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Affiches scientifiques — 1 re partie A67 avec le patient. Les non prescripteurs (25) sont majoritairement pneumologues (80 %). Conclusion.— L’impact de ce service sur les médecins et les patients est très positif. L’impact médico-économique doit être évalué. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.207 147 Étude du réflexe tussigène par le test à la capsaïcine dans les toux équivalentes d’asthme : à propos de 14 cas D. Brouquieres , R. Escamilla , J. Rami , D. Rivière , A. Didier Clinique des voies respiratoires, hôpital Larrey, Toulouse, France La toux est un symptôme classique de l’asthme ; il a été suggéré qu’elle pouvait être une manifestation autonome liée à une sensibi- lisation du réflexe tussigène et représenter un facteur de résistance au traitement de l’asthme [1]. Nous avons étudié le réflexe tussi- gène par un test à la capsaïcine chez 14 patients avec une toux équivalente d’asthme et évalué la réponse au traitement. Patients et méthodologie.— Cette étude a porté sur 14 patients, 11 femmes et 3 hommes, agés de 51 ± 9 ans, présentant une toux chronique depuis 111 ± 68 mois. La toux a été considérée comme un équivalent d’asthme sur la « clinique » et une HRB à la méta- choline. Le test à la capsaïcine consiste à mesurer les plus basses concentrations C2 et C5 permettant de générer 2 à 5 épisodes de toux suivant l’inhalation de capsaïcine à des doses croissantes. Le test était considéré positif pour des C5 de 0,97, 1,95 ou 3,90 microM. Le NO exhalé a été mesuré chez 11 patients. Résultats.— Six sur quatorze (43 %) des patients avaient un test à la capsaïcine positif en faveur d’une sensibilisation de leur réflexe tussigène ; chez 5/6 patients, la prise en charge de l’asthme a per- mis un contrôle de la toux. Chez les patients avec un test négatif, la toux a persisté et résisté aux différents traitements dans 50 % des cas (4/8 patients). Le taux de NO exhalé était normal chez tous les patients. Discussion.— La sensibilisation du réflexe tussigène chez les patients avec une toux équivalente d’asthme n’a pas été un facteur de résis- tance au traitement. Lorsque le test à la capsaïcine est négatif, la toux pourrait être due à mauvais contrôle de l’asthme. Référence Smith JA. Cur Opin Allergy Immunol 2010. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.208 148 Profil de la rhinite allergique dans une consultation d’allergologie : à propos de 150 cas S. Hilali , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La rhinite allergique est une pathologie très fréquente qui affecte 10 à 25 % de la population mondiale. Elle constitue un véritable problème de santé publique vu sa répercussion sur la qualité de vie des patients. Nous rapportons une étude rétrospective por- tant sur 150 patients suivis pour rhinite allergique à la consultation d’allergologie respiratoire du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre 2008 et 2009. Les rhinitiques présentent 65 % des consultants. La moyenne d’âge est de 31 ans (15—69 ans), avec une prédominance féminine dans 63 % des cas. L’atopie familiale est notée dans 30 cas (20 %). La rhinite est classée intermittente dans 38 cas, persistante légère dans 42 cas, persistante modérée dans 61 cas et persistante sévère dans 9 cas. Le traitement à base de corticoïde nasal est préconisé dans 11 cas, et à base d’antihistaminiques oraux dans 52 cas. L’association des deux est indiquée dans 87 cas. L’asthme est retrouvé chez 76 % des rhinitiques, il est persistant modéré dans 50 % des cas. La conjonctivite est notée dans 65 cas, et l’eczéma dans 9 cas. Quatre-vingt-douze patients ont bénéficié de tests cutanés allergologiques comportant les principaux pneumallergènes avec témoin positif. La sensibilisation cutanée aux acariens vient en pre- mière position avec le Dermatophagoides pteronyssinus (DP) dans 70 % des cas, et Farinae dans 40 %, suivie des blattes germaniques dans 10 %, puis des graminées dans 7,5 %, des phanères d’animaux dans 5,5 % et de l’Alternaria dans 4 %. À travers cette étude, nous insistons sur la prévalence élevée de la rhinite allergique qui en l’absence de traitement adéquat peut évoluer vers l’asthme. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.209 149 Particularités de la rhinite sévère H. Jabri , A. Aichane , Z. Berrada , W. Elkhattabi , H. Afif , Z. Bouayad Hôpital 20 Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La rhinite allergique sévère représente un véritable problème de santé publique, elle est responsable de 30 % des allergies respira- toires et elle touche d’avantage la population féminine et urbaine. Le but de notre travail est d’évaluer l’incidence de la rhinite aller- gique sévère à travers une étude prospective étalée sur une année qui a intéressé 100 malades suivis à la consultation d’allergologie pour rhinite allergique. La moyenne d’âge est de 36 ans. Il existe une prédominance féminine (59 %).Une atopie familiale est notée dans 50 % des cas. La rhinite sévère représente 49 % des cas, elle est classée persistante dans 28 % et intermittente dans 21 %. Elle est isolée dans 5 % des cas, associée à un asthme dans 72 %, asso- ciée à une conjonctivite dans 30 %. Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et d’un examen clinique complet. Des prick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes ont été pra- tiqués avec des extraits standardisés. Les PT sont positifs dans 72 % des cas. Les allergènes les plus incriminé sont Dermatopha- goides pteronyssinus (DP) (71 %) et farinae (DF) (68 %), et Blomia tropicalis (BT) (41 %). Après traitement basé sur l’association : anti- histaminique + corticothérapie nasale, la rhinite allergique sévère est contrôlée dans 39 % des cas et non contrôlée dans 61 %. Les fac- teurs de mauvais contrôle sont l’exposition allergénique persistante dans 12 cas, la mauvaise observance du traitement dans 11 cas, l’humidité et le tabagisme passif dans 3 cas chacun et le tabagisme actif dans 1 cas. À travers ces résultats, il ressort que dans notre contexte, la rhinite allergique sévère est souvent sous diagnosti- quée et mal contrôlée ce qui retentit sur la vie quotidienne. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.210 150 L’asthme en rémission : étude de 51 cas N. Fahem , N. Rouetbi , R. Saad , J. El Ghoul , H. Mahou , S. Bel Haj Mohamed , N. Skhiri , S. Joobeur , S. Cheikh Mhamed , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie La rémission de l’asthme est définie par l’absence de symptomato- logie d’asthme alors que le patient ne recevait aucun traitement pendant au moins 2 ans. Plusieurs facteurs prédictifs de rémission sont invoqués. But.— Analyser les caractéristiques des patients porteurs d’asthme en rémission à partir d’une série de 51 cas. Méthodologie.— Étude rétrospective portant sur les dossiers de patients asthmatiques ayant présenté une rémission. Résultat.— Cinquante et un patients étaient considérés en rémis- sion, soit 2,8 % de nos asthmatiques. La moyenne d’âge de nos

