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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°111 - Semaine du 7 au 13 juillet 2011 PP. 2-3 NICOLAS CASTESTS DES FAÇADES JARDINS ENVAHISSEMENT Conjoncture Question time Annonces Dans ce supplément, 7 pages pour trouver le bien de votre choix. Contrat de bail sur la résidence principale : ce qu’il faut savoir. page 4 L’Espagne compte un stock de près de 700 000 logements neufs ! page 4 D.R. PP > 5-11

La Libre Immo du 7 juillet 2011

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Envahissement des façades jardins

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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°111 - Semaine du 7 au 13 juillet 2011

PP.2-3

NICO

LASCA

STESTS

DESFAÇADES JARDINSENVAHISSEMENT

Conjoncture Question time AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.

Contrat de bail sur larésidence principale : cequ’il faut savoir. page 4

L’Espagne compte un stock deprès de 700000 logementsneufs ! page 4

D.R.

PP > 5-11

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2 Le dossier SEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

l Verduration

La végétalisation des im meubles se poursuith Partout en Europe, mais surtout auNord de celle­ci les jardins verticauxs’imposent dans les villes. Bienvenueentre verdure et convivialité.

LA VÉGÉTALISATION DES MURS, PHÉNOMÈNE en­core récent, permet à l’architecture, dans n’importequelle zone habitée, de rendre les espaces conviviaux.Il aura fallu du temps pour réagir à la mode du “toutbéton” qui avait commencé dans les années 1930quand ce matériaux s’implanta sur le marché euro­péen (on l’utilisait avant la guerre 1914mais avec par­cimonie dans le résidentiel et dans divers ouvragesd’art comme le pont du Jardin de Plantes de Grenoblequi date de 1855). Ce matériaux utilisé sous différen­tes techniques permit surtout de faire pousser destours d’appartements comme des champignons. NewYork ouChicago ne seraient pas ce qu’elles sont sans lebéton. Chez nous, il suffit de s’arrêter au carrefour del’Etoile à Ixelles pour prendre lamesure d’un tel déve­loppement. Certes on avait utilisé le béton dès l’épo­que romaine mais il disparut jusqu’à la fin duXVIIIe siècle pour réapparaître en Grande­Bretagne.Au XIXe siècle on l’utilisa pour des aqueducs, des

temples et des églises, en France et au pays de la reineVictoria. Certainesmaisons comme celle imaginée parl’architecte François Coignet à Saint­Denis près de Pa­ris, en 1853. Mais c’est une autre histoire. Le “tout bé­ton” a donc envahi nos villes comme par la suite le“tout à l’auto” allait allégrement ruiner des centres oudes périphéries de cités, dont la plus ardente porte enelles encore et pour toujours les stigmates d’un pré­tendu progrès mis en œuvre entre les années 1960et 1980. Impossible de ne pas penser à notre compa­triote Luc Schuitten sur un thème comme celui­ci.Quand il s’agit de concevoir une architecture qui re­donne une vie organique à des zones à forte densité depopulation dont les regards sont encombrés de signes,les nez de polluants et les oreilles de bruits sourds etconstants, l’architecte bruxellois offre des réponses.“Après plusieurs décennies de domination exclusive parl’automobile, le besoin de reconstruire le tissu urbain sefait particulièrement sentir. Dans le centre de nos villes, lepiéton doit pouvoir retrouver ses marques. La sensibilité

actuelle aux questions d’environnement fait de la réintro­duction du végétal une autre priorité évidente. Ces diver­ses considérations sont à l’origine du projet des jardinsverticaux”. Toute une part de son travail est établie surce qu’il appelle l’archiborescence.Mais la végétalisation ce n’est qu’une redécouverte.

Lemoulin ci­contre qui a perdu sa toiture et ses palles,pour devenir une habitation comme on en trouve unautre près de Limont, est l’exemple type d’une harmo­nieuse invasion d’ampélopsis sur des façades selon

