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L'ENSEIGNEMENT DE LA GRAMMAIRE

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Page 1: L'ENSEIGNEMENT DE LA GRAMMAIRE

Honoré Vinck

L'ENSEIGNEMENT DE LA GRAMMAIREAuthor(s): P. E. CampbellSource: Aequatoria, 9e Année, No. 3 (1946), pp. 113-114Published by: Honoré VinckStable URL: http://www.jstor.org/stable/25837787 .

Accessed: 15/06/2014 12:15

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DOCUMENTA

L'ENSEIGNEMENT DE LA GRAMMAIRE.

L'aridite de la metnode a cause une aversion

generalisee du cours de grammaire. De ce fait nous

avons aux Etats-Unis une genera fion de collegiens incapablez d'employer leur langue maternelle comme

un instrumen c pour exprimer ieurs pensees. Cepen dant nous ne pouvons pas nous passer da vantage de grammaire technique que nos gratte-ciels ne

peuvent se passer de cadres.

L'experience a montre qu'il est impossible aux

eleves de s'approprier meme les elements de la

grammaire ?ng!aise, si ce n'est par une instruction

organisee, competence et prolongee. Un cours technique de grammaire ne doit pas

etre un code de regies, de conjugaisons, etc; ni

un exercice mecanique. La grammaire doit plutot etre enseignee fonctionnellement, en ce sens que les regies doivent etre illustrees d'exemples et imme

diatement appliquees. Un cours formel de grammaire est aussi bien un exercice de logique qu'une prepa ration aux etudes linguistiques ulterieures. Le Prof. Giese de FUniversite de Wisconsin ecrit que la maitrise des principes fondamentaux de la grammaire maternelle est absolument indispensable a celui qui veut etudier la grsmmaire d'une langue etrangere. Le

Prof Morgan ajoure: contre Fignorance, voire

Finsouciance, que nous constatons au sujet des noti ons grammaticales chez les candidats a Funiversite, il nous faut faire deux chases: insister sur Impor tance de la grammaire en soi, et obtenir par une

instruction vivante la collaboration bienveillante de

Feleve.? Pour cela les applications doivent se

mouvoir dans la sphere d'interet des eleves. La matie re doit etre proportionnee au degre de developpe ment qu'ils ont atteint. Diverses legons peuvent four

nir matiere a des applications grammaticales, comme

aussi a 1 elargissement du vocabulaire.

L'instituteur doit attacher une grande importance a Fexpression correcte de la pensee et des sen:iments

et y exercer ses eleves, Cela fait partie de 1'educa

tion a la dignite personnelle et a la politesse* La maitrise de la langue parlee prepare a bien

ecrire. L'expression des pensees par Fecriture donne

a Feleve Fopportunite de soumettre a la critique

personnelle son propre travail

L'eleve doit apprendre a ecrire par paragraphes

et a les construire convenablement. Pour les debu

tants il est bon de suivre les degres suivants:

(1) Proposer un nombre de sujets parmi lesquels les

eleves peuvent choisir celui qui les interesse specia lement; (2) Jimiter le sujet a un point qui peut etre traite dans un paragraphe; ainsi on empeche la prolixite caracteristique des enfants; (3) construi

re un vocabulaire par la comprehension et Fusage correct de chaque mot; (4) dresser un canevas pour mettre de Fordre et de la precision dans le travail;

(5) ecrire un paragraphe, et le re - ecrire jusqu'a la

plus grande peifection possible; (6) donner au paragra

phe un titre; car le titre est la pierre de touche de

la presence ou de Fabsence d*une pensee coherence.

II est tres important de se contruire un vocabu

laire. Un mot n'entre dans le vocabulaire individuel

que lorsqu'on en a saisi clairement la portee et

FemploL Ecrire par paragraphes se prete tres bien

a cette etude des mots et des nuances entre les

? synonymes ? par le choix qu'on en doit faire dans

la redaction. Ici aucun systeme preetabli ne peut

servir: chaque eleve doit se construire son vocabu

laire par Fexercice. Durant toute sa vie, la precision

de sa pensee sera profondement conditionnee par la

precision de son vocabulaire. (Resume d*apres P. E.

