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La place des femmes sur le marche du travail

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Page 1: La place des femmes sur le marche du travail

II/ Histoire et l’évolution de la place des femmes sur le marché du travail. 1) ... pendant la première guerre mondiale

La Première Guerre mondiale bouleverse le quotidien des femmes

françaises. Elle correspond à une forte poussée du travail au féminin et donc une évolution de la place des femmes sur le marché du travail. En 1914, déjà 7,7 millions de femmes travaillent. Le travail des femmes joue le rôle de plus en plus important car l’engagement à l’armée des hommes et la pénurie de main-d’œuvre. On appelle les femmes qui travaillent aux champs et à l’usine des ‘munitionnettes’.

Ainsi, L’entrée dans une guerre longue implique l’appel aux femmes dans des secteurs qui étaient auparavant destinés aux hommes. La présence des femmes dans les industries est de plus en plus fréquente. La fin de l’année 1917, le taux des employés féminins dans l’industrie et dans le commerce dépasse de 20% son niveau d’avant guerres. La part de la main-d’œuvre féminine passe de 32 à 40%. Début 1918, les femmes forment un quart de la main-d’œuvre dans l’industrie de guerre.

L'emploi des femmes dans les usines Renault de Billancourt

Effectif salarié total

Nombre de femmes salariées

% de femmes au sein du personnel

Janvier 1914 4 970 190 3,8

Décembre 1916 20 157 3 654 18,1

Printemps 1918 21 400 6 770 31,6

On peut facilement aperçevoir que ce taux augmente avec le temps. De plus, les écarts moyens de salaires des femmes par rapport aux

ouvriers masculins se réduisent : de 50 % en 1913 à 20 % en 1917. Le 7 août 1914, en faveur du décret de Viviani, les femmes ont l’accès aux récoltes, ce qui est auparavant s’occupés par les hommes.

En outre, la part des femmes dans le secteur de la santé est plus importante par rapport aux hommes. Les marraines de guerre ont aussi pour rôle de soutenir les combattants qui n’ont pas de familles. On peut dire que toute la nation est mobilisée pour faire triompher l’indépendance de la Nation. La guerre totale a donc complètement modifié et transformé le rôle et la place des femmes dans le monde du travail et dans la société.

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Le cerveau des femmes

est lié au travail

domestique, il n’y a aucune

région pour les activités

sociales.

Dans des circonstances très difficiles, la femme a connu une

transformation de son rôle pendant la guerre et elle a gagné une place plus importante dans la société. Cette évolution déclenche une revendication des droits et des égalités sexuelles, car elles ont montré ses rôles dans les travails qui étaient précédemment réservé aux hommes. Pourtant, cette revendication reste encore limitée.

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2) ... dans la seconde guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, les femmes ont contribuer à l'effort de guerre, sous plusieurs formes, comme on a déjà présenté dans la partie précédente. Pourtant dès la fin de la guerre, elles sont renvoyées chez elles, à leur foyer puisque les soldats qui reviennent de la guerre récupèrent maintenant leur travail. Avec la Seconde Guerre mondiale, la contribution des femmes dans l'effort de guerre sont beaucoup plus marquée.

Au début de la guerre, bien que les usines doivent fonctionnent trop pour les besoins de l’armée, les femmes sont très peu embauchées. Mais dès que le pays se trouve en période de “crise” grave, des grandes usines commencent à les appellent.

L’activité des femmes est de plus en plus nombreuse. Elles peuvent transmettre des renseignements, transporter des courriers, fournir de faux papiers, ... Elles sont considérées, à partir de 1945, comme des vrais citoyennes, avec l’accès au droit de vote. À présent, elles ne sont plus seulement des femmes au foyer, mais exercent des professions similaires à celles des hommes.

Ainsi, la seconde Guerre Mondiale a marqué un grand pas dans l’évolution de la place des femmes dans la société en général, et particulièrement sur le marché du travail. Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses femmes ont été résisté contre des inégalités sexuelles, refuser l'envahissement des ennemies, évoquer la patriotisme donc entraîner la motivation pour libérer le territoire national.

Bref, pendant des années de la guerre, la situation et le regard du public porte sur les femmes a commencé à changer. On peut facilement aperçevoir l’importance du travail des femmes dans les activités économiques, politiques nationales.