L’asthme en rémission : étude de 51 cas

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avec le patient. Les non prescripteurs (25) sont majoritairementpneumologues (80 %).Conclusion.— L’impact de ce service sur les médecins et les patientsest très positif. L’impact médico-économique doit être évalué.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.207

147Étude du réflexe tussigène par le test à lacapsaïcine dans les toux équivalentes d’asthme : àpropos de 14 casD. Brouquieres , R. Escamilla , J. Rami , D. Rivière , A. DidierClinique des voies respiratoires, hôpital Larrey, Toulouse, France

La toux est un symptôme classique de l’asthme ; il a été suggéréqu’elle pouvait être une manifestation autonome liée à une sensibi-lisation du réflexe tussigène et représenter un facteur de résistanceau traitement de l’asthme [1]. Nous avons étudié le réflexe tussi-gène par un test à la capsaïcine chez 14 patients avec une touxéquivalente d’asthme et évalué la réponse au traitement.Patients et méthodologie.— Cette étude a porté sur 14 patients,11 femmes et 3 hommes, agés de 51 ± 9 ans, présentant une touxchronique depuis 111 ± 68 mois. La toux a été considérée commeun équivalent d’asthme sur la « clinique » et une HRB à la méta-choline. Le test à la capsaïcine consiste à mesurer les plus bassesconcentrations C2 et C5 permettant de générer 2 à 5 épisodes detoux suivant l’inhalation de capsaïcine à des doses croissantes. Letest était considéré positif pour des C5 de 0,97, 1,95 ou 3,90 microM.Le NO exhalé a été mesuré chez 11 patients.Résultats.— Six sur quatorze (43 %) des patients avaient un test àla capsaïcine positif en faveur d’une sensibilisation de leur réflexetussigène ; chez 5/6 patients, la prise en charge de l’asthme a per-mis un contrôle de la toux. Chez les patients avec un test négatif,la toux a persisté et résisté aux différents traitements dans 50 % descas (4/8 patients). Le taux de NO exhalé était normal chez tous lespatients.Discussion.— La sensibilisation du réflexe tussigène chez les patientsavec une toux équivalente d’asthme n’a pas été un facteur de résis-tance au traitement. Lorsque le test à la capsaïcine est négatif, latoux pourrait être due à mauvais contrôle de l’asthme.RéférenceSmith JA. Cur Opin Allergy Immunol 2010.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.208

