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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N° - Semaine du 14 au 20 juillet 2011 PP.2-3 DIDIER LEBRUN/PHOTO NEWS LE MARCHÉ FAIT RELÂCHE Vacances d’été Question time Annonces Dans ce supplément, 7 pages pour trouver le bien de votre choix. Mettre fin à un contrat de bail de résidence principale. p. 4 Comme le marché, La Libre Immo fait une pause estivale pour un retour le 18 août. JFER pp > 5-11

La Libre Immo du 14 juillet 2011

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Le marché fait relâche

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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N° - Semaine du 14 au 20 juillet 2011

PP.2-3

DIDIER

LEBR

UN/PHO

TONE

WS

LEMARCHÉ

FAITRELÂCHE

Vacances d’été Question time AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.

Mettre fin à un contrat debail de résidenceprincipale. p. 4

Comme le marché, La LibreImmo fait une pause estivalepour un retour le 18 août.

JFER

pp > 5-11

© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

l Conjoncture l Prix de vente

Le march é reprend son souffle

hQuinze mois durant, les Belges sesont gavés de brique. Au cours du 2e

trimestre, ils se sont offert une pausedigestive, qu’ils prolongeront sur le 3e

trimestre, avant de s’y remettre fin decette année.

hEn moyenne et au final, reprise desouffle comprise, les prix del’immobilier n’augmenteront pas plusque l’inflation.

Analyse Charlotte Mikolajczak

L’IMMOBILIER, ÇA MONTE ET ÇA BAISSE. TOUT LEMONDE sait ça. Il n’empêche, à moyen terme, et c’estce que confirment tous les analystes, il ne stagne ja­mais : les remontées sont toujours supérieures aux re­culs. A long terme, le prix suit une tendancehistoriqueauminimum indexée sur l’inflation. Traduction : pourpeu qu’il ait été acheté à sa juste valeur, un bien nebaisse jamais.En Belgique, sur le moyen comme sur le long terme,

la brique fait toujours beaucoupmieuxque l’inflation :entre 1953 et 2010, les prix des maisons d’habitationont été multipliés par 41,5 (+6,75%/an), les prix à laconsommation n’ayant fait qu’un petit “x 7,1”(+3,51%/an). “Tout dépend des périodes”, précise PaulDeWael, du bureau de consultance Stadim, qui pointe lestrois autres grands paramètres qui déterminent l’évo­lution des prix que sont le pouvoir d’achat, les tauxd’intérêt hypothécaires et leur durée (voir graphique).

La seule incertitude face à cette succession de mou­vements haussiers et baissiers, c’est la durée des cy­cles. Qui peut varier d’une paire d’années à plus de dix

ans. Pour l’heure, à la mi­2011, la grande question est desavoir si la hausse, qui a fait suite à la crise de 2008­2009,va encore se prolonger ou si le marché immobilier est ar­rivé à un nouveau sommet qu’il va devoir digérer. Et,question subsidiaire : combien de mois durera la diges­tion.Pour les agents immobiliers du réseau Trevi, la pause

semble être acquise. Son indice éponyme a chuté de prèsd’un point entre le premier et le deuxième trimestre, pas­sant de 110,87 à 109,97. Un recul après 9 trimestres dehausse ininterrompue (depuis début 2009, – 3,26 points),eux­mêmes précédés de plus d’un an de baisse des prix(­2,04 points).Ce recul, le groupe Trevi l’apprécie comme une consoli­

dation : “La consolidation de la raison.” Parce qu’il est “fortminime” et qu’il démontre “une nouvelle fois toute la matu­rité de notre marché immobilier”. La stabilisation actuellen’est en effet pas, selon lui, le fait d’un manque de de­mande ou d’offre, mais d’un équilibre entre acquéreurs etvendeurs. Des acquéreurs, toujours nombreux, qui nesemblent pas particulièrement craintifs face à la conjonc­ture économique, sociale et financière, et des vendeursqui jugent que la valeur obtenue atteint un niveau raison­nable. “Il y a beaucoup de candidats acquéreurs – beaucoupplus qu’en2010déjà très porteur –,mais également beaucoupde candidats vendeurs, précise Eric Verlinden, administra­teur déléguédugroupe.Ce qui permet aumarché de repren­dre son souffle”.

