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Le marché fait relâche
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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Supplément à La Libre Belgique - N° - Semaine du 14 au 20 juillet 2011
PP.2-3
DIDIER
LEBR
UN/PHO
TONE
WS
LEMARCHÉ
FAITRELÂCHE
Vacances d’été Question time AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.
Mettre fin à un contrat debail de résidenceprincipale. p. 4
Comme le marché, La LibreImmo fait une pause estivalepour un retour le 18 août.
JFER
pp > 5-11
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
2 Le dossier SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
l Conjoncture l Prix de vente
Le march é reprend son souffle
hQuinze mois durant, les Belges sesont gavés de brique. Au cours du 2e
trimestre, ils se sont offert une pausedigestive, qu’ils prolongeront sur le 3e
trimestre, avant de s’y remettre fin decette année.
hEn moyenne et au final, reprise desouffle comprise, les prix del’immobilier n’augmenteront pas plusque l’inflation.
Analyse Charlotte Mikolajczak
L’IMMOBILIER, ÇA MONTE ET ÇA BAISSE. TOUT LEMONDE sait ça. Il n’empêche, à moyen terme, et c’estce que confirment tous les analystes, il ne stagne jamais : les remontées sont toujours supérieures aux reculs. A long terme, le prix suit une tendancehistoriqueauminimum indexée sur l’inflation. Traduction : pourpeu qu’il ait été acheté à sa juste valeur, un bien nebaisse jamais.En Belgique, sur le moyen comme sur le long terme,
la brique fait toujours beaucoupmieuxque l’inflation :entre 1953 et 2010, les prix des maisons d’habitationont été multipliés par 41,5 (+6,75%/an), les prix à laconsommation n’ayant fait qu’un petit “x 7,1”(+3,51%/an). “Tout dépend des périodes”, précise PaulDeWael, du bureau de consultance Stadim, qui pointe lestrois autres grands paramètres qui déterminent l’évolution des prix que sont le pouvoir d’achat, les tauxd’intérêt hypothécaires et leur durée (voir graphique).
La seule incertitude face à cette succession de mouvements haussiers et baissiers, c’est la durée des cycles. Qui peut varier d’une paire d’années à plus de dix
ans. Pour l’heure, à la mi2011, la grande question est desavoir si la hausse, qui a fait suite à la crise de 20082009,va encore se prolonger ou si le marché immobilier est arrivé à un nouveau sommet qu’il va devoir digérer. Et,question subsidiaire : combien de mois durera la digestion.Pour les agents immobiliers du réseau Trevi, la pause
semble être acquise. Son indice éponyme a chuté de prèsd’un point entre le premier et le deuxième trimestre, passant de 110,87 à 109,97. Un recul après 9 trimestres dehausse ininterrompue (depuis début 2009, – 3,26 points),euxmêmes précédés de plus d’un an de baisse des prix(2,04 points).Ce recul, le groupe Trevi l’apprécie comme une consoli
dation : “La consolidation de la raison.” Parce qu’il est “fortminime” et qu’il démontre “une nouvelle fois toute la maturité de notre marché immobilier”. La stabilisation actuellen’est en effet pas, selon lui, le fait d’un manque de demande ou d’offre, mais d’un équilibre entre acquéreurs etvendeurs. Des acquéreurs, toujours nombreux, qui nesemblent pas particulièrement craintifs face à la conjoncture économique, sociale et financière, et des vendeursqui jugent que la valeur obtenue atteint un niveau raisonnable. “Il y a beaucoup de candidats acquéreurs – beaucoupplus qu’en2010déjà très porteur –,mais également beaucoupde candidats vendeurs, précise Eric Verlinden, administrateur déléguédugroupe.Ce qui permet aumarché de reprendre son souffle”.