3)... et à partir de 1945

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A partir de cette période, le taux des femmes inactives diminue jusqu’à devenir quasi nulle. La pénurie de main d’œuvre stimule le travail des femmes. Même si les femmes jouent un grand rôle dans l’agriculture depuis les années de guerre, sa part dans ce secteur se diminue, alors que celle dans le secteur tertiaire s’augmente. Cependant, le nombre de femmes qui possèdent des postes de cadre supérieur reste limité ; la majorité des femmes sont de simples employées.

Les années 50 et 60 sont considérées comme l’âge d’or de la famille et de la femme au foyer. Le nombre de femmes mariées et de mères de familles sur le marché du travail s’augmente. Pendant cette époque, dans les familles où le mari fait preuve d’une certaine réussite sociale, son épouse parvient difficilement à justifier la poursuite de son activité professionnelle. Une femme au foyer est donc la marque de la réussite sociale du mari. Ainsi, beaucoup de femmes de cadres supérieurs sont inactives alors que l’activité féminine permet à la famille de vivre plus aisément.

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IV/ Des inégalités existent encore:

1) Formation

Le taux de scolarisation des filles n'a cessé de croître, et les filles accèdent plus souvent que les garçons au baccalauréat. À l'université, la part des filles était de 44% en 1968, 50% en 1980, 52% en 1985 et 55% en 1993. Ainsi on voit une évolution dans la formation féministe. Cependant, il existe encore des différences sous cette égalité. Une forte hiérachie existe entre les garçons et les filles dans le choix de baccalauréat et de l’enseignement. Les garçons, plus souvent dotes d’un baccalaureat scientifique, s’orientent deux fois plus souvent que les filles vers les classes preparatoires aux grandes ecoles. En revanche, les filles s’orientent plus frequemment vers l’enseignement universitaire. Les filles retrouvent majoritaires dans les disciplines litteraires et minoritaires dans les disciplines scientifiques : elles representent 74% des etudiants en langues, 73% en lettres, sciences du langage et arts, 34% en sciences, 19% en sciences et technologie.

En fait, c’était la famille et la fonction de la mère qu i empêchent la carrière des femmes, en raison de laquelle elles ont tendance à choisir des professions offrant des conditions d'exercice favorables et une limitation du temps pour le travail.

2) Le temps partiel

Le temps partiel est très féminisé. En effet, sur les aspects de qualification, de rémunération, de profil de carrière, de stabilité de l'emploi, le travail à temps partiel est beaucoup plus précaire que celui à temps complet. Actuellement, les femmes qui exerçent le travail à temps partiel doivent subir un détriment. L’insuffisance d'équipements peut avoir des effets négatifs sur l'emploi des femmes. Le développement du travail à temps partiel a peut entraîner l'émergence d'une catégorie de «travailleurs pauvres» peu qualifiés. L'écart se creuse de plus en plus entre les femmes qui ont un travail à temps partiel et celles qui travaillent à temps complet. On peut considère que la part des femmes dans la travail partiel s’augmente avec la durée du temps du travail.

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Temps partiel selon le sexe et la durée du temps partiel en 2008, en %

Femmes Hommes Ensemble

Part des femmes (en

%) Temps complet 70.6 94.2 83.1 40.2 Temps partiel (1) 29.4 5.8 16.9 82.0 dont : Moins de 15 heures 4.5 1.1 2.7 78.3 De 15 à 29 heures 15.8 3.1 9.1 82.0 30 heures ou plus 9.1 1.5 5.1 84.1 Ensemble 100.0 100.0 100.0 47.2 Effectifs (en milliers) 12,243 13,670 25,913

3) Salaire Actuellement, l’écart des salaires parmi le sexe augmente avec le

niveau de qualification. Parmi les cadres, les hommes gagnent 26 % de plus que les femmes, alors que pour les employés, cet écart n'est que de 6 %. . Un homme cadre gagne en moyenne par heure 15 euros nets de plus qu'un ouvrier non qualifié, tandis qu'une femme cadre gagne 11 euros de plus qu'une ouvrière. Malgré une féminisation croissante de l'emploi, les femmes étaient minoritaire au place des cadres. Elles occupent 30 % des postes de cadres mais une grande part dans la catégorie d'employées : 66 % des employés sont des femmes. C’est la seule catégorie socio-professionnelle où se présentent une grande part des femmes.

La différence salariale entre hommes et femmes a aussi tendance à augmenter avec la taille de l'établissement. L’écart est de 10 % pour les établissements de moins de 5 salariés de 30 % pour les plus de 50 salariés. En réalité, plus l’entreprise est grande, plus elle a besoin de salarié qualifié. Cela correspond à l’inégalité des salaires selon le sexe.