Combiende temps durera cette pause de consolidation ?Deux trimestres, à peine trois, selon Trevi. “Le 3e trimestresera du même tonneau que le 2e, mais on s’attend à une re­montée des prix sur le 4e trimestre, poursuit Eric Verlinden.Du fait des achats de fin d’année pour raison fiscale qui do­pent le marché.” Et d’évoquer, pour l’ensemble de l’année2011, une augmentation moyenne des prix de 3 à 4 %.“Soit une augmentation similaire à l’inflation, dit­il. On nepeut donc parler de hausse réelle”.Bien entendu, si le flux des candidats acquéreurs venait

à s’arrêter, les prix baisseraient plus longtemps. Or, lestaux d’intérêt hypothécaires remontent… “Le niveau actueldes taux ne fait pas peur aux acquéreurs, jugeEricVerlinden.Les hausses précédentes n’ont en rien modifié la volonté d’ac­quérir, et sont désormais entérinées. Et il y a encore un peu demarge dans l’acceptation des hausses annoncées”. Mêmepour les revenusmoyens ? “Les deux régions sur lesquelles lapoussée de l’activité a été la plus marquée ces derniers moissont Bruxelles et le Namurois. Qui ne sont pas cataloguéeshaut de gamme. Au contraire, c’est dans le Brabant flamandet le Brabant wallon que l’évolution du nombre de transac­tions est la plus plate.”“Le crédit habitation dépenddes taux longs”, renchérit Kim

De Temmerman, Productmanager Crédit Habitation chezBNP Paribas Fortis, qui n’annonce aucun impact négatifimportant à court terme. Certes, les tarifs ont augmenté etpourraient encore s’intensifier. Mais pas de quoi stopperenmasse le flux des candidats acheteurs.

Un optimisme que ne partage pas spécialement l’Unionprofessionnelle du crédit. Sondernier baromètredu crédithypothécaire (juin 2011) présente toujours une courbehaussière,mais annonceun recul. “Par rapport à juin 2010,le nombre de crédits octroyés est encore en hausse (+6,61%).Mais le montant correspondant s’est toutefois comprimé(­6,14 %), indique l’UPC, tout comme les demandes de crédit,aussi bien le nombre (­8,44 %) que le montant (­15,43 %)”.Même si, ajoute l’organisation, “la baisse des demandes decrédit et du montant des crédits hypothécaires octroyés doits’interpréter à la lumière des chiffres élevés de 2010 qui a étéune année exceptionnelle enmatière de crédit hypothécaire”.“Le fait que les montants empruntés diminuent enmoyenne

ne signifie pas spécialement que les prix de vente chutent, pré­ciseKimDeTemmerman. Il y a beaucoup de crédits pour desrénovations,moins élevés que les crédits à l’acquisition ou à laconstruction, et ils tirent le total général à la baisse.” S’il con­vient queBNPParibas Fortis accuse aussi unebaisse dede­mandes de crédit en juin, il y voit un phénomène de stabi­lisation. “Si on compare la production globale de cette annéepar rapport à celle de l’année dernière, on est et reste nette­ment au­dessus.”

“Il ne faut pas se leurrer : le marché est, pour l’heure, hési­tant”, précise PaulDeWael. Sans vouloir se lancer dans despronostics, il pointe la hausse des taux d’intérêt hypothé­caires et le manque d’optimisme à tout le moins d’assu­rance des consommateurs sur leur pouvoir d’achat. “Il fautattendre le mois de septembre pour voir plus clair, dit­il.Maison ne prévoit pas d’augmentation des prix, plutôt une stagna­tion, voire même une diminution”.Alors ? Il faut… positiver : les aspirants propriétaires qui

arpentent le marché immobilier trouveront de moins enmoins de concurrents aux portes des biens mis en vente.Certes, ceux qui sont proposés au juste prix partiront tou­jours vite. Mais d’autres lots viendront grossir l’offre, quin’ont pas trouvé acquéreur ces derniers mois pour causede surévaluation et que leurs vendeurs accepteront enfinde lâcher.