Combiende temps durera cette pause de consolidation ?Deux trimestres, à peine trois, selon Trevi. “Le 3e trimestresera du même tonneau que le 2e, mais on s’attend à une remontée des prix sur le 4e trimestre, poursuit Eric Verlinden.Du fait des achats de fin d’année pour raison fiscale qui dopent le marché.” Et d’évoquer, pour l’ensemble de l’année2011, une augmentation moyenne des prix de 3 à 4 %.“Soit une augmentation similaire à l’inflation, ditil. On nepeut donc parler de hausse réelle”.Bien entendu, si le flux des candidats acquéreurs venait
à s’arrêter, les prix baisseraient plus longtemps. Or, lestaux d’intérêt hypothécaires remontent… “Le niveau actueldes taux ne fait pas peur aux acquéreurs, jugeEricVerlinden.Les hausses précédentes n’ont en rien modifié la volonté d’acquérir, et sont désormais entérinées. Et il y a encore un peu demarge dans l’acceptation des hausses annoncées”. Mêmepour les revenusmoyens ? “Les deux régions sur lesquelles lapoussée de l’activité a été la plus marquée ces derniers moissont Bruxelles et le Namurois. Qui ne sont pas cataloguéeshaut de gamme. Au contraire, c’est dans le Brabant flamandet le Brabant wallon que l’évolution du nombre de transactions est la plus plate.”“Le crédit habitation dépenddes taux longs”, renchérit Kim
De Temmerman, Productmanager Crédit Habitation chezBNP Paribas Fortis, qui n’annonce aucun impact négatifimportant à court terme. Certes, les tarifs ont augmenté etpourraient encore s’intensifier. Mais pas de quoi stopperenmasse le flux des candidats acheteurs.
Un optimisme que ne partage pas spécialement l’Unionprofessionnelle du crédit. Sondernier baromètredu crédithypothécaire (juin 2011) présente toujours une courbehaussière,mais annonceun recul. “Par rapport à juin 2010,le nombre de crédits octroyés est encore en hausse (+6,61%).Mais le montant correspondant s’est toutefois comprimé(6,14 %), indique l’UPC, tout comme les demandes de crédit,aussi bien le nombre (8,44 %) que le montant (15,43 %)”.Même si, ajoute l’organisation, “la baisse des demandes decrédit et du montant des crédits hypothécaires octroyés doits’interpréter à la lumière des chiffres élevés de 2010 qui a étéune année exceptionnelle enmatière de crédit hypothécaire”.“Le fait que les montants empruntés diminuent enmoyenne
ne signifie pas spécialement que les prix de vente chutent, préciseKimDeTemmerman. Il y a beaucoup de crédits pour desrénovations,moins élevés que les crédits à l’acquisition ou à laconstruction, et ils tirent le total général à la baisse.” S’il convient queBNPParibas Fortis accuse aussi unebaisse dedemandes de crédit en juin, il y voit un phénomène de stabilisation. “Si on compare la production globale de cette annéepar rapport à celle de l’année dernière, on est et reste nettement audessus.”
“Il ne faut pas se leurrer : le marché est, pour l’heure, hésitant”, précise PaulDeWael. Sans vouloir se lancer dans despronostics, il pointe la hausse des taux d’intérêt hypothécaires et le manque d’optimisme à tout le moins d’assurance des consommateurs sur leur pouvoir d’achat. “Il fautattendre le mois de septembre pour voir plus clair, ditil.Maison ne prévoit pas d’augmentation des prix, plutôt une stagnation, voire même une diminution”.Alors ? Il faut… positiver : les aspirants propriétaires qui
arpentent le marché immobilier trouveront de moins enmoins de concurrents aux portes des biens mis en vente.Certes, ceux qui sont proposés au juste prix partiront toujours vite. Mais d’autres lots viendront grossir l’offre, quin’ont pas trouvé acquéreur ces derniers mois pour causede surévaluation et que leurs vendeurs accepteront enfinde lâcher.
Les Belges s’offrent une pause digestive après avoirmangé de la brique à satiété : les prix… stagnent.