Campbell dans: The Homiletic and Pastoral Review,

New-York, Febr. 1946)

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1931 a 1935, puis subi urie diminution de plus en plus forte. Les deux dernieres annees, cette

diminution accuse un deficit important ( moins 44. 000 en 1943; moins 97.000 en 1944). Certaines pro vinces ont connu des diminutions considerables de

population de 1939 a 1944; moins 63.000 a

Coquilhatville ; moins 42.000 a Stanleyville et moins 119.000 a Lusambo. Par contre, la population a

augmente dans les provinces de Costermansville, Elisabethville et Leopoldville ( La Revue Coloniale

Beige, 15 dec. 1945).

LI CLERGE INDIGENE AU CONGO BILGE.

D'apres les toutes recentes statistiques, il y aurait au Congo Beige 150 pretres noirs. Resultat vrai ment magnifique. Leur nombre a pratiquement dou ble durant la guerre: il y avait 78 pretres indige nes au Congo en 1939.

C'est en 1917 que fut ordonne le premier pre tre noir du Congo Beige. II s'appelait Stephano

Kaoze, et il avait ete forme par Mgr Roelens.

Depuis, que de chemin parcouru. II faut en rendre

graces a Dieu (Grands Lacs, 61eannee, n? 7; 15 mars 1946).

SUR LA COLONISATION BELGE. . . .Les auteurs qui traitent des questions africaines

sont communement d'accord que le Congo Beige est en avanee sur d'autres territoires afrieains dans son developpement constant du bien-etre des indi

genes. Pas de vagues promesses de gouvernement autonome; mais dans la poursuite d'une politique d'affaires pour le developpement maximum des res sources du Congo, on y suit une vue realiste de la

participation de l'mdigene jusqu'au point d'exiger de lui le progres, meme contre son gre.

Citons H. A. Wieschhoff: Colonial Policies in Africa, University of Pennsylvania Press, 1945: ?Conformement avec cette politique, les Beiges ont

pris grand soin a Tamelioration de la sante des

indigenes, a Tetablissement d'hopitaux, aux habitati ons; ils se sont beaucoup soucies du bien-etre

general des natifs. II ne peut etre nie que dans tout cela 1'administration a fait de bien meilleurs progres que tout autre gouvernement colonial en Afrique. ?...

L/association financiere du gouvernement colonial

beige avec les grandes societes a concessions favorise

cctte politique. Pour citer encore Mr Wieschhoff: ?Les Beiges, industriels sages, ont compris que des indigenes bien nourris, bien loges, bien formes et contents font des travailleurs meilleurs et rendant mieux, que ceux qui sont mal soignes.? On se

rappellera que Cecil Rhodes pensait et agissait de meme. . ..

Citons ? Colonial Problems in Africa? : ? Les

Beiges ont reconnu qu'il existe une relation determinee entre Texpansion de l'industrie et les ressources humaines disponibles, et que Tepuisement des reser ves de main - d'oeuvre aurait des reactions serieuses non seulement sur le developpement industriel du pays, mais aussi sur le developpement de l'economie

indigene. La stabilisation de Teconomie du village indigene etait regardee comme de necessity vitale et ne devait done pas etre mise en danger par le recrutement excessif de travailleurs pour les entre

prises industrielles. Des etablissements industriels ont

essaye, avec un succes considerable, de stabiliser leur main - d'oeuvre .. Sous la reglementation gou vernementale Talimentation fournie a ces ouvriers est superieure a ce que est offert aux Africains ailleurs; puisqu'elle est choisie sur la base d'etudes qui, dans les dernieres annees, ont servi de modeles pour d'autres territoires africains... ?

De sorte que dans le domaine du developpement realistique et sain du natif africain tant pour le bien du pays comme pour le sien propre, il faut reconnaitre au Congo Beige le merite d'une politique progressiste qui est en avance sur celle suivie dans n'importe quel autre territoire africain.

Au sujet des relations raciales: les Beiges suivent, en general, la politique raciale qu on trouve dans les colonies britanniques. Ils ne permettent pas que la conscience raciale s'introduise dans les exigences logiques du developpement economique; mais ils ne suivent pas la politique d'assimilation culturelle des

Frangais....

(G. V. O. Bulkeley, in: AFRICAN STUDIES, Johannesburg, IV, 4, Dec. 45; p. 199)

MUSEE DU ROI GEORGES V A DAR - ES - SALAAM. Duront l'annee 194S le nombre des visiteurs a ete de 10.000 ( d l'exclu

sion des personnes qui ne savent pas ecrire). Cette augmentation de 25 pour cent sur l'an precedent est entierement le fait d'indigenes.

Le subside gouvememental accru a permis d'organiser une campagne pour acquerir des objets ethnographiques en pleine voie de dispaiition.

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