Les Belges s’offrent une pause digestive après avoirmangé de la brique à satiété : les prix… stagnent.

Question d’appréciation

“Surfaits” hier, “raisonnables”aujourd’hui ? Dans son communiqué,Trevi indique qu’après la reprise connuedepuis deux ans, les valeurs obtenues ontatteint un niveau “raisonnable”. Or, lesprix d’aujourd’hui, même en léger recul,sont supérieurs à ceux d’avant la crise. Al’époque, pourtant, en 2006, 2007 et2008, on jugeait les prix excessifs. Ce qui,hier, était surfait, serait donc, aujourd’hui,raisonnable ? “Quand un marché explose,comme il l’a fait en 2006, 2007 et 2008, àcoup d’augmentations à deux chiffres, onpeut se poser la question “bulle ou réa-lité ?”, répond Eric Verlinden, administra-teur du groupe Trevi. La crise financière –et ce fut son élément positif – a permis deconstater que l’on n’était pas dans unebulle. Le marché ne s’est pas dégonflé, iln’a pas “débullé”. Les prix ont chuté, maisseulement de quelques pour cent (2 à 3 enmoyenne). On n’était donc pas, avant lacrise, dans un phénomène de surévalua-tion.”

France : ça segrippe aussih La hausse des prixmarque une inflexion.

LA BELGIQUEN’EST PAS LA SEULEà s’offrir une pause liée à la remon­tée des taux du crédit, au ralentisse­ment du pouvoir d’achat et à ladégradation dumoral desménages.La France semble en être arrivée aumême point d’arrêt. Lors d’unerécente conférence de presse, lesprofessionnels de la FNAIM, laFédération nationale des agentsimmobiliers, ont dit s’attendre à unestabilisation des prix au secondsemestre, voiremême à une baisse.Cette inflexion devrait contenir lahausse du prixmoyen dumètrecarré entre 3 % et 6 % sur l’ensemblede l’année 2011, donc en dessous duniveau de 6,8 %, sur base annuelle(+8,6% pour les appartements,+5,0 % pour lesmaisons), enregistrésur le seul deuxième trimestre,estime­t­elle, se basant sur unéchantillon de 14 120 référencescollectées auprès de 1 347 agences.Après une progression de 25 % en2010, les volumes d’activité de­vraientmarquer un léger retrait. Etce, malgré le soutien apporté par le“PTZ +”, la nouvelle version du prêtà taux zéro aux primo­accédants,désormais accordé sans conditionde ressource.

La FNAIM reconnaît que lemarchécommence à se gripper, les prixayant retrouvé – voire pulvérisécomme à Paris – leur niveau recordatteint entre 2007 et 2008, avant lacrise financière. Mais elle écarte lerisque d’une bulle, en expliquantqu’“une surchauffe des prix, à l’imagedes hausses à deux chiffres observéesentre 2002 et 2005, n’est pas à crain­dre”. A l’appui de cette prédiction,elle constate une dégradation del’opinion des Français sur l’opportu­nité d’un achat immobilier : moinsd’un tiers d’entre eux (29 %) jugentla conjoncture actuelle favorable àl’achat d’un bien, contre 37 % audébut de cette année et 40 % enjanvier 2010, selon le baromètreFNAIM­Ifop. Au total, précise laFNAIM, la perception des Françaissur l’opportunité de réaliser debonnes affaires immobilières esttombée à son plus bas niveau depuisoctobre 2009. La conjoncture estplus propice à la vente d’un bienqu’à l’achat.C.M. (avec AFP et Reuters)