Question d’appréciation
“Surfaits” hier, “raisonnables”aujourd’hui ? Dans son communiqué,Trevi indique qu’après la reprise connuedepuis deux ans, les valeurs obtenues ontatteint un niveau “raisonnable”. Or, lesprix d’aujourd’hui, même en léger recul,sont supérieurs à ceux d’avant la crise. Al’époque, pourtant, en 2006, 2007 et2008, on jugeait les prix excessifs. Ce qui,hier, était surfait, serait donc, aujourd’hui,raisonnable ? “Quand un marché explose,comme il l’a fait en 2006, 2007 et 2008, àcoup d’augmentations à deux chiffres, onpeut se poser la question “bulle ou réa-lité ?”, répond Eric Verlinden, administra-teur du groupe Trevi. La crise financière –et ce fut son élément positif – a permis deconstater que l’on n’était pas dans unebulle. Le marché ne s’est pas dégonflé, iln’a pas “débullé”. Les prix ont chuté, maisseulement de quelques pour cent (2 à 3 enmoyenne). On n’était donc pas, avant lacrise, dans un phénomène de surévalua-tion.”
France : ça segrippe aussih La hausse des prixmarque une inflexion.
LA BELGIQUEN’EST PAS LA SEULEà s’offrir une pause liée à la remontée des taux du crédit, au ralentissement du pouvoir d’achat et à ladégradation dumoral desménages.La France semble en être arrivée aumême point d’arrêt. Lors d’unerécente conférence de presse, lesprofessionnels de la FNAIM, laFédération nationale des agentsimmobiliers, ont dit s’attendre à unestabilisation des prix au secondsemestre, voiremême à une baisse.Cette inflexion devrait contenir lahausse du prixmoyen dumètrecarré entre 3 % et 6 % sur l’ensemblede l’année 2011, donc en dessous duniveau de 6,8 %, sur base annuelle(+8,6% pour les appartements,+5,0 % pour lesmaisons), enregistrésur le seul deuxième trimestre,estimetelle, se basant sur unéchantillon de 14 120 référencescollectées auprès de 1 347 agences.Après une progression de 25 % en2010, les volumes d’activité devraientmarquer un léger retrait. Etce, malgré le soutien apporté par le“PTZ +”, la nouvelle version du prêtà taux zéro aux primoaccédants,désormais accordé sans conditionde ressource.
La FNAIM reconnaît que lemarchécommence à se gripper, les prixayant retrouvé – voire pulvérisécomme à Paris – leur niveau recordatteint entre 2007 et 2008, avant lacrise financière. Mais elle écarte lerisque d’une bulle, en expliquantqu’“une surchauffe des prix, à l’imagedes hausses à deux chiffres observéesentre 2002 et 2005, n’est pas à craindre”. A l’appui de cette prédiction,elle constate une dégradation del’opinion des Français sur l’opportunité d’un achat immobilier : moinsd’un tiers d’entre eux (29 %) jugentla conjoncture actuelle favorable àl’achat d’un bien, contre 37 % audébut de cette année et 40 % enjanvier 2010, selon le baromètreFNAIMIfop. Au total, précise laFNAIM, la perception des Françaissur l’opportunité de réaliser debonnes affaires immobilières esttombée à son plus bas niveau depuisoctobre 2009. La conjoncture estplus propice à la vente d’un bienqu’à l’achat.C.M. (avec AFP et Reuters)
JEAN
-LUC
FLÉM
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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
3Le dossierSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
l Conjoncture l Prix de vente
Le march é reprend son souffle
ans. Pour l’heure, à la mi2011, la grande question est desavoir si la hausse, qui a fait suite à la crise de 20082009,va encore se prolonger ou si le marché immobilier est arrivé à un nouveau sommet qu’il va devoir digérer. Et,question subsidiaire : combien de mois durera la digestion.Pour les agents immobiliers du réseau Trevi, la pause
semble être acquise. Son indice éponyme a chuté de prèsd’un point entre le premier et le deuxième trimestre, passant de 110,87 à 109,97. Un recul après 9 trimestres dehausse ininterrompue (depuis début 2009, – 3,26 points),euxmêmes précédés de plus d’un an de baisse des prix(2,04 points).Ce recul, le groupe Trevi l’apprécie comme une consoli
dation : “La consolidation de la raison.” Parce qu’il est “fortminime” et qu’il démontre “une nouvelle fois toute la maturité de notre marché immobilier”. La stabilisation actuellen’est en effet pas, selon lui, le fait d’un manque de demande ou d’offre, mais d’un équilibre entre acquéreurs etvendeurs. Des acquéreurs, toujours nombreux, qui nesemblent pas particulièrement craintifs face à la conjoncture économique, sociale et financière, et des vendeursqui jugent que la valeur obtenue atteint un niveau raisonnable. “Il y a beaucoup de candidats acquéreurs – beaucoupplus qu’en2010déjà très porteur –,mais également beaucoupde candidats vendeurs, précise Eric Verlinden, administrateur déléguédugroupe.Ce qui permet aumarché de reprendre son souffle”.
