éco-innovantes.  Notreconnaissance du terrain et despotentialités de nos  territoires,notre  position  au  plus  prochedes  industriels,  surtout  desPME, nous permet d’évaluer etde répondre à leurs besoins enmatière de garanties et de sou-tien  financier  mais  aussid’éducation  et  de  formation.ECREIN+  doit  absolumentcontribuer à niveler les inégali-tés territoriales et permettre auplus grand nombre de  régionspossibles de se positionner for-tement sur ces thématiques. » aconclu  Alain  CHABROLLE,Vice-président du Conseil régio-nal Rhône-Alpes

Pays de la Loire

Angers Loire Aéroport : desvols vers Nice, Barcelone, Mu-nich et GênesEn attendant Bruxelles en févrieret Londres en avril, Angers LoireAéroport annonce l’ouverture denouvelles lignes vers Nice, Bar-celone,  Munich  et  Gênes.  Laliaison vers  la Côte d’Azur estdéjà  en  service.  La  liaisonAngers-Nice est ouverte depuisle 18 novembre 2010 au départd’Angers Loire Aéroport. C’est la

compagnie  italienne  AirValléequi a investi dans cette nouvelleligne proposant, depuis l’Anjou,deux  vols  hebdomadaires  (lesjeudis et dimanches, à 8 heuresou 15h25). Outre ces cinq nou-velles destinations, deux lignesvedettes,  très attendues, vien-dront compléter l’offre d’AngersMarcé début 2011  :  la compa-gnie Skywork Airlines ouvrira, àpartir du 14 février, quatre ligneshebdomadaires  vers  Bruxelles(lundi,  mercredi,  vendredi  etdimanche)  puis  deux  liaisonsvers Londres dès avril (vendrediet dimanche ou lundi).

Le premier éco-parc commer-cial français à Angers-Beau-couze

Programmé  pour  mars  2012,l’Atoll, qui verra le jour à Beau-couzé, à l’entrée d’Angers, serale premier éco-parc commercialfrançais. L’Atoll  de  Beaucouzé,  c’estd’abord,  et  pour  l’instant,  uneavalanche de chiffres : 150 mil-lions  d’euros  investis  par  laCompagnie  de  Phalsbourg,société spécialisée dans l’amé-nagement  commercial  desentrées de ville, et 30 millionsd’euros  investis  par  lesenseignes.  Un  chantier  de  22hectares, 91 000 m² de surfacehors œuvre nette (SHON) et 71000 m² de surface de vente. 2700 places de parking dont unepartie  en  sous-sol  et  50enseignes commerciales.Outre sa force de frappe com-merciale,  cet  immensecomplexe, qui s’étirera sur une

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Actualités

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Actualités

Un chef d’entreprise moderne sait qu’il doit seprotéger du vol de données. Sauf que ce n’estpas en piratant votre système informatiquequ’un espion va en apprendre un max sur lelancement de votre nouveau produit. Ou votreprojet de fusion avec votre concurrent indoné-sien. L’intrusion est possible mais coûte cheret c’est fort risqué. Il y a bien mieux à faire.

Pour commencer, Mr Espion va chercher de l’infoen utilisant Google, ce qui l’enverra sur votre site(bof  !), mais  aussi  vers  tout  article  paru  dans  lapresse à votre sujet.    Il  trouvera  facilement votrenom, ainsi que celui de tous les cadres importantsde votre compagnie. Il fera ça en utilisant Facebook,Viadeo, Linkedin, de super réseaux sociaux grâceauxquels il pourra être copain avec tout le monde.Au passage,  il  vérifiera qu’aucun d’entre eux n’alaissé d’information de valeur sur son profil, ce quiarrive souvent.

Les autres étapesDans l’étape suivante,  il commencera à traiter cequ’il a obtenu, et viendra vous rendre visite, en se

faisant  passer  pour  un  commercial  venant  vousprospecter. C’est chouette, avec un peu de chanceil pourra se balader dans les couloirs. Sinon, il véri-fiera sur quels salons professionnels votre sociétése présente, et en se faisant passer pour un ache-teur  professionnel,  fera  parler  vos  commerciaux,qui  comme  tout  le monde,  adore  parler  d’eux-mêmes. Il fera ça en France, mais peut aussi faci-lement envoyer quelqu’un à l’étranger  si vous êtesprésent  lors de manifestations internationales.Une  autre  étape  possible  et  relativement  simpleconsistera  à  contacter  un  cadre  important  en  sefaisant passer pour un cabinet de recrutement. Uneproposition d’emploi mirobolante lui sera faite et MrCadre sera invité à un entretien de sélection dansun hôtel  chic.  Là,  il  parlera. Beaucoup. Souvent,beaucoup trop. Peut être Mr Cadre finira t il par serendre compte de la supercherie, mais il y a vrai-ment peu de chances qu’il vous en parle.  Sinon, ilest toujours possible de vous envoyer un journaliste,muni d’une authentique carte de presse achetée20 € sur le net. Vous allez adorer parler à ce jour-naliste.  A moins que ce ne soit avec cette jolie per-sonne  rencontrée par hasard dans un  restaurant

où vous avez vos habitudes. Tout le monde parle.Surtout sans contrainte.

Et puis, Mr Espion  peut aussi venir visiter vos pou-belles.  On y trouve un peu de tout. Beaucoup depetits rien. Mais souvent, des trésors pour l’as mo-derne du renseignement. Avec tout ça, je ne risquepas de passer dix ans en prison si je me fais pren-dre. Alors  que  pirater  votre  réseau  informatiquepeut m’envoyer à Fleury Merogis  pour un paquetd’années.  Et chez vous, qu’est ce qui serait facileà faire pour tout savoir ? 

(Philippe DYLEWSKIDirecteur d’agence de détectives privés)

La vérité est dans la poubelleespionnage industriel

CONFESSIONS D’UN PRIVÉPhilippe Dylewski

Un document événement : la panoplie du parfait espion,à portée de tous !Avec humour et dérision, Philippe Dylewski nousdévoile des techniques d’espionnage, tirées de sonexpérience de détective privé.Récits de filatures, anecdotes croustillantes, trucset astuces, misesen garde, boîte à outils…Simple et accessible à tous, ce livre est un docu-ment unique, qui propose au lecteur de s’appro-prier quelques ficelles du métier, applicables tantdans la vie de l’entreprise que dans la sphère« privée ». Finalement, il est très facilede « tout savoir sur toutl e m o n d e

»…

Un guide pratique pour s’appro-prier les bases du renseigne-ment,à ses propres fins…Moteurs de recherche, réseauxsociaux, banques de données pu-bliques annuaires, archives de journaux etrevues, logiciels gratuits, téléphones portable, clésUSB, poubelles (!) … L’auteur nous dévoile lestechniques les plus imparables, à appliquer rienqu’avec ces outils très faciles d’accès.

Ses précieux conseils, illustrés d’exemples et d’anec-dotes, sont conçus pour être applicables immédiate-ment. Par exemple pour :

- connaître les intentions d’un partenaire commercial- faire de la veille concurrentielle- se renseigner sur la solvabilité d’un client- vérifier la réalité du CV d’un futur employé- identifier l’origine d’une fuite en interne- retrouver une personne perdue de vue

« Offensif », ce livre est aussi

révélateur d’une évolution manifeste

de l’expression vie « privée »…

En exposant ce

tte facilité d’ac

cès aux informa

tions,

Philippe Dylews

ki souhaite sen

sibiliser à la pru

-

dence.C’est pou

rquoi tout au lo

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déjouer les piè

ges qui nous g

uettent, se prot

éger et

préserver sa vi

e « privée ».

La collectionHors collection L’Express

L’auteurPhilippe Dylewski estex-consultant en ressourceshumaines. Il a dirigé pendantcinq ans en Belgique uneagence de détectives privésspécialisée dans la recherchede personnes disparues et derenseignements commerciauxet industriels.

Fiche techniqueFormat : 135 x 210 mmISBN : 978-2-84343-768-715 €- 240 pages 

Actualités

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Page 14: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

Organisé par le Groupe Moniteur,en partenariat avec l’Associationdes Maires de France (AMF), leSalon des Maires et des Collecti-vités Locales (SMCL) est le seulrendez-vous annuel national quiréunit tous les grands acteurs dela commande publique avec l’en-semble de leurs partenaires insti-tutionnels ou spécialisés dans lagestion, les services, l’aménage-ment et le développement descollectivités territoriales.

Les chiffres du salon en nette progressionInaugurée par Gérard LARCHER,président du Sénat, Jacques PE-LISSARD, président de l’AMF, An-dré LAIGNEL, secrétaire généralde l’AMF, et Guillaume PROT,président du Groupe Moniteur,cette édition 2010 a accueilli 900exposants (+10%/2009) sur 55500m² (+10%/2009).

Signe d’une forte mobilisation, 27474 élus (+5%/2009) ont visité leSMCL 2010. Avec 71% des visi-teurs originaires des régions hors

Ile-de-France, cette manifesta-tion, organisée à Paris, est uniquepar sa représentativité nationale.Première manifestation profes-sionnelle du secteur des collecti-vités locales, le SMCL offre auxdécideurs de l’achat public(maires, adjoints, conseillers, di-recteurs généraux des services,…) les innovations qui améliore-ront le quotidien de leurs admi-nistrés.

Un nouvel espace : Sport, Loi-sirs, Tourisme, Culture dans lePavillon 5En partenariat avec le CNOSF(Comité National Olympique etSportif Français), le SMCL 2010s’est développé et a ouvert dés-ormais un nouveau pavillon qui aaccueilli l’offre Sport, Loisirs, Tou-risme et Culture. Près de 100 ex-posants spécialisés dans leséquipements sportifs, de culture,de loisirs et de tourisme dont desassociations partenaires du mou-vement sportif et les représen-tants des principales fédérationssportives étaient présents.

La prochaine édition du Salon desMaires et des Collectivités Lo-cales se tiendra les 22, 23 et 24Novembre 2011 à Paris Porte de Versailles

(Groupe LeMoniteur)

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57 328 visiteurs(+3.5%/2009) dont 47.9%d’élus, 23.1% de directeursterritoriaux et 29% de visi-teurs issus du secteur privéont participé du 23 au 25 no-vembre dernier au grand ren-dez-vous de l’achat publicterritorial.

salon

Actualités

Le salon des Maires 2010 ; 9 secteurs

d’activités et plus e 35 thématiques

Le grand rendez-vous 2010 de l’achat public territorial a tenu ses promesses

emprise grande deux fois comme le Stadede  France,  dont  6  hectares  promis  auxespaces verts, impressionnera d’abord parson architecture audacieuse en forme d’el-lipse. On  trouvera  aussi  des  espaces  derepos et de convivialité, une garderie et desjeux pour enfants, un espace d’exposition etmême une navette pour faire le tour du com-plexe.  fort  d’un  investissement  de  180millions d’euros en injection directe, le chan-tier  va  générer  déjà  beaucoup de  travail.Une  fois  terminé,  l’Atoll  devrait  contenirquelque 800 emplois, dont 400 créations.

Aquitaine

Bordeaux en faveur des entreprises éco-responsablesLa mairie de Bordeaux a mis en place plu-sieurs  initiatives  pour  favoriser  etencourager  les  entreprises  écoresponsa-bles. Une volonté clairement affichée depuis2008,    de  voir  les  entreprises  s’engagerdans le développement durable. Pour cela,fleuriront bientôt, pépinières d’entreprises,éco-créativité, éco-quartier…Cette politique est issue des 260 mesuresinscrites  sur  l’Agenda 21 de  la  ville. Bor-deaux  veut  penser  le  développementéconomique  autrement.  Entre  la  créationd’éco-quartiers  ou  de  pépinières  d’entre-prises,  des  actions  éco-innovantes    et  lapromotion des énergies renouvelables, lesidées ne manquent pas. Comme par exem-ple le projet Darwin. Ce dernier est un projetd’éco-quartier de 20 000 m2 qui combineradiverses  structures  comme  des  associa-tions, des entreprises et des commerces. Enclair, le développement durable se conjugueavec le rassemblement de diverses activi-tés.  Mélanger  les  genres  et  concentrercollectivement les projets de développement

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Actualités

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Cette reprise a été validée débutdécembre, en préfecture, par le co-mité d’engagement mis en placedans le cadre du contrat de revitali-sation. 25 à 35 emplois seronttransférés à Appoigny, fin 2011, etl’entreprise prévoit d’en créer 25 au-tres d’ici 2013.

Trop à l’étroit sur son site principalde Chemilly-sur-Yonne (Yonne),Festins de Bourgogne rachète l’an-cienne unité de conditionnement decornichons d’Amora-Maille (groupeUnilever), implantée à Appoignydans le même département.L’opé-ration aura un coût de l’ordre de 2millions d’euros

2.500 repas/jour pour les trainsThalys et Eurostar

Spécialisée dans la préparation depréparations culinaires et plats cui-sinés, l’entreprise (25 millions d’eu-ros de chiffre d’affaires, 240 sala-riés) pour installer un laboratoire deproduction qui emploiera 60 per-sonnes et devrait créer 25 emploissur trois ans.

Didier Chapuis, PDG de Festins deBourgogne, déclare à ce sujet« Nous allons reprendre l’ensembledu site pour y délocaliser une partiede notre production, notammentcelle destinée aux trains Thalys etEurostar, qui ont pris une grandeplace dans notre activité (2.500 re-pas quotidiens) L’entreprise va ainsi doubler sa sur-face de production dans l’Yonne, enaménageant un laboratoire de

2.000 m² à Appoigny, où elle re-groupera aussi ses locaux destockage (3.000 m² disponibles). Di-dier Chapuis espère voir débuterles travaux d’aménagement « auprintemps prochain », pour une ins-tallation programmée « fin 2011,avant les fêtes de fin d’année ». « Notre outil était complètement sa-turé et nous refusions des com-mandes »Cette délocalisation nous permettrade répondre à de nouveaux appelsd’offres. Elle donnera aussi un nou-veau souffle au site de Chemilly, etoffrira de meilleures conditions detravail explique le dirigeantOutre la grande distribution, la clien-tèle se compose de restaurateurs,

de traiteurs et de grands

Fondée en 1992 par Didier Cha-puis, un ancien grand chef, Festinsde Bourgogne disposera de 7 000mètres carrés, opérationnels fin2011.

Parmi ses clients figurent desgrands comptes comme la SNCF.Festins de Bourgogne commercia-lise aussi ses produits en direct viaquatre magasins, dont deux ouvertsen 2005 et 2009 à Paris.

La progression de l’activité atteinten moyenne 10 % chaque annéeet devrait monter jusqu’à 15 % avecce nouvel outil industriel. (RE/MP)

Festins de Bourgognea de l’appétit.

reprise

La dernière ligne de production d’Amora-Maille avaitcessé son activité le 18 août 2009. Près de 15 moisplus tard, le site d’Appoigny, où travaillaient 77 salariés,va être repris. Installé, à Chemilly-sur-Yonne, le groupede restauration Festins de Bourgogne va redémarrerl’usine sacrifiée par Unilever,

Boutique Festins de Bourgogne, Route de Beaune 21160 Marsannay la Côte DR

Bourgogne

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L’Autorité de la concurrence a rendufin décembre une décision par laquelleelle prononce une sanction à hauteurde 52,7 millions d’euros à l’encontrede 8 entreprises du secteur pour s’êtreentendues entre 1997 et 2006 sur larépartition des marchés de signalisa-tion routière verticale (panneaux mé-talliques de signalisation routièreverticale permanente et temporaire) etles prix. Elle sanctionne égalementdeux autres entreprises pour abus deposition dominante sur le marché deséquipements de sécurité et de bali-sage en plastique et sur celui des filmsplastiques rétro-réfléchissants (2 229000 euros).

Une entente très sophistiquée…Les entreprises membres de l’ententese réunissaient très régulièrement etse répartissaient les marchés publicsselon des règles préétablies figurant

dans un document intitulé « Règles ».Les prix et les remises tarifaires quipouvaient être appliquées aux ache-teurs y étaient aussi précisées. Enfin,une « liste noire » destinée à exclurecertains revendeurs jugés indésira-bles avait été établie. D’autres docu-ments intitulés « Patrimoines »précisaient, quant à eux, les marchésà bons de commande qui devaient re-venir à chaque entreprise de l’entente,ce qui figeait ainsi les parts de marchéde chacune.Chaque société adhérente du « club »devait respecter ces règles de fonc-tionnement. « Ce document est eneffet notre bible et chacun doit s’y tenir» a ainsi déclaré un dirigeant. Descompensations étaient égalementprévues en cas de « dysfonctionne-ment » de l’entente, c’est-à-direlorsque la collectivité qui avait lancél’appel à concurrence attribuait le mar-ché à une entreprise qui n’avait pasété celle désignée comme devantl’avoir.Des pratiques qui ont couvert l’en-semble du territoire national pen-dant près de 10 ansLe cartel couvrait l’ensemble du terri-toire national, les accords de réparti-tion portant sur la quasi-totalité desmarchés passés par l’État, les collec-tivités territoriales et les services char-gés de la gestion d’autoroutes.

Ces pratiques, mises en œuvre à par-tir de 1997, n’ont pris fin qu’en mars2006, date à laquelle une perquisition,menée lors d’une réunion du « club »dans un grand restaurant parisien, a

mis au jour le cartel.Les clients des membres de l’ententeétaient principalement des collectivitésterritoriales ou des services de l’État.En trompant la concurrence sur l’en-semble du territoire national pendantprès de dix ans, ces pratiques ont af-fecté les ressources publiques, au dé-triment des collectivités en charge dela gestion des routes et des auto-routes ainsi que de l’ensemble descontribuables.

Les sanctions prononcées au titredu cartel (total : 52 712 000 euros)Pour déterminer les sanctions pécu-niaires, l’Autorité de la concurrence atenu compte de la gravité des pra-tiques en cause, de l’importance dudommage causé à l’économie et de lasituation individuelle de chaque so-ciété (notamment la durée de leur par-ticipation à l’entente). Pour quatred’entre elles (Lacroix Signalisation, Si-gnaux Girod, Signaux Laporte et Axi-mum), elle a majoré la sanction de 20% à 25 %, puisqu’elles avaient étéprécédemment sanctionnées pourdes pratiques similaires (réitération).L’Autorité a, en revanche, accordé uneréfaction de sanction comprise entre15 % à 25 % aux sociétés Lacroix Si-gnalisation, Sécurité et Signalisation,Signature, Signaux Girod et LaporteService Route pour ne pas avoircontesté les griefs et avoir pris des en-gagements substantiels susceptiblesde prévenir la mise en œuvre de tellespratiques à l’avenirL’Autorité de la concurrence rappelleque les victimes du cartel ont le droitde demander réparation de leur préju-diceNB :Consulter l’intégralité du texte dela décision 10-D-39 du 22 décembre2010 relative à des pratiques mises enservice dans le secteur de la signali-sation routière verticale

concurrence Cartel : sanctions pour un cartel dans le secteur des panneaux de signalisation routière verticale

Actualités

L’Autorité de la concurrence vient de sanctionner 8 en-treprises, dont des acteurs majeurs du secteur, pours’être entendues pendant une dizaine d’années sur laquasi-totalité des marchés lancés par les collectivités publiques en France

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Actualités

nouveau service public de l’état en région

service-public

Evolution du contexte social, mutations économiques, crise financière … De nouveauxdispositifs de régulation et d’animation sont nécessaires pour favoriser ledéveloppement des entreprises et de l’emploi, améliorer la qualité du travail et desrelations sociales, assurer la loyauté des marchés et la protection des consommateurs.Tel est le sens de la création des Directions Régionales des Entreprises, de laConcurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Direccte) ; elless’inscrivent en outre dans le droit fil de la réforme de l’administration territoriale de l’Etat(RéATE), visant à mettre en place au niveau régional un nombre de Directions resserrépour piloter les différentes politiques publiques de l’Etat.

