Upload
amena-head
View
30
Download
2
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Gestion des exploitations agricoles ( génétique ). Evaluation du programme d’élevage actuel contre la toxicité du Cuivre chez le Bedlington terrier. Docquier dorothée Schleich laetitia Vanier Jean-charles. Introduction Maladie autosomale récessive - PowerPoint PPT Presentation
Citation preview
Gestion des exploitations agricoles ( génétique)
Evaluation du programme d’élevage actuel
contre la toxicité du Cuivre chez le Bedlington terrier.
Docquier dorothéeSchleich laetitiaVanier Jean-charles
Introduction
• Maladie autosomale récessive
• Incapacité à excréter cuivre
• Âge d’apparition: 2-6 ans
• 2 phases: - période d’ accumulation ( pas de symptômes) - Crise hémolytique : ictère, hburie, Methbèmie, faiblesse, anorexie, fièvre, anémie, dyspnée,…
Présentation et Objectifs
- 1° janvier 2000 :Programme d’éradication de l’intoxication au Cu
=> uniquement les homozygotes non porteurs admis à la reproduction
- objectifs:
Impact sur la diversité génétique de la race La sélection d’une sous-partie de la population originale va-t-elle
aggraver la variation génétique , déjà faible au départ ?
Matériels et Méthodes:
1° étape- test de routine: test utilisant un marqueur de séquence microsatellite
disponible pour détecter animaux sensibles à la toxicité du Cu. Ce
marqueur ( allèle 2 : CO4107) se fixe sur l’allèle délétère => on peut isoler les anx Homozygotes sains
- On analyse 2 groupes:
Population Originale Population Séléctionnée
n= 23 CN 9 Homozygotes Sains
10 Hétérozygotes Porteurs4 Homozygotes Atteints
n=24 CN
24 Homozygotes Sains
2° étape:
- Dans chaque groupe, pour chaque animal: prise de sang + EDTA
- On analyse pour ces 2 populations: la variation génétique des allèles au
niveau de 18 loci
- Extraction du DNA et lecture pour chaque anl du: nombre et type d’ allèle pour chacun des 18 loci ou microsatéllites
Technique: * extraction du DNA
* amplification par PCR
* éléctrophorèse sur gel
* analyse sur gel de la taille des fragments
Critères d’utilisation des 18 loci:
- indépendants et non-liés entre eux
- utilisés lors des tests de paternité: permet d’exclure un éventuel
risque de parenté
3°étape: traitement des résultats
Expl: toutes les analyses ont été faites pour chaque animal
=> G-stat( programme informatique) ramène les résultats par locus.
Par conséquent, par locus et par population, on obtient:
- nombre d’allèles
- fréquence allélique ( pour chaque locus)
- fréquence des Hétérozygotes observée ( H0)
- fréquence des Hétérozygotes attendue ( He)
- Fl ( coefficient d élevage)
+ distance génétique
+ test d’attribution
Exemple:
Locus:
FH123
Nb d’allèles:
Allèle 1
Allèle 2
Fqce
Allèlique:
0,85
0,15
H0
0,30
He
0,26 (2.0,85.0,15)
CPH2 Allèle 1
Allèle 2
Allèle 3
0,02
0,87
0,11
0,17 0,23
Fl
-0,18
0,25
Explications:
• Fl= 1- (Ho/He)
Fl >0
1- (Ho/He) >0
1>( Ho/He)
He>Ho
Il y a moins d’hétérozygotes pour ce locus que ce qui est normalement prévu => pour ce même locus , il y a beaucoup plus d’homozygotes
Quand Fl >0 : homozygotes
Quand Fl < 0 : hétérozygotes
• Test d’ attribution:
- Pour chaque anl, on calcule la fqce de chaque allèle pour chaque locus dans les 2 populations MAIS sans prendre en compte l’ animal que l’on veut tester dans le comptage.
- Puis on analyse son génotype et on regarde vers quelle population son profil se rapproche le plus.
Résultats:
Pas de difference significative entre les valeurs moyennes: -du nbre d ‘allèles - de la fqce allélique(à chque locus)
- des Ho - des He - du Fl et de Fi
A l’observation des valeurs indiv de Fl des 2 groupes : il y a un peu plus de Fl <0 dans groupe sélectionné => un peu plus d ‘ hétérozygotes ( plus grande variation) que dans la population d ‘origine. En se basant sur la moyenne, nous ne pouvons pas observer de variations
mais si on analyse la déviation standard: elle est quand même un peu plus élevée ( peut-être pas « significativement » très différente)
Distance Génétique :
- spécifique pour un locus
- reflète le degré de ressemblance entre les allèles au niveau d’ un même locus pour ces 2 populations.
- + DG est élevée entre ces 2 pop., - elles ont d’ allèles en commun.
Dans l’ étude: DG= 0,06 ,ce qui est très faible => il n’y a donc pas de différences importantes au niveau des allèles de
chaque locus entre ces pop.
Dans le test d’attribution:
88% des homozygotes sains ont été correctement attribués dans le groupe duquel ils étaient vraiment d ‘origine et pas dans l’ autre.
Ceci veut dire que: le groupe des homozygotes sains s’ est déjà bien individualisé de la population d’ origine MAIS cela peut s ‘expliquer peut-être par la perte de 4 allèles au niveau de 4 loci.
Conclusions
- Forte ressemblance entre ces 2 pop.
- La variation génétique des 2 pop. est fort basse ( Ho= 0,41)
- La sélection ne change pas significativement la variation globale mais au cours du temps , si on sélectionne continuellement contre le gène de la toxicité au Cu, on finira par encore plus diminuer cette V.G dejà faible.
- En regard de cette étude, les éleveurs ont décidé de réintroduire les hétérozygotes pour la reproduction afin de maintenir la diversité de la race.
Quel usage feriez-vous des résultats en tant que V.T?
- avant la mise à la reproduction: faire test de routine pour detetecter les porteurs .
- Écarter les porteurs atteints de la reproduction
- Ne reproduire les porteurs sains ( hétérozygotes) qu’avec les homozygotes sains
Critiques:
la variation génétique fort basse car seulement 23 et 24 chiens => faible ( dans les autres études: Ho= 0,5-0,6)
Bien que pas très significatif: on observe quand même plus de valeurs individuelles Fl < 0 chez les homozygotes sains , il y aurait qd même un peu plus d’hétérozygotes et de diversité ( DS plus élevée).
Bibliographie
• Pihkanen S.,Vainola R.& Varvio S. characterizing dog breed differentiation with microsatellite markers. Animal genetics 27,343-6
• Yuzbasiyan-gurkan V., Blanton SH., Cao Y., Ferguson P., Li J. Venta P.j&Brewer G.J.Linkage of a microsatellite marker to the canine copper toxicosis locus in Bedlington Terriers
• Zajc I., Mellersh CS & Sampson J. Variability of canine microsatellites within and between different dog breeds. Mammalian Genome 8, 182-5
• B. Denis, Genetique et sélection chez le chien, 105-109
• D. Tagu, principes des techniques de biologie moléculaire, edition inra,
57-58;73