Combiende temps durera cette pause de consolidation ?Deux trimestres, à peine trois, selon Trevi. “Le 3e trimestresera du même tonneau que le 2e, mais on s’attend à une remontée des prix sur le 4e trimestre, poursuit Eric Verlinden.Du fait des achats de fin d’année pour raison fiscale qui dopent le marché.” Et d’évoquer, pour l’ensemble de l’année2011, une augmentation moyenne des prix de 3 à 4 %.“Soit une augmentation similaire à l’inflation, ditil. On nepeut donc parler de hausse réelle”.Bien entendu, si le flux des candidats acquéreurs venait
à s’arrêter, les prix baisseraient plus longtemps. Or, lestaux d’intérêt hypothécaires remontent… “Le niveau actueldes taux ne fait pas peur aux acquéreurs, jugeEricVerlinden.Les hausses précédentes n’ont en rien modifié la volonté d’acquérir, et sont désormais entérinées. Et il y a encore un peu demarge dans l’acceptation des hausses annoncées”. Mêmepour les revenusmoyens ? “Les deux régions sur lesquelles lapoussée de l’activité a été la plus marquée ces derniers moissont Bruxelles et le Namurois. Qui ne sont pas cataloguéeshaut de gamme. Au contraire, c’est dans le Brabant flamandet le Brabant wallon que l’évolution du nombre de transactions est la plus plate.”“Le crédit habitation dépenddes taux longs”, renchérit Kim
De Temmerman, Productmanager Crédit Habitation chezBNP Paribas Fortis, qui n’annonce aucun impact négatifimportant à court terme. Certes, les tarifs ont augmenté etpourraient encore s’intensifier. Mais pas de quoi stopperenmasse le flux des candidats acheteurs.
Un optimisme que ne partage pas spécialement l’Unionprofessionnelle du crédit. Sondernier baromètredu crédithypothécaire (juin 2011) présente toujours une courbehaussière,mais annonceun recul. “Par rapport à juin 2010,le nombre de crédits octroyés est encore en hausse (+6,61%).Mais le montant correspondant s’est toutefois comprimé(6,14 %), indique l’UPC, tout comme les demandes de crédit,aussi bien le nombre (8,44 %) que le montant (15,43 %)”.Même si, ajoute l’organisation, “la baisse des demandes decrédit et du montant des crédits hypothécaires octroyés doits’interpréter à la lumière des chiffres élevés de 2010 qui a étéune année exceptionnelle enmatière de crédit hypothécaire”.“Le fait que les montants empruntés diminuent enmoyenne
ne signifie pas spécialement que les prix de vente chutent, préciseKimDeTemmerman. Il y a beaucoup de crédits pour desrénovations,moins élevés que les crédits à l’acquisition ou à laconstruction, et ils tirent le total général à la baisse.” S’il convient queBNPParibas Fortis accuse aussi unebaisse dedemandes de crédit en juin, il y voit un phénomène de stabilisation. “Si on compare la production globale de cette annéepar rapport à celle de l’année dernière, on est et reste nettement audessus.”