JEAN

-LUC

FLÉM

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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3Le dossierSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

l Conjoncture l Prix de vente

Le march é reprend son souffle

ans. Pour l’heure, à la mi­2011, la grande question est desavoir si la hausse, qui a fait suite à la crise de 2008­2009,va encore se prolonger ou si le marché immobilier est ar­rivé à un nouveau sommet qu’il va devoir digérer. Et,question subsidiaire : combien de mois durera la diges­tion.Pour les agents immobiliers du réseau Trevi, la pause

semble être acquise. Son indice éponyme a chuté de prèsd’un point entre le premier et le deuxième trimestre, pas­sant de 110,87 à 109,97. Un recul après 9 trimestres dehausse ininterrompue (depuis début 2009, – 3,26 points),eux­mêmes précédés de plus d’un an de baisse des prix(­2,04 points).Ce recul, le groupe Trevi l’apprécie comme une consoli­

dation : “La consolidation de la raison.” Parce qu’il est “fortminime” et qu’il démontre “une nouvelle fois toute la matu­rité de notre marché immobilier”. La stabilisation actuellen’est en effet pas, selon lui, le fait d’un manque de de­mande ou d’offre, mais d’un équilibre entre acquéreurs etvendeurs. Des acquéreurs, toujours nombreux, qui nesemblent pas particulièrement craintifs face à la conjonc­ture économique, sociale et financière, et des vendeursqui jugent que la valeur obtenue atteint un niveau raison­nable. “Il y a beaucoup de candidats acquéreurs – beaucoupplus qu’en2010déjà très porteur –,mais également beaucoupde candidats vendeurs, précise Eric Verlinden, administra­teur déléguédugroupe.Ce qui permet aumarché de repren­dre son souffle”.

Combiende temps durera cette pause de consolidation ?Deux trimestres, à peine trois, selon Trevi. “Le 3e trimestresera du même tonneau que le 2e, mais on s’attend à une re­montée des prix sur le 4e trimestre, poursuit Eric Verlinden.Du fait des achats de fin d’année pour raison fiscale qui do­pent le marché.” Et d’évoquer, pour l’ensemble de l’année2011, une augmentation moyenne des prix de 3 à 4 %.“Soit une augmentation similaire à l’inflation, dit­il. On nepeut donc parler de hausse réelle”.Bien entendu, si le flux des candidats acquéreurs venait

à s’arrêter, les prix baisseraient plus longtemps. Or, lestaux d’intérêt hypothécaires remontent… “Le niveau actueldes taux ne fait pas peur aux acquéreurs, jugeEricVerlinden.Les hausses précédentes n’ont en rien modifié la volonté d’ac­quérir, et sont désormais entérinées. Et il y a encore un peu demarge dans l’acceptation des hausses annoncées”. Mêmepour les revenusmoyens ? “Les deux régions sur lesquelles lapoussée de l’activité a été la plus marquée ces derniers moissont Bruxelles et le Namurois. Qui ne sont pas cataloguéeshaut de gamme. Au contraire, c’est dans le Brabant flamandet le Brabant wallon que l’évolution du nombre de transac­tions est la plus plate.”“Le crédit habitation dépenddes taux longs”, renchérit Kim

De Temmerman, Productmanager Crédit Habitation chezBNP Paribas Fortis, qui n’annonce aucun impact négatifimportant à court terme. Certes, les tarifs ont augmenté etpourraient encore s’intensifier. Mais pas de quoi stopperenmasse le flux des candidats acheteurs.

Un optimisme que ne partage pas spécialement l’Unionprofessionnelle du crédit. Sondernier baromètredu crédithypothécaire (juin 2011) présente toujours une courbehaussière,mais annonceun recul. “Par rapport à juin 2010,le nombre de crédits octroyés est encore en hausse (+6,61%).Mais le montant correspondant s’est toutefois comprimé(­6,14 %), indique l’UPC, tout comme les demandes de crédit,aussi bien le nombre (­8,44 %) que le montant (­15,43 %)”.Même si, ajoute l’organisation, “la baisse des demandes decrédit et du montant des crédits hypothécaires octroyés doits’interpréter à la lumière des chiffres élevés de 2010 qui a étéune année exceptionnelle enmatière de crédit hypothécaire”.“Le fait que les montants empruntés diminuent enmoyenne

ne signifie pas spécialement que les prix de vente chutent, pré­ciseKimDeTemmerman. Il y a beaucoup de crédits pour desrénovations,moins élevés que les crédits à l’acquisition ou à laconstruction, et ils tirent le total général à la baisse.” S’il con­vient queBNPParibas Fortis accuse aussi unebaisse dede­mandes de crédit en juin, il y voit un phénomène de stabi­lisation. “Si on compare la production globale de cette annéepar rapport à celle de l’année dernière, on est et reste nette­ment au­dessus.”