148Profil de la rhinite allergique dans une consultationd’allergologie : à propos de 150 casS. Hilali , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

La rhinite allergique est une pathologie très fréquente qui affecte10 à 25 % de la population mondiale. Elle constitue un véritableproblème de santé publique vu sa répercussion sur la qualité devie des patients. Nous rapportons une étude rétrospective por-tant sur 150 patients suivis pour rhinite allergique à la consultationd’allergologie respiratoire du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre2008 et 2009. Les rhinitiques présentent 65 % des consultants. Lamoyenne d’âge est de 31 ans (15—69 ans), avec une prédominanceféminine dans 63 % des cas. L’atopie familiale est notée dans 30 cas(20 %). La rhinite est classée intermittente dans 38 cas, persistante

légère dans 42 cas, persistante modérée dans 61 cas et persistantesévère dans 9 cas. Le traitement à base de corticoïde nasal estpréconisé dans 11 cas, et à base d’antihistaminiques oraux dans52 cas. L’association des deux est indiquée dans 87 cas. L’asthme est

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etrouvé chez 76 % des rhinitiques, il est persistant modéré dans 50 %es cas. La conjonctivite est notée dans 65 cas, et l’eczéma danscas. Quatre-vingt-douze patients ont bénéficié de tests cutanésllergologiques comportant les principaux pneumallergènes avecémoin positif. La sensibilisation cutanée aux acariens vient en pre-ière position avec le Dermatophagoides pteronyssinus (DP) dans

0 % des cas, et Farinae dans 40 %, suivie des blattes germaniquesans 10 %, puis des graminées dans 7,5 %, des phanères d’animauxans 5,5 % et de l’Alternaria dans 4 %. À travers cette étude, nousnsistons sur la prévalence élevée de la rhinite allergique qui en’absence de traitement adéquat peut évoluer vers l’asthme.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.209

49articularités de la rhinite sévère. Jabri , A. Aichane , Z. Berrada , W. Elkhattabi , H. Afif ,. Bouayad

Hôpital 20 Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

a rhinite allergique sévère représente un véritable problème deanté publique, elle est responsable de 30 % des allergies respira-oires et elle touche d’avantage la population féminine et urbaine.e but de notre travail est d’évaluer l’incidence de la rhinite aller-ique sévère à travers une étude prospective étalée sur une annéeui a intéressé 100 malades suivis à la consultation d’allergologieour rhinite allergique. La moyenne d’âge est de 36 ans. Il existene prédominance féminine (59 %).Une atopie familiale est notéeans 50 % des cas. La rhinite sévère représente 49 % des cas, ellest classée persistante dans 28 % et intermittente dans 21 %. Ellest isolée dans 5 % des cas, associée à un asthme dans 72 %, asso-iée à une conjonctivite dans 30 %. Les patients ont bénéficié d’unnterrogatoire minutieux et d’un examen clinique complet. Desrick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes ont été pra-iqués avec des extraits standardisés. Les PT sont positifs dans2 % des cas. Les allergènes les plus incriminé sont Dermatopha-oides pteronyssinus (DP) (71 %) et farinae (DF) (68 %), et Blomiaropicalis (BT) (41 %). Après traitement basé sur l’association : anti-istaminique + corticothérapie nasale, la rhinite allergique sévèrest contrôlée dans 39 % des cas et non contrôlée dans 61 %. Les fac-eurs de mauvais contrôle sont l’exposition allergénique persistanteans 12 cas, la mauvaise observance du traitement dans 11 cas,’humidité et le tabagisme passif dans 3 cas chacun et le tabagismectif dans 1 cas. À travers ces résultats, il ressort que dans notreontexte, la rhinite allergique sévère est souvent sous diagnosti-uée et mal contrôlée ce qui retentit sur la vie quotidienne.