“Il ne faut pas se leurrer : le marché est, pour l’heure, hésitant”, précise PaulDeWael. Sans vouloir se lancer dans despronostics, il pointe la hausse des taux d’intérêt hypothécaires et le manque d’optimisme à tout le moins d’assurance des consommateurs sur leur pouvoir d’achat. “Il fautattendre le mois de septembre pour voir plus clair, ditil.Maison ne prévoit pas d’augmentation des prix, plutôt une stagnation, voire même une diminution”.Alors ? Il faut… positiver : les aspirants propriétaires qui
arpentent le marché immobilier trouveront de moins enmoins de concurrents aux portes des biens mis en vente.Certes, ceux qui sont proposés au juste prix partiront toujours vite. Mais d’autres lots viendront grossir l’offre, quin’ont pas trouvé acquéreur ces derniers mois pour causede surévaluation et que leurs vendeurs accepteront enfinde lâcher.
Les Belges s’offrent une pause digestive après avoirmangé de la brique à satiété : les prix… stagnent.
France : ça segrippe aussih La hausse des prixmarque une inflexion.
LA BELGIQUEN’EST PAS LA SEULEà s’offrir une pause liée à la remontée des taux du crédit, au ralentissement du pouvoir d’achat et à ladégradation dumoral desménages.La France semble en être arrivée aumême point d’arrêt. Lors d’unerécente conférence de presse, lesprofessionnels de la FNAIM, laFédération nationale des agentsimmobiliers, ont dit s’attendre à unestabilisation des prix au secondsemestre, voiremême à une baisse.Cette inflexion devrait contenir lahausse du prixmoyen dumètrecarré entre 3 % et 6 % sur l’ensemblede l’année 2011, donc en dessous duniveau de 6,8 %, sur base annuelle(+8,6% pour les appartements,+5,0 % pour lesmaisons), enregistrésur le seul deuxième trimestre,estimetelle, se basant sur unéchantillon de 14 120 référencescollectées auprès de 1 347 agences.Après une progression de 25 % en2010, les volumes d’activité devraientmarquer un léger retrait. Etce, malgré le soutien apporté par le“PTZ +”, la nouvelle version du prêtà taux zéro aux primoaccédants,désormais accordé sans conditionde ressource.
La FNAIM reconnaît que lemarchécommence à se gripper, les prixayant retrouvé – voire pulvérisécomme à Paris – leur niveau recordatteint entre 2007 et 2008, avant lacrise financière. Mais elle écarte lerisque d’une bulle, en expliquantqu’“une surchauffe des prix, à l’imagedes hausses à deux chiffres observéesentre 2002 et 2005, n’est pas à craindre”. A l’appui de cette prédiction,elle constate une dégradation del’opinion des Français sur l’opportunité d’un achat immobilier : moinsd’un tiers d’entre eux (29 %) jugentla conjoncture actuelle favorable àl’achat d’un bien, contre 37 % audébut de cette année et 40 % enjanvier 2010, selon le baromètreFNAIMIfop. Au total, précise laFNAIM, la perception des Françaissur l’opportunité de réaliser debonnes affaires immobilières esttombée à son plus bas niveau depuisoctobre 2009. La conjoncture estplus propice à la vente d’un bienqu’à l’achat.C.M. (avec AFP et Reuters)
JEAN
-LUC
FLÉM
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4 Conjoncture SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
l Convention de collaboration
Emplois durables pourconstruction durablehRégion wallonne et FédérationWallonieBruxelles se préoccupentdu manque de maind’œuvre dansla construction.