Les Direccte et leurs missions ? Les Direccte sont de nouvelles directions régio-nales, placées auprès du Préfet de région, pour

assurer le pilotage coordonné des politiques pu-bliques du développement économique, de l’emploi,du travail et de la protection des consommateurs.Elles regroupent 8 directions ou services (issusd’une part, du Ministère de l’Economie, de l’Industrieet de l’emploi et d’autre part, du Ministère du Travail,des Relations sociales, de la Famille, de la Solidaritéet de la Ville) en une seule entité au niveau de larégion :- la direction régionale et les directions départe-mentales du travail, de l’emploi et de la formationprofessionnelle (DRTEFP et DDTEFP), y comprisles services d’inspection du travail fusionnés ;- la direction régionale de la concurrence, de laconsommation et de la répression des fraudes

(DRCCRF) ; - les services de développement économique et demétrologie des DRIRE ;- la direction régionale du commerce extérieur(DRCE) ;- la délégation régionale au tourisme (DRT) ;- le service du délégué régional au commerce et àl’artisanat (DRCA) ;- le chargé de mission régional à l’intelligence éco-nomique (CRIE).Les Direccte assurent le pilotage des politiques pu-bliques conduites par les deux Ministères et sontresponsables de la cohérence de leur mise en œu-vre territoriale.Elles s’appuient, pour cela, sur leurs unités territo-riales implantées au niveau infra-régional pour me-ner les actions de proximité ciblées, au plus prèsdes besoins et des acteurs concernés. Elles entretiennent en outre des liens avec les di-

(DIRECCTE)

Objectif déclaré :mettre en place une

organisationrégionalisée, plus

simple et plus lisible,afin d’améliorer laperformance de

l’action publique surl’ensemble du

territoire national.

Actualités

Région

Administrations centrales

Infra-régional(département)

Préfet de Région

SGAR

Les DIRECCTE et leur environnement

DDTDirection

Départementaledes Territoires

Préfet dedépartementUnité Territoriale

DIRECCTE(pôles 3E + T)

DICO

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Dépa

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2009

Pôle T

Pilotage, appui technique et juridique de l'inspection du travail fusionnée. Contrôler et assurer une bonne compréhension de la règlementation du travail I Assurer le respect des procédures de licenciements économiques et la qualité des PSE. Assurer la protection des salariés et la sécurisation des parcours professionnels I Mettre en oeuvre les politiques de santé au travail. Animer le dialogue social en appuyant l'élaboration conventionnelle des règles, veiller à la représentation du personnel, participer à l'évaluation de la représentati-vité des organisations syndicales I Prévenir et règler les conflits collectifs.

Politique et inspection du travail

OU

Organisation pour les département de moins de 400 000 habitantsOrganisation possible pour les départements de plus de 400 000 habitants2

1

DDCSPPDirection Départementale

de la Cohésion Sociale et de la Protection

des Populations1

DDJS DDASSSocial

DDEfonctions sociales

au logement

SDFE

UD CCRF

Regroupement

DRTEFP

DRTT

ITEPSA

DDTEFP

ITmaritimes

Fonctions supports et fonctions transverses

Comité de direction / stratégique

Définir les orientations stratégiques I Élaborer des cadres d'objectifs et de moyens I Valider des plans d'actions partagés I Articuler les niveaux régionaux et territoriaux I Programmer et suivre l'avancement des projets

Directeur régional, chefs de pôles, responsables d'UT, SG.

A en charge l’évaluation des politiques publiques du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Assure les activités d’études et de recherche ainsi que la production et la diffusion des données statistiques.

DARESDirection de l’Animation de la Recherche,

des Etudes et des Statistiques

DRH

Assure la gestion des ressources humaines et des moyens de fonctionnement des services déconcentrés (travail et emploi) et du ministère du travail.

DAGEMODirection de l’Administration Générale et

de la Modernisation des services

Prépare, pilote et anime la politique pour l’emploi et la formation professionnelle continue. Conduit et coordonne la mise en œuvre des dispositifs. Anime les différents réseaux du service public de l’emploi.

DGEFPDélégation Générale à l’Emploi et à la

Formation Professionnelle

Garantit les conditions d'un fonctionnement équilibré et transparent des marchés. Informe et protège les consommateurs. Préserve leur sécurité physique et leur santé.

DGCCRFDirection Générale de la Concurrence,

de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Regroupement

Prépare, pilote et anime les politiques visant au développement de la compétiti-vité et la croissance des entreprises de l'industrie et des services.

DGCISDirection Générale de la Compétitivité

de l'Industrie et des Services

Prépare et conduit les actions de politique économique de la France et la défend en Europe et dans le monde.

DGTPEDirection Générale du Trésor et

de la Politique Economique

Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville

Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi

+DDPP

Direction Départementalede la Protectiondes Populations

2

DDCSDirection Départementale

de la Cohésion Sociale

2

UD CCRFSDFE DDE

fonctions socialesau logement

DDJSDDASS

Social

Secrétaire Général du ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi et du ministère du Budget,

des Comptes publics et de la Fonction publique DAEI

DICOM

HFDS

SIRCOM

Les secrétaires généraux animent et coordonnent l'ensemble des services centraux et territoriaux ; ils pilotent la réforme.

Administration centraleDAEI : Délégation aux Affaires Européennes et InternationalesDCASPL : Direction du Commerce, de l'Artisanat, des Services et des Professions LibéralesDGE : Direction Générale des EntreprisesDICOM : Délégation à l'Information et à la CommunicationDRH : Direction des Ressources HumainesDT : Direction du TourismeHFDS : Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité SIRCOM : Service de la Communication du Minéfi

RégionCRIE : Chargé de mission Régional à l'Intelligence EconomiqueDRTEFP : Direction Régionale du Travail et de l'Emploi Formation Professionnelle solidaritéDRCCRF : Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des FraudesDRCA : Délégation Régionale au Commerce et à l'ArtisanatDRCE : Direction Régionale du Commerce ExtérieurDRIRE (DI et métrologie) : Directions Régionales de l'Industrie de la Recherche et de l'EnvironnementDRT : Direction Régionale du TourismeSGAR : Secrétariat Général pour les Affaires Régionales

Infra-régional (département)DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et SocialesDDE : Direction Départemantale d l'EquipementDDJS : Direction Départementale de la Jeunesse et des SportsDDSV : Direction Départementale des Services VétérinairesSDFE : Service du Droit de la FemmeUD CCRF : Unité Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

DRTT : Direction Régionale du Travail des TransportsITEPSA : Inspection du Travail de l’Emploi et de la Politique Sociale AgricolesIT Aff. maritimes : Inspection du Travail des Affaires Maritimes

DIRECCTEDirection Régionale des Entreprises, de la Consommation, de la Concurrence, du Travail et de l'Emploi

Assure le pilotage despolitiques publiques

Prépare, anime et coordonne la politique du travail afin d'améliorer les relations collectives et individuelles, les conditions de travail dans les entreprises et la qualité et l'effectivité du droit qui les régit.Autorité centrale de l'inspection du travail.

DGTDirection Générale du Travail

Instance consultative indépendante qui peut être saisie de toute question concernant le respect des missions et garanties de l'inspection du travail.

CNITConseil National de

l'Inspection du Travail

Fusion

DGE DCASPL

DT

DDSV DDSV

Secrétaire Général des ministères chargés des affaires sociales

Pôle 3E

Politique de l'emploi et de la formation professionnelleFavoriser le retour à l'emploi I Accompa-gner les publics éloignés de l'emploi I Accompagner les mutations économiques, territoriales et professionnelles I Aider les entreprises en création I Développer la VAE et contrôler les organismes de formation Développement économiqueIntelligence économique I Développement industriel et compétitivité des entreprises I Développement touristique I Commerce extérieur I Commerce et artisanatPilotage et ingéniérie des fonds structurels (FSE et FEDER)

Entreprises – emploi - économiePôle C

Mission CCRFAssurer la régulation concurrentielle des marchésProtéger les intérêts économiques des consommateursGarantir la sécurité du consommateur dans le domaine alimentaire, industriel et les prestations de services

Mission MétrologieInstruction et agrément d'opérateurs privés, surveillance du parc, des vérificateurs et instruments neufs

Concurrence, consommation et répression des fraudes

Regroupement

DRCE

DRIREDI

DRTEFP

DDTEFP

DRCA

DRTourisme

CRIE

Regroupement

DRCCRF

DRIREMétrologie

LES DIRECCTE ET LEUR ENVIRONNEMENT (Administrations régionales)

Les Direccte

Page 18: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

PAG E 1 8 F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1

Actualités

Région

Administrations centrales

Infra-régional(département)

Préfet de Région

SGAR

Les DIRECCTE et leur environnement

DDTDirection

Départementaledes Territoires

Préfet dedépartementUnité Territoriale

DIRECCTE(pôles 3E + T)

DICO

M -

Dépa

rtem

ent d

e la

com

mun

icat

ion

inte

rne

et d

e l'a

nim

atio

n . J

iun

2009

Pôle T

Pilotage, appui technique et juridique de l'inspection du travail fusionnée. Contrôler et assurer une bonne compréhension de la règlementation du travail I Assurer le respect des procédures de licenciements économiques et la qualité des PSE. Assurer la protection des salariés et la sécurisation des parcours professionnels I Mettre en oeuvre les politiques de santé au travail. Animer le dialogue social en appuyant l'élaboration conventionnelle des règles, veiller à la représentation du personnel, participer à l'évaluation de la représentati-vité des organisations syndicales I Prévenir et règler les conflits collectifs.

Politique et inspection du travail

OU

Organisation pour les département de moins de 400 000 habitantsOrganisation possible pour les départements de plus de 400 000 habitants2

1

DDCSPPDirection Départementale

de la Cohésion Sociale et de la Protection

des Populations1

DDJS DDASSSocial

DDEfonctions sociales

au logement

SDFE

UD CCRF

Regroupement

DRTEFP

DRTT

ITEPSA

DDTEFP

ITmaritimes

Fonctions supports et fonctions transverses

Comité de direction / stratégique

Définir les orientations stratégiques I Élaborer des cadres d'objectifs et de moyens I Valider des plans d'actions partagés I Articuler les niveaux régionaux et territoriaux I Programmer et suivre l'avancement des projets

Directeur régional, chefs de pôles, responsables d'UT, SG.

A en charge l’évaluation des politiques publiques du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Assure les activités d’études et de recherche ainsi que la production et la diffusion des données statistiques.

DARESDirection de l’Animation de la Recherche,

des Etudes et des Statistiques

DRH

Assure la gestion des ressources humaines et des moyens de fonctionnement des services déconcentrés (travail et emploi) et du ministère du travail.

DAGEMODirection de l’Administration Générale et

de la Modernisation des services

Prépare, pilote et anime la politique pour l’emploi et la formation professionnelle continue. Conduit et coordonne la mise en œuvre des dispositifs. Anime les différents réseaux du service public de l’emploi.

DGEFPDélégation Générale à l’Emploi et à la

Formation Professionnelle

Garantit les conditions d'un fonctionnement équilibré et transparent des marchés. Informe et protège les consommateurs. Préserve leur sécurité physique et leur santé.

DGCCRFDirection Générale de la Concurrence,

de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Regroupement

Prépare, pilote et anime les politiques visant au développement de la compétiti-vité et la croissance des entreprises de l'industrie et des services.

DGCISDirection Générale de la Compétitivité

de l'Industrie et des Services

Prépare et conduit les actions de politique économique de la France et la défend en Europe et dans le monde.

DGTPEDirection Générale du Trésor et

de la Politique Economique

Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville

Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi

+DDPP

Direction Départementalede la Protectiondes Populations

2

DDCSDirection Départementale

de la Cohésion Sociale

2

UD CCRFSDFE DDE

fonctions socialesau logement

DDJSDDASS

Social

Secrétaire Général du ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi et du ministère du Budget,

des Comptes publics et de la Fonction publique DAEI

DICOM

HFDS

SIRCOM

Les secrétaires généraux animent et coordonnent l'ensemble des services centraux et territoriaux ; ils pilotent la réforme.

Administration centraleDAEI : Délégation aux Affaires Européennes et InternationalesDCASPL : Direction du Commerce, de l'Artisanat, des Services et des Professions LibéralesDGE : Direction Générale des EntreprisesDICOM : Délégation à l'Information et à la CommunicationDRH : Direction des Ressources HumainesDT : Direction du TourismeHFDS : Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité SIRCOM : Service de la Communication du Minéfi

RégionCRIE : Chargé de mission Régional à l'Intelligence EconomiqueDRTEFP : Direction Régionale du Travail et de l'Emploi Formation Professionnelle solidaritéDRCCRF : Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des FraudesDRCA : Délégation Régionale au Commerce et à l'ArtisanatDRCE : Direction Régionale du Commerce ExtérieurDRIRE (DI et métrologie) : Directions Régionales de l'Industrie de la Recherche et de l'EnvironnementDRT : Direction Régionale du TourismeSGAR : Secrétariat Général pour les Affaires Régionales

Infra-régional (département)DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et SocialesDDE : Direction Départemantale d l'EquipementDDJS : Direction Départementale de la Jeunesse et des SportsDDSV : Direction Départementale des Services VétérinairesSDFE : Service du Droit de la FemmeUD CCRF : Unité Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

DRTT : Direction Régionale du Travail des TransportsITEPSA : Inspection du Travail de l’Emploi et de la Politique Sociale AgricolesIT Aff. maritimes : Inspection du Travail des Affaires Maritimes

DIRECCTEDirection Régionale des Entreprises, de la Consommation, de la Concurrence, du Travail et de l'Emploi

Assure le pilotage despolitiques publiques

Prépare, anime et coordonne la politique du travail afin d'améliorer les relations collectives et individuelles, les conditions de travail dans les entreprises et la qualité et l'effectivité du droit qui les régit.Autorité centrale de l'inspection du travail.

DGTDirection Générale du Travail

Instance consultative indépendante qui peut être saisie de toute question concernant le respect des missions et garanties de l'inspection du travail.

CNITConseil National de

l'Inspection du Travail

Fusion

DGE DCASPL

DT

DDSV DDSV

Secrétaire Général des ministères chargés des affaires sociales

Pôle 3E

Politique de l'emploi et de la formation professionnelleFavoriser le retour à l'emploi I Accompa-gner les publics éloignés de l'emploi I Accompagner les mutations économiques, territoriales et professionnelles I Aider les entreprises en création I Développer la VAE et contrôler les organismes de formation Développement économiqueIntelligence économique I Développement industriel et compétitivité des entreprises I Développement touristique I Commerce extérieur I Commerce et artisanatPilotage et ingéniérie des fonds structurels (FSE et FEDER)

Entreprises – emploi - économiePôle C

Mission CCRFAssurer la régulation concurrentielle des marchésProtéger les intérêts économiques des consommateursGarantir la sécurité du consommateur dans le domaine alimentaire, industriel et les prestations de services

Mission MétrologieInstruction et agrément d'opérateurs privés, surveillance du parc, des vérificateurs et instruments neufs

Concurrence, consommation et répression des fraudes

Regroupement

DRCE

DRIREDI

DRTEFP

DDTEFP

DRCA

DRTourisme

CRIE

Regroupement

DRCCRF

DRIREMétrologie

les DIRECCTE et leur environnement (Région , département)

rections départementales interministérielles qui in-terviennent dans la mise en œuvre locale de cer-taines missions, principalement celles liées à la pro-tection et à la sécurité des consommateurs, maisaussi en complément de celles menées en matièrede cohésion sociale.

Les avantages des Direccte et pour qui ? Parce que ces différents services sont regroupés :- Un interlocuteur de l’Etat unique pour traiter lesproblématiques économiques (hormis celles liéesà la fiscalité) et sociales des entreprises et des ac-teurs socio-économiques (chefs d’entreprises,

Page 19: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1 PAG E 1 9

Actualités

Sommaire

Actualités

consommateurs, salariés, partenaires sociaux, de-mandeurs d’emploi, branches et filières profession-nelles …)

- les équipes des Direccte peuvent maintenant agiren synergie auprès des entreprises et leur proposerun accompagnement plus global et continu ;

-des compétences rassemblées au sein de ces Di-reccte leur permettent de couvrir toutes les entre-prises – grandes entreprises, PME, TPE - à toutesles étapes de leur évolutio- L’intervention de l’Etat gagne ainsi en cohérencepour conjuguer actions de développement écono-mique et gestion des compétences humaines auservice de la compétitivité nationale.

Des ressources nécessaires pour :

Les DIRECCTE peuvent mieux désormais s’assurerdu respect des réglementations destinées à :protéger les intérêts économiques et la sécurité desconsommateurs et contribuer au bon fonctionne-ment des marchés et à la loyauté des transactionscommerciales ;assurer la protection des salariés et la sécurisationdes parcours professionnels, développer la préven-tion et encadrer les relations de travail.améliorer la compétitivité économique des entre-prises en les incitant à développer l’innovation, l’ou-verture sur l’international, leur vigilance en matièred’intelligence et de sécurité économique ;

Le niveau régional : plus de pertinence et d’effi-cienceLe niveau régional est le mieux adapté pour réaliserun diagnostic pertinent sur les enjeux économiqueset sociaux locaux. C’est aussi là que se trouventles décideurs et les financeurs en matière de déve-loppement économique, d’emploi et de formationprofessionnelle quand il s’agit de passer concrète-ment à l’action

Le fonctionnement des Direccte

Les Direccte sont structurées autour de troispôles correspondant à leurs trois grandschamps d’intervention :- l’application de la politique du travail, couvrantaussi bien le champ de l’inspection du travail quecelui de l’amélioration de la qualité du travail et desrelations sociales, ressort du pôle T de la Direccte,le pôle « Politique du Travail »; - le développement économique en faveur des en-treprises et le développement de l’emploi et descompétences en faveur des salariés et des deman-deurs d’emploi relèvent du pôle 3 E de la Direccte,le pôle « Entreprises, Emploi et Economie» ;

- le respect des règles relatives à la concurrence, àla protection économique et à la sécurité desconsommateurs et à la métrologie légale, est traitéau sein du pôle C de la Direccte, le pôle « Concur-rence, Consommation, Répression des fraudes etMétrologie ».Un service à vocation interne est en outre chargéde fonctions supports et transverses.Pour assurer l’exécution des missions relevant enparticulier des pôles T et 3 E, les Direccte disposentd’unités territoriales, services opérationnels de proxi-mité ; ces unités territoriales correspondent, en règlegénérale, au périmètre départemental.La mise en œuvre opérationnelle des missions dupôle C plus particulièrement liées à la protection età la sécurité des consommateurs relève, au niveaudépartemental, de directions dédiées à la protectiondes populations, avec lesquelles les Direccte en-tretiennent d’étroits liens.