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50’asthme en rémission : étude de 51 cas. Fahem , N. Rouetbi , R. Saad , J. El Ghoul , H. Mahou ,. Bel Haj Mohamed , N. Skhiri , S. Joobeur , S. Cheikh Mhamed ,. El Kamel

Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir,unisie

a rémission de l’asthme est définie par l’absence de symptomato-ogie d’asthme alors que le patient ne recevait aucun traitementendant au moins 2 ans. Plusieurs facteurs prédictifs de rémissionont invoqués.ut.— Analyser les caractéristiques des patients porteurs d’asthmen rémission à partir d’une série de 51 cas.

éthodologie.— Étude rétrospective portant sur les dossiers deatients asthmatiques ayant présenté une rémission.ésultat.— Cinquante et un patients étaient considérés en rémis-ion, soit 2,8 % de nos asthmatiques. La moyenne d’âge de nos

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68 16e Congrès de pneumologie de la

atients était de 19 ans (3 à 47 ans). Vingt-six patients étaient deenre masculin (51 %). L’indice de masse corporelle (IMC) moyentait 20,6 + 4,5 kg/m2, un seul patient était considéré obèse avecn IMC > à 30 kg/m2. L’âge de début de l’asthme était en moyennee 15 + 11 ans. Le VEMS moyen de nos patients était de 95 + 15 % dea valeur prédite. Deux patients seulement (4 %) avaient un troubleentilatoire obstructif à la spirométrie initiale. L’allergie était larincipale étiologie de l’asthme retrouvée dans 41 cas (80,3 %).’asthme avant la rémission sous traitement était bien contrôlé chez9 patients (96 %) et partiellement contrôlé chez 2 patients (4 %). Sure plan thérapeutique, avant la rémission, 22 patients (43 %) étaientu premier pallier, 25 patients (50 %) étaient au 2e pallier, 3 patients6 %) au 3e pallier et 1 patient (2 %) était au 4e pallier du traite-ent. Un seul patient avait des antécédents d’hospitalisation pour

sthme.onclusion.— La rémission de l’asthme est une évolution rare de

a maladie (2,8 % des cas). Elle s’observe fréquemment chez lessthmatiques non obèses ayant un asthme allergique bien contrôlévec une fonction respiratoire non altérée.

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51acteurs prédictifs de sévérité de l’asthme. Ben Amar , H. Smadhi , B. Dhahri , L. El Gharbi , S. Azzabi ,.A. Baccar , H. Aouina , H. Bouacha

Service de pneumologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie

’asthme sévère est un vrai problème de santé publique. Cesatients concentrent les risques d’accidents mortels, de recoursnopinés aux soins et d’altération majeure de leur qualité de vie.ls présentent un handicap fonctionnel souvent important et desoûts directs et indirects majeurs.éthodes.— À travers une étude rétrospective de 56 dossiers deatients, nous avons étudié le profil des malades et les différentesodalités de prise en charge des asthmes sévères à fin de détermi-

er les facteurs prédictifs de sévérité et de pouvoir empêcher ou duoins contrôler cette forme d’évolution de la maladie asthmatique.ésultats.— L’âge moyen est de 44,18 ans, une prédominance fémi-ine a été notée (38 patientes). La majorité de nos patients sontnalphabète. Cinq malades exercent une profession exposant auxuisances respiratoires. Des manifestations allergiques personnellesnt été observées chez 10 patients, 1 cas d’aspergillose broncho-ulmonaire allergique et 1 cas d’asthme professionnel. La durée’évolution de l’asthme varie de 1 an à 52 ans. Le facteur aggravantrédominant est le reflux gastro-œsophagien (25 %). Des antécé-ents d’AAG ont été retrouvés chez 35 % des patients. Le traitementhez nos patients a nécessité de fortes doses de corticoïdes inha-és associés à théophylline chez 19 malades, association fixe avecn bronchodilatateur longue durée d’action chez 14 patients, uneorticothérapie orale chez une patiente.onclusion.— Il est essentiel d’identifier et de prendre en chargeorrectement les étiologies et les facteurs aggravants des asthmesévères pour aboutir à un contrôle optimal de la maladie qui néces-ite un partenariat entre malade et médecin à fin d’améliorer’observance thérapeutique.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.212