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Le salaire des femmes croît avec l'âge. Néanmoins, il progresse beaucoup moins vite que celui des hommes. L'écart de salaire entre des hommes et des femmes de 18-25 ans est 5% tandis que celui de plus de 56 ans est 19%. Ainsi, cet écard s’augmente environ 4 fois de 18 à plus de 56 ans. Le salaire des hommes entre le début et la fin de carrière s’augmente 70%, alors que cela s’augmente 49% pour les femmes. En effet, la vie quotidienne et la fonction de la mère empêche beaucoup la carrière des femmes. La grossesse cause des interruptions de carrière qui peuvent durent environ 5 ans. On compte pour les employés moins de 30 ans, la part des femmes et de 36 % contre 33 % des hommes. Au contraire, en fin de carrière, à l'âge où les rémunérations sont plus élevées, les femmes sont proportionnellement moins nombreuses (15 % ont plus de 50 ans contre 18 % chez les hommes).

Malgré la féminisation globale de l'emploi, il subsiste une très forte inégalités dans les secteurs du travail. Les secteurs les plus féminisés (la santé, l’éducation, l’industrie légère) sont les secteurs où les employés sont moins payés. Les femmes sont moins présentes dans les secteurs où les salaires sont élevés (le transport, l'industrie, les services aux entreprises). Même si certaines femmes ont la chance des travailler dans ces secteur, elle s’occupent juste des postes moins payés. On appelle cela le plafond de verre, c’est à dire une structure hiérarchique, où les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes. Donc sur le marché du travail, il existe une grande différence entre les hommes et les femmes. Les hommes possèdent des emplois bien payés alorsque les femmes se caractérise par des emplois moins qualifiés et moins rémunérés.

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Salaire net annuel moyen selon le sexe par catégorie socioprofessionnelle

en 2007, en euros

courants

Femmes Hommes Rapport des salaires

femmes/hommes (en %)

Cadres* 39,243 51,359 76 Professions intermédiaires 22,361 25,513 88 Employés 16,411 17,362 95 Ouvriers 14,890 18,006 83 Ensemble 20,835 25,745 81 * Y compris les chefs d'entreprise salariés. Champ : Salariés à temps complet du secteur privé et semi-public. Source : Insee, DADS 2007 (fichier définitif).

en 2006, en euros

courants

Femmes Hommes Rapport des salaires

femmes/hommes (en %)

Cadres* 37,917 49,304 77 Professions intermédiaires 21,787 24,782 88 Employés 16,019 16,983 94 Ouvriers 14,529 17,480 83 Ensemble 20,201 24,902 81

4) Chômage

Les taux de chômage s'élèvent à 10,2% pour les hommes et 13,8% pour les femmes selon l'Insee en mars 1998. Le chômage des femmes, plus que celui des hommes, est lié à l'emploi précaire. Le diplôme semble moins bien protéger du chômage les filles que les garçons. Le sur- chômage des femmes repose sur des critères sociaux implicites. Le chômage féminin est considéré comme moins préoccupant que celui des hommes. Au chômage, les femmes ont plus de difficultés que les hommes à retrouver un emploi, car elles doivent concilier la recherche d'emploi et le travail domestique, alors que les hommes se centrent exclusivement sur la démarche de recherche.

Les travaux sur le chômage des femmes sont encore peu nombreux en France, ceux qui existent ont cependant mis l’accent sur les salaires, déqualifications, pauvreté, exclusion

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VI/ Conclusion Depuis la naissance de la société, les femmes doivent beaucoup subir au

soumission et exclusion. Pendant les deux guerres mondiales, la place des femmes dans la société générale et particulièrement sur le marché du travail ont bien amélioré grâce au besoin de nourriture pour l’armée en absence des hommes. Cette période marque une émancipation de la femme. Ainsi, les femmes ont mentalité de revendiquer pour réclamer des droits et de l’égalité. Même si plusieurs lois ont été promulgué pour protéger des droits de femme, il reste encore des inégalités hommes/femmes qu’on peut facilement aperçevoir à travers taux d’activités, taux de chômage, temps partiel, l’écart des salaires, la scolarité, diplôme et carrière. Beaucoup de solutions ont été proposer pour abolir la discrimination et pour revendiquer la vraie égalité pour les femmes.

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