Les Direccte sont au centre de partenariats nom-breux et multiformes avec :

les autres services de l’Etat (préfectures, SGAR,directions régionales des finances publiques, autresdirections régionales et départementales) - les par-tenaires institutionnels (Pôle emploi, Oséo, Ubi-France, ARACT, chambres consulaires, universi-tés…) ; les collectivités locales ; les partenairessociaux ; les réseaux associatifs.Les principaux métiers exercés au sein des Di-

reccte sont :- les métiers d’interventions : ils accompagnent lesacteurs du monde économique et social et montentdes projets ;-les métiers d’inspection, d’enquête et de contrôle :inspection du travail ; contrôle de la formation pro-fessionnelle ; suivi de la recherche d’emploi ; en-quêtes et actions de contrôle relatives au bon fonc-tionnement des marchés, aux relationscommerciales entre entreprises, à la protection éco-nomique et à la sécurité des consommateurs et àla métrologie légale ;les métiers transversaux (pilotage de la performanceet contrôle de gestion, production et valorisation detravaux d’études, de statistiques et d’évaluation,communication …) et les métiers supports (GRH,gestion budgétaire et gestion de moyens, systèmesd’information ).ConclusionEn bref : Les Direccte regroupent en un servicedéconcentré commun au Ministère de l’Economie,de l’Industrie et de l’Emploi, et au Ministère du Tra-vail et de Relations sociales, les compétences quirelevaient auparavant de huit directions et ser-vices.(Delahaye-Re : FTE)

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À la une

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Interview et confidences de la nouvelle Présidente Madame Gabrielle Deloncle © DR

a) Madame Deloncle, pouvez vous vous présenter ànos lecteurs (PME et PMI de France) et nous expliquerla genèse de la victoire de CCI-Autrement

Je suis entrepreneur en Bâtiment, ayant créé ma 1èreentreprise à l’âge de 25 ans. J’ai constitué une équipecomposée de vrais chefs d’entreprises TPE, PME et re-présentants de Grand Groupe. Notre principal objectif estde redonner à la CCI sa véritable vocation de Maison deEntreprises au service des chefs d’entreprise et décideurséconomiques, avec pour ambition de faire de notre terri-

toire une métropole attractive, au rayonnement méditer-ranéen.Nous avons fait une campagne de terrain, en allant surles marchés, en faisant du porte à porte chez les com-merçants et tenant des réunions tous les soirs. Nousavons rencontré plus de 3000 chefs d’entreprises, com-merçants, artisans et industriels pour les convaincred’adhérer à notre projet, ciblant notamment ceux qui nevotaient plus. C’est cet ensemble d’actions qui nous apermis de gagner les élections.

CCI de Montpellier,« autrement » dynamique avec Gabrielle Deloncle.

élections CCI

Les CCI sont en plein mouvement, de nouvelles électionsdes Chambres ont eu lieu récemment sur l’ensemble duterritoire. Certaines équipes ont été maintenues, denouvelles sont apparues. C’est le cas de l’équipe CCIAutrement, menée par la dynamique et battante GabrielleDELONCLE, patronne de la CGPME-34, qui vient deremporter les joutes électives sur la Cité de Montpellier.

Nous sommes allés à sa rencontre, la nouvelleprésidente de la CCI de Montpellier, a bien voulu nousconfier ses objectifs et ses projets pour ses commerçantset acteurs professionnels, et ses impressions surl’économie territoriale.

Languedoc-Roussillon

© DR

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Page 21: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

À la une

F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1 PAG E 2 1

b) Votre liste CCI-Autrement vientd’être élue. Quels sont ses princi-paux objectifs ?Que modifierez-vous surtout parrapport à l’équipe de la CCi pré-cédente ?

Notre ambition est de remettre la CCIen ordre de marche pour répondreaux besoins et services des chefs en-treprise et décideurs économiques.Nous avons constaté qu’il y avait 900dossiers en instance de traitementpour le CFE (Centre de Formalité desEntreprise), ce qui pourtant est la 1ère

mission des CCI. Nous réorganisonsles services afin de résorber ce retard et de ne plus setrouver dans ce genre de situation. Notre feuille de routeest tracée : Etre au plus près des entreprises pour les ac-compagner, les conseiller et les représenter dans les si-tuations difficiles.« On est sur un terrain totalement inexploité. On n’estpas dans une politique d’annonces mais de résultat » aannoncé J.F. Bavoil, secrétaire du Bureau, ce qui résumenotre programme basé sur la réalité du terrain. De mêmenous mettons en place un partenariat avec l’ensembledes collectivités pour participer aux projets économiqueset d’aménagement du territoire en apportant notre exper-tise économique, Nous devons ressoudre l’ensemble desélus de la CCI : je l’ai d’ailleurs précisé lors de notre pre-mière conférence de presse : « La porte est ouverte etnous travaillerons avec tous ceux qui sont élus du collègeservice. Nous ne sommes pas dans un fief »,

En ce qui concerne mes différents mandants, j’ai préciséqu’ils me permettraient d’être une interface active pour lepartenariat à mettre en place et la réussite des projets.J’ai également insisté à ce sujet, il est « hors de question» pour moi d’incarner un pouvoir très personnalisé.et queles responsabilités seraient assumées en équipe. .Nos principaux axes d’action sont notamment pour :

Le Projet dit ‘Manoukian’.« L’idée du village desmarques est abandonnéemais celui, alternatif etporté par la mairie au Jeu-de-Paume, est toujoursd’actualité et suscite des in-terrogations dans la nou-velle équipe. C’est l’un deschantiers auxquels nous al-lons nous atteler ».

L’ accueil et l’ expertisefinancière. Parmi les prio-

rités d’actions dégagées, l’accueildes chefs d’entreprise à l’intérieurde la CCI est considéré comme pri-mordiale. « Il n’est actuellement pasà la hauteur. Il faut réorganiser etréaménager cet accueil pour queles chefs d’entreprise se sententdans leur maison et qu’ils trouventles réponses et conseils qu’ils vien-nent y chercher ».J’envisage decréer des « kits » d’information prêtsà être remis aux demandeurs. Egalement parmi les autres axesd’action : la Commission préven-tion des difficultés des entre-prises sera mise en place dans nos

premières actions afin d’accompagner les chefs d’entre-prise et éviter des situations pouvant mener au dépôt debilan. Notre expérience de participant actif au Comité Dé-partemental du Suivi de l’Economie nous permettra dedupliquer ces services en partenariat, notamment avecla Banque de France qui nous y encourage fortement.Par ailleurs, le vice-président Commerce Jean-Marie Se-vestre portera également nos efforts sur l’ensemble duterritoire, en particulier vers les ressortissants du centre-Hérault, Clermont-l’Hérault et Lodève, qui a-t-il indiquésouffrent énormément..

c) Quels seront vos principaux projets pour les com-merçants, les Chefs d’entreprises et décideurs éco-nomiques de votre région ? et maintenez-vous cesprojets prioritaires que vous évoquiez récemment àla CGPME ? : le projet d’un parking sous le Peyrou àMontpellier, le développement de l’aéroport, et le re-port du Village des Marques.

Je vais être obligée de vous établir une longue liste nar-rative, et vous m’en excuserez par avance, mais ils sontnombreux. Pour le Village des Marques j’y ai réponduplus haut.

Pour la Cité, construireun commerce intelligentet transformer le Centreville en Galerie commer-ciale, à ciel ouvert, avec► Une nouvelle signalé-tique des rues et desquartiers (notammentpour Montpellier, faireremplacer « Centre His-torique par Commercesdu Centre Ville » plusadapté à la recherche descommerces par les tou-ristes.

À la une

l’usine IMECA PROCESS, merveille de technologieavancée. Le Directeur Général, Thierry POUDEVIGNE,a annoncé son soutien total et enthousiaste au projet

porté par Gabrielle DELONCLE et son équipe. © DR

Actuel parking du Peyrou © DR

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Page 22: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

PAG E 2 2 F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1

► Un Mini bus électrique, des parkings moins chers, plusaccessibles, des points de livraisons► Des offres de tourisme commercial packagées avecl’office du tourisme► Participation à la création de pôles de fréquentation(bureaux) en substitution au départ de la mairie► Création de thématiques de quartierspour redonner vie à certaines ruesabandonnées- Revalorisation harmonieuse des mar-chés en adéquation avec les différentsquartiers► Installer les technologies internetadaptées au commerce de proximité► Accompagner les commerçants endifficultés par des outils marketingéprouvés ► Agir pour l’hygiène, la propreté, lasécuritéMais également :► S’engager formellement à agir avecla mairie pour ré-instruire la constructiondu parking du Pérou► Informer les commerçants et décideurs des décisionsà venir sur les modifications et le développement de leurzone commerciale d’évolution, et sur les travaux.► Les associer en amont pour établir leurs besoins etattentes et les faire valoir► Les aider à orienter leurs choix d’investissements enconnaissance de cause► Réaliser un travail en partenariat actif avec les collec-tivités territoriales.En résumé :

Leur faire profiter d’outils efficaces :► La plateforme de services et d’actions cohérente,véritable boite à outils pour renforcer leur compétence etleur compétitivité.► Mettre à leur profit l’installation de technologies internetadaptées au commerce de proximité avec un

accompagnement spécifique pour lescommerçants en difficultés en leur four-nissant des outils marketing éprouvéset l’accompagnement du Pôle « Aide-Conseil-Service » pour le financement

En ce qui concerne les services auxentrepreneursL’ Accueil :

► Réaménager un accueil chaleureuxet compétent et le professionnaliser.Qualifier l’orientation,Aider et accompagner les entreprises

► Rendre des comptes aux ressortis-sants, en normalisant avec la norme ISO

2-Les informations –la communication et la transpa-rence

► Partager, communiquer et actualiser l’information► Anticiper les besoins économiques de demain► Information en amont sur les travaux► Informations sur les modifications des POS, ZAC,construction de l’avenir du Territoire► Les aides aux entrepreneurs : orientation vers les in-terlocuteurs, réalisation de dossiers

Notre objectif :Etre un interlocuteur actif

auprès des pouvoirs publicspour la mise en place destratégies économiques

Apporter des conseils et unaccompagnement pour

l’international, pour la qualitéde l’environnement, pour

l’innovation et les TIC.

À la une

Gabrielle Deloncle et son équipe © DR

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Page 23: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1 PAG E 2 3

► Actions collectives, informationstransversales, circulation des infor-mations.► Amélioration du service transmis-sionOrganiser enfin un partenariat actifavec les collectivités locales. Mettreen place une communication cibléepar mail afin que les ressortissantsbénéficient directement des informa-tions, exemple pour les travaux.En communiquant plus avec eux, lesfaire revenir à la CCI, en leur mon-trant l’utilité par des actes concretset non pas seulement, au moyend’études qui restent souvent austade du papier.

► Création d’une plate forme (cel-lule) de développement économiqueoù seraient regroupées l’ensemble des activités de ré-ponses immédiates aux besoins

3- Actions :

► Etre un interlocuteur actif auprès des pouvoirs publicspour la mise en place de stratégies économiquesApporter des conseils et un accompagnement pour l’in-ternational, pour la qualité de l’environnement, pour l’in-novation et les TIC.

► Mieux utiliser certains locaux afin de les mettre plusfacilement à disposition des associations professionnelles.

► Mise en place d’une commission de travail avec lescollectivités ayant pour objet d’aider les entreprises lorsde leur développement, après la 3ème année.

Pour l’aéroport : les lignes de réflexion générales sontles suivantes :

► Développer la plateforme aux besoinsdes utilisateurs pour l’aviation généraleautant que commerciale

► Harmoniser les relations entre les dif-férents partenaires institutionnels pour unpartenariat actif afin d’obtenir un meilleurdéveloppement de l’ensemble des lignesafin de pouvoir développer l’attractivitééconomique du territoire, le tourisme etle tourisme d’affaires

► Utiliser la formule HUB► Développer le fret► Objectif de développent en nombre depassagers .► Développement de nouvelles lignes

Pour l’Ecole Supérieure de Commerce

► Développer un partenariat actif avecles Collectivités en charge de la formation,les Universités, le Pres Sud de France,les campus internationaux mais égale-ment les conventions avec les entreprisesde la région afin d’obtenir, financement etparticipation nécessaires pour accentuersa position d’excellence

Pour conclure :

Je voudrais concernant votre initiative et vo-tre nouveau concept de magazine «France Territoires &Entreprises, vous dire ceci :

► L’économie territoriale est effectivement une matière àdévelopper en termes d’informations. Il y a beaucoup àdire (et à écrire…) sur la vie et l’actualité de nos PME etPMIC’est une très bonne initiative, car les régions sont le mo-teur de notre économie. Le dynamisme les créationsd’emplois les innovations viennent des régions. Que l’éco-nomie régionale soit synthétisée dans même support per-met de voir les bonnes initiatives des autres territoires.

Bonne continuation pour cette initiative !

Propos recueillis par Maxime Paulet

À la une

...aider les entreprises lorsde leur développement,après la 3ème année.

... mettre plus facilement deslocaux à disposition pour des

assoc. professionnelles

...développer un partenariatactif avec les Collectivités en

charge de la formation

... afin d’obtenir financementet participation nécessaires

pour accentuer notre positiond’excellence

À la une

© DR

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Page 24: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

À la une

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L’Auvergne met en œuvre unevéritable stratégie de « marque ».Afin de se différencier de sesconcurrents, elle crée lesconditions d’une meilleurestructuration de ses moyens depromotion et de ses prises deparole. Basé sur un travail enprofondeur sur son identité, elle a redéfini son positionnementreposant sur ses valeurs de terrequi à la fois régénère et soude.Elle entend désormais incarner le« nouveau monde » et l’exprimerdans ses actions, dans lespersonnalités mises en valeur…

Initiée sous l’impulsion du Conseilrégional, cette politique d’attracti-vité sera portée par une structure dédiée et doit être parta-gée par l’ensemble des agencesrégionales (ARDTA, Transfo, ARDE, CRDTA) puis parles acteurs socio professionnels,économiques, …

C’est ainsi que depuis le premierseptembre dernier, à l’occasion del’émission radio « Bienvenue chezBasse » sur Europe 1 délocaliséeen régions pour l’occasion la Ré-gion Auvergne a annoncé, par lavoix de son Président René Sou-chon, la création de la marque «Au-vergne, nouveau monde». Il s’agit

de «fédérer les acteurs du territoireautour d’un même slogan et demarquer la volonté de la Région dese positionner comme un territoirerésolument tourné vers l’avenir etproposant un vrai projet de société

René Souchon a rappelé à cetteoccasion que l’Auvergne a lachance d’avoir une identité trèsforte, une authenticité qu’elle cultivetout en étant créative, innovante etdynamique dans de nombreux do-maines (culture, économie, nou-velles technologies,environnement,transports…).

Une marque fédératriceLa création de cette marque «Au-

vergne, nouveau monde», seconcrétisera à travers différentesactions dont les contours restentencore à définir . «On peut imagi-ner, par exemples, des partenariatsavec le privé, indique FrançoisKuss, directeur de la communica-tion au conseil régional On pourraitcréer ainsi des gammes de produitsqui porteraient la marque «Nou-veau Monde» ou des complexestouristiques. L’idée est de renforcerl’accueil d’entreprises et par làmême de nouvelles populations.

Auvergne Nouveau Monde se veutdonc une marque fédératrice pourrenforcer l’identité auvergnate à tra-vers le symbole d’un nouveau

Le « Nouveau Monde »est en Auvergne

marque

DR

Auvergne

Sommaire

Page 25: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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À la une

La Zone Franche Urbaine du Havre : un bilan économique qui donne le sourire.

À la une

monde possible, à la fois pour lescitoyens qui y résident et pour ceuxqui sont susceptibles de venir s’y in-staller. Autrement dit pour tous ceuxqui cherchent « une nouvelle terred’accueil qui soit porteuse derichesses humaines, patrimonialeset paysagères. Le Comité régionalde développement touristique d’Au-vergne (CRDTA) aura pour missionde porter la réflexion stratégiqueprésidant à la création de cette mar-que ayant pour vocation de fédérerl’ensemble des partenaires institu-tionnels et privés intervenant en

faveur de l’attractivité de la région.

D’ici la fin de l’année, une asso-ciation sera donc créée par la Ré-gion, un clip, un site Internet et del’affichage devraient égalementvoir le jour. Seule inconnue pourl’heure, le budget consacré au«nouveau monde». Sur cet as-pect, la région n’a pas encoresouhaité communiquer ( RE/

V.Gollain – Attract. des territoires) /MP

Le « Nouveau Monde »est en Auvergne

F R A N C E T E R R I T O I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É R O 1 PA G E 2 5

©RIOM : La basilique Saint-Amable

Haute-Normandie

La Zone Franche Urbaine(ZFU) du Havre a 13 ans ! Unanniversaire porte-bonheur auvu du bilan local de ce dis-positif national mis en placeen 1997 afin d’inciter aumoyen d’exonérations fiscalesles entreprises à s’implantersur des quartiers prioritaireset à recruter de nouveaux col-laborateurs parmi leurs habi-tants.

Au Havre, le dispositif a dé-

montré son efficacité, avec un

nombre d’entreprises qui a

pratiquement doublé depuis

son implémentation sur les

quartiers du Mont-Gaillard, de

la Mare-Rouge et du Bois-de-

Bléville.

Depuis mai 2005, la ZoneFranche Urbaine du Havre s’estdotée d’un Service d’Amorçagede Projet, initié par la Ville duHavre et piloté par Le Havre Dé-veloppement, et dont le but estde clarifier l’offre de services pro-posé par le réseau de la créationet d’en faciliter l’accès aux por-teurs de projets. 

Au-delà des chiffres, ce sont

également de nouvelles activ-

ités, inexistantes au préalable

sur ce périmètre, qui se sont

implantées dans ces quartiers.

L’implantation d’entreprises bé-néficie d’exonérations pendant 5ans (impôt sur les bénéfices…).D’autres mesures existent égale-

ment pour faire venir les entre-prises (charges patronales ousociales allégées…).

ka donc décidé de tirer un bilande ces treize années. Et selon lecomité d’expansion économiquehavrais, Les résultats sontconcluants et seraient multiples :création d’emplois, implantationd’entreprises, construction d’in-frastructures (logements, projetsimmobiliers, zones d’activités…),développement économique, re-dynamisation du territoire

Lors de sa création en1997, la ZFU du Havrecomptait 143 entreprisesimplantées sur les troisquartiers formant sonpérimètre. Elles sontaujourd’hui 281.131 emplois salariésétaient recensés sur ceterritoire en 1997 (sourceINSEE) ; ce sont depuis818 emplois (CDI ou CDDde plus de 12 mois) qui ontété soumis à l’exonérationde charges. La ZFU avraiment participé audéveloppementéconomique.