UNE CONVENTION CADRE 20102014 de collaboration enmatière de formation, d’insertionprofessionnelle et d’enseignement dans le secteur de la construction en Région wallonne eten Communauté française, a été signée fin desemaine dernière à Namur, en présence d’André Antoine, ministre de la Formation professionnelle, MarieDominique Simonet, ministrede l’Enseignement obligatoire et de Promotionsociale, Raymonde Yerna, représentante deJeanClaude Marcourt, ministre de l’Enseignement supérieur, et les partenaires sociaux.Il s’agit d’une nouvellemouture de la conven
tion approuvée par le gouvernement wallon etla Fédération WallonieBruxelles fin 2010 (àl’époque Communauté française). “On peut seréjouir de la diminution du chômage, mais on aquand même une frustration : le manque demaind’œuvre dans certains secteurs, comme celuide la construction”, explique André Antoine.Quatorzemétiers de la construction sont en pénurie. Parmi eux :maçon, plafonneur, couvreur,électricien, menuisier, technicien frigoriste,coffreur… “Or, c’est un grand pourvoyeur demaind’œuvre. Il faut la qualifier davantage”, estime Raymonde Yerna. MarieDominique Simonet s’est dite “heureuse” que l’Enseignementobligatoire et de Promotion sociale se soit associé à cette convention, “qui va s’articuler sur unemeilleure utilisation des ressources”.Cette convention sectorielle s’inscrit dans le
cadre du PlanMarshall 2.Vert. En remplissant àla fois l’axe un – le capital humain, en créant desemplois durables et de qualité – et l’axe cinq,dont la première alliance EmploiEnvironnement porte sur la construction et la rénovationdurable.
“La performance énergétique, sanitaire et environnementale des bâtiments constitue le défi deces 40 prochaines années […] Certaines compétences additionnelles doivent être maîtrisées. De nouvelles exigences apparaissent pour le choix desmatériaux, tantôt bio, éco ou durables. L’utilisationdes énergies renouvelables constitue un enjeu important. Panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, géothermie, pompes à chaleur, etc., sontautant de techniques que les professionnels de laconstruction sont appelés à maîtriser”, a soulignéMarc Lefebvre, président de la ConfédérationConstructionWallonne (CCW).La convention cadre comprendquatre domai
nes (déclinés en 12 axes) portant sur les référentiels métiers et la validation des compétences (1), l’information, la promotion et l’orientation vers lesmétiers du secteur (2), les places destages et le soutien à l’insertion (3), la formationdes demandeurs d’emploi et des travailleurs etun axe transversal “égalité des chances” (4).Les partenaires sociaux ont mis l’accent sur
trois difficultés : l’orientation, “qui doit commencer par une bonne information”, selon PierreCuppens, secrétaire général CSC Bâtiment, Industrie et Energie, les abandons en cours de formation et le faible taux d’insertion à l’issue deces formations.
“Des actions innovantes seront initiées pour pallier ces problèmes et le secteur de la construction anotamment voulu favoriser les collaborations entre acteurs de l’orientation, de la formation et del’insertion”, s’est réjoui Marc Lefebvre.La convention cadre a quelques projets phares
comme le démarrage d’une collaborationétroite entre le FOREM et l’IFAPME dans le domaine de l’alternance, la création de plateformes intégrées de la construction durable“Greenwal”, la reconnaissance des “Task Forceconstruction” mises en place au sein des directions régionales, et une stratégie de veille commune qui se concrétise par l’utilisation du siteInternet “veille construction” alimenté parl’ensemble des partenaires. (Belga)
Immo Brèves
Petite idée à creuserZillow est le nom d’un site Internet américain basé à Seattle,dans l’Etat de Washington(nordouest), créé en 2006 etdont l’objectif est de permettreaux futurs acquéreurs de sefaire une idée du marché immobilier. Il tient en effet à jourune base de données sur unparc de plus de 72 millions demaisons à travers le pays, données sur l’historique des prixde vente de ces logements, lestaxes locatives ou taxes immo
bilières locales, le potentiel locatif des immeubles concernés,etc. Cofondé par Richard Barton, créateurdu site Internet devoyages Expedia, Zillow a étélancé avec un investissementde32millionsdedollars. Et… selance en bourse. Le prix de l’introduction àWall Street du sited’évaluation immobilière a étéfixé entre 12 et 14 dollars paraction, ce qui valorise l’ensemble du groupe à environ400millions de dollars, pour lehaut de la fourchette. Zillowenvisage de placer 3,462 mil
lions d’actions communes, cequi lui permettrait de lever de41,5 à 48,5 millions de dollars.Zillow a précisé qu’il entendaitlever 5,5 millions de dollarssupplémentaires dans le cadred’un placement privé d’actionsen partenariat avec TechnologyCrossover Ventures. Revers dela médaille : l’entreprise a précisé qu’elle ne faisait pas encorede bénéfices. Elle a en effet enregistré une perte nette de865 000 dollars au cours dupremier trimestre de 2011.(AFP)
Question time
Comment mettre finà un contrat de bail?