une tradition fort ancienne. Il est situé à Destelbergenprès de Gand, non loin du château Succa. Maisonanglo­normandes et même châteaux du XIXe siècle fi­nissant furent de ce point de vue d’équivalents pointsd’accueils pour des plantes grimpantes. Le château deRonsevaal près de Alost bénéficie de la présence d’ungros arbuste qui n’est autre qu’une glycine, venuedonner à l’architecture une présence baroque sur desfaçades rigides et éclectiques de la fin du règne de Léo­pold II. Il est jusqu’aux poteaux d’éclairage public àservir de lieu d’accueil, toujours pour des glycines àLiège, par exemple, sur les “Terrasses”. Ce ne sont làque peu d’exemples de conquête de la nature sur lebâti (on ne détaillera pas les cités d’artistes à Paris,comme La Ruche qui date de 1902 au passage deDan­tiz dans le XVe arrondissement), juste pour illustrerune idée séculaire.Celle de la végétalisation vue par les architectes se

déploie dans un univers différent et est furieusementrécente au regard de l’histoire de l’architecture. Ils’agit de donner aux espaces publics citadins de la co­loration, de l’animation visuelle en trois dimensions,et un surplus d’écologie, sans oublier une touche depoésie et qui sait un fifrelin de plaisir à notre odorat.En général ce sont des sièges d’entreprises qui génè­rent ce genre de dispositif dont personne ne se plain­dra. Une ville comme Bruxelles pourrait instituer unetelle démarche comme elle le fait avec les pignonspeints demotifs tirés de la BD, ce qui réjouit les touris­tes et les badauds. Mais l’idée peut être véhiculée à lacampagne comme sur les autoroutes à l’instar d’unecoupole de magasin située sur une station d’essenceQ8 à hauteur de Aische­en­Refail (voir www.global­view.be.). Les autoroutes sont elles aussi des lieux de

végétalisation, très partielle évidemment, quand onregarde les murs antibruit disposés dans des périphé­ries de ville ou quand on veut isoler une voie de che­min de fer du réseau routier. Lors d’une conférence ré­cente, l’architecte et urbaniste américain de 39 ansMitchell Joachim (il travaille à New York) étonna sonauditoire en annonçant qu’“il ne fallait plus construiresamaison,mais la faire pousser, la cultiver, commeun jar­din. Comment ? En greffant des plantes puis en utilisantdes échafaudages contrôlés numériquement pour donnerla forme géométrique souhaitée aux végétaux. On obtientainsi une maison en quelques années, totalement organi­que et qui absorbe naturellement le carbone”. Les sitesinternet consacrés à cette jeune personnalité sontnombreux; le mieux est d’aller sur “www.terre­forme.org”.Pour en revenir à Luc Schuitten, signalons ce qu’il re­

garde comme la spécificité botanique de l’architecturevégétale et l’avenir du biomimétisme. L’architecte es­père avec raison “une approche nouvelle du design qui,en demultiples domaines, s’inspire de la logique des struc­tures naturelles, notamment celles du règne végétal, afinde développer des technologies et des stratégies durablesen symbiose avec la biosphère”. Le design évoqué par cetauteur aussi empreint de rêves n’est pas sans évoquerl’Art nouveau qui allait puiser ses sources d’inspira­tion dans lemonde végétal en le transformant bien sûrpour faire fleurir sur les façades des maisons des pal­mes et des fleurs. Schuitten ne fait pas autre chosequand on voit qu’il s’inspire d’un artichaut par exem­ple. La végétalisation peut aussi devenir la pierre angu­laire d’un projet d’aménagement de quartier. Ce fut lecas avec la livraison en été 2008 de plusieurs rues deParis, transformées comme un village digne du Ca­

nada, où le bois en piquets et les planches des passagessur pilotis, servent de lieu d’accueils à différentesplantes grimpantes volontairement invasives. Ce pro­grammeoccupe unpérimètre délimité par les rues desVignoles, de Terre­Neuve, de Buzenval et Planchat.Nous sommes là près de la place de la Réunion dans leXXe arrondissement. Dans la zone, le prix duM² est de7 000 € en moyenne. Mais ici il s’agissait d’une com­mande publique de la Ville de Paris via “Paris­Habitat,OPH” qui est un office public d’habitations sociales àlouer. Les ventes de biens construits par cet office sontplus rares. Le projet de 2008 commence à prendreforme en terme de végétalisation. Inutile de dire queles amateurs se sont rué sur les 99 logements rendusdisponibles. Il s’agissait d’un morceau de quartiercomposé de cours et d’impasses, très typiques de l’ur­banisme faubourien du Paris de la IIIe République,qu’il fallait respecter sans empiéter sur les rues, afin deconserver le charme de l’endroit. Le programme etl’urbanisme villageois étaient nourris aussi par la di­versité des fonctions. On y retrouve des logements, deslieux d’activités mais aussi des commerces, et un seulrestaurant (il y en a des tonnes dans le quartier). Cetteréflexion a conduit à créer un immeuble en cœurd’îlotdont les façades se végétaliseront au fil du temps etautour duquel s’élèvent des petitesmaisons. Voilà uneballade amusante en ces jours d’été, dans unpérimètreparisien peu couru par les étrangers. Notons encoreque le site Planchat­Vignoles, situé à 500 mètres d’unflanc du cimetière du Père­Lachaise est labellisé “Ha­bitat et Environnement RT 2000 ­15%”. L’ensembledes espaces verts est entretenu de façon “bio” sansproduit chimique. Les eaux de pluie sont récupérées.En outre, l’utilisation du bois notamment en façade del’immeuble central constitue un piège à CO2.Ph. Fy.