(RE- M.P)

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Page 26: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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Innovation

Citéo, en partenariat avec ANNVA, a reçu en décembre le prix de l’innovation utile au SFR Challenge Business Team grâce au déve-loppement d’une solution de télécommunication innovante.

Citéo  premier  opérateur  français  spécialiséen médiation sociale, cherchait un moyen derendre  plus  performant  son  système  de  re-montées d’informations du terrain. Contactéepar SFR, c’est ANNVA, société implantée surEuratechnologies  le  pôle  d’excellence  lilloispour le développement des Technologies d’In-formation et de Communication, qui a relevéle défi.SFR et ANNVA ont accompagné Citéo dansla conception et le déploiement d’une solutionmobile tout à fait novatrice. Ce projet innovanta été retenu pour concourir au SFR ChallengeBusiness Team et a été primé (www.sfrbusi-nessteam).

Un  logiciel  développé  par  ANNVA  (www.annva.fr) a été chargé sur smartphones pourpermettre une remontée d’informations beau-coup plus rapide et facile. Tous les personnelsde Citéo, médiateurs et managers, sont dés-ormais qualifiés pour une utilisation optimalede l’application sur smartphones. 

Une remontée d’informations directe

Grâce  à  cette  technologie,  l’empreinte  surl’environnement  est  largement  diminuéepuisque 91% des supports papier utilisés au-paravant ont disparu, au profit d’une remontéed’informations directement sur un serveur in-formatique. Les analyses d’informations pourles clients (transports en commun Transpole)sont ainsi beaucoup plus performantes.

Cette solution mobile intelligente permet réel-lement une meilleure fiabilité et réactivité dansles missions quotidiennes de Citeo La vidéode  ce  projet  a  été  primée  sous  forme  d’unprix de 10 000 euros, don que Citéo a souhaitéverser a deux associations 

- France Médiation, réseau national d’acteursde  la médiation  sociale,  dont  le  but  est  decontribuer à fédérer les dispositifs de média-tion sociale, de favoriser le développement etla reconnaissance de la médiation sociale etdes métiers du mieux-vivre ensemble et defaciliter l’accès à toutes les formes de connais-sances sur cette thématique (www.franceme-diation.fr) 

Les adhérents de France Médiation représen-tent plus de 1500 postes de médiateurs.

- Unis Cité Nord-Pas de Calais, qui développele  service  civique,  permet  à  des  jeunes  des’engager volontairement au service des au-tres en réalisant, en équipe, des missions d’in-térêt général répondant à des besoins sociauxet environnementaux : plus de 500 jeunes vo-lontaires  en  service  civique  ont  été  ainsiconcernés depuis 2001 (www.uniscite.fr).

telecommunications

: prix de l’innovation utile du SFR Challenge Business Team

Nord Pas-de-Calais

Citeo en quelques mots

Informer, orienter, dialoguer,

prévenir, dissuader, maintenir

ou restaurer un lien social :

voilà la vocation de Citeo.

Depuis plus de 10 ans,

l’entreprise travaille au

quotidien, avec tous les acteurs

de la cité, à rendre plus

attractifs les espaces de vie

collectifs. 390 salariés dont 300

médiateurs professionnels,

sont spécialement formés à la

médiation, participent à la

tranquillité publique et à la

cohésion sociale en créant du

lien pour mieux vivre ensemble

: dans les transports en

commun urbains(Transpole),

interurbains (Mariot Gamelin),

dans 22 établissements

scolaires de la métropole

lilloise et dans les espaces

ouverts au public (hyper-centre

de Roubaix et Tourcoing et ville

d’Hellemmes).

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Page 28: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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Covalia, implantée à Besançon, est spécialisée dans la télémédecine, et développe et commercia-lise des solutions de téléconsultation, téléexpertise et téléassistance.

Née de la collaboration entremédecins  et  spécialistes  del’imagerie et des communica-tions, Covalia est aujourd’huiun acteur incontournable de latélé- médecine. Ses solutionspermettent une mise en rela-tion  des  professionnels  desanté  autour  de  donnéesmédicales en s’intégrant par-faitement  dans  le  systèmed’information existant. 

Plus  pointue  et  moins  coû-teuse que la visioconférence,la  solution  informatique  de

télédiagnostic médical de l’entreprise COVA-LIA, permet d’éviter des transferts inutiles depatients.  Une  perspective  très  intéressantepour de nombreux CHU !

La solution CovotemTM est déjà utilisée par leservice de neurologie du Centre HospitalierUniversitaire de Besançon, notamment pour ladétection d’AVC (accident vasculaire cérébral).L’agence régionale de l’hospitalisation estimedéjà l’économie réalisée par le non-transfertde patients à 4 millions d’euros pour un projetdont le budget s’élève à 350 000 euros…

Une histoire de transfert de technologie enFranche-Comté…

Covalia  est    née  grâce  aux  travaux  derecherche  de  son  créateur, Eric Garcia,  ausein du LIFC, le Laboratoire Informatique del’Université de Franche-Comté. Ce laboratoirese penchait sur la question du travail collabo-

ratif depuis 1996 et Eric Garcia s’est orientévers une application en médecine dès 1998.Associé à un projet franco-suisse de télé-neu-rologie,  il  s’est  chargé  du  développementd’une plateforme permettant d’expérimenter lacollaboration à distance des hôpitaux et uni-versités de Besançon et de Lausanne. C’estainsi qu’a été mise au point CovotemTM, solu-tion de  travail  collaboratif  en  télémédecine,aujourd’hui exploitée par Covalia. CovotemTMse distingue par sa parfaite adéquation auxbesoins du secteur, sa compatibilité avec sesformats spécifiques, ses normes et standards.Remarquée et  soutenue par Oséo,  d’aborddéveloppée au sein de l’IEI.FC - Incubateurd’Entreprises Innovantes de Franche-Comté,Covalia a démarré en 2007 à Besançon. LeCHU  de  Besançon  a  acheté  la  plateformeCovotemTM et celui de Fort-de-France vientaussi de signer pour interconnecter la Marti-nique…  au-delà  de  la  France,  un  projetd’implantation de CovotemTM au Canada està l’étude.

Actuellement, Covalia planche sur un autreprojet franco-suisse d’assistance en échogra-phie  et  s’implique  fortement  dans  l’InstitutEdouard  Belin,  hôpital  virtuel  nouvellementcréé  à  Besançon,  véritable  plateforme  dedéveloppement  de solutions de télémédecine.

(Re-ARDFC)

Covalial’innovation au service de la santé

télémédecine

Industrie Innovation

Eric Garcia avec sa mallette de télédermatologie en com-pagnie de Vincent Bonnans, ingénieur hospitalier.

Photo Claude Mislin

Franche Comté

Covalia est soutenue par

Oseo Innovation, Franche-

Comté PME Gestion, l’UFC

et l’Incubateur d’Entreprises

Innovantes de Franche-

Comté.

Covalia s’est fixé comme

objectif de convertir entre 3

et 4 régions françaises par

an et vise un chiffre

d’affaires de 2 millions

d’euros pour 2011.

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Page 29: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

La vie ne se soucie pas de hiérarchie

La retraite, la santé, la prévoyance sont des questions qui concernent tout

le monde. C’est pourquoi chez APICIL, nous pensons que les attentes

de chacun doivent être respectées et entendues. Avec vous, APICIL met

tout en oeuvre pour renforcer le capital social des collaborateurs de

l’entreprise. Qu’ils soient employés ou cadres, leur offrir une protection

sociale performante et durable est en tête de nos priorités.

- C

rédi

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APICILENTREPRISESPROTÉGEZ L’AVENIR DE CEUX QUI COMPTENT LE PLUS POUR L’ENTREPRISE

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Epargne

Retraites

F R A N C E T E R R I TO I R E S E T E N T R E P R I S E S N U M É RO 1 PAG E 2 9

Industrie Innovation

Sommaire

Industrie Innovation

Page 30: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

Ce dispositif a été conclu sur la base d’unpartenariat  avec  l’UIMM nationale et  laCMGM (Caisse Mutuelle de Garantie dela  Mécanique),  société  de  cautionmutuelle à qui a été confié un mandat degestion, appuyée notamment par la FIM,le  GIFAS,  FIEEC,  la  FEDEREC  et  lesfédérations industrielles de la Plasturgieet des Fondeurs de France.Ce dispositif représente pour la  BrancheIndustrie  et métallurgie  en Aquitaine  unencours global de 5 Millions d’Euros engarantie  sur  la  base  d’une  participationfinancière de l’UIMM Gironde-Landes, del’UIMM  Adour-Atlantique  et  de  l’UIMMnationale.  Il alimente un  fonds doté à  laCMGM constituant une garantie de 100%auprès des banques adhérant au dispositif. 

Des prets participatifs, en quasifonds propresLe montant des prêts participatifs qui peu-vent être octroyés s’établit de 100 à 400K€, auquel s’ajoute le prêt bancaire quidoit représenter au moins un tiers du prêtparticipatif.  Le  taux  applicable  est  de2,25%  (+ coût de  refinancement  indiceEONIA). La durée du prêt est de 4 à 8 ansavec 3 ans différés en franchise de rem-boursement. Les frais d’étude de dossierspar la CMGM représentent 1% du prêt etl’entreprise bénéficiaire doit souscrire aufonds de garantie à hauteur de 5% du cré-dit.  Aucune  caution  personnelle  n’estexigée du dirigeant et il n’y a pas non plusde demande de participation aux résul-tats, contrairement à d’autres dispositifs.La  banque  du  prêt  complémentaire  nepeut  exiger  de  conditions  plus  avanta-geuses  pour  elle  que  celles  du  prêtparticipatif (clause de défaut croisé). Ceprêt  est  assimilé  aux  fonds propres  de

l’entreprise, sans conversion au capital.Ces prêts sont destinés au développementde projets industriels fiables, à l’exclusion dece qui relève de la restructuration financièredes entreprises ou de montage LBO. Ils peu-vent  concerner  tout  programme  dedéveloppement susceptible de faire l’objetd’une immobilisation comptable : machines,installations,  process  ; mises aux normesenvironnementales ; développement à l’in-ternational  ;  croissances  externes  ;immobilisations incorporelles, brevets ; fraisd’industrialisation, risk sharing

Les conditions d’éligibilitéLe dispositif est ciblé prioritairement sur lesentreprises de 10 à 250 personnes, mais ilautorise des dérogations en fonction desprojets. Il ne concerne pas les starts up. Lacotation Banque de France exigée est auminimum de : 5 + Il est nécessaire de pré-senter une situation nette positive avec desfonds propres correspondant à l’endette-ment à moyen terme, et d’avoir une capa-cité d’autofinancement au moins égale aucumul des annuités de crédit. Le prêt est li-mité à 100% des fonds propres. Enfin, pouren bénéficier, il est nécessaire d’être adhé-rent à l’une des UIMM territoriales de la ré-gion Aquitaine.

L’UIMM d’Aquitaine : dispositif spécial desoutien aux PMI-ETI adhérentes

soutien PME

Industrie Innovation

En complémentarité avec l’action CRIDEM, l’UIMM GL a pris la décision dans un cadre régional (UIMMAquitaine) d’impulser pour ses adhérents un dispositif spécial de soutien aux projets industriels desPMI-ETI par les prêts participatifs.

1 AIA - CAEPE - CSFA - DASSAULT AVIATION - EADSASTRIUM - EADS SOOGERMA - ROXEL - SABENA

TECHNICS - SAFT - SNECMA PROPULSION SOLIDE -SNPE - THALES AIRBONE SYSTEMS - AVIONICS -

CATHERINEAU - L'ELECTROLYSE.2 COFIDUR - ELECTRONIQUE3 CREUZET AERONAUTIQUE

4 CEAM5 CNES

6 POTEZ AERONAUTIQUE7 TURBOMECA - EXAMECA - MAP - AQUITAINE

ELECTRONIQUE8 MESSIER DOWTY - MMP - PCC FRANCE - FONDERIE

MESSIER9 ARTZAINAK - LAUAK

10 DASSAULT AVIATION - PRECIMECAN11 TURBOMECA - ALEMA

12 CELM13 CEV - MBDA14 CEA-CESTA

15 ALTEP - CIRMA - EADS COMPOSITES AQUITAINE -GLOBAQ - LLUIS - MOHICAN - SEIV - SERTA - TDM

INGENIERIE

Falcon 7 X : campagne d'essais temps froids. DR

Aquitaine

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Sommaire

Page 31: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

A.C Secrétariat Service & Caso Télétravail

l’alliance de 2 sociétés pour faire face à la pluralité

des demandes qu'une entreprise peut avoir.

Made in France et 100% lilloisLe b’Twin Village possède  son propre sitede production. Les vélos b’Twin sont directe-ment  peints et assemblés dans l’usine, (300000 vélos d’ici à trois ans) Situé dans l’ancienne usine Altadis de LilleSud,  le  Village  relance  l’emploi  dans    larégion avec près de 200 emplois qui serontcréés d’ici 2014, tous secteurs confondus.Inspiré de l’ancienne usine de Fiat à Turin, leLingotto,  où  la  voiture  était  assembléejusqu’au septième niveau, duquel une pisted’essai permettait de redescendre.

Mais ce qui fait l’originalité de ce parc d’at-traction  «  façon  Disneyland  »  comme  seplaisent à dire les dirigeants de la structure,c’est la possibilité pour les clients d’essayerles différents vélos que propose le magasin(BMX, VTT…). A côté de cela, le public peutse restaurer mais aussi faire se remettre enforme  avec  une  salle  de  sport  où  l’ontrouve… des vélos d’appartements

Les attractions

Un Kid Village pour apprendre aux enfantsle code de la route ; les douze descentes du«b’Twin Mountain» de 12 m de haut ; les 1200 m de cross-country avec trois niveauxde difficulté ; une piste BMX de niveau inter-national,  en  partenariat  avec  le  Lilleuniversité club ; une piste de pump-track, oùon apprend à rouler sur des bosses en s’ap-puyant simplement sur la fourche.(RE.MP)

réalisation

Industrie Innovation

Le B´Twin Village : le royaume du velo

Sommaire

Combien de salariés ?

450 au total. Une centaine de postesont été créés. L’usine emploiera 100personnes environ, le magasin 15,tout comme la salle de fitness,l’atelier 19, la marque (chefs deproduits, ingénieurs, designers,approvisionneurs pour le monde entier...) 80.

Quels sont les objectifs pour 2011 ?

Côté usine, ls dirigeants espèrentune production de 400 vélos parsemaine. Côté fréquentation, la barredes 300 000 visiteurs devrait vite êtreatteinte.

Installation du symbole du b’Twin Village: l’immenseroue de 14m de diamètre et pesant 5 tonnes a étéposée à l’entrée du bâtiment. © B Twin Village

Nos domaines d'intervention

la gestion administrative etcommerciale, le secrétariat,le développement commer-cial, la relance et le suivi desimpayés.

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Page 32: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

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Éco Territoires

Une plante à croissancerapide et à floraison trèscourte

La culture du lin est particuliè-rement délicate. En effet,planté au printemps, le linpousse en « 100 jours ». Cettecourte période végétative renddifficile tout rattrapage en casd’incident (mauvaise levée,conditions climatiques défavo-rables...)Le semis a lieu fin mars/débutavril. Sa croissance est rapideet sa tige peut atteindre un mè-tre de hauteur. Sa floraison, enjuin, ne dure que quelquesheures. La récolte a lieu l’été

(entre début juillet et mi-août),elle se situe environ 5 se-maines après la floraison : lelin est arraché mécaniquement(et non coupé) pour conserverla longueur des fibres. Il estlaissé sur le sol en andains,débute alors l’étape du rouis-sage. Ce phénomène naturelpermet, grâce à l’action de mi-cro-organismes, de séparer lesfibres de l’écorce et du bois.Le rouissage dure de 3 à 7 se-maines, il est activé par les ac-tions conjuguées de la rosée,de la pluie, du vent et du soleil.Après rouissage, le lin est ré-colté en balles rondes. Par ail-

leurs, le lin est une plante exi-geante pour les terres, d’autantplus que toute la plante, racinecomprise, est récoltée, expor-tant des champs beaucoup dematières organiques. Les rota-tions de lin doivent donc êtretrès lentes, au minimum 5 à 6ans entre deux cultures surune même parcelle.

Escapade en terre de lin :La Normandie.territoire

Un peu d’histoire …

Le lin cultivé (Linum usitatissimum) est uneplante annuelle de la famille des Linaceaecultivée principalement pour ses fibres, maisaussi pour ses graines oléagineuses. Lesfibres du lin permettent de faire des cordes,du tissu, ou plus récemment des chargesisolantes pour des matériaux de construction.Les graines sont utilisées pour produire del’huile de lin. Le lin offre aussi ses grainespour la fabrication de pains aux céréales, trèsappréciés dans les pays d’Europe du Nord

Le lin est cultivé depuis plusieurs siècles àtravers le monde. Les origines du lin sontlointaines. Les premières traces remontent à8000 ans avant J.C, et son berceau deproduction reste encore incertain,probablement situé sur le large plateau d’Asiesupérieure.Toutefois c’est sous Égypte despharaons que l’usage du lin a commencé àse développer. Le lin était alors confectionnéen vêtements, tissus funéraires, voiles pourbateau, cordages ou filets. Les grainesétaient consommées pour leurs qualitésnutritives

Fleur de lin. DR

DOSS

IER

Haute-Normandie

Notre rédaction, pour raconter certaines régions de France,et les faire mieux connaitre, a décidé de présenter à seslecteurs ces territoires, à travers une large fresque, parleurs produits et spécialités, parfois méconnus ou mêmeoubliés. L’économie territoriale, n’est-ce pas aussi (re)dé-couvrir les produits de sa terre ?Comment mieux appréhender une meilleure connaissancede celle-ci par ses cultures, ses traditions, ses spécialités,mais aussi par ses mutations. Ces produits génèrent et

participent à l’ économie locale, et souvent, in fine aurenom de l’économie française. Nous tenterons de le dé-montrer dans tous nos mini dossiers.

Pour cette ballade rédactionnelle, et notre première éco-rando territoriale, découvrons la Normandie et le lin. Celle–ci se poursuivra dans notre prochain numéro.

Maxime PAULET

Sommaire

Page 33: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

La culture du lin se localise princi-palement sur une bande de 50 kmde large, le long de la côte allantde Caen à Dunkerque et se pour-suivant sur la Belgique et les PaysBas.

Le lin normand, et surtout celui duPays de Caux, a acquis une répu-tation mondiale du fait de sa grandequalité (longueur, finesse, résis-tance, couleur et facilité à l’élabo-rer).

La Haute Normandie : 1ere région linière de France

La Haute-Normandie est la pre-mière région linière de France (40000 hectares cultivés, soit 50% dessurfaces françaises consacrées àcette plante).

Avec 15% de leurs terres agricolescultivées en lin textile, les cantonslittoraux de Fontaine-le-Dun - où sedéroule le Festival du Lin et de l’Ai-guille - et de Saint-Valery-en-Caux,détiennent le record national de li-niculture.

