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La reforme administrative dans la bureaucratie federale NOTE DU REDACTEUR Les deux principaux articles de cet exemplaire de la Revue constituent les premikres Cvaluations analytiques des rCformes actuellement en cours dans la fonction publique fCd6rale. L’article sign6 par M. Kernaghan se penche directe- ment sur les principes importants d’une fonction publique de carribre, sur la vision que prksente le document Fonction publique 2000, ainsi que sur les obstacles et les atouts pour atteindre la compatibilitC entre ces deux paradigmes. Evaluation analytique et informative, ce texte sert de toile de fond au second article, beaucoup plus Ctroitement cibk de S.L. Sutherland. En tant que rCdacteur de la Revue, j’ai command6 cet article sur I’afTaire Al- Mashat et les rkpercussions qu’elle aura au niveau de la responsabilitC et de I’imputabilitC de I’administration. Six autres critiques (deux universitaires et quatre hauts fonctionnaires) et moi-mCme avons lu le manuscrit avec un prCavis trCs court, et je tiens ?i remercier mes collbgues pour s’Ctre acquittCs de cette tiche avec grand soin et gentillesse. Chacun de nous Ctait d’accord pour don- ner i cet article une place de choix dans ce numCro, vu I’importance du thkme trait6 - les dktails de I’aiTaire Al-Mashat servant uniquement de toile de fond aux problkmes plus fondamentaux de la responsabilitC et de l’imputabilitk de I’administration en cette pCriode de turbulence au sein de la bureaucratie fCd6rale. Le style du professeur Sutherland relbve de I’argumentation, et elle expose son point de vue avec perspicacitk. Pour reprendre les mots d’Aaron Wildav- sky, elle choisit de urecourir B la vCritC face au pouvoirm. Son article dCfend un principe essentiel en nous ramenant ?i I’essence de la vCritC et, pour cette raison, ce texte meriterait d’Ctre dCposC dans toutes les boites B lettres des ministres et des fonctionnaires fCdCraux de moyen et haltt niveau. En tant que rddacteur, je me fais un plaisir d’encourager les dCbats CclairCs sur des questions comme celle-ci. Si certains souhaitent contester l’analyse de S.L. Sutherland, je considCrerai que la communautC de I’administration publique ne peut qu’y gagner. Toutefois, comme il m’appartient de veiller aux textes qui parais- sent dans cette publication, je conserver& ma prCrogative de rkdacteur me don- nant le droit de designer un opposant capable dapporter une rkponse miirement pesCe aux arguments present6 ici. Ceci va dans le sens de la politique Cditoriale de la Revue qui veut que les dCbats sur les questions d’administration et de ges- tion du secteur public soient prCsentCs udans une prose 6lCgante et conciseul . 1 4Xclar&ionde la &tion*, ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, 33, no 4 (Hiver 1990). p. 474. CANADIAN PUBLIC: ADMINISTHATION / ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA \’OI.UME 31, NO. 1 (WINTEFUIIIVER). P. 550.

La réforme administrative dans la bureaucratie fédérale

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La reforme administrative dans la bureaucratie federale

NOTE DU REDACTEUR Les deux principaux articles de cet exemplaire de la Revue constituent les premikres Cvaluations analytiques des rCformes actuellement en cours dans la fonction publique fCd6rale. L’article sign6 par M. Kernaghan se penche directe- ment sur les principes importants d’une fonction publique de carribre, sur la vision que prksente le document Fonction publique 2000, ainsi que sur les obstacles et les atouts pour atteindre la compatibilitC entre ces deux paradigmes. Evaluation analytique et informative, ce texte sert de toile de fond au second article, beaucoup plus Ctroitement c ibk de S.L. Sutherland.

En tant que rCdacteur de la Revue, j’ai command6 cet article sur I’afTaire Al- Mashat et les rkpercussions qu’elle aura au niveau de la responsabilitC et de I’imputabilitC de I’administration. Six autres critiques (deux universitaires et quatre hauts fonctionnaires) et moi-mCme avons lu le manuscrit avec un prCavis trCs court, et je tiens ?i remercier mes collbgues pour s’Ctre acquittCs de cette tiche avec grand soin et gentillesse. Chacun de nous Ctait d’accord pour don- ner i cet article une place de choix dans ce numCro, vu I’importance du thkme trait6 - les dktails de I’aiTaire Al-Mashat servant uniquement de toile de fond aux problkmes plus fondamentaux de la responsabilitC et de l’imputabilitk de I’administration en cette pCriode de turbulence au sein de la bureaucratie fCd6rale.

Le style du professeur Sutherland relbve de I’argumentation, et elle expose son point de vue avec perspicacitk. Pour reprendre les mots d’Aaron Wildav- sky, elle choisit de urecourir B la vCritC face au pouvoirm. Son article dCfend un principe essentiel en nous ramenant ?i I’essence de la vCritC et, pour cette raison, ce texte meriterait d’Ctre dCposC dans toutes les boites B lettres des ministres et des fonctionnaires fCdCraux de moyen et haltt niveau.

En tant que rddacteur, je me fais un plaisir d’encourager les dCbats CclairCs sur des questions comme celle-ci. Si certains souhaitent contester l’analyse de S.L. Sutherland, je considCrerai que la communautC de I’administration publique ne peut qu’y gagner. Toutefois, comme il m’appartient de veiller aux textes qui parais- sent dans cette publication, je conserver& ma prCrogative de rkdacteur me don- nant le droit de designer un opposant capable dapporter une rkponse miirement pesCe aux arguments present6 ici. Ceci va dans le sens de la politique Cditoriale de la Revue qui veut que les dCbats sur les questions d’administration et de ges- tion du secteur public soient prCsentCs udans une prose 6lCgante et conciseul . 1 4Xclar&ion de la &tion*, ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, 33, no 4 (Hiver 1990). p. 474.

C A N A D I A N PUBLIC: A D M I N I S T H A T I O N / A D M I N I S T R A T I O N PUBLIQUE DU C A N A D A \’OI.UME 31, N O . 1 (WINTEFUIIIVER). P. 550.