Les parties peuvent conclure un bail ou deux contratssuccessifs d’une durée totale maximale de 3 ans. Lebail peut être renouvelé une seule fois. Le contratprend fin à l’échéanceprévue,moyennant un congéde3mois. Si aucun congé n’est notifié à l’échéance et si lelocataire reste dans les lieux sans opposition dubailleur, le bail se poursuit aux mêmes conditions. Ilest alors considéré comme un bail conclu pour 9 ansdès le départ. Pour le bail de 9 ans, si rien n’est prévu àson expiration, chaque partie peut mettre fin au contrat sans indemnité et sans motif. Il y a un congé aumoins 6 mois avant l’échéance. Aucune des parties nemet fin au contrat ? Le bail est alors prolongé pour 3ans aux mêmes conditions. Bien entendu, le bailleurpeutmettre fin au bail avant la fin du contrat pour occupation personnelle, pour travaux de reconstruction,rénovation ou transformation. Le congé est en générald’au moins 6 mois et il doit être motivé. Sans motif, ilexiste une indemnité équivalente à 9 ou 6 mois deloyer selon que le contrat prend fin à l’expiration dupremier ou du deuxième triennat. Les parties peuventcependant convenir d’exclure ou de limiter les facultés de résiliation anticipée du bailleur. Le locatairepeut mettre fin au bail à tout moment s’il notifie uncongé de 3 mois au bailleur. Il ne doit jamais motiverson congé. Le bailleur aura droit à une indemnité quiest variable. De manière générale, le délai de préaviscommence à courir le premier jour dumois qui suit lemois au cours duquel le préavis a été donné. Les parties peuvent aussi se mettre d’accord pour mettre finau contrat avant le terme convenu initialement.Mais ilest conseillé de le confirmer par écrit. Le précompteimmobilier afférent à l’immeuble loué ne peut jamaisêtre mis à la charge du locataire. En outre, si votre baila été conclu avant le 28 février 1991, mentionnezle àvotre notaire. D’autres règles pourraient s’appliquer àvotre contrat.
UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be.
Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique.Coordinationrédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations:Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis
Pierrard..Rédacteur en chef:Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens.Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (0032221127 64 - [email protected])
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5immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €
21-92057703-03
MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €
21-93557501-01
21-93584201-01
21-93588010-10
MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €
21-93588004-04
21-93587205-05
MAISONS À VENDREplus de 500.000 €
21-93068310-10
21-93588908-08
21-93588003-03
21-93588002-02
21-93068309-09
21-93584205-05
21-93587206-06
21-93587208-08
21-93585404-04
21-93570702-02
21-93584202-02
21-93588904-04
21-93585405-05
21-93588005-05
21-93585406-06
21-93587204-04
21-93588910-10
21-93584204-04
21-93588006-06
21-93588912-12
21-93587201-01
21-93587203-03
21-93588909-09
21-93588903-03
MAISONS À VENDREprix non précisé
21-93587202-02
21-93584203-03
21-93585407-07
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 125.000 à 250.000 €
21-93582409-09
21-93068301-01
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 250.000 à 375.000 €
21-93068302-02
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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 375.000 à 500.000 €
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
plus de 500.000 €
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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
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IMMEUBLESDE RAPPORT
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CHERCHEà acheter
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FRANCE
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DIVERSIMMOBILIER
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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles
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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO
RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBrabant
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