C’est au XVIIe siècle que l’utilisationdu lin a atteint son apogée. Il entraitalors dans la fabrication des toilesfines de Cambrai, des toiles dites«Bretagne superfine», des den-

telles comme celles du point d’Alen-çon, des blouses, des mouchoirs.Les surfaces cultivées atteignirent300 000 ha, avec un rendement de600 kg de fibres par hectare. AuXIXe siècle la filature et le tissageentrèrent dans l’ère de l’industriali-sation. En France, les petits lotsproduits dans les fermes ne conve-naient pas aux industriels, et lessurfaces de lin chutèrent à 100 000hectares. Aujourd’hui la culture et

la transformation sont industriali-sées, et le lin n’en a pas perdu pourautant son caractère noble et natu-rel, alliant tradition et modernité.Son huile est également utiliséedans la fabrication des peintures.L’huile de lin est également utiliséepour fabriquer le

linoléum, revêtement de sol très ré-pandu, isolant, et facile à entretenir.De nouvelles utilisations voient lejour dans l’industrie nautique où ilcommence à être utilisé en substi-tution de la fibre de verre pour pro-duire des matériaux compositesplus respectueux de notre environ-nement.

(Fin Première partie)

••• A SUIVRE DANS LE PROCHAINNUMÉRO

Éco Territoires

Champs de lin dans la région de Caux. DR

La filière française

Réintroduit dans la région au XXesiècle par des agriculteurs des Flan-dres, le lin normand est surtout cul-tivé en Seine-Maritime (Pays deCaux), dans l’Eure (plateaux de StAndré et du Neubourg, Paysd’Ouche) et en Plaine de Caen. Lafilière française du lin textile a connuune forte expansion au cours desdernières années. Le phénomènes’observe également en Normandie: entre 1997 et 2007, les surfaces enlin textile cultivées dans la région ontprogressé de 90 %.La Normandie représente aujour-d’hui 64 % des surfaces françaisescultivées en lin textile (dont 84 % enHaute-Normandie). La région afourni, en 2007, 2,8 millions de quin-taux sur 49 250 ha.La récolte de 2008 a enregistré unrendement record en paille (près de80 qx/ha) ainsi qu’un très bon rende-ment en graines. La qualité étaitégalement au rendez-vous avec unerichesse en fibre élevée. Après cette récolte record de 2008,celle de 2009 restait de bon niveaumais a été en repli, notamment dufait d’une décision portée par la pro-fession de réduire les surfaces, dansl’objectif d’assainir les marchés. Lerendement moyen en 2009 était de74 qx/ha sur la Normandie. Le lin abénéficié alors de bonnes conditionsclimatiques tout au long de la cam-pagne, mais le faible niveau de pré-cipitations en fin d’été a rendu lerouissage difficile.

SSIE

RDO

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Sommaire

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Tendances

La Fabrique hexagonale est un siteInternet d’information, créé en2008, qui recense et valorise lesentreprises qui fabriquent ou fontfabriquer en France.

Ces entreprises, de plus en plusrares, perpétuent les savoir-faire etcréent des emplois. Elles contri-buent à l’économie locale et auxsystèmes de protection sociale. Cesont elles aussi qui, en privilégiantles circuits courts, préservent notreenvironnement. Elles font vivre lepays.La Fabrique hexagonale créé parHervé Gibet en 2008, a été fondéepour :• faire connaître ces entreprises augrand public et aux médias ;• informer les consommateurs quirecherchent des produits fabriquésen France ;• créer une communauté d’entre-preneurs qui partagent les mêmesvaleurs.»La Fabrique Hexagonale en cesens, est un site remarquable.« Pour quoi faire ? Pour promouvoirles entreprises qui ne sont pas par-ties voir ailleurs si l’herbe était plus

verte. Pour préserver aussi “les der-niers emplois “industriels” et “arti-sanaux” qui subsistent en France,et ne pas perdre des savoir-faireque des générations de femmes etd’hommes ont mis des années, par-fois des siècles, à

acquérir.”Pour limiter la valse descargos chargés de chaussettes et

d ejouets à « deux balles » et ménager,ainsi, notre environnement. Parceque, puisqu’il n’y a visiblement rienà faire contre la mondialisation,c’est à chacun de nous de fairequelque chose, maintenant… » On

trouve aussi, sur le site quantitéd’informations sur les produits fa-briqués en France, classés par ca-tégories : ameublement, bricolage,chaussures, électroménager, hor-logerie, jouets, sports d’hiver, tex-tile, et bien d’autres.

Vous avez dit « glocal »

Globalisation, proximité, entraide,solidarité, etc. Le néologisme « glo-cal » résume bien cette approchedu monde et des rapports humains.La Fabrique hexagonale est en cesens glocal, puisqu’elle préconisela consommation locale dans unmonde mondialisé, les circuitscourts, les initiatives individuelles,la mise en relation directe des pro-ducteurs et des consommateurs, lacréation de réseaux, etc. Il existeaujourd’hui des militants de la re-localisation qui agissent surtoutavec leur porte-monnaie. Ils privilé-gient les produits locaux ou natio-naux : des fruits et légumes auxchaussures, en passant par les voi-tures. Autrefois on aurait appelé çadu protectionnisme, voire du chau-vinisme. Mais aujourd’hui les re-

marque La Fabrique hexagonale :je consomme « made in France »

Connaissez-vous la fabrique hexagonale ? Site de référencement des produits vraiment fabriqués en france! Parce-que l’initiative est peu courante sur le web, maisqu’heureusement elle ne fait que tenter de mettre envaleur le travail de milliers d’artisans et créateurs bien dechez nous, elle mérite un petit coup de projecteur.

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pères changent. Et c’est sur inter-net que cette contre-attaque “lo-cale” s’organise.La Fabrique hexagonale est parte-naire de l’association « Made inrespect », qui agit chaque jour“pour replacer l’homme au cœurdes préoccupations du monde éco-nomique”. “Made in respect” estaussi un label qui garantit que lesentreprises certifiées respectent“les savoir-faire, la dignité de

l’homme au travail, les règles del’éco-conception,du développementdurable et de la production locale.Celles de l’éthique économique etdu respect des clients.”Venez y faire un petit tour, et pour-quoi pas y puiser des idées de ca-deaux militants ...(RE/MP)

La Fabrique hexagonale -http://lafabriquehexagonale.com

Tendances

Sommaire

Nass & Wind : l’éolien offshore avec ambitions Bretagne

Le groupe Nass&Wind, fondépar Nathalie Le Meur et PeterNass dans le Morbihan en 2001,est un groupe françaisindépendant. Spécialisé d’aborddans le développement de parcséoliens terrestres, il a cédé latotalité de cette activité à GDF-SUEZ en 2008. La société aensuite renforcé son expertisedans l’identification de sitespropices et dans ledéveloppement d’unités de

production d’électricité verte, dela phase d’étude jusqu’àl’exploitation, en passant par lefinancement et la maîtrise deschantiers. Le groupe Nass&Wind a créétrois nouvelles filiales en 2008 :l’une spécialisée dans ledéveloppement de fermesphotovoltaïques de grande taille(Nass&Wind EnergiesNouvelles, dont les locaux sontà Toulouse), une autre dédiée

au développement de parcséoliens offshore (Nass&WindOffshore) et la troisième dédiéeau développement du projetinnovant d’éolienne flottantemultimégawatt Winflo(Nass&Wind Industrie). Unequatrième filiale a été créée aucours de l’été 2009 : Nass&WindBois Energie.

Collaboration avec les

pêcheurs

Le capital du groupeNass&Wind a été augmenté en2009, passant de 40.000 eurosà 40 millions d’euros. Sesactionnaires sont les fondateurset dirigeants actuels du groupeet leurs associés ayant participéau développement del’entreprise depuis sa créationen 2001.

L’entreprise qui développeun projet de parc éolienoffshore en baie de Saint-Brieuc, a signé avec lespêcheurs de Bretagne Nordle 16 décembre dernier àBrest une convention decollaboration. Cette convention établit queles comités des pêches etNass&Wind définirontensemble le champ de leurcollaboration durant lesphases de développement,de réalisation, d’exploitationet de démantèlement duprojet, ainsi que lesmodalités de cettecollaboration. Ce travailcommun portera notammentsur l’établissement d’un étatinitial, l’évaluation desimpacts du projet, ladéfinition des mesurescompensatoires associées etleur mise en oeuvre.(RE.MP)

DR

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Savoir faire

L’entreprise TJP Bioactives s’im-plante à Vire dans le Calvados etpropose de nouveaux débouchésà l’un des plus célèbres produitsde la région : la pomme.

Cette filiale du groupe Piridion(Piridion, Touraine Jus dePomme, C4P Conseil) est spé-cialisée dans la valorisation descoproduits issus de la pomme, au-jourd’hui considérée comme un su-perfruit.

TJP Bioactives extrait ainsi du marcde pommes à cidre normandes etfrançaises, les différents compo-sants actifs (vitamines, polyphé-nols, oligoéléments, acide malique,…) qu’il contient pour ensuite lescommercialiser. La pomme à cidreest la variété qui concentre le plusde principes actifs naturels, dont lesbienfaits, reconnus isolément, sontrenforcés encore par leur rôlesynergique. 100 kg de marc depommes permettent ainsi l’extrac-tion d’1 kg de principes actifs.

En continuant les travaux de re-cherche initiés par Val de VireBioactives SA (Condé sur Vire),TJP Bioactives se positionnecomme le leader mondial dusecteur. L’ouverture d’un nouvelétablissement témoigne de l’ambi-tion de l’entreprise qui ambitionne

de pro-duire, dès 2011, 1, 5 tonnes deconcentré certifié Ecocert pour unchiffre d’affaire attendu d’environ1,5 millions d’euros. Les applica-tions et débouchés de ce produit àforte valeur ajoutée sont multiplestant dans les domaines nutrition-nels que cosméceutiques et phar-maceutiques.

Démarré en août 2010, l’installationde TJP Bioactives a nécessité uninvestissement important (entre800 mille et 1 million d’euros àmoyen terme), notamment pourl’aménagement du site. Ces tra-vaux assez lourds s’achèverontcourant décembre pour une miseen production industrielle au tout

début de l’année 2011.

Le site TJP Bioactives de Vire, di-rigé par Marylène LECOURT, de-viendra par ailleurs le laboratoire derecherche et développement pourl’ensemble du groupe Piridion.

Les prochains jus de la marqueTouraine Jus de Pomme serontainsi conçus dans l’usine viroise,tout comme les gammes de pro-duits cosméceutiques ISB et Na-ture de Pomme.

Cette implantation, favorisée par lepartenariat avec CalvadosStratégie et la Communauté deCommunes de Vire, permettra lacréation d’une dizaine d’emploisdans les 2 prochaines années.(C.S)

TJP Bioactivess’implante à Vire

implantation

Le Calvados, terre de croissance pour la filièrepomme française.

Sommaire

Basse-Normandie

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Bourgogne

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A l’occasion de la Foire internationale de Dijon, la Fédération françaisedes spiritueux, présidée par Jean PierreLacarrière, est venu à la rencontre du Syndicatdes fabricants de cassis de Dijon.

Au programme de cette réunion : la décision desquatre producteurs Bourguignons de s’engagerdans une démarche visant à faire protéger, auniveau européen, l’indication «cassis de Dijon». Les représentants des cassis Boudier, Briottet,Suprex et Lejay Lagoute souhaitent que leurproduit puisse bénéficier de la protection del’indication géographique protégée (IGP).

Avant l’instruction du dossier par l’Union Euro-péenne, le syndicat professionnel doit, avec le sou-tien de la fédération française des spiritueux, expo-ser devant l’Institut national des appellationsd’origine (aujourd’hui institut national de l’origine etde la qualité) les spécificités propres à la fabricationdu cassis de Dijon.

Le Président du regroupementde producteurs dijon-nais, Jean Barrault, souhaite que cette questionSoit considére comme prioritaireFondée en 1945, le Syndicat des fabricants de cas-sis de Dijon vise à promouvoir et défendre les pro-duits de la filière qui représente, en Côte d’Or, 190emplois et 70 millions d’euros de chiffre d’affaires. Chaque année, 30 millions de bouteilles de liqueursortent des distilleries côte d’oriennes, dont 40% sontexportées dans près de 80 pays

Très emblématique de la région, le cassis est un fleu-ron dont la notoriété s’est faite, en grande partie, autravers de l’élégante « crème de cassis de Dijon » etdu célèbre kir, le fameux apéritif (1/3 crème de cassiset 2/3 blanc aligoté de Bourgogne) mis à la mode parle chanoine Kir, maire de Dijon de 1945 à 1967.

En 1945, le Chanoine KIR (photo ci-dessus) devientmaire de Dijon Pendant plus de vingt ans, cet ecclé-siastique pittoresque, homme politique truculent, ra-belaisien consacré, va faire connaître le blanc-cassisau monde entier, faisant sa continuelle promotion et

finissant même par lui donner son nom. Le procés KIR, c’est vers 1950 que la presse com-mencera à utiliser le nom du Chanoine pour dénom-mer un vin blanc-cassis. Qui le premier en eût l’idée? Sans doute des journalistes parisiens qui avaientremarqué l’habitude du Député maire de Dijon de ré-clamer sa boisson favorite au bar de l’AssembléeNationale. Le Chanoine, « qui adopte volontiers lesidées orphelines », a laissé faire et l’usage s’est ré-pandu.

Savoir faire

Sommaire

Le cassis de Dijonvers un label européen

Une cuverie pour la maceration des fruits et la fabrication de

spiritueux etoffee et modernisee. ©l’Héritier-Guyot

Le chanoine Kir. ©Bonnardot.fr

label

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Le projet qui entend démontrer la viabilité d’une solution photovoltaïque conçue et fabriquée en France, est la première pierre d’un vaste pôle technologique dédié aux énergies renouvelables

C’est un projet de déve-loppement des énergiesrenouvelable exemplaire

qui prend peu à peuforme sur les 70 ha

de l’ancien site militairede Thouars dans les

Deux-Sèvres. Dix joursaprès la délivrance par la

préfecture de l’autorisa-tion d’exploitation d’une

unité de méthanisationde la biomasse

En Poitou-Charentes, troisCaisses régionales de Cré-dit Agricole contribuent audéveloppement du photovoltaïque encofinançant des projets de centralesdans la région avec Crédit Agricole Lea-sing. Entrepreneurs, agriculteurs, envi-ronnement : tout le monde y gagne ! A défaut de Parc naturel du Marais poi-tevin, la région Poitou-Charentes va ac-cueillir à Thouars, dans les Deux-Sè-vres, le projet TIPERT qui consiste àdévelopper un Parc des Technologiesde Production d’Energies Renouvela-bles sur l’ancien site militaire ETAMATde 70 hectares.

Dans le cadre du projet, Foncière So-larvoltaic qui a remporté l’appel d’offres,ambitionne de créer une véritable filièrefrançaise du photovoltaïque. Il est ainsiprévu de construire un parc solaire de25 MW avec une première tranche de10.5 MW qui sera raccordée en 2011.Sur le site sera également implantée

sous l’égide de Sillia Energie, une unitéde fabrication de systèmes photovol-taïques avec, pour axe principal, laconception, la fabrication et le montagede procédés innovants d’intégration dusolaire au bâti conformément aux nou-veaux arrêtés de mars 2010.Un centre National de Formation auxTechnologies Solaires (C.N.F.T.S) seraégalement crée avec l’appui de labranche formation du groupe Ginger.Pour finir, la société S comme Solaire,dédiée à l’installation de centrales pho-tovoltaïques, implantera à Thouars sacinquième direction régionale.Un pôle d’excellence dans le do-maine du renouvelable

La construction de la centrale devraitd’ailleurs s’accompagner de l’implanta-tion par Sillia Énergie d’une unité spé-cialisée dans la conception, la fabrica-

tion et le montage de pro-cédés innovants de solaireintégré au bâti. Un Centrenational de formation auxtechnologies solaires crééen partenariat avec le Lycéeprofessionnel voisin viendraégalement compléter lepôle. Enfin, le site a étéchoisi par l’installateur decentrales photovoltaïques Scomme solaire pour y im-planter sa cinquième direc-tion régionale. Loin de se li-miter au seul secteurphotovoltaïque, le projet Ti-pert vise à faire émerger un

pôle d’excellence ouvert à l’ensembledes technologies de production d’éner-gies renouvelables. La future unité de méthanisation Tipert,dont la construction devrait démarrerprochainement permettra ainsi d’ali-menter 12 000 habitants en électricitéet en chaleur grâce à la récupérationdes déchets agricoles des agricoles des

exploitations environnantes.

Poitou-Charentes a fait appel à Solar-voltaïque pour faire aboutir sa volontéd’énergie renouvelable.

Poitou-Charentes :un parc solaire en chantier

photovoltaïque

Centrale de Montesquiou, © Exosun

Éco durablePoitou-Charentes

Sommaire

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Éco durable

Sommaire

L’actiparc du Segréen, accueille depuis troisans la société Prodhag Ouest, spécialisée dansle broyage de plastiques. Son jeune dirigeant, Xaviet Piquet-Gauthier,dispose d’une belle usine flambante neuve àSainte-Gemmes d’Andigné pour assurer lerecyclage de déchets industriels spécifiques

Le transport des rebuts de production coûte cher.La société mère Prodhag (Productions Haut deGamme) l’a bien compris c’est pourquoi elle s’est in-stallée depuis plus de 20 ans en Isère, en plein coeurde Rhône-Alpes, 1ère région productrice de plas-tiques. Car qui dit production, dit aussi déchets et biensûr recyclage, qui est son coeur de métier. En pleinecroissance, elle s’est tournée vers l’Ouest, 2e régionen plasturgie, afin d’implanter un autre centre d’ex-ploitation, Prodhag Ouest, à la croisée de Nantes,Rennes, Tours, Cholet...

Le Segréen, plate-forme de l’ouestInstallé en janvier 2008 sur 30 000 m2 de terrain, lebâtiment de 2 000 m2 est équipé de lignes de broyageaux différents tamis. L’aire de stockage de 15 000 m2héberge d’un côté des caisses métalliques identifiéespar code-barres pliables d’1,4 m3 et de l’autre des «big-bags », sacs d’un petit millier de kg de produitsfinis. « Notre production est en constante évolutionmalgré la crise.» précise Xavier Piquet-Gauthier. «Nous avons démarré l’activité avec quatre personnes.L’usine fonctionne en 3 x 8 avec une équipe fixe la nuit.Le tonnage traité à fin 2008 était de 2 700 tonnes et at-teindra près de 5 000 tonnes en fin de cette année. »

Malgré une baisse d’activité de près de 50 % de leursclients, le CA a augmenté grâce à de nouveauxmarchés. « Le secteur du recyclage est en pleine ex-plosion..Rentré chez Prodhag en 2002 comme di-recteur commercial, il a constaté une évolution desmentalités vis-à-vis des déchets.L’argument financier n’est plus leseul critère. Il est relayé main-tenant par le souci de préserverl’environnement.