Que ce soit de manière naturelle comme ici sur un ancien moulin à Destelbergen transformé en résidence, ou sur desfaçades de bureaux en ville, ici au 14 rue Belliard à Bruxelles (Patrick Blanc), la végétalisation est en marche.

Enveloppe végétale

Support En Suisse, à Genève, autour de LaurentDaun, de Nathalie Mongé et de Francesca Cerri, aété constitué un groupe d’études qui est issud’une école de statut universitaire. Il s’agit del’“Hepia”, haute école du paysage, d’ingénierie etd’architecture, de Genève. Le trio est complétépar des spécialistes du substrat et des sols,d’autres jeunes se penchent sur l’architectured’intérieur quand d’autres encore en laboratoiretravaillent sur les énergies renouvelables. Le touts’effectue avec un appui sur un bureau d’architec-ture et un groupe de designers. Le récent groupede chercheur de l’Hepia a mis au point un systèmede murs verticaux en brevetant des modulesconstitués d’une matière poreuse solide. Uncéramiste a mis au point un système alvéolaire oùles plantes insérées dans le réseau peuvent sansencombre se développer et se répandre. Le subs-trat ensemencé va servir bien sûr de zone dedépart de la végétalisation des surfaces quipeuvent se limiter à une séparation entre voisinssur une terrasse comme elles peuvent se diffusersur la totalité d’une façade d’immeuble de bu-reaux, les baies en moins. Les ingénieurs dugroupe ont travaillé sur les avantages thermiquesd’une telle couverture. Il ne s’agit pas comme au14 de la rue Bélliard, de composer des lignes deplants signalant les différents niveaux de l’édifice,mais de le recouvrir à l’instar des façades dumusée d’arts océaniens du quai Branly à Paris oudu Marché couvert de la place Pie en Avignon. Onrecouvre mais on ne touche pas la-dite façade carles panneaux sont indépendants de celle-ci. Celapermet un entretien plus aisé des surfaces ense-mencées qui ont, par le substrat, assez de réser-ves énergétiques pour se nourrir et abreuver lesplantes. La porosité du complexe protège mêmeles bâtiments. Les plantes sont fixées sur lesystème de cavités en céramique et ne vont pasfiler sur les façades en dur. Selon les choix desplants installés on peut même imaginer de “jardi-ner” la zone comme un potager; ce qui impose deménager des accès. Les idées genevoises sontporteuses en termes écologiques, on le devine.Les eaux grises des bâtiments pourront avec ceprocédé être traitées. Et si comme on l’espère,l’usage de la végétalisation se répand au rythmedes racines des plantes vertes, c’est tout l’écosys-tème des cités qui sera amélioré.Ph. Fy.Contact : [email protected] PH

.FY.JUIN

2011

La Banque Delen(Groupe Ackermans-van Haaren) possèdeun siège importantav. de Tervueren, àBruxelles. Unecloison végétalisantemasque les échafau-dages.

