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Moins condamnée que la violence conjugale, les actes de violence envers les enfants restent un phénomène inacceptable pour les trois quart des Français. Une étude de l'Institut IFOP rapporte ainsi le sentiment de notre société sur la violence au sein de la famille. Même si la violence parentale reste largement condamnée, on y apprend que les actes de violence envers les enfants sont souvent un recours pour des parents à bout de patience. En outre, seules les catégories des 65 ans et plus et des moins de 25 ans semblent encore prédisposées à tolérer de tels actes, avançant les vertus "éducatives" du châtiment physique !

Où commence la violence ?Pour les Français, l'insulte constitue le premier pas vers la violence à l'égard d'un enfant. Les coups se révèlent Invités à déterminer quel type d’acte constitue le premier pas dans la violence envers son enfant, un quart des Français cite prioritairement les insultes, puis « des coups » (23%) et « l’indifférence » (20%). Dans une moindre mesure, 15% des Français estiment que la violence débute par les cris. Les autres actes testés semblent moins représenter un seuil d’entrée dans la violence : les gifles sont citées par 11% des personnes interrogées, les fessées par 6%. Le concept de violence envers son enfant se caractérise ainsi prioritairement par des éléments verbaux et symboliques (insultes, indifférence), puis par des éléments physiques (coups, gifles, fessées.)

Pourquoi verse-t-on dans la violence ?Très partagés, les Français estiment à 32%, qu’un parent violent avec son enfant est soit quelqu’un qui a été poussé à bout ou qu'il est malade et doit se soigner à 31%. Pour 16% des personnes sondées, une personne qui a recours à un comportement violent veut affirmer son autorité. Pour 11%, une personne violente agit sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue. Enfin, seuls 9% considèrent qu’un parent violent avec son enfant est un délinquant qui doit passer devant la Justice. On note en outre que les hommes, plus tolérants, sont davantage portés à considérer les parents violents comme des personnes poussées à bout. Au contraire, les femmes pensent majoritairement que l'aspect pathologique d'un individu explique cette conduite agressive. Enfin, résultat surprenant de la part des seniors et des jeunes. 18% des personnes de plus de 65 ans et des moins de 25 ans sont prêts à accepter de telles conduites. Les jeunes de 18 à 24 ans sont sur ce point majoritairement portés à ne pas intervenir face à un cas d’enfant violenté.

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bob