“Il ne faut pas se leurrer : le marché est, pour l’heure, hési­tant”, précise PaulDeWael. Sans vouloir se lancer dans despronostics, il pointe la hausse des taux d’intérêt hypothé­caires et le manque d’optimisme à tout le moins d’assu­rance des consommateurs sur leur pouvoir d’achat. “Il fautattendre le mois de septembre pour voir plus clair, dit­il.Maison ne prévoit pas d’augmentation des prix, plutôt une stagna­tion, voire même une diminution”.Alors ? Il faut… positiver : les aspirants propriétaires qui

arpentent le marché immobilier trouveront de moins enmoins de concurrents aux portes des biens mis en vente.Certes, ceux qui sont proposés au juste prix partiront tou­jours vite. Mais d’autres lots viendront grossir l’offre, quin’ont pas trouvé acquéreur ces derniers mois pour causede surévaluation et que leurs vendeurs accepteront enfinde lâcher.

Les Belges s’offrent une pause digestive après avoirmangé de la brique à satiété : les prix… stagnent.

France : ça segrippe aussih La hausse des prixmarque une inflexion.

LA BELGIQUEN’EST PAS LA SEULEà s’offrir une pause liée à la remon­tée des taux du crédit, au ralentisse­ment du pouvoir d’achat et à ladégradation dumoral desménages.La France semble en être arrivée aumême point d’arrêt. Lors d’unerécente conférence de presse, lesprofessionnels de la FNAIM, laFédération nationale des agentsimmobiliers, ont dit s’attendre à unestabilisation des prix au secondsemestre, voiremême à une baisse.Cette inflexion devrait contenir lahausse du prixmoyen dumètrecarré entre 3 % et 6 % sur l’ensemblede l’année 2011, donc en dessous duniveau de 6,8 %, sur base annuelle(+8,6% pour les appartements,+5,0 % pour lesmaisons), enregistrésur le seul deuxième trimestre,estime­t­elle, se basant sur unéchantillon de 14 120 référencescollectées auprès de 1 347 agences.Après une progression de 25 % en2010, les volumes d’activité de­vraientmarquer un léger retrait. Etce, malgré le soutien apporté par le“PTZ +”, la nouvelle version du prêtà taux zéro aux primo­accédants,désormais accordé sans conditionde ressource.

La FNAIM reconnaît que lemarchécommence à se gripper, les prixayant retrouvé – voire pulvérisécomme à Paris – leur niveau recordatteint entre 2007 et 2008, avant lacrise financière. Mais elle écarte lerisque d’une bulle, en expliquantqu’“une surchauffe des prix, à l’imagedes hausses à deux chiffres observéesentre 2002 et 2005, n’est pas à crain­dre”. A l’appui de cette prédiction,elle constate une dégradation del’opinion des Français sur l’opportu­nité d’un achat immobilier : moinsd’un tiers d’entre eux (29 %) jugentla conjoncture actuelle favorable àl’achat d’un bien, contre 37 % audébut de cette année et 40 % enjanvier 2010, selon le baromètreFNAIM­Ifop. Au total, précise laFNAIM, la perception des Françaissur l’opportunité de réaliser debonnes affaires immobilières esttombée à son plus bas niveau depuisoctobre 2009. La conjoncture estplus propice à la vente d’un bienqu’à l’achat.C.M. (avec AFP et Reuters)

JEAN

-LUC

FLÉM

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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Conjoncture SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

l Convention de collaboration

Emplois durables pourconstruction durablehRégion wallonne et FédérationWallonie­Bruxelles se préoccupentdu manque de main­d’œuvre dansla construction.