ALEXIS

HAUL

OT

ALEXIS

HAUL

OT

HEPIA

Page 3: La Libre Immo du 7 juillet 2011

© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3Le dossierSEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

l Verduration

La végétalisation des im meubles se poursuit

une tradition fort ancienne. Il est situé à Destelbergenprès de Gand, non loin du château Succa. Maisonanglo­normandes et même châteaux du XIXe siècle fi­nissant furent de ce point de vue d’équivalents pointsd’accueils pour des plantes grimpantes. Le château deRonsevaal près de Alost bénéficie de la présence d’ungros arbuste qui n’est autre qu’une glycine, venuedonner à l’architecture une présence baroque sur desfaçades rigides et éclectiques de la fin du règne de Léo­pold II. Il est jusqu’aux poteaux d’éclairage public àservir de lieu d’accueil, toujours pour des glycines àLiège, par exemple, sur les “Terrasses”. Ce ne sont làque peu d’exemples de conquête de la nature sur lebâti (on ne détaillera pas les cités d’artistes à Paris,comme La Ruche qui date de 1902 au passage deDan­tiz dans le XVe arrondissement), juste pour illustrerune idée séculaire.Celle de la végétalisation vue par les architectes se

déploie dans un univers différent et est furieusementrécente au regard de l’histoire de l’architecture. Ils’agit de donner aux espaces publics citadins de la co­loration, de l’animation visuelle en trois dimensions,et un surplus d’écologie, sans oublier une touche depoésie et qui sait un fifrelin de plaisir à notre odorat.En général ce sont des sièges d’entreprises qui génè­rent ce genre de dispositif dont personne ne se plain­dra. Une ville comme Bruxelles pourrait instituer unetelle démarche comme elle le fait avec les pignonspeints demotifs tirés de la BD, ce qui réjouit les touris­tes et les badauds. Mais l’idée peut être véhiculée à lacampagne comme sur les autoroutes à l’instar d’unecoupole de magasin située sur une station d’essenceQ8 à hauteur de Aische­en­Refail (voir www.global­view.be.). Les autoroutes sont elles aussi des lieux de

végétalisation, très partielle évidemment, quand onregarde les murs antibruit disposés dans des périphé­ries de ville ou quand on veut isoler une voie de che­min de fer du réseau routier. Lors d’une conférence ré­cente, l’architecte et urbaniste américain de 39 ansMitchell Joachim (il travaille à New York) étonna sonauditoire en annonçant qu’“il ne fallait plus construiresamaison,mais la faire pousser, la cultiver, commeun jar­din. Comment ? En greffant des plantes puis en utilisantdes échafaudages contrôlés numériquement pour donnerla forme géométrique souhaitée aux végétaux. On obtientainsi une maison en quelques années, totalement organi­que et qui absorbe naturellement le carbone”. Les sitesinternet consacrés à cette jeune personnalité sontnombreux; le mieux est d’aller sur “www.terre­forme.org”.Pour en revenir à Luc Schuitten, signalons ce qu’il re­

garde comme la spécificité botanique de l’architecturevégétale et l’avenir du biomimétisme. L’architecte es­père avec raison “une approche nouvelle du design qui,en demultiples domaines, s’inspire de la logique des struc­tures naturelles, notamment celles du règne végétal, afinde développer des technologies et des stratégies durablesen symbiose avec la biosphère”. Le design évoqué par cetauteur aussi empreint de rêves n’est pas sans évoquerl’Art nouveau qui allait puiser ses sources d’inspira­tion dans lemonde végétal en le transformant bien sûrpour faire fleurir sur les façades des maisons des pal­mes et des fleurs. Schuitten ne fait pas autre chosequand on voit qu’il s’inspire d’un artichaut par exem­ple. La végétalisation peut aussi devenir la pierre angu­laire d’un projet d’aménagement de quartier. Ce fut lecas avec la livraison en été 2008 de plusieurs rues deParis, transformées comme un village digne du Ca­