Elle ne broie pas que du noir« Nous traitons les rebuts de matières premièresprovenant de plastiques propres : chutes de dé-tourage, plaques thermoformées, pièces dé-fectueuses... Le plastique thermoformé génère 30 %de déchets. » Petits flacons, pièces auto, boîtes d’em-ballage,...

Une logistique élastiqueLes rebuts sont stockés dans des caisses Prodhaglaissées en dépôt chez le client qui se charge d’ef-fectuer un tri préalable et rigoureux. « Nous assuronsleur enlèvement une fois les 36 caisses remplies et lesremplaçons par des vides. Nous louons les servicesd’une société de transport qui met à notre dispositionchauffeurs et camions à nos couleurs. «L’utilisation duplastique est multiple et variée à l’instar des clients deProdhag Ouest présents dans les domaines cosmé-tique, alimentaire, automobile, végétal... Les quantitésrecyclées sont très hétérogènes par client : 15 t/an à300 t/an. D’ici deux ans, l’effectif de cette jeune struc-ture devrait frôler les 30 personnes. Un métier dontl’avenir est assuré. (D.Gruson/A.Eco)Infos : Prodhag Ouest -Anjou Actiparc du Segréen -Avenue de Bretagne 49500 Sainte Gemmesd’Andigné

- Directeur du site : Xavier Piquet-Gauthier - Tél. : 02 41 94 94 00Fax : 02 41 94 94 09http://www.prodhag.com/

.

Prodhag Ouest :les matières plastiques se recyclent

Pays de la Loirereçyclage

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« Maferme », fondée il y a une di-zaine d’années par diverses entre-prises du secteur agricole, collec-tionne les récompenses avec «Atland », nouveau progiciel revisitéet commercialisé début 2010.On accède à Atland, depuis n’im-porte quel ordinateur ou smart-phone connecté à internet. Il permet

de « piloter » une exploitation agri-cole.Aidée par la très performante ap-plication de photographie aérienneGoogleEarth, Atland permet déjà devisualiser précisément les diversesparcelles d’une même exploitation.Une connexion au très dense Géo-portail de l’IGN permet d’enrichir le

document de base de diversescouches cartographiques. Lescours d’eau, les bâtiments, les voiesroutières ou les zones spécifiquestelles que les Natura 2000, appa-raissent en un clic.

Atland fonctionne comme un ré-seauL’exploitant peut entrer les caracté-ristiques de ses parcelles dans At-land. Il dira quels ont été les traite-ments phytosanitaires et fertilisantsqui ont été appliqués, renseigneral’historique de l’assolement. Enfonction de ces éléments, l’ordina-teur proposera de poursuivre detelle ou telle façon les traitements.Derrière, la machine évaluera lagestion des stocks de produits chi-miques et aidera l’exploitant à éva-luer sa position par rapport aux der-nières mises à jour réglementaires.Atland fonctionne comme un ré-

Atland :le progiciel innovant de « Maferme ».

informatique

Éco durable

La sophistication desapplications informatiques

pour les exploitations agricolesatteint aujourd’hui un niveau

que l’on ne soupçonne guère.

L’une de ces évolutions lesplus remarquées est

aujourd’hui portée par unePME marnaise, parfaitement

inconnue du grand public, quise cache au pied d’un

bâtiment du complexe agricoledu Mont Bernard à la lisière de

Châlons-en-Champagne.

Sommaire

Page 41: FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES

Aquitaine

La Banque alimentaire duBéarn mobilise les entrepriseslocales

La Banque alimentaire du Béarnmobilise les entreprises locales ausein du fonds Mouvement des en-treprises  pour  une  solidarité  ali-mentaire (MESA). Ce fonds de do-tation  vise  à  lever  desinvestissements et s’adresse auxentreprises  soucieuses  de  leurrôle social. Les quatre principauxfondateurs  sont  issus  des  do-maines de l’alimentation ou de lasanté : Alain SAINSOT, de la so-ciété pharmaceutique DBI et desLABORATOIRES FABRE d’Idron;Christian  PEES,  président  duGROUPE EURALIS  de  Lescar;Jean  PHILIPPE,  patron  de  laCAISSE  REGIONALE  PYRE-NEES GASCOGNE du CREDITAGRICOLE, banque traditionnelledu  monde  agricole;  Jean  LA-GUILHON, dirigeant des établis-sements LAGUILHON.

Béatex Prod le chapelier relèvela tête

Dernière fabrique de bérets madein France, BEATEX PROD (Olo-ron),  après  avoir  frôlé  la  faillite,connaît de très fortes perspectivesde développement. Après sa  re-prise par Pierre LEMOINE, l’acti-vité s’est diversifiée pour prendredes parts de marché dans le do-maine du chapeau de mode. Pariosé et réussi : le savoir-faire, l’ac-quisition  de  nouvelles machinesgrâce à des  investisseurs  in ex-tremis,  une  installation  outre-At-lantique  où  «  la mode,  c’est  laFrance »… et des marchés mili-taires reconquis, il n’en fallait pasplus  pour  que  ce  fleuron  haut-béarnais soit relancé.

Laser Operations LLC s’im-plante à Bordeaux Unitec

La société américaine Laser Ope-rations  LLC  ouvre  sa  premièreagence commerciale européennesur  la  technopole Bordeaux Uni-tec. Spécialisée dans la concep-tion,  la fabrication et  la commer-cialisation de composants lasers,elle souhaite,  avec cette implan-tation, renforcer sa présence surle marché européen.  

Midi Pyrénées

Haute Garonne : SNC-Lavallindémarre sur l’aérodrome Fran-cazal

Nouvelle  gestionnaire  de  l’aéro-drome  de  Francazal,  la  sociétéSnc-Lavalin démarre son activitésur l’ancienne base militaire. Dansun premier temps, les pistes vontaccueillir les anciens clients de labase : les hélicoptères de la gen-darmerie, les Transall du 1er régi-ment parachutiste et les avions deMétéo  France.  Le  gestionnaires’est engagé à assurer la recon-version du site en aéroport d’af-faires et  à  l’entretenir,  ainsi  qu’à«générer  des  activités  écono-miques structurantes

Lot : Cahors (appareillagesélectriques) s’implante enAfrique du Sud

Le Groupe Cahors, fabricant d’ap-pareillages  pour  la  distributiond’électricité, de gaz, d’eau et pourles télécommunications, vient deracheter une société sud-africainequi démarrera en mars prochainla production de  transformateursde moyenne tension. Pour l’entre-prise  il  s’agit  d’un  point  d’entrée

dans le pays ainsi que sur le mar-ché de l’Afrique australe. Il s’agitde  la  neuvième  implantation  duGroupe Cahors à l’étranger alorsque  le  groupe  réalise  déjà  30%de ses ventes à l’exportation. L’ef-fectif  total de  l’entreprise s’élèveà 1900 personnes dont plus de lamoitié en France. 

Aveyron : un nouveau designerpour la coutellerie de laguiole.

La coutellerie de Laguiole misesur les grands designers, dans unmarché de niche, pour asseoir sonattractivité  économique.  La  pro-chaine signature sera d’Hilton MacConnico, célèbre designer améri-cain  installé  en  France  depuis1965. Il a notamment fait des créa-tions  pour  Yves  Saint  Laurent,Hermés. Thierry Moysset, gérantde l’entreprise, est aussi parti pre-nante du label «made in France»qui prévoit 25 % de produits fabri-qués en France d’ici à 2015.

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seau. Un laboratoire, chargéd’une analyse de sol, peut yrentrer directement les résul-tats de ses études. Par ailleurs,un conseiller extérieur peut uti-liser Atland pour donner desconseils. « Par exemple, lorsque letechnicien d’une coopérative ob-serve l’apparition d’une maladie surune parcelle, il peut en informer l’ex-ploitant en temps réel et lui envoyerun conseil », explique Cecile See-linger, directrice générale de Ma-ferme.Le progiciel peut renseigner aussisur la situation économique de l’ex-ploitation. Cécile Seelinger assure

qu’Atland dispose des standards del’ergonomie informatique actuelle,comme les raccourcis, les histo-riques de consultation et les fameux« widgets » qui permettent à chacunde personnaliser les fonctions del’applicationAtland fonctionne en « cloud »(nuage) ou « SaaS » (Software asa service).

Récompenses et trophées.L’association EuroCloudFrance a remis le trophée du« SaaS » 2010 à Mafermedevant une cinquantained’autres prétendants

La PME a également reçu le tro-phée de bronze d’Agriculture etNouvelles Technologies 2010 audernier salon de l’agriculture de Pa-ris. Et enfin, Atland vient de recevoirle 1er prix du concours Géoportail2010 dans la catégorie « Applica-tion professionnelle ».

(J.Bouillé/RE)

Éco durable

Éco durable

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Flash Région

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Éco durable

Développement durable :régions en action !

Un peu d’histoire …

Le concept dans l’Histoire : pourquoi le D.D ?

À la fin des années 1960, les experts s’interrogent sur lapertinence des choix de développement économiqueadoptés au lendemain de la Deuxième Guerremondiale. Le Club de Rome s’inquiète notamment deseffets à long terme de la croissance surl’environnement. En 1972, la conférence de Stockholm(Conférence des Nations unies sur l’environnement)souligne la nécessité d’un changement radical etpréconise l’écodéveloppement comme nouveau rapportentre l’économie, le social et l’environnement. Cenouveau concept impose de redéfinir les modèlesoccidentaux de production et de consommation, pourréduire les inégalités tout en respectant les limitesécologiques de la planète. À la fin du XXe siècle, cemessage peine encore à s’affirmer. En 1987, le rapportBrundtland définit le nouveau paradigme dudéveloppement durable : « Un mode de développementqui répond aux besoins du présent sans compromettrela capacité des générations futures à répondre auxleurs. »

Les attentes sociétales

En 1992, vingt ans après la conférence de Stockholm,au Sommet de la Terre à Rio : la communautéinternationale constate, le caractère non durable, en

termes d’environnement, du modèle économiquedominant. L’« écodéveloppement » cède le pas au «développement durable » ; plutôt que de s’interroger surles fondements de la croissance économique, on metl’accent sur la nécessité d’intégrer la préservation ducapital social et naturel dans l’organisation de laproduction. Les attentes sociétales étaient au coeur del’écodéveloppement, l’économie reste au centre dudéveloppement durable. Le Sommet accouche de troisgrandes conventions : changement climatique,biodiversité et lutte contre la sécheresse et ladésertification. Il est aussi proposé aux états, auxinstances locales et aux institutions d’adopter un «Agenda 21 », ensemble de recommandations visant àmettre en oeuvre une politique de développementdurable. La déclaration de Rio soulignera aussi, dansson Principe 22, le rôle déterminant que pourront jouerles collectivités territoriales dans la gestion del’environnement et la promotion du développementdurable, du fait de leur connaissance du milieu et despratiques locales. Ce cycle s’achève en 2002, àJohannesburg, avec le Sommet mondial sur ledéveloppementdurable, mais le bilan de cette réunion internationalerestera pour le moins mitigé. Les participants quittentJohannesburg sans objectifs précis, et sans que lesfonds nécessaires à l’action aient été alloués. CeSommet, sera pourtant le prélude à de nombreusesinitiatives, et à un renforcement de la mobilisation pourtous ses acteurs à collaborer pour promouvoir undéveloppement plus durable, plus responsable et plussolidaire.

SSIE

RDO

Ce document, conçu en mini dossier est un premier repé-rage des enjeux, des projets et de la diversité des réalisa-tions engagées par les régions de France en matière dedéveloppement durable et d’éco-industrie.

Il ne veut (ni ne peut) être un catalogue exhaustif, ou uneprésentation hiérarchisée de la qualité ou de l’importancede ces réalisations. La sélection des expériences et témoi-gnages présentés ici, n’a pour seul objectif que de tenterd’illustrer les champs très divers de l’engagement de nosrégions en mentionnant les projets et réalisations les plus

importants et significatifs. Les exemples cités ici sont éla-borés à partir des sources d’informations communiquéespar les régions elles-mêmes, ou accessibles depuis diffé-rentes sources de notre rédaction.

Nous remercions par avance nos lecteurs de ne pas nousen tenir rigueur, si certaines réalisations ne figuraient pasdans ce panorama. Ce mini dossier se poursuivra, sous lamême thématique, dans nos prochains numéros.

Maxime PAULET

dossier

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Les régions au cœur du dé-veloppement durable

L’échelle régionale est uneéchelle pertinente géographi-quement et institutionnelle-ment, permettant de définir despolitiques territoriales. Avec despréoccupations de développe-ment économique et d’aména-gement des territoires, et enprenant en compte les aspectsenvironnementaux et sociaux,les régions interviennent dansd’autres champs, comme celuides énergies renouvelables.Dès décembre 2006 ces der-nieres ont réaffirmé leur volontéd’agir dans ce sens lors de leurcongrès à Dijon en, en adoptant àl’unanimité un « Manifeste du déve-loppement durable ».

Elles participeront au Grenelle del’environnement et y apporterontleurs contributions. Les compé-tences dévolues aux régions leurpermettent d’agir directement, no-tamment dans les champs destransports, de la formation ou entant que maîtres d’ouvrage de bâti-ments publics.

L’objectif est aussi d’aider à créer denouveaux métiers, de nouvelles en-treprises, de nouveaux emplois. Lesrégions ont même vocation à êtrechefs de file sur certains sujetscomme les transports collectifs, lesplans climat, les énergies nouvelles,la biodiversité… en lien avec les au-tres collectivités territoriales et lesautres acteurs.

Des chiffres impressionnants !

Maintenant que la société a intégréles exigences du développementdurable, il faut mettre en adéqua-tion les moyens financiers et l’or-ganisation territoriale quipermettront à la France de répon-dre à l’impératif écologique en pré-servant son dynamismeéconomique.

Mais quid du financement de ce «plan Marshall » écologique ?Quelles sont les ressources quidevront être mobilisées : 16 mil-liards d’euros pour les 1 000 kilo-

mètres de tramway supplémentaires(hors Île-de-France) et 18 milliardspour l’extension des lignes TGV.Mais aussi 20 milliards pour la pre-mière tranche de travaux d’isolationdans l’habitat ancien et 8 milliardspour le développement des énergiesrenouvelables. Quelles que soientles suites du Grenelle, les régionssont aujourd’hui reconnues commedes acteurs majeurs du développe-ment durable. (L.B/D.D).

Suite dans notre prochain numéro :l’Aquitaine

Éco durable

Éco durable

Agriculture biologique en France

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Biblio Manager

Nouveau magazine trimestriel : Midi gourmandMagazine des saveurs du Sud édité par le pôle édi-tions de Midi  Libre, Midi Gourmand est  réalisé  parDidier Thomas-Radux, Christelle Zamora, des pigisteset des journalistes des rédactions de Midi Libre. Tri-mestriel, composé de 115 pages entièrement consa-crées  aux  arts  culinaires  en  Languedoc-Roussillonet en Aveyron, propose de nombreux reportages, desrencontres insolites, une ribambelle de recettes, des

rubriques fournies et surtout un carnet de bonnes adresses à nul autrepareil.Diffusé dans toute la région Languedoc-Roussillon et l’Aveyron depuiscet  été  seulement, Midi  Gourmand  double  sa  périodicité  pour  sortirquatre fois par an. Entre les parutions, la rédaction a décidé de tenirson public en haleine avec ce blog où vous trouverez de petites et degrandes histoires du terroir et de la gastronomie. Le site :  www.midili-bre.com

Guide 2011 Rhône Alpes « Les acteurs du Management »5 500 références, 2 600 décideurs nommés, 1 000 PDG, DG, directeursrégionaux, 800 DRH, 400 directeurs de la communication, 200 profes-sionnels du management et de la gestion des RH, … L’outil indispen-sable des professionnels du management en Rhône-AlpesPour commander : www.acteursdeleconomie.com

Un guide pour les marchés publics

Non,  les marchés  publics  ne  sont  pas  uniquementréservés aux grandes structures. Oui, les TPE/PMEpeuvent s’attaquer aux marchés publicsLes CCI d’Alsace ont publié un guide pour inciter lesentreprises à s’attaquer aux marchés publics, un po-tentiel de business important. Un guide de 27 pagesfoisonnant d’informations, d’outils et de conseils dé-diés à la commande publique. Un vaste sujet traité àtravers un guide synthétique et opérationnel, articulé

autour de dix rubriques : les Fondamentaux, Ciblez vos marchés, Ré-pondre à un marché public, Financez vos marchés... Déboulonner lesidées reçues des chefs d’entreprise, démontrer que les marchés publicssont accessibles aux TPE et PME et montrer les bénéfices d’une telledémarche en terme d’image, de diversification de chiffre d’affaires etd’enrichissement de références.Un guide pour démystifier les marchés publics et donner aux PME etTPE des opportunités de croissance et de pérennité en se développantsur de nouveaux marchésPour voir le guide cliquez ici (

Rapport biennal 2010 « Indicateurs de sciences et de technologies »de l’Observatoire des Sciences et Techniques Il s’agit d’ un ouvrage de référence utilisé par  les spécialistes depuisprès de 20 ans. Il s’adresse également à tous ceux qui sont curieux demieux connaître le paysage français et international de la recherche etde l’innovation, et d’en mesurer les évolutions. Une première versiontéléchargeable est disponible au format PDF (en version intégrale oupar partie) : 

http://www.obs-ost.fr/fr/le-savoir-faire/etudes-en-ligne/travaux-2010/rap-port-biennal-edition-2010.html>L’ouvrage est disponible en librairie ou directement chez l’éditeur (Eco-nomica) courant janvier 2011.L’édition 2010 présente des indicateurs S&T portant sur :· La France etses  régions  (Partie  I),·  L’Europe,  ses Etats-membres  et  ses  régions(Parties  II),· Les grandes zones du monde et ses principaux acteurséconomiques et scientifiques (Partie III).La rubrique « Regards sur…. » présente des éléments d’éclairage spé-cifiques (les publications scientifiques de l’Ile de France, la spécialisation technologique des pays européens, l’internationalisation de la techno-logie mesurée  par  les  brevets  en  co-inventions…)Le Rapport  2010compte  250  tableaux  d’indicateurs  commentés,  illustrés  par  plus  de100 figures. Pour toute demande d’informations sur le Rapport de l’OST: [email protected]

La crise et nos territoires : premiers impactsC’est le rapport de Laurent Davezies commandé par l’AdCF et la Caissedes Dépôts (CDC), cette étude est accessible au format électroniqueen libre téléchargement sur le site Internetde l’AdCF. «L’analyse portesur les 323 zones d’emploi (définition Insee 1994) de la province et surl’Île-de-France considérée comme une seule et même zone d’emploi.Pour l’AdCF et la CDC, «les analyses présentées permettent de com-prendre certains ressorts des économies locales et des territoires, dedéceler  leurs  fragilités, mais aussi  les amortisseurs de choc dont  ilsdisposent, ainsi que les relais de croissance sur lesquels ils pourrontfonder leurs stratégies de développement à long terme. De nombreusescartes ou données statistiques leur permettront de se situer et de secomparer à d’autres territoires analogues».Le rapport : http://ht.ly/3pp45

Guide économique de Normandie : 21ème éditionLa Normandie expliquée sous le spectre de l’économique. Voici le pariun peu fou lancé il y a maintenait plus de 20 ans par ce qui était alors« l’agence PTC ». Aujourd’hui maison d’édition, l’ouvrage constitue l’undes fleurons de ses collections. Cette année encore, le Guide Econo-mique de Normandie est édité (et imprimé en Normandie…) à 25 000exemplaires. « Nous réalisons un véritable travail rédactionnel et d’ana-lyse afin de présenter au mieux les secteurs qui composent notre terri-toire », détaille la rédactrice en chef du guide. Véritables marques defabrique, les notices du Guide Economique mettent en avant les princi-pales  caractéristiques  des  filières  régionales  et  permettent  une  pré-sentation chiffrée de notre  région. Notons également que pour cetteédition 2010, l’équipe rédactionnelle a fait le choix de mettre en avantles entreprises qui ont fait le choix d’investir et ainsi de se positionnerrésolument dans une logique de sortie de crise.