UNE CONVENTION CADRE 2010­2014 de col­laboration enmatière de formation, d’insertionprofessionnelle et d’enseignement dans le sec­teur de la construction en Région wallonne eten Communauté française, a été signée fin desemaine dernière à Namur, en présence d’An­dré Antoine, ministre de la Formation profes­sionnelle, Marie­Dominique Simonet, ministrede l’Enseignement obligatoire et de Promotionsociale, Raymonde Yerna, représentante deJean­Claude Marcourt, ministre de l’Enseigne­ment supérieur, et les partenaires sociaux.Il s’agit d’une nouvellemouture de la conven­

tion approuvée par le gouvernement wallon etla Fédération Wallonie­Bruxelles fin 2010 (àl’époque Communauté française). “On peut seréjouir de la diminution du chômage, mais on aquand même une frustration : le manque demain­d’œuvre dans certains secteurs, comme celuide la construction”, explique André Antoine.Quatorzemétiers de la construction sont en pé­nurie. Parmi eux :maçon, plafonneur, couvreur,électricien, menuisier, technicien frigoriste,coffreur… “Or, c’est un grand pourvoyeur demain­d’œuvre. Il faut la qualifier davantage”, es­time Raymonde Yerna. Marie­Dominique Si­monet s’est dite “heureuse” que l’Enseignementobligatoire et de Promotion sociale se soit asso­cié à cette convention, “qui va s’articuler sur unemeilleure utilisation des ressources”.Cette convention sectorielle s’inscrit dans le

cadre du PlanMarshall 2.Vert. En remplissant àla fois l’axe un – le capital humain, en créant desemplois durables et de qualité – et l’axe cinq,dont la première alliance Emploi­Environne­ment porte sur la construction et la rénovationdurable.

“La performance énergétique, sanitaire et envi­ronnementale des bâtiments constitue le défi deces 40 prochaines années […] Certaines compéten­ces additionnelles doivent être maîtrisées. De nou­velles exigences apparaissent pour le choix desma­tériaux, tantôt bio, éco ou durables. L’utilisationdes énergies renouvelables constitue un enjeu im­portant. Panneaux solaires thermiques et photo­voltaïques, géothermie, pompes à chaleur, etc., sontautant de techniques que les professionnels de laconstruction sont appelés à maîtriser”, a soulignéMarc Lefebvre, président de la ConfédérationConstructionWallonne (CCW).La convention cadre comprendquatre domai­

nes (déclinés en 12 axes) portant sur les réfé­rentiels métiers et la validation des compéten­ces (1), l’information, la promotion et l’orienta­tion vers lesmétiers du secteur (2), les places destages et le soutien à l’insertion (3), la formationdes demandeurs d’emploi et des travailleurs etun axe transversal “égalité des chances” (4).Les partenaires sociaux ont mis l’accent sur

trois difficultés : l’orientation, “qui doit commen­cer par une bonne information”, selon PierreCuppens, secrétaire général CSC Bâtiment, In­dustrie et Energie, les abandons en cours de for­mation et le faible taux d’insertion à l’issue deces formations.

“Des actions innovantes seront initiées pour pal­lier ces problèmes et le secteur de la construction anotamment voulu favoriser les collaborations en­tre acteurs de l’orientation, de la formation et del’insertion”, s’est réjoui Marc Lefebvre.La convention cadre a quelques projets phares

comme le démarrage d’une collaborationétroite entre le FOREM et l’IFAPME dans le do­maine de l’alternance, la création de platefor­mes intégrées de la construction durable“Greenwal”, la reconnaissance des “Task Forceconstruction” mises en place au sein des direc­tions régionales, et une stratégie de veille com­mune qui se concrétise par l’utilisation du siteInternet “veille construction” alimenté parl’ensemble des partenaires. (Belga)