nada, où le bois en piquets et les planches des passagessur pilotis, servent de lieu d’accueils à différentesplantes grimpantes volontairement invasives. Ce pro­grammeoccupe unpérimètre délimité par les rues desVignoles, de Terre­Neuve, de Buzenval et Planchat.Nous sommes là près de la place de la Réunion dans leXXe arrondissement. Dans la zone, le prix duM² est de7 000 € en moyenne. Mais ici il s’agissait d’une com­mande publique de la Ville de Paris via “Paris­Habitat,OPH” qui est un office public d’habitations sociales àlouer. Les ventes de biens construits par cet office sontplus rares. Le projet de 2008 commence à prendreforme en terme de végétalisation. Inutile de dire queles amateurs se sont rué sur les 99 logements rendusdisponibles. Il s’agissait d’un morceau de quartiercomposé de cours et d’impasses, très typiques de l’ur­banisme faubourien du Paris de la IIIe République,qu’il fallait respecter sans empiéter sur les rues, afin deconserver le charme de l’endroit. Le programme etl’urbanisme villageois étaient nourris aussi par la di­versité des fonctions. On y retrouve des logements, deslieux d’activités mais aussi des commerces, et un seulrestaurant (il y en a des tonnes dans le quartier). Cetteréflexion a conduit à créer un immeuble en cœurd’îlotdont les façades se végétaliseront au fil du temps etautour duquel s’élèvent des petitesmaisons. Voilà uneballade amusante en ces jours d’été, dans unpérimètreparisien peu couru par les étrangers. Notons encoreque le site Planchat­Vignoles, situé à 500 mètres d’unflanc du cimetière du Père­Lachaise est labellisé “Ha­bitat et Environnement RT 2000 ­15%”. L’ensembledes espaces verts est entretenu de façon “bio” sansproduit chimique. Les eaux de pluie sont récupérées.En outre, l’utilisation du bois notamment en façade del’immeuble central constitue un piège à CO2.Ph. Fy.

Que ce soit de manière naturelle comme ici sur un ancien moulin à Destelbergen transformé en résidence, ou sur desfaçades de bureaux en ville, ici au 14 rue Belliard à Bruxelles (Patrick Blanc), la végétalisation est en marche.

PH.FY.JUIN

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4 Construction SEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique.Coordinationrédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations:Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard..Rédacteur

en chef:Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens.Conception graphique: Jean-Pierre Lambert(responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 [email protected])

l Conjoncture

Espagne : 700000logements neufs en stock !

hValence, l’Andalousie et laCatalogne, trois régions côtières,concentrent toujours la moitié dustock accumulé.

L’ESPAGNE COMPTAIT ENCORE fin 2010 unstock de près de 700000 logements neufs, a an­noncé le ministère de l’Equipement, un excé­dent accumulé pendant les années de bulle im­mobilière et qui tarde à se résorber. A fin 2010,ce stock s’élevait à 687523 logements, ce quiconstitue toutefois une baisse par rapport à l’an­née précédente, pour la première fois depuis2005, quand leministère a commencé à calculercet indicateur. Mais le recul est très léger, de0,08 % comparé à fin 2009.Sans surprise, trois régions côtières concentrenttoujours la moitié du stock accumulé : la régionde Valence (est), l’Andalousie (sud) et la Catalo­gne (nord­est). Emportée par une frénésie deconstruction, l’Espagne a construit, à partir de2000, environ 700000 logements par an, autantque la France, l’Allemagne et l’Angleterre réu­nies jusqu’à l’engorgement de 2008, qui a pro­voqué l’éclatement de la bulle, une chute desprix et des faillites en cascade de promoteursimmobiliers. Ainsi, si le stock était déjà de195184 logements neufs en 2005 (presque ledouble par rapport à 2004), il a explosé les an­nées suivantes, selon le tableau fourni par le mi­nistère : 273363 en 2006, 413642 en 2007,613512 en 2008 et 688044 en 2009. En ajou­tant les logements anciens, on estime que le

stock de logements invendus total atteint lemil­lion et demi.En 2010, “le rythme de construction de logementsneufs a été similaire à celui de 2009 (autour de100000, ndlr), tandis que les transactions ontmontré une certaine reprise”, souligne le minis­tère. Les ventes de logements en Espagne ontaugmenté de 5,9 % en 2010, mettant fin à troisannées de baisse liées à l’éclatement de la bulle,mais le volume de transactions était presque di­visé par deux par rapport à 2006. (AFP)

PATR

ICKFO

RGET/SAG

APH

OTO/RE

PORT

ERS

Immo Brèves

France: les prixtoujours en hausseLa hausse des prix immobiliersen France s’est poursuivie aupremier semestre, une ascen­sion à peine ralentie par rap­port à l’an dernier, montrentles chiffres publiés par le ré­seau Century 21, pour qui labaisse des volumes de transac­tions traduit un début de cor­rection. Après avoir augmentéde 8,7% en 2010, les prix res­sortent à fin juin en progres­sion de 7,4% sur douze mois,précise Century 21. Mais lesvolumes, eux, ont diminué de7,1%. Et “partout où les prix ontaugmenté de plus de 3%, l’activitéest en repli”, précise le groupe.Le prix moyen au mètre carréen France a atteint 2693 eurosau premier semestre. Et à Paris,

où la hausse des prix ressort à15,6% sur un an, il a dépassé8300 euros. En un an, le prixmoyen au m2 dans la capitaleaura ainsi augmenté de plus de1100 euros.