Renouveler les espaces publics des stations littorales

L’espace public est au cœur de l’offre d’une destina-tion touristique. Il constitue davantage qu’un simpleespace  de  déambulation  et  de  consommation  deservices.  Il  représente  la station dont  il définit à  lafois les caractéristiques fonctionnelles et paysagères.Dans  un  contexte  de  diversification  des  pratiquestouristiques, les stations sont désormais soucieuses

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de s’adapter aux nouvelles demandes des clientèles, et ce à  traversdes produits nouveaux et des espaces réaménagés.Convaincu de l’importance de la qualité de ces espaces publics pourl’image des stations touristiques, ATOUT FRANCE a souhaité y consa-crer un ouvrage. Ce document s’adresse aux acteurs publics et privés de l’aménagementdes stations du littoral et d’ailleurs : les gestionnaires de stations touris-tiques (élus, décideurs publics locaux et techniciens) et les acteurs dudomaine de l’équipement, les professionnels du tourisme et de l’amé-nagement du territoire, les bureaux d’étude et cabinets de conseil enaménagement, les associations d’usagers…Cet ouvrage sera en vente: en version PDF au prix de 40 € TTC sur www.atout-france.fr En versionpapier au prix de 45 € TTC sur www.ladocumentationfrancaise.fr

Intelligence Economique et collectivités territorialesEditions Ellipses – 2010Auteurs : Rémy février – Patrice RaymondDes stratégies innovantes pour une meilleure valorisation des ter-

ritoiresCet  ouvrage  constitue  véritablement  la  première  décli-naison de  l’  Intelligence Economique à destination descollectivités territoriales. Simultanément tributaires de mu-tations sociétales majeures ainsi que d’un environnementéconomique et  institutionnel de plus en plus complexe,ces dernières doivent  inventer de nouveaux modes devalorisation de leurs territoires. Le contexte institutionnelet financier actuel des administrations publiques locales

impose aux « décideurs de nouveaux impératifs conjuguant vision stra-tégique du développement, gestion opérationnelle des moyens et intérêtgénéral. L’appropriation et l’adaptation des outils et concept de l’Intelli-gence Economique dans ses aspects défensifs (sécurité des systèmesd’information)  et  prospectifs  (appréhension  des mutations,  veille,  in-fluence, optimisation financière, etc.), offrent aux élus locaux, l’oppor-tunité d’élaborer de nouvelles méthodes d’action à moindre coût, afinde relever les nouveaux défis qui s’imposent à eux. » Ce livre de 2010,tout nouvellement sorti, permet aux «rresponsables de collectivités etdécideurs locaux soucieux de comprendre les mutations actuelles descollectivités locales mettre en place une véritable stratégie de valorisationdes territoires. Divisé en deux grandes parties, le livre répond surtoutaux besoins majeurs dans le domaine de la cybercriminalité En effetune grosse moitié, dont un bon tiers s’avérant très technique, est dédiéeà cette discipline. Elle donne un contenu très défensif autour de la sé-curité  des  systèmes  d’information  dans  les  collectivités  territoriales.Cette partie 1 traite de la détection des menaces pesant tant sur  lesSystèmes d’ Information (SI) que sur les élus à travers les risques juri-diques encourus en cas de défaut de sécurisation du SI.La  deuxième  partie,plus  intéressante,  aborde  la  prospective.  Cettepartie identifie les évolutions majeures touchant les collectivités territo-riales et, par voie de conséquence, les mutations s’opérant dans l’évo-lution du rôle des élus.  Il souligne bien  la nécessaire adaptabilité del’élu face aux nouvelles évolutions managériales devant un citoyen deplus en plus consommateur. L’aspect Intelligence Territoriale au servicedes élus locaux qui peut apporter des potentiels d’amélioration en don-nant un contenu méthodologique et opérationnel à travers la définitiond’un plan d’action stratégique de valorisation territoriale peut paraitreun peu court.

L’atout de ce livre réside dans sa structuration d’un triptyque «organi-sation  des  collectivités  territoriales/rapport  aux  citoyens/SI  (analyseThierry Hau)

Les contrats des collectivités localesCollection Classeurs avec mise à jour n°285Un ouvrage de M Philippe Schmidt  et Mme Laure Thierry  N°1/ janvier2011-  468 Pages ISBN13 : 978-2-35295-124-7La matière des contrats des collectivités  locales subit des évolutionsmajeures  du  fait  de  l’inventivité  des  pratiques  d’une  part  et,  d’autrepart, du champ toujours plus important pris par la réglementation en cedomaine, au détriment sans doute de la liberté contractuelle. Cet ouvrage a vocation :- à clarifier la matière par une présentation synthétique du régime dela passation et de l’exécution de ces contrats ;- à fournir un outil de référence en explorant chaque type de contrat ;- à procurer une aide aux praticiens à travers la fourniture de modèlesd’actes et de contrats.Son objectif est également de donner des outils aux collectivités pourprévenir  les  risques  liés  à  ces  contrats.  Il  présente  tout  d’abord  lesprincipes généraux. Il passe ensuite en revue les formes les plus usitées(marchés et délégations de service public, mandat divers, contrats avecles agents, contrats relatifs aux biens immobiliers, subventions, garantiesd’emprunt). Alliant les règles et l’usage, il présente en appui une sériede modèles de contrats dans ces différents domaines, que chaque col-lectivité pourra utiliser en les adaptant à sa propre situation. 

Le guide du manager territorial – Faire plus avec moins184 Pages – 69 eurosUn ouvrage de M Laurent Boghossian janvier 2011  - 184 Pages – N°666

À une époque où les réductions budgétaires sontlégions et où le nombre de recrutements se réduitcomme peau de chagrin, les collectivités locales etleurs managers sont désormais confrontés au défisuivant : fournir un meilleur service public avec desressources en constante réduction.Ce « Guide du manager territorial » vous proposed’apprendre à créer une organisation auto-appre-nante, de développer votre vision, de connaître vos

propres valeurs ainsi que celles de vos agents, afin que, même si  lebudget ou le recrutement ne sont pas au rendez-vous, le service publicsoit quand même rendu.

Être un bon manager, ce n’est pas prendre des décisions plaisantespour tous. C’est juste prendre des décisions visant un intérêt général eten assumer les conséquences. Pour aller au bout du « faire plus avecmoins », il faudra que les managers territoriaux fassent preuve de cou-rage et de détermination. Ils devront prendre des risques, mais c’est àce prix-là que pourront être injectés sens et motivation dans le cœur deleurs agents.

Et vous, serez-vous prêt à prendre ces risques ? Cet ouvrage est  làpour vous y aider. 

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Régions

La PME de Mulhouse est désormais majoritairement détenue par des actionnaires alsaciens.

DMC Arts du Fil (Mulhouse) redevientalsacien grâce à des investisseurs lo-caux qui ont racheté 43 % des parts àKrief Group qui avait lui-même rachetél’entreprise il y a environ 20mois . LaPME de Mulhouse se porte plutôt bien.Elle est le leader mondial du fil à bro-der

Financièrement, l’opération est limitée.Psychologiquement, son impact est fort: depuis 18 mois aux mains de son re-preneur, Krief Group — dont on sait lesdéboires avec la SAIC VelcorexConcord — DMC est dés-ormais détenu à 53 % pardes actionnaires alsaciens: 10 % pour le manage-ment, 43 % pour des inves-tisseurs régionaux dontÉdouard Hubsch, FrancisMuller et Thierry Bigler.Krief reste présent à hau-teur de 47 %.

Pour Dominique Poile, pré-sident de DMC (336 sala-riés), l’opération étaitprévue : « À l’origine, Kriefavait 100 %, mais il étaitprévu qu’il tombe à 65 %,puis à 55 %, et donc cette fois47 % en cédant ses parts auxactionnaires alsaciens et au manage-ment. Il ne s’agissait pas, en aucunefaçon, de le mettre en minorité mais derespecter un programme. » Louis Pe-tiet, le patron de Krief, va-t-il demeurerchez DMC ? « Aujourd’hui, sa volontéest clairement de rester. »L’AGE de DMC a également choisi de

renforcer le capital par l’incorporationde 4 M€ de réserves, pour le porter à 5M€ et avec un solde de réserve de1,7M€ « Une société qui fait 60 M€ dechiffre d’affaires avec un capital de 5M€ et de 1,7 M€ de réserve, ce n’estpas complètement déraisonnable ! »

Comment interpréter cette « renationa-lisation » alsacienne ? « DMC est his-toriquement mulhousien. On revientplus clairement à ces racines et le faitd’avoir à nos côtés des fonds d’inves-tissements alsaciens témoigne de notre

volonté de nous dé ployer à partir deMulhouse, qui restera le siège social etle principal site de production. » Soit diten passant, l’assemblée générale ex-traordinaire des actionnaires de DMChier, à Illzach, a également choisi derenforcer le capital de la société en vo-tant l’incorporation de 4 M€ (millions

d’euros) de réserves, portant ce capitalà 5 M€. « Une société qui fait 60 M€ dechiffre d’affaires avec un capital de5 M€, ce n’est pas complètement dérai-sonnable ! »A fortiori, si elle n’est pas endettée et,pour l’instant, autofinance sa crois-sance : en 2009 et 2010, le groupe de-vrait investir plus de 2,5 M€ dans sondéveloppement.

« On ne croit pas aux miracles ! »Ce retour au bercail sanctionne un bilan

économique effective-ment prometteur. Lesprévisions de chiffred’affaires et de résultatspour le premier semes-tre sont officiellement enligne avec le budget2010 et en progressionpar rapport au premiersemestre 2009. Lesventes devraient grim-per de 57,1 M€ en 2009à 61 M€ cette année.Les résultats qui sont de6,6 M€ en 2009 devraitêtre supérieur à 7 M€ en2010.

Les fonds propres attei-gnaient 8,3 M€ à fin avril,

devraient dépasser les 10 M€ en find’annéeSurtout, note Dominique Poile, lesfonds propres atteignaient 8,3 M€ à finavril, soit le niveau prévu à fin juin, etdevraient dépasser les 10 M€ en find’année. À rapprocher des 6,6 M€ derésultat net enregistrés en 2009. « Rien

Dominique Poile avec une de ses collaboratrices dans l’usine mulhousienne. Photo Darek Szuster

Alsace

DMCretour au bercail alsacien

relocalisation

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n’est jamais acquis, mais on est enligne avec notre tableau de marche quiprévoyait, la première année, destabiliser le business avec unemasse salariale moins élevée, puis,dans les 18 mois, de déployer desactions permettant de retrouver dela croissance. Certes, elle est mo-deste, mais on ne croit pas au mi-racle sur un marché aussi matureque le nôtre. » Dominique Poile aprofité de l’assemblée généralepour rappeler l’ambition du groupe: à partir de sa position de leadermondial du fil à broder, se dévelop-

per dans deux nouveaux univers, lamaison et la personne, pour étoffer l’of-

fre de l’entreprise dans le secteur dubien-être. Par le biais d’acquisitions et

sous réserve de procéder avecmesure, en privilégiant des affairesde l’ordre de 2 M€ de chiffre d’af-faires à raison d’une acquisition paran dès 2011 et durant les quatreprochaines années. Premièreétape, le rachat, courant 2009, dela marque Fillawant, spécialiste duruban et de la société CharlesCraft, spécialiste américain destoiles à broder.(RE/Jacques Prosthttp://goo.gl/nlkRb)

Régions

1850, Un  des  enfants  de  Jean DOLLFUS  (1800-1887)  aurait  rapporté  d’unstage à Manchester, en Angleterre le «mercerisage»(cette version desfaits pose débat : selon une autre source, le mercerisage aurait été intro-duit chez DMC par un certain Wilhem vers 1847)Le mercerisage a été nventé par  le chimiste John MERCER : plongédans la soude caustique, le fil devient solide et brillant La devise de DMC devient»D’un fil si fin, on tisse un grand ouvrage» (ou: d’un simple fil, une œuvre d’art est née). Le fil de coton, rendu brillant par la mercerisation, peut concurrencer lefil de soie et les DOLLFUS décident de s’engager dans cette diversifica-tion et de produire industriellement du fil mercerisé pour ouvrages dedames.DMC crée la 1ère machine au monde à merceriser le fil. . DMCoffre la plus grande gamme de fils au monde et compte 100 comptoirs àl’étranger. Le fil ne se vend à l’époque ni par bobine ni par échevette :des colporteurs débitent le fil à la demande de la cliente dans les villages Jean DOLLFUS (1800-1887), dirigeant de l’entreprise et philanthrope,crée des Cités Ouvrières, qui serviront de modèles à celles qui serontconstruites  partout  par  la  suite.  Les maisons  individuelles  (DMC  enconstruit 1.060 entre 1850 et 1885) sont vendues à crédit aux membresdu personnel L’affaire DESCAMPS se scinde en Auguste DESCAMPS et DESCAMPSL’AINÉ 1855DMC est déclarée Hors Concours à l’Exposition Universelle de Paris, etJean DOLLFUS est nommé membre du jury1856L’affaire des KOECHLIN devient K.B.C. (KOECHLIN BAUMGARTNER &Cie), les usines d’impression à rouleaux emploient 5.000 personnes etacquièrent une réputation mondiale. En 1864, ils auront une médaille d’orà l’Exposition Universelle de Paris. 1859Achat de la 1ère machine à imprimer à 8 couleurs.Suppression du tissage à bras au profit du tissage mécanique

1884Création à Dornac, rattaché à la ville de Mulhouse depuis 1914, des so-ciétés Th. de Dillmont, et Comptoir Alsacien de Broderie.La maison BRÜSTLEIN & Cie installe dans le bâtiment de Th. De Dillmontun atelier d’imprimerie, qui sera racheté par DMC en 1888 et deviendraen 1970 les Arts Graphiques DMC 

1886, Thérèse de DILLMONT (Theresa Maria Josefa DILLMANN VON DILL-MONT), née le 28 octobre 1846, aristocrate viennoise, déjà membre del’Académie de la Broderie de l’impératrice Marie-Thérèse, s’associe àJean DOLLFUS. Elle fonde une école de broderie à Dornach, près deMulhouse, avec le soutien de DMC. Elle est l’auteur d’une Encyclopé-die des Ouvrages de Dames, de près de 800 pages, publiée en 1886 etvendue dans 17 pays, à 2 millions d’exemplaires 1887Décès de Jean DOLLFUS. Lui succèderont ses petits fils, comme AlfredENGEL et F. ENGEL GROS (1843-1918), et le gendre de ce dernier E.DUVILLARD (1859-1918) 

1923Transformation en Société Anonyme de droit français, et orientation dela production presque exclusivement sur le fil à coudre, les fils de coton,lin et soie pour broderie, tricot et crochet, sous la marque DMC 

1928La société emploie 9.000 personnes et produit 6.500 tonnes de fils paran. Plus de 100 nouveaux comptoirs de vente, succursales, dépôts etagences seront établis, sur tous les continents

1949Le capital de DMC dépasse le milliard de francs. KBC se redresse aprèsla guerre, sous la direction de Hans STÖSSEL. Avec 18 Millions DM dechifrres d’affaires c’est la première société d’impression sur tissus en Eu-rope 

ANNÉES 1950Implantation en Amérique latine

quelques dates-repères de DMC

Les nouveaux bâtiments de DMC, de 1812, lithograhie d'après un dessin de J. Pedraglio en 1855.

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50 ans et 850 salariés

L’entreprise jurassienne Bel s’estimplantée à Évron il y a tout juste50 ans. Depuis 1976, elle y produitle Mini Babybel..L’usine de produc-tion et de conditionnementd’Évron fêtait dernierement ses50 ans. 90 salariés étaient em-ployés dans les premiers lo-caux, en 1960. Deux produitsy étaient alors conçus : les Ba-bybel 200 g et les Bonbel. LeMini Babybel voit le jour en1976. Son poids - 20 g -, sa co-quille de cire rouge et son goûten font progressivement l’une descinq « marques coeur » du groupeBel, avec la Vache qui rit, Boursin,Kiri et Leerdammer.L’entreprise évronnaise compte ac-tuellement 850 salariés. Parmi les700 embauchés en contrat à duréeindéterminée, 400 travaillent en fa-brication, 200 en emballage et unecentaine en maintenance et dansles services administratifs. C’est ledeuxième employeur privé de lacommune, après les abattoirs So-copa.

1 milliard de Mini Babybel sort deses lignes de production, chaqueannée. 650 000 litres de lait sonttraités chaque jour pour créer, dansle même laps de temps, 4 à 5 mil-lions de fromages. Le site expédieainsi 400 tonnes de Mini Babybel -nature, cheddar, chèvre et emmen-tal - par semaine.Ces chiffres en font le site de pro-duction le plus important du groupe

Bel pour le Mini Babybel. « Évronest pôle excellence sur le Mini Ba-bybel »,

indique Gérard Pedeville, directeurde l’usine. Cela permet à l’usineévronnaise de transmettre son sa-voir-faire aux trois autres sites deproduction implantés à Sablé-sur-Sarthe, aux États-Unis et en Slo-vaquie.

Son histoireMini Babybel® naît pour sa part en1976 en France et fait sensation surle marché du fromage. Le public

découvre Babybel® dans une nou-velle version miniature irrésistiblequi peut se consommer à tout mo-ment et en toute occasion. C’est unvéritable pionnier qui crée un nou-veau marché, celui des mini fro-mages, grâce à toutes ses qualités.Il prend rapidement son essor in-ternational. Aujourd’hui, Mini Baby-bel® est consommé dans de nom-breux pays, et près des trois quartsdes Mini Babybel® sont consom-

més hors de France.La gamme Mini Babybel® estpartout adaptée aux spécificitéslocales. La famille Mini Babybel® necesse de s’agrandir depuis lacréation de la marque.En 1991, tout le bon goût de

Mini Babybel est décliné en ver-sion allégée (deux fois moins de

matière grasse) : Mini Babybel®Light rejoint la gamme.