Immo Brèves

Petite idée à creuserZillow est le nom d’un site In­ternet américain basé à Seattle,dans l’Etat de Washington(nord­ouest), créé en 2006 etdont l’objectif est de permettreaux futurs acquéreurs de sefaire une idée du marché im­mobilier. Il tient en effet à jourune base de données sur unparc de plus de 72 millions demaisons à travers le pays, don­nées sur l’historique des prixde vente de ces logements, lestaxes locatives ou taxes immo­

bilières locales, le potentiel lo­catif des immeubles concernés,etc. Co­fondé par Richard Bar­ton, créateurdu site Internet devoyages Expedia, Zillow a étélancé avec un investissementde32millionsdedollars. Et… selance en bourse. Le prix de l’in­troduction àWall Street du sited’évaluation immobilière a étéfixé entre 12 et 14 dollars paraction, ce qui valorise l’ensem­ble du groupe à environ400millions de dollars, pour lehaut de la fourchette. Zillowenvisage de placer 3,462 mil­

lions d’actions communes, cequi lui permettrait de lever de41,5 à 48,5 millions de dollars.Zillow a précisé qu’il entendaitlever 5,5 millions de dollarssupplémentaires dans le cadred’un placement privé d’actionsen partenariat avec TechnologyCrossover Ventures. Revers dela médaille : l’entreprise a pré­cisé qu’elle ne faisait pas encorede bénéfices. Elle a en effet en­registré une perte nette de865 000 dollars au cours dupremier trimestre de 2011.(AFP)

Question time

Comment mettre finà un contrat de bail?

Les parties peuvent conclure un bail ou deux contratssuccessifs d’une durée totale maximale de 3 ans. Lebail peut être renouvelé une seule fois. Le contratprend fin à l’échéanceprévue,moyennant un congéde3mois. Si aucun congé n’est notifié à l’échéance et si lelocataire reste dans les lieux sans opposition dubailleur, le bail se poursuit aux mêmes conditions. Ilest alors considéré comme un bail conclu pour 9 ansdès le départ. Pour le bail de 9 ans, si rien n’est prévu àson expiration, chaque partie peut mettre fin au con­trat sans indemnité et sans motif. Il y a un congé aumoins 6 mois avant l’échéance. Aucune des parties nemet fin au contrat ? Le bail est alors prolongé pour 3ans aux mêmes conditions. Bien entendu, le bailleurpeutmettre fin au bail avant la fin du contrat pour oc­cupation personnelle, pour travaux de reconstruction,rénovation ou transformation. Le congé est en générald’au moins 6 mois et il doit être motivé. Sans motif, ilexiste une indemnité équivalente à 9 ou 6 mois deloyer selon que le contrat prend fin à l’expiration dupremier ou du deuxième triennat. Les parties peuventcependant convenir d’exclure ou de limiter les facul­tés de résiliation anticipée du bailleur. Le locatairepeut mettre fin au bail à tout moment s’il notifie uncongé de 3 mois au bailleur. Il ne doit jamais motiverson congé. Le bailleur aura droit à une indemnité quiest variable. De manière générale, le délai de préaviscommence à courir le premier jour dumois qui suit lemois au cours duquel le préavis a été donné. Les par­ties peuvent aussi se mettre d’accord pour mettre finau contrat avant le terme convenu initialement.Mais ilest conseillé de le confirmer par écrit. Le précompteimmobilier afférent à l’immeuble loué ne peut jamaisêtre mis à la charge du locataire. En outre, si votre baila été conclu avant le 28 février 1991, mentionnez­le àvotre notaire. D’autres règles pourraient s’appliquer àvotre contrat.

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be.

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique.Coordinationrédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations:Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis

Pierrard..Rédacteur en chef:Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens.Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (0032221127 64 - [email protected])

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5immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €

21-92057703-03

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

21-93557501-01

21-93584201-01

21-93588010-10

MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

21-93588004-04

21-93587205-05

MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

21-93068310-10

21-93588908-08

21-93588003-03

21-93588002-02

21-93068309-09

21-93584205-05

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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LOFTSvente & location

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VIAGER

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MAISONSà louer

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APPARTEMENTSà louer

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 14 AU 20 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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IMMEUBLESDE RAPPORT

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CHERCHEà acheter

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ÉTRANGERà vendre

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LITTORALà louer

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LITTORALà vendre

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FRANCE

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COMMERCESà vendre

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DIVERSIMMOBILIER

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBrabant

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