Etats-Unis: larécession se poursuitLes dépenses de constructionaux Etats­Unis sont tombéesen mai à leur plus bas niveaudepuis septembre 1999, selondes chiffres publiés par le dé­partement duCommerce, indi­quant que la récession se pour­suit pour la construction. Endonnées corrigées des varia­tions saisonnières, les sommesconsacrées à bâtir et à rénoverdans le pays (en dollars cou­rants) ont reculé pour le

sixième mois consécutif, de0,6% par rapport à avril. Nonseulement les analystes atten­daient une stabilité de ces dé­penses, mais leministère a net­tement révisé à la baisse leschiffres des mois précédents.La construction est victime desdifficultés budgétaires desEtats et collectivités locales etde la fin du plan de relancelancé au début du mandat duprésident Barack Obama, enmars 2009. Les dépenses publi­ques affichent huit mois de re­cul consécutifs, dont 0,8% enmai. Mais la construction pri­vée est aussi en pleinmarasme:en mai, elle a reculé (­0,4%)pour la cinquième fois sur lessix derniers mois. Le chiffred’affaires du BTP a été en maiinférieur de 7,1% à celui d’unan auparavant. e

Question time

Contrat de bail derésidence principaleLa loi fixe de façon impérative la quasi­totalité des règlesen matière de bail de résidence principale. Il en va ainside l’état des lieux qui est obligatoire. En principe, les fraissont partagés. Il se déroule soit avant l’occupation del’immeuble, soit au cours du 1ermois d’occupation.Le locataire et le bailleur doivent être présents lors del’état des lieux et doivent le signer. Ils peuvent faire eux­mêmes l’état des lieux ou encore désigner un expert. Siaucun état des lieux n’a été dressé, le locataire est pré­sumé avoir reçu l’immeuble loué dans l’état où il setrouve à la fin du bail. Le bailleur devra prouver que teln’était pas le cas. Quant au loyer, il est fixé librement parles parties. Cependant, si un bail est prolongé entre lesmêmes parties, le loyer ne peut pas être modifié, saufdans certaines circonstances. Enfin, le loyer peut égale­ment connaître une indexation annuelle, même si lecontrat ne prévoit rien.Il n’est pas possible demettre fin au bail à n’importe quelmoment. Les délais de préavis et les indemnités de rup­ture dépendent du genre de bail conclu et de la date de lasignature du contrat; de la raison du congé donné par lepropriétaire et enfin de la personne qui souhaite mettrefin au bail. Le délai de préavis commence toujours à cou­rir le premier jour du mois qui suit le mois au cours du­quel le préavis a été donné. Pour terminer, le bail notariéprésente aussi des avantages. Il s’agit d’un acte enregistrépassé devant notaire. Il est exigé dès que la durée du bailest supérieure à 9 ans. Le notaire pourra aider à la rédac­tion du contrat de bail. L’avantage d’un bail notarié estque vous pouvez directement faire valoir vos droits sansdevoir passer par un tribunal. e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez­vous surwww.notaire.be.

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5immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €

21-92057703-03

21-93442056-56

21-93442058-58

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

21-93403801-01

21-93442021-21

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21-93442037-37

21-93480504-04

21-93442068-68

21-93442072-72

MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

21-93442034-34

21-93442036-36

21-93442043-43

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

21-93442044-44

21-93442067-67

21-93442065-65

21-93442061-61

21-93427201-01

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Page 8: La Libre Immo du 7 juillet 2011

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

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FLATS & STUDIOSà vendre

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LOFTSvente & location

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VIAGER

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MAISONSà louer

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APPARTEMENTSà louer

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TERRAINSà vendre

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IMMEUBLESDE RAPPORT

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CHERCHEà acheter

21-93442002-02

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 7 AU 13 JUILLET 2011 LIBRE IMMO

ÉTRANGERà vendre

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21-93325501-01

21-93325502-02

LITTORALà louer

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LITTORALà vendre

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FRANCE

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COMMERCESà vendre

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DIVERSIMMOBILIER

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VENTES DE GRÉ À GRÉ

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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