En 1997, un nouveau Mini Baby-bel® vient agrandir la famille, dansun premier temps au Royaume-Uni: le Mini Babybel® à l’Emmental quiest repérable grâce à sa coquejaune et dont le goût, délicatementfruité, convient à la fois aux petitset aux grands.À partir de 2000, les recettes à suc-cès de Mini Babybel® sont dé-clinées en de multiples nouvellesversions : Mini Babybel® auChèvre, Mini Babybel® au Cheddar,Mini Babybel® au Cheddar Light etMini Babybel® Olives. À partir de2006, Mini Babybel® continue d’in-nover sur certains marchés eu-ropéens en lançant des variétésoriginales en éditions limitées quise renouvellent tous les 6 mois :Mini Babybel® Brebis Olive, TomateBasilic ou encore Gouda Cumin.

Mini BabyBel50 ans et 850 salariéshistoire

Franche Comté

Un milliard de mini-fromages ronds sont consomméschaque année. Mais savez-vous où le dit petit fromage est produit ?

Le Mini Babybel est un fromage dit de pâte pressée.

Son affinage, débuté à l’usine, se poursuit sous sa coque de cire.

Ici le Babybel rose, sponsor de l’équipede France de Rugby

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De la production à l’expédition

Le site Bel d’Évron s’étend sur8,5 ha. Il comprend le site de fabri-cation Évron 1. Les Mini Babybelen sortent par un conduit aérienlong de 800 m. Ils sont alors condi-tionnés et expédiés dans le site an-nexe, Évron 2. Cette extension,ajoutée en 1999, a été réalisée surun ancien site de Socopa. S’yajoute, sur 1,5 ha, une stationd’épuration.

Le Mini Babybel est un fromage ditde pâte pressée. Son affinage, dé-buté à l’usine, se poursuit sous sacoque de cire. Chaque fromage estcontrôlé visuellement par des opé-rateurs puis par des caméras quicontrôlent 12 fromages par se-conde. Sur les procédés de fabri-

cation, l’entreprise cultive l’art de ladiscrétion.

35 % du marché en France

Le Mini Babybel s’exporte, à 90 %,vers les pays européens : Alle-magne, Grande-Bretagne, Bel-gique, Espagne... La France repré-sente à elle seule 35 % du marchéglobal du petit fromage rond. Pré-sent sur le territoire américain avec

les marques Mini Babybel et Vachequi rit, le groupe a recentré ses ob-jectifs il y a trois ans. « Aux États-Unis et au Canada, notre expansionaugmente de 30 % par an », détailleAntoine Fiévet, président directeurgénéral du groupe Bel.

2,2 milliards de chiffres d’affaires

Réalisé en 2009 par l’ensemble dugroupe Bel. Difficile de savoir àquelle hauteur y participe le sitemayennais. « Tous produits confon-dus, nous atteignons les 400 000tonnes par an, ajoute Antoine Fiévet.Environ 22 000 tonnes sortent dusite d’Évron. » Soit 18 % de la pro-duction globale du groupe.

L’industrie fromagère tient sa pépite !

BRETAGNE

Une petite entreprise qui monte 

Début décembre, l’association Relais Habi-tat 22 a décerné le trophée de l’Habitat àl’entreprise coastarmoricaine TyCoat.  Basée à Plestin-les-Grèves, cettejeune société propose des alternatives auxméthodes de construction traditionnelles,avec notamment sa dernière création :la maison écologique sur «technopieux»,une forme de maison sur pilotis

CHAMPAGNE ARDENNE

Gusiée se développe dans l’Aube

Avec ses 80 salariés et un chiffre d’affairesjugé « stable » à 14 millions d’euros, l’indus-triel consolide son activité dans le départe-ment aubois avec une nouvelle unité de6 000 mètres carrés à Romilly-sur-Seine,distante d’une vingtaine de kilomètres dupremier site. Née d’un partenariat entre lamétallerie Gusiée et CR Bâti, la nouvelleentreprise, appelée ACR Métal, produit de-puis le début janvier des charpentes métal-liques.

HAUTE NORMANDIE

Palace Parfums : le bout du tunnel pourles salariées

Le Conseil des Prud’hommes de Dieppe enSeine-Maritime a donné raison le 31 dé-cembre 2010, soit huit ans après le démé-nagement impromptu de leur usine, à 47des 75 salariées de Palace Parfums qui exi-geaient le paiement de leurs heures supplé-mentaires et de leurs heures de travaildissimulé. Calculés en fonction de chaquecas, les dédommagements vont de 10 000à 20 000 euros, estime maître Marie-PierreOgel, l’avocate des plaignantes.

Chaque fromage est contrôlévisuellement par des opéra-

teurs puis par des caméras quicontrôlent 12 fromages par se-conde. Sur les procédés de fa-

brication, l’entreprise cultivel’art de la discrétion

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Flash Région

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Sophia Antipolis a présenté récem-ment le portail de recrutement«www.sophiaantipolis-careers.com» à l’occasion du Salon euro-péen des carrières de la recherche«Research»

Co-créé par la start-up sophipoli-taine MAC2C et la CCI de NiceCôte d’Azur, le site «www.so-phiaantipoliscareers.com» est leportail officiel de recrutement et destages de Sophia Antipolis.

Ce portail permet aux directions RHdes entreprises des secteurs IT etsciences du vivant de la technopoleazuréenne de recruter de manièreinnovante et interactive. Ainsi lesentrées en contactavec de nouveaux talents à traversle monde, s’en trouvent facilitées.Cette innovation répond aux enjeuxde croissance et de renouvellementdes compétences de Sophia Anti-polis, bassin d’emploi leader dansles nouvelles technologies avecdéjà plus de 30 000 profils haute-ment qualifiés.

Un portail de recrutement inter-actif et sur-mesure

Il se concentre sur les besoins dessecteurs des technologies de l’in-formation, des télécommunications,de la biotechnologie et du secteurpharmaceutique. Il a été réaliséavec les Directions Ressources Hu-

maines des entreprises sophipoli-taines, telles Amadeus, Sopragroup, Virbac, Galderma, Supralog,SAP ainsi que de l’INRIA et des La-boratoires Genevrier.

Son principe :

offrir un service de diffusion entemps réel d’offres d’emploi et destage sur mobiles tout en ajustantau plus près les compétences descandidats aux besoins spécifiquesdes entreprises.

Il recense d’un côté une base dedonnées employeurs, qui définis-sent de façon détaillée leurs cri-tères de sélection et d’affinités pourla fonction requise et de l’autre, unebase de données de candidats

ayant précisé, sans CV, sous formede fiche, leurs qualifications profes-sionnelles, personnelles et lespostes qu’ils recherchent. Le sys-tème permet alors de diffuser enmode « push » (emails et SMS) eten temps réel, d’une part les offresd’emplois les plus pertinentes auxcandidats, d’autre part les compé-tences les plus adaptées aux entre-prises.

Pierre Lafon, fondateur de MAC2C,témoigne : « cet outil offre un tripleavantage : un anonymat préservégrâce au contact direct, un ciblageaffiné qui évite la consultation d’of-fres d’emploi par des personnesaux profils inadéquats, et donc ungain de temps important pour lesemployeurs et les candidats ».

Jean-Charles Amoroz, Responsa-ble de ce projet à la CCI de NiceCôte d’Azur précise« Les compétences clés qui consti-tuent le contenu du site, ont été dé-finies avec les DRH et recruteursdes entreprises ; ce qui permetd’être en phase avec leurs vrais be-soins » Grâce à ce portail RH 2.0, le terri-toire va pouvoir renforcer un vivierd’expertises en constante progres-sion.Le site : www.sophiaantipolis-ca-reers.com

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www.sophiaantipolis-careers.com :

Pierre Lafon, fondateur de MAC2C (àgauche) et Jean-Charles Amoroz étaient pré-sents au titre de l'e-DRH en octobre à SAME2010 à Sophia Antipolis. © Jean-Pierre Lar-gillet,

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À l’Aise Breizh, est une petite entreprise qui ne craint pas la crise.Cette PME morlaisienne n’en finit plus de grandir.

A l’Aise Breizh :une story à la bigoudene

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En 1996, lors d’une soirée de Bretons ex-patriés, Erwann Créac’h et son pote Xa-vier Richard, alias El Globos, refont lemonde. L’un est intermittent du specta-cle, l’autre est dessinateur. Les deuxhommes se lancent un défi fou. . Al’époque, tout le monde vendait du Tris-kell ou du Genn Ha Du.» Erwann et Xa-vier prennent le parti de tournerl’imaginaire breton à la dérision et defaire marrer les Bretons en exagérantleurs travers, dont la bouteille. La Bre-tagne, ce n’est pas que ça. C’est aussi laculture, la fête, les bistrots. J’ai glissé àmon pote : pourquoi ne pas créer unegamme de tee-shirts qui pourrait illustrerça ? »

L’aventure commence. El Globos, quibosse sur les Vieilles Charrues, souhaiteconserver son statut de travailleur indé-pendant. Mais il sera le dessinateur attitréde la marque. Erwann, avec un petit em-prunt achète une petite machine d’im-pression et se met à écumer les marchésbretons.

« Au début, c’était compliqué car lesbanques ne voulaient pas suivre. Je nepouvais pas ouvrir de magasins. Monpremier salaire, je l’ai eu au bout de 4 ansd’activité. »

Mais l’homme a une nouvelle idée degénie. Il encadre ses tee-shirts et orga-nise des vernissages « des arrosagesplutôt ! » dans les bars. « On appelait çala tournée générale car on faisait le tourde la Bretagne. C’était vraiment avant-gardiste. » Tellement novateur que desjournalistes parisiens, en vadrouille dansle coin, écrivent des papiers dans la

presse nationale. Aussitôt, l’entreprisedécolle.

Une story à la bigoudene

La marque, elle, naît en 1998 sous lecoup de plume délirant d’El Globos. « Ila dessiné un Breton qui dormait dans unhamac suspendu entre deux menhirs. »Le fameux À l’Aise Breizh fait un carton.Dans la foulée, El Globos invente l’her-mine et la bigoudène, devenue l’effigiede la marque.

Entre les marchés, les festivals et la bou-tik, l’activité augmente de manière expo-nentielle. Pour Erwann qui travailleencore 6 mois de l’année comme techni-cien lumière à Paris, ça devient intena-ble. «Un jour, j’étais au Zenith, accrochéà un harnais à 12m de hauteur et j’ai reçuune commande par téléphone. Là, je mesuis dit qu’il fallait choisir !»

En 2006, le chiffre d’affaires d’A L’AiseBreizh atteint deux millions d’euros. Ilprogresse de 30% tous les ans. Plus de200 000 pièces transitent chaque année,un flux qui permet à la société d’employer17 personnes au siège et dans les bou-tiks. Après Morlaix, c’est Roscoff qui aouvert en 2000, puis Quimper en 2001.Ont suivi Lorient, Vannes, Brest etRennes. PLus recemment, Saint Martindes Champs, Lannion, Pont l’Abbé etNantes ( mai09). Par ailleurs plus de 70distributeurs mettent du ALB en rayon.

Depuis le chiffre d’affaires explose, Er-wann implante des boutiques à Roscoff,Quimper, Lorient, Vannes, Brest,Rennes... Douze ans plus tard, À l’AiseBreiz surfe toujours sur la vague du suc-cès. Leurs fringues se portent désormaisjusqu’au bout du monde (RE/MP)

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Bretagne

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success story

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Au cours du premier semestre 2010, la Chine est devenuele premier partenaire de la Bretagne», annonçait récemment Anne-Marie Idrac, lors d’un déplacement en Cornouaille.

Au cours du premier semestre, lesexportations françaises ont pro-gressé de 10%. Dans le mêmetemps,elles augmentaient de 13%en Bretagne. Madame Idrac se ren-dait récemment chez Tuffigo-Rapi-dex (Saint-Evarzec) qui réalise35% de son chiffre d’affaires à l’ex-port, notamment vers la Russie etla Chine. Elle s’était précédemmentrendue aux chantiers Piriou deConcarneau. Le chantier qui pro-duit à 25% pour l’export, réalise lamoitié de son chiffre d’affaires àl’étranger.

Le PIB chinois a crû de +10% enmoyenne pendant les 10 dernièresannées et s’est maintenu à +8,7%en 2009 malgré la crise. Côtéconsommation, celle des ménagesa augmenté de 10% en 2006, selonla Banque Mondiale. Avec de telsrésultats, l’Empire du Milieu attire etconstitue un important partenaireéconomique pour la Bretagne. En2008, il représentait à lui seul 10%des importations bretonnes, pourun montant annuel de 862 millionsd’euros et 1,47% de ses exporta-tions avec 174 millions d’euros. LaChine se placait ainsi au 2e rangdes importations régionales et au12e rang pour ce qui est des expor-tations. Le matériel électroniquetient une bonne place dans ceséchanges puisque ce secteur re-présentait 45% de l’import et 20%de l’export. Viennent ensuite l’agro-alimentaire avec 30% des exporta-tions et le textile avec 15% des

importations.

Travailler avec les chinois : pren-dre le temps de se comprendre

« Pour travailler avec les Chinois, ilest tout d’abord essentiel de pren-dre le temps de s’approprier leursschémas de pensée. Vous pourrezensuite adapter vos propositions àleurs priorités et à leurs politiques,

si, bien sûr, cela va dans le sens devos intérêts. C’est ce que nousavons réussi à faire pour Airbus enaugmentant la part de marché de9% à 50% en 3 ans,» affirme Jean-Michel Bellier.

Ce dernier parle couramment leChinois Mandarin et travaille avecla Chine depuis les années 70 (Elf,Airbus pour lequel il a créé une fi-liale, et enfin pour BAE Systems,premier groupe de défense euro-péen) Et pour bien comprendre sespartenaires chinois, la seule solu-tion selon lui est« de passer beau-coup de temps avec eux et de

rentrer en intimité. Ils finissent parexpliquer des choses qu’on auraitmis des mois à comprendre seul ».Passer du temps avec ses parte-naires chinois permet aussi decréer une relation amicale, condi-tion sine qua non aux relationscommerciales. C’est pour cela quele contrat signé, qui a tant d’impor-tance aux yeux des Français, n’apas beaucoup de valeur en Chine.La parole donnée compte plus.

Il semblerait donc qu’avec le tempsla coopération économique pro-gresse, renforcée par l’adoption auniveau national de protocoles sani-taires et de formalités douanièresde moins en moins contraignantes.Des entreprises bretonnes se sontd’ailleurs bien implantées dans laprovince du Shandong et y expor-tent leur savoir-faire.

Quelques exemples :Agroalimentaire

Sur le plan économique, la coopé-ration s’est en priorité développéedans le domaine de l’agriculture etde l’élevage. La société bretonneEvialis (alimentation animale), ins-

Export :la Chine premier partenaire de la Bretagne

international

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Bretagne

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Pour travailler avec les Chinois, il est toutd’abord essentiel de

prendre le temps de s’approprier leurs schémas de pensée.

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tallée dans le Shandong depuis1994, a ouvert une unité de produc-tion moderne près de la ville deQingdao début 2008. On peut citerégalement la société bretonne Eu-rolap (génétique lapine) qui amonté une société de joint-ventureavec la société chinoise Kangda.

Gestion des ressources et pro-tection de l’environnementUn nouvel espace de travail et decoopération s’ouvre entre la Bre-tagne et le Shandong : celui del’économie des ressources (éner-gie, eau, foncier) et de la protectionde l’environnement. La croissanceéconomique très rapide de la Chinea provoqué des pollutions et unepression sur les ressources aux-quelles les autorités et entreprisesdu Shandong entendent s’attaquer.L’expérience de la Bretagne, no-tamment dans la gestion intégréedes zones côtières, intéresse toutparticulièrement son partenaire chi-nois.

NautismeLa coopération se développe aussidans la filière nautique, avec no-tamment pour objectif d’aider la fi-lière de la province chinoise à sestructurer en favorisant l’importa-tion d’équipements nautiques. Plu-sieurs PME bretonnes ont cherchéet trouvé des débouchés pour leursproduits en Chine, via la Provincedu Shandong, comme Plastimo(Lorient - compas), Bic Sport(Vannes - kayaks et planches àvoile).La Bretagne semble montrer la voiedans les relations franco-écono-miques sino françaises.(M.Paulet)

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La crise économique a davantage touché les régions du Nord-Est en termes d’em-ploi, et principalement les régions industrielles. Les régions du Sud, dont l’activité estorientée vers le tertiaire, ont été les plus préservées. Le Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, la Bretagne et les Pays de la Loire, jusque-là dans une dynamique positive,n’ont pas pour autant été épargnés par la crise.(Extraits –article INSEE Première Mai 2010)

Les régions du Nord-Est,comme la Franche-Comté,la Lorraine, la Picardie, laChampagne-Ardenne et laBourgogne sont celles quiont le plus perdu d’emploisavec la crise : la perte d’em-plois a été supérieure à 5 %entre le début 2008 et la fin2009. À l’opposé, les ré-gions du Sud comme leLanguedoc-Roussi l lon,Midi-Pyrénées, Provence-Alpes - Côte d’Azur (Paca)et l’Aquitaine ont moinssouffert de la crise que lesautres régions : 2 % à 3 %d’emplois ont été perdus.Ces régions étaient aupara-vant dans une dynamiquetrès positive.

Signes de fragilité dans certaines régions en croissance

Entre début 2008 et fin 2009, lePoitou- Charentes, Rhône-Alpes, laBretagne et les Pays de la Loire ontperdu entre 3,4 % et 5 % de leursemplois. Ces régions avaient pour-tant connu entre 2002 et 2006 unecroissance de l’emploi plus rapide(+ 2,6 %) que la moyenne nationale(+ 1,5 %)..

Île-de-France : impact modéréde la crise

Avec une baisse de l’emploi de 2,7% entre le début 2008 et la fin2009, soit un point de moins que lamoyennenationale, l’Île-de-France a mieuxrésisté à la crise que ce que l’on au-rait pu anticiper. Entre 2008 et2009, 115 000 emplois ont été per-dus dans cette région, soit 20 %des pertes nettes d’emplois sur lapériode en France, alors que l’Île-de-France représente 25 % desemplois salariés marchands fin2009. Le commerce et les services

marchands ont été plustouchés en Île-de-Franceque dans les autres ré-gions : respectivement 16% et 37 % des pertesd’emplois concernent cessecteurs. Un quart des em-plois perdus en Île-de-France se situent quant àeux dans l’industrie…

Régions industrielles :plus exposées

Entre le1er trimestre 2008et le 4e trimestre 2009, 600000 emplois du secteurmarchand ont été perdusen France, dont 240 000emplois dans l’industrie(hors intérim) et 180 000

emplois intérimaires. Parmi cesemplois intérimaires perdus, 63 %se situaient dans l’industrie. Les ré-gions industrielles ont été parmi lesplus touchées par la crise. LaFranche-Comté, laChampagne-Ar-denne, la Picardie, l’Auvergne, l’Al-sace, la Haute- Normandie, laLorraine, les Pays de la Loire, laBourgogne, la Basse-Normandie etle Centre ont perdu 340 000 em-plois industriels depuis 2002, dontun tiers pendant la seule période2008-2009. (Stève Lacroix, divi-sion Statistiques régionales(INSEE)

Régions :conséquences de la crise sur l’emploi

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