Le Horla et autres contes d’angoisse

Guy de Maupassant

Guy de Maupassant est un écrivain français

Il est né en 1850, mort en 1893 après avoir sombré dans la

folie et la démence

Il fut reconnu de son vivant comme un grand écrivain

C’est un digne représentant du réalisme

Maupassant est un homme solitaire, pessimiste

Biographie

Le réalisme est un mouvement artistique et littéraire

moderne apparu vers 1850 en France .

Le réalisme naquit du besoin de réagir contre le

sentimentalisme. C’est est un mouvement culturel qui est

caractérisé par une attitude de l’artiste face au réel. Il

définit un type de littérature qui veut représenter le

quotidien le plus fidèlement à la réalité possible. Il cherche

donc à dépeindre la réalité telle qu’elle est, sans artifice et

sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes

moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le

travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements

sociaux.

Réalisme

Maupassant a surtout publié des romans et des nouvelles

(contes)

Le fantastique dans ses contes ou nouvelles est reconnu

La folie et l’angoisse sont des thèmes récurrents

Oeuvres

Romans :Une vie (1883), Bel-Ami (1885), Pierre et Jean (1887),

Mont-Oriol (1887), Fort comme la mort (1889), Notre cœur (1889)

Recueils de nouvelles : La Maison Tellier (1881), Mademoiselle

Fifi (1882), Contes de la bécasse (1883), Clair de lune (1883), Miss

Harriet (1884), Les Sœurs Rondoli (1884), Yvette (1884), Contes du

jour et de la nuit (1885),  (1885), Monsieur Parent (1886), La Petite

Roque (1886), Le Horla (1887), Le Rosier de Mme Husson (1888), La

Main gauche (1889),L'Inutile Beauté (1890)

 

Oeuvres (suite)

Le Horla marque les prémices de la folie de son auteur.

Le Horla est l'aboutissement d'une série de contes qui font référence à un sentiment de double puis à un être monstrueux ou surnaturel.

Le livre se donne comme un journal intime ou une autobiographie, le narrateur s'y exprimant à la première personne. Il rapporte ses angoisses et troubles: il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Dans les dernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il entrevoit la mort comme ultime délivrance. L'aspect fantastique du récit vient du doute créé chez les lecteurs quant à la démence du narrateur – ou à la réalité des faits qu'il rapporte : sa cohabitation avec un être surnaturel. Le narrateur raconte sa folie et la terreur qu'il subit.

Le Horla et autres contes d’angoisse

Le Horla, un être surhumain, le terrasse chaque nuit et boit

sa vie.   

Le Horla est un être invisible à l’œil nu, ce qui lui confère sa

supériorité. C’est par là qu’il réussit à garder son emprise

sur le narrateur. Cependant, son corps ne paraît pas

totalement immatériel car le Horla peut boire ; de plus il

peut cacher le narrateur. Il a donc une consistance

sûrement matérielle. On peut lui prêter la forme d’un être

humain ou d'un monstre. Le terme Horla aurait été inventé

par Maupassant lui-même.  

Le Horla et autres contes d’angoisse