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ontrôle de l’association asthme-rhinite enonsultation d’allergologie. Riah , W. El Khattabi , Z. Berrada , H. Afif , A. Aichane ,. Bouayad

Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca,aroc

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

’asthme et la rhinite allergiques sont un exemple de réponse de’organisme face à un agresseur extérieur, l’allergène. Le but deotre travail est d’évaluer le contrôle de l’association de l’asthmehez les patients allergiques porteurs de l’association asthme-hinite et de comprendre les déterminants du non contrôle deette association. Nous avons mené une étude prospective étaléeur une année qui a intéressé 100 malades suivis à la consultation’allergologie. L’association asthme-rhinite représentait 54 % desatients. La moyenne d’âge était de 33 ans. Il existait une pré-ominance féminine (65 %). Une atopie familiale était notée dans1 % des cas. L’asthme était classé persistant modéré dans 50 %es cas. La rhinite était classée persistante modérée à sévère dans2 % des cas. L’association asthme-rhinite-conjonctivite était pré-ente dans 46,2 % des cas. Les prick-tests étaient positifs dans 71 %es cas. Les allergènes les plus incriminé sont Dermatophagoidesteronyssinus (DP) (54 %) et farinae (DF) (40 %), et Blomia tropica-is (BT)(36 %). Après traitement, l’asthme était contrôlé dans 82 %es cas et la rhinite dans 68 % des cas. Les facteurs de mauvaisontrôle de la rhinite étaient l’exposition allergénique persistanteans 23 cas, la mauvaise observance du traitement de la rhiniteans 12 cas, le tabagisme passif dans 3 cas et le tabagisme actifans 1 cas. À noter que lors du suivi, le contrôle de la rhinite aermis le contrôle de la maladie asthmatique. Nos résultats sou-ignent l’importance de diagnostiquer la rhinite chez les patientssthmatiques afin d’instaurer un traitement adapté et sensibili-er le patient allergique sur l’importance du traitement des deuxffections.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.213

53sthme et comorbidités (à propos de 182 cas). Ech-Cherrate , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar ,. Yassine , A. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voiesériennes, la présence de comorbidités l’aggrave et entraîne uneauvaise observance du traitement. Nous avons mené une étude

étrospective analytique comparative chez 182 patients asthma-iques suivis à la consultation d’allergologie du CHU Ibn Rochd entreanvier 2009 et août 2011. Les comorbidités sont retrouvées chez3 patients, soit 18 % des cas. La moyenne d’âge chez les patientsyant des comorbidités est de 46 ans. On note une prédominanceéminine dans 70 % des cas. Une atopie personnelle est notée dans5 % des cas, faite de rhinite allergique dans 54 %, de conjonctiviteans 40 % et de dermatite atopique dans 20 % des cas. Les comorbi-ités notées sont : l’hypertension artérielle et le diabète dans 4 %,’insuffisance cortico-surrénalienne, la dyslipidémie, l’insuffisanceénale et l’hypothyroïdie dans 2 %, la BPCO et la néoplasie dans deuxas chacun. Une psychose, une dépression, une infection rétrovi-ale, une cardiopathie congénitale, une épilepsie et une cirrhoseans un cas chacun. L’asthme est classé stade I dans 18 % chez leroupe ayant les comorbidités vs 14 %, stade II chez 12 % vs 27 %,tade III chez 39 % vs 30 % et stade IV chez 30 % vs 28 %. Le traite-ent de fond était à base de corticoïdes inhalés seuls dans 40 %es cas et à base d’association corticoïde inhalé et bronchodilata-eurs à libération prolongée dans 60 %. L’asthme est contrôlé dans5 % des cas chez les patients ayant les comorbidités vs 60 %, par-iellement contrôlé dans 24 % vs 25 % et non contrôlé dans 30 % vs5 %. À travers cette étude, il paraît que les patients asthmatiquesyant des comorbidités ont un asthme plus sévère et difficile à